Jane Fonda






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Jane Fonda



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Jane Fonda au Festival de Cannes 2018.






























Nom de naissance
Jane Seymour Fonda[1]
Naissance
21 décembre 1937(81 ans)
New York, États-Unis
Nationalité
Drapeau des États-Unis Américaine
Profession
Actrice
Productrice
Films notables
voir filmographie
Séries notables
The Newsroom
Grace et Frankie



Jane Fonda (née Jane Seymour Fonda à New York le 21 décembre 1937[2]) est une actrice et une productrice américaine, également auteur, féministe et militante pacifiste. Elle est, notamment, deux fois lauréate de l'Oscar de la meilleure actrice et deux fois lauréate d'un BAFTA.


Elle fait ses débuts à Broadway en 1960 dans la pièce There Was a Little Girl, pour lequel elle reçoit sa première des deux nominations au Tony Awards, avant de débuter la même année au cinéma avec la comédie La Tête à l'envers. Elle obtient une renommée dans les années 1960 au cinéma avec L'École des jeunes mariés (1962), Un dimanche à New York (1963), Cat Ballou (1965), Pieds nus dans le parc (1967) et Barbarella (1968), ce dernier film réalisé par son mari de l'époque, Roger Vadim. Jane Fonda est nommée sept fois aux Oscars, la première fois pour On achève bien les chevaux (1969), avant de remporter à deux reprises l'Oscar de la meilleure actrice pour Klute (1971) et Le Retour (1978). Elle obtient d'autres nominations aux Oscars pour Julia (1977), Le Syndrome chinois (1979), La Maison du lac (1981) et Le Lendemain du crime (1986). Elle obtient d'autres prix tels l'Emmy Award pour sa prestation dans le téléfilm Les Poupées de l'espoir (1984), deux BAFTA pour Julia et Le Syndrome chinois et quatre Golden Globes.


En 1982, elle sort sa première vidéo d'exercices, Jane Fonda's Workout, devenue la vidéo la plus vendue de l'époque. Ce sera la première des 22 vidéos d'entraînement publiées par elle au cours des 13 années suivantes, qui se vendront au total à plus de 17 millions d'exemplaires. Divorcée de son deuxième mari Tom Hayden, elle épouse le magnat des médias Ted Turner en 1991 et se retire du métier d'actrice. Divorcée de Turner en 2001, Jane Fonda fait son retour en tant qu'actrice avec son premier film en quinze ans, la comédie Sa mère ou moi (2005). Ses films suivants sont Georgia Rule (2007), Le Majordome (2013), C'est ici que l'on se quitte (2014) et Youth (2015). En 2009, elle retourne à Broadway après une absence de 45 ans, dans la pièce 33 Variations, qui lui vaut une nomination au Tony Awards, alors que son rôle récurrent dans la série dramatique d'HBO The Newsroom (2012-2014) lui vaut deux nominations aux Emmy Awards. Elle diffuse également cinq autres vidéos d'exercices entre 2010 et 2012. Elle partage l'affiche avec Lily Tomlin, Sam Waterston et Martin Sheen dans la série originale de Netflix, Grace et Frankie, créée en 2015.


Fonda est également une activiste politique, visible à l'ère de la contre-culture pendant la guerre du Vietnam, et s'implique ensuite dans le plaidoyer pour les femmes. Elle est photographiée assise sur un canon antiaérien lors d'une visite en 1972 à Hanoï. Elle proteste également contre la guerre d'Irak et la violence contre les femmes, et se décrit comme féministe. En 2005, avec Robin Morgan et Gloria Steinem, elle cofonde le Women's Media Center, une organisation qui travaille à amplifier les voix des femmes dans les médias grâce au plaidoyer, aux médias et au leadership, et à la création de contenu original. Fonda fait partie du conseil d'administration de l'organisation.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Enfance


    • 1.2 Carrière


      • 1.2.1 Débuts remarqués et révélation


      • 1.2.2 Consécration et star internationale






  • 2 Vie privée


    • 2.1 Activisme et philanthropie




  • 3 Filmographie


    • 3.1 Cinéma


      • 3.1.1 Années 1960


      • 3.1.2 Années 1970


      • 3.1.3 Années 1980


      • 3.1.4 Années 1990


      • 3.1.5 Années 2000


      • 3.1.6 Années 2010




    • 3.2 Télévision


      • 3.2.1 Téléfilms


      • 3.2.2 Séries télévisées






  • 4 Théâtre


  • 5 Distinctions


    • 5.1 Récompenses


    • 5.2 Nominations




  • 6 Écrits


  • 7 Voix françaises


  • 8 Notes et références


  • 9 Liens externes





Biographie |



Enfance |


Née à New York[2], Jayne Seymour Fonda est la fille de l'acteur Henry Fonda et de la socialite canadienne
Frances Ford Seymour (en)[3], sa seconde épouse. Selon son père, leur nom de famille provient d'un ancêtre italien ayant immigré aux Pays-Bas dans les années 1500[4]. Là-bas, il se marie et la famille commence à utiliser des prénoms néerlandais, avec le premier ancêtre de Fonda arrivant à New York en 1650[5],[6],[7],[8]. Jane Fonda possède également des ascendances anglaises, écossaises et françaises. Son nom est inspiré par la troisième épouse du roi Henri VIII, Jeanne Seymour, à laquelle elle est lointainement apparentée du côté de sa mère[9]. Elle a aussi un frère, Peter, également acteur, et une demi-sœur maternelle, Frances de Villers Brokaw (surnommée « Pan »), dont la fille, Pilar Corrias, est propriétaire de la Pilar Corrias Gallery à Londres[10].


Après un placement volontaire en observation dans un asile psychiatrique, Frances Fonda se suicide en se tranchant la gorge avec une lame de rasoir, en avril 1950, alors que Jane a douze ans[11],[12]. En 2005, dans ses mémoires, l’actrice écrit que pour sa recherche documentaire, elle fut autorisée à accéder au dossier psychiatrique de sa mère et découvrit que cette dernière avait été violentée dans son enfance, un traumatisme qui a sans nul doute contribué à son instabilité émotionnelle et mentale ultérieure. Plus tard en 1950, son père Henry épouse la mondaine Susan Blanchard, qui a neuf ans de plus que sa fille. Le mariage se termine par un divorce en 1956. À quinze ans, elle reçoit un enseignement en danse classique à Fire Island Pines, à New York[13]. Elle est scolarisée à la Greenwich Academy (en) à Greenwich, dans le Connecticut. Elle fréquente également la Emma Willard School (en) à Troy, dans l'État de New York, et le Vassar College à Poughkeepsie, où elle est une étudiante quelconque[14].


Ses rapports avec son père, froid et distant avec elle, ne sont pas bons. Elle devient mannequin pour financer ses cours de théâtre[15], apparaissant deux fois sur la couverture du magazine Vogue[16]. Mais elle refuse d'être transformée selon les canons de beauté en cours à Hollywood à cette époque.



Carrière |



Débuts remarqués et révélation |




Jane Fonda en 1963.


Jane Fonda est intéressée par le métier de comédienne dès 1954, alors qu'elle apparaît avec son père dans une représentation caritative de The Country Girl à l'Omaha Community Playhouse (en)[16]. Après avoir quitté Vassar, elle part à Paris pendant deux ans pour y étudier l'art[17]. À son retour aux États-Unis en 1958, elle rencontre Lee Strasberg, qui change le cours de sa vie. Elle dira plus tard que lorsqu'elle se rendit à l'Actor's Studio, Strasberg lui déclara qu'elle avait du talent, ce qui constitua pour elle « un tournant » dans sa vie : c'était la première fois, excepté son père, qu'on lui disait qu'elle était « bonne »[18].


Son travail sur scène dans les années 1950 jette les bases de sa carrière cinématographique dans les années 1960. Elle tourne en moyenne près de deux films par an tout au long de la décennie, à partir de son premier long-métrage sorti en 1960, la comédie La Tête à l'envers de Joshua Logan, dans lequel elle reprend le rôle qu'elle avait incarné au théâtre, celui d'une cheerleader (pom-pom girl) poursuivant une star du basket incarnée par Anthony Perkins. La performance de la jeune actrice de vingt-deux ans lui vaut des critiques mitigées[19], mais lui permet d'obtenir le Golden Globe de la révélation féminine de l'année[20]. Elle décrira sa première expérience avec un studio hollywoodien et les critiques sans fin sur son apparence comme « un cauchemar kafkaïen »[21], ne réussissant pas à redécouvrir l'excitation qu'elle éprouvait dans les classes de Strasberg et ne sachant pas comment utiliser ce qu'elle avait appris là-bas pour rendre son personnage de cheerleader plus que monodimensionnel[21].


Elle enchaîne avec La Rue chaude, drame adapté du roman de Nelson Algren se déroulant durant la Grande Dépression, où elle montre l'étendue de sa gamme de jeu, en incarnant une prostituée de la Nouvelle-Orléans, partageant l'affiche avec Laurence Harvey et Barbara Stanwyck[21]. Le film est notoire pour être le premier film hollywoodien à parler du lesbianisme[22]. Fonda tient le rôle principal féminin de la comédie dramatique L'École des jeunes mariés, adapté d'une pièce de Tennessee Williams, incarnant une jeune femme qui se précipite dans un mariage incertain avec un vétéran de la guerre de Corée[23]. La prestation de la jeune actrice lui vaut une nomination au Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie et le long-métrage remporte un succès commercial[24]. En 1963, elle tourne Un dimanche à New York, qui lui vaut d'être qualifiée de « la plus belle et la plus douée de toutes nos nouvelles actrices » par Newsday[25], mais a également des détracteurs, pour sa prestation de jeune femme frigide[23] dans Les Liaisons coupables, adaptation d'un roman d'Irving Wallace sorti fin 1962 : elle est qualifiée de « pire actrice de l'année » par le Harvard Lampoon[26]. Toujours en 1963[27], elle vient en France pour tourner le thriller Les Félins de René Clément avec Alain Delon. En 2017, elle décrit sur CNN son entretien avec Clément, où il tente de lui extorquer des faveurs sexuelles, qu'elle lui refuse. Sorti en plein été 1964, le film obtient un certain succès commercial[28].


Sa carrière fait une percée avec la parodie de western Cat Ballou, dans laquelle elle incarne une institutrice devenant hors-la-loi. Le film obtient cinq nominations aux Oscars et fait partie des dix plus grands succès au box-office de l'année 1965[29]. Il est également considéré comme le film ayant amené Jane Fonda à devenir une actrice bankable. À cette époque, elle rencontre Roger Vadim, son premier mari, qu'elle épouse en 1965, et qui fait d'elle un sex-symbol en lui confiant le rôle-titre du film d'heroic fantasy Barbarella, en 1968.



Consécration et star internationale |




Jane Fonda au festival de Cannes 2007.


L'année suivante, elle devient une star internationale grâce à l'adaptation du roman d'Horace McCoy par Sydney Pollack : On achève bien les chevaux. En novembre 1970, juste après le tournage de Klute, elle est arrêtée à l'aéroport de Cleveland pour trafic de drogues. Après analyse de la police, on constate qu'il s'agissait de pilules vitaminées. Une célèbre photo d'identité sera prise en prison la montrant le poing levé[30].


En 1972, elle tourne avec Yves Montand sous la direction de Jean-Luc Godard et de Jean-Pierre Gorin dans Tout va bien. Plus tard, les deux réalisateurs, en hommage à l'actrice, réaliseront un autre film : Letter to Jane, où ils commentent une heure durant la photographie de Jane prise lors de son voyage au Vietnam en pleine guerre, faisant à ce moment-là les gros titres de l'actualité.


En 1978, elle découvre l'aérobic et, au début des années 1980, elle publie Jane Fonda's Workout, première d'une série de 23 vidéos d’exercices sportifs. Les ventes atteignent au total 17 millions d'exemplaires, un succès planétaire surfant sur la tendance du culte du corps dans les années 1980[15]. L'argent récolté sert à financer la carrière politique de son époux Tom Hayden. Mais son mariage sombre en 1989, ce-dernier vivant mal la futilité de l'entreprise de sa femme, alors qu'elle considère que celle-ci était utile pour financer ses combats politiques et rembourser ses prêts[15].


Privilégiant un cinéma d'auteur engagé qu'elle finit même par produire (comme Le Retour), Jane Fonda réussit à se faire un prénom à Hollywood sans que plane sur elle l'ombre de son père. Elle obtient deux Oscars : l'un couronnant son rôle de prostituée dans le film policier Klute d'Alan J. Pakula en 1972, l'autre distinguant sa prestation en épouse de vétéran du Vietnam dans Le Retour de Hal Ashby en 1979. Elle donne la réplique à son père Henry dans son dernier film : La Maison du lac, qu'elle finance, d'ailleurs.


Elle met un terme à sa carrière d'actrice au début des années 1990, mais apparaît de temps en temps dans des feuilletons télévisés.


C'est en 2005 qu'elle réalise son grand retour pour le cinéma avec une comédie qui l'oppose à Jennifer Lopez : Sa mère ou moi ! (Monster-in-Law). En 2010, elle reçoit des mains de Bertrand Delanoë la médaille de la Ville de Paris[31].


Depuis 2015, elle est à l'affiche de la série Netflix, Grace et Frankie aux côtés de Lily Tomlin. Un retour télévisuel triomphal pour l'actrice qui renoue avec les hauteurs de la critique et est, de nouveau, citée lors de cérémonies de remises de prix prestigieuses (Emmy Awards, Screen Actors Guild Awards...).


En 2019, elle est honorée par le syndicat des producteurs américains lors de la cérémonie des Producers Guild of America Awards[32].



Vie privée |




Ted Turner et Jane Fonda en mars 1990.


Elle vit mai 1968 en France, et met au monde, peu de temps après, sa fille Vanessa. Roger Vadim ne fait cependant pas mystère de son infidélité, considérant la jalousie comme un sentiment « bourgeois »[15].


Divorcée, en 1972, de Vadim, elle épouse, en 1973, le sénateur démocrate Tom Hayden, dont elle partage les engagements politiques. Ensemble, ils ont un fils, l'acteur Troy Garity (qui porte le nom de sa grand-mère paternelle), et adoptent une fille.


En 1991, après deux ans de relation, elle épouse en troisièmes noces le magnat de la presse américain Ted Turner. Elle se fait poser des implants mammaires, et le quitte un mois plus tard après avoir découvert qu'il a une maîtresse ; elle revient finalement mais divorce en 2001[15].


Entre 2009 et 2017, elle a pour compagnon le producteur Richard Perry (en).


Elle a vécu en France et parle couramment le français.



Activisme et philanthropie |




Jane Fonda en 1975.


En 1972, à Hanoï, elle est photographiée assise sur le siège d'un canon anti-aérien nord-vietnamien, coiffée d'un casque militaire[33]. L'action de Jane Fonda au Vietnam fut violemment dénoncée par la classe politique américaine qui voyait en elle le symbole de l'antipatriotisme. Vingt ans après, Jane exprime ses regrets quant à sa pose sur la photo, avant de se raviser : « notre gouvernement nous mentait et des hommes mouraient à cause de cela, et je sentais que je devais faire tout ce que je pouvais pour dénoncer les mensonges et aider à mettre fin à la guerre ». Cet engagement continue de lui valoir l’animosité d'une partie des Américains : en 2006, dans le Colorado, un ancien militaire lui crache dessus et la menace de mort[34].


Très engagée politiquement, elle fut une des figures les plus en vue de l'Amérique politisée et contestataire des années 1960. Elle soutint activement le mouvement afro-américain des droits civiques et défendit le leader des Black Panthers : Huey P. Newton. Elle avait également alerté l'opinion publique sur la situation désastreuse des Amérindiens aux États-Unis, et longtemps lutté pour les droits des femmes, s'affirmant féministe. Durant la guerre du Viêt Nam, ses prises de position contre le gouvernement américain de l'époque ainsi que son voyage au Vietnam en 1972, où elle alla rendre visite à des prisonniers de guerre et des villageois isolés, soutenant la thèse selon laquelle Richard Nixon aurait donné l'ordre de bombarder le système de digues des rivières du Nord communiste, ont longtemps alimenté la polémique.


Elle critiqua souvent l'administration Bush notamment à propos de l'intervention militaire en Irak et de la mauvaise gestion des dégâts causés par le cyclone Katrina à La Nouvelle-Orléans.


Elle continue aujourd'hui de militer pour la paix et la résolution du conflit israélo-palestinien. Elle milite également pour la protection de l'environnement ; elle se montre pour cette raison très critique du président américain Donald Trump et du premier ministre canadien Justin Trudeau[35].



Filmographie |



Cinéma |



Années 1960 |




  • 1960 : La Tête à l'envers (Tall Story) de Joshua Logan : June Ryder


  • 1962 : La Rue chaude (Walk on the Wild Side) d'Edward Dmytryk : Kitty Twist

  • 1962 : Les Liaisons coupables (The Chapman Report) de George Cukor : Kathleen Barclay

  • 1962 : L'École des jeunes mariés (Period of Adjustment) de George Roy Hill : Isabel Haverstick


  • 1963 : Dans la douceur du jour (In the Cool of the Day) de Robert Stevens : Christine Bonner

  • 1963 : Un dimanche à New York (Sunday in New York) de Peter Tewksbury : Eileen


  • 1964 : Les Félins de René Clément : Melinda

  • 1964 : La Ronde de Roger Vadim : Sophie


  • 1965 : Cat Ballou d'Elliot Silverstein : Catherine "Cat" Ballou


  • 1966 : La Poursuite impitoyable (The Chase) d'Arthur Penn : Anna Reeves

  • 1966 : La Curée de Roger Vadim : Renée Saccard

  • 1966 : Chaque mercredi (Any Wednesday) de Robert Ellis Miller : Ellen Gordon


  • 1967 : Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) de Gene Saks : Corie Bratter

  • 1967 : Que vienne la nuit (Hurry Sundown) d'Otto Preminger : Julie Ann Warner


  • 1968 : Histoires extraordinaires, sketch Metzengerstein de Roger Vadim : la comtesse Frederica

  • 1968 : Barbarella de Roger Vadim : Barbarella

  • 1969 : On achève bien les chevaux (They Shoot Horses, Don't They?) de Sydney Pollack : Gloria Beatty



Années 1970 |




  • 1971 : Klute de Alan J. Pakula : Bree Daniels


  • 1972 : Tout va bien de Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Gorin : Suzanne

  • 1972 : FTA de Francine Parker (en) (documentaire) : elle-même


  • 1973 : Steelyard Blues d'Alan Myerson : Jesse Veldini

  • 1973 : Maison de poupée (A Doll's House) de Joseph Losey : Nora Helmer


  • 1976 : L'Oiseau bleu (The Blue Bird) de George Cukor : Nuit


  • 1977 : Touche pas à mon gazon (Fun with Dick and Jane) de Ted Kotcheff : Jane Harper

  • 1977 : Julia de Fred Zinnemann : Lillian Hellman


  • 1978 : Le Retour (Coming Home) d'Hal Ashby : Sally Hyde

  • 1978 : Le Souffle de la tempête (Comes a Horseman) d'Alan J. Pakula : Ella Harper

  • 1978 : California Hôtel (California Suite) d'Herbert Ross : Hannah Warren


  • 1979 : Le Syndrome chinois (The China Syndrome) de James Bridges : Kimberly Wells

  • 1979 : Le Cavalier électrique (The Electric Horseman) de Sydney Pollack : Hallie Martin



Années 1980 |




  • 1980: Comment se débarrasser de son patron (Nine to Five) de Colin Higgins : Judy Bernly


  • 1981 : La Maison du lac (On Golden Pond) de Mark Rydell : Chelsea Thayer Wayne

  • 1981 : Sois belle et tais-toi, documentaire de Delphine Seyrig : elle-même


  • 1981 : Une femme d'affaires (Rollover) d'Alan J. Pakula : Lee Winters


  • 1985 : Agnès de Dieu (Agnes of God) de Norman Jewison : Dr Martha Livingston


  • 1986 : Le Lendemain du crime (The Morning After) de Sidney Lumet : Alex Sternbergen


  • 1987 : Leonard Part 6 de Paul Weiland : Elle-même (non créditée)


  • 1989 : Old Gringo de Luis Puenzo : Harriet Winslow



Années 1990 |




  • 1990 : Stanley et Iris (Stanley and Iris) de Martin Ritt : Iris King


  • 1994 : A Century of Cinema, documentaire de Caroline Thomas



Années 2000 |




  • 2002 : Searching for Debra Winger, documentaire de Rosanna Arquette


  • 2004 : Tell Them Who You Are, documentaire de Mark Wexler


  • 2005 : Sa mère ou moi ! (Monster-in-Law) de Robert Luketic : Viola Fields


  • 2007 : Mère-fille, mode d'emploi (Georgia Rule) de Garry Marshall : Georgia Randall



Années 2010 |




  • 2011 : Peace, Love & Misunderstanding de Bruce Beresford : Grace


  • 2012 : Et si on vivait tous ensemble ? de Stéphane Robelin : Jeanne


  • 2013 : Le Majordome (The Butler) de Lee Daniels : Nancy Reagan


  • 2014 : Blonde sur ordonnance (Better Living Through Chemistry) de Geoff Moore et David Posamentier : elle-même/la narratrice


  • 2014 : C'est ici que l'on se quitte (This Is Where I Leave You) de Shawn Levy : Hilary Altman


  • 2015 : Youth (La Giovinezza) de Paolo Sorrentino : Branda Morel


  • 2015 : Père et Fille (Fathers and Daughters) de Gabriele Muccino : Teddy Stanton


  • 2017 : Nos âmes la nuit (Our Souls at Night) de Ritesh Batra : Addie Moore


  • 2018 : Le Book Club (Book Club) de Bill Holderman : Vivian



Télévision |



Téléfilms |




  • 1961 : A String of Beads : Gloria Winters


  • 1981 : Lily: Sold Out : Wanda


  • 1984 : Les Poupées de l'espoir (The Dollmaker) de Daniel Petrie : Gertie Nevels


  • 1990 : The Earth Day Special de Dwight Hemion, James Burrows, Gerry Cohen, Ted Haimes, Jim Henson, Terry Hughes, Terry Lennon, Jay Sandrich, Dick Schneider et Dave Wilson : Hellen


  • 2016 : Elena and the Secret of Avalor (en) de Jamie Mitchell : Shuriki (voix)



Séries télévisées |




  • 1982 : Comment se débarrasser de son patron (9 to 5) : O'Neil (saison 2, épisode 2) -également productrice-


  • 2012-2014 : The Newsroom de Aaron Sorkin : Leona Lansing (10 épisodes)


  • 2014 : Les Simpson (The Simpsons) : Maxine Lombard (voix, 1 épisode)


  • depuis 2015 : Grace et Frankie : Grace Hanson (44 épisodes - en cours) -également productrice exécutive de 39 épisodes-


  • 2016-2017 : Elena d'Avalor (Elena of Avalor) : Shuriki (voix, 3 épisodes)



Théâtre |



  • 1960 : There was a little girl de Daniel Taradash, Cort theatre

  • 1960 : Invitation to a March d'Arthur Laurents, Music box theatre

  • 1962 : The fun couple de John Haase et Neil Jansen, Lyceum theatre (26 et 27 octobre 1962)

  • 1963 : Strange interlude d'Eugene O'Neill, Hudson theatre, Martin Beck theatre

  • 2009 : 33 Variations de Moisés Kaufman



Distinctions |




L'actrice honorée durant le Festival de Cannes 2007.


Note : Cette section récapitule les principales récompenses et nominations obtenues par Jane Fonda, pour une liste plus complète, se référer au site IMDb[36].



Récompenses |




  • Laurel Awards 1960 : Révélation féminine


  • Hasty Pudding Theatricals 1961 : Femme de l'année


  • Golden Globes 1962 : Révélation féminine pour La Tête à l'envers


  • Laurel Awards 1966 : Meilleure actrice dans un film comique pour Cat Ballou


  • Golden Apple Awards 1970 : Sour Apple


  • NAACP Image Awards 1971 : Meilleure actrice pour Klute


  • Golden Globes 1972 : Meilleure actrice dans un film dramatique pour Klute


  • Oscars 1972 : Meilleure actrice pour Klute


  • Golden Globes 1973 : Henrietta Award


  • Golden Apple Awards 1977 : Star féminine de l'année


  • David di Donatello 1978 : Meilleure actrice étrangère pour Julia


  • Golden Globes 1978 : Meilleure actrice dans un film dramatique pour Julia


  • Los Angeles Film Critics Association Awards 1978 :

    • Meilleure actrice pour Le retour

    • Meilleure actrice pour Le souffle de la tempête

    • Meilleure actrice pour California Hôtel




  • BAFTA Awards 1979 : Meilleure actrice pour Julia


  • Golden Globes 1979 :

    • Henrietta Award

    • Meilleure actrice dans un film dramatique pour Le Retour




  • Jupiter Awards 1979 : Meilleure actrice internationale


  • Oscars 1979 : Meilleure actrice pour Le Retour


  • ShoWest Convention 1979 : Star féminine de l'année


  • American Movie Awards 1980 : Actrice de film préférée


  • BAFTA Awards 1980 : Meilleure actrice pour Le syndrome chinois


  • 37e cérémonie des Golden Globes 1980 : Henrietta Award


  • People's Choice Awards 1980 : Actrice de film préférée


  • People's Choice Awards 1981 : Actrice de film préférée, prix partagé avec Goldie Hawn


  • American Movie Awards 1982 : Meilleure actrice dans un second rôle pour La maison du lac


  • People's Choice Awards 1982 : Actrice de film préférée, prix partagé avec Sally Field


  • People's Choice Awards 1983 : Actrice de film préférée, prix partagé avec Katharine Hepburn


  • Primetime Emmy Awards 1984 : Meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm pour Les Poupées de l'espoir


  • National Board of Review 2005 : Career Achievement Award


  • Festival de Cannes 2007 : Golden Palm


  • Critics' Choice Television Awards 2013 : meilleur invité dans une série télévisée dramatique pour The Newsroom


  • American Film Institute Awards 2014 : Life Achievement Award


  • Gracie Allen Awards 2014 : Meilleure actrice invitée dans une série télévisée pour The Newsroom


  • Festival du film de Hollywood 2015 : meilleure actrice dans un second rôle pour Youth


  • Festival international du film de Santa Barbara 2016 : Kirk Douglas Award for Excellence in Film


  • Goldene Kamera 2017 : Golden Camera for Lifetime Achievement


  • Lion d'or pour la carrière lors de la Mostra de Venise 2017


  • Prix Lumière 2018 : Festival Lumière de Lyon




Photographiée lors du Festival de Cannes 2013.



Nominations |




  • 20e cérémonie des Golden Globes 1963 : meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour L'école des jeunes mariés


  • 23e cérémonie des Golden Globes 1966 : meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Cat Ballou


  • 24e cérémonie des Golden Globes 1967 : meilleure actrice dans un film musical ou une comédie pour Any Wednesday


  • BAFTA Awards 1968 : Meilleure actrice étrangère pour Pieds nus dans le parc


  • 27e cérémonie des Golden Globes 1970 : meilleure actrice dans un film dramatique pour On achève bien les chevaux


  • Oscars 1970 : Meilleure actrice pour On achève bien les chevaux


  • BAFTA Awards 1971 : Meilleure actrice pour Klute


  • BAFTA Awards 1972 : Meilleure actrice pour On achève bien les chevaux


  • Oscars 1978 : Meilleure actrice pour Julia


  • People's Choice Awards 1978 : Actrice de film préférée


  • People's Choice Awards 1979 : Actrice de film préférée


  • 37e cérémonie des Golden Globes 1980 : Meilleure actrice dans un film dramatique pour Le Syndrome chinois


  • Oscars 1980 : Meilleure actrice pour Le Syndrome chinois


  • 39e cérémonie des Golden Globes 1982 : meilleure actrice dans un second rôle pour La maison du lac


  • Oscars 1982 : Meilleure actrice dans un second rôle pour La Maison du lac


  • BAFTA Awards 1983 : Meilleure actrice dans un second rôle pour La maison du lac


  • 42e cérémonie des Golden Globes 1985 : meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm pour Les poupées de l'espoir


  • Oscars 1987 : Meilleure actrice pour Le Lendemain du crime


  • People's Choice Awards 1987 : Actrice de film préférée


  • People's Choice Awards 1988 : Actrice de film préférée


  • People's Choice Awards 1989 : Actrice de film préférée


  • Razzie Awards 1990 : Pire actrice pour Old Gringo


  • Primetime Emmy Awards 1995 : Meilleure série d'informations pour A Century of Women


  • Teen Choice Awards 2005 :

    • Meilleure alchimie à l'écran, nomination partagée avec Jennifer Lopez pour Sa mère ou moi !

    • Meilleur pétage de plombs dans un film pour Sa mère ou moi!

    • Meilleure scène embarrassante pour Sa mère ou moi!




  • 65e cérémonie des Primetime Emmy Awards 2013 : meilleure actrice invitée dans une série télévisée dramatique pour The Newsroom


  • 66e cérémonie des Primetime Emmy Awards 2014 : meilleure actrice invitée dans une série télévisée dramatique pour The Newsroom


  • 20e cérémonie des Screen Actors Guild Awards 2014 : meilleure distribution pour Le majordome


  • 19e cérémonie des Satellite Awards 2015 : meilleure actrice dans un second rôle pour Youth


  • 73e cérémonie des Golden Globes 2016 : meilleure actrice dans un second rôle pour Youth


  • 69e cérémonie des Primetime Emmy Awards 2017 : meilleure actrice dans une série télévisée comique pour Grace et Frankie


  • People's Choice Awards 2017 : Actrice de série télévisée préférée


  • Screen Actors Guild Awards 2017 : meilleure actrice dans une série télévisée comique pour Grace et Frankie



Écrits |



  • Jane Fonda, Ma vie (My Life So Far), traduit de l'anglais par Marie-Hélène Dumas, éditions Plon, Paris, 2005 (ISBN 2-259-20281-0)

  • Jane Fonda, Prime time : Profitez pleinement de toute votre vie (Prime Time: Making the Most of All of Your Life), traduit de l'anglais par Stéphane Roques, éditions Plon, Paris, 2012 (ISBN 978-2-259-21603-6)



Voix françaises |


Bien que parlant parfaitement français, Jane Fonda fut doublée à plusieurs reprises en France.


En France






  • Évelyne Séléna dans :

    • Maison de poupée

    • Julia

    • Comment se débarrasser de son patron

    • Une femme d'affaires

    • La Maison du lac


    • Les Poupées de l'espoir (téléfilm)

    • Mère-fille, mode d'emploi

    • Le Majordome




  • Perrette Pradier dans :

    • Que vienne la nuit

    • Klute

    • Touche pas à mon gazon

    • Le Cavalier électrique




  • Béatrice Delfe[37] dans :

    • California Hôtel

    • Le Syndrome chinois

    • Blonde sur ordonnance

    • C'est ici que l'on se quitte




  • elle-même dans :

    • Barbarella

    • Cat Ballou

    • On achève bien les chevaux




  • Michelle Bardollet dans :

    • La Rue chaude

    • La Poursuite impitoyable

    • Nos âmes la nuit




  • Annie Balestra dans :

    • Agnès de Dieu

    • Le Lendemain du crime




  • Pauline Larrieu dans :


    • The Newsroom[37](série télévisée)


    • Grace et Frankie (série télévisée)




  • Frédérique Tirmont dans :

    • Sa mère ou moi !

    • Père et Fille



et aussi



  • Tania Torrens dans Youth


  • Christine Delaroche dans Le Book Club




Au Québec


  • Diane Arcand dans [38]:

    • Ma Belle-Mère est un Monstre

    • Blonde sur ordonnance






Notes et références |





  1. (en-US) Bill Davidson, Jane Fonda: An Intimate Biography, Dutton, 1990(ISBN 9780525248880), p. 39 :

    « Jane was christened Jane Seymour Fonda and, as a child, was known as Lady Jane by her mother and everyone else (traduction : Jane était baptisé Jane Seymour Fonda et, durant l'enfance, était connue sous le nom de Lady Jane par sa mère et tous les autres.). »




  2. a et b(en-US) « Jane Fonda Biography: Actress (1937–) », Biography.com (FYI / A&E Networks) (consulté le 2 mars 2017)


  3. (en) Georges Tiffin, « Jane Fonda », dans A Star is Born : The Moment an Actress becomes an Icon, Head of Zeus, 30 septembre 2015, 400 p. (lire en ligne).


  4. Henry Fonda, My Life, New York, Dutton, 1981 page=???


  5. « Descendants of Jellis Douw Fonda (1614–1659) », fonda.org


  6. « Ancestry of Peter Fonda » [archive du 15 mars 2012], genealogy.com


  7. (en) Thomas Kiernan, 'Jane: An Intimate Biography of Jane Fonda, Putnam, 1973, p. 12


  8. (en) Christopher P. Andersen, Citizen Jane: The Turbulent Life of Jane Fonda, Dell, 1991, .14


  9. Fonda, 2005, p. 41.


  10. (en) Jo Craven, « Pilar Corrias: a new gallery for a new era », The Daily Telegraph, London,‎ 12 octobre 2008(lire en ligne)


  11. (en) « The Craig House Institute / Tioranda, Beacon », Roadtrippers (consulté le 22 juillet 2016)


  12. Fonda, 2005, pp. 16–17.


  13. « SAGE Nets $35K at Annual Pines Fête » [archive du 5 décembre 2008], Fire Island News, 25 juin 2008


  14. Liz Sonneborn, A to Z of American women in the performing arts, New York, Facts on File, 2002(ISBN 0-8160-4398-1), p. 71


  15. a b c d et eLynn Hirschberg, « Absolument fabuleuse », Vanity Fair n°28, octobre 2015, pages 114-123.


  16. a et bPat Browne et Ray Broadus Browne, The guide to United States popular culture, Bowling Green, OH, Bowling Green State University Popular Press, 2001(ISBN 0-87972-821-3), p. 288


  17. Patricia Bosworth, Jane Fonda: The Private Life of a Public Woman, Houghton Mifflin Harcourt, 2011, 98, 315 p. (ISBN 0-547-50447-0)


  18. Foster, Arnold W., and Blau, Judith R. Art and Society: Readings in the Sociology of the Arts, SUNY Press (1989) pp. 118–119. (ISBN 978-0-7914-0116-3).


  19. (en) « Tall Story (1960) — Notes », sur TCM (consulté le 24 septembre 2017)


  20. (en) « Tall Story — Awards », sur IMDb (consulté le 24 septembre 2017)


  21. a b et c(en) Felicia Feaster, « Jane Fonda Profile », sur TCM (consulté le 24 septembre 2017)


  22. (en) « Walk on Wild Side (1962) — Trivia », sur TCM (consulté le 24 septembre 2017)


  23. a et b(en) « Jane Fonda — Biography », sur TCM (consulté le 24 septembre 2017)


  24. The Eddie Mannix Ledger, Margaret Herrick Library, Center for Motion Picture Study, Los Angeles.


  25. 33 Preludes to 33 Variations: The Early Broadway Years of Jane Fonda


  26. « Harvard Lampoon Lampoons Films », Sarasota Herald-Tribune,‎ 6 avril 1963(lire en ligne)


  27. « Les Félins », sur cinema.encyclopedie.bifi.fr (consulté le 24 septembre 2017)


  28. Renaud Soyer, « Les Félins », sur boxofficestory.com, 27 février 2016(consulté le 24 septembre 2017)


  29. (en) « Jane Fonda Box Office », sur PowerGrid, The Wrap (consulté le 24 septembre 2017)


  30. Jane Fonda raconte son arrestation pour trafic de drogues sur huffingtonpost.fr (consulté le 8 décembre 2017)


  31. « Jane Fonda : récompensée dans le cadre du Festival Paris Cinéma », sur premiere.fr (consulté le 30 juin 2016)


  32. « Jane Fonda honorée par le syndicat des producteurs américains », sur Paris Match, 20 janvier 2019


  33. Photo de Jane Fonda à Hanoï en 1972 sur academics.wellesley.edu.


  34. Alexander Cockburn, « Mais que font les pacifistes américains ? », Le Monde diplomatique,‎ 1er juillet 2007(lire en ligne, consulté le 31 mars 2018)


  35. « Environnement : pour Jane Fonda, le Premier ministre canadien "a trahi ses engagements pris à Paris" », Franceinfo,‎ 12 janvier 2017(lire en ligne, consulté le 8 novembre 2018)


  36. (en) « Jane Fonda Awards », sur IMDb


  37. a et bComédiennes ayant doublé Jane Fonda en France sur RS Doublage, consulté le 6 mai 2014.


  38. « Comédiennes ayant doublées Jane Fonda au Québec », sur Doublage qc.ca (consulté le 23 septembre 2017)




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