Ouaddaï
































































Région du Ouaddaï
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Ouaddaï
Administration

Pays

Drapeau du Tchad Tchad
Chef-lieu

Abéché
Départements
3
Sous-préfectures
16
Communes
16
Députés
11
Gouverneur
Général Ramadan Erdebou
Décembre 2018
Démographie

Population
731 679 hab. (2009, RGPH)
Densité 24 hab./km2
Géographie

Coordonnées

13° 49′ 48″ nord, 20° 49′ 58″ est

Superficie

2 998 000 ha = 29 980 km2
Localisation

Localisation de Région du Ouaddaï
La région du Ouaddaï au Tchad.


Le Ouaddaï est une des 23 régions du Tchad[1], dont le chef-lieu est Abéché. Elle correspond à l'ancienne préfecture du Ouaddaï.




Sommaire






  • 1 Situation


  • 2 Histoire


  • 3 Subdivisions


  • 4 Population


  • 5 Administration


  • 6 Voir aussi


  • 7 Notes et références





Situation |


La région est située à l'est du pays, elle est frontalière du Soudan.






















Régions limitrophes du Ouaddaï


Wadi Fira


Batha
Ouaddaï
Drapeau du Soudan Darfour-Occidental


Sila




Histoire |


Il fut habité, entre autres, par les Toundjour. Elle a fait partie du royaume du Ouaddaï. Sa conquête par les forces françaises entre 1909 et 1911 fut difficile, le sultan Doudmourrah dirigeant alors la région, remportant entre autres le combat de Doroté en 1910 avant de se soumettre en octobre 1911.L’histoire du Tchad entre 1700 – 1900 et la traite négrière inter-Tchadienne (Ouaddaï)


En 1635, après avoir vaincu la dynastie précédente, le Ouaddaï se réfère à elle-même en tant que les Abassiya et trouve ses racines dans la communauté Jaali au Soudan à travers le souverain fondateur, Abdel-Kerim Jameh . Le roi du Ouaddaï fut appelé Kam Kallak, qui signifie Le grand dans la langue des Maba, la premiere dynastie ouaddaïenne. Du fait de l’islamisation et arabisation du royaume, les nouveaux souverains portèrent le titre officiel de Amir Al Mouminine, qui signifie Commandeur des croyants en arabe.


Après 1804, pendant le règne de Muhammad Saboun (1804 -1815), le sultanat de Ouaddaï a commencé à étendre son pouvoir comme il a beaucoup profité de sa position stratégique à cheval sur les routes commerciales transsahariennes. Une nouvelle route commerciale vers le nord a été trouvée, par l’intermédiaire de l’Ennedi, Koufra et Benghazi, et Saboun créa des caravanes royales pour en profiter. Il commença sa propre monnaie et importa cotte des armes à feu et de conseillers militaires de l’Afrique du Nord.
Le sultan Chérif mena des campagnes militaires à l’ouest jusqu’au Kanem et finalement établit l’hégémonie de Ouaddaï sur le Kanem, le Baguirmi et les royaumes d’aussi loin que la rivière Chari. À la Mecque, Sharif avait rencontré le fondateur de la confrérie islamique Senussi, un mouvement qui était forte parmi les habitants de la Cyrénaïque (dans l’actuelle Libye) et qui devait devenir une force politique dominante et la source de la résistance à la colonisation française.


Cependant, la nouvelle dynastie poursuivit une des campagnes militaires agressives dans les différentes parties du Tchad afin d’étendre son influence et capturer plus des esclaves pour son commerce international avec notamment l’Afrique du nord et l’empire ottoman. Ces campagnes furent particulièrement cruelles dans le sud du Tchad, le nord du Kanem, le Guéra et le nord dans le BET où les traditions locales continuent jusqu’ici à parler de razzias, enlèvement des enfants et la soumission forcée à l’autorité de Ouaddaï.



Subdivisions |


Par ordonnance, le 19 février 2008, la région du Ouaddaï est démembrée de sa partie sud qui devient la région du Sila[2].
La région du Ouaddaï est divisée en 3 départements :























Département Chef-lieu Sous-préfectures
Abdi Abdi Abdi, Abkar Djombo, Biyeré
Assoungha Adré Adré, Hadjer Hadid, Mabrone, Borota, Molou, Tourane
Ouara Abéché Abéché, Abougoudam, Chokoyan, Bourtaïl, Amleyouna, Gurry, Marfa


Population |


La population de la région est de xxx habitants (recensement 1993).


Les groupes ethnico-linguistiques principaux sont les Maba et les Arabes, qui se divisent en Bani Halba, Oulad Rachid, Rizeigat, Oulad Malik, Hemat, chitié, Iregat...



Administration |


Liste des administrateurs :



Préfets du Ouaddaï (1962-2002)

  • yyyyyyyy


Gouverneurs du Ouaddaï (depuis 2002)


  • xx


  • 2005-2006 Danyo Ndokédi


  • 2006-? Mahmat Nimir Hamata (à partir de février 2006)

  •  ? Touka Ramadane Korê (en poste en juillet 2007)

  • Général Bichara Issa Djadallah

  •  ? Kedellah Younous Hamid


  • 29 mars 2010Moctar Moussa Mahamat


  • 7 juillet 2010 Ahmat Dari[3]

  • Général Bichara Issa Djadallah

  • . Général Ramadan Erdebou

  • Février 2018 à Décembre 2018 : Adoum Fortey Amadou[4]



Voir aussi |



  • Royaume du Ouaddaï

  • Maba (langue du Tchad)



Notes et références |





  1. Décrets N° 415/PR/MAT/02 et 419/PR/MAT/02


  2. Ordonnance n° 002/PR/08 portant restructuration de certaines collectivités territoriales décentralisées, 19 février 2008


  3. Décret N° 524/PR/PM/MISP/2010 du 7 juillet 2010


  4. Info Alwihda, « Tchad : le nouveau gouverneur du Ouaddaï appelle à se mettre en ordre de bataille », sur Alwihda Info - Actualités TCHAD, Afrique, International (consulté le 8 décembre 2018)





















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