Malte





Ne doit pas être confondu avec Malt ou MALT.


Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne le pays. Pour l'île, voir Malte (île). Pour les autres significations, voir Malte (homonymie).




République de Malte


Repubblika ta' Malta (mt)


Republic of Malta (en)











Drapeau
Drapeau de Malte.


Blason
Armoiries de Malte.




Description de l'image Europe location Malte.png.








Hymne national
L-Innu Malti (Hymne maltais)

























Administration
Forme de l'État
République
Présidente
Marie-Louise Coleiro Preca
Premier ministre
Joseph Muscat
Langues officielles
Maltais (langue nationale) et anglais
Capitale
La Valette

35° 54′ N, 14° 31′ E























Géographie
Ville la plus peuplée
Birkirkara
Superficie totale
316 km2
Superficie en eau
Négligeable (Chadwick Lakes, Wied il-Qliegħa)
Fuseau horaire
UTC + 1













Histoire
Indépendance
du Royaume-Uni
Date
21 septembre 1964
République depuis le 13 décembre 1974

















Démographie
Gentilé
Maltais

Population totale (2013)

446 547[1] hab.
(classé 169e)
Densité
1 413 hab./km2





























Économie

PIB nominal (2014)

10,6 milliards de $[2]

PIB (PPA) (2015)

14,1 milliards de $[2]

PIB nominal par hab. (2013)

22 892 $ [3] (34e)

PIB (PPA) par hab. (2013)

30 567 $ [3] (34e)

IDH (2014)

en stagnation 0,839 (élevé  ; 37e)
Monnaie
Euro[4] (EUR​)

















Divers
Code ISO 3166-1
MLT, MT​
Domaine Internet
.mt
Indicatif téléphonique
+356



Malte, en forme longue la République de Malte, en maltais Malta (Repubblika ta' Malta), en anglais Malta (Republic of Malta), est un État insulaire d'Europe situé au milieu de la Méditerranée. Situé à 93 kilomètres au sud de la Sicile, il est constitué d'un archipel de huit îles, dont quatre sont habitées, et de plusieurs îlots et rochers. La capitale du pays est La Valette, située sur l'île de Malte.


Sa localisation stratégique entre la Méditerranée occidentale et la Méditerranée orientale lui a valu les convoitises et l'occupation de nombreuses puissances au cours des âges. Malte a acquis son indépendance du Royaume-Uni le 21 septembre 1964, et est membre de l’Union européenne depuis le 1er mai 2004[5], ainsi que de la zone euro depuis le 1er janvier 2008[6].


Avec ses 316 km2 de superficie, c'est le plus petit État de l'Union européenne. Le pays compte 446 547 habitants en 2013. Sa densité de population est la plus élevée de l'Union Européenne, avec 1 413 habitants au km2.


Malte possède une langue nationale, le maltais, et deux langues officielles, le maltais et l'anglais ; l'italien est également compris et pratiqué par de nombreux Maltais.




Sommaire






  • 1 Étymologie


  • 2 Géographie


    • 2.1 Archipel maltais


    • 2.2 Géologie


    • 2.3 Hydrographie


    • 2.4 Climat


    • 2.5 Écosystème


      • 2.5.1 Protection de l'environnement


      • 2.5.2 Flore


      • 2.5.3 Faune


      • 2.5.4 Chasse






  • 3 Histoire


    • 3.1 Préhistoire (5400 à 725 av. J.‑C.)


    • 3.2 Antiquité (725 av. J.‑C. à 455 ap. J.‑C.)


    • 3.3 Moyen Âge (455 à 1530)


    • 3.4 Chevaliers de Saint-Jean (1530 à 1798)


      • 3.4.1 Grand Siège (1565)


      • 3.4.2 Bataille de Lépante (1571)




    • 3.5 Occupation française (1798 à 1800)


    • 3.6 Malte dans l'Empire britannique (1800 à 1964)


      • 3.6.1 Seconde Guerre mondiale




    • 3.7 Indépendance (depuis 1964)


      • 3.7.1 État maltais (1964 à 1974)


      • 3.7.2 République de Malte (depuis 1974)






  • 4 Politique


    • 4.1 Constitution de Malte


    • 4.2 Président de la République


    • 4.3 Parlement de Malte


    • 4.4 Partis politiques


      • 4.4.1 Puissance de l’Église catholique




    • 4.5 Élections maltaises


      • 4.5.1 Élections générales


      • 4.5.2 Élections locales


      • 4.5.3 Élections européennes


      • 4.5.4 Référendums




    • 4.6 Relations avec l'Union européenne




  • 5 Administration


    • 5.1 Divisions territoriales


    • 5.2 Localités


      • 5.2.1 Jumelages






  • 6 Économie


    • 6.1 Monnaie


    • 6.2 Optimisation fiscale


      • 6.2.1 Paradise Papers




    • 6.3 Activités primaires


      • 6.3.1 Énergie


      • 6.3.2 Carrières


      • 6.3.3 Agriculture


      • 6.3.4 Pêche




    • 6.4 Activités secondaires


      • 6.4.1 Construction navale


      • 6.4.2 Bâtiment et construction


      • 6.4.3 Industrie pharmaceutique




    • 6.5 Activités tertiaires


      • 6.5.1 Pavillon maltais


      • 6.5.2 Finance


      • 6.5.3 Industrie du numérique




    • 6.6 Transports


      • 6.6.1 Infrastructures


      • 6.6.2 Transport aérien


      • 6.6.3 Transport maritime


      • 6.6.4 Transport ferroviaire


      • 6.6.5 Transport en commun


      • 6.6.6 Transport individuel




    • 6.7 Tourisme


      • 6.7.1 Sites touristiques


      • 6.7.2 Villes touristiques


      • 6.7.3 Monuments remarquables


      • 6.7.4 Musées






  • 7 Société


    • 7.1 Langues


    • 7.2 Religion


    • 7.3 Fêtes et jours fériés


    • 7.4 Démographie


    • 7.5 Migration


      • 7.5.1 Émigration


      • 7.5.2 Immigration




    • 7.6 Évolution du flux d'immigrants


    • 7.7 Population par nationalité


    • 7.8 Médias


    • 7.9 Éducation et enseignement


    • 7.10 Santé publique


    • 7.11 Sécurité


      • 7.11.1 Forces armées


      • 7.11.2 Police






  • 8 Culture


    • 8.1 Capitale européenne de la culture


    • 8.2 Architecture


      • 8.2.1 Patrimoine mondial




    • 8.3 Sculpture


    • 8.4 Peinture


    • 8.5 Musique


    • 8.6 Littérature


      • 8.6.1 Poésie


      • 8.6.2 Récits de voyage




    • 8.7 Bande dessinée


    • 8.8 Arts vivants


      • 8.8.1 Théâtre


      • 8.8.2 Danse


      • 8.8.3 Arts lyriques




    • 8.9 Arts visuels


      • 8.9.1 Photographie


      • 8.9.2 Cinéma


      • 8.9.3 Télévision




    • 8.10 Fêtes populaires


      • 8.10.1 Festi


      • 8.10.2 Carnaval


      • 8.10.3 Festivals




    • 8.11 Gastronomie


      • 8.11.1 Cuisine


      • 8.11.2 Viticulture




    • 8.12 Traditions folkloriques




  • 9 Sport


    • 9.1 Bocci


    • 9.2 Regatta


    • 9.3 Water polo


    • 9.4 Snooker


    • 9.5 Football


    • 9.6 Rugby


    • 9.7 Jeux olympiques


    • 9.8 Jeux du Commonwealth




  • 10 Distinction


  • 11 Codes


  • 12 Notes et références


  • 13 Voir aussi


    • 13.1 Bibliographie


    • 13.2 Article connexe


    • 13.3 Liens externes







Étymologie |


Le nom Malte vient du latin Melita, issu du phénicien מלט −mlṭ (« refuge »).



Géographie |




Carte générale de Malte


Article détaillé : Géographie de Malte.

Le territoire maltais est un archipel situé entre mer Méditerranée orientale et occidentale à 88 km des rivages sud-ouest de l'extrême sud sicilien, à 297 km à l’est-nord-est du ras Kaboudia, en Tunisie[7], à 339 kilomètres au nord-nord-est des faubourgs de Tripoli, en Libye, et 574 km à l’ouest-sud-ouest de l'île de Céphalonie, en Grèce. Sa localisation stratégique au centre de la mer Méditerranée, à la frontière entre la Méditerranée occidentale et la Méditerranée orientale et entre l’Afrique du Nord (cap Bon) et le sud de l’Europe lui a valu les convoitises de nombreuses civilisations au cours des âges. Le percement du canal de Suez va mettre Malte sur la ligne des steamers (« bateaux à vapeur ») pour les colonies du Commonwealth. Après avoir été un centre de maintenance naval avec de vastes chantiers, c'est aujourd'hui le relais méditerranéen pour le trafic international des conteneurs.


L’archipel maltais de 316 km2 se compose de huit îles, dont quatre sont habitées : Malte (Malta en maltais et en anglais), Gozo (Għawdex en maltais et Gozo en anglais), Comino (Kemmuna en maltais et Comino en anglais) et l'île Manoel ; quatre autres sont inhabitées : Cominotto (Kemmunett en maltais et Cominotto en anglais), Filfla, Filfoletta et les deux îles de Saint-Paul (Gżzejjer ta’ San Pawl).



Archipel maltais |


Article détaillé : Archipel maltais.

L’île principale de l'archipel maltais est l'île de Malte. Elle mesure 27 km dans sa plus grande longueur et 14,5 km dans sa plus grande largeur. Son point culminant est le Ta' Dmejrek (253 m). La deuxième île de l'archipel, au nord-ouest, est l'île de Gozo. Elle mesure 14,5 km dans sa plus grande longueur et 7 km dans sa plus grande largeur. Son point culminant est le Ta' Dbiegi (190 m). Entre l'île de Malte et de Gozo se trouve la troisième île de l'archipel, l'île de Comino (2600 par 2 100 m) et son îlot celui de Cominotto.



Géologie |


Article détaillé : Géologie de Malte.

L’archipel maltais, situé sur la limite nord de la plaque africaine, est constitué de roches sédimentaires peu déformées, globalement inclinées vers le nord-est. Du point de vue tectonique, malgré la proximité de la zone de rencontre de la plaque africaine et de la plaque eurasienne, le fond marin de l'ensemble du Canal de Sicile est caractérisé par des marqueurs de distension : rift, graben, failles normales. Malte et Lampedusa sont les sommets émergés des bordures d'un rift résultat d'une surrection. Cette extension et cette surrection ont eu lieu entre le Miocène et le Pliocène dans la direction sud-ouest/nord-est. Le risque sismique est modéré.



Hydrographie |


Si le relief maltais est le résultat d'une érosion hydraulique, aujourd'hui les cours d'eau sont réduits à l'état de wied (oued). L'eau douce est présente sous forme d'une nappe phréatique flottant sur une nappe d'eau de mer. En surface, l'eau douce est présente toute l'année dans quelques rares étendues d'eau, généralement canalisée dont la plus étendue est les Chadwick Lakes.


L'eau douce, pour la consommation humaine, était au XIXe siècle obtenue par des puits, des pompages éoliens et un réseau de galeries souterraines permettant un drainage des eaux de pluie. Le pompage intensif de la nappe phréatique a pour conséquence, petit à petit, au fil du temps, une saumurisation de l'eau douce, commençant à poser des problèmes à l'agriculture avec une salinisation des terres de culture. Depuis la deuxième moitié du XXe siècle, l'eau de consommation est obtenue par dessalement de l'eau de mer par un procédé d'osmose inverse (en anglais reverse osmosis donnant lieu au jeu de mots le plus connu à Malte : la plus grande rivière de Malte est la River of Moses - la rivière de Moïse).


En 2017, sur les 33 250 732 m3 d'eau potable distribués, 18 890 081 m3 ont été produits par dessalinisation dans trois usines de traitement, ce qui constitue 57% de la production d'eau potable de Malte[8].



Climat |


Article détaillé : Climat de Malte.

Le climat est de type méditerranéen, avec des hivers doux et pluvieux et des étés chauds et secs. On y compte en moyenne 60 jours de pluie par an[9].



Écosystème |




Lagune entre Comino et l'île Cominotto à Malte




Protection de l'environnement |




Flore |




Faune |




Chasse |




Histoire |


Article détaillé : Histoire de Malte.

L'histoire de Malte est dès le Néolithique liée à celle de la Sicile. L'archipel maltais, de par sa position privilégiée entre mer Méditerranée orientale et occidentale, sera toujours occupé par une puissance maritime dominante jusqu'à son indépendance du Royaume-Uni en 1964.



Préhistoire (5400 à 725 av. J.‑C.) |


Article détaillé : Préhistoire de Malte.

L'archipel maltais n'est peuplée que vers 5400-5200 av. J.‑C. par des groupes néolithiques d'agriculteurs-éleveurs-pêcheurs venant de Sicile[10]. Ils mettent en place une civilisation préhistorique importante qui est à l'origine des plus anciens monuments, les temples mégalithiques, encore existants, ce sont les plus anciennes constructions monumentales de l'histoire de l'humanité (26 sites de temples cyclopéens)[11].




Le temple de Tarxien



Antiquité (725 av. J.‑C. à 455 ap. J.‑C.) |




Mosaïques romaines à Rabat, Malte


Article détaillé : Antiquité de Malte.

Par sa position au centre de la mer Méditerranée l'archipel maltais est un relais évident, compte tenu de ses ports naturels. Les Phéniciens, grands navigateurs, utilisent les ports de Malte à partir du Xe siècle av. J.-C. Ils installent une colonie dans les îles de l'archipel vers 725 av. J.‑C.[12] Des Grecs s’installent également du VIIe au Ve siècle av. J.-C. et partagent apparemment pacifiquement les îles avec les Phéniciens[13]. Avec le déclin de la Phénicie, l’archipel passe sous le contrôle de Carthage en 480 av. J.‑C. C'est une colonie précieuse dans la lutte que les Carthaginois mènent contre les Grecs et ensuite contre les Romains. À la faveur des guerres puniques, les îles passent sous le contrôle des Romains en 218 av. J.‑C. jusqu'au démantèlement de l'Empire romain en 395[14].



Moyen Âge (455 à 1530) |


Article détaillé : Moyen Âge à Malte.

Probablement vers 455, l'archipel maltais subit l'occupation des Vandales et vers la fin du Ve siècle, celle des Ostrogoths[15]. Il passe ensuite sous le contrôle de l'Empire romain d'Orient également dénommé Empire byzantin. La présence byzantine demeure dans l'archipel jusqu'à la conquête de Malte par les Arabes.


En 870 les Aghlabides s'emparent de l'archipel lors de la conquête de la Sicile. Il est envisagé, dans les dernières études historiques, que l'archipel a été complètement vidé de sa population envoyée en esclavage. Les îles auraient ensuite été repeuplées avec des colons arabes et berbères musulmans et des esclaves chrétiens pour mieux défendre l'archipel.


En 1090, les Normands, maîtres de la Sicile, menés par le comte Roger de Hauteville, s’emparent de Malte. En 1127, l’archipel passe sous domination sicilienne. Finalement, entre 1240 et 1250, Frédéric II du Saint-Empire expulse les musulmans, même si beaucoup se convertissent pour rester dans les îles. Pendant cette période, les Maltais se rechristianisent mais conservent leur langue l'arabe maltais proche de l’arabe ifriqiyen, tout en empruntant massivement une partie de leur vocabulaire au sicilien et à l’italien. L'archipel accueille des familles juives chassées d'Espagne en 1492.


Lorsque Charles Quint se rend une première fois en Italie en 1529 pour se faire couronner empereur par le pape Clément VII, ce dernier intercéda en faveur de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem[16], un ordre hospitalier et militaire consacré en son temps à la défense du Royaume latin de Jérusalem, pour que celui-ci retrouve une souveraineté après avoir été chassé de l'île de Rhodes par les Ottomans. C’est à Bologne, le 24 mars 1530, que Charles Quint signe le diplôme concédant à l’Ordre « en fief perpétuel, noble et franc, les villes, châteaux et îles de Tripoli, Malte et Gozo avec tous leurs territoires et juridictions », ensemble hérité des possessions de Naples et de Sicile[17],[18].



Chevaliers de Saint-Jean (1530 à 1798) |





Saint Paul, cathédrale baroque à Mdina


Article détaillé : Ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Malte.

Délaissant Mdina, ancienne capitale de l’île de Malte, l’Ordre installe son couvent dans le port de Birgu où le grand maître Philippe de Villiers de L'Isle-Adam fit édifier plusieurs fortifications en vue de mettre l’île en état de défense contre une éventuelle attaque des Ottomans.


En 1675 puis de nouveau en 1676, une épidémie de peste frappe les îles, faisant 11 300 victimes sur une population estimée à 60 000 habitants.



Grand Siège (1565) |


Article détaillé : Grand Siège de Malte.

Le Grand Siège intervient le 19 mai 1565 quand Mustapha Pacha et Uluç Ali Paşa font débarquer à Marsaxlokk un premier contingent de 40 000 soldats. Le grand maître Jean Parisot de La Valette ne peut opposer qu’environ 9 000 hommes dont 592 chevaliers. Le grand siège de Malte se termine le 13 septembre, après l’arrivée des renforts siciliens du vice-roi Don Garcia de Tolède, par la défaite des Ottomans qui perdent plus de 12 000 hommes, dont le corsaire Dragut. Les pertes maltaises s’élèvent à environ 9 000 personnes dont des femmes, des enfants et des vieillards qui n'avaient pu être évacués en Sicile, et 313 chevaliers[19],[20]. La victoire est célébrée avec éclat et reste une des plus grandes victoires de la chrétienté sur l'Empire ottoman[21].



Bataille de Lépante (1571) |


Article détaillé : Bataille de Lépante.



Occupation française (1798 à 1800) |


Article détaillé : Occupation française de Malte.

La domination de l'Ordre prend fin le 12 juin 1798 avec la prise de l’archipel par Napoléon Bonaparte lors de sa campagne d’Égypte dont Malte constitue une base[22].




Malte dans l'Empire britannique (1800 à 1964) |


Articles détaillés : Occupation britannique de Malte et Blocus de Malte.

En 1800, les Maltais appellent les Britanniques à l’aide sous prétexte du pillage des biens de l’Église par les troupes napoléoniennes. L'impopularité de plusieurs lois promulguées par Bonaparte et l'attitude peu respectueuse des Français renforcent l'état d'esprit anti-Français[réf. nécessaire]. La Royal Navy impose un embargo sur l'île pendant deux ans, jusqu'au 5 septembre 1800, où les Français, épuisés, se rendent aux Britanniques. Malte, bien que toujours fief du royaume sicilien, devient un protectorat anglais, malgré les remontrances des Bourbons, qui revendiquaient la souveraineté sur l'île.


En 1802, le traité d'Amiens décide le rétablissement de la souveraineté de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem sur l'archipel mais rencontre l'opposition du Congrès national. Les Britanniques refusent alors de rendre l’archipel aux Hospitaliers et l’annexent officiellement à l’Empire britannique en 1816 après la signature du traité de Paris de 1814. Toutefois les Britanniques ne sont pas mieux acceptés que les Français : ils imposent unilatéralement leur langue, en interdisant la langue italienne. Ils s'emparent du pouvoir politique et économique. Cette situation d’exploitation coloniale provoque en retour la montée de revendications nationalistes et les Britanniques doivent concéder une nouvelle constitution augmentant le nombre d’élus maltais au Conseil législatif puis reconnaître la langue maltaise (1934), mais pas l'italien comme les nationalistes le demandaient[23].



Seconde Guerre mondiale |




Distinction de la croix de Georges reçue par le gouverneur de Malte en 1942.

 
Distinction de la croix de Georges reçue par le gouverneur de Malte en 1942.

Distinction de la croix de Georges reçue par le gouverneur de Malte en 1942.



Article détaillé : Siège de Malte (Seconde Guerre mondiale).

Durant la Seconde Guerre mondiale, Malte joue un rôle important en raison de sa position stratégique qui gêne considérablement le ravitaillement des armées de l’Axe en Afrique du Nord dans leur tentative de s’emparer du canal de Suez. Cela vaut à sa population la Croix de Georges pour sa résistance héroïque face au blocus et aux bombardements incessants (16 000 tonnes de bombes faisant 2 000 victimes), croix qui figure aujourd’hui sur le drapeau national. Pendant la guerre, un certain nombre de jeunes Maltais, généralement des étudiants en Italie avant la déclaration de la guerre, qui se considéraient proches de l'Italie, se battent dans l'armée italienne pour rattacher leurs îles au Royaume ; l'un d'entre eux, Carmelo Borg Pisani, pro-italien, nationaliste maltais et fasciste, après avoir participé à la campagne de Grèce avec l'armée italienne, est envoyé à Malte pour espionner l'archipel. Capturé, condamné par le Conseil de guerre, il est exécuté par les Britanniques pour conspiration le 28 novembre 1942[24].



Indépendance (depuis 1964) |


L’indépendance du pays est reconnue le 21 septembre 1964, mais Malte conserve la reine Élisabeth II à sa tête comme de nombreux pays du Commonwealth. Ce n’est que 10 ans plus tard, le 13 décembre 1974, sous l’impulsion du premier ministre Dom Mintoff, que Malte proclame la république et élit un président à sa tête. En 1984 se déroulent d'importantes manifestations contre des mesures de restriction de l'enseignement religieux et des biens du clergé. [réf. souhaitée] Cette même année, le pays signe des accords avec la Libye et l'URSS. [réf. souhaitée]



État maltais (1964 à 1974) |




République de Malte (depuis 1974) |




Politique |


Article détaillé : Politique à Malte.


Constitution de Malte |


Article détaillé : Constitution de Malte.



Président de la République |


Article détaillé : Président de Malte.

Le président de la République est élu pour une durée de cinq ans par la Chambre des députés (Kamra tar-Deputati) et nomme comme premier ministre le chef du parti vainqueur des élections générales. Le président nomme également, sur recommandation du premier ministre, les différents ministres du gouvernement choisis parmi les députés élus[25].


La présidente de la République est, depuis le 4 avril 2014, Marie-Louise Coleiro Preca (PL), deuxième femme à occuper ce poste.



Parlement de Malte |


La Chambre des députés est composée d'au moins 65 députés élus selon un système proportionnel. Les élections générales ont lieu tous les cinq ans. La dernière a eu lieu en 2013.


Le premier ministre est, depuis le 11 mars 2013, le travailliste Joseph Muscat.



Partis politiques |


Les deux principaux partis politiques de l'archipel sont le Parti travailliste (LP) et le Parti nationaliste (PN). Ces deux partis se positionnent plutôt au centre gauche (LP) et au centre droit (PN) laissant la place à leur droite, Europeans United for Democracy (EUD) ou Partit Ajkla (PA), ou extrême droite, Imperium Europa (IE), et à leur gauche, Parti communiste maltais (PK), des partis qui peinent à trouver le suffrage des électeurs. Les maltais sont politiquement très conservateurs, le vote familial était très répandu il y a encore une génération, aujourd'hui les enfants se montrent plus indépendant politiquement de leurs parents même si certains continuent encore à voter pour le parti familial[26]. Cette indépendance a quand même permis l’émergence d'un parti écologiste, Alternative démocratique (AD) qui est le troisième parti politique maltais à présenter des candidats dans tous les districts à toutes les élections sans toutefois parvenir à entrer au parlement.


Le parti majoritaire au Parlement est le Parti travailliste (LP) depuis le 8 mars 2013.



Puissance de l’Église catholique |




Élections maltaises |



Élections générales |




Élections locales |




Élections européennes |




Référendums |




Relations avec l'Union européenne |


Article détaillé : Adhésion de Malte à l'Union européenne.

Après l'indépendance de Malte dans le Commonwealth, le 21 septembre 1964, et sa constitution en république, le 13 décembre 1974, les dirigeants politiques maltais cherchent les moyens de passer d'une économie coloniale à une économie nationale. Le premier ministre travailliste Dom Mintoff affirme la neutralité de Malte et son non-alignement à l'image d'un Nehru mais dans le même temps cherche une collaboration avec les pays staliniens (URSS, RDA, Bulgarie et Roumanie) mais c'est en fait la République populaire de Chine et la Libye qui investissent à Malte[27]. À leur arrivée au pouvoir, les nationalistes choisissent la collaboration avec l'Union européenne. Le premier ministre Giorgio Borg Olivier signe un accord d'association le 5 décembre 1970 avec effet au 1er avril 1971. Le retour au pouvoir des travaillistes en juin 1971 interrompt le processus.


L'alternance politique ramène les nationalistes en 1987, qui, au lieu de relancer l'accord d'association, décide d’ouvrir des négociations pour adhérer à l'Union européenne le 16 juillet 1990. Après une parenthèse travailliste de 1996 à 1998, Borg Olivier décide de consulter les Maltais par référendum le 8 mars 2003, et 53,6 % des Maltais approuvent l'adhésion. Le 14 avril 2003, le Conseil européen décide de l'adhésion de Malte en même temps que neuf autres pays[28] et, le 16 avril 2003, Malte signe le traité d'adhésion avec entrée en vigueur au 1er mai 2004.


Le 21 juin 2007, le Conseil européen autorise l'adoption de l'euro et fixe le taux irrévocable de conversion à 1 euro = 0,429300 lire maltaise[29] et le 1er janvier 2008, Malte intègre la Zone euro. Le 21 décembre 2007, Malte intègre aussi l'Espace Schengen mettant Malte aux avant-postes de l'émigration africaine avec l'île italienne de Lampedusa. Le pays assure la présidence du Conseil de l'Union européenne au premier semestre 2017.



Administration |



Divisions territoriales |




Ancienne division administrative en kunsilli lokali (conseils locaux ou localités)




La Valette.


Article détaillé : Division territoriale de Malte.

Depuis 1993, Malte est subdivisée en 68 Kunsilli Lokali (conseils locaux) également appelés localités, regroupées depuis 2009 en 5 Reġjuni (Région) : il existe 54 localités sur l'île de Malte et 14 sur l'île de Gozo.



Localités |


Les localités maltaises ont été renommées par la loi sur les kunsilli lokali du 6 octobre 2009.


















Localités de l'île de Malte


  • Birkirkara

  • Birżebbuġa


  • Bormla (Ċittà Cospicua)

  • Ħ' Attard

  • Ħad-Dingli

  • Ħal Balzan

  • Ħal Għargħur

  • Ħal Għaxaq

  • Ħal Kirkop

  • Ħal-Lija

  • Ħal-Luqa


  • Ħal Qormi (Ċittà Pinto)

  • Ħal Safi

  • Ħal Tarxien





  • Ħaż Żabbar (Ċittà Hompesch)


  • Ħaż Żebbuġ (Ċittà Rohan)


  • Il-Belt Valletta (Ċittà Umilissima) La Valette en français


  • Il-Birgu (Ċittà Vittoriosa)

  • Il-Fgura

  • Il-Furjana

  • Il-Gudja

  • Il-Gżira

  • Il-Ħamrun

  • Il-Kalkara

  • Il-Marsa

  • Il-Mellieħa

  • Il-Mosta




  • Il-Qrendi

  • In-Naxxar

  • Ir-Rabat


  • Is-Siġġiewi (Ċittà Ferdinand)

  • Is-Swieqi

  • Ix-Xgħajra


  • Iż-Żejtun (Ċittà Beland)

  • Iż-Żurrieq

  • L-Iklin


  • L-Imdina (Ċittà Nobile)

  • L-Imġarr

  • L-Imqabba

  • L-Imsida

  • L-Imtarfa





  • L-Isla (Ċittà Senglea)

  • Marsaskala

  • Marsaxlokk

  • Pembroke

  • Pietà

  • Raħal Ġdid

  • San Ġiljan

  • San Ġwann

  • San Pawl il-Baħar

  • Santa Luċija

  • Santa Venera

  • Ta' Xbiex

  • Tas-Sliema



Localités de l'île de Gozo


  • Fontana

  • Għajnsielem

  • Il-Munxar

  • Il-Nadur




  • Il-Qala


  • Ir-Rabat (Ċittà Victoria)

  • Ix-Xagħra




  • Ix-Xewkija

  • Iż-Żebbuġ

  • L-Għarb

  • L-Għasri




  • San Lawrenz

  • Ta' Kerċem

  • Ta' Sannat





Jumelages |




Économie |


Articles détaillés : Économie de Malte et Euro à Malte.

Les atouts économiques de Malte sont le calcaire, un bon emplacement géographique et une main-d’œuvre productive. Cependant, Malte ne produit qu’environ 20 % de ses besoins alimentaires, possède des ressources en eau limitées et n’a pas de sources d’énergie qui lui sont propres. L’économie est dépendante du commerce extérieur (particulièrement en tant que point de transbordement du fret maritime), du tourisme et de l’industrie (notamment électronique et textile). Malte répond aux standards internationaux en matière de transparence et d’échange d’information, et n’a jamais été inscrite sur la liste noire de l'OCDE, liste publiée pour la première fois en juin 2000 (Publication officielle de l’OCDE – Paris, 19 juin 2000) qui recensait les pays refusant la coopération en ces domaines[30].


Malte a privatisé plusieurs entreprises publiques afin de préparer son entrée dans l’Union européenne en 2004[réf. nécessaire]. Par ailleurs, Malte et la Libye sont en discussion pour l’exploitation commerciale du plateau continental qu’ils partagent, particulièrement en ce qui concerne la prospection pétrolière[31].



Monnaie |


À partir du 29 avril 2005, la lire maltaise a fait partie du mécanisme de taux de change européen, dit MCE II, en vue de l’adoption de l’euro, devenu la monnaie légale depuis le 1er janvier 2008.



Optimisation fiscale |


Du fait de la difficulté pour Malte de rivaliser avec l'économie de la Sicile, distante de moins de 100 kilomètres, l'île a développé une fiscalité attractive pour les sociétés étrangères et une forme de confidentialité pour les personnalités possédant des comptes en banque, du moment qu'ils sont résidents maltais[32]. Les nouveaux résidents peuvent opter pour le statut de résident non-dom qui permet de ne payer aucuns impôts sur les revenus non rapatriés à Malte[33]. Les revenus générés de façon antérieure à l'installation à Malte et rapatriés à Malte sont également exempts d'imposition sous le statut de résident non dom.


En 2006, Malte a conclu un accord avec la Commission européenne, qui dans les faits permet à Malte de conserver son compétitif régime d’imposition des sociétés. Cet accord a été conclu avec la Commission européenne chargée de la concurrence au nom de la solidarité entre États membres et dans le respect du Code de conduite de la fiscalité des entreprises.[réf. nécessaire] Toutefois, une enquête menée par 13 journaux européens et rendue publique en mai 2017 parle d’un « paradis fiscal » maltais avec des techniques d’optimisation fiscale qui, mêlées à l’évasion fiscale et à la corruption, privent les autres pays de l’UE de 2 milliards d’euros de recettes fiscales par an[34].


En septembre 2017, la 24e session plénière du Comité restreint d’experts pour l’évaluation des mesures anti-blanchiment d’argent (MONEYVAL) pour le Conseil de l’Europe a adopté le rapport d’évaluation de Malte. L’évaluation s’est fondée sur les 40 recommandations du GAFI et les 9 recommandations spéciales en matière de lutte contre le financement du terrorisme. Le cadre réglementaire dont Malte s’est dotée a été évalué comme étant d’un haut niveau général, et en conformité avec la plupart des recommandations évoquées.[réf. nécessaire]



Paradise Papers |


Dans le cadre des Paradise Papers, plusieurs avantages de Malte en matière d'optimisation fiscale sont mis à jour[35] :


  • le système de leasing maltais, pour les propriétaires de bateaux, qui permet d’acheter un yacht en location-vente par le biais d’une société maltaise en se le louant à soi-même avec un taux réduit de TVA. Julien Clerc, Arthur et Xavier Niel auraient profité de ce système.

  • impôt sur les sociétés réduit à 5 % (contre 33,3 % en France). La mutuelle des fonctionnaires Intériale, via son directeur général Nicolas Sarkadi a ouvert une filiale à Malte en septembre 2016.

Si l'île de Malte, via ses autorités, se défend d'être qualifiée de « paradis fiscal », elle est toujours qualifiée de « place offshore » dans les documents du Cabinet Appleby, à l'origine des Paradise Papers[36].



Activités primaires |




Énergie |




Carrières |




Agriculture |




Pêche |




Activités secondaires |




Construction navale |




Bâtiment et construction |




Industrie pharmaceutique |




Activités tertiaires |




Pavillon maltais |




Finance |




Industrie du numérique |




Transports |




Infrastructures |




Transport aérien |


Du fait de sa situation insulaire, le transport aérien occupe une importance primordiale pour Malte dans ses relations avec le monde extérieur. L'aéroport international de Malte, situé à Luqa sur l'île principale, est l'unique aéroport du pays. Il est notamment utilisé par Air Malta, la compagnie aérienne nationale.



Transport maritime |


Du fait de sa situation géographique, au coeur de la Méditerranée, Malte est un important carrefour maritime. L'archipel comprend trois ports naturels :



  • Le Grand Harbour, situé à l'est de la Valette, est utilisé depuis l'époque romaine. Il compte plusieurs docks et quais, ainsi qu'un terminal pour les navires de croisière. Des ferrys partant de ce port relient Malte à la Sicile ;

  • Le Marsamxett Harbour, situé à l'ouest de l'île de Malte, accueillant principalement des yachts ;

  • Le Marsaxlokk Harbour (Malta Freeport), situé à l'est de l'île de Malte, est le principal terminal des cargos sur l'archipel. C'est le onzième plus grand port à conteneurs en Europe et le quarante-sixième dans le monde.


D'autres ports de moindre envergure peuvent être cités, notamment ceux de Cirkewwa sur Malte, d'où partent les ferrys pour Mġarr, le port de Gozo.



Transport ferroviaire |


Une unique ligne de chemin de fer assurait une liaison entre La Valette et L-Imdina de 1883 à 1931.



Transport en commun |


Les transports en commun à Malte consistent principalement en des bus publics. Longtemps, les bus parcourant l'archipel étaient l'une des attractions touristiques du pays en raison de leur apparence caractéristique, en particulier leur couleur jaune. En 2011, une profonde refonte du système de transports publics intervient avec l'arrivée de l'entreprise Arriva, qui en devient l'opérateur. Une flotte d'autobus moderne opère désormais dans l'ensemble de l'archipel, y compris sur Gozo, permettant une profonde amélioration du réseau de transports. En 2014, la branche maltaise d'Arriva est nationalisée sous la forme de la Malta Public Transport. Au total, ce sont plus d'une centaine de lignes qui parcourent l'île principale de Malte, dont un grand nombre au départ de La Valette et qui rayonnent ensuite sur l'île, tandis qu'une quinzaine de lignes assurent la desserte des différentes localités de Gozo.



Transport individuel |




Tourisme |


Article détaillé : Tourisme à Malte.



Sites touristiques |




Villes touristiques |




Monuments remarquables |




Musées |




Société |




Langues |


Articles détaillés : Langues à Malte, Maltais et Alphabet maltais.

La république de Malte reconnaît une langue nationale, le maltais, qui est sa première langue officielle, ainsi qu'une deuxième langue officielle, l’anglais[37].


L’administration, les tribunaux emploient normalement le maltais, mais ils peuvent employer l’anglais s’ils le jugent nécessaire. L'origine du maltais vient de l'arabe ifriqiyen relexifié à partir de superstrats italien, sicilien, dans une moindre mesure français et plus récemment anglais[38]. En raison de son origine siculo-arabe, le maltais est classé comme langue sémitique[39]. C'est aussi la seule langue vivante représentative de la famille des dialectes siculo-arabes écrite en alphabet latin complété.


La grande majorité des insulaires (95 %) parle maltais. Cependant, en raison de la longue colonisation britannique, l’anglais joue également un rôle non négligeable. Même si seules 6 200 personnes sont de langue maternelle anglaise, la place de l’anglais est importante sur le plan socio-politique, car il demeure l’une des deux langues officielles de la République de Malte. Le secteur du séjour linguistique, avec plus de 40 écoles à Malte, utilise la présence de cette communauté anglophone et la place de l’anglais comme langue officielle pour proposer des cours d’anglais dans une ambiance très méditerranéenne.


Parmi les autres langues utilisées à Malte, l'italien est pratiqué par environ 2 % de la population (8 500 locuteurs). L'italien, qui était une des langues officielles de Malte jusqu’aux années 1930, est en tout cas compris et parlé par environ 100 000 à 120 000 Maltais.


Selon un sondage Eurobaromètre en 2012, quelque 94 % de la population de l'île parlent anglais comme langue seconde, mais 59 % parlent aussi italien et 9 % français. Tous les Maltais d'origine, soit 97 %, parlent maltais comme langue maternelle. Un faible majorité, soit 52 %, estime avoir un « très bon niveau » d'anglais. Presque tous les répondants à Malte (93 %) affirment être capables de parler au moins une autre langue en plus de leur langue maternelle.


Le droit maltais ne définit pas la notion de minorité nationale ; il n'existe donc aucun groupe de population reconnu comme tel. C'est pourquoi aucun instrument juridique n'a été adopté et la nécessité de lois particulières dans le domaine des langues ne s'est pas fait sentir. Il n'existe aucune loi visant à assimiler les minorités nationales ou à mettre en œuvre une politique générale d'intégration ou de protection à leur égard. Le gouvernement de Malte déclare qu'il n'existe sur son territoire aucune minorité nationale, bien que le pays ait ratifié (10 février 1998) la Convention-cadre européenne pour la protection des minorités nationales. Malte considère cette ratification comme un acte de solidarité par rapport aux objectifs de la Convention[40].



Religion |


Article détaillé : Religion à Malte.

La religion d’État est le catholicisme romain mais chacun est libre d’exercer la religion de son choix car la liberté de conscience est garantie par la constitution.


Il y a 97 % de catholiques, 1 % de chrétiens non-catholiques (orthodoxes et protestants), 1 % de musulmans et 1 % sans religion.



Fêtes et jours fériés |


Article détaillé : Fêtes et jours fériés à Malte.




























































































Date Nom français Nom local Remarques

1er janvier
Jour de l'an L-Ewwel tas-Sena
10 février Fête du naufrage de saint Paul
Il-Festa tan-Nawfraġju ta’ San Pawl
19 mars Fête de saint Joseph
Il-Festa ta’ San Ġużepp
31 mars Jour de la liberté Jum il-Helsien Fête nationale
14 avril Vendredi saint Il-Ġimgħa l-Kbira

1er mai
Fête du Travail Jum il-Ħaddiem
7 juin 7 juin Is-Sette Giugno Fête nationale
29 juin Fête de saint Pierre et saint Paul
Il-Festa ta' San Pietru u San Pawl (L-Imnarja)
15 août Assomption Il-Festa ta' Santa Marija Assunta
8 septembre Fête de la Victoire Jum il-Vittorja Fête nationale
21 septembre Jour de l'Indépendance Jum l-Indipendenza Fête nationale
8 décembre Fête de l’Immaculée conception
Il-Festa ta' l-Immakulata Kuncizzjoni
13 décembre Jour de la République Jum ir-Repubblika Fête nationale
25 décembre Jour de Noël
Jum il-Milied


Démographie |


Article détaillé : Démographie de Malte.

Malte est l’un des pays les plus densément peuplés du monde avec une densité de population de 1 346 habitants en 2017[41] par kilomètre carré. En 1569, la population était de seulement 10 000 habitants. Une forte communauté d’étrangers, principalement des Britanniques, est implantée à Sliema et aux alentours. De plus, une population maghrébine (2250 en 2001) de plus en plus importante s’installe sur l’archipel.



Migration |


Il existe une importante diaspora maltaise, le dernier recensement, réalisé en 1988, dénombrait 800 000 expatriés.



Émigration |




Immigration |



Évolution du flux d'immigrants |


Les données suivantes d'Eurostat ne concernent que les étrangers soumis à titre de séjour et ce pour la première fois. De plus, les étrangers bénéficiant de la libre circulation des personnes (Union européenne, Espace économique européen, Suisse) ne sont pas repris dans ce tableau[42].




















































Pays d'origine 2016 2015 2012 2009
Drapeau de la Serbie Serbie 1.072 920 240 68
Drapeau de la Libye Libye 984 2.147 461 88
Drapeau des Philippines Philippines 711 729 248 186
Drapeau de la Russie Russie 546 902 330 180
Drapeau de la Colombie Colombie 485 393 69 12
Total 8.995 9.984 4.526 3.547


Population par nationalité |



Selon le Recensement maltais de 2011 






































































2011

Population totale
417 432

Drapeau de Malte Malte
397 143

Total étrangers
20 289

Pays membres de l'UE
2 583

Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
6 652

Drapeau de l'Italie Italie
947

Drapeau de l'Allemagne Allemagne
736

Drapeau de la Bulgarie Bulgarie
850

Drapeau de la Suède Suède
447

Autres pays d'Europe hors UE
845

Drapeau de la Russie Russie
603

Drapeau de la Serbie Serbie
541

Autres pays hors UE et hors Europe
4 496

Drapeau de la Somalie Somalie
1 041

Drapeau de l'Érythrée Érythrée
548
Source : (en) Recensement Maltais de 2011.


Selon un article d'un journal Maltais "Malta Independent" du 1er avril 2014 


















































































2014

Total étrangers
23 643

Total UE, EEE et Suisse
12 078

Total autres pays
11 565

Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
4 039

Drapeau de la Libye Libye
1 988

Drapeau de l'Italie Italie
1 635

Drapeau de la Somalie Somalie
1 206

Drapeau de la Russie Russie
1 029

Drapeau de la Bulgarie Bulgarie
903

Drapeau de la Serbie Serbie
790

Drapeau des Philippines Philippines
720

Drapeau de l'Allemagne Allemagne
699

Drapeau de l'Érythrée Érythrée
662

Drapeau de la République populaire de Chine Chine
608

Drapeau de la Suède Suède
470

Drapeau de la Hongrie Hongrie
446

Drapeau de l'Espagne Espagne
423

Drapeau de la France France
372
Source : (en) The Malta Independent


Population immigrée selon un rapport des Nations unies 




Source : (en)International Organization for Migrationhttp://www.un.org/en/development/desa/population/migration/data/estimates2/estimates17.shtml





























































2015
2017

Total population immigrée
41 442
45 539

Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
12 046
12 928

Drapeau de l'Australie Australie
5 053
5 423

Drapeau du Canada Canada
2 053
2 203

Drapeau de l'Italie Italie
1 823
1 956

Drapeau des États-Unis États-Unis
1 403
1 505

Drapeau de la Somalie Somalie
1 210
1 298

Drapeau de l'Allemagne Allemagne
1 147
1 231

Drapeau de la Russie Russie
1 107
1 188

Drapeau de la Bulgarie Bulgarie
1 055
1 132

Drapeau de la Libye Libye
935
1 003


Médias |




Éducation et enseignement |




Santé publique |




Sécurité |




Forces armées |


Les Forces Armées de Malte, plus connues comme les AFM (pour Armed Forces of Malta) sont constituées d'une brigade composée d'un quartier général et trois bataillons avec de petites forces aériennes et navales. Le poste de ministre de la défense est actuellement occupé par le premier-ministre Lawrence Gonzi.



Police |


Article détaillé : Forces de Police Maltaises.



Culture |


Article détaillé : Culture de Malte.


Capitale européenne de la culture |


En 2018, la ville de La Valette est, avec la ville hollandaise de Leeuwarden, capitale européenne de la culture.



Architecture |




Patrimoine mondial |


Article détaillé : Liste du patrimoine mondial à Malte.

Malte compte trois sites inscrits au patrimoine mondial culturel de l'UNESCO. Il s'agit de la ville de La Valette, de l'Hypogée de Ħal Saflieni et de Ġgantija. Ce dernier a été étendu sous le nom de Temples mégalithiques de Malte à cinq autres temples préhistoriques, Ħaġar Qim, Mnajdra, Skorba, Ta' Ħaġrat et Tarxien situés dans les iles de Malte et de Gozo.



Sculpture |




Peinture |



Le peintre Le Caravage vécut à Malte de juillet 1607 à août 1608. Il fuyait la justice à la suite de la mort d'un homme qu'il avait tué lors d'un duel à Rome. Il est accueilli avec faste par le grand-maître de l'ordre, Alof de Wignacourt, qui admire le peintre et dont il peindra le portrait[43]. Il peindra aussi plusieurs autres tableaux lors de son séjour, dont Saint Jérôme écrivant commandé par le chevalier Malaspina, Amour endormi pour le chevalier Dell'Antella, et la Décollation de saint Jean-Baptiste, monumental tableau réalisé in situ dans la co-cathédrale Saint-Jean de La Valette. Lors de son séjour il sera fait chevalier de Malte de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem[43]. Il quitte Malte à la suite d'une nouvelle affaire de violence et se rend ensuite en Sicile[43].



Musique |




Littérature |


Écrivains maltais


  • Gian Francesco Buonamico

  • Gian Pietro Francesco Agius de Soldanis

  • Frans Sammut

  • Mikiel Anton Vassalli


L'auteur britannique Anthony Burgess a résidé de 1968 à 1970 à Malte dans la localité de Lija avec son épouse après avoir quitté le Royaume-Uni pour raisons fiscales[44]. Il quittera Malte après qu'un texte qu'il devait chroniquer a été censuré par les autorités maltaises[44]. L'ouvrage La Puissance des ténèbres paru en 1980 évoque en partie cette période et cette expérience[45],[46].



Poésie |




  • Anton Buttigieg

  • Doreen Micallef

  • Dun Karm Psaila



Récits de voyage |


Voyage Pittoresque des Isles de Sicile, de Malte et de Lipari disponible sur Gallica, de Jean-Pierre Houël, qu’il publia de 1782 à 1787 (4 volumes in-folio). Pour l'illustrer, il grava des planches inspirées de ses dessins.



Bande dessinée |


Le personnage de Corto Maltese, héros de la série éponyme est né à La Valette. Son créateur, Hugo Pratt, a trouvé le nom de famille après avoir vu le film de John Huston, Le Faucon maltais, adapté du roman The Maltese Falcon, de Dashiell Hammett.


L'album Pavillon noir !, second tome de la série De cape et de crocs d'Alain Ayroles et Jean-Luc Masbou, se déroule en partie à Malte.



Arts vivants |




Théâtre |




Danse |




Arts lyriques |




Arts visuels |




Photographie |




Cinéma |


Le premier film à avoir été tourné à Malte est le film muet Sons of the sea en 1925[47]. Depuis, Malte sert régulièrement de décor et de lieu de tournage à de nombreux films et séries télévisées[48]. Malte abrite les studios de tournage Mediterranean Film Studios qui sont situés à Il-Kalkara[48]. Parmi les films tournés à Malte on peut citer L’Espion qui m’aimait dans la série des James Bond, Gladiator de Ridley Scott, ou encore Munich de Steven Spielberg[48]. Les décors du film Popeye de Robert Altman , situés à Il-Mellieħa sont devenus un parc d'attraction[48]. Malte sert aussi de cadre pour de nombreuses scènes de la série américaine Game of Thrones[48].



Télévision |


Article détaillé : Malte au Concours Eurovision de la chanson.


Fêtes populaires |




Festi |




Carnaval |




Festivals |




Gastronomie |




Cuisine |


Article détaillé : Cuisine maltaise.



Viticulture |




Traditions folkloriques |




Sport |


Article détaillé : Sport à Malte.



Bocci |



Article détaillé : Bocci.

Le Bocci est une variante maltaise de la Pétanque. L'objectif est le même à savoir s'approcher le plus possible d'un but symbolisé par une petite bille de couleur noire.


Deux équipes de trois joueurs s'affrontent. Chacune de deux équipes a en sa possession trois balles et huit cylindres de bois. Chaque équipe lance alternativement ses balles et ses cylindres en tentant de s'approcher le plus possible du but. L'équipe qui ne "tient" pas le but joue jusqu'à ce qu'elle reprenne la main ou qu'elle n'ait plus de balles ou de cylindres à lancer dans le même principe que la pétanque. Seuls les cylindres permettent de déloger les balles et cylindres adverses.



Regatta |


Article détaillé : Regatta.

La Regatta est une compétition d'aviron qui se court à Malte dans le Grand Harbour depuis la fin du XVIe siècle. La Regatta Jum il-Vittorja (la régate du jour de la Victoire) se court le 8 septembre de chaque année, depuis 1822 et officiellement depuis 1965 avec la participation de sept clubs d'aviron. La Regatta Jum il-Ħelsien (Régate du jour de la Liberté) sert de régate d'entrainement et se court dans les mêmes conditions le 31 mars de chaque année.



Water polo |




Snooker |




Football |




Rugby |


Influence britannique oblige, rugby à XV et rugby à XIII, sont pratiqués dans la péninsule maltaise. L'équipe nationale de rugby à XIII remportant en 2018, le Championnat des nations émergentes, en battant l'équipe de Niue en finale. L' équipe de rugby à XV n'ayant pas encore obtenu de résultats significatifs, mais atteignant en 2011 une respectable 41ème place au classement mondial.



Jeux olympiques |


Article détaillé : Malte aux Jeux olympiques.


Jeux du Commonwealth |


Article détaillé : Malte aux Jeux du Commonwealth.

Étant l'un des trois États européens membres du Commonwealth des Nations, Malte participe aux Jeux du Commonwealth. À ce jour, le pays y a remporté une médaille d'argent et trois de bronze, trois de ces médailles provenant des épreuves de tir sportif.



Distinction |




Codes |


La République de Malte a pour code :



  • MT, selon la norme ISO 3166-1, alpha-2 (liste des codes pays),

  • MLT, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays) code alpha-3, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-2 selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, et selon la liste des codes pays du CIO,

  • M, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,

  • 9H, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,

  • LM, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,


  • .mt, selon la liste des Internet TLD (Top level domain)



Notes et références |




  1. Au 31 mars 2013,Gazzetta tal-Gvern ta' Malta du 31 mai 2013


  2. a et bPIB à parité de pouvoir d'achat, d'après le Fonds monétaire international (FMI).


  3. a et bFonds monétaire international, World Economic Outlook Database - Données pour l'année 2013.


  4. Avant 2008 : la lire maltaise


  5. Décision de l’UE du 23.9.2003


  6. Décision de l’UE du 18.7.2007


  7. Direction de l'Information, consultée le 22 mai 2008


  8. Water services corporation annual repport 2017


  9. « http://www.holidaycheck.fr/climate-wetter_Malte-ebene_rid-id_257.html »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)


  10. J. S. Tagliaferro (2000), p. 12


  11. R. Joussaume (2003)


  12. J. Godechot (1970), p. 12


  13. J. Godechot (1970), p. 13


  14. J. Godechot (1970), p. 14


  15. A. Bonanno (2005), p. 258


  16. Clément VII avait une obligation personnelle envers l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem dont il était membre en tant qu’ancien prieur de Capoue. Simon Mercieca (2005), p. 23.


  17. Jacques Godechot (1970), p. 38


  18. Simon Mercieca (2005), p. 23


  19. Joseph Ellul (1992)


  20. Simon Mercieca (2005), p. 35-59


  21. Jacques Godechot (1970), p. 48


  22. L'écrivain maltais Frans Sammut analyse les deux ans de l'occupation française dans Bonaparte à Malte (2008), après qu'il a envoyé deux espions relever les défenses et prendre contact avec les chevaliers français de l'Ordre.


  23. Daniel Rondeau, « L'île de Malte », émission La Marche de l'Histoire sur France Inter, 5 juin 2012.


  24. Ministère de la défense italien, fiche concernant Carmelo Borg Pisani, consultée le 8 janvier 2009


  25. cf. la constitution maltaise


  26. Azzopardi Anthony, « Les jeunes maltais et la politique » in Agora [débats-jeunesses], p. 136-145, no 30, 2002, p. 138.


  27. Alain Blondy (2011) p. 158


  28. Décision du Conseil de l'Union européenne du 14 avril 2003 relative à l'admission de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([PDF] GU EU L 236 du 23.9.2003)


  29. Règlement (CE) n. 1134 du Conseil du 10 juillet 2007 modifiant le règlement (CE) no 2866/98 en ce qui concerne le taux de conversion à l’euro pour Malte ([PDF] GU EU L 256 du 2.10.2007)


  30. [1] sur Paradis-Fiscal. Consulté le 4 novembre 2011


  31. M. Bennouna. La délimitation des espaces maritimes en Méditerranée. Organisation des Nations Unies, Rome, 1987


  32. François de Labarre, « L'ombre de la mafia plane sur Malte », Paris Match, semaine du 26 octobre au 1er novembre 2017, pages 56-61.


  33. « Expatriation à Malte : fiscalité attractive résidence fiscale », Bradley Hackford,‎ 2017(lire en ligne, consulté le 31 janvier 2018)


  34. « Une enquête de journaux européens dénonce le paradis fiscal de Malte », La Croix,‎ 20 mai 2017(ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 25 mai 2017)


  35. Les Décodeurs, « Comment Malte est devenue une place forte de l’optimisation fiscale », Le Monde.fr,‎ 8 novembre 2017(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 14 novembre 2017)


  36. « Le Monde.fr - Actualités et Infos en France et dans le monde », Le Monde.fr,‎ 8 novembre 2017(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 14 novembre 2017)


  37. Constitution of Malta, I.5.(1)


  38. Brincat, Joseph M. (2005), Maltese-an unusual formula, MED Magazine


  39. Martine Vanhove, « À Malte, une langue inscrite dans l’histoire » dans Le Monde diplomatique, octobre 2007


  40. Université de Laval, Canada, « Malte », sur ulaval.ca


  41. « Pays du monde − Tableaux de l'économie française | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 7 mai 2018)


  42. Eurostat - Permis délivrés pour la première fois par raison, durée de validité et nationalité

    1. Dans le bandeau déroulant GEO, sélectionner 'France' uniquement puis cliquer sur Mettre à jour ;

    2. Dans le bandeau déroulant 'Pays de citoyenneté', sélectionner tout puis cliquer sur Mettre à jour ;

    3. Déplacer le bandeau déroulant 'Pays de citoyenneté' sur la colonne bleue GEO du tableau.




  43. a b et cLe Caravage, peintre et truand, Camille Vignolle, Herodote.net, 27 mai 2013.


  44. a et b(en)From the Inquisitor’s flames to university skips, Malta Today, 4 novembre 2009


  45. Anthony Burgess est un gros Malin, David Caviglioli, Le Nouvel Observateur, 29 janvier 2013.


  46. (en)Malta: travel books to read before you go, Lonely Planet.


  47. (en) « Silent films showed scenes shot in Malta », sur le Times of Malta, 4 novembre 2012.


  48. a b c d et eL’île aux décors, Anne-Claire Genthialon, Libération, 15 juillet 2014.



Voir aussi |



Bibliographie |




  • Alain Blondy Malte, (2e édition), Paris, Arthaud, 1996, 278 p.


  • Alain Blondy, Malte, 7000 ans d'histoire, Paris, Bouchène, 2011. (ISBN 978-2-35676-023-4)

  • Jacques Godechot, Histoire de Malte, Col. Que sais-je, Presse Universitaire de France, Paris (1970).

  • Shirley J. Johnston, Malte, Citadelles et Mazenod, 2001

  • Simon Mercieca, Les chevaliers de Saint-Jean à Malte, Casa Éditrice Bonechi, Florence (2005), Miller Distributors Limited, Malta (ISBN 88-476-1681-6).


  • (en) Martyn Pedley, Michael Hughes Clarke et Pauline Galea, Limestone Isles in a Crystal Sea: the Geology of the Maltese Islands, PEG Publications, 2002, Malta

  • Anne Brogini, Malte, frontière de chrétienté (1530-1670), Publications de l’École française de Rome (2005) disponible sur OpenEdition



Article connexe |


  • Ordre de Saint-Jean de Jérusalem à Malte


Liens externes |


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