Ferdinand de Béhagle
Naissance | 18 juillet 1857 Ruffec en Charente |
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Décès | septembre 1899 Royaume du Kanem-Bornou |
Nationalité | française |
Profession | Explorateur |
Ferdinand de Béhagle, né le 18 juillet 1857 à Ruffec en Charente[1] et mort à la fin de septembre 1899[2] à Dikoa en Afrique centrale[3], est un marchand et explorateur français.
Sommaire
1 Biographie
2 Distinctions et hommages
3 Publications
4 Notes et références
5 Liens externes
Biographie |
Ferdinand de Béhagle commence sa carrière comme marin au long cours avant d'être nommé administrateur en Algérie française de mai 1885 à septembre 1891. Il se porte volontaire en 1892 pour la mission de Casimir Maistre qui explore les fleuves Congo et Oubangui en Afrique centrale. À son retour en France, il produira des rapports scientifiques sur le bassin du Tchad.
En 1897, il mène des tractations politico-commerciales avec le sultan Rabah pour tenter de l'allier à la France dans sa lutte contre les Anglais. En juillet 1898, accompagné de Toussaint Mercuri, Béhagle reconnait les sources de la Tomi et du Gribingui[4], puis ils se rendent à Kouno rencontrer le roi Gaourang pour évaluer les possibilités d'un soutien de la France à son encontre, malgré sa faible autorité sur la région du Baguirmi et les possibles conséquences de guerres intestines avec le sultan Rabah et le prince du Royaume du Ouaddaï[5],[4]. De retour auprès de Rabah en janvier 1899, des désaccords entre eux aboutissent à son emprisonnement par le sultan qui le fait mettre à mort par pendaison fin septembre 1899[6] probablement à Dikoa, capitale du fief de Rabah. Son corps est retrouvé en 1901 et enterré à Fort-Lamy.
Distinctions et hommages |
Ferdinand de Béhagle est fait, en septembre 1894, officier de l'Ordre royal du Cambodge par Théophile Delcassé alors ministre des Colonies, sur la proposition de Fernand Blum, commissaire de l'exposition permanente des colonies à l'exposition de Lyon[7].
Sa décoration lui est remise le 1er décembre 1894 par Victor Lourties, ministre du commerce lors d'une séance de la Société africaine de France.
Depuis 1936, la rue Ferdinand-de-Béhagle à Paris porte son nom en hommage en raison de sa proximité avec le Musée des colonies[8]. Une 《rue de Béhagle》 se trouve également à Courbevoie, à la limite avec Asnières-sur-Seine.
Publications |
Projet de voyage commercial du Congo à la Méditerranée par le Tchad et ses affluents par Ferdinand de Béhagle, Lecène, Oudin et Cie (Paris), 1893.
Voyage commercial et scientifique au bassin du Tchad, Afrique centrale par Ferdinand de Béhagle, L. Frémont (Arcis-sur-Aube), 1896.- Âme d'esclave (étude de mœurs sahariennes), par Ferdinand Béhagle, bureau de la revue de l'Islam, 1897.
- Robillot, Reconnaissance et organisation du Bas-Chari ,La Géographie, bull de la Soc de géo, V. - n°3 15 mars 1902, Masson, Paris
Notes et références |
Extrait d'acte de mariage de Ferdinand de Béhagle avec Rosine Dehoux en 1885 à Bône en Algérie française
Si la date exacte est inconnue, compte tenu des circonstances de la mort, Émile Gentil avance la date du 15 août 1899, tandis que Catherine Coquery-Vidrovitch dans son ouvrage Africa and the Africans in the nineteenth century: a turbulent history ( (ISBN 9780765616975) p.104) avance la date au 15 octobre 1899.
Aujourd'hui en République centrafricaine.
Un explorateur du centre de l'Afrique, Pierre Kalck, coll. « Racines du présent », L'Harmattan, 1993, (ISBN 9782738419774), p.230
Histoire centrafricaine, Pierre Kalck, coll. « Racines du présent », L'Harmattan, 1992, (ISBN 9782738415561), p.160.
Comptes rendus mensuels des séances de l'Académie des sciences d'outre-mer, volume 3, 1925.
Le Figaro du 7 septembre 1894.
Rue Ferdinand-de-Béhagle sur le site officiel de la voirie de Paris
Liens externes |
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