Sintashta






















Sintashta.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")}

Localisation

Pays

Drapeau de la Russie Russie

Coordonnées

52° 29′ 31″ nord, 60° 10′ 41″ est


Géolocalisation sur la carte : Oblast de Tcheliabinsk



(Voir situation sur carte : Oblast de Tcheliabinsk)





Géolocalisation sur la carte : Russie



(Voir situation sur carte : Russie)






Sintashta (en russe: Синташта) est un site archéologique situé dans l'oblast de Tcheliabinsk en Russie. Il s'agit des ruines d'un site habité fortifié, datant de l'âge du bronze, vers 2800-1600 av. J.-C.[1], site type de la culture de Sintashta. Le site a été caractérisé comme étant un « centre industriel métallurgique fortifié »[2].


Sintashta est situé dans la steppe juste à l'est des monts Oural. Le site tire son nom de la rivière adjacente, Sintashta, un affluent du Tobol. Le cours changeant de la rivière au cours du temps a détruit la moitié du site, ne laissant derrière lui que 31 de la cinquantaine à soixantaine de maisons du site[3].


Le site est formé de maisons rectangulaires arrangées en un cercle de 140 mètres de diamètre et entourées d'un mur de terre renforcé de poutre en bois avec des tours et une tranchée profonde à l'extérieur. Les fortifications de Sintashta et des sites similaires tels qu'Arkaïm sont d'une échelle sans précédent pour la région des steppes. Des preuves de la pratique de la métallurgie du cuivre et du bronze ont été identifiée dans chaque maison excavée de Sintashta, signant la aussi une échelle sans précédent de production métallurgique pour la steppe[3].


Les styles de céramique Abashevo primitif influencent fortement la céramique Sintashta[4]. La culture d'Abashevo aurait joué un rôle majeur dans l'origine de Sintashta[4]. Cependant, compte tenu de l'assimilation de tribus de l'Oural, liées aux cultures Yamna, des catacombes, Poltavka (en) et Abashevo, dans l'horizon Novokumak, il semble erroné de donner à Sintashta une attribution purement aryenne[5].


Cinq cimetière ont été associé au site, le plus grand (dénommé Sintashta mogila ou SM) contient 40 tombes. Certaines sont des tombes à char, à l'origine des plus ancien chars connus dans le monde. D'autres présentent des sacrifices de chevaux, allant jusqu'à huit dans une tombe, plusieurs armes en pierre, en cuivre et en bronze, et des ornements en argent et en or. Le cimetière SM est recouvert d'un très grand kourgane un peu plus récent. Les sacrifices funéraires à Sintashta ont par ailleurs de fortes similarité avec les rituels funéraires décrits dans le Rig-Véda, un ancien texte religieux indien souvent associé avec les Proto-Indo-Iraniens[3].


Les datations au radiocarbone du site et des cimetières couvrent plus d'un millénaire, suggérant une occupation précédente appartenant à la culture de Poltavka. La majorité des datations, cependant, sont dans la période 2100-1800 av. J.-C., ce qui pointe vers une occupation majoritaire du site en accord avec les autres sites et cimetière de la culture Sintashta[3].



Notes et références |



  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sintashta » (voir la liste des auteurs).



  1. Anthony 2007, p. 374-375.


  2. Anthony 2007, p. 371.


  3. a b c et dAnthony 2007, p. 371-375.


  4. a et bAnthony 2007, p. 382.


  5. Kuz'mina 2007, p. 222.



Voir aussi |



Bibliographie |


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.




  • (en) David W. Anthony, The Horse, the Wheel, and Language, Princeton, NJ, Princeton University Press, 2007(ISBN 978-0-691-05887-0). 

  • (ru) В. Ф. Генинг, Г. Б. Зданович, В. В. Генинг, V. F. Gening, G. B. Zdanovich et V. V. Gening], Sintashta: sites archaéologiques des tribus aryennes de la steppe Oural-Kazakhstan [« Синташта: археологические памятники арийских племен Урало-Казахстанских степей »], Tcheliabinsk, Южно-Уральское книжное изд-во,‎ 1992(ISBN 5-7688-0577-X)


  • (en) Elena E. Kuz'mina et J. P. Mallory (dir.), The Origin of the Indo-Iranians, Leiden, Brill (no 3), 2007(ISBN 978-90-47-42071-2, DOI 10.1163/ej.9789004160545.i-763). .



  • Portail de la Russie Portail de la Russie
  • Portail de la Sibérie Portail de la Sibérie
  • Portail de l’archéologie Portail de l’archéologie
  • Portail du monde antique Portail du monde antique



Popular posts from this blog

Loup dans la culture

How to solve the problem of ntp “Unable to contact time server” from KDE?

Connection limited (no internet access)