Vierzon
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Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher (sous-préfecture) | ||||
Arrondissement | Vierzon (chef-lieu) | ||||
Canton | Vierzon-1 Vierzon-2 | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry (siège) | ||||
Maire Mandat | Nicolas Sansu (PCF) 2014-2020 | ||||
Code postal | 18100 | ||||
Code commune | 18279 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vierzonnais | ||||
Population municipale | 26 365 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 354 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 21″ nord, 2° 04′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 94 m Max. 182 m | ||||
Superficie | 74,50 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Cher
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Liens | |||||
Site web | ville-vierzon.fr | ||||
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Vierzon est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Sa position de carrefour tant ferroviaire que routier en fait un nœud de communication, ainsi qu'une ville passante. Le train et la route mettent la commune respectivement à 1 h 35 et à 2 h de Paris. C'est cette position privilégiée, couplée à un prix de l'immobilier relativement bas, qui a permis la reconversion — toujours en cours — de la ville.
Si Vierzon reste une cité industrielle importante, les activités tertiaires s'y sont développées depuis le début du XXIe siècle.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
2 Transport
2.1 Route
2.2 Train
2.3 Bus urbain
2.4 Autocars
3 Toponymie
4 Histoire
4.1 Origines
4.2 Seconde Guerre mondiale
4.3 Politique
4.4 Histoire économique
4.4.1 Les arts du feu et la céramique
4.4.2 Le machinisme agricole et de travaux publics
4.5 Héraldique et devise
5 Politique et administration
5.1 Tendances politiques et résultats
5.2 Liste des maires
5.3 Jumelages
6 Démographie
7 Économie
8 Enseignement
9 Sports
10 Personnalités liées à la commune
11 Lieux et monuments
12 Loisirs et vie culturelle
13 Cadre de vie
14 Évocations
15 Notes et références
15.1 Notes
15.2 Références
16 Voir aussi
16.1 Bibliographie
16.2 Articles connexes
16.3 Liens externes
Géographie |
Ville d'eau, à la croisée de cinq rivières dont l'Yèvre et le Cher, traversée par le canal de Berry, entourée d'une forêt domaniale de 3 000 hectares, Vierzon est située à la frontière entre la Sologne et le Berry.
Le territoire communal est arrosé par les rivières Yèvre, Cher, Barangeon et Arnon. Le confluent de l'Yèvre et du Cher est sur le territoire de la commune[1] tout comme celui du Barangeon et de l'Yèvre[2].
Localisation |
Méry-sur-Cher | Theillay | Orçay | ||
N | Saint-Laurent | |||
O Vierzon E | ||||
S | ||||
Saint-Hilaire-de-Court | Méreau Brinay | Vignoux-sur-Barangeon Foëcy |
Transport |
Le nœud ferroviaire et autoroutier que représente Vierzon est un atout, la ville étant à moins de deux heures de transport de Paris.
Route |
Vierzon est desservie par trois autoroutes : A20, A71 et A85. La ville compte quatre accès autoroutiers.
Train |
La radiale ferroviaire Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT) croise la transversale Nantes-Tours-Lyon-Turin dans la commune de Vierzon ce qui fait de cette dernière un carrefour ferroviaire.
La commune est desservie par deux gares :
- la gare de Vierzon-Ville ;
- la gare de Vierzon-Forges.
La gare de Vierzon-Ville.
La gare de Vierzon-Forges.
Bus urbain |
Vierzon dispose également d'un réseau urbain dénommé Le Vib. Il est composé de six lignes circulant de 6 h 20 à 19 h 30 du lundi au samedi, ainsi que d'un service de transports à la demande Créavib'.
Autocars |
La ville de Vierzon est également desservie par trois lignes du réseau départemental d'autocars Lignes 18 et par la ligne U du Réseau de mobilité interurbaine[3]..
Toponymie |
Le nom de la localité est attesté comme Virsionis oppidum en 843[4].
D'un anthroponyme celte « Avara », eau qui coule.
Histoire |
Origines |
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Ancienne station préhistorique à Bellon (quartier situé au sud du Cher), avec atelier de taille du silex, Vierzon est probablement une des vingt villes détruites par Vercingétorix lors du siège d'Avaricum par César. Après la conquête, elle est probablement un oppidum gallo-romain, point de défense à l'entrée ouest du Berry, établi sur une butte (cette fois sur l'autre rive du Cher), exposé au midi, surveillant le confluent de l'Yèvre et du Cher et protégé par la forêt et la Sologne au nord.
Un château y est bâti à l'époque mérovingienne.
Selon la tradition berrichonne[5],[6], en 903 une abbaye y est bâtie par les moines bénédictins, sur le lieu de l'actuel Hôtel-de-Ville. Ces moines venaient de l'abbaye de Dèvres (ou Deuvre), à Saint-Georges-sur-la-Prée, saccagée par les Vikings. Ils transfèrent dans l'église de l'abbaye de Vierzon les reliques de sainte Perpétue, auparavant gardées à Dèvres. Ces reliques sont, à nouveau, transférées dans l'église Notre-Dame de Vierzon en 1791, où elles sont toujours conservées.
Au Xe siècle, les Vikings y fortifient sur une motte féodale. Ils deviennent seigneurs de Vierzon et la ville se développe à l'intérieur de remparts, à l'ouest du château.
En 980 Humbold le Tortu, seigneur de Vierzon, fera construire dans les alentours une forteresse constituée d'une motte fortifiée. Cette forteresse, plusieurs fois modifée et agrandie par la suite, restera dans la Maison de Vierzon plusieurs siècles, et deviendra le château de La Ferté-Imbault.
En 1196, les troupes de Richard Cœur de Lion s'emparent de Vierzon et la pillent.
En août 1356, lors de la Chevauchée du Prince noir, la ville est prise par les troupes du captal de Buch, Jean de Grailly. Elle est incendiée ainsi que le château et l'abbaye.
En 1370, Du Guesclin en chasse les Anglais et redonne Vierzon à la couronne de France. La ville deviendra alors un des centres de ravitaillement des armées de Jeanne d'Arc.
Vierzon subit les guerres de Religion, mais reste catholique.
En 1632, Vierzon est extrêmement affligée de la peste. Les habitants ont recours à sainte Perpétue, leur singulière protectrice, et portent sa châsse en une procession générale, avec vœu que si Dieu les délivrait de ce fléau, ils feraient enchâsser le chef de la sainte dans un reliquaire d'argent. La peste cessa immédiatement. Perpétue est la sainte patronne de Vierzon.
La Révolution de 1789 n'apporte pas de grandes secousses.
Jusqu'en 1791, il n'existe qu'une seule paroisse, Notre-Dame de Vierzon. Elle est divisée en deux communes distinctes par le district de Bierzon dès 1791. Vierzon-Ville qui occupe le centre de la ville actuelle sur la rive droite du Cher et Vierzon-Villages (au pluriel) entourant la précédente de tous cotés[7]. Du 16 décembre 1792 au 20 janvier 1794, ces paroisses deviennent deux communes. Elles fusionnent du 21 janvier 1794 au 21 mars 1796 sous le nom de Vierzon[7] avant d'être à nouveau scindées du 22 mars 1796 au 31 décembre 1887. En 1887, la partie sud de Vierzon-Villages (la partie située sur la rive gauche du Cher) prend son autonomie et devient Vierzon-Bourgneuf[7]. Du 1er janvier 1907 jusqu'au 31 décembre 1936, Vierzon-Villages perd sa partie Est qui devient Vierzon-Forges[7],[8].
Le 8 avril 1937, les quatre communes fusionnent redonnant son unité à la ville même si les faubourgs conservent leur nom d'usage[7],[9].
Vierzon paye largement son tribut aux guerres modernes. En décembre 1870, l'avant-garde des uhlans traverse la ville mais se replie rapidement.
Seconde Guerre mondiale |
Si Vierzon est épargnée par la guerre de 1914-1918, elle est durement éprouvée par celle de 1939-1945 et notamment par les bombardements alliés. La ligne de démarcation coupe la ville en deux ; le sud étant en zone libre et les quartiers nord en zone occupée. Cette ligne passe au fond du jardin du docteur Cliquet, qui organise une plaque tournante aux profits des clandestins et des alliés. Nœud ferroviaire, la ville est bombardée onze fois entre juin et août 1944[10].
Dans la nuit du 1er juillet 1944, cinquante bombardiers Avro Lancaster larguent leurs bombes sur la gare de triage, faisant cinquante-deux victimes[11] parmi les habitants. Quatorze avions sont abattus par les chasseurs de la NJG, escadrille de chasse de nuit au sein de la Luftwaffe[12].
Le bilan humain s’élève au total à cinquante-quatre morts, une centaine de blessés et la destruction de deux cent cinquante maisons[13].
Politique |
Lors de la fusion des quatre communes en 1937, un maire communiste, Georges Rousseau, est élu. En octobre 1939, au début de la guerre, la municipalité communiste (comme toutes celles de France) est suspendue et remplacée par une délégation spéciale. Cette décision du gouvernement est motivée par le fait que le Parti communiste français refuse la guerre par fidélité à l’URSS de Staline qui a signé le pacte germano-soviétique de non-agression avec l’Allemagne nazie. En 1941, le gouvernement de Vichy nomme un conseil municipal composé de personnalités fidèles au régime.
À la Libération, un nouveau conseil municipal est nommé, il reprend un bon nombre des élus de 1937 en y ajoutant des résistants. Les élections municipales de 1945 donnent la majorité à une liste d'union de la gauche (PCF-SFIO) à forte domination communiste.
En 1947, dans le contexte de la guerre froide, c'est la rupture entre socialistes et communistes ; les conseillers municipaux socialistes s'allient à ceux du MRP (démocrate-chrétien) et à ceux du RPF (droite gaulliste), le socialiste Maurice Caron devient maire.
En 1959, la liste communiste est élue avec à sa tête le docteur Léo Mérigot (1902-1982) qui sera réélu en 1965 et 1971. En 1977, son premier adjoint Fernand Micouraud (1924-2012) lui succède, il est réélu en 1983 et 1989. Dès 1959, la majorité municipale comprend des socialistes, leur place devient plus importante dans les années 1980, notamment avec Jean Rousseau (né en 1943) qui est député socialiste de 1981 à 1986.
En 1990, Fernand Micouraud démissionne en cours de mandat, les élus socialistes emmenés par Jean Rousseau s'allient avec l'opposition de centre-droit et créent la surprise en mettant les communistes en minorité. Les élus socialistes sont exclus du PS par les instances nationales. L'élection municipale qui suit donne la majorité aux ex-socialistes alliés au centre-droit, Jean Rousseau devient maire. Il est un temps membre de Génération écologie, le parti créé par Brice Lalonde ; puis se rapproche de plus en plus de la majorité présidentielle de Jacques Chirac notamment au niveau départemental, lorsque conseiller général il siège au sein de la majorité RPR-UDF-DVD.
Le 9 mars 2008, la liste de l'Union de la gauche conduite par Nicolas Sansu, conseiller général communiste du canton de Vierzon-1 et vice-président du conseil général, est élue dès le 1er tour avec plus de 57 % des voix, laissant Jean Rousseau soutenu par l'UMP à moins de 32 % et une liste de droite dissidente à 11 %.
Histoire économique |
À partir de 926, le transfert à Vierzon des reliques de la célèbre martyre africaine sainte Perpétue en fait un lieu de pèlerinage.
Jusqu'en 1779, Vierzon vivait du commerce et de l'artisanat, puis vint le temps de l'industrialisation.
Le travail du fer marque le début de l’industrialisation de Vierzon. En 1779, le comte d'Artois, futur Charles X, crée en bordure de l’Yèvre une forge avec fonderie et hauts fourneaux. Elle bénéficie du savoir-faire sidérurgique ancien du Berry et du minerai acheminé par le Cher et le canal de Berry[14] (1830).
Les arts du feu et la céramique |
La présence d’argile réfractaire favorise la naissance d’une activité porcelainière à partir de 1816. Elle emploiera plus de 1500 personnes à la fin du XIXe siècle. Cette activité va décroître après la Seconde Guerre mondiale, le dernier atelier fermant en 1997[15].
La tradition des arts du feu se perpétue avec la création de deux verreries en 1860 et 1874 Godfroy et Thouvenin), qui existeront jusqu'en 1957. À partir de 1909, René Denert y crée un atelier de céramique. Cette entreprise, après l'arrivée de René Louis Balichon, deviendra en 1921 la société Denert et Balichon qui produira des vases et objets décoratifs ou publicitaires en grès commercialisés sous la marque "Denbac". Après la mort de son créateur en 1937, l'activité périclite. L'entreprise est mise en sommeil pendant la Seconde Guerre mondiale, redémarre difficilement à la Libération sous une forme plus industrielle et cesse définitivement sa production en 1952.
En 1927, M. Berlot et son gendre M. Mussier fondent la faïencerie Berlot-Mussier. Jusqu'à la guerre, elle eut une production importante de vases, animaux en craquelé et horloges de cheminée, de style Art déco, sous la marque Odyv. La production reprit après la guerre, mais déclina dans les années soixante jusqu'à la fermeture en 1975[16],[17]. Une troisième faïencerie, Louis Gueule, moins connue et probablement plus petite, a produit notamment des vases et des horloges de cheminée, de style Art déco, durant l'entre-deux-guerres et quelques années après la guerre[17],[18],[19]. Au total, plus d'une vingtaine d'entreprises de porcelaine ont vu le jour à Vierzon.
Le machinisme agricole et de travaux publics |
C’est en 1847 que Célestin Gérard arrive à Vierzon en provenance de ses Vosges natales. Son petit atelier en face de la gare deviendra la « Société française de matériel agricole et industriel » (SFMAI) après le rachat par Lucien Arbel, car la descendance de Célestin Gérard ne souhaitait pas reprendre l'affaire. Une synergie se met en place ; la réputation de la « Française » attire les capitaines d’industrie.
L'industrialisation amène des conflits sociaux dans la ville. En 1886, une grande grève à Vierzon connait un retentissement au plan national. On en parle même en Savoie, où Le Patriote Savoisien du 22 août 1886 reproduit un article du quotidien parisien Le Temps, paru en première page le 20 août qui précède[20].
En 1887, cette grève aura un écho dans la célèbre chanson satirique Le Grand métingue du Métropolitain. Une œuvre de Maurice Mac-Nab, chansonnier vierzonnais devenu une grande figure de Montmartre :
- « Les citoyens, dans un élan sublime,
- Étaient venus, guidés par la raison.
- À la porte, on donnait vingt-cinq centimes
- Pour soutenir les grèves de Vierzon. »
Au début du XXe siècle, la capitale du machinisme agricole compte plusieurs firmes de batteuses et de locomobiles dont Brouhot, Merlin, la Vierzonnaise et la Française. Ces machines se vendent partout dans le monde.
En 1958, la société américaine Case rachète la SFMAI et la production de matériels de travaux publics remplace progressivement celle du matériel agricole.
Dans les années 1990, Vierzon subit la forte hausse de chômage qui règne en France. De nombreuses usines délocalisent, comme Fulmen (fabrication de batteries), les fabriques de porcelaines ou l'industrie du textile. D'autres comme Case changent de site. La ville a alors un des taux de chômage les plus élevés de France. S'engage alors une longue période de reconversion basée sur la position géographique.
Héraldique et devise |
Les armes de Vierzon se blasonnent ainsi : D'azur, à une tour crénelée d'argent, posée en bande[21]. On trouve aussi : D'azur à la tour crénelée de quatre pièces d'argent, ouverte, ajourée et maçonnée de sable[22]. Devise : aliunde pauca requirens (demande guère à autrui).
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Politique et administration |
Tendances politiques et résultats |
Liste des maires |
Jumelages |
Barcelos (Portugal)
Bitterfeld-Wolfen (Allemagne)
Rendsburg (Allemagne) depuis 1975
Develi (Turquie)
Dongxihu (Chine)
El Jadida (Maroc)
Hereford (Royaume-Uni)
Kahale (Liban)
Kamienna Góra (Pologne)
Miranda de Ebro (Espagne)
Sig (Algérie)
Ronvaux (France)
Wittelsheim (France)
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[52],[Note 1].
En 2016, la commune comptait 26 365 habitants[Note 2], en diminution de 1,41 % par rapport à 2011 (Cher : -1,47 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie |
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L'économie de Vierzon est principalement industrielle par son histoire. Cependant, plusieurs usines ont fermé par le passé – notamment dans le quartier des Forges. Aujourd'hui encore, on trouve de nombreuses usines de métallurgie, comme la fabrication de roulements à aiguilles ou de matériel oléohydraulique. On trouve aussi de l'industrie chimique comme la fabrication de charbon actif. Du fait de sa position géographique, on trouve également un grand nombre de centres logistiques ou de transport. La société Combronde s'est notamment installée à Vierzon. Plusieurs entreprises industrielles d'envergure sont présentes à Vierzon : Paulstra (filiale d'Hutchinson), Koyo Bearings, Parker-Hannifin, Spérian, FCI, Apia...
Depuis 2010, le parc technologique de Sologne qui occupe une superficie de 87 hectares propose une pépinière d'entreprises, un hôtel d'entreprises, un pôle de recherche et des espaces viabilisés pour l'implantation de nouvelles entreprises. Ce parc est complété par un pôle d'activités touristiques comprenant un hôtel et plusieurs restaurants.
Au nord de la ville, une importante zone commerciale, l'Orée de Sologne, s'est également développée.
Par sa position, Vierzon est aussi un carrefour ferroviaire important entre l'axe Lyon-Nantes et l'axe Paris-Limoges-Toulouse, d'où l'importance de la surface ferroviaire et de sa gare comparées à la taille de la ville.
En 2012, Vierzon détenait toujours un fort taux de chômage (13,1 %), le secteur industriel reste le premier employeur de la ville.
Enseignement |
Les jeunes Vierzonnais peuvent suivre dans leur ville une scolarité complète de la maternelle au baccalauréat et pour certains jusqu'au BTS ou à la licence professionnelle.
Vierzon dispose de 9 écoles maternelles, 10 écoles élémentaires, 3 groupes scolaires (regroupant maternelle et élémentaire), 4 collèges, 4 lycées qui préparent au baccalauréat, à 8 filières de BTS et une licence.
La ville possède trois collèges publics : Édouard-Vaillant [55](Zone d'Éducation Prioritaire), Fernand-Léger et Albert-Camus.
Les élèves peuvent ensuite poursuivre leur scolarité soit dans les lycées professionnels (lycée René-Cassin, lycée Henri-Brisson abritant le seul BTS Céramique de France) ; soit dans les lycées
d'enseignement général et technologique (lycée Édouard-Vaillant et lycée Henri-Brisson). Au total, la ville possède trois lycées.
On note également un collège privé, l'école Notre-Dame et un lycée professionnel privé, le LPP Saint-Joseph, qui propose depuis peu une section « Esthétique » (CAP, BAC PRO, BTS). Pour ceux qui souhaitent poursuivre des études longues, le lycée Henri-Brisson propose une classe de licence IDF (Ingénierie des formes) sous la tutelle de l'université d'Orléans et de l'IUT de Bourges.
Vierzon compte 8 écoles maternelles publiques :
- École Bourgneuf
- École Maurice Caron
- École Colombier
- École Joliot Curie
- École Parmentier
- École Puits-Berteau
- École Claude Tetard
- École Jules Valles
- École Fay B
- École Joliot-Curie
9 écoles écoles élémentaires :
- École Bourgneuf
- École Charot/Molière
- École Colombier
- École Fay B
- École Forges
- École Joliot Curie
- École André Luberne
- École Puits Berteau (Réseau d'éducation prioritaire)
- École Jean Turpin
et 3 groupes scolaires :
- École Bodin-Zay (Réseau d'éducation prioritaire)
- École Chaillot-Prévert
- École Tunnel Château (Réseau d'éducation prioritaire)
Sports |
La ville est équipée d'une piscine couverte, d'un dojo, d'une salle spécialisée de gymnastique, de nombreux gymnases et stades où l'on pratique un grand nombre de sports.
En juin 2015, les deux principaux clubs de football de la ville ont fusionné donnant naissance au Vierzon football club qui est devenu le deuxième club de la région Centre en termes de licenciés. Le club de rugby de la ville, les SAV, se remarque également par sa présence en fédérale 3 et en fédérale pour leur équipe féminine cadette. Les prédateurs de Vierzon roller-hockey évolue en nationale 1 depuis 2014 et leur équipe minime fut médaille de bronze aux championnats de France en 2009. En gymnastique, le club de La Vierzonnaise a évolué chez les masculins en 2013 et 2015 en Nationale 1 et fut vice-championne de France 2014 en Nationale 2. Niveau basketball, les filles l'Union Sportive Vierzonnaise ont évolué durant les saisons 1978 à 1982, puis de 1983 à 1985, en Nationale 2. Plus récemment, les filles du CAJO ont évolué en Nationale 3, durant la saison 2004.
Cependant, le résultat le plus important est à mettre au crédit de Serge Bec, triple médaillé d'or paralympique en escrime à Tokyo en 1964.
Le céiste Jacky Avril médaillé olympique (Bronze slalom C1 en 1992) est né à Vierzon. La gymnaste Mira Boumejmajen elle fut titulaire en équipe de France féminine aux Jeux Olympiques de Londres en 2012.
Actuellement, les meilleurs sportifs représentant la ville, sont William Bonnet, coureur cycliste professionnel au sein de l'équipe Crédit Agricole, Bbox, et FDJ, il s'est illustré notamment sur le Tour de France et lors de différentes classiques comme Milan-San Remo ou la classique de Hambourg, mais aussi le jeune Sofiane Guitoune sélectionné en équipe de France notamment pour la coupe du monde de rugby 2015.
Voici le nom des principaux clubs par sport :
La Vierzonnaise Gymnastique 130 ans d'existence /ASVB (Association sportive Vierzonnaise de Badminton) /
Vierzon Football Club / SL Chaillot Football /
SAV Rugby / CAJO Vierzon basket / US Vierzon basket / Cercle d'Escrime Vierzonnais /
Eglantine Handball / Vierzon Natation /
SAV Tennis /
Vierzon Ping/
CAV Athlétisme / Vierzon Shotokan karate / Les prédateurs de vierzon (roller-hockey) / Berry Plongée.
Personnalités liées à la commune |
Sainte Perpétue, martyrisée en 203 à Carthage, dont les reliques auraient été transférées à Vierzon en 903, et sont conservées aujourd'hui à Notre-Dame, sainte patronne de Vierzon ;
Félix Pyat (1810-1889) , député à l'Assemblée constituante de 1848, membre du Conseil de la Commune de Paris, y est né ;- Les frères Okolowicz, membres de la Commune de Paris (1871) ;
Célestin Gérard (1821-1885), pionnier du machinisme agricole, y est décédé ;
Édouard Vaillant (1840-1915), homme politique, leader socialiste du XIXe siècle, y est né ;
Maurice Mac-Nab (1856-1889), chansonnier y est né. Le théâtre de Vierzon porte aujourd'hui son nom ;
Claire Prélia (1879-1965), actrice, y est née ;
Ernest Bourbon (1886-1954), acteur et réalisateur, y est né ;
Charles Cliquet (1891-1956), médecin, résistant, compagnon de la Libération, y a vécu ;
Madeleine Sologne (1912-1995), actrice de théâtre et de cinéma, y est décédée ;
Georges Meunier (1925-2015), cycliste professionnel y est né ;
Patrick Raynal (1926-2010), humoriste et chansonnier, y est né ;
Yves Milet-Desfougères, graveur et peintre, y est né en 1934 ;- Christian Lebon, chanteur ;
Moa Khouas, acteur ;
Sofiane Guitoune, rugbyman
William Bonnet, cycliste professionnel (FDJ)
Marc Sarreau, cycliste professionnel (FDJ), y est né en 1993- Amédée Ringenbach, cirque national
- Claude Chevalier, accordéoniste
- Josman, rappeur
Lieux et monuments |
Église Notre-Dame (XIIe - XVe siècle)
Beffroi (XIIe siècle)
Musée des Fours banaux (entrée gratuite)
Les jardins de Vierzon, situés principalement en centre-ville (dont le jardin de la paix[56])
Square Lucien Beaufrère, également appelé Jardin de l'Abbaye (ancienne abbaye bénédictine de Saint-Pierre), et monument aux morts pacifiste Art déco de l'architecte angevin Eugène-Henry Karcher, classé au titre des monuments historiques, en bord de l'Yèvre et du canal de Berry.
Halles de fonderie de la Société Française Vierzon, inscrites à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques, construites au début du XXe siècle par le constructeur métallique Ernest Pantz. Façades avec verrières métalliques et briques vernissées. Partie béton aménagée en Complexe cinéma et centre de congrès.- Esplanade de la Française
- Fours à globe
- Musée Laumônier de la Locomotive à vapeur
- Usine de porcelaine Gaucher-Blin
Loisirs et vie culturelle |
Vierzon possède plusieurs lieux de diffusion culturelle : le théâtre Mac-Nab, La Décale ainsi qu'une médiathèque :
La Médiathèque de Vierzon :
La médiathèque Paul Eluard vous propose sur son portail web www.mediatheque-vierzon.fr son catalogue en ligne, des informations pratiques, ses animations. Découvrez également le fonds local. Plus de 3000 documents traitent du Berry...
Chaque été, un festival de musique gratuit, Les Estivales du Canal, est organisé dans le jardin de l'Abbaye.
On trouve également un cinéma et un bowling.
Des vols en montgolfière aux alentours de Vierzon (survol de la ville et des communes voisines) sont possibles.
Cadre de vie |
- Ville fleurie : trois fleurs attribuées par le Conseil National des Villes et Villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[57].
Évocations |
"Vierzon" est le titre d'une chanson de l'auteur-compositeur et interprète Yves Jamait sur son CD "Le Coquelicot" (2006) : "Qui aurait dit qu'un jour / Entre deux chansons / Je ferais un détour / Pour aller voir Vierzon".
La chanteuse Elizabeth [Gillet] a composé et interprète - paroles de Rolland Hénault - "Les Filles de Vierzon" sur son CD "Balancez !" (2000) : "Ah mais qu'est-c' qu'elles ont les filles de Vierzon ?".
Vierzon est évoquée dans les paroles de la célèbre chanson Vesoul, écrite, composée et interprétée par Jacques Brel (1968) : "T'as voulu voir Vierzon / Et on a vu Vierzon" [...] T'as plus aimé Vierzon / On a quitté Vierzon"...
Dans Le Grand Meaulnes (1913) Alain Fournier évoque Vierzon. "— Avec la jument de Fromentin on aurait pu aller les chercher à Vierzon. Il y a une heure d’arrêt. C’est à quinze kilomètres. [...] — Excusez-moi, monsieur, c’est-il vous qui avez autorisé cet élève à demander la voiture pour aller à Vierzon chercher vos parents ? [...] À une heure et demie de l’après-midi, sur la route de Vierzon, par ce temps glacial, Meaulnes fit marcher la bête bon train car il savait n’être pas en avance"[58].
Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
« VIERZON La cité ouvrière à la charnière entre deux paysages », sur www.cher.pref.gouv.fr (consulté le 6 février 2013)[PDF]
« Le Barangeon », sur www.sage-yevre-auron.fr (consulté le 2 mai 2014)
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Le 1er juillet 1944, des tonnes de bombes sont tombées sur plusieurs quartiers proches de la gare
Le touriste du temps : juillet 1944, et la ville de Vierzon fut bombardée
Le 1er juillet 1944, le Lancaster était abattu
La hantise des bombardements
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Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
site du collège Édouard-Vaillant de Vierzon
Poitou Gérard, « Il était une fois… le jardin de la Paix ! », Magcentre.fr, 10 novembre 2014(lire en ligne)
« Palmarès des Villes et villages fleuris de France »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, 1913(notice BnF no FRBNF12047766, lire sur Wikisource, lire en ligne)̻, Internet Archive, Vierzon
Voir aussi |
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Bibliographie |
- Bernard Belin, Jacques Brel, T'as voulu voir Vesoul... !, F-C Culture & Patrimoine (Vesoul Edition), 2013, 256 p. (p. 212-217).
- Vincent Noyoux, Tour de France des villes incomprises, Paris, Editions du Trésor, 2016
Articles connexes |
- Liste des communes du Cher
- Liste des anciennes communes du Cher
- Ligne de démarcation
- Forêt de Vierzon
- Aérodrome de Vierzon - Méreau
Liens externes |
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