Marlène Jobert
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Naissance | 4 novembre 1940 Alger, Département d'Alger, Algérie |
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Nationalité | Française |
Profession | actrice, romancière, conteuse |
Marlène Jobert, née le 4 novembre 1940 à Alger[1],[2], est une actrice française, également romancière et conteuse pour enfants.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Jeunesse
1.2 Carrière
1.3 Années 1960
1.4 Années 1970
1.5 Années 1980
1.6 Années 1990
1.7 Années 2000
1.8 Années 2010
2 Filmographie
2.1 Cinéma
2.2 Télévision
3 Théâtre
4 Publications et livres audio
5 Distinctions
6 Notes et références
7 Liens externes
Biographie |
Jeunesse |
Marlène Jobert est la fille de Charles Jobert, adjudant-chef, militaire de carrière dans l'aviation et d'Éliane Azulay, originaire de Birkhadem[3]. Elle est la mère de l'actrice Eva Green et de sa sœur jumelle Joy. Elle a également deux nièces : la chanteuse Elsa, fille de sa sœur Christiane Jobert (artiste peintre et sculptrice), et l'actrice Joséphine Jobert, fille de son frère Charles Jobert. Elle est la sœur de Guy Jobert (universitaire).
Carrière |
Comme Edwige Feuillère et Claude Jade, Marlène Jobert fait des études au conservatoire de Dijon tout en étant aux Beaux-arts de Dijon. Elle étudie ensuite le drame et l'art au Conservatoire de Paris, gagnant sa vie comme modèle pour photos et figurante dans des productions cinématographiques.
Années 1960 |
Après quelques engagements au théâtre — en particulier Des clowns par milliers, avec Yves Montand — et à la télévision, c'est grâce à ses rôles sur grand écran qu'elle devient une vedette.
Elle a fait ses débuts à la scène en 1963 et à l'écran en 1966 dans un rôle important avec Masculin féminin de Jean-Luc Godard, où elle joue aux côtés de Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya qu'elle retrouvera par ailleurs dans Les Dossiers de l'agence O en 1968. En 1967, elle joue aux côtés de Jean-Paul Belmondo et de Geneviève Bujold dans Le Voleur de Louis Malle.
Le grand public la découvre véritablement en 1968, dans le rôle de Rita dans Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages que lui confie Michel Audiard ; dans ce film, elle campe, aux côtés de Bernard Blier, Françoise Rosay ou encore André Pousse, un personnage de jeune femme mutine, dévorée par l'ambition. Guy Casaril lui propose ensuite le rôle principal de son film L'Astragale qui connait lui aussi un très grand succès au box-office.
Années 1970 |
Elle connaît trois de ses plus grands succès au cinéma au début des années 1970, comme policière dans Dernier domicile connu de José Giovanni (avec Lino Ventura), dans le thriller de René Clément Le Passager de la pluie (avec Charles Bronson) et de Jean-Paul Rappeneau Les Mariés de l'an II (avec Jean-Paul Belmondo).
Les metteurs en scène de Marlène Jobert sont alors entre autres Philippe de Broca, Claude Chabrol, Robert Enrico et Claude Lelouch. Dans les années 1970, elle participe avec sa propre entreprise, MJ, à la production de quelques-uns de ses films, comme en 1974 les comédies Juliette et Juliette (avec Annie Girardot) et Pas si méchant que ça (avec Gérard Depardieu). Dans un registre plus dramatique, Maurice Pialat la fait jouer avec Jean Yanne dans Nous ne vieillirons pas ensemble où elle a été particulièrement remarquée.
Actrice rousse le plus souvent aux cheveux courts, elle joue des rôles dans lesquels ses actions courageuses et la virilité de ses partenaires masculins contrastent avec son apparence fragile et apeurée, comme dans Folle à tuer d'Yves Boisset où son personnage est la proie d'une machination.
Années 1980 |
Le 6 juillet 1980, elle donne naissance à des jumelles, Eva et Joy.
Pendant quelques années, Marlène Jobert devient chanteuse. Elle connaît du succès entre 1985 et 1988 avec les chansons suivantes : C'est un éternel besoin d'amour, Super vibrations, Je ne pense qu'à toi (Les oiseaux chantent faux), Viens te jeter dans mes bras et Hey, Amore !. Elle publie l'album Tout pour se plaire en 1986 qu'elle popularise dans toute la francophonie, incluant le Québec. Durant cette décennie, Marlène Jobert tourne peu (six films au total) ; elle participe à son dernier film en 1989, Les cigognes n'en font qu'à leur tête sous la direction de Didier Kaminka.
Années 1990 |
Délaissant le cinéma, Marlène Jobert ne tourne plus, qu'occasionnellement, pour la télévision. Son dernier rôle marquant est, au milieu des années 1990, celui de l'avocate Claire Moretti dans la série télévisée Avocat d'office.
Années 2000 |
En 2002, elle refuse dans le film 8 femmes un rôle qui sera confié à Isabelle Huppert. En 2007, elle reçoit le prix d'honneur lors de l'attribution des Césars[4].
Années 2010 |
En 2014, elle publie chez Plon un livre de souvenirs, Les Baisers du soleil.
Plusieurs écoles maternelles portent son nom.
Filmographie |
Cinéma |
1966 : Masculin féminin de Jean-Luc Godard : Elisabeth
1966 : Martin Soldat de Michel Deville : La résistante
1967 : Alexandre le bienheureux de Yves Robert : Agathe Bordeaux
1967 : Le Voleur de Louis Malle : Broussaille
1968 : Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages de Michel Audiard : Rita
1968 : L'Astragale de Guy Casaril : Anne, l'évadée en cavale
1970 : Dernier domicile connu de José Giovanni : Jeanne Dumas, la nouvelle auxiliaire de l'inspecteur
1970 : Le Passager de la pluie (Rider On The Rain) de René Clément : Mélancolie Mau
1971 : Les Doigts croisés (To Catch a Spy) de Dick Clement : Fabienne
1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau : Charlotte Philibert
1971 : La Poudre d'escampette de Philippe de Broca : Lorène
1971 : La Décade prodigieuse de Claude Chabrol : Hélène van Horn
1972 : Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat : Catherine
1973 : Juliette et Juliette de Remo Forlani : Juliette Rosenec
1974 : Pas si méchant que ça de Claude Goretta : Nelly
1974 : Le Secret de Robert Enrico : Julia Vandal
1975 : Folle à tuer d'Yves Boisset : Julie Bellanger
1976 : Le Bon et les Méchants de Claude Lelouch : Lola
1977 : Julie pot de colle de Philippe de Broca : Julie Chardon
1977 : L'Imprécateur de Jean-Louis Bertuccelli : Mme Arangrude
1978 : Va voir maman, papa travaille de François Leterrier : Agnès Lucas
1979 : Un jouet dangereux (Il Giocattolo) de Giuliano Montaldo : Ada Barletta
1979 : Grandison de Achim Kurz : Rose Grandison
1979 : La Guerre des polices de Robin Davis : Marie Garcin
1981 : Une sale affaire de Alain Bonnot : Hélène
1981 : L'Amour nu de Yannick Bellon : Claire
1983 : Effraction de Daniel Duval : Kristine
1984 : Les Cavaliers de l'orage de Gérard Vergez : Marie Castaing
1984 : Souvenirs, Souvenirs de Ariel Zeitoun : Nadia
1989 : Les cigognes n'en font qu'à leur tête de Didier Kaminka : Marie Dornec
Télévision |
1967 : Par quatre chemins (téléfilm)
1967 : Rue barrée de André Versini (série télévisée) : Martine Ponchon
1967 : Les Chevaliers du ciel de François Villiers (série télévisée) : Irène
1968 : Les Dossiers de l'agence O de Jean Salvy et Marc Simenon (série télévisée, 13 épisodes) : Mademoiselle Berthe
1969 : Laure de Moshé Mizrahi (série télévisée)
1987 : Qui c'est ce garçon? de Nadine Trintignant (série télévisée)
1991 : C'est quoi ce petit boulot? de Michel Berny et Gian Luigi Polidoro (série télévisée)
1992 : La Femme à l'ombre de Thierry Chabert (téléfilm)
1994 : Avocat d'office de Gabriel Aghion, Bernard Stora et Daniel Vigne (série télévisée)
1998 : Les Marmottes de Jean-Denis Robert et Daniel Vigne (série télévisée)
1998 : Maintenant et pour toujours de Joël Santoni et Daniel Vigne (téléfilm)
Théâtre |
1962 : Le timide au palais deTirso de Molina, mise en scène NA Caravette, Théâtre Gramont
1963 : Des clowns par milliers d'Herb Gardner, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre du Gymnase
1967 : Danse lente sur le champ de bataille de William Hanley, mise en scène Jean Tasso et Gilles Segal, Théâtre des Mathurins
1967 : L'Œil anonyme de Peter Shaffer, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre Montparnasse
1967 : Black Comedy de Peter Shaffer, mise en scène Raymond Gérôme, Théâtre Montparnasse
Publications et livres audio |
Au cours des dernières années, elle a enregistré des livres parlés pour enfants et a écrit des livres sur la musique :
- Une nuit bizarre, bizarre, pour faire aimer la musique de Bach
- L'arbre qui pleure, pour faire aimer la musique de Mozart
- Ma mère a engagé une sorcière!, pour faire aimer la musique de Chopin
- Panique chez les sorcières!, pour faire aimer la musique de Bach
- Le petit garçon qui mordait les chiens, pour faire aimer la musique de Tchaïkovsky
- Le vieil homme qui faisait danser les saisons, pour faire aimer la musique de Vivaldi
- Le mystère de l'homme-gorille, pour faire aimer la musique de Mozart
- Une maîtresse extraordinaire, pour faire aimer la musique de Beethoven
- En route pour les étoiles, pour faire aimer la musique de Vivaldi
- Lou-kiang et le lac aux bambous, pour faire aimer la musique traditionnelle chinoise
- "Pierre et la pluie magique, pour faire aimer la musique de Ravel"
- "Bientôt, je lis, Coton et Cotonette"
- "Bientôt, je lis, L'ogre de la fête foraine"
- "Bientôt, je lis, La nuit de Fantomax"
- "Bientôt, je lis, Le cartable magique"
Elle a également été la narratrice (parfois l'auteur) de la série de fascicules « Les Plus Beaux Contes du monde » publiés par les éditions Atlas dans les années 1990.
Elle aurait vendu près de 11 millions de livres pour enfants à travers le monde au cours de sa carrière de conteuse.
Distinctions |
1968 : Prix Bistingo: Prix annuel décerné à une jeune vedette par un jury dédié.
1970 : Prix Spécial David di Donatello pour sa performance dans le film Le Passager de la pluie.
1970 : Prix Spécial David di Donatello pour sa performance dans le film Dernier domicile connu.
1973 : Prix Archange du cinéma: Prix partagé avec Pierre Richard.
2007 : César d'honneur.
2014 : Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres[5].
Notes et références |
Who's Who in France, Éditions Jacques Lafitte, 2005.
Dans une interview à Gala elle précise : « j'avais 22 ans et lui [ndlr : Claude Berri] 28 ans », Claude Berri étant né en 1934 elle serait donc née en 1940.
Roger Berg, Chalom Chemouny, Franklin Didi, Guide juif de France, Éditions Migdal, 1971, p. 402.
« César: le sacre de «Lady Chatterley» », sur liberation.fr, 25 février 2007.
Aurélie Filippetti, « Arrêté du 16 janvier 2014 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres », sur le site du ministère de la Culture et de la Communication, 18 mars 2014(consulté le 6 octobre 2014).
Liens externes |
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(en) Marlène Jobert sur l’Internet Movie Database
Marlène Jobert sur Allociné
Marlène Jobert sur le site de son éditeur Glénat
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