Zeruya Shalev
Naissance | 13 mai 1959 Kvoutzat Kinneret |
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Nationalité | Israélienne |
Formation | Université hébraïque de Jérusalem (maîtrise (d)) |
Activités | Écrivaine, scénariste, éditrice littéraire, auteure de littérature pour la jeunesse |
Conjoint | Eyal Megged (d) |
Parentèle | Meir Shalev |
Genres artistiques | Roman, littérature d'enfance et de jeunesse |
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Distinctions | Prix du Premier ministre pour les écrivains hébreux Prix Corine (en) (2001) Prix Femina étranger (2014) |
Ce qui reste de nos vies |
Zeruya Shalev, née le 13 mai 1959 au kibboutz Kvoutzat Kinneret en Israël, est une écrivaine israélienne.
Sommaire
1 Biographie
2 Œuvres traduites en français
3 Prix et récompenses
4 Notes et références
5 Liens externes
Biographie |
Zeruya Shalev est née en 1959 dans le même kibboutz que la poétesse Rachel. Elle grandit à Bet Berl, près de Kfar Saba, avant de venir étudier la Bible à l’université hébraïque de Jérusalem. Sa famille compte plusieurs écrivains, et elle a baigné dans une atmosphère où l’écrit et la littérature étaient valorisés au plus haut point. Son père, Mordehai Shalev, est un critique littéraire renommé. Son oncle est le poète Itshak Shalev et son cousin l’écrivain Meir Shalev. Elle est mariée avec l’écrivain Eyal Megged, fils de l’écrivain Aharon Megged[1]. Le 29 janvier 2004 , elle est victime d'un attentat suicide tout en conduisant suite à l'explosion d'un bus à Jérusalem alors qu'elle est sur la rédaction du roman Thèra. Dix personnes sont mortes dans l’attentat. Zeruya Shalev en réchappe mais est grièvement blessée et doit rester immobilisée plusieurs mois[2],[3].
Dans une interview, elle dit en parlant de son écriture : « J’ai l’impression d’écrire comme un poète, en refusant de trop planifier, en portant une grande attention au rythme, aux métaphores, à la musique de la phrase… »[4]
En janvier 2018, elle est signataire avec 34 autres personnalités littéraires dont Etgar Keret, David Grossman, Orly Castel Bloom et Amos Oz d'une lettre adressée au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lui demandant le non renvoi des personnes réfugiées originaires de l'Érythrée et du Soudan[5].
Zeruya Shalev est mariée à l'écrivain Eyal Megged et est mère de trois enfants[6].
Œuvres traduites en français |
Vie amoureuse [Ḥayey ʾahabah], traduit par Sylvie Cohen, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2000, 354 p. (ISBN 2-07-075107-4) ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 4140, 20054, 350 p. (ISBN 2-07-030529-5)
Mari et Femme [Baal ve-isha], traduit par Laurence Sendrowicz, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2001, 404 p. (ISBN 2-07-076033-2)[7] ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 4034, 2004, 497 p. (ISBN 2-07-031383-2)
Thèra [Terah], traduit par Laurence Sendrowicz, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2007, 491 p. (ISBN 978-2-07-078082-2) ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 4757, 2008, 667 p. (ISBN 978-2-07-035815-1)
Un petit garçon idéal [Hayeled shel Ima], traduit par Valérie Zenatti, Paris, L'École des loisirs, coll. « Mouche », 2009, 43 p. (ISBN 978-2-211-09597-6)
Ce qui reste de nos vies [Shéérit Ha-khayim], traduit par Laurence Sendrowicz, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2014, 415 p. (ISBN 978-2-07-013698-8)[8],[9] ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio » no 6158, 2016, 541 p. (ISBN 978-2-07-079267-2)
Prix Fémina étranger 2014
Douleur [Ke'ev], traduit par Laurence Sendrowicz, Paris, Editions Gallimard, coll. « Du monde entier », 2017, 416 p. (ISBN 978-2-07-265387-2)[3] ; réédition, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2018, 464 p.
Prix et récompenses |
- Prix du Premier ministre (1996)
- Prix ACUM (1997)
- Prix Ashman
- Prix du livre d'or
Prix Fémina étranger en 2014 pour Ce qui reste de nos vies (Shéérit Ha-khayim)[10].
Notes et références |
« Zeruya Shalev, à la recherche de l’âme humaine », sur Vu de Jérusalem, 29 décembre 2007(consulté le 9 août 2016)
Didier Jacob, « Zeruya Shalev, prix Femina étranger 2014: "Je ne quitterai pas Israël" », Bibliobs, 3 novembre 2014(lire en ligne)
André Clavel, « Rester vivante malgré la douleur, le défi de Zeruya Shalev », Le Temps, 10 mars 2017(lire en ligne, consulté le 27 juillet 2017)
Raphaëlle Leyris, « Zeruya Shalev en empathie », Le Monde.fr, 2 mars 2017(ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 21 août 2017)
(en) Ilan Lior, « Amos Oz, David Grossman, Etgar Keret Implore Netanyahu: Do Not Deport Asylum Seekers », Haaretz, 2018(lire en ligne, consulté le 19 janvier 2018)
Zeruya Shalev - Ecrivaine israélienne parmi les plus lues en Europe , Akadem
Natalie Levisalles, « Zeruya Shalev dans les territoires du couple », sur http://www.liberation.fr, 19 avril 2007(consulté le 3 novembre 2014)
Marie-Laure Delorme, « La romancière israélienne Zeruya Shalev reconstitue la vie d’une mère de 80 ans et de ses deux enfants », sur LeJDD.fr, 25 août 2014(consulté le 3 novembre 2014)
Christine Fermiot, Lire no 430, novembre 2014, p. 72, « Zeruya Shalev: échecs et mort », sur lexpress.fr, 3 novembre 2014(consulté le 3 novembre 2014)
« Le prix Femina attribué à Yanick Lahens », sur Le Soir, 10 juillet 2011(consulté le 3 novembre 2014)
Liens externes |
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