Digital Light Processing





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Logo de la technologie DLP.




Puce DLP.


Le Digital Light Processing (DLP, qu'on pourrait traduire par « traitement numérique de la lumière ») est une technologie de projection d'images reposant sur l'utilisation d'une puce contenant des miroirs orientables. À l'origine, cette technologie a été mise au point par l'entreprise américaine Texas Instruments (TI) en 1987 et plus particulièrement par le Dr Larry Hornbeck[1]. Texas Instruments est le principal fabricant de cette technologie.




Sommaire






  • 1 Fonctionnement


    • 1.1 Puce DLP


    • 1.2 Projecteur DLP


      • 1.2.1 Projecteur mono-DLP


      • 1.2.2 Projecteur tri-DLP


      • 1.2.3 Utilisation de LEDs


      • 1.2.4 Synchronisation 3D DLP Link






  • 2 DLP Cinema


  • 3 Notes et références


  • 4 Annexes


    • 4.1 Bibliographie


    • 4.2 Articles connexes







Fonctionnement |




Fonctionnement d'une puce DLP à quatre miroirs.



Puce DLP |


La puce DLP est constituée d'un quadrillage de miroirs mobiles montés sur charnière. Il est possible de mettre jusqu'à huit millions de miroirs sur une puce[2]. Chaque miroir représente un pixel de l'image, et peut prendre deux orientations différentes : soit il réfléchit la lumière d'une source brute (lampe) vers l'objectif de projection, soit il réfléchit cette lumière vers une surface qui absorbe les rayons. On obtient ainsi la projection d'un point blanc, ou d'un point noir.


Chaque miroir de la puce peut s'activer et se désactiver plusieurs milliers de fois par seconde. Ainsi, si un miroir reste plus longtemps en position activée qu'en position désactivée durant 1/25e de seconde (persistance rétinienne), le pixel sera gris clair. Une puce DLP peut restituer jusqu'à 1 024 niveaux de gris.



Projecteur DLP |



Projecteur mono-DLP |


La lumière, émise par une lampe, passe à travers une roue chromatique (rouge, vert, bleu), et éclaire la puce DLP. Cette puce traite ainsi alternativement chaque couleur. Le mélange de l'ensemble des images monochromatiques sortant de la puce DLP donne une image naturelle grâce à la persistance rétinienne.


Une puce DLP peut donc restituer les 16,7 millions de couleurs d'un Blu-ray et jusqu'à 1 0243 soit un peu plus d'un milliard de couleur pour le cinéma numérique




Trajet de la lumière dans un vidéoprojecteur mono-DLP :


  •      sortie de la roue chromatique

  •      lumière dirigée vers l'objectif

  •      lumière absorbée (pixel noir)




Projecteur tri-DLP |


Lorsqu'il est nécessaire d'obtenir une forte luminosité, les fabricants de vidéoprojecteurs ont recours à trois puces DLP, qui traitent chacune une couleur fondamentale. L'ensemble des images traitées est mélangé dans un prisme, puis traverse l'objectif. Cette configuration permet surtout de projeter chaque canal RVB, simultanément, et non séquentiellement, sans l'effet d'arc-en-ciel dû à la succession des images RVB, auquel certains spectateurs sont sensibles, surtout dans les films et vidéos en noir et blanc.


C'est cette puce qui est universellement utilisée dans les projecteurs professionnels de salles de cinéma numérique.



Utilisation de LEDs |


Lorsqu'un fabricant désire concevoir un projecteur compact à usage nomade (pico-projecteur), les contraintes en autonomie, en compacité et en dissipation thermique l'obligent à recourir aux diodes électroluminescentes comme sources lumineuses. Des diodes vertes, rouges et bleues sont utilisées à la place de la lampe et de la roue chromatique. Elles s'allument alternativement en fonction de la composante de l'image à restituer.



Synchronisation 3D DLP Link |


Adaptée à la projection vidéo stéréoscopique (relief / 3D), la fonctionnalité complémentaire DLP Link[3] exploite un signal lumineux (rouge ou blanc) non perceptible par le spectateur mais détecté par une cellule intégrée aux lunettes actives de type à obturation LC[4].



DLP Cinema |


Il s’agit de la technologie développée par Texas Instruments et utilisée dans le domaine cinématographique professionnel[5]. En 2014, Texas Instruments annonce avoir vendu 100 000 écrans[6] dans le monde par le biais de ses distributeurs Barco, Christie et NEC[7].



Notes et références |




  1. The pioneering work that led to the DMD - Texas Instruments


  2. (en) DLP products – Getting started - Texas Instruments


  3. Projecteur 3D DLP Llink : analyse - Florent Alzieu, Les Numériques, 16 mars 2010.


  4. Tutoriel : faire fonctionner un projecteur 3D DLP Link non-certifié 3D Vision avec le Kit 3D Vision de Nvidia - Nicolas Bécuwe, HDFever.fr, 20 février 2011.


  5. Philippe Binant, « Kodak : Au cœur de la projection numérique », in Actions, no 29, pp. 12-13 [lire en ligne] [PDF]


  6. (en) « Over 100K DLP-Equipped Cinemas », HomeTheaterReview.com, 20 avril 2014(consulté le 6 janvier 2019)


  7. « Interview exclusive du patron de la division mondiale DLP/Cinéma Numérique ! », Les Numériques, 30 octobre 2010(consulté le 5 janvier 2017)



Annexes |



Bibliographie |


  • Patrick Louguet et Fabien Maheu, Cinéma(s) et nouvelles technologies, Éditions L'Harmattan, 2011 (ISBN 978-2-2965-5569-3), p. 75.


Articles connexes |


  • Matrice de micro-miroirs




























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