Forces armées suédoises




























































Forces armées suédoises
Försvarsmakten

Blason des Forces armées suédoises.
Blason des Forces armées suédoises.
Commandement
Commandant en chef
général Micael Bydén (en 2017)
Ministre de la Défense

Peter Hultqvist
Main-d'œuvre
Âges militaires
16-70
Disponibles au service militaire
2 065 782 (2010) hommes
1 995 451 femmes
Aptes au service militaire
1 709 592 hommes
1 649 875 femmes
Atteignant l'âge militaire chaque année
58 937  hommes
56 255 femmes
Actifs
30 000

Réservistes
22 988
Budgets

Budget
43,211 milliards de SEK (5,5 milliards de dollars USD)
Pourcentage du PNB
1,2 % (2013)
Industrie
Fournisseurs étrangers

Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France
Drapeau d’Israël Israël
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la Finlande Finlande

Les Forces armées suédoises (en suédois : Försvarsmakten) sont les forces militaires de la Suède.




Sommaire






  • 1 Généralités


  • 2 Doctrine de l'armée suédoise


  • 3 Composantes et armement


  • 4 Notes et références


  • 5 Annexes


    • 5.1 Article connexe


    • 5.2 Liens externes







Généralités |


Article connexe : Liste des guerres de la Suède.



5 janvier 1963 : les troupes suédoises de l’Opération des Nations unies au Congo préparent l’attaque de Kamina au Katanga.


La tâche principale de celles-ci sont de former, organiser et déployer des forces militaires dans le pays et à l'étranger, tout en conservant la capacité à long terme de défendre le royaume suédois en cas de guerre, celui-ci n'ayant pas été engagé dans un conflit depuis les guerres napoléoniennes hors opérations de maintien de la paix depuis les années 1950.


Le commandant en chef (en suédois : Överbefälhavaren), un général ou amiral quatre étoiles, est le chef de cet organisme et il est le plus haut officier professionnel en service actif. Il dépend du ministre de la Défense au Gouvernement de la Suède (en suédois : Regeringen). Le ministre de la Défense est Peter Hultqvist depuis 2014 et le commandant en chef est le général Micael Bydén depuis le 1er octobre 2015.


Le personnel est recruté sur les concepts de la conscription et de la défense territoriale, soutien à la politique de longue date nationale de non-alignement. Jusqu'à la fin de la guerre froide, presque tous les hommes qui atteignent l'âge du service militaire ont été enrôlés. En 2010, la conscription en temps de paix cesse, pour laisser place à la professionnalisation des forces armées. Elle est réintroduite en 2017 du fait de la menace grandissante à l'Est.


Sur le plan international, la Suède déploie ses troupes en Afghanistan dans le cadre de la Force internationale d'assistance et de sécurité depuis 2001. Elle est également présente au Kosovo dans le cadre de la KFOR. Elle se compose d'environ 30 000 actifs et 23 000 réservistes selon des estimations parues en 2010 et son budget est 37,7 milliards de SEK (5,5 milliards de dollars USD), soit 1,35 % du PNB. La Suède a participé à toutes les opérations extérieures de l'Union Européenne.



Doctrine de l'armée suédoise |


La doctrine de l'armée suédoise est la suivante :



  • Affirmer l'intégrité territoriale de la Suède ;

  • Défendre le pays s'il venait à être attaqué par une nation étrangère ;

  • Soutenir les civils en cas de catastrophes (inondations) ;

  • Déployer ses forces pour les opérations internationales de maintien de la paix.


La Suède veut avoir la possibilité de rester neutre en cas de guerre[1]. Toutefois, la Suède coopère avec un certain nombre de pays étrangers. En tant que membre de l'Union européenne, la Suède agit en tant que nation chef de file pour les tactiques de l'UE et a également une coopération étroite, y compris des exercices conjoints, avec l'OTAN par le biais de son adhésion au partenariat pour la paix[2]. En 2008, un partenariat a été initié entre les pays nordiques, entre autres afin d'accroître la capacité d'action conjointe[3],[4]. Ainsi la Suède affirme qu'elle ne resterait pas passive si un pays nordique ou un membre de l'Union européenne venait à être attaqué[5].


Les récentes décisions politiques ont fortement insisté sur la volonté de participer à des opérations internationales, au point où c'est devenu l'un des principaux objectifs à court terme avec la formation et l'acquisition d'équipements militaires. Toutefois, après la guerre en Ossétie du Sud de 2008, la défense territoriale a été une fois de plus soulignée[6]. Jusque-là, la plupart des unités ne pourront être mobilisés pour une durée d'un an, si le besoin s'en fait sentir. En 2009, le ministre de la Défense a déclaré que dans l'avenir toutes les forces armées doivent être pleinement mobilisées en l'espace d'une semaine[5].



Composantes et armement |





Combat Vehicle 90 de l'armée suédoise.





Saab JAS 39 Gripen de la Force aérienne suédoise.




Le Helsingborg, corvette de classe Visby de la marine suédoise.


Articles détaillés : Särskilda operationsgruppen, Force aérienne suédoise et Marine royale suédoise.

Elles comprennent trois branches : l'Armée (en suédois : Armén), la Force aérienne (en suédois: Flygvapnet) et la Marine (en suédois : Marinen).


L'équipement de base de l'infanterie suédoise est principalement d'origine allemande : fusils d'assaut Heckler & Koch G36, Heckler & Koch MP5, Heckler & Koch G3. Il comprend également des standards de la firme Fabrique nationale (Belgique) qui ont été adaptés localement : il s'agit notamment du Bofors AK5 qui est une variante du FN FNC.


Ses véhicules et son artillerie sont eux principalement d'origine nationale. Le blindé le plus utilisé par l'armée est le Combat Vehicle 90 avec 509 exemplaires[Quand ?]. Elle possède également un régiment de char lourd baptisé Stridsvagn 122. (Char Léopard allemand deuxième version).



Notes et références |





  1. (sv) http://www.regeringen.se/sb/d/10660 consulté le 7 février 2012


  2. (sv) http://www.regeringen.se/sb/d/2561/a/13848 consulté le 7 février 2012


  3. (en) Nordic defence cooperation strengthened, consulté le 7 février 2012


  4. (en) Background to cooperation, consulté le 7 février 2012


  5. a et b(sv) http://www.regeringen.se/sb/d/11431/a/122883 consulté le 7 février 2012


  6. (en) Our task, consulté le 7 février 2012.




Annexes |



Article connexe |


  • NORDEFCO


Liens externes |




  • (sv) Site officiel du ministère de la Défense suédois


  • (sv) Site officiel de la Force aérienne suédoise


  • (sv) Site officiel de l'Armée de terre suédoise


  • (sv) Site officiel de la Marine suédoise




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