Championnat d'Italie de football
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Sport | Football |
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Création | 1898 (1929 sous forme de championnat toutes rondes) |
Organisateur(s) | FIGC - Lega Serie A |
Éditions | 117 (en 2018-2019) |
Périodicité | Annuelle |
Nations | Italie |
Participants | 20 équipes |
Statut des participants | Professionnel |
Site web officiel | www.legaseriea.it (it)(en) |
Hiérarchie | 1er niveau |
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Niveau inférieur | Serie B |
Tenant du titre | Juventus FC |
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Plus titré(s) | Juventus FC (34) |
Meilleur(s) buteur(s) | Silvio Piola (274) |
Plus d'apparitions | Paolo Maldini (647) |
Pour la dernière compétition voir :
Serie A 2018-2019
Le Championnat d'Italie de football, dénommé Serie A (prononcé : [ˈsɛːrje ˈa]), ou Serie A italienne (car le championnat brésilien est aussi nommé Série A), ou encore Serie A TIM pour des raisons de sponsoring avec TIM, est une compétition de football qui représente en Italie le sommet de la hiérarchie du football. La seconde division italienne est la Serie B.
Ce championnat regroupe les vingt meilleures équipes italiennes. Elles se rencontrent chacune à deux reprises (un match à domicile et un match à l'extérieur). À la fin de la saison, les trois équipes totalisant le plus faible nombre de points sont reléguées (elles sont départagées à la différence de but en cas d'égalité). Quant aux deux premiers, ils sont directement qualifiés pour la Ligue des Champions. Le troisième doit passer le troisième et dernier tour des qualifications. En cas de défaite, il dispute la Ligue Europa. Le quatrième du championnat et le vainqueur de la coupe d'Italie (s'il ne dispute pas la Ligue des Champions) disputent le quatrième et dernier tour des qualifications de la Ligue Europa. Le cinquième participe à la Ligue Europa dès le troisième tour (qui est l'avant-dernier tour).
Ce championnat est l'un des plus suivis au monde. Fort d'une histoire étoffée, il a longtemps été considéré par les observateurs comme le meilleur championnat du monde. Il est reconnu principalement pour l'efficacité générale de ses défenses et sa rigueur tactique.
Le titre de champion d'Italie fut assigné pour la première fois en 1898, remportée par le Genoa. Après plusieurs dénominations avec des modes différents (Championnat fédéral de 1898 à 1903, Première catégorie de 1904 à 1921-1922 (FIGC), Première division de 1921-1922 (CCI) à 1925-1926 et Division nationale de 1926-1927 à 1928-1929), l'actuel championnat sous forme de tournoi toutes rondes (Serie A) existe depuis la saison 1929-1930 (remporté par l'Inter).
Sommaire
1 Présentation
2 Le Trophée
3 Culture
4 Scudetto et étoile
4.1 Scudetto
4.2 Étoile
5 Stades
6 Historique
6.1 Championnat fédéral (1898-1903)
6.2 Championnat de Première catégorie (1904-1922)
6.3 Championnat de Première division (1922-1926)
6.4 Serie A (depuis 1929)
6.4.1 Les débuts, la philosophie du football à l'italienne
6.4.2 Les années 1960-1970, l'âge d'argent
6.4.3 Les années 1980-1990, le calcio au sommet / le scandale du totonero
6.4.4 Les années 2000
7 Les clubs de l'édition 2018-2019
8 Rang UEFA
9 Palmarès
9.1 Palmarès 1898 - 1929
9.2 Palmarès à poule unique depuis la saison 1929-1930
9.3 Bilan
9.3.1 Par club
9.3.2 Par ville
9.3.3 Par région
10 Statistiques et records individuels
11 Palmarès du football italien en coupes d'Europe avec les clubs de Serie A
12 Annexes
12.1 Articles connexes
12.2 Lien externe
13 Notes et références
Présentation |
Ce championnat à l'histoire très riche compte dans ses rangs trois des tout plus grands clubs au monde comme la Juventus FC, le AC Milan et l'Internazionale et à moindre mesure quelques autres comme l'AS Rome, la SS Lazio, le Parme, la UC Sampdoria de Gênes, le SSC Naples, le Torino FC, le Genoa CFC, la ACF Fiorentina qui ont un niveau ou un passé international.
La tactique tient, depuis les années 1950, une place centrale dans l'approche du jeu en Italie. La défense fut longtemps à l'honneur avec le fameux catenaccio qui verrouillait la surface de réparation. Citons le Franco-argentin Helenio Herrera, surnommé H.H., qui fut l'un des maîtres tacticiens de l'après-guerre. Les variations de niveau, récurrentes dans le football italien, provoquèrent parfois des réactions des autorités. La fermeture aux joueurs étrangers durant les années 1970 fut abolie en 1981. Les stars étrangères firent alors les beaux jours des grands clubs italiens, Platini et Maradona en tête et de nos jours Trezeguet Eto'o ou Ibrahimović. Avant cette interdiction, certains grands joueurs étrangers avaient déjà brillé en Italie dans les années 1940-1950. Une vague de joueurs nordiques, Suédois en particulier, était alors notable.
Le championnat dit à poule unique débute en 1929. Toutefois, il existe un championnat d'Italie bien avant cette date. Dès 1898, le premier titre est décerné au Genoa au terme d'une compétition à élimination directe. Le championnat d'Italie conserve cette formule jusqu'en 1902 où les groupes géographiques sont instaurés avec un calendrier permettant d'éviter le couperet de l'élimination directe. Toutefois, le championnat reste embryonnaire jusqu'en 1909 où l'on tente une première fois l'expérience du groupe unique, mais avec un match opposant les deux premiers du classement. Les éditions 1909 et 1910 sont jouées ainsi, mais les groupes géographiques, cette fois plus étoffés, reprennent leurs droits dès 1911. En 1922, deux clubs sont sacrés à cause de la création d'un championnat « pirate ». En 1927, Torino perd le titre sur tapis vert.
Le record de titres est détenu par la Juventus FC qui en compte 36 (34 titres sur le terrain mais les titres de 2005 et 2006 ont été annulés à la suite du scandale de désignation d'arbitres) devant l'Internazionale (18) et le AC Milan (18). On parle de scudetto (écusson) pour désigner les titres italiens en raison du port d'un écusson aux couleurs de l'Italie durant toute la saison suivant le titre. Quant aux tenants de la Coupe d'Italie, ils portent une cocarde vert-blanc-rouge sur leur maillot.
Le Trophée |
Le Scudetto est la récompense la plus connue offerte au champion d'Italie. Cependant, il existe également un trophée. Créé par le sculpteur Ettore Calvelli en 1960, il mesure 45 centimètres et pèse approximativement 5 kilogrammes. La base est faite de marbre bleu et porte en son centre un anneau en or représentant des athlètes. Sur la base, les noms des vainqueurs du championnat depuis 1961 sont gravés. Si le trophée existe depuis 1961, il n’y a une remise officielle que depuis 2005. Cette cérémonie se déroule à l’issue de la dernière journée du championnat, avec remise de médailles, puis du trophée. La Juventus a été le premier club à remporter ce trophée en 1961, mais aussi le premier à le recevoir au cours d’une cérémonie officielle en 2005.
Culture |
Le football italien est à l'image de sa population, très contrastée. Par exemple, les rivalités entre le nord du pays, riche, et le sud, pauvre, sont omniprésentes.
Le football italien est le berceau des mouvements Ultras. Ces groupes de « tifosi » (supporteurs), pouvant être plus ou moins marqués politiquement, sont les plus fervents supporteurs de leur équipe, organisant les chants et les tifo aussi bien à domicile qu'à l'extérieur. Ces groupes manifestent parfois leur mécontentement envers les résultats sportifs de leur équipe de manière virulente, et sont hostiles à différentes évolutions du football moderne, ce qui entraine des conflits avec les autorités (grèves de supporteurs).
Les « tifosi » se regroupent massivement dans les grandes tribunes situées souvent derrière les cages : les « curve ». Certaines de ces curve sont très célèbres : il y a la fameuse curva nord du stade San Siro qui abrite les supporteurs nerazzuri de l'Inter, ainsi que la curva sud qui est celle des tifosi rossoneri, ceux du Milan AC. Il y a la curva sud Scirea pour les supporteurs bianconeri de la Juventus. Il en va de même au stade Olympique de Rome ou les supporteurs de la SS Lazio occupent la curva nord, et ceux de la Roma occupent la sud.
Le football italien est aussi réputé pour la qualité de ses centres de formation, par exemple ceux de la Juventus, l'Inter, le Milan AC, Torino FC, l'Atalanta Bergame, ou de l'AS Rome. Ce système permet aux clubs dits modestes de se renouveler sans cesse. C'est la raison pour laquelle le recrutement des grands clubs italiens s'effectue essentiellement en Italie.
Mais ces dernières saisons, le football italien subit une crise, financière et dans la formation, qui a une des conséquences directe au niveau européen et tente de se renouveler notamment à travers l'arrivée d'investisseurs étrangers, comme c'est le cas à la Roma, à l'Internazionale, à l'AC Milan ou encore au Bologna.
Scudetto et étoile |
Scudetto |
Dans le football italien, le scudetto (au pluriel scudetti) est un petit écusson en forme d'écu aux couleurs du drapeau italien, cousu sur le maillot de l'équipe ayant remporté le championnat de Serie A au cours de la saison précédente.
Par métonymie, le terme de "scudetto" (ou de "scudo") indique plus simplement la victoire en championnat.
Le premier club à utiliser le Scudetto après une victoire en championnat est le Genoa CFC en 1924, qui apposa un écusson sur son propre maillot, pour célébrer sa victoire après son neuvième championnat. La forme d'alors était comme l'actuelle, mais surmontée de la couronne de Savoie, symboliquement égale au drapeau italien de l'époque, et avait dans la zone centrale le symbole savoyard: une croix blanche sur fond rouge. Cet emblème subsiste jusqu'en 1926-1927, lors du premier scudetto remporté par le Torino FC.
À partir de la saison 1927-1928 et le nouveau scudetto du Torino, et ce jusqu'à la saison 1942-1943, il fut accompagné des faisceaux, symbole du régime fasciste. Ce fut à partir de ce moment et ce jusqu'à présent qu'une victoire en championnat de football fut nommée Scudetto et toutes les formations championnes d'alors apposèrent le symbole sur leur maillot.
Étoile |
En Italie, une étoile est cousue au-dessus du blason d'une équipe au bout de 10 championnats remportés.
Actuellement, seuls trois club disposent d'étoiles sur leur maillots:
Juventus FC : trois étoiles (1958, puis 1982, puis 2012) bien qu'elle n'ait alors remporté que 28 titres officiellement[1] ; le club remporte son 34e titre en 2018.
Internazionale : une étoile (1966)
AC Milan : une étoile (1979)
L'idée de l'étoile sportive fut orchestrée en 1958, à l'occasion du 10e scudetto de la Juventus FC sur l'idée d'Umberto Agnelli, président du club, et le Comité national olympique italien (CONI) décida alors d'ajouter une étoile jaune-dorée à cinq pointes (Stella d'oro al Merito Sportivo), à partir du moment ou un club remportait 10 titres de champions d'Italie.
Stades |
Les stades italiens sont reconnus pour leur grande capacité. Citons le Stade olympique de Rome 72 698 places et le Stade Giuseppe-Meazza 80 018 places de Milan. Tous deux sont en copropriété et loués par leurs mairies respectives, ce qui n'est pas rare en Italie (et qui peut poser des problèmes juridiques et des pertes économiques). La Juventus FC a été la première équipe italienne à posséder son stade, inauguré en 2011. Elle a été suivie par l'Udinese avec le nouveau Stadio Friuli inauguré en 2016.
Le Stadio San Nicola de Bari, le Stade Artemio-Franchi de Florence, le Juventus Stadium de Turin, le Stade Luigi Ferraris de Gênes, le Stade Marcantonio-Bentegodi de Vérone et le Stadio San Paolo de Naples ont tous une capacité supérieure à 40 000 places.
Certains stades et leurs infrastructures sont désormais vieillissants, notamment dans le sud du pays, ceux-ci n'ayant plus été rénovés depuis la Coupe du monde 1990[réf. nécessaire].
Rang | Stade | Capacité | Ville | Clubs résidents |
---|---|---|---|---|
1 | Stade Giuseppe-Meazza | 80 018 | Milan | AC Milan, Internazionale |
2 | Olimpico | 72 698 | Rome | AS Rome, SS Lazio |
3 | Stade San Paolo | 60 240 | Naples | SSC Naples |
4 | Stade San Nicola | 58 170 | Bari | AS Bari |
5 | Stade Artemio-Franchi | 47 282 | Florence | ACF Fiorentina |
6 | Stade Marcantonio-Bentegodi | 44 799 | Vérone | Chievo Vérone, Hellas Vérone |
7 | Juventus Stadium | 41 507 | Turin | Juventus FC |
8 | Stade San Filippo | 40 200 | Messine | FC Messine |
9 | Stade Renato-Dall'Ara | 38 279 | Bologne | Bologne FC |
Historique |
Championnat fédéral (1898-1903) |
Championnat de Première catégorie (1904-1922) |
Au mois d'octobre 1907, la Federazione Italiana Foot-Ball choisit de « dédoubler » le championnat, pour lutter contre le nombre croissant de joueurs étrangers dans le championnat italien. L'accord concernait tous les clubs, mais au moment des votes, les délégués du AC Milan, Torino FC, Libertas, Genoa et de Naples quittèrent la séance pour protester. Un championnat parallèle fut alors créé, le Campionato Federale F.I.F. (non officiellement reconnu), ouvert aux équipes ayant des joueurs étrangers[2], tandis que le second championnat officiel, la Prima Categoria 1908 (ou Coppa Romolo Buni), réservée seulement aux équipes composées uniquement de joueurs d'origine italienne[2] reste de rigueur. La Juventus FC remporta les deux éditions du championnat de la FIF 1908 et 1909.
En avril 1915, bien que le conflit ait débuté en Europe depuis août 1914, l'Italie rejoint la Première Guerre mondiale. Le 22 mai, à la suite du décret de mobilisation du gouvernement italien, la FIGC (fédération italienne de football) ordonne la suspension du championnat[3]. Mais les villes italiennes ainsi que leur supporters de football, non-directement touchés par la guerre, désiraient un tournoi pour continuer à suivre leur sport, et c'est ainsi que naquit l'idée d'une compétition, non officielle, appelée la Coppa Federale (en français la Coupe fédérale)[4], compétition sans aucun titre en jeu. Déçus, de nombreux clubs ne participèrent pas à cette compétition, ajouté à cela certaines zones géographiques dangereuses qui furent évitées à cause de la guerre, comme la Vénétie.
Après cette coupe fédérale gagnée par le Milan, plutôt équilibrée et très accrochée, les clubs italiens cessent toute activité jusqu'en 1919 à la fin de la guerre[5].
Au cours de la saison 1921-1922, le championnat se divise en deux, avec d'un côté le Championnat de la CCI (CCI = Confederazione Calcistica Italiana) et de l'autre le Championnat de la FIGC. Ces deux championnats (de la FIGC et de la CCI) furent la réponse d'un schisme, fait à cause du nombre de plus en plus croissant d'équipes prenant part au championnat, de plus en plus mal organisé. À la suite de réformes (comme le Projet Pozzo) n'aboutissant à rien, de nombreux clubs firent sécession et créèrent une nouvelle fédération à Milan. Bien qu'avec des sociétés plus puissantes, nombreuses et plus riches, leur championnat ne tiendra qu'une année, et les deux champions (le Pro Vercelli pour la CCI et l'US Novese pour la FIGC) gardèrent leur titre. Pour cette saison 1921-1922, il y a donc officiellement deux vainqueurs.
Championnat de Première division (1922-1926) |
Serie A (depuis 1929) |
Les débuts, la philosophie du football à l'italienne |
Les années 1960-1970, l'âge d'argent |
Les années 1980-1990, le calcio au sommet / le scandale du totonero |
Au début des années 1980, c'est la Juventus Football Club et l'AS Rome qui domineront pendant plusieurs années le calcio tandis que l'AC Milan peinera à trouver une stabilité financière et se retrouvera même à deux reprises en série B italienne. La Juventus remportera le scudetto à 4 reprises entre 1980 et 1986 tandis que l'AS Rome la remportera en 1983 et le Hellas Vérone en 1985.
En 1986, avec l'arrivée de Silvio Berlusconi à la tête du Milan AC et avec l'arrivée de Maradona du côté de Naples, les tendances s'inverseront et le titre sera remporté à de nombreuses reprises par le Milan AC à partir de 1988. Le SSC Napoli, quant à lui, remportera le scudetto à deux reprises, en 1987 et 1990 et deviendra après Cagliari le deuxième club du sud de l'Italie à avoir remporté un Scudetto. Il sombrera petit à petit à partir de 1992 pendant plus d'une décennie. La Juventus aura toujours son mot à dire durant cette domination milanaise, finissant souvent 2e, mais reprendra les commandes du championnat italien vers la fin des années 1990.
Vers la fin des années 1990, la loi permettant à une équipe italienne de posséder plusieurs étrangers dans leurs effectifs augmentera le nombre d'arrivées de talent Sud Américain tel que Ronaldo, Batistuta, Verón, Hernán Crespo et bien d'autres. Cela permettra à la SS Lazio et à la Fiorentina de recruter de bons talents à moindre prix et ainsi de devenir des prétendants possible au scudetto.
Entre 1980 et 2000, au moins un club italien serra présent en finale de la Coupe UEFA à 10 reprises (pour 8 victoires) et à 12 reprises (pour 5 victoires) en Ligue des champions de l'UEFA. Le calcio occupera la première place au Coefficient UEFA pendant de nombreuses années et deviendra un championnat incontournable pour les footballeurs voulant se faire une place au niveau international. De nombreux dessins animés de football verront le jour à cette époque, reprenant la nation et le championnat italien comme sujet principal de l'histoire dont le célèbre L'École des champions ou encore Hungry Heart.
Cette domination est confirmée par la Juventus en 1985, puisqu'elle devient la première équipe dans l'histoire du football européen à remporter les trois compétitions majeures organisées par l'Union des associations européennes de football, Ligue des champions de l'UEFA (C1), Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football (C2) et la Coupe UEFA (C3). Après leur triomphe en Coupe intercontinentale la même année, la Juventus est aussi devenue la première équipe dans l'histoire du football, et est actuellement l'unique au monde, à avoir remportée toutes les compétitions officielles au niveau international.
En 1982, pour couronner le tout, la Squadra Azzurra soulève sa troisième coupe du monde près de 50 ans après ses précédents succès de 1934 et 1938 et cela malgré le scandale du totonero. L'Italie se verra moins chanceuse aux éditions suivantes avec ses défaites aux tirs au but en demi-finale 1990, aux tirs au but en finale 1994 et également aux tirs au but en quart de finale 1998.
Les années 2000 |
Lors des débuts des années 2000, le SS Lazio et l'AS Rome rafleront chacun un scudetto respectivement en 2000 et 2001. Cependant, en raison d'une mauvaise politique de recrutement et à des dépenses beaucoup trop importantes lors des transferts, le SS Lazio perdra en compétitivité à partir de 2001 et se battra pour le milieu du tableau, voire la deuxième moitié de tableau. Le Parma Football Club, dont le dirigeant n'est autre que le président de la société Parmalat, connaîtra de gros soucis financiers à partir de 2003 avec le scandale financier de son entreprise, alors vainqueur de la Coupe UEFA en 1995 et 1999, pour se battre contre la relégation alors que la Fiorentina tombera littéralement en faillite en 2002 et se verra rétrogradée en 4e division italienne pour revenir au devant de la scène nationale en 2005. Le calcio commence alors à connaître une perte de vitesse sur la scène européenne, au profit du championnat anglais et espagnol, malgré la saison 2002-2003 où trois clubs italiens se hissent jusqu'aux demi-finales de la Ligue des Champions : l'Internazionale, la Juventus et le Milan AC, qui remporte la compétition.
La Juventus remportera le scudetto en 2002, 2003, 2005, 2006 mais se verra enlever ceux de 2005 (titre non attribué) et celui de 2006 au profit de l'Internazionale à la suite de matchs truqués et sera même reléguée en 2e division italienne. Cette affaire va beaucoup fragiliser la Juventus puisqu'une grande partie de ses stars partiront pour d'autres clubs et l'Internazionale pourra profiter de cette perte de puissance pour s'adjuger cinq titres consécutifs. À la suite de l'affaire du calciopoli qui éclate juste avant le mondial 2006, le calcio est ébranlé et peine à redorer son noble blason.
Bien que la Juventus ne reste qu'une seule année en série B et finit deuxième dès son retour en série A, elle connaît également une série de recrutements infructueux qui ne lui permettent plus de se qualifier pour la Ligue des champions ni la Ligue Europa. Le SSC Napoli revient parmi les élites de la série A en 2007, après avoir été rétrogradé en troisième division et déclaré en faillite en 2004.
Dans l'histoire récente, les clubs italien montrent un manque de compétitivité sur la scène Européenne. Le Milan AC et l'Inter ont été les seuls à briller : champion d'Europe en 2003 et 2007, finaliste en 2005 pour le Milan AC ; champion d'Europe en 2010 pour l'Inter. Durant la même période, la squadra azzurra remporte une quatrième coupe du monde en 2006 en Allemagne.
Depuis 2012, la Juventus exerce une domination sans partage sur la Série A, malgré la concurrence de l'AS Roma ou le retour au premier plan de SSC Naples, et profite de la crise sportive et économique des clubs milanais, l'Internazionale et l'AC Milan. Le championnat tente de retrouver son glorieux passé des années 90-2000 lors de l'été 2018, durant lequel la Nazionale ne se qualifie pas pour la Coupe du monde (une première depuis 1958), la Juventus recrute la star Cristiano Ronaldo et le retour ambitieux des deux clubs milanais laisse augurer un retour croissant de l'intérêt pour la Série A en Europe.
En 2018, le Calcio est classé troisième au Coefficient UEFA.
Les clubs de l'édition 2018-2019 |
Club | Ville |
---|---|
Atalanta | Bergame |
Bologna FC | Bologne |
Cagliari Calcio | Cagliari |
Chievo Verona | Vérone |
Empoli FC | Empoli |
AC Fiorentina | Florence |
Frosinone Calcio | Frosinone |
Genoa CFC | Gênes |
Internazionale | Milan |
Juventus FC | Turin |
SS Lazio | Rome |
AC Milan | Milan |
SSC Naples | Naples |
Parme Calcio 1913 | Parme |
AS Roma | Rome |
UC Sampdoria | Gênes |
US Sassuolo | Sassuolo |
SPAL | Ferrare |
Torino FC | Turin |
Udinese Calcio | Udine |
Rang UEFA |
Coefficient UEFA 2018
- 01 (1) La Liga
- 02 (3) Premier League
- 03 (4) Serie A
- 04 (2) 1.Bundesliga
- 05 (5) Ligue 1
- 06 (6) Premier-Liga
- 07 (7) Primeira Liga
- 08 (9) Jupiler Pro League
- 09 (8) Premier-Liga
- 10 (10) Süper Lig
(voir les coefficients UEFA pour plus d'informations)
Le tableau suivant récapitule le classement du championnat d'Italie au coefficient UEFA depuis 1960[6] :
1960 | 1961 | 1962 | 1963 | 1964 | 1965 | 1966 | 1967 | 1968 | 1969 | 1970 | 1971 | 1972 | 1973 | 1974 | 1975 | 1976 | 1977 | 1978 | 1979 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 | 3 | 3 | 2 | 2 | 2 | 4 | 3 | 4 | 4 | 4 | 3 | 3 | 3 | 5 | 4 | 5 | 6 | 8 | 9 |
1980 | 1981 | 1982 | 1983 | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 | 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 |
10 | 9 | 12 | 11 | 5 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 2 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 |
2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | |
2 | 2 | 2 | 2 | 3 | 3 | 2 | 3 | 3 | 3 | 3 | 4 | 4 | 4 | 4 | 4 | 4 | 4 | 3 |
Premier
Deuxième
Troisième
Palmarès |
Palmarès 1898 - 1929 |
Saison | Champion | Vice-champion |
---|---|---|
1898 | Genoa (1) | Internazionale Torino |
1899 | Genoa (2) | Internazionale Torino |
1900 | Genoa (3) | FC Torinese |
1901 | Milan (1) | Genoa |
1902 | Genoa (4) | Milan |
1903 | Genoa (5) | Juventus |
1904 | Genoa (6) | Juventus |
1905 | Juventus (1) | Genoa |
1906 | Milan (2) | Juventus |
1907 | Milan (3) | Torino |
1908 | Pro Vercelli (1) | US Milanese |
1909 | Pro Vercelli (2) | US Milanese |
1909-1910 | Internazionale (1) | Pro Vercelli |
1910-1911 | Pro Vercelli (3) | Vicence |
1911-1912 | Pro Vercelli (4) | Vicence |
1912-1913 | Pro Vercelli (5) | SS Lazio |
1913-1914 | Casale (1) | Vicence |
1914-1915 | Genoa (7) | |
1916 à 1919 | Pas de championnat | |
1919-1920 | Internazionale (2) | Livourne |
1920-1921 | Pro Vercelli (6) | Pise |
1922 | US Novese (FIGC) (1) Pro Vercelli (CCI) (7) | Sampierdarenese Fortitudo Rome |
1922-1923 | Genoa (8) | SS Lazio |
1923-1924 | Genoa (9) | US Savoia |
1924-1925 | Bologne (1) | Alba Rome |
1925-1926 | Juventus FC (2) | Alba Rome |
1926-1927 | Torino FC révoqué | Bologne |
1927-1928 | Torino FC (1) | Genoa |
1928-1929 | Bologne (2) | Torino FC |
Palmarès à poule unique depuis la saison 1929-1930 |
Saison | Champion | Vice-champion | Meilleur buteur | Buts | Moyenne de spectateurs |
---|---|---|---|---|---|
1929-1930 | Ambrosiana (3) | Genoa | Giuseppe Meazza | 31 buts | n.c. |
1930-1931 | Juventus FC (3) | AS Rome | Rodolfo Volk | 29 buts | n.c. |
1931-1932 | Juventus FC (4) | Bologne FC | Pedro Petrone Angelo Schiavio | 25 buts 25 buts | n.c. |
1932-1933 | Juventus FC (5) | Ambrosiana Inter | Felice Placido Borel II | 29 buts | n.c. |
1933-1934 | Juventus FC (6) | Ambrosiana Inter | Felice Placido Borel II | 32 buts | n.c. |
1934-1935 | Juventus FC (7) | Ambrosiana Inter | Enrique Guaita | 28 buts | n.c. |
1935-1936 | Bologne FC (3) | AS Rome | Giuseppe Meazza | 25 buts | n.c. |
1936-1937 | Bologne FC (4) | SS Lazio | Silvio Piola | 21 buts | n.c. |
1937-1938 | Ambrosiana Inter (4) | Juventus FC | Giuseppe Meazza | 20 buts | n.c. |
1938-1939 | Bologne FC (5) | Torino FC | Aldo Boffi Ettore Puricelli | 19 buts 19 buts | n.c. |
1939-1940 | Ambrosiana Inter (5) | Bologne FC | Aldo Boffi | 24 buts | n.c. |
1940-1941 | Bologne FC (6) | Ambrosiana Inter | Ettore Puricelli | 22 buts | n.c. |
1941-1942 | AS Rome (1) | Torino FC | Aldo Boffi | 22 buts | n.c. |
1942-1943 | Torino FC (2) | Livourne | Silvio Piola | 21 buts | n.c. |
1943-1944 et 1944-1945 | Pas de championnat | ||||
1945-1946 | Torino FC (3) | Juventus FC | Eusebio Castigliano | 13 buts | n.c. |
1946-1947 | Torino FC (4) | Juventus FC | Valentino Mazzola | 29 buts | n.c. |
1947-1948 | Torino FC (5) | AC Milan | Giampiero Boniperti | 27 buts | n.c. |
1948-1949 | Torino FC (6) | Internazionale | István Nyers | 26 buts | n.c. |
1949-1950 | Juventus FC (8) | AC Milan | Gunnar Nordahl | 35 buts | n.c. |
1950-1951 | AC Milan (4) | Internazionale | Gunnar Nordahl | 34 buts | n.c. |
1951-1952 | Juventus FC (9) | AC Milan | John Hansen | 30 buts | n.c. |
1952-1953 | Internazionale (6) | Juventus FC | Gunnar Nordahl | 26 buts | n.c. |
1953-1954 | Internazionale (7) | Juventus FC | Gunnar Nordahl | 23 buts | n.c. |
1954-1955 | AC Milan (5) | Udinese Calcio | Gunnar Nordahl | 27 buts | n.c. |
1955-1956 | ACF Fiorentina (1) | AC Milan | Gino Pivatelli | 29 buts | n.c. |
1956-1957 | AC Milan (6) | ACF Fiorentina | Dino Da Costa | 22 buts | n.c. |
1957-1958 | Juventus FC (10) | ACF Fiorentina | John Charles | 28 buts | n.c. |
1958-1959 | AC Milan (7) | ACF Fiorentina | Antonio Valentín Angelillo | 33 buts | n.c. |
1959-1960 | Juventus FC (11) | ACF Fiorentina | Omar Sivori | 28 buts | n.c. |
1960-1961 | Juventus FC (12) | AC Milan | Sergio Brighenti | 27 buts | 21 198 |
1961-1962 | AC Milan (8) | Internazionale | José Altafini Aurelio Milani | 22 buts 22 buts | 19 628 |
1962-1963 | Internazionale (8) | Juventus FC | Harald Nielsen Pedro Manfredini | 19 buts 19 buts | 22 363 |
1963-1964 | Bologne FC (7) | Internazionale | Harald Nielsen | 21 buts | 21 617 |
1964-1965 | Internazionale (9) | AC Milan | Sandro Mazzola Alberto Orlando | 17 buts 17 buts | 20 321 |
1965-1966 | Internazionale (10) | Bologne FC | Luis Vinicio | 25 buts | 24 524 |
1966-1967 | Juventus FC (13) | Internazionale | Luigi Riva | 18 buts | 23 818 |
1967-1968 | AC Milan (9) | SSC Naples | Pierino Prati | 15 buts | 26 341 |
1968-1969 | ACF Fiorentina (2) | Cagliari | Luigi Riva | 21 buts | 28 410 |
1969-1970 | Cagliari (1) | Internazionale | Luigi Riva | 21 buts | 30 134 |
1970-1971 | Internazionale (11) | AC Milan | Roberto Boninsegna | 24 buts | 30 806 |
1971-1972 | Juventus FC (14) | AC Milan | Roberto Boninsegna | 22 buts | 29 558 |
1972-1973 | Juventus FC (15) | AC Milan | Paolino Pulici Gianni Rivera Giuseppe Savoldi | 17 buts 17 buts 17 buts | 32 177 |
1973-1974 | SS Lazio (1) | Juventus FC | Giorgio Chinaglia | 24 buts | 34 915 |
1974-1975 | Juventus FC (16) | SSC Naples | Paolino Pulici | 18 buts | 31 528 |
1975-1976 | Torino FC (7) | Juventus FC | Paolino Pulici | 21 buts | 32 178 |
1976-1977 | Juventus FC (17) | Torino FC | Francesco Graziani | 21 buts | 32 316 |
1977-1978 | Juventus FC (18) | Vicence | Paolo Rossi | 24 buts | 34 154 |
1978-1979 | AC Milan (10) | Perugia | Bruno Giordano | 19 buts | 32 858 |
1979-1980 | Internazionale (12) | Juventus FC | Roberto Bettega | 16 buts | 30 983 |
1980-1981 | Juventus FC (19) | AS Rome | Roberto Pruzzo | 18 buts | 27 647 |
1981-1982 | Juventus FC (20) | Fiorentina | Roberto Pruzzo | 15 buts | 31 942 |
1982-1983 | AS Rome (2) | Juventus FC | Michel Platini | 16 buts | 33 020 |
1983-1984 | Juventus FC (21) | AS Rome | Michel Platini | 20 buts | 36 553 |
1984-1985 | Hellas Vérone (1) | Torino FC | Michel Platini | 18 buts | 38 872 |
1985-1986 | Juventus FC (22) | AS Rome | Roberto Pruzzo | 19 buts | 35 871 |
1986-1987 | SSC Naples (1) | Juventus FC | Pietro Paolo Virdis | 17 buts | 33 087 |
1987-1988 | AC Milan (11) | SSC Naples | Diego Maradona | 15 buts | 30 621 |
1988-1989 | Internazionale (13) | SSC Naples | Aldo Serena | 22 buts | 29 454 |
1989-1990 | SSC Naples (2) | AC Milan | Marco van Basten | 19 buts | 27 162 |
1990-1991 | Sampdoria (1) | AC Milan | Gianluca Vialli | 19 buts | 33 255 |
1991-1992 | AC Milan (12) | Juventus FC | Marco van Basten | 25 buts | 34 205 |
1992-1993 | AC Milan (13) | Internazionale | Giuseppe Signori | 26 buts | 32 607 |
1993-1994 | AC Milan (14) | Juventus FC | Giuseppe Signori | 23 buts | 29 883 |
1994-1995 | Juventus FC (23) | SS Lazio | Gabriel Batistuta | 26 buts | 29 154 |
1995-1996 | AC Milan (15) | Juventus FC | Igor Protti Giuseppe Signori | 24 buts 24 buts | 29 447 |
1996-1997 | Juventus FC (24) | Parme | Filippo Inzaghi | 24 buts | 29 481 |
1997-1998 | Juventus FC (25) | Internazionale | Oliver Bierhoff | 27 buts | 31 161 |
1998-1999 | AC Milan (16) | SS Lazio | Amoroso | 22 buts | 30 704 |
1999-2000 | SS Lazio (2) | Juventus FC | Andreï Shevchenko | 24 buts | 29 908 |
2000-2001 | AS Rome (3) | Juventus FC | Hernán Crespo | 26 buts | 29 598 |
2001-2002 | Juventus FC (26) | AS Rome | Dario Hubner David Trezeguet | 24 buts 24 buts | 26 019 |
2002-2003 | Juventus FC (27) | Internazionale | Christian Vieri | 24 buts | 25 474 |
2003-2004 | AC Milan (17) | AS Rome | Andreï Shevchenko | 24 buts | 25 469 |
2004-2005 | Titre annulé à la Juventus FC (Calciopoli) | AC Milan | Cristiano Lucarelli | 24 buts | 25 472 |
2005-2006 | Internazionale (14) sur tapis vert | AS Rome[7] | Luca Toni | 31 buts | 21 698 |
2006-2007 | Internazionale (15) | AS Rome | Francesco Totti | 26 buts | 18 473 |
2007-2008 | Internazionale (16) | AS Rome | Alessandro Del Piero | 21 buts | 23 180 |
2008-2009 | Internazionale (17) | Juventus FC | Zlatan Ibrahimović | 25 buts | 25 045 |
2009-2010 | Internazionale (18) | AS Rome | Antonio Di Natale | 29 buts | 24 957 |
2010-2011 | AC Milan (18) | Internazionale | Antonio Di Natale | 28 buts | 24 306 |
2011-2012 | Juventus FC (28) | AC Milan | Zlatan Ibrahimović | 28 buts | 23 459 |
2012-2013 | Juventus FC (29) | SSC Naples | Edinson Cavani | 29 buts | 23 569 |
2013-2014 | Juventus FC (30) | AS Rome | Ciro Immobile | 22 buts | 23 351 |
2014-2015 | Juventus FC (31) | AS Rome | Mauro Icardi Luca Toni | 22 buts | 22 083 |
2015-2016 | Juventus FC (32) | SSC Naples | Gonzalo Higuaín | 36 buts | 22 234 |
2016-2017 | Juventus FC (33) | AS Rome | Edin Džeko | 29 buts | 22 217 |
2017-2018 | Juventus FC (34) | SSC Naples | Mauro Icardi Ciro Immobile | 29 buts | 24 706 |
Bilan |
Par club |
Rang | Clubs | Titres | Années |
---|---|---|---|
1 | Juventus FC | 34 | 1905, 1926, 1931, 1932, 1933, 1934, 1935, 1950, 1952, 1958, 1960, 1961, 1967, 1972, 1973, 1975, 1977, 1978, 1981, 1982, 1984, 1986, 1995, 1997, 1998, 2002, 2003, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 |
2 | AC Milan | 18 | 1901, 1906, 1907, 1951, 1955, 1957, 1959, 1962, 1968, 1979, 1988, 1992, 1993, 1994, 1996, 1999, 2004, 2011 |
Internazionale | 18 | 1910, 1920, 1930, 1938, 1940, 1953, 1954, 1963, 1965, 1966, 1971, 1980, 1989, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 | |
4 | Genoa CFC | 9 | 1898, 1899, 1900, 1902, 1903, 1904, 1915, 1923, 1924 |
5 | Pro Vercelli | 7 | 1908, 1909, 1911, 1912, 1913, 1921, 1922 |
Bologne FC | 7 | 1925, 1929, 1936, 1937, 1939, 1941, 1964 | |
Torino FC | 7 | 1928, 1943, 1946, 1947, 1948, 1949, 1976 | |
8 | AS Rome | 3 | 1942, 1983, 2001 |
9 | ACF Fiorentina | 2 | 1956, 1969 |
SSC Naples | 2 | 1987, 1990 | |
SS Lazio | 2 | 1974, 2000 | |
12 | AS Casale | 1 | 1914 |
USD Novese | 1 | 1922 | |
Cagliari Calcio | 1 | 1970 | |
Hellas Vérone | 1 | 1985 | |
UC Sampdoria | 1 | 1991 |
Une étoile pour 10 titres
Par ville |
Ville | Titres | Clubs vainqueurs |
---|---|---|
Turin | 41 | Juventus FC (34), Torino FC (7) |
Milan | 36 | AC Milan (18), Internazionale (18) |
Gênes | 10 | Genoa (9), Sampdoria (1) |
Bologne | 7 | Bologne FC (7) |
Verceil | 7 | Pro Verceil (7) |
Rome | 5 | Roma (3), SS Lazio (2) |
Florence | 2 | ACF Fiorentina (2) |
Naples | 2 | SSC Naples (2) |
Cagliari | 1 | Cagliari (1) |
Casale Monferrato | 1 | Casale (1) |
Novi Ligure | 1 | Novese (1) |
Vérone | 1 | Hellas Vérone (1) |
Par région |
Région | Titres | Clubs vainqueurs |
---|---|---|
Piémont | 50 | Juventus FC (34), Torino FC (7), Pro Vercelli (7), Casale (1), Novese (1) |
Lombardie | 36 | AC Milan (18), Internazionale (18) |
Ligurie | 10 | Genoa (9), Sampdoria (1) |
Émilie-Romagne | 7 | Bologne FC (7) |
Latium | 5 | Roma (3), SS Lazio (2) |
Campanie | 2 | SSC Naples (2) |
Toscane | 2 | ACF Fiorentina (2) |
Sardaigne | 1 | Cagliari (1) |
Vénétie | 1 | Hellas Vérone (1) |
Statistiques et records individuels |
- Classement des 10 joueurs comptant le plus grand nombre de participations :
Rang | Nation | Nom | Matchs | Clubs | Période |
---|---|---|---|---|---|
1 | Paolo Maldini | 647[8] | AC Milan (647) | 1985-2009 | |
2 | Gianluigi Buffon | 640 | Parma (169), Juventus FC (488) | 1995-2018 | |
3 | Francesco Totti | 619 | AS Rome (619) | 1993-2017 | |
4 | Javier Zanetti | 615[9] | Internazionale (615) | 1995-2014 | |
5 | Gianluca Pagliuca | 592[10] | UC Sampdoria (198), Internazionale (165), Bologne FC (206), Ascoli (23) | 1988-2007 | |
6 | Dino Zoff | 570 | Udinese Calcio (4), Mantova (93), SSC Naples (143), Juventus FC (330) | 1961-1983 | |
7 | Pietro Vierchowod | 562[8] | Como (30), ACF Fiorentina (28), AS Rome (30), UC Sampdoria (358), Juventus FC (21), AC Milan (16), Piacenza (79) | 1980-2000 | |
8 | Roberto Mancini | 541[8] | Bologna FC (30), UC Sampdoria (424), SS Lazio (87) | 1981-2000 | |
9 | Silvio Piola | 537 | Pro Vercelli (127), SS Lazio (227), Juventus FC (28), Novara (155) | 1930-1954 | |
10 | Enrico Albertosi | 532 | ACF Fiorentina (185), Cagliari Calcio (177), AC Milan (170) | 1959-1980 |
Classement des 10 meilleurs buteurs :
Rang | Nation | Nom | Buts | Matchs | Clubs | Période |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Silvio Piola | 274 | 537 | Pro Vercelli (51), SS Lazio (143), Juventus FC (10), Novara (70) | 1930-1954 | |
2 | Francesco Totti | 250 | 619 | AS Rome (250) | 1993-2017 | |
3 | Gunnar Nordahl | 225 | 291 | AC Milan (210), AS Rome (15) | 1949-1958 | |
4 | Giuseppe Meazza | 216 | 367 | Internazionale (197), AC Milan (9), Juventus FC (10) | 1929-1947 | |
José Altafini | 216 | 459 | AC Milan (120), SSC Naples (71), Juventus FC (25) | 1958-1976 | ||
6 | Antonio Di Natale | 209 | 445 | Empoli FC (18), Udinese Calcio (191) | 2002-2016 | |
7 | Roberto Baggio | 205 | 452 | ACF Fiorentina (39), Juventus FC (78), AC Milan (12), Bologne FC (22), Internazionale (9), Brescia (45) | 1986-2004 | |
8 | Kurt Hamrin | 190 | 400 | Juventus FC (8), Padova (20), ACF Fiorentina (150), AC Milan (9), SSC Naples (3) | 1956-1971 | |
9 | Giuseppe Signori | 188 | 344 | Foggia (11), SS Lazio (107), UC Sampdoria (3), Bologne FC (67) | 1991-2004 | |
Alessandro Del Piero | 188 | 478 | Juventus FC (188) | 1993-2012 | ||
Alberto Gilardino | 188 | 513 | Piacenza (3), Hellas Vérone (5), Parma (50), AC Milan (36), ACF Fiorentina (52), Genoa CFC (19), Bologne FC (13), Palermo (10) | 1999-2017 |
Palmarès du football italien en coupes d'Europe avec les clubs de Serie A |
Compétition | Nombre de titres | Année et club |
---|---|---|
Ligue des champions | 12 | AC Milan (1963, 1969, 1989, 1990, 1994, 2003, 2007), Internazionale (1964, 1965, 2010) Juventus FC (1985, 1996) |
Coupe des coupes | 7 | AC Milan (1968, 1973), Parme (1993), ACF Fiorentina (1961), UC Sampdoria (1990), Juventus FC (1984), SS Lazio (1999) |
Ligue Europa | 9 | Juventus FC (1977, 1990, 1993), SSC Naples (1989), Internazionale (1991, 1994, 1998), Parme (1995, 1999) |
[11],[12],[13]
Annexes |
Articles connexes |
- Scudetto
- Bidone
- Coupe d'Italie de football
- Affaire des matchs truqués du Calcio
Lien externe |
(it) : le classement actuel
Notes et références |
La Juventus décide en 2012 d'ajouter une troisième étoile sur le maillot, bien que les titres de 2005 et 2006 lui aient été retirés.
(it) « Le vittorie nei Campionati Federali F.I.F. 1908 e 1909 » (consulté le 26 septembre 2008).
Suspension vivement critiquée par les dirigeants du Genoa CFC, en position de vainqueur. La fédération assura toutefois que la compétition reprendrait où elle en était dès la fin de la guerre, qui, selon la propagande de l'époque, ne durerait que quelques mois.
Compétition sous forme d'éliminatoires régionales (Ligurie, Piémont occidental et oriental, Lombardie et Émilie-Romagne) d'où les premiers du groupe se regroupent lors d'une phase finale.
Il n'y eut plus aucune compétition sur le sol du pays, à la suite du déroulement désastreux de la guerre côté italien.
« UEFA European Cup Coefficients Database » (consulté le 24 juillet 2011).
À la suite du scandale des matches truqués du Calcio, la Juventus a été déchue de ses titres 2005 et 2006 tandis que le Milan AC a perdu sa 2e place de 2006 avec la suppression de 30 points.
+1 apparition lors d'un barrage.
+3 apparitions lors de barrages.
+4 apparitions lors de barrages.
https://www.lequipe.fr/Football/HIST_C1.html (consulté le 24/05/2015).
https://www.lequipe.fr/Football/HIST_C2.html (consulté le 24/05/2015).
https://www.lequipe.fr/base/football/archives/HIST_C3.html (consulté le 25/05/2015).
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