Hygiénisme (Shelton)





Ne doit pas être confondu avec Hygiénisme.


L'hygiénisme de Shelton prône l'autoguérison, le crudivorisme, le jeûne et la naturopathie.




Sommaire






  • 1 Historique


  • 2 Pratique


  • 3 Notes et références


  • 4 Bibliographie


    • 4.1 Ouvrages







Historique |



Le mouvement hygiéniste est né au début du XIXe siècle aux États-Unis. Dès 1820, les principes de base étaient posés par les pionniers, les Docteurs Isaac Jennings, Sylvester Graham, Russel Trall, George H. Taylor. De nombreux praticiens poursuivent le mouvement, ainsi que des théoriciens. L'un des plus influents est le Docteur Tilden, auteur de l’étude Toxémie et désintoxication. Mais le plus célèbre est Herbert M. Shelton, qui commence son travail dans les années 1920. Il réalise une synthèse des travaux des précédents hygiénistes et y rajoute le résultat de ses propres expériences, notamment sur les compatibilités alimentaires. La traduction de ses ouvrages en langue française permet à la théorie hygiéniste d'être connue en France[1].



Pratique |


Les hygiénistes de ce courant popularisé par Herbert M. Shelton considèrent le corps humain comme capable de s'adapter à la grande majorité des conditions de vie naturelles, et ainsi de guérir seul en cas d'agression de tout type. Pour ce faire, le corps aurait besoin simplement que l'on respecte ses besoins vitaux : oxygène, nourriture adaptée (physiologique), élimination des toxines et repos suffisant.


Pour ces hygiénistes, le problème principal est qu'on accepte de laisser entrer dans son corps : tabac, alcool, drogues diverses, cosmétiques, alimentation non physiologique, etc. L'abondance de céréales et légumineuses en particulier est pointée du doigt. Elle participerait à diminuer les capacités du corps à se détoxifier et à absorber les micronutriments (vitamines et minéraux), rares dans l'alimentation moderne.


Cette approche se base sur l'alimentation « naturelle » de l'être humain, considérant que celle produite par la civilisation (céréales, cuisson, viande en abondance, repas réguliers) ne correspond pas aux besoins du corps humain.



Notes et références |





  1. Merien 1989




Bibliographie |



Ouvrages |


  • Désiré Merien, L’hygiène vitale pour votre santé, Nature et Vie, 1989, 3e éd., 192 p. (ISBN 978-2950033826)


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