Élections fédérales canadiennes de 1997


















































































































































Élections fédérales canadiennes de 1997.mw-parser-output .entete.canada{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6a/Picto_infobox_Canada.png")}
2 juin 1997
Type d’élection

Élection législative fédérale
Postes à élire
301 sièges de la Chambre des communes



Jean Chrétien 2010.jpg

Parti libéral – Jean Chrétien
Voix
4 994 277


38,46 %


 −2,8
Sièges obtenus
155

 −19



Preston Manning in 2004.jpg

Parti réformiste – Preston Manning
Voix
2 513 080


19,35 %


 +0,7
Sièges obtenus
60

 +10



Gilles Duceppe2.jpg

Bloc québécois – Gilles Duceppe
Voix
1 385 821


10,67 %


 −2,9
Sièges obtenus
44

 −6



Alexa McDonough cropped.jpg

NPD – Alexa McDonough
Voix
1 434 509


11,05 %


 +4,2
Sièges obtenus
21

 +12



Jean Charest.jpg

Parti progressiste-conservateur – Jean Charest
Voix
2 446 705


18,84 %


 +2,8
Sièges obtenus
20

 +18
Résultats par province

Carte
Sièges à la Chambre des communes

Diagramme
Premier ministre

Sortant

Élu

Jean Chrétien
Libéral

Jean Chrétien
Libéral

Les élections fédérales canadiennes de 1997 se déroulent le 2 juin 1997 afin d'élire les députés de la 36e législature de la Chambre des communes du Canada. Le Parti libéral du Canada, dirigé par Jean Chrétien, remporte un deuxième mandat majoritaire. Le Parti réformiste du Canada remplace le Bloc québécois en tant qu'Opposition officielle.


L'élection reproduit de près les tendances établies lors de l'élection de 1993. Les libéraux font un balayage de l'Ontario, les bloquistes divisés remportent une majorité (réduite) au Québec, et la plus grande partie de l'Ouest est remportée par les réformistes, particulièrement en Alberta, permettant au parti de remplacer le Bloc en tant que deuxième parti en importance en Chambre.


Un changement majeur toutefois : le Nouveau Parti démocratique (NPD) et le Parti progressiste-conservateur du Canada éliminent presque le Parti libéral dans les Provinces de l'Atlantique (seule l'Île-du-Prince-Édouard demeure aux mains des libéraux). Les électeurs atlantiques, mécontents des coupures à l'assurance-emploi et à d'autres programmes, font chuter deux ministres. David Dingwall, ministre des Travaux publics, en Nouvelle-Écosse, et Doug Young, ministre de la Défense nationale, au Nouveau-Brunswick, sont tous deux défaits par des candidats néo-démocrates, ce qui constitue un revers majeur pour les libéraux.


Lorsque l'élection est déclenchée, plusieurs commentateurs notent qu'elle met fin au deuxième mandat majoritaire le plus court de l'histoire canadienne ; seul le mandat de Wilfrid Laurier de 1908 à 1911 a duré moins de temps. La décision de Chrétien de déclencher une élection anticipée est interprétée comme du cynisme par certains, le Manitoba ne s'étant toujours pas remis des inondations de la rivière Rouge plus tôt dans l'année. Reg Alcock et plusieurs autres au sein du Parti libéral s'étaient opposés au moment choisi pour le vote, et les résultats décevants poussent les partisans de Paul Martin à s'organiser contre Chrétien.


Le débat des chefs en français tenu le 13 mai 1997 a été interrompu en raison d'un incident inusité. Le débat, qui réunissait les principaux chefs de partis à Ottawa, a dû être interrompu lorsque l'une des modératrices, l'animatrice Claire Lamarche du réseau TVA, s'est s'effondrée subitement durant les échanges. Le débat était diffusé sur les principaux réseaux de télévision francophones du Canada[1],[2].


Plusieurs commentateurs, le soir de l'élection, prédisent même que les libéraux seraient réduits à un gouvernement minoritaire, bien qu'il soit clair qu'aucun des partis d'opposition ne peut remporter une pluralité de sièges. Les libéraux réussissent à remporter une majorité de 4 sièges grâce à quelques gains au Québec aux dépens du Bloc, mais ils terminent tout de même en moins bonne position qu'en 1993 à cause des pertes au Canada atlantique. Principalement grâce à ces gains, les tories de Jean Charest et les néo-démocrates d'Alexa McDonough retrouvent tous deux leur statut de parti officiel à la Chambre des communes. Le député indépendant John Nunziata, qui avait été expulsé du Parti libéral pour s'être opposé à la Taxe sur les produits et services, est réélu dans sa circonscription torontoise.


Si 718 voix dans 5 circonscriptions différentes (Bonavista—Trinity—Conception, 286 voix ; Simcoe—Grey, 241 voix ; Humber—St. Barbe—Baie Verte, 117 voix ; Cardigan, 50 voix ; et Bellechasse—Etchemins—Montmagny—L'Islet, 24 votes) étaient allés au candidat de deuxième place (NPD, Réf., PC, PC, et BQ respectivement)
au lieu d'aller aux libéraux, ceux-ci se seraient retrouvés en situation de gouvernement minoritaire.




Sommaire






  • 1 Résultats


    • 1.1 Pays


    • 1.2 Par province


    • 1.3 Notes


    • 1.4 10 circonscriptions les plus serrées


    • 1.5 Références




  • 2 Sources





Résultats |



Pays |


Le taux de participation se situe à 67,0 % des électeurs enregistrés, un des plus bas niveaux jamais atteint au fédéral.































































































































































































Parti
Chef
Nombre de
candidats
Sièges
Voix

1993

Dissolution.

Élus
% Évol.
Nombre absolu
%
% Évol.
    

Libéral

Jean Chrétien
301
177
174

155
-12,4 %
4 994 277
38,46 %
-2,78 %
    

Réformiste

Preston Manning
227
52
50

60
+15,4 %
2 513 080
19,35 %
+0,66 %
    

Bloc québécois

Gilles Duceppe
75
54
50

44
-18,5 %
1 385 821
10,67 %
-2,85 %
    

NPD

Alexa McDonough
301
9
9

21
+133,3 %
1 434 509
11,05 %
+4,17 %
    

Progressiste-conservateur

Jean Charest
301
2
2

20
+900 %
2 446 705
18,84 %
+2,80 %
    

Vert

Joan Russow
79
-
-
-
-
55 583
0,43 %
+0,18 %
    

Loi naturelle

Neil Paterson
136
-
-
-
-
37 085
0,29 %
+x
    

Héritage chrétien

Ron Gray
53
-
-
-
-
29 085
0,22 %
+x
    

Parti action canadienne

Paul Hellyer
58
*
-
-
*
17 502
0,13 %
*
    

Marxiste-léniniste

Hardial Bains
65
-
-
-
-
11 468
0,09 %
+0,05 %
    
Indépendant
71
-
6

1
 
34 507
0,46 %
-0,10 %
    
Aucune appartenance
5
-
-
-
-
26 252
0,01 %
-0,08 %
    
Vacant
4
 

Total

1672

295

295

301

+2,03 %

12 985 974

100 %
 

Sources : http://www.elections.ca — Historique des circonscriptions depuis 1867

Notes :


* N'a pas présenté de candidats lors de l'élection précédente.


x - moins de 0,005 % des voix



Par province |
















































































































































































































































































































































Parti

C-B

AB

SK

MB

ON

QC

N-B

N-É

ÎPE

TNL

TNO

YK
Total
    

Libéral
Sièges :
6
2
1
6
101
26
3

4
4
2

155
    
Voix (%) :
28,8
24,0
24,7
34,3
49,5
36,7
32,9
28,4
44,8
37,9
43,1
22,0
38,5
    

Réformiste
Sièges :
25
24
8
3








60
    
Voix (%) :
43,1
54,6
36,0
23,7
19,1
0,3
13,1
9,7
1,5
2,5
11,7
25,3
19,4
    

Bloc québécois
Sièges :





44






44
    
Voix (%) :





37,9






10,7
    

NPD
Sièges :
3

5
4


2
6



1
21
    
Voix (%) :
18,2
5,7
30,9
23,2
10,7
2,0
18,4
30,4
15,1
22,0
20,9
28,9
8,5
    

Progressiste-conservateur
Sièges :



1
1
5
5
5

3


20
    
Voix (%) :
6,2
14,4
7,8
17,8
18,8
22,2
35,0
30,8
38,3
36,8
16,7
13,9
18,8
    
Autre
Sièges :




1







1
    
Voix (%) :
0,6
0,2
0,1
0,3
0,6
0,4

0,4

0,5
7,6
8,9
0,5
Total sièges :
34
26
14
14
103
75
10
11
4
7
2
1
301

Partis n'ayant remporté aucun siège :
    

Vert
Voix (%) :
2,0
0,4


0,4
0,1



0,2


0,4
    

Loi naturelle
Voix (%) :
0,3
0,3
0,2
0,1
0,2
0,3
0,6
0,4
0,1
0,2


0,3
    

Héritage chrétien
Voix (%) :
0,4
0,1

0,4
0,4



0,2


1,0
0,2
    

Action canadienne
Voix (%) :


0,3

0,2







0,1
    

Marxiste-léniniste
Voix (%) :
0,1


0,2
0,1
0,1






0,1

Source : Élections Canada



Notes |




  • Nombre de partis : 10


    • Première participation : Parti action canadienne


    • Dernière participation : Parti réformiste du Canada


    • Dernière participation avant absence : Parti de l'héritage chrétien du Canada (retour en 2004)



  • L'élection de 1997 est l'une de seulement deux élections de l'histoire du Canada (l'autre étant 1993) où l'Opposition officielle ne remporte pas la majorité des sièges de l'opposition ; le Parti réformiste détient 60 sièges, mais les autres partis d'opposition avec les indépendants détiennent un total combiné de 86 sièges.



10 circonscriptions les plus serrées |




  1. Sackville—Eastern Shore, N-É : Peter Stoffer (NPD) défait Ken Streatch (PC) par 41 voix


  2. Bellechasse—Etchemins—Montmagny—L'Islet, QC : Gilbert Normand (lib.) défait François Langlois (BQ) par 47 voix


  3. Selkirk—Interlake, MB : Howard Hilstrom (réf.) défait Jon Gerrard (lib.) par 66 voix


  4. Cardigan, ÎPE : Lawrence MacAulay (lib.) défait Dan Hughes (PC) par 99 voix


  5. Bonaventure—Gaspé—Îles-de-la-Madeleine—Pabok, QC : Yvan Bernier (BQ) défait Patrick Gagnon (lib.) par 179 voix


  6. Saskatoon—Humboldt, SK : Jim Pankiw (réf.) défait Dennis Gruending (NPD) par 220 voix


  7. Humber—St. Barbe—Baie Verte, TNL : Gerry Byrne (lib.) défait Art Bull (PC) par 232 voix


  8. Chicoutimi, QC : André Harvey (PC) défait Gilbert Fillion (BQ) par 317 voix


  9. Frontenac—Mégantic, QC : Jean-Guy Chrétien (BQ) défait Manon Lecours (lib.) par 465 voix


  10. Simcoe—Grey, ON : Paul Bonwick (lib.) défait Paul Shaw (réf.) par 481 voix



Références |





  1. Marie-Claude Massie, « Claire Lamarche: le départ d'une grande dame », Canoë Tempo,‎ 28 janvier 2002(lire en ligne)


  2. Consortium des médias, « 1997 : Débat interrompu », sur Archives de Radio-Canada, Société Radio-Canada, 13 mai 1997(consulté le 22 avril 2009)




Sources |






  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Canadian federal election, 1997 » (voir la liste des auteurs).




  • Portail de la politique canadienne Portail de la politique canadienne
  • Portail des années 1990 Portail des années 1990



Popular posts from this blog

Loup dans la culture

How to solve the problem of ntp “Unable to contact time server” from KDE?

Connection limited (no internet access)