Lituanie







République de Lituanie


Lietuvos Respublika (lt)











Drapeau
Drapeau de la Lituanie.


Blason
Armoiries de la Lituanie.




Description de l'image EU-Lithuania.svg.














Devise nationale
Vienybė težydi (Que fleurisse l’unité)
Hymne national
Tautiška giesmė





























Administration
Forme de l'État
République parlementaire
Présidente
Dalia Grybauskaitė
Président du Parlement
Viktoras Pranckietis
Premier ministre
Saulius Skvernelis
Langues officielles
Lituanien
Capitale
Vilnius

54° 41′ N, 25° 16′ E























Géographie
Plus grande ville
Vilnius
Superficie totale
65 303 km2
(classé 120e)
Superficie en eau
Négligeable
Fuseau horaire
UTC +2













Histoire
Indépendance
De l’URSS
Date
11 mars 1990

















Démographie
Gentilé
Lituanien, Lituanienne

Population totale (2017[1])

2 823 859 hab.
(classé 124e)
Densité
43 hab./km2





























Économie

PIB nominal (2013)

46,4 milliards de $[2] (84e)

PIB (PPA)

76,3 milliards de $[2]

PIB nominal par hab. (2013)

15 649 $ [3] (46e)

PIB (PPA) par hab. (2013)

25 374 $ [3] (42e)

IDH (2013)

en augmentation 0,834 (très élevé  ; 35e)
Monnaie
Euro (EUR​)

















Divers
Code ISO 3166-1
LTU, LT​
Domaine Internet
.lt
Indicatif téléphonique
+370



La Lituanie (en lituanien : Lietuva), en forme longue la république de Lituanie (Lietuvos Respublika), est un pays d’Europe du Nord situé sur la rive orientale de la mer Baltique, au nord-est de la Pologne, au nord-ouest de la Biélorussie, au sud de la Lettonie et à l'est de l'Oblast de Kaliningrad (exclave russe). La Lituanie compte un peu moins de trois millions d’habitants. Sa capitale est Vilnius, sa monnaie l'euro, et sa langue officielle le lituanien. La Lituanie est le plus méridional et le plus grand des trois États baltes. C'est aussi le plus peuplé et le plus touristique. La république de Lituanie est membre de l’Union européenne depuis le 1er mai 2004 et fait partie de l’Espace Schengen depuis le 21 décembre 2007. La Lituanie a intégré la zone euro le 1er janvier 2015.


La graphie ancienne Lithuanie (avec un « h ») est abandonnée dans l'orthographe française[4].




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Géographie


    • 2.1 Géographie générale


    • 2.2 Villes




  • 3 Politique


    • 3.1 Relations avec l'Union européenne


      • 3.1.1 Les démarches d'adhésion (1990 - 2004)


      • 3.1.2 Depuis l'adhésion (2004)




    • 3.2 La Lituanie et la francophonie




  • 4 Économie


  • 5 Démographie


  • 6 Langues


  • 7 Sports


    • 7.1 Galerie de sportifs lituaniens




  • 8 Culture


  • 9 Codes


  • 10 Notes et références


  • 11 Voir aussi


    • 11.1 Bibliographie


    • 11.2 Article connexe


    • 11.3 Liens externes







Histoire |


Article détaillé : Histoire de la Lituanie.



L'union de Pologne-Lituanie en 1526


La Lituanie a été mentionnée dans les Annales de Quedlinbourg en 1009[réf. nécessaire].


L'histoire de la Lituanie commence par l'unification des tribus lituaniennes par Mindaugas, au milieu du XIIIe siècle, en vue de lutter contre les Chevaliers teutoniques et les Chevaliers porte-glaives. Cette période est aussi celle de la christianisation de la population, qui passe du paganisme au christianisme par la conversion de son élite politique. Le pays est ensuite marqué par les règnes de Vytenis (en) à partir de 1290 et de Gediminas de 1316 à 1341. Après le déclin de la Rus' de Kiev, le Grand-duché de Lituanie dispute aux Mongols l'hégémonie sur les pays russes et étend fortement ses frontières vers l'est et le sud, dans tout le bassin du Dniepr, jusqu'à la mer Noire atteinte en 1412. Son influence contribue à générer les particularités des Biélorusses et des Ukrainiens par rapport aux « Grands-Russes ».





Oskar Milosz - un poète lituanien et diplomate en poste à Paris 1920-1938


En 1386, le grand-duc de Lituanie, Jogaila, se marie avec la princesse de Pologne, Hedwige, ce qui crée l'Union de Pologne-Lituanie qui aboutira en 1569 à la création de la République des Deux Nations. Cette union conduit à une forte acculturation de l'élite politique lituanienne, biélorusse et ukrainienne qui adhèrent à la culture et à la langue polonaise, ainsi qu'à la foi catholique. Le Grand-duché de Lituanie perd alors peu à peu de son autonomie dans la fédération jusqu'à être complètement intégré à la Pologne par la Constitution polonaise du 3 mai 1791. Après les trois partages de la Pologne à la fin du XVIIIe, le pays cesse d'exister politiquement en 1795. L'actuel territoire de la Lituanie est alors intégré à l'empire russe, jusqu'à son indépendance le 16 février 1918, deux semaines avant la signature du traité de Brest-Litovsk, par lequel la Russie soviétique cède les États baltes à l'Empire allemand. Sans la défaite allemande du 11 novembre 1918, la Lituanie aurait été annexée par le Reich. Son intégrité territoriale ne dure pas longtemps : la guerre soviéto-polonaise de 1919-1920 lui fait perdre la partie est de son territoire avec sa capitale historique, Vilnius, qui devient alors une ville polonaise sous le nom de Wilno. Vilnius avait une forte population polonaise, et le maréchal polonais Józef Piłsudski héros de l'indépendance polonaise de 1918 y était très attaché. C'est donc Kaunas qui fut la capitale de la Lituanie de 1918 à 1940.


Le pacte Hitler-Staline du 23 août 1939 permet l'occupation de la Lituanie par Union soviétique, à la suite de laquelle les occupants organisèrent un « plébiscite » pour donner à l'annexion du pays l'apparence d'une légitimité. Les États-Unis[5] et la plupart des pays non-communistes membres de l'ONU, ainsi que, par la suite, le Parlement européen[6],[7],[8], la CEDH et le Conseil des droits de l'homme de l'ONU[9] n'ont pas reconnu l'incorporation de la Lituanie parmi les 15 Républiques socialistes soviétiques et ont continué à la reconnaître de jure comme État souverain[10],[11],[12].


De l'opération Barbarossa en juin 1941 et jusqu'en juillet 1944, les nazis occupent à leur tour le pays et massacrent 95 % de la population juive du pays (avec la coopération active de la population non juive), l'une des plus importantes d'Europe, accusée en bloc d'avoir soutenu l'occupant soviétique. Après l'opération Bagration, la Lituanie est à nouveau annexée par l'Union soviétique de 1944 à 1990. Mais, du fait de la non-reconnaissance internationale de son annexion par l'URSS, la Lituanie et ses voisins baltes ont pu, contrairement aux douze autres républiques ex-soviétiques, quitter la sphère d'influence russe, opter pour une politique euro-atlantique et finalement adhérer à l'OTAN en avril 2004, puis à l'Union européenne le 1er mai 2004.



Géographie |



Géographie générale |




Carte de la Lituanie.


Article détaillé : Géographie de la Lituanie.

La Lituanie est délimitée au nord par la Lettonie, à l’est et au sud par la Biélorussie, au sud-ouest par la Pologne et par Kaliningrad (l’ancienne Königsberg) appartenant désormais à la Russie, et à l’ouest par la mer Baltique.


La Lituanie comme les deux autres pays baltes subit les influences maritimes de la Baltique sur la côte et un climat continental dans les terres. À l'est de la Lituanie, les températures hivernales vont de 0° à - 30°. L'hiver débute dès le mois de novembre. Le printemps est assez court et débute à la mi-avril avec la fonte des neiges. Les campagnes sont alors boueuses. L'été est relativement chaud entre 17 °C jusqu'à 30 °C dans la capitale. Néanmoins l'Ouest du pays subit des précipitations abondantes.


La majeure partie du territoire, située dans le bassin du Niémen, ne dépasse pas 250 m d’altitude. Le pays possède également de vastes étendues de marais, en particulier au nord et à l’est, dont un grand nombre a été drainé.




Villes |


Article détaillé : Villes de Lituanie.























































































































Politique |


Article détaillé : Politique en Lituanie.

La Lituanie est une république parlementaire. Selon la Constitution, ratifiée en octobre 1992, le détenteur du pouvoir exécutif est le président de la République. Il est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans et nomme le Premier ministre. Son choix doit être approuvé par le Parlement.


Articles connexes : Partis politiques de Lituanie et Seimas.

L’instance législative suprême est le Seimas, Parlement monocaméral composé de 141 députés élus pour quatre ans. Les électeurs disposent de deux bulletins de vote : le premier sert à élire, dans 71 circonscriptions, des députés élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours (le second tour éventuel se déroulant deux semaines après le premier), tandis que le second bulletin de vote sert à exprimer la préférence partisane de l’électeur, qui doit choisir entre plusieurs listes bloquées de 70 noms pour une circonscription nationale unique. Les 70 sièges de ce second contingent sont répartis, à la proportionnelle, entre tous les partis qui atteignent ou dépassent 5 % des suffrages exprimés (le décompte total étant fait à la fois sur les votes personnels exprimés dans les 71 circonscriptions et sur le vote partisan exprimé dans la circonscription unique), le décompte étant par ailleurs compliqué par le fait qu’un électeur a la faculté d’exprimer, au sein de la liste pour laquelle il se prononce, une préférence pour au plus cinq personnes parmi celles figurant sur cette liste.


La Cour constitutionnelle vérifie la conformité des lois à la Constitution, peut être saisie pour avis sur la ratification éventuelle d'un traité, est juge des élections présidentielles et législatives. Enfin elle peut être saisie par tout tribunal dans le cadre d'une question préjudicielle de constitutionnalité (article 110 de la Constitution).


Le pouvoir judiciaire est exercé par des tribunaux indépendants ayant à leur tête la Cour suprême. Depuis 2000, des tribunaux administratifs et une Cour administrative ont été institués.


La Lituanie est aussi un État observateur au sein de l'Organisation internationale de la francophonie.



Relations avec l'Union européenne |



Les démarches d'adhésion (1990 - 2004) |


Article détaillé : Adhésion de la Lituanie à l'Union européenne.

Considérée comme « un maillon indispensable entre l'Europe et le monde slave », la Lituanie manifeste depuis son indépendance en 1990, selon les termes du groupe France-Pays Baltes du Sénat français, « une volonté réelle d'ancrage à l'Europe »[13].


Le pays dépose officiellement sa demande d'adhésion à l'Union européenne le 8 décembre 1995. Elle s'efforce dès lors de satisfaire aux critères politiques et économiques qui conditionnent l'adhésion de tout nouvel État à l'Union européenne[14]. La fermeture exigée par Bruxelles de la centrale nucléaire d'Ignalina, de type Tchernobyl, est l'un des points sensibles de la négociation. Elle reste d'ailleurs un sujet épineux entre l'Europe et la Lituanie[15]. Les 12-13 décembre 1997, le Conseil européen de Luxembourg lance le processus d'adhésion de onze États, dont la Lituanie, et décide que la préparation des négociations avec la Bulgarie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie et la Slovaquie sera accélérée. Les 10-11 décembre 1999, le Conseil européen d'Helsinki décide d'ouvrir à partir de février 2000 les négociations d'adhésion avec six pays, dont la Lituanie, et les négociations d'adhésion entre l'UE et la Lituanie commencent le 15 février 2000. Les 12-13 décembre 2002, lors du Conseil européen de Copenhague, l'Union européenne et dix pays candidats à l'adhésion scellent leur union par un accord sur les conditions économiques et financières de l'élargissement. Il est décidé que Chypre, Malte, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie et les trois États baltes, Estonie, Lituanie et Lettonie rejoindront l'Union le 1er mai 2004.


Le 10 mai 2003, un référendum concernant l'adhésion à l'Union européenne a lieu et aboutit à la victoire du « oui » par 89,92 % des voix, contre 8,85 % d'opinions négatives (et 1,23 % de bulletins invalidés) ; le traité d'adhésion est signé le 16 avril 2003 à Athènes.



Depuis l'adhésion (2004) |


Article détaillé : Euro en Lituanie.

La Lituanie adhère officiellement à l'Union européenne le 1er mai 2004.


Le 6 mai 2006, la Commission propose que la Slovénie adopte l'euro au 1er janvier 2007, mais elle rejette la demande similaire de la Lituanie, constatant que les conditions économiques ne sont pas encore pleinement remplies par ce pays[16]. Le taux d'inflation en Lituanie dépasse alors de 0,1 point le maximum autorisé par les critères de convergence[17].


En 2009, la Lituanie est vivement critiquée par l'Union européenne lors de l'adoption au Seimas, le parlement lituanien, d'un amendement à la loi sur la « protection des mineurs » pour interdire dans le pays tout propos favorable à l'homosexualité. Cet amendement considère en effet que toute information publique évoquant favorablement l'homosexualité a des conséquences néfastes sur le développement physique, intellectuel et moral des mineurs[18]. De nombreux députés européens protestent contre cette loi qui, selon les eurodéputés Sophia in't Veld et Ulrike Lunacek, « menace les valeurs européennes, le droit européen et la liberté d'êtres humains »[19]. Le parlement européen vote alors une résolution dans laquelle il demande à la Lituanie de « réexaminer les modifications récentes de sa législation sur la protection des enfants afin d'éviter toute possibilité de discrimination fondée sur l'orientation sexuelle »[20].


Le 1er juillet 2013, elle prend la présidence de l'UE après l'Irlande et passe le relais à la Grèce le 1er janvier 2014.


Le 4 juin 2014, le feu vert pour son passage à l'euro au 1er janvier 2015 lui est donné par la Commission européenne et La Banque centrale européenne [21],[22] : elle devient le 19e pays membre et abandonne de ce fait sa monnaie locale le litas. Cette adhésion entraîne une modification de la gouvernance de la BCE [23].



La Lituanie et la francophonie |


La Lituanie fait partie de l'Organisation internationale de la francophonie en tant qu'État observateur[24].


Les infrastructures francophones présentes en Lituanie comptent : l’Institut français de Lituanie[25], de l'École française de Vilnius[25] et de la Chambre de commerce franco-lituanienne[25].



Économie |


Articles détaillés : Économie de la Lituanie et Euro en Lituanie.

Jusqu’en 2015, la monnaie nationale était le litas (LTL : 3,45 litas pour 1 euro, taux de change fixe). L'inflation a atteint un pic de 12,3 % en mai 2008[26].


Première république soviétique à avoir cherché à s’affranchir des liens avec l’URSS, la Lituanie a particulièrement souffert des bouleversements économiques consécutifs à la proclamation de son indépendance et à l’effondrement du bloc de l’Est.



Depuis 2004 et son adhésion à l'Union européenne (sans nécessairement de lien de cause à effet), l'économie du pays a connu une forte croissance pendant les années 2000 (près de 10 % par an) : le chômage a chuté grâce au boom de la construction, les prix de l'immobilier ont grimpé en flèche. Mais de nombreux jeunes ont quitté le pays pour la Grande-Bretagne et l'Irlande. Le secteur du textile s'est bien développé ces dernières années pour des marques européennes haut de gamme. L’entrée du pays dans la zone euro a été recherchée notamment afin de stabiliser les institutions financières.


Avant le déclenchement de la crise économique de 2008, la croissance était de 8 % en 2007[27]. En 2008, la crise frappe durement les pays baltes, dont la Lituanie, et les difficultés rencontrées par la Lettonie, l'Estonie et la Lituanie vont jusqu'à faire craindre la faillite des trois États[28]. La prévision de récession atteint 10 % en avril 2009. Toutefois, grâce à la crise, l'inflation s'est fortement ralentie, et les autorités espèrent ainsi intégrer la zone euro plus rapidement. La crise balte est attribuée en particulier au comportement des banques suédoises[29].


Le mercredi 4 juin 2014, la Commission européenne, ainsi que la Banque centrale européenne ont donné leur feu vert pour l'entrée de la Lituanie dans la zone euro. Le 1er janvier 2015, l’État balte est devenu le 19e membre de la zone euro[30].



Démographie |




Évolution de la démographie entre 1992 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.


Article détaillé : Démographie de la Lituanie.

Tableau récapitulatif de la population selon l'ethnicité[31] :

























































Groupe

1923

1970

2001
Lituaniens
80,1 %
80,1 %
83,45 %


-

Allemands
4,1 %
-
0,1
Polonais
3 %
7,7 %
6,74 %
Russes
2,3 %
8,6 %
6,31 %
Biélorusses
12 %
1,5 %
1,23 %
Ukrainiens
-
0,8 %
0,65 %
Total
2 028 971
3 128 000
3 483 972



Lituaniens



  • En 1923, la région de Vilnius, dont la ville était peuplée majoritairement de Polonais et de Juifs, faisait partie de la Pologne, qui avait annexé la république de Lituanie centrale en 1922. Aujourd'hui, dans beaucoup de fiefs de la région de Vilnius (Trakai par exemple), les Polonais restent majoritaires. À Vilnius, il existe encore beaucoup d'écoles polonaises et russes.

  • Il est probable que la catégorie « Russes » en 1923 incluait des Biélorusses et des Ukrainiens (officiellement 43).

  • L'importante minorité juive de Lituanie a été totalement anéantie par les nazis, la Lituanie ayant été occupée par l'Allemagne de 1941 à 1945.

  • La minorité allemande ou germanisée (« Memelliens » dans le recensement de 1925), surtout présente à Memel (Klaipėda), a été expulsée par l'Armée rouge en 1945, à l'instar de celle de Prusse-Orientale (actuel territoire de Kaliningrad).


La religion prédominante est le catholicisme à 79 %, mais l'orthodoxie (4,07 %), le protestantisme, le judaïsme et l'islam (Tatars baltiques) existent aussi, en tant que religions minoritaires. On trouve également à Trakai les derniers karaïtes d'Europe. Le néo-paganisme est renaissant.


Il est à noter qu'en 2005, la Lituanie était le pays présentant le plus haut taux de suicides au monde, avec 68,1/100 000 hommes par an et 12,9/100 000 femmes par an[32],[33].


La Pologne accuse les autorités lituaniennes de discrimination envers les Polonais de Lituanie[34].



Langues |


Article détaillé : Langues en Lituanie.

La langue officielle de la Lituanie est le lituanien, qui est la langue maternelle de 85 % de la population.


Le russe est langue maternelle de 7 % de la population.



Sports |


Article détaillé : Sport en Lituanie.





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Le sport numéro 1 en Lituanie est le basket-ball. Depuis son indépendance en 1990, la Lituanie est devenu une équipe de premier plan mondial. L'équipe nationale a terminé trois fois à la troisième place des Jeux olympiques en 1992 à Barcelone, en 1996 à Atlanta et en 2000 à Sydney. C'est une des meilleures nations européennes (avec notamment un titre de championne d'Europe en 2003) avec l'Espagne, la France, la Serbie, la Russie et la Grèce. Parmi les meilleurs joueurs, Saulius Štombergas, Ramūnas Šiškauskas, Artūras Karnišovas, Kšyštof et Darjuš Lavrinovič, Šarūnas Jasikevičius qui fut porte-drapeau de la délégation lituanienne à Pékin et qui a longtemps évolué en NBA.


En football, l'équipe nationale lituanienne est une équipe très rugueuse et physique dont les points forts sont son bloc défensif ainsi que son jeu aérien. Elle peut poser des problèmes à nombre de bonnes équipes ; lors des qualifications pour l'Euro 2008, elle a notamment réussi un match nul en Italie et lors de ses deux confrontations avec l'équipe de France, cette dernière a dû attendre à chaque fois la fin du match pour réussir à l'emporter. Ses meilleurs joueurs sont Tomas Danilevičius (Bologne FC 1909) qui est le meilleur buteur en sélection de l'histoire avec 13 buts, Edgaras Jankauskas (CF Belenenses) qui est passé aussi par le FC Porto, le FC Bruges et l'OGC Nice, et Andrius Velička (Rangers Football Club).


En cyclisme, la Lituanie possédait deux coureurs de bon niveau au début des années 2000 avec le grimpeur Marius Sabaliauskas (passé par chez Lampre notamment), et surtout avec Raimondas Rumšas qui termina troisième du Tour de France 2002, mais déchu pour dopage quelques jours après l'arrivée de ce Tour, et qui a depuis totalement disparu de la circulation. La relève fut assurée par le très bon Tomas Vaitkus qui est un bon sprinteur, un bon rouleur ainsi qu'un bon spécialiste des classiques flandriennes, il a notamment remporté une étape du Tour d'Italie en 2006 et terminé sixième du prestigieux Tour des Flandres en 2007. Ramūnas Navardauskas porta le maillot rose de leader sur le Tour d'Italie 2012 et remporta la 19e étape du tour de France 2014, ce qui fait de lui le premier Lituanien à remporter une étape du Tour de France.


En hockey sur glace, l'équipe nationale lituanienne est classée 25e au classement IIFH et évolue en deuxième division mondiale. Elle a cependant un joueur de très haut niveau avec Dainius Zubrus qui évolue dans la LNH chez les Devils du New Jersey.


En athlétisme, la Lituanie est présente essentiellement à travers le lancer du disque, discipline très populaire. La Lituanie connut de grands lanceurs, comme Romas Ubartas (champion olympique en 1992 à Barcelone) et surtout Virgilijus Alekna qui est sûrement le meilleur lanceur de disque de la dernière décennie avec à son palmarès deux titres de champion olympique en 2000 et 2004 et 2 titres de champions du monde en 2003 et 2005. Cependant Virgilijus Alekna qui a dominé sa discipline de main de fer entre 2000 et 2006 est depuis deux ans un peu plus en retrait, notamment par rapport à l’Estonien Gerd Kanter, malgré une médaille de bronze aux JO de Pékin.


Si le tennis lituanien est absent du haut-niveau mondial, la donne pourrait peut-être changer dans les années à venir avec Ričardas Berankis qui termina l'année 2007 à la place de numéro 1 mondial junior.


Enfin, la Lituanie est aussi présente dans les compétitions de natation par l'intermédiaire de la nageuse Rūta Meilutytė, qui remporta l'or olympique à Londres en 2012 et qui améliora les records d'Europe des 100 m brasse en grand et en petit bassin ainsi que celui du 50 m brasse en petit bassin en 2012 alors qu'elle n'avait que 15 ans. Elle est toujours détentrice de ces trois records en mai 2013.



Galerie de sportifs lituaniens |




Culture |


Articles détaillés : Culture de la Lituanie et Musique lituanienne.















































Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
16 février Fête nationale Commémorant son indépendance en 1918
11 mars Fête nationale Commémorant la restauration de son indépendance en 1990
lundi de Pâques
24 juin Saint Jean Rasos/Joninės Fête païenne, qui célèbre la nuit la plus courte de l'année
6 juillet Jour de l'État Le couronnement de Mindaugas en 1253

25-26 décembre
Noël Kalėdos Noël


Codes |


La Lituanie a pour codes :



  • LTU, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays)

  • LT, selon la norme ISO 3166-1 alpha-2 (liste des codes pays)

  • LT, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques,

  • LY, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,

  • EY, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,

  • LTU, selon la liste des codes pays du CIO,

  • LTU, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3,

  • LH, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN.



Notes et références |





  1. (en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consulté le 4 avril 2018).


  2. a et bPIB à parité de pouvoir d'achat, d'après le Fonds monétaire international (FMI).


  3. a et bFonds monétaire international, World Economic Outlook Database - Données pour l'année 2013.


  4. l’orthographe utilisée (ou recommandée) par différents publications officielles, organismes internationaux et dictionnaires.


  5. Ferdinand Feldbrugge, Gerard Pieter van den Berg et William B. Simons, Encyclopedia of Soviet law, BRILL, 1985(ISBN 90-247-3075-9, lire en ligne), p. 461 :

    « On March 26, 1949, the US Department of State issued a circular letter stating that the Baltic countries were still independent nations with their own diplomatic representatives and consuls. »

    .



  6. (en) Motion for a resolution on the Situation in Estonia par le Parlement européen, B6-0215/2007, 21.05.2007; passée le 24.05.2007. Consulté le 1er janvier 2010.


  7. (en) Renaud Dehousse, « The International Practice of the European Communities: Current Survey », European Journal of International Law, vol. 4, no 1,‎ 1993, p. 141 (lire en ligne[archive du 27 septembre 2007]).


  8. (en) European Parliament, « Resolution on the situation in Estonia, Latvia, Lithuania », Official Journal of the European Communities, vol. 42/78,‎ 13 janvier 1983(lire en ligne).


  9. (en) « Seventh session Agenda item 9 »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), United Nations, Human Rights Council, Mission to Estonia, 17 mars 2008(consulté le 1er mai 2009) : « The Molotov–Ribbentrop Pact in 1939 assigned Estonia to the Soviet sphere of influence, prompting the beginning of the first Soviet occupation in 1940. After the German defeat in 1944, the second Soviet occupation started and Estonia became a Soviet republic. ».


  10. (en) David James Smith, Estonia: independence and European integration, Routledge, 2001, (ISBN 0-415-26728-5), pXIX.


  11. Bruce Parrott, State building and military power in Russia and the new states of Eurasia, M.E. Sharpe, 1995(ISBN 1-56324-360-1), « Reversing Soviet Military Occupation », p. 112–115.


  12. Peter Van Elsuwege, Russian-speaking minorities in Estonian and Latvia: Problems of integration at the threshold of the European Union, Flensburg Germany, European Centre for Minority Issues, avril 2004(lire en ligne), p. 2 :

    « The forcible incorporation of the Baltic states into the Soviet Union in 1940, on the basis of secret protocols to the Molotov-Ribbentrop Pact, is considered to be null and void. Even though the Soviet Union occupied these countries for a period of fifty years, Estonia, Latvia and Lithuania continued to exist as subjects of international law. »




  13. « La Lituanie : pays entre deux mondes », sur www.senat.fr.


  14. http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/elargissement-union-europeenne/lituanie.shtml#p2


  15. « La Lituanie veut retarder la fermeture de la centrale d'Ignalina », sur euronews.net, 14 juillet 2008.


  16. « Chronologie », sur www.ladocumentationfrancaise.fr.


  17. Jean Quatremer, « Coulisses de Bruxelles - L’élargissement victime du « non » ? - Libération.fr », sur bruxelles.blogs.liberation.fr, mai 2006.


  18. « La Lituanie interdit toute publicité de l'homosexualité », sur Le Point.fr, 16 juin 2009.


  19. http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+CRE+20090916+ITEMS+DOC+XML+V0//FR&language=FR#creitem18


  20. http://www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/019-60714-257-09-38-902-20090915IPR60711-14-09-2009-2009-false/default_fr.htm


  21. 20 minutes no 2675, Monde, page 9, « UNION EUROPÉENNE, La Lituanie devrait passer à l'euro en 2015 », jeudi 5 juin 2014


  22. metronews no 2186 page 6, actu monde, « La Lituanie adopte l'euro sans le soutien de son peuple », jeudi 5 juin 2014


  23. [PDF] « L’entrée de la Lituanie dans la zone euro et ses conséquences pour la Banque centrale européenne », Fondation Robert-Schuman, 22 décembre 2014(consulté le 22 décembre 2014).


  24. « 84 États et gouvernements - Organisation internationale de la Francophonie », sur www.francophonie.org.


  25. a b et c« Présence française - La France en Lituanie », sur www.ambafrance-lt.org.


  26. Nouveau record de l'inflation en mai dans la zone euro, à 3,7 % - 16 juin 2008 - Le Monde.fr


  27. « Fiche pays : Lituanie », sur interex.fr.


  28. « "Brillant en surface, pourri dedans" », sur Le Monde.fr, 30 mars 2005.


  29. Olivier Truc, « La Lettonie prépare des coupes budgétaires de 20 à 40 % », Le Monde, 29 avril 2009, p. 9.


  30. « L'UE donne son feu vert à la Lituanie pour entrer dans la zone euro - Le Monde », 4 juin 2014.


  31. (en) « Population by ethnicity - Statistics Lithuania », sur stat.gov.lt.


  32. (en) Tableau de l'OMS (décembre 2005).


  33. (en) Statistiques de l'OMS (06-06-2006)


  34. « La minorité polonaise de Lituanie joue la carte russe », Le Monde.fr,‎ 7 octobre 2016(lire en ligne, consulté le 7 août 2018)




Voir aussi |


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Bibliographie |



  • Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Dictionnaire historique de la Lituanie, Crozon, Éditions Armeline, 2001. (ISBN 2-910878-17-1)

  • Suzanne Champonnois, François de Labriolle, Estoniens, Lettons, Lituaniens. Histoire et destins, Crozon, Éditions Armeline, 2004. (ISBN 2-910878-26-0)

  • Yves Plasseraud, Les États baltiques. Des sociétés gigognes. La dialectique majorités-minorités, 2e éd., Brest, Éditions Armeline, 2006. (ISBN 2-910878-23-6)

  • Dominique P. Dubarry, Les rencontres franco-baltes. 800 ans d’histoires partagées, Romain Pages Éditions, 239 pages, octobre 2006



Article connexe |


  • La langue lituanienne : Lituanien


Liens externes |



  • « Présidence de la République de Lituanie »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 9 juin 2017)

  • Site officiel du tourisme en Lituanie

  • La Constitution de la république de Lituanie

  • Ambassadeurs de France en Lituanie sur lt.ambafrance.org




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