Olympique d'Alès en Cévennes
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Noms précédents | Olympique alaisien (1923-1926) Olympique alésien (1926-1963) |
---|---|
Fondation | 1923 |
Statut professionnel | Entre 1932 et 1961 Entre 1977 et 1980 Entre 1982 et 1996 |
Couleurs | Bleu et Blanc |
Stade | Stade Pierre-Pibarot (10 000 places) |
Siège | Centre Jean Sadoul 1730 chemin de Trespeaux 30101 Alès |
Championnat actuel | National 3 |
Président | Thomas agostinho |
Entraîneur | Stéphane Saurat |
Joueur le plus capé | Jean Pelazzo (249) |
Meilleur buteur | Marcel Rouvière (93) |
Site web | www.olympique-ales-cevennes.fr |
Maillots
Domicile | Extérieur |
L'Olympique d'Alès en Cévennes est un club français de football basé à Alès et fondé en 1923 sous le nom d'Olympique alaisien.
Étant l'un des clubs pionniers du football gardois avec le Nîmes Olympique, le club se fait rapidement une place dans la très relevée Division d'Honneur du Sud-Est au côté du FC Sète ou de l'Olympique de Marseille. C'est donc tout naturellement que le club fait partie des participants à la première édition du championnat professionnel en 1932.
Après trente ans de professionnalisme, les Gardois retrouvent les niveaux amateurs, et malgré une réapparition furtive en Division 2 dans la fin des années 1970, ce n'est qu'à partir de la saison 1982-1983 que le club se stabilise à nouveau dans le monde professionnel.
Après avoir à nouveau connu la CFA à la fin des années 1990, le club espère redorer son blason en National. Mais, si les résultats sportifs sont satisfaisants, c'est le financier qui va faire plonger le club. En 2003, le club est placé en liquidation judiciaire et se retrouve relégué en Division d'Honneur.
Le club évolue principalement au stade Pierre-Pibarot pour ses matchs de National 3 qu'il a retrouvé lors de la saison 2013-2014 après avoir fini premier de Division d'Honneur en 2013.
Sommaire
1 Histoire
1.1 La naissance de l'Olympique Alésien (1923-1932)
1.2 Les débuts du professionnalisme (1932-1961)
1.3 La traversée du désert (1961-1977)
1.4 Le retour au professionnalisme (1977-1996)
1.5 La descente aux enfers (1996-2006)
1.6 Le renouveau (Depuis 2006)
2 Identité du club
2.1 Noms et blasons du club
2.2 Couleurs et maillots
3 Palmarès et records
3.1 Palmarès
3.2 Records
3.2.1 Joueurs et entraîneurs
3.2.2 Championnat
3.2.3 Coupes de France et de la Ligue
3.2.4 Affluence
4 Structures du club
4.1 Stades
4.2 Aspects juridiques et économiques
4.2.1 Organigramme
4.2.2 Éléments comptables
5 Joueurs et personnalités
5.1 Joueurs emblématiques
5.2 Entraîneurs
5.3 Présidents
5.4 Autres équipes
6 Culture populaire
6.1 Affluence
6.2 Groupes de supporters
6.3 Rivalités
7 Notes et références
7.1 Notes
7.2 Références
8 Bibliographie
Histoire |
La naissance de l'Olympique Alésien (1923-1932) |
L'Olympique alésien est né en 1923 par la fusion de trois clubs de la ville d'Alès, le Red Star, le Boxing et le CS Cheminots. Sous la direction de son président-fondateur, Richard Ducros, le club cévenol gravit les échelons et intègre la très difficile Division d'Honneur du Sud-Est. Les internationaux français Léon Huot et Jean Batmale, ainsi que les Suisses Seiller et Berthel et les Anglais Cornelius, Smoker, West et Skinner sont les vedettes de l'Olympique alésien de l'époque et remportent la seconde édition du Championnat du Languedoc en 1924. Dans ses premières années, le club essaye plutôt de percer en Coupe de France. Après avoir subi une humiliation face à l'AS Valentigney (6-0) en 16e de finales lors de l'édition 1928 et une courte défaite face à l'US Belfort (1-0) lors de l'édition 1929, les Alésiens retrouvent sur leur route en 1930 les tenant du titre lors des 16e de finale. C'est à Nîmes que les Gardois vont mesurer la différence de niveau qui les sépare des joueurs du SO Montpelliérain en s'inclinant lourdement sur le score de trois buts à zéro[1].
Lors de la saison 1930-1931, le club monte en puissance et dispute lors de l'ultime journée un match décisif pour l'attribution du titre de Division d'Honneur du Sud-Est face au SO Montpelliérain. En effet, après avoir écarté de la course au titre des équipes comme l'Olympique de Marseille, le FC Sète ou encore l'AS Cannes et le SC Nîmois, les Alésiens accueillent leur voisin héraultais au stade de la Prairie, lors d'une finale qui tourne rapidement à l'avantage des visiteurs. Mené deux buts à zéro et inspiré par le précédent d'un match opposant leur équipe au FC Sète, les supporteurs alésiens vont envahir pacifiquement le terrain pour empêcher que la rencontre aille à son terme. Les Sétois avaient en effet obtenu que le match soit rejoué à la suite d'un envahissement du terrain lors d'une journée précédente. Cependant, la commission de la Ligue ne prend pas la même décision et donne perdu le match à l'Olympique alésien, scellant ainsi le titre de champion du SO Montpelliérain[1].
Les débuts du professionnalisme (1932-1961) |
Sous l'impulsion du président Émile Lamarque, l'Olympique alésien est un des tout premiers clubs à croire au professionnalisme ce qui lui vaut d'être intégré à la première édition du Championnat de France de football en 1932. Le club termine à la dernière place du groupe B, et se retrouve relégué en Division 2 qui vient d'être créée afin de promouvoir le professionnalisme. Après une seule saison passée dans l'antichambre de l'élite, le club gardois va remonter grâce à une première place obtenue dans le groupe Sud de Division 2 1933-1934, ne décrochant pas le titre de seconde division face au Red Star Olympique. Les Cévenols vont se maintenir deux saisons au plus haut niveau grâce notamment à William Martin et Cellar, avant de redescendre en Division 2 en 1936[1].
Durant la Seconde Guerre mondiale, le club participe aux championnats de guerre avec plus ou moins de réussite. Le club est alors sous les ordres de René Dedieu, l’entraîneur qui a permis au FC Sète de réaliser le doublé en 1934. Après deux saisons passées en Division 2 après la guerre, les hommes de Pierre Pibarot, le nouvel entraîneur, réussissent à se hisser une nouvelle fois dans l'élite en 1947, sans réel succès puisqu'ils n'y passent qu'une saison avant de redescendre[2].
Le club stagne en Division 2 pendant de nombreuses saisons avant de retrouver l'élite en 1957, grâce à René Dedieu revenu au club après avoir vadrouillé un peu partout en France. L'Olympique alésien reste seulement deux saisons dans l'élite, mais cela lui permet de réaliser de belles affluences au Stade de la Prairie avec notamment plus de vingt mille spectateurs lors du derby gardois face au Nîmes Olympique[1].
En 1961, le club cévenol abandonne le statut professionnel pour causes financières ce qui met fin à l'âge d'or de l'Olympique alésien qui aura malgré tout permis l'éclosion de nombreux bons joueurs comme Pierre Pibarot, Marcel Rouvière, Robert Siatka ou Yvan Garofalo et qui aura vu passer de grands joueurs comme Jean Pelazzo, Claude Mallet ou encore Mohammed Abderrazack[1].
La traversée du désert (1961-1977) |
L'Olympique alésien entame un longue traversée du désert à la suite de sa rétrogradation administrative qui débute dans l'anonymat des championnats départementaux du Gard. Jean Molla, responsable de l'équipe à la fin des années 1960, rapporte les difficultés pour un club ayant une histoire glorieuse de se retrouver à ce niveau.
« Alès, dans le coin, c'est un peu comme Saint-Étienne sur le plan national. Entendez par là que, compte tenu du passé de notre club, nous sommes les hommes à battre dans tous les patelins de la région[3]. »
En 1963, le club fusionne avec le Cévennes Sport d'André Larguier et prend alors le nom d'Olympique d'Alès en Cévennes[2]. Le stade de la Prairie est abandonné durant cette période difficile, il ne retrouve des couleurs que lors de matchs de prestige comme celui opposant le Nîmes Olympique à l'Olympique de Marseille en 1970. Cette année-là, le club gardois est promu par décret fédéral dans la toute nouvelle Division 2 dites « Open », mais n'y reste qu'une seule saison et se retrouve une nouvelle fois englué aux portes du professionnalisme. Il faudra pas moins de six saisons à l'OAC pour retrouver la seconde division en 1977[3].
Le retour au professionnalisme (1977-1996) |
L'Olympique d'Alès va se maintenir trois saisons en Division 2 sans pour autant y briller, ne réalisant comme coup d'éclat durant cette période que l'élimination en Coupe de France 1978-1979 du FC Sochaux lors d'un match à suspense se terminant sur le score de trois buts partout au bout d'un longue séance de tirs au but. De retour en Division 3, les Alésiens vont rater le coche la première saison en échouant à seulement quelques points du très ambitieux SC Toulon, mais vont se ressaisir sous l'impulsion de leur entraîneur Michel Cassan dès la saison suivante en survolant leur groupe afin d'obtenir le précieux ticket de retour en Division 2[3].
Afin de ne pas faire une nouvelle fois l'aller-retour entre les deux divisions lors de la saison 1982-1983, le président Gauthier nomme Léonce Lavagne au poste d’entraîneur à la suite d'une nouvelle défaite face au Nîmes Olympique un but à zéro. Le nouvel entraîneur enchaîne une série de cinq matchs sans défaite, mais ne peut éviter la relégation en terminant à la 16e place du groupe A de seconde division. Cependant, à la suite de l'abandon de l'US Nœux-les-Mines, le conseil d'administration de la Ligue nationale décide de maintenir deux clubs en Division 2, le FC Montceau 16e de l'autre groupe et l'Olympique d'Alès sauvé grâce à la présence dans le conseil de Jean Sadoul, ancien président de l'Olympique alésien[3].
Le club cévenol va se montrer digne de cette faveur en réalisant une série de douze saisons au cours desquelles les Alésiens vont terminer dans les dix premiers du classement. L'OAC accroche une place de barragiste lors de l'édition 1985-1986 avec une équipe ayant une moyenne d'âge de 23 ans, mais le FC Mulhouse mets fin aux rêves des hommes de Léonce Lavagne de retrouver l'élite du football français. Grâce à une volonté de fer des dirigeants alésiens, la plupart des joueurs de l'effectif sont encore présents la saison suivante, le club ratant de peu une nouvelle participation au barrage d'accession, mais réalisant surtout un magnifique parcours en Coupe de France 1986-1987. En effet, après avoir éliminé notamment le CS Thonon, le Tours FC et le RC Strasbourg, les Cévenols atteignent les demi-finales où ils retrouvent les Girondins de Bordeaux qui ne parviendront pas à faire chuter les Gardois, ne devant leurs qualifications qu'à l'avantage d'avoir inscrit deux buts à l'extérieur (0-0/2-2). La saison suivante, le club est une nouvelle fois battu lors des barrages d’accession en Division 1 par le SM Caen[3].
À partir de 1991, le club commence à décliner et cela malgré l'éclosion du talentueux Sabri Lamouchi, les Alésiens enchaînent les 10e places au classement sans jamais pouvoir espérer retrouver l'élite du football national. Lors de la saison 1995-1996, le club vit un véritable cauchemar ne remportant que quatre matchs sur quarante-deux et se retrouvant lanterne rouge durant la quasi-totalité de la saison. Le club est rétrogradé en National 1 la saison suivante José Pasqualetti étant tout de même maintenu jusqu'à la sixième journée[4].
La descente aux enfers (1996-2006) |
Après la rétrogradation en National 1, l'OAC va petit à petit décliner. Lors de la saison 1996-1997, réforme des championnats oblige, le club va une nouvelle fois être rétrogradé puisque seuls les huit premiers de chaque groupe étaient conservés à ce niveau de la compétition. Le club perd ainsi son statut de professionnel, ce qui va encore plus compliquer l'avenir du club[4].
Relégué en CFA, les Cévenols vont tout de même retrouver quelques ambitions, et après trois saisons passées au quatrième échelon du football français, l'OAC retrouve le National sous les ordres de Serge Folcher et sous la présidence de Jean-Marie Roger. Le club alésien va alors connaitre trois saisons plutôt confortables au niveau sportif, en terminant régulièrement dans le ventre mou du classement, mais à l'issue de la saison 2002-2003, la DNCG s'oppose au maintien du club en National et rétrograde le club en Division d'Honneur. Cette décision entraîne la liquidation judiciaire de la SAEMS et l'association amateur, sous la présidence de Claude Cregut, reprend les choses en main. Malgré une victoire en coupe Gard-Lozère en 2005, le club va continuer sa dégringolade lors de la saison 2005-2006, où trois entraîneurs se succèdent, Patrick Synaeghel est limogé en janvier, remplacé par Rudy Gargallo qui est lui-même remplacé en avril par Henri Orlandini. Cependant, le club ne peut éviter la relégation en Division d'Honneur Régionale et ce malgré la démission du président Claude Crégut au mois de mars, remplacé par Christian Lasch[2].
Le renouveau (Depuis 2006) |
Toute l'équipe est changée lors de la saison 2006-2007, un nouvel entraîneur, José Carrascosa, un nouveau président, Jean-Michel Baldy, et surtout un nouveau manager général en la personne de Jean-Marie Pasqualetti qui joue également au poste de défenseur dans le club, de retour après trois saisons passées au Nîmes Olympique. L'équipe finit première de son groupe de DHR et remonte en Division d'Honneur. Lors de l'inter-saison, le meilleur buteur du club, Mickaël Guider (16 buts), quitte l'OAC et est remplacé par Allann Petitjean, meilleur buteur du club lors de la saison 2002-2003 en National. Malgré une excellente saison de José Carrascosa, il est remercié et remplacé par Olivier Dall'Oglio, ancien joueur du club qui s'occupait de la réserve de l'ES Troyes AC. Lors de cette nouvelle saison de reconstruction, l'équipe termine à une encourageante 4e place de Division d'Honneur[2].
L'objectif du club pour 2009 est la montée en CFA 2, mais après un bon début de saison, l'OAC s'engourdit pendant le mois d'octobre et son entraîneur, Olivier Dall'Oglio, décide de quitter le club pour les Émirats arabes unis et un poste d'adjoint. Le nouvel entraîneur de l'OAC est Michel Bénézet appuyé par Jean-Marie Pasqualetti qui bien qu'ayant pris sa retraite sportive la saison précédente est appelé à disputer quelques matches lors d'une saison moyenne se terminant dans le ventre mou du championnat. Le club se relance lors des deux saisons suivantes, ratant la montée en CFA 2 de seulement quelques petits points et réalisant de belles prestations en coupe de France, en éliminant notamment le 30 octobre 2011, le Nîmes Olympique, qui évolue pourtant trois divisions au-dessus (2-2, 4 tirs au but à 2)[2].
Le 26 mai 2013, lors du dernier match de la saison sur le terrain du Perpignan OC, les Alésiens s'imposent un but à zéro et accèdent au CFA 2 après 10 ans passés au niveau régional[5].
Identité du club |
Noms et blasons du club |
Le nom du club a subi peu de changements tout au long de son histoire. Initialement Olympique alaisien le club devient l'Olympique alésien lorsqu'en 1926, la graphie du nom de la ville est fixée sous l'impulsion du professeur Artigues, Alais devenant alors donc Alès[6].
En 1963, l’Olympique alésien fusionne avec le Cévennes Sport et devient l’Olympique d'Alès en Cévennes ou plus simplement OAC[2].
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Couleurs et maillots |
Le Bleu et le blanc sont les couleurs du club alésien depuis 1963 et la fusion avec le Cévennes Sport. Auparavant, le club a arboré différents maillots de couleur et style différents, le blanc étant la seule constante dans ces changements[réf. nécessaire].
Palmarès et records |
À l’issue de la saison 2017-2018, l'Olympique d'Alès totalise 6 participations en première division nationale, le plus haut niveau du football français, et 30 participations en deuxième division nationale[7],[8].
Le club a participé à 95 éditions de la Coupe de France, manquant seulement les six premières.
Le tableau ci-dessous récapitule tous les matches officiels disputés par le club dans les différentes compétitions nationales à l’issue de la saison 2017-2018 (excepté les six saisons de guerre de 1939-1940 à 1944-1945) :
Championnats | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Division 1/Ligue 1 (1932-1959) | 6 | 0 | 184 | 42 | 44 | 98 | 251 | 415 | -164 |
Division 2/Ligue 2 (1933-1996) | 30 | 1 | 1226 | 429 | 338 | 459 | 1582 | 1680 | -98 |
National/National 1/Division 3 (1971-2003) | 12 | 0 | 388 | 164 | 108 | 116 | 560 | 433 | +127 |
CFA (2000-2003) | 3 | 0 | 102 | 45 | 30 | 27 | 137 | 108 | +29 |
CFA 2/National 3 (2013-2018) | 5 | 0 | 128 | 40 | 43 | 45 | 184 | 177 | +7 |
Division d’Honneur/USFSA (1924-2013) | 24 | 1 | |||||||
Autres division de Ligue (1923-2007) | 12 | 1 | |||||||
Coupes nationales | Saisons | Titres | J | G | N | P | Bp | Bc | Diff |
Coupe de France (1923-) | 95° | 0 | |||||||
Coupe de la Ligue (1994-1996) | 2 | 0 | 2 | 0 | 1 | 1 | 1 | 2 | -1 |
° dont les 6 saisons de guerre (1939-1940 à 1944-1945)
Palmarès |
Le palmarès du club compte principalement une victoire en championnat de France de seconde division.
Avec six saisons passées au plus haut niveau, les Gardois se classent à la cinquantième place des clubs français[7]. Une méthode de classement par position les place au soixantième rang en 2008, le club ayant fini au mieux à la treizième place[9].
Le club a également remporté des compétitions régionales avant l’apparition du championnat professionnel avec un titre du Championnat du Languedoc USFSA, un titre de champion du Languedoc-Roussillon et un titre de Division d'Honneur Régionale.
Compétitions nationales | Compétitions régionales |
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Records |
Joueurs et entraîneurs |
Joueur | Buts | Période |
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Marcel Rouvière | 93 | 1944-1948 |
André Richardot | 70 | 1945-1950 |
José Pasqualetti | 46 | 1977-1979 1986-1990 |
Thierry Gudimard | 41 | 1982-1986 |
Roger Ranzoni | 40 | 1954-1958 |
Joueur | Matchs | Période |
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Jean Pelazzo | 249 | 1953-1961 |
Olivier Dall'Oglio | 211 | 1982-1989 |
Pierre Zapata | 205 | 1949-1953 1955-1961 |
Denis Elie | 196 | 1983-1990 |
David Giraudo | 182 | 1989-1995 |
Le joueur ayant disputé le plus grand nombre de matchs professionnels sous le maillot du club alésien depuis 1948 est le milieu puis défenseur français Jean Pelazzo, qui a joué 249 matchs dont 50 de Division 1 et de nombreux matchs de Division 2 de 1953 à 1961 où il assuré la fonction d'entraîneur la dernière année avant la liquidation judiciaire. Vient ensuite le défenseur natif d'Alès Olivier Dall'Oglio avec 211 rencontres entre 1983 et 1989 qui deviendra également entraîneur de l'OAC lors de la saison 2007-2008.
Le buteur le plus prolifique du club est Marcel Rouvière, qui inscrit 93 buts entre 1944 à 1948, dont 9 en Division 1. Le deuxième meilleur buteur de l’histoire du club est son contemporain André Richardot avec 70 buts marqués de 1945 à 1950.
Entraîneur durant la seconde guerre puis dans les années 1950, René Dedieu est le technicien ayant passé le plus de saisons sur le banc alésien puisqu'il y reste 16 saisons avec notamment à son actif une montée en Division 1 en 1957. Dans les années 1980, l’entraîneur Léonce Lavagne illustre également son attachement au club en occupant le banc durant dix saisons d'affilée entre 1983 et 1992[11].
Championnat |
La meilleure performance des Alésiens en championnat est la treizième place obtenue en 1935.
La plus large victoire à domicile de l'Olympique d'Alès est enregistrée lors de la réception du RC Paris en 1934-1935 (7-2). À l’extérieur, la plus large victoire a lieu sur le terrain du SO Montpelliérain en 1934-1935 (0-3). La plus large défaite à domicile des Alésiens en championnat de Division 1 a lieu à deux reprises contre le FC Sochaux et contre le RC Paris lors respectivement de la saison 1934-1935 et de la saison 1947-1948 (0-5). À l'extérieur, la plus lourde défaite des Cévenols est contre l'Olympique de Marseille en 1947-1948 (8-0).
Coupes de France et de la Ligue |
Les Alésiens ont été une fois demi-finalistes de Coupe de France (1987).
Le club alésien n'a jamais franchi le premier tour de la Coupe de la Ligue, créée en 1994, lors des deux seules participation de l'équipe à cette compétition.
Affluence |
Le record d’affluence dans le stade Pierre-Pibarot, anciennement stade de la Prairie, est de 17 000 spectateurs à deux reprises, lors du derby face au Nîmes Olympique en 1950, et lors de la demi-finale aller de la Coupe de France le 26 mai 1987 face aux Girondins de Bordeaux (2-2)[12].
Structures du club |
Stades |
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L'Olympique alésien puis l'OAC ont toujours joué dans le même stade depuis 1933.
D'abord appelé Stade de la Prairie dans lequel le club va connaitre ses plus grandes heures en Division 1 et va établir record d'affluence en 1950 lors du derby gardois face au Nîmes Olympique (17 000 spectateurs). Le Stade prend en 1980, le nom de Pierre Pibarot, joueur emblématique puis entraîneur du club[13].
Le stade est exclusivement utilisé pour les matchs à domicile de l'Olympique d'Alès en Cévennes avec une capacité de 10 000 places.
Aspects juridiques et économiques |
Organigramme |
Le club est actuellement dirigé par le président, Didier Bilange ainsi que par le vice-président, Gilles Fafournoux[14].
Direction | Sportif |
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Président : Didier Bilange Vice-président : Gilles Fafournoux Trésorier : Jacques Warnesson Secrétaire général : Olivier Rieusset | Directeur sportif : Jean-Marie Pasqualetti Entraîneur : Stéphane Saurat Entraîneur adjoint : Lionel Rochette |
Éléments comptables |
Joueurs et personnalités |
Joueurs emblématiques |
Plusieurs noms de joueurs resteront gravés dans l'histoire de l'Olympique alésien puis de l'OAC. Les plus anciens sont les deux internationaux français, Léon Huot et Jean Batmale qui permirent, parmi d'autres au club, de percer dans les années 1920 au sein de la redoutable Division d'Honneur du Sud-Est[1]. Dans les années 1930, l'équipe est marqué par les prestations de Pierre Pibarot qui deviendra, par la suite, entraîneur de la génération qui remontera dans l'élite en 1947[2].
Il s'ensuit une période faste où plusieurs joueurs marquants vont s'illustrer sous les couleurs de l'Olympique alésien, outre Pierre Pibarot dans les années 1930, il faut également noter les prestations de Charlie Laurent ou André Chardar qui marque également ces années-là. À la fin des années 1940 et durant les années 1950, le club voit passé de nombreux jeunes joueurs prometteurs, comme Marcel Rouvière, Robert Siatka ou Yvan Garofalo mais également de grands joueurs comme Jean Pelazzo, Claude Mallet ou encore le Marocain Mohammed Abderrazack[1].
Après plusieurs années délicates, le club connaît un renouveau dans les années 1990 et voit éclore au sein du club de nouveaux joueurs prometteurs comme Franck Rizzetto, Sabri Lamouchi ou le Libérien James Debbah[10].
Entraîneurs |
L'Olympique d'Alès a connu trente entraîneurs différents au travers de trente-trois mandats successifs. Le premier entraîneur connu du club est René Dedieu, auteur du doublé avec le FC Sète en 1934.
Le plus long mandat sans interruption (10 ans) a été effectué par Léonce Lavagne, suivi par celui de René Dedieu qui a passé sept années successives à la tête du club. Sur plusieurs mandats, l’entraîneur ayant passé le plus de temps à la tête de l’équipe première est René Dedieu (16 ans), devant Léonce Lavagne (10 ans).
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Présidents |
Plusieurs présidents différents se sont succédé à la tête du club alésien.
Parmi les présidents notables du club, on retiendra Richard Ducros (28 ans à la tête du club), qui fonde le club et lui permet d'être un des premiers clubs professionnels de France, mais également Bernard Gauthier (11 ans à la tête du club), qui a permis au club de se maintenir en Division 2 durant de nombreuses saisons.
Depuis 2009 et la présidence de Didier Bilange, le club est en constante progression redorant ainsi le blason du football cévenol.
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Autres équipes |
La réserve alésienne évolue en Régional 3 en 2018-2019, soit trois divisions en dessous de l’équipe première.
Les équipes des moins de 19 ans, des moins de 17 ans et des moins de 15 ans évoluent tous en 2018-2019 en Division d’Excellence de ligue.
Équipes réserves | Équipes de jeunes |
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Équipes féminines | |
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Culture populaire |
Affluence |
L'Olympique d'Alès a connu son record d’affluence en 1957-1958 avec 6 500 spectateurs de moyenne. Dans les années 1980-1990, l’affluence au stade était variée en fonction des résultats du clubs, entre 1 500 à 3 000 spectateurs de moyenne, avant que les relégations successives n'entament l'engouement autour du club.
Affluences du club alésien de 1932 à aujourd'hui[17]
Groupes de supporters |
Localisation des clubs rivaux
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Le Kop Cévenol reste le plus célèbre groupe de supporters du club. Du milieu des années 1980 au début des années 1990, il a animé la tribune bois du stade Pierre-Pibarot. Groupe sans organisation officielle, composé d'un noyau dur d'environ 300 fidèles entre 1984 et 1991, le kop avait une capacité d'entraînement de la quasi-totalité de la tribune dite "tribune bois", environ 1000 à 2500 supporters suivant les matchs.
En 1996, la création d'un club à tendance Ultra voit le jour, les Ultras-Alès 96 (UA 96).
En 2002, une communauté est fondée sur internet, les Cévenol'Surfers. Elle rassemble les supporters de l'OAC sur ce site jusqu'au 19 mai 2007, date de la création officielle de l'association de supporters Cévenol'Surfers.
Le parrain de l'association est Maurice Amouyal, ancien joueur du club à la fin des années 1980 (notamment lors de l'épopée en coupe de France 1987). Il a été désigné par l'assemblée générale du 9 juin 2008. L'association est officiellement reconnue par le club[18].
Rivalités |
Entre le Nîmes Olympique et l'Olympique d'Alès, deux équipes du département du Gard, la rivalité est à son comble dans les années 1980 et 90 où 22 rencontres sont disputées, dont 20 en seconde division.
Notes et références |
Notes |
Références |
Dictionnaire historique des clubs de football français, 1999, p. 35.
Historique, sur olympique-ales-cevennes.fr
Dictionnaire historique des clubs de football français, 1999, p. 36.
Dictionnaire historique des clubs de football français, 1999, p. 37.
OAC Le football alésien sort de l’ombre après dix ans de purgatoire, sur objectifgard.com
M. Bruyère, Alès, capitale des Cévennes: vie politique, religieuse, intellectuelle, religieuse et sociale, Nîmes, 1948
« Bilan des clubs (Ligue 1) », sur lfp.fr (consulté le 18 octobre 2010)
« Bilan des clubs (Ligue 2) », sur lfp.fr (consulté le 25 août 2013)
(en) « France - Final Placings », sur rsssf.com (consulté le 18 octobre 2010)
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Professionnelle de la première heure, l'Olympique d'Alès veut reprendre parmi l'élite la place qu'elle occupait jadis, Journal d'époque
(en) « Average Team Attendances : Alès », sur stadium-attendances.com (consulté le 28 août 2013)
L'association Cevenol Surfers, sur cevenol-surfers.fr
Bibliographie |
- Collectif (sous la direction de Thierry Berthou), Dictionnaire historique des clubs de football français, t. 1, Pages de foot, 1999(ISBN 2913146023), « Le Mans »
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