Jean-Paul Belmondo
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Nom de naissance | Jean-Paul Charles Belmondo[1],[2] |
---|---|
Surnom | « Bébel » |
Naissance | 9 avril 1933 Neuilly-sur-Seine, Seine, France |
Nationalité | Français |
Profession | Acteur Producteur Directeur de théâtre |
Films notables | voir filmographie. |
Jean-Paul Belmondo, né le 9 avril 1933 à Neuilly-sur-Seine, est un acteur français. Il a également été producteur de cinéma et directeur de théâtre.
Alternant dans les premières années de sa carrière des films populaires et d'Art et Essai avant de pencher nettement pour la première catégorie, il est rapidement devenu l'une des plus grandes vedettes du cinéma français, champion incontesté du box-office au même titre que Louis de Funès et Alain Delon à la même époque. En cinquante ans de carrière, il a attiré dans les salles près de 130 millions de spectateurs : entre 1969 et 1982, il a joué à quatre reprises dans les films les plus vu de l'année en France comme (Le Cerveau, Peur sur la ville, L'Animal, L'As des as), égalant le record de Fernandel et n'étant dépassé sur ce point que par Louis de Funès[3].
Il a tourné sous la direction de grands réalisateurs français, tels Alain Resnais, Louis Malle, Philippe de Broca, Henri Verneuil, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, François Truffaut, Claude Sautet, Jean-Pierre Melville, Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, Georges Lautner ou encore Gérard Oury, ainsi qu'avec quelques réalisateurs étrangers comme Vittorio De Sica, Mauro Bolognini ou Peter Brook. Un grand nombre de ses films sont devenus des classiques du cinéma français, comme Le Professionnel, Borsalino, À bout de souffle, L'Homme de Rio, Le Magnifique, Un singe en hiver, Le Casse, Flic ou Voyou ou Joyeuses Pâques.
À partir du milieu des années 1980, ses films marquent le pas, attirent moins de spectateurs, la critique ne l'épargne pas, il est moins présent au cinéma et se produit surtout au théâtre. Il obtient cependant en 1989 le César du meilleur acteur pour son rôle dans Itinéraire d'un enfant gâté, qu'il refuse. Depuis le début des années 2000, des problèmes de santé l'on contraint à se retirer du cinéma et des planches, si l'on excepte un film sorti en 2009. Pour l'ensemble de sa carrière, il reçoit une Palme d'honneur au cours du festival de Cannes 2011 puis, lors de la cérémonie des Césars 2017, un hommage lui est rendu en sa présence, où le public lui fait une longue ovation debout.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Jeunesse et formation
1.2 Années 1950 : les débuts
1.3 Années 1960 : le vedettariat
1.4 Années 1970-1980 : l'apogée du succès
1.5 Années 1980-1990 : retour au théâtre
1.6 Années 2000-2010
2 Théâtre
3 Filmographie
3.1 Cinéma
3.2 Télévision
3.3 Documentaires
4 Résultats au box-office français pour tous ses rôles principaux
5 Distinctions
5.1 Prix
5.2 Nominations
5.3 Hommages
5.4 Décorations
6 Références dans la culture populaire
7 Notes et références
7.1 Gilles Durieux, Belmondo, Le Cherche-midi, 2009
7.2 Autres notes et références
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
Biographie |
Jeunesse et formation |
Jean-Paul Belmondo naît à Neuilly-sur-Seine. Il est le deuxième des trois enfants de Paul Belmondo (1898-1982), sculpteur de renom d'origine piémontaise et sicilienne, né à Alger, département d'Alger, et de Madeleine Rainaud-Richard (1901-1997) une artiste-peintre qui a rencontré son futur mari sur le banc de l'école nationale supérieure des beaux-arts[GD 1]. Durant l'enfance de Jean-Paul Belmondo, la famille connaît quelques privations, Paul Belmondo ayant du mal à vivre de son art pendant la Seconde Guerre mondiale et l'occupation allemande[GD 2].
Inscrit dans les meilleures écoles de la bourgeoisie parisiennes (l'École alsacienne dont il est prestement renvoyé, le Collège Pascal, les Lycées Louis-Le-Grand, Henri-IV et Montaigne)[GD 3], Jean-Paul Belmondo, peu enclin aux études, est un élève indiscipliné. Il découvre très jeune le plaisir du sport, le cyclisme, le football (au lycée, il est gardien de but), puis la boxe qu'il va longtemps pratiquer en amateur, et brièvement en professionnel durant son adolescence avec quatre victoires et un match nul en neuf combats. En 1948, il admire Les Femmes savantes dans une nouvelle présentation qui marquait les débuts de Denise Gence dans la Maison de Molière. À seize ans, il est atteint d'une primo-infection de la tuberculose, ses parents l'envoient en Auvergne à Allanche. Dans le calme et l'air vivifiant, le jeune homme décide de devenir comédien[GD 4].
De retour d'Auvergne, il suit les cours de Raymond Girard et débute au théâtre en 1950 en interprétant La Belle au Bois Dormant dans les hôpitaux de la ville de Paris[GD 5]. Pendant six mois, Raymond Girard va l'aider à préparer le concours du Conservatoire national supérieur d'art dramatique, où il est recalé, mais admis en tant qu'auditeur libre en 1951. En janvier 1952, il repasse l'examen d'entrée mais échoue de nouveau. C'est seulement en octobre 1952 qu'il est enfin admis. Pierre Dux dont il est l'élève déclare un jour, « qu'avec la tête qu'il a, il ne pourrait jamais prendre une femme dans ses bras, car cela ne serait pas crédible »[4]. Ce professeur du Conservatoire lui prédit un abonnement aux seconds rôles[GD 6]. Jean-Paul Belmondo y reste quatre ans et y rencontre notamment la « bande du Conservatoire » : il se lie d'amitié avec Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, Bruno Cremer, Pierre Vernier et Michel Beaune. Il participe également à des spectacles théâtraux sous la direction de Michel Galabru[GD 7]. Avec Guy Bedos, il se livre sur la place du village ou aux terrasses de café à des numéro de cabaret en jouant des sketchs de Pierre Dac et Francis Blanche[GD 8]. En 1953, il fait la connaissance d'Élodie Constant, danseuse sous le nom de « Renée Constant », qui devient sa compagne. Le couple mène une vie « de bohème », ce qui n'empêche pas les deux jeunes gens d'avoir une fille, Patricia, en 1954[GD 9].
Les professeurs de Jean-Paul Belmondo continuent de ne pas tenir son talent en haute estime. En 1956, lors du concours de sortie du Conservatoire, il interprète une scène de la pièce Amour et Piano de Georges Feydeau : le public l'acclame, mais le jury présidé par Marcel Achard lui fait payer sa désinvolture et lui décerne un simple accessit[5], lui interdisant ainsi l'entrée à la Comédie-Française. Les camarades de Belmondo le portent en triomphe pour le soutenir, tandis qu'il adresse un bras d'honneur aux jurés[GD 10]. L'acteur et enseignant au Conservatoire Henri Rollan lui dit alors : « Le professeur ne t'approuve pas, mais l'homme te dit bravo »[6].
Années 1950 : les débuts |
En 1953, Jean-Paul Belmondo fait ses vrais débuts sur les planches dans deux pièces au Théâtre de l'Atelier, Médée de Jean Anouilh et Zamore de Georges Neveux dans des mises en scène d'André Barsacq. Le jeune acteur se réjouit de jouer dans une pièce d'Anouilh, pour laquelle il est par ailleurs crédité sous le nom de Jean-Paul Belmondo : mais la tragédie s'avère un échec public, ce qui conduira Belmondo à déclarer « Médée est le premier bide de Jean Anouilh, et je joue dedans ! »[GD 11].
En 1956, Belmondo joue dans le film Les Copains du dimanche, qui ne trouve pas de distributeur, et ne sortira qu'en 1967 : déçu du sort réservé au film, il retourne sur les planches, où il interprète des pièces de Feydeau et de George Bernard Shaw[GD 12]. Sa carrière cinématographique débute vraiment avec un petit rôle, dans Sois belle et tais-toi, réalisé en 1958 par Marc Allégret : Belmondo y croise Alain Delon, également débutant[GD 13]. La même année, Jean-Paul Belmondo est envisagé pour tenir l'un des rôles principaux du film Les Tricheurs : le réalisateur Marcel Carné hésite cependant entre lui et Laurent Terzieff. Après une longue indécision, Carné finit par choisir Terzieff, qu'il juge plus crédible pour un rôle d'intellectuel : il embauche cependant Belmondo pour tenir le rôle de l'un des acolytes du personnage de Terzieff, ce qui permet au jeune comédien d'apparaître régulièrement tout au long du film, et d'améliorer sa situation financière en touchant un bon cachet[7].
Belmondo retrouve ensuite Marc Allégret pour les besoins du film Un drôle de dimanche, avec Bourvil et Danielle Darrieux. Jean-Luc Godard, alors critique aux Cahiers du cinéma, juge le film exécrable, mais loue le talent de Belmondo en qui il voit « le Michel Simon et le Jules Berry de demain ». Godard l'embauche ensuite pour jouer dans son court métrage Charlotte et son jules : Belmondo inaugure ainsi une période de collaboration au mouvement dit de la Nouvelle Vague[GD 14]. Toujours en 1958, Belmondo est rappelé sous les drapeaux pour servir lors de la guerre d'Algérie, ce qui l'oblige à abandonner les représentations d'Oscar. Une fois démobilisé, il revient en France métropolitaine et se remet en quête de rôles, tout en décidant de se marier[GD 15].
Le 17 janvier 1959 dans le 14e arrondissement de Paris, il épouse Renée Constant, dite Élodie Constant, sa compagne depuis plusieurs années. Ayant déjà une fille, Patricia, née en 1954[8], le couple a par la suite deux autres enfants :
- Florence (1960) qui a trois enfants : Annabelle (1988), Christopher (1993) et Nicolas (1997)[pertinence contestée] ;
Paul (1963) qui a trois enfants : Alessandro (1991), Victor (1993) et Giacomo (1998)[pertinence contestée].
Belmondo tient l'année suivante son premier rôle important dans À double tour, de Claude Chabrol. Le film connaîtra une carrière commerciale moyenne : Belmondo enchaîne avec un autre film de la Nouvelle Vague, À bout de souffle, de Jean-Luc Godard, qu'il considère comme moins important que celui de Chabrol[GD 16]. Enthousiasmé par les conditions de travail avec Godard, les dialogues sont quelquefois improvisés[GD 17], il tourne ensuite Classe tous risques, film policier réalisé par Claude Sautet, dont il partage la vedette avec Lino Ventura.
Avant même la sortie des films de Godard et Sautet, Belmondo achève la décennie en interprétant le rôle de d'Artagnan dans Les Trois Mousquetaires, dramatique télévisée réalisée par Claude Barma, tournée et diffusée en direct pour Noël 1959. Bien qu'en retirant un surcroît de notoriété, il n'apprécie guère ce premier tournage télévisuel, du fait des cadences imposées aux comédiens par les conditions du direct[GD 18].
Années 1960 : le vedettariat |
1960 est l'année de la révélation pour Jean-Paul Belmondo : À bout de souffle sort en mars et remporte un triomphe public et critique, s'imposant comme l'un des films-phares de la Nouvelle Vague. Quant à Jean-Paul Belmondo, il a enfin surmonté les réticences que les tournages de cinéma lui inspiraient en tant que jeune acteur de théâtre. Le mois suivant sort Classe tous risques : si le film de Sautet, sorti peu après celui de Godard, est éclipsé par ce dernier, il bénéficiera ensuite de multiples rediffusions télévisées[GD 19]. Très actif au cours des années 1960, durant lesquelles il tourne 34 films[9], Jean-Paul Belmondo devient une figure de premier plan du cinéma français, et s'affirme rapidement comme un interprète aux multiples facettes, capable de tenir des rôles variés sous la direction des plus grands réalisateurs : il se distingue également comme un acteur très physique, appréciant de tourner sans doublure des scènes mouvementées.
Peu avant la sortie des films de Godard et Sautet, il tourne Moderato cantabile, réalisé par Peter Brook d'après Marguerite Duras, film médiocrement accueilli malgré sa sélection au festival de Cannes 1960. Une fois révélé, il tourne dans plusieurs films italiens, dont La Viaccia, de Mauro Bolognini, avec Claudia Cardinale, et La ciociara, de Vittorio De Sica, avec Sophia Loren[GD 20]. Il retrouve ensuite Jean-Luc Godard pour Une femme est une femme, avant de tourner Léon Morin, prêtre sous la direction de Jean-Pierre Melville, film accueilli tièdement par le public et la critique[GD 21]. Après un second film avec Melville, le polar Le Doulos, Jean-Paul Belmondo s'impose en héros d'aventures avec un film de cape et d'épée réalisé par Philippe de Broca : Cartouche est un triomphe en salles, dépassant les trois millions d'entrées[GD 22].
Puis il joue dans Un singe en hiver réalisé par Henri Verneuil d'après le roman d'Antoine Blondin, et dont il partage l'affiche avec Jean Gabin. Très impressionné à l'idée de côtoyer Gabin, Belmondo s'entend finalement à merveille avec son partenaire après avoir eu des moments où Gabin boudait sans parler ni même lui adresser la parole. La fraternité tardive (ils ne se parlaient guère au début du tournage) entre les deux acteurs se retrouve chez les personnages du film, le dialogue de Michel Audiard faisant dire à Gabin, à l'adresse de Belmondo : « Môme, t'es mes vingt ans ! »[GD 23]. Si le film obtient un succès commercial inférieur à celui escompté, il est apprécié de Blondin, et Audiard le considère à l'époque comme sa plus belle réussite[10]. Un singe en hiver montre en outre un Belmondo capable de tenir tête à l'écran à un grand comédien de la génération précédente. Après plusieurs autres films - parmi lesquels L'Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville, d'après Georges Simenon - il retrouve Philippe de Broca pour les besoins de L'Homme de Rio, film d'aventures au rythme endiablé qui lui convient très bien, dont il partage la vedette avec Françoise Dorléac (sœur de Catherine Deneuve). Sorti en février 1964, L'Homme de Rio est pour Belmondo un nouveau triomphe commercial, approchant les cinq millions d'entrées en France. Ce mariage d'humour et d'action allie de surcroît succès critique et public[11]. Le 5 novembre 1963, Jean-Paul Belmondo est par ailleurs élu président du Syndicat français des acteurs[GD 24].
Les succès s'enchaînent, allant du film d'aventures (Cent mille dollars au soleil, d'Henri Verneuil) au film dramatique (Week-end à Zuydcoote, du même réalisateur). Il retrouve ensuite Philippe de Broca pour Les Tribulations d'un Chinois en Chine, comédie d'aventures à grand spectacle : sur le tournage, il rencontre et tombe amoureux de sa partenaire Ursula Andress ; son épouse demandera le divorce l'année suivante[GD 25] et la presse internationale rend abondamment compte de la liaison entre les deux acteurs[12] ; ils vivent alors dans une maison située sur l'île des Corbeaux, le long de la Marne[13]. Puis il joue aux côtés d'Anna Karina dans Pierrot le Fou (1965), qui marque l'apogée de sa collaboration avec Jean-Luc Godard, et remporte un succès à la fois critique et public[GD 26]. Jean-Paul Belmondo envisage à l'époque, poussé par Ursula Andress, de tenter l'aventure du cinéma américain, ils y vivent pendant 6 mois, mais y renonce finalement, ne se sentant pas à l'aise à Hollywood[GD 27]. Il alterne les œuvres de pur divertissement, comme Le Cerveau, de Gérard Oury, et les films plus sombres comme La Sirène du Mississipi, de François Truffaut : ce dernier film, sorti en juin 1969, est médiocrement accueilli par un public sans doute déçu de ne pas retrouver l'image de héros positif et désinvolte qui a tant fait pour le succès de l'acteur au cinéma. Jean-Paul Belmondo achève la décennie en donnant la réplique à Annie Girardot dans Un homme qui me plaît, film de Claude Lelouch, qui ne rencontre pas son public[GD 28].
Il acquiert le surnom de « Bebel », en lien avec le personnage « Pepel » joué par Jean Gabin dans le film Les Bas-fonds. Belmondo considérant que c'était un des plus beaux rôle du cinéma, son ami Henri Deschamps s'amuse à l'affubler de ce surnom[14] ; à la suite d'une faute de frappe, Pepel est devenu Bebel et le surnom est resté[13].
Années 1970-1980 : l'apogée du succès |
Jean-Paul Belmondo entame la décennie 1970 avec Borsalino, film policier réalisé par Jacques Deray, dans lequel il partage la vedette avec son rival au box-office, Alain Delon. Le film remporte un triomphe commercial, approchant les cinq millions d'entrées. La collaboration Delon-Belmondo est cependant ternie par un procès opposant les deux acteurs à la sortie du film, Delon, producteur du film, ayant contrevenu aux modalités prévues en faisant figurer son nom deux fois sur l'affiche. Belmondo obtient finalement gain de cause[GD 29].
En 1971, l'acteur fonde une maison de production, Cerito Films, dans le but de gérer plus efficacement sa carrière et de s'investir dans ses films de manière plus personnelle[GD 30].
Durant les années 1970, Jean-Paul Belmondo tourne à un rythme soutenu, enchaînant les succès publics sous la direction de metteurs en scène comme Philippe de Broca, Henri Verneuil, Claude Chabrol ou José Giovanni : Les Mariés de l'an II, Le Casse, Docteur Popaul, La Scoumoune, Le Magnifique. En 1972, il commence une histoire d'amour avec l'actrice italienne Laura Antonelli.
En 1974, Belmondo connaît cependant une déception (en tant que producteur et acteur) avec Stavisky d'Alain Resnais : si le film, contrairement à ce qui a pu être dit, n'est pas un four commercial, il remporte un succès bien moindre que celui auquel l'acteur est habitué. Belmondo, qui apprécie Stavisky, vit de surcroît très mal l'accueil médiocre réservé au film et à son réalisateur lors du festival de Cannes 1974. Dans les années suivantes, l'acteur préfèrera s'en remettre à des cinéastes plus « commerciaux »[GD 31]. Stavisky est souvent considéré comme ayant nettement modifié la carrière de Jean-Paul Belmondo, qui s'oriente désormais presque exclusivement vers le cinéma de divertissement[15].
En 1975, Jean-Paul Belmondo remporte un très gros succès avec Peur sur la ville d'Henri Verneuil, dans lequel il exécute des cascades dangereuses et risquées, dont une scène où il apparaît suspendu à un hélicoptère au-dessus du vide. Belmondo retire du tournage quelques blessures, qui ajoutent à sa réputation. Si le succès public est plus que jamais au rendez-vous, son succès critique commence à décroître : il déclarera plus tard, « Pour l'intelligentsia parisienne, j'étais devenu un cascadeur, je ne savais plus jouer la comédie »[GD 32]. Belmondo enchaîne polars, films d'aventures, comédies : L'Incorrigible de Philippe de Broca, dans lequel il s'amuse à camper un « anti-superman », L'Alpagueur de Philippe Labro, Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil, L'Animal de Claude Zidi. À la même époque, un projet de nouvelle collaboration avec Jean-Luc Godard — une adaptation du livre L'Instinct de mort de Jacques Mesrine — tourne court, et une polémique par voie de presse oppose ensuite l'acteur et le cinéaste[GD 33].
En 1980, il rencontre une exilée brésilienne de vingt ans, Carlos Sotto Mayor, fille d'un banquier. La relation houleuse avec cette comédienne et chanteuse dure six ans[GD 34].
Entre 1978 et 1983, la carrière de Jean-Paul Belmondo connaît son apogée commerciale, chacun des films de l'acteur s'avérant un succès public[GD 35]. Il enchaîne trois films réalisés par Georges Lautner : Flic ou Voyou, qui dépasse, pour la première fois dans la carrière de Belmondo, le million d'entrées sur Paris-périphérie[GD 36], Le Guignolo, dans lequel il réédite sa cascade en hélicoptère, et Le Professionnel, ce dernier film dépassant les cinq millions d'entrées en France. En 1982, il dépasse encore le score du Professionnel avec L'As des as, réalisé par Gérard Oury, qui triomphe commercialement malgré des rapports de plus en plus tendus avec la critique, à laquelle Belmondo n'a pas souhaité montrer le film[GD 37].
L'année suivante, Le Marginal, polar réalisé par Jacques Deray, est un nouveau triomphe commercial. Mais en 1984, Les Morfalous d'Henri Verneuil, tout en remportant un score très enviable, perd un million de spectateurs par rapport aux précédents succès de Belmondo[GD 38]. Les films de l'acteur font désormais l'objet de critiques sur leur caractère répétitif. Ce trait se ressent en particulier sur la publicité de ses films policiers, de plus en plus centrée sur un Belmondo qui, unique point de mire, affecte sur de nombreuses affiches une pose de justicier, ou de « superflic », immuable[16]. Belmondo décide alors d'infléchir son image en revenant à la comédie pure, dans Joyeuses Pâques, réalisé par Georges Lautner d'après la pièce de théâtre de Jean Poiret. Tout en souhaitant se renouveler au cinéma, Belmondo manifeste également ainsi son envie de remonter sur les planches[GD 39].
En 1985, Jean-Paul Belmondo tourne Hold-up, comédie policière d'Alexandre Arcady. Sur le tournage de ce film qui dépassera les deux millions d'entrées, il se blesse sérieusement en exécutant une cascade, ne voulant pas être doublé: à cinquante-deux ans, le temps des films d'action semble révolu pour lui[GD 40].
Années 1980-1990 : retour au théâtre |
En 1987, Le Solitaire, film policier réalisé par Jacques Deray, est un échec commercial selon les critères habituels de Belmondo. C'est en effet la première fois, depuis 1963, qu'un film dont il tient la vedette attire moins d'un million de spectateurs dans les salles. L'acteur déclarera plus tard « Le Solitaire a été le polar de trop. J'en avais marre et le public aussi »[GD 41].
La même année, Robert Hossein lui propose de remonter sur scène. Belmondo saisit l'occasion et, près de 30 ans après avoir quitté les planches, interprète Kean de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas, au Théâtre Marigny, de février à juin 1987, reprenant ensuite la pièce en septembre pour une prolongation de deux mois et demi. Enthousiasmé par ce succès, Jean-Paul Belmondo se dit ravi d'avoir retrouvé sa vocation d'origine[GD 42].
Il crée le prix Paul Belmondo devant récompenser un sculpteur contemporain pour la qualité de son œuvre. En 1989 le lauréat est Cyril de La Patellière.
En 1988, Claude Lelouch lui offre le rôle principal d'Itinéraire d'un enfant gâté. Belmondo, ravi d'interpréter un rôle de composition qui lui permet de s'écarter de son image cinématographique habituelle, retrouve avec ce film le succès commercial. Sa prestation lui vaut également d'obtenir le César du meilleur acteur, lors de la 14e cérémonie des César en 1989. Il avait pourtant précisé, dès l'annonce de sa nomination, ne pas être intéressé par le prix, mais l'Académie passe outre en le lui décernant. Il ne monte pas sur la scène pour recupérer la statuette. César, le concepteur du trophée, avait très peu et bien parlé du travail de son père Paul Belmondo, sculpteur lui aussi et Jean Paul trouvait cette statuette sans intérêt[GD 43].
Jean-Paul Belmondo s'éloigne ensuite du cinéma pour plusieurs années : il retrouve Robert Hossein pour une mise en scène de Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand. Le spectacle, joué à partir de février 1989 (un mois avant la sortie du film tiré de la pièce, interprété par Gérard Depardieu), remporte un grand succès - attirant plus de deux cent mille spectateurs - et réalise en 1991 une tournée internationale, allant jusqu'au Japon. À son retour de tournée, Belmondo vend à Canal+ sa maison de production et fait l'acquisition du Théâtre des Variétés, dont il assure la direction[GD 44].
Il ne revient à l'écran qu'en 1992, pour les besoins de L'Inconnu dans la maison, réalisé par Georges Lautner, puis laisse passer trois ans avant de tourner Les Misérables de Claude Lelouch, libre adaptation du roman de Victor Hugo dont une partie de l'action est transposée au vingtième siècle. Les deux films ne remportent pas un grand succès public, surtout pour ce qui est du film de Lautner[GD 45]. L'acteur est désormais surtout actif sur les planches, où il est l'interprète de grosses productions théâtrales, comme Tailleur pour dames et La Puce à l'oreille, de Georges Feydeau, mis en scène par Bernard Murat. En 1996, le film Désiré, réalisé par Bernard Murat d'après la pièce de Sacha Guitry, est un échec public, victime notamment d'un circuit de distribution réduit[GD 46].
En 1998, Patrice Leconte met en scène Jean-Paul Belmondo et Alain Delon dans Une chance sur deux, comédie policière jouant ouvertement sur la nostalgie des anciens films du duo de Borsalino (Belmondo y exécute à nouveau, à 65 ans, une cascade accroché à un hélicoptère). Ce film, où les deux vétérans donnent la réplique à Vanessa Paradis, obtiendra finalement un score inférieur à celui escompté, dépassant à peine le million d'entrées[GD 47].
La même année, Jean-Paul Belmondo interprète sur scène Frédérick ou le boulevard du crime, d'Éric-Emmanuel Schmitt. Il donne également son accord à Cédric Klapisch pour interpréter, aux côtés de Romain Duris, l'un des rôles principaux de Peut-être. Si cette fable de science-fiction ne remporte qu'un succès d'estime, Belmondo apprécie l'expérience du tournage. Fin novembre 1999, Jean-Paul Belmondo est hospitalisé à Brest à l’hôpital de La Cavale blanche, après avoir subi un malaise pendant une représentation de la tournée de Frederick ou le Boulevard du Crime[GD 48]. Il doit ensuite observer un strict repos.
Années 2000-2010 |
À partir de 2000, Jean-Paul Belmondo ne monte plus sur les planches. Au cinéma, il fait une apparition dans Les Acteurs, de Bertrand Blier. Amazone, tourné l'année précédente sous la direction de son vieux complice Philippe de Broca, sort à la sauvette en juillet 2000 et se révèle être un désastre commercial[GD 49].
En 2001, il tourne pour la télévision, plus de quarante ans après sa précédente expérience, dans le téléfilm L'Aîné des Ferchaux. Belmondo tient le rôle tenu par Charles Vanel dans l'adaptation cinématographique de Jean-Pierre Melville tandis que le rôle naguère tenu par Belmondo est interprété par Samy Naceri. Il envisage de tourner ensuite pour la télévision une adaptation du Lion de Joseph Kessel (qui sera finalement interprétée par Alain Delon). Mais, le 8 août 2001, un mois avant la diffusion de L'Aîné des Ferchaux, et alors qu'il se trouve en vacances en Corse près de chez son ami Guy Bedos à Lumio, près de Calvi, Belmondo est victime d'un accident vasculaire cérébral. Il est héliporté d'urgence à l'Hôpital Falconaja de Bastia. Bien que son état soit jugé sérieux (un caillot ayant entraîné notamment une paralysie faciale du côté droit), il est transféré dans la soirée vers l'Hôpital Saint-Joseph de Paris. Son accident de santé, qui le tient ensuite éloigné des plateaux comme des planches, est suivi d'une longue rééducation[GD 50].
Le 29 décembre 2002, il épouse à Paris sa compagne Natty à la mairie du 6e arrondissement. Natty Tardivel est une ancienne coco-girl de Stéphane Collaro qu'il a rencontrée en 1989 et qui partageait sa vie depuis 13 ans. Michel Drucker est l'un des témoins de ce mariage. Parmi les invités, on peut citer : Claude Lelouch, Francis Huster, Bernard-Henri Lévy, Robert Hossein, Jean Rochefort, Jean-Claude Brialy et Jean-Pierre Marielle. Le 13 août 2003, à 70 ans, Jean-Paul Belmondo est père pour la quatrième fois d'une petite fille, Stella.
En avril 2007, il est promu commandeur de la Légion d'honneur.
Il retrouve en 2008, après sept ans d'absence, les plateaux de cinéma sous la direction de Francis Huster pour un remake de Umberto D. de Vittorio De Sica : Un homme et son chien, drame dans lequel il interprète un homme qui se retrouve du jour au lendemain à la rue. Le film n'est cependant pas un succès public[17].
En 2008, il se sépare de sa femme Natty. Il vit ensuite avec Barbara Gandolfi, femme d'affaires belge et ex-mannequin, ayant notamment à son actif une participation à la version flamande de L'Île de la tentation ainsi que les couvertures de Playboy et de P Magazine[18]. La vie privée de l'acteur et les activités de sa nouvelle compagne suscitent l'intérêt de certains médias et entraînent des tensions au sein de sa famille[19]. Fin juin 2010, Barbara Gandolfi est accusée dans la presse de profiter de Jean-Paul Belmondo par abus de faiblesse et escroquerie[20],[21].
En 2011, lors du festival de Cannes, il reçoit une Palme d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. Il apparaît au festival accompagné de Barbara Gandolfi. Un documentaire lui est consacré à cette occasion, Belmondo, itinéraire..., avec une diffusion simultanée sur France 2 et sur la Croisette[22].
Le 19 juin 2012, à Bruxelles, c'est pour l'ensemble de sa carrière qu'il reçoit la médaille de chevalier de l'Ordre de Léopold en même temps qu'un Coq de Cristal[23].
En juillet 2012, Claude Lelouch annonce le retour de l'acteur dans son prochain film Les Bandits manchots[24], projet qui n'a pas abouti à ce jour.
Le 1er octobre 2012, Jean-Paul Belmondo annonce, par le biais de son avocat, qu’il se sépare de sa compagne Barbara Gandolfi[25].
Le 14 octobre 2013, un hommage est rendu à l'acteur lors de l'ouverture du cinquième Festival Lumière de Lyon, avec la projection du film Un singe en hiver. L'acteur, accompagné de son fils Paul, est ovationné par environ quatre mille cinq cents spectateurs ainsi que par les invités comme Quentin Tarantino, Jean Rochefort, Pierre Richard, Jean-Pierre Marielle, Charles Gérard, Bertrand Tavernier[26]...
Le 9 février 2015, Jean-Paul Belmondo annonce sur RTL sa retraite définitive du cinéma et du théâtre[27]. En avril de la même année, à l'occasion de ses 82 ans, il revient sur cette déclaration et confie au Parisien qu'il aimerait bien rejouer[28]. En octobre 2015, il apparaît à nouveau en public lors de la soirée d'ouverture du Festival Lumière.
Lors de la Mostra de Venise 2016, il se voit remettre des mains de la comédienne Sophie Marceau le Lion d'or pour la carrière. Le réalisateur polonais Jerzy Skolimowski est également récompensé.
En février 2017, lors de la 42e cérémonie des César, un hommage est rendu par l'Académie des César à Jean-Paul Belmondo pour l'ensemble de sa carrière sous forme de montage vidéo rétrospectif[29].
Théâtre |
1950 : La Belle au bois dormant de Charles Perrault
1950 : La Petite Hutte d'André Roussin, mise en scène Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos
1951 : Mon ami le cambrioleur d'André Haguet, mise en scène Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos, tournée d'été
1952 : Gloriana sera vengée de Jean Toury d'après Cyril Tourneur, mise en scène Jean Vernier, Théâtre de la Huchette
1953 : Zamore de Georges Neveux, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
1953 : Médée de Jean Anouilh, mise en scène André Barsacq, Théâtre de l'Atelier
1953 : La Jalousie du barbouillé de Molière et Le Mariage forcé de Molière et Lully, mise en scène Georges Le Roy, Théâtre du Conservatoire
1953 : La Reine blanche de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jean Meyer, Théâtre Michel
1953 : La locandiera de Carlo Goldoni
1954 : Les Boulingrin de Georges Courteline
1954 : Le Malade imaginaire de Molière
1954 : L'Avare de Molière
1954 : Le commissaire est bon enfant de Georges Courteline, mise en scène Michel Galabru
1954 : George Dandin ou le Mari confondu de Molière, mise en scène Michel Galabru
1954 : Crinolines et guillotine d'Henry Monnier, mise en scène Christine Tsingos, Théâtre de la Gaîté-Montparnasse
1954 : Andalousie opérette d'Albert Willemetz et Raymond Vincy, musique Francis Lopez, Théâtre de la Gaîté-Lyrique
1954 : Les Précieuses ridicules de Molière, mise en scène Michel Galabru
1954 : Le Médecin malgré lui de Molière, mise en scène Michel Galabru
1954 : Les Plaideurs de Racine, mise en scène Georges Le Roy, Théâtre du Petit Marigny
1954 : Port-Royal d'Henry de Montherlant, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française (élève du Conservatoire)
1955 : Fantasio d'Alfred de Musset, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire
1955 : L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française, élève du conservatoire
1956 : L'Hôtel du libre échange de Georges Feydeau, mise en scène Jean-Pierre Grenier, avec la Compagnie Grenier-Hussenot, Théâtre Marigny
1957 : César et Cléopâtre[30] de George Bernard Shaw, mise en scène Jean Le Poulain, Théâtre Sarah-Bernhardt
1957 : La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, mise en scène Georges Vitaly, Théâtre de l'Athénée
1958 : Oscar de Claude Magnier, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre de l'Athénée
1959 : Trésor party de Bernard Régnier d'après un roman de Wodehouse, mise en scène Christian-Gérard, Théâtre La Bruyère
1987 : Kean de Jean-Paul Sartre d'après Alexandre Dumas, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Marigny
1989 : Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, mise en scène Robert Hossein, Théâtre Marigny
1993 : Tailleur pour dames de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre de Paris
1996 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés
1997 : La Puce à l'oreille de Georges Feydeau, mise en scène Bernard Murat, Théâtre des Variétés
1998 : Frédérick ou le boulevard du crime d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, Théâtre Marigny
1999 : Frédérick ou le boulevard du crime d'Éric-Emmanuel Schmitt, mise en scène Bernard Murat, tournée
Filmographie |
Cinéma |
1956 : Molière (court métrage) de Norbert Tildian : La Merluche
1956 : Les Copains du dimanche de Henri Aisner : Trebois (première diffusion en 1967, uniquement à la télévision)
1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez : Venin
1957 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Pierrot
1958 : Les Tricheurs de Marcel Carné : Lou
1958 : Un drôle de dimanche de Marc Allégret : Patrick le trompettiste, fiancé de Caroline
1958 : Charlotte et son jules (court métrage sorti en 1961)[31] de Jean-Luc Godard : Jean
1959 : Mademoiselle Ange de Géza von Radványi : Michel Barrot
1959 : À double tour de Claude Chabrol : Laszlo Kovacs
1960 : À bout de souffle de Jean-Luc Godard : Michel Poiccard alias Laszlo Kovacs
1960 : Classe tous risques de Claude Sautet : Eric Stark
1960 : Moderato cantabile de Peter Brook : Chauvin
1960 : La Française et l'Amour d'Henri Verneuil : Gilles (sketch L'Adultère)
1960 : Les Distractions de Jacques Dupont : Paul Frapier
1960 : La ciociara de Vittorio De Sica : Michel de Libero
1960 : La Novice d'Alberto Lattuada : Giuliano Verdi
1961 : Le Mauvais Chemin de Mauro Bolognini : Amerigo
1961 : Léon Morin, prêtre de Jean-Pierre Melville : Léon Morin
1961 : Une femme est une femme de Jean-Luc Godard : Alfred Lubitsch
1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond : Lauzun (film à sketches inspiré des bandes dessinées de Paul Gordeaux)
1961 : Chasse aux vedettes (court métrage) de Camille Chatelot : apparition
1961 : Riviera-Story de Wolfgang Becker
1961 : Un nommé La Rocca de Jean Becker : Roberto La Rocca
1962 : Le Doulos de Jean-Pierre Melville : Silien
1962 : Cartouche de Philippe de Broca : Louis Dominique Cartouche dit Cartouche
1962 : Un singe en hiver d'Henri Verneuil : Gabriel Fouquet
1962 : Le Jour le plus court de Sergio Corbucci : Erede Siciliano
1963 : La Mer à boire de Renato Castellani : il Livornese
1963 : Peau de banane de Marcel Ophüls : Michel
1963 : Dragées au poivre de Jacques Baratier : Raymond
1963 : L'Aîné des Ferchaux de Jean-Pierre Melville : Michel Maudet
1964 : Les Don Juan de la Côte d'Azur de Vittorio Sala : lui-même (non crédité)
1964 : L'Homme de Rio de Philippe de Broca : Adrien Dufourquet
1964 : Cent mille dollars au soleil d'Henri Verneuil : Rocco
1964 : Échappement libre de Jean Becker : David Ladislas
1964 : La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro : Fernand
1964 : Week-end à Zuydcoote d'Henri Verneuil : Julien Maillat
1965 : Par un beau matin d'été de Jacques Deray : Francis
1965 : Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard : Ferdinand Griffon, dit Pierrot
1965 : Les Tribulations d'un Chinois en Chine de Philippe de Broca : Arthur Lempereur
1966 : Tendre Voyou de Jean Becker : Tony Maréchal
1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément : Pierrelot / Yvon Morandat
1966 : Le Démoniaque de René Gainville : lui-même (non crédité)
1967 : Casino Royale de Val Guest et John Huston : le légionnaire français (brève apparition)
1967 : Le Voleur de Louis Malle : Georges Randal
1968 : Ho ! de Robert Enrico : François Holin, dit Ho
1969 : Le Cerveau de Gérard Oury : Arthur Lespinasse
1969 : La Sirène du Mississipi de François Truffaut : Louis Mahé
1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : Henri
1970 : Borsalino de Jacques Deray : François Capella
1971 : Les Mariés de l'an II de Jean-Paul Rappeneau : Nicolas Philibert
1971 : Le Casse d'Henri Verneuil : Azad
1972 : Docteur Popaul de Claude Chabrol : docteur Paul Simay
1972 : La Scoumoune de José Giovanni : Roberto Borgo
1972 : L'Héritier de Philippe Labro : Bart Cordell
1973 : Le Magnifique de Philippe de Broca : François Merlin / Bob Saint-Clar
1974 : Stavisky... d'Alain Resnais : Serge Alexandre Stavisky
1974 : T'es fou Marcel... de Jean Rochefort : lui-même (court métrage)
1975 : Peur sur la ville d'Henri Verneuil : commissaire Jean Letellier
1975 : L'Incorrigible de Philippe de Broca : Victor Vauthier
1976 : L'Alpagueur de Philippe Labro : Roger Pilard, dit L'Alpagueur
1976 : Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil : François Leclercq
1977 : L'Animal de Claude Zidi : Mike Gaucher et Bruno Ferrari
1979 : Flic ou Voyou de Georges Lautner : Antonio Cerruti, alias le commissaire Stanislas Borrowitz
1980 : Le Guignolo de Georges Lautner : Alexandre Dupré
1980 : Balles de débutants d'Adolphe Drey : Lui-même (court métrage)
1981 : Le Professionnel de Georges Lautner : Josselin Beaumont dit Joss
1982 : L'As des as de Gérard Oury : Jo Cavalier
1983 : Le Marginal de Jacques Deray : Le commissaire Philippe Jordan
1984 : Les Morfalous d'Henri Verneuil : Le sergent Pierre Augagneur
1984 : Joyeuses Pâques de Georges Lautner : Stéphane Margelle
1985 : Hold-up d'Alexandre Arcady : Grimm
1986 : Les pros de Florence Moncorgé-Gabin : Lui même (court métrage)
1987 : Le Solitaire de Jacques Deray : Le commissaire Stan Jalard
1988 : Itinéraire d'un enfant gâté de Claude Lelouch : Sam Lion
1992 : L'Inconnu dans la maison de Georges Lautner : Jacques Loursat
1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : Professeur Bébel
1995 : Les Misérables de Claude Lelouch : Henri Fortin / Jean Valjean
1996 : Désiré de Bernard Murat : Désiré
1998 : Une chance sur deux de Patrice Leconte : Léo Brassac
1999 : Peut-être de Cédric Klapisch : Ako
2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier : lui-même
2000 : Amazone de Philippe de Broca : Édouard
2009 : Un homme et son chien de Francis Huster : Charles
2011 : D'un film à l'autre de Claude Lelouch : Lui même
Télévision |
1959 : Les Trois Mousquetaires (téléfilm) de Claude Barma : D'Artagnan
2001 : L'Aîné des Ferchaux (téléfilm) de Bernard Stora : Paul Ferchaux
Documentaires |
1962 : Un cœur gros comme ça de François Reichenbach : lui-même
1965 : Jean-Paul Belmondo (court métrage documentaire) de Claude Lelouch
1966 : La Bande à Bebel (court métrage documentaire) de Charles Gérard : lui-même
1967 : Portrait de Belmondo (court métrage documentaire) de Charles Gérard : témoignages
1969 : Dieu a choisi Paris de Gilbert Prouteau et Philippe Arthuys : lui-même, commentaires
1986 : Les Pros documentaire de Florence Moncorgé-Gabin : témoignages
1990 : Ne m'oubliez pas : Hommage à Bernard Blier de Mathias Ledoux : témoignages
1993 : Chambre 12, Hôtel de Suède (téléfilm documentaire) de Claude Ventura et Xavier Villetard : lui-même
1996 : Belmondo, le magnifique de Patrick Chammings : apparition
2001 : Gabin, gueule d'amour de Michel Viotte : témoignages
2011 : Belmondo, itinéraire... de Vincent Perrot et Jean-François Domenech : témoignages
2015 : Belmondo par Belmondo[32], documentaire de Paul Belmondo diffusé sur TF1 le 3 janvier 2016.
2015 : Belmondo, le magnifique de Bruno Sevaistre, diffusé sur Arte
Résultats au box-office français pour tous ses rôles principaux |
Classement | Film | Année | Box-office français |
1 | Le Cerveau | 1969 | 5 547 305 entrées |
2 | L'As des as | 1982 | 5 452 598 entrées |
3 | Le Professionnel | 1981 | 5 243 511 entrées |
4 | Le Marginal | 1983 | 4 949 000 entrées |
5 | L'Homme de Rio | 1964 | 4 800 626 entrées |
6 | Borsalino | 1970 | 4 710 000 entrées |
7 | Le Casse | 1971 | 4 458 000 entrées |
8 | Flic ou Voyou | 1979 | 3 950 691 entrées |
9 | Peur sur la ville | 1975 | 3 948 000 entrées |
10 | Les Morfalous | 1984 | 3 612 000 entrées |
11 | Cartouche | 1962 | 3 606 656 entrées |
12 | Cent mille dollars au soleil | 1964 | 3 441 000 entrées |
13 | Joyeuses Pâques | 1984 | 3 428 000 entrées |
14 | Itinéraire d'un enfant gâté | 1988 | 3 254 000 entrées |
15 | L'Animal | 1977 | 3 157 789 entrées |
16 | Week-end à Zuydcoote | 1964 | 3 154 140 entrées |
17 | Le Magnifique | 1973 | 2 895 000 entrées |
18 | Le Guignolo | 1980 | 2 849 000 entrées |
19 | Les Mariés de l'an II | 1971 | 2 822 567 entrées |
20 | Les Tribulations d'un chinois en Chine | 1965 | 2 701 000 entrées |
21 | L'Incorrigible | 1975 | 2 572 000 entrées |
22 | Hold-up | 1985 | 2 323 387 entrées |
23 | Un singe en hiver | 1962 | 2 124 000 entrées |
24 | À bout de souffle | 1960 | 2 082 000 entrées |
25 | Docteur Popaul | 1972 | 2 065 000 entrées |
26 | L'Héritier | 1972 | 2 030 000 entrées |
27 | La ciociara | 1961 | 2 024 000 entrées |
28 | Échappement libre | 1964 | 2 007 088 entrées |
29 | Tendre Voyou | 1966 | 1 970 023 entrées |
30 | La Scoumoune | 1972 | 1 966 000 entrées |
31 | Peau de banane | 1963 | 1 903 000 entrées |
32 | Ho ! | 1968 | 1 774 000 entrées |
33 | Le Corps de mon ennemi | 1976 | 1 771 161 entrées |
34 | Léon Morin, prêtre | 1963 | 1 703 000 entrées |
35 | Classe tous risques | 1960 | 1 725 000 entrées |
36 | L'Alpagueur | 1976 | 1 533 183 entrées |
37 | Par un beau matin d'été | 1965 | 1 506 000 entrées |
38 | L'Aîné des Ferchaux | 1963 | 1 484 000 entrées |
39 | Le Doulos | 1962 | 1 475 491 entrées |
40 | À double tour | 1959 | 1 445 587 entrées |
41 | Un homme qui me plaît | 1969 | 1 351 000 entrées |
42 | Pierrot le Fou | 1965 | 1 310 580 entrées |
43 | Le Voleur | 1966 | 1 225 555 entrées |
44 | La Sirène du Mississipi | 1969 | 1 221 000 entrées |
45 | Un nommé La Rocca | 1963 | 1 193 000 entrées |
46 | Une chance sur deux | 1997 | 1 056 000 entrées |
47 | Stavisky | 1973 | 1 016 000 entrées |
48 | Les Misérables | 1994 | 1 000 000 entrées |
49 | Moderato cantabile | 1960 | 978 012 entrées |
50 | Les Distractions | 1960 | 955 037 entrées |
51 | Le Solitaire | 1987 | 918 000 entrées |
52 | Peut-être | 1999 | 652 000 entrées |
53 | Une femme est une femme | 1961 | 549 000 entrées |
54 | Les Acteurs | 2000 | 415 427 entrées |
55 | L'Inconnu dans la maison | 1992 | 413 794 entrées |
56 | Un homme et son chien | 2009 | 202 264 entrées |
57 | Désiré | 1995 | 134 000 entrées |
58 | Amazone | 2000 | 78 000 entrées |
Total | 130 134 669 entrées |
Distinctions |
Prix |
Prix Citron en 1972[33]
Prix du Brigadier pour Kean de Jean-Paul Sartre, Théâtre Marigny en 1987
César du meilleur acteur pour Itinéraire d'un enfant gâté lors des Césars 1989 (prix refusé[GD 51])
Prix Coq de la Communauté française de Belgique spécial. L'acteur l'oublie ensuite dans les coulisses du Palais des beaux-arts de Bruxelles[34] en 2012
Nominations |
BAFTA du meilleur acteur pour Léon Morin, prêtre lors des BAFTA 1963
BAFTA du meilleur acteur pour Pierrot le Fou lors des BAFTA 1967
Hommages |
Palme d'honneur (hommage) lors du Festival de Cannes 2011[35]
Lion d'or pour la carrière (hommage) lors du Festival de Venise 2016
- Hommage de l'Académie des César pour l'ensemble de sa carrière, lors de la cérémonie des César 2017.
Décorations |
Commandeur de la Légion d'honneur (2007)[36] ; officier (1991) ; chevalier (1980)
Grand officier de l'ordre national du Mérite (2017)[37] ; commandeur (1994)[38] ; officier (1986)
Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2006)[39]
Chevalier de l'ordre de Léopold (2012)[40]
Références dans la culture populaire |
Jean-Michel Charlier et Jean Giraud se sont inspirés du jeune acteur pour créer le personnage de Blueberry en 1963[41].- Jean-Paul Belmondo a également donné ses traits au héros d'une série de bande dessinée italienne en petit format intitulée Goldrake, éditée entre 1966 et 1980 et publiée en France par Elvifrance sous le titre Goldboy[42],[43].
Buichi Terasawa, fan de l'acteur, s'en est inspiré pour créer son personnage de Cobra[44].- Ce n'est pas l'unique référence à l'acteur dans la culture nippone car la famille Belmont dont sont issus tous les héros de la série de jeux Castlevania s'appelait Belmondo avant la traduction occidentale[45].
Notes et références |
Gilles Durieux, Belmondo, Le Cherche-midi, 2009 |
pages 11.
pages 12-14.
pages 12
page 22.
page 28-29.
pages 42.
page 55.
pages 52.
pages 52-53.
pages 59–63.
page 50.
pages 66-67.
pages 73-74.
pages 84-85, 89-90.
pages 90-93.
pages 95-96.
pages 101-103.
pages 112-113.
pages 102-109.
pages 122-125.
pages 134-135.
pages 139-143.
pages 145-149.
page 178.
pages 189-195.
pages 197-202.
pages 216-217.
pages 226-230.
pages 232-234.
page 241.
pages 260-261.
page 262.
pages 203-204.
page 275.
page 267.
page 270.
pages 281-287.
pages 291-293.
pages 293-295.
pages 297-298.
page 299.
pages 303-306.
pages 309-312.
pages 315-317.
pages 321-326.
pages 329-330.
pages 333-337.
pages 339-345.
page 346.
pages 349-350.
pages 309-312.
Autres notes et références |
« BELMONDO Jean-Paul », sur Les Gens du Cinéma (consulté le 9 avril 2018).
« Acte de naissance », sur CinéArtistes (consulté le 30 juillet 2018)
Philippe Durant, Delon. Belmondo. Regards Croisés, Carnot, 2004, page 289.
Itinéraire d'un enfant gâté, Jean-Paul Belmondo s'offre un album pour ses 40 ans de carrière, Le Soir, 24 avril 1996.
François Guérif, Stéphane Levy Klein, Belmondo, PAC, 1976, p. 18.
Blaise de Chabalier, « Jean-Paul Belmondo, itinéraire d'un acteur gâté », Le Figaro, samedi 2 / dimanche 3 septembre 2017, page 18.
Marcel Carné, La Vie à belles dents, Belfond, 1989, pages 255-256.
Patricia Belmondo mourra dans un incendie en 1994.
Bernard Gourbin, L'esprit des années 60, Cheminements, 2006, page 46.
Audiard par Audiard, René Chateau éditions, 1995 page 167.
Philippe Durant, Delon. Belmondo. Regards Croisés, Carnot, 2004, page 82.
Chronique du cinéma, éditions Chroniques, 1992, chapitre "1965".
Jean-Paul Belmondo, interviewé par Ghislain Loustalot, « Belmondo plonge dans ses souvenirs », Paris Match, semaine du 24 au 30 novembre 2016, pages 98-103.
Philippe Durant, Belmondo, Robert Laffont, 2011, p. 121.
Jacques Zimmer, Le Cinéma fait sa pub, Edilig, 1987, page 95.
Jacques Zimmer, Le Cinéma fait sa pub, Edilig, 1987, pages 95-96.
Belmondo, chèque et échec de star, Le Point, 2 février 2009.
Belmondo Une liaison dangereuse, nouvelobs.com, 19 août 2010.
Belmondo dans la tourmente, Le Journal du Dimanche, 14 août 2009.
L’immobilier au cœur de l’escroquerie Belmondo, Lavieimmo.
Des écoutes accablent la compagne de Belmondo, Le Figaro, 6 août 2010.
Hommage à Cannes : Comment va Jean-Paul Belmondo ?, France-Soir, 18 mai 2011.
Belmondo a failli ne pas avoir sa médaille, La Libre, 20 juin 2012.
(en) « le-grand-retour-de-belmondo », Le point.fr (consulté le 6 août 2012).
« Jean-Paul Belmondo se sépare de sa compagne », sur L'Express, 1er octobre 2012.
« Une soirée d'ouverture inspirée et joyeuse », sur festival-lumiere.org, 15 octobre 2013.
Bernard Guyard, « Jean-Paul Belmondo raccroche définitivement les gants », sur lefigaro.fr, Le Figaro, 10 février 2015.
Belmondo : «J'aimerais bien rejouer», Le Parisien, 9 avril 2015.
Jean Talabot, « César 2017: l'hommage de Dujardin à Belmondo », Le Figaro, 24 février 2017(ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le 24 février 2017).
Belmondo dans "César et Cléopâtre" (première apparition à la télévision de l'acteur) sur ina.fr.
Jean Paul Belmondo à propos de Charlotte et son Jules sur ina.fr.
« Belmondo par Belmondo : l'hommage du fils au père », sur Le Figaro (consulté le 3 janvier 2016).
International Who's who 1996-1997, p. 129, Europa Publications
Laanan et Reynders rejouent les Guignolo pour Belmondo sur Le Soir le 20 juin 2012.
lors du Festival de Cannes 2011.
« Jean-Paul Belmondo, le Magnifique heureux », lespectacledumonde.fr.
Décret du 6 avril 2007 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur
Décret du 2 mai 2017 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier dans l'ordre national du Mérite
Décret du 14 mai 1994 portant promotion et nomination dans l'ordre national du Mérite
arrêté du 28 juin 2006 portant nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres.
7/7, journal belge, juin 2012.
Le Lombard, catalogue : Blueberry.
L' EROS A FUMETTI VIAGGIO NEGLI ANNI ' 70, La Repubblica, 30 août 2012.
BD Cul : parlons peu, parlons fesses !, linventioncollective.com, 15 janvier 2016.
Planete-jeunesse : Cobra.
« TRIVIA : Castlevania et Jean-Paul Belmondo, une histoire de famille », Julien Hubert, Gameblog, 18 mars 2016 (consulté le 10 mai 2016).
Voir aussi |
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Bibliographie |
Alexandre Grenier, Jean-Paul Belmondo, Éditions Henri Veyrier, 1985.- Jean-Paul Belmondo, Belmondo - 40 ans de carrière, TF1 Éditions, 1996.
- Philippe Durant, Belmondo, Robert Laffont, 1999.
- Frédéric Valmont, Jean-Paul Belmondo : Itinéraire d'un enfant gâté, Éditions Didier Carpentier, 2008.
Bertrand Tessier, Belmondo, l'incorrigible de Bertrand Tessier, Flammarion, collection Pop culture, 2009 (ISBN 978-2-35287-178-1) [lire en ligne].- Gilles Durieux, Belmondo, Le Cherche midi, 2009.
- Bernard Boyé, Les légendes du cinéma français - Jean-Paul Belmondo, Éditions Autres Temps, 2009.
Philippe Durand, Belmondo, Robert Laffont, 2011, nouvelle édition, revue et augmentée, 524 pages.- Oriane Oringer, Belmondo, un demi-siècle de carrière, une Palme d'or et la rage de vaincre, Ed. Exclusif, Collection Privée, 2011, (ISBN 978-2-84891-102-1).
- Jean-Paul Belmondo, Mille vies valent mieux qu'une, Fayard, 2016.
- Jean-Paul Belmonde, Belmondo pour Belmondo, Fayard, 2016.
Laurent Bourdon, Définitivement Belmondo, Larousse, 2017, 504 p.- Sophie Delassein, Jean-Paul Belmondo le magnifique, coffret livre-DVD, GM Éditions, 2018.
- Jérôme Wybon, préface de Jean-Paul Belmondo, Belmondo le magnifique, éditions Maison Cocorico, 2018.
Articles connexes |
- Alain Belmondo
- Paul Belmondo (sculpteur)
- Paul Belmondo (pilote)
Liens externes |
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