Charles Armand Picquenard
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Naissance | 1872 ou 14 mars 1872 Quimper |
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Décès | 1940 ou 3 janvier 1940 |
Abréviation en botanique | Picq. |
Nationalité | Français |
Activité | Écrivain |
Distinction | Chevalier de la Légion d'honneur |
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Le docteur Charles Armand Picquenard, né à Quimper le 14 mars 1872 et mort le 3 janvier 1940 à La Forêt-Fouesnant, est un médecin, professeur d'université, poète et écrivain en français, breton et cornique. Régionaliste, il est un des dirigeants du Gorsedd de Bretagne. Il a enseigné la botanique à l'Université de Rennes et a été membre de la Société botanique de France et responsable régional des Scouts de France. Il a été aussi adjoint au maire de Quimper, chevalier de la Légion d'honneur en 1932 et chevalier du Mérite social.
Sommaire
1 Vie
2 Publications
3 Notes et références
4 Bibliographie
5 Liens externes
Vie |
Après des études au Collège de Quimper, il fait des études de médecine à Rennes. Il préside alors la corporation des étudiants. Il étudie aussi le breton, ainsi que le cornique. Il va achever ses études comme interne de l'hôpital Saint-Antoine, à Paris, et soutient sa thèse en 1900.
Il se mariera en 1904 avec Blanche Rogez à Boulogne-sur-Mer.
Il est un des fondateurs du Gorsedd de Bretagne en 1900 étant barde avec le nom de Mab Ronan ar Barz melen (Fils de Ronan, le barde blond). En 1908, il rompt avec le Gorsedd de Bretagne et écrit un article, réédité sous forme de brochure, dans lequel il réfute que le néodruidisme gallois, et donc, le néodruidisme breton, soit héritier d'une tradition ininterrompue. Lors de la reprise des activités du Gorsedd en 1926, il est convaincu par son ami François Jaffrennou de réintégrer le collège des bardes et devient druide porte-gui, puis l'un des membres du comité directeur (pouellgor).
Il adhère en 1904 à la Société archéologique du Finistère et en est le vice-président de 1912 à 1928. Il publie alors quelques études archéologiques.
Jusqu'en 1923, il est membre de l'Union régionaliste bretonne (URB), dans laquelle il prend successivement les fonctions de trésorier (jusqu'en 1905) et de vice-président.
Très proche de François Jaffrennou, il publie de nombreux articles en français et en breton dans les revues dirigées par celui-ci (Ar Vro, Le Consortium breton, An Oaled-Le Foyer breton), ainsi que dans l'Hermine et Buhez Breiz.
S'étant établi comme médecin dans sa ville natale, il y fait une brève carrière politique comme adjoint au maire (1912-1919). Il est administrateur, puis président de la Caisse d'épargne locale en 1937.
S'étant engagé volontairement pendant la guerre de 1914-1918, il finit capitaine et décide de rester médecin militaire.
Passionné de botanique, il crée en 1913 la Société d'horticulture et de sylviculture du Finistère qu'il préside jusqu'en 1927. Il enseigne la paléobotanique de 1920 à 1922 à l'Université de Rennes. Il écrit alors de nombreux articles dans les revues scientifiques spécialisées.
À partir de 1924, il s'engage dans le scoutisme catholique auprès des Scouts de France et devient commissaire pour la Bretagne jusqu'en juillet 1934, date après laquelle, il se consacre « à des travaux d'intérêt général intéressant l'ensemble des Scouts français ». Il travaille, cependant, avec une équipe de chefs et de cheftaines scouts, « Les Chevaliers de la Table ronde », à donner une couleur bretonne au scoutisme breton. C'est ainsi qu'il traduit en breton « les chants usuels des Scouts de France ».
Retiré dans son manoir de Kerambarz, à La Forêt-Fouesnant, il y décède en 1940.
Publications |
Catalogue des plantes vasculaires qui croissent spontanément dans le Finistère. Bull. Soc. Sc. et Méd. Ouest, Rennes, T. 2, 1893-1894- « Lichens du Finistère ». Bulletin de l'Académie internationale de Géographie botanique, 13, p. 1-48 et 108-132, 1904.
- « Ruines et substructions gallo-romaines du Cavardy et du Stang, canton de Fouesnant », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1906[1]
- « L'occupation romaine dans le bassin de l'Odet », Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1906, (1re partie[2] et 2e partie[2])
Le Néodruidisme. Paris, H. Champion, 1909
La Danseuse du Diable. Histoire fantastique en 2 parties. Rennes, Imp. du Nouvelliste de Bretagne, 1928. Pièce de théâtre.- « Le Scoutisme et la Bretagne », In : An Oaled-Le Foyer breton, no 53, 3e trimestre 1935, p. 266-273.
Notes et références |
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f134.image
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f342.image
Bibliographie |
Philippe Le Stum, Le néo-druidisme en Bretagne : origine, naissance, développement, Rennes, Éditions Ouest-France, 1998. p. 264.
Lukian Raoul, Geriadur ar skrivagnerien hag ar yezhourien vrezhonek, Al Liamm, 1992.
Liens externes |
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Picq. est l’abréviation botanique standard de Charles Armand Picquenard.
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