Cusset
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Vue sur le centre-ville depuis Montbéton en 2011. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Allier | ||||
Arrondissement | Vichy | ||||
Canton | Cusset (bureau centralisateur) | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Vichy Communauté | ||||
Maire Mandat | Jean-Sébastien Laloy 2014-2020 | ||||
Code postal | 03300 | ||||
Code commune | 03095 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cussetois ou Cussétois | ||||
Population municipale | 12 757 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 400 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 08′ 07″ nord, 3° 27′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 255 m Max. 483 m | ||||
Superficie | 31,93 km2 | ||||
Localisation | |||||
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Liens | |||||
Site web | ville-cusset.com | ||||
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Cusset est une commune française, située sur les contreforts de la Montagne bourbonnaise, dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Peuplée de 12 757 habitants en 2016, c'est la deuxième commune la plus importante des unité et aire urbaines de Vichy et de la communauté d'agglomération Vichy Communauté, ainsi que la cinquième commune du département après les trois chefs-lieux d'arrondissement et Yzeure[1].
Avant 1789, la commune faisait partie de l'ancienne province d'Auvergne[2].
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Géologie et relief
1.3 Hydrographie
1.4 Climat
1.5 Voies de communication et transports
1.5.1 Voies routières
1.5.1.1 Réseau routier départemental
1.5.1.2 Réseau routier communautaire et communal
1.5.2 Transports en commun
1.5.3 Aménagements cyclables
1.5.4 Transport ferroviaire
2 Urbanisme
2.1 Morphologie urbaine
2.1.1 Zonages
2.1.2 Quartiers
2.1.2.1 Cœur de ville
2.1.2.2 Saint-Antoine – Venise
2.1.2.3 Val du Sichon
2.1.2.4 Meunière – Justices
2.1.2.5 Montbéton – Puy-Besseau
2.1.2.6 Presles – Darcins
2.1.2.7 Beausoleil – Montplaisant
2.1.2.8 Le Grand Chassignol
2.2 Logement
2.3 Projets d'aménagement
2.4 Risques naturels et technologiques
2.4.1 Risques naturels
2.4.2 Risques technologiques
3 Toponymie
4 Histoire
4.1 Antiquité
4.2 Moyen Âge
4.3 Temps modernes
4.4 Révolution française
4.5 Époque contemporaine
4.5.1 Activité thermale
4.5.2 Le tramway à air comprimé
4.5.3 XXe siècle
4.6 Événements divers
5 Politique et administration
5.1 Tendances politiques et résultats
5.1.1 Élections nationales
5.1.2 Élections locales
5.2 Administration municipale
5.3 Liste des maires
5.4 Rattachements administratifs, judiciaires et électoraux
5.5 Politique environnementale
5.6 Budget et finances
5.7 Jumelages
6 Population et société
6.1 Démographie
6.1.1 Évolution démographique
6.1.2 Pyramide des âges
6.2 Enseignement
6.3 Manifestations culturelles et festivités
6.4 Santé
6.5 Sports
6.6 Médias
6.7 Cultes
7 Économie
7.1 Revenus de la population et fiscalité
7.2 Emploi
7.3 Entreprises
7.4 Agriculture
7.5 Industrie
7.6 Commerce et services
7.7 Tourisme
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.1.1 Architecture civile
8.1.2 Architecture militaire
8.1.3 Monument carcéral
8.1.4 Architecture industrielle
8.1.5 Architecture thermale
8.1.6 Monuments religieux
8.2 Équipements culturels
8.3 Patrimoine culturel
8.4 Patrimoine naturel
8.5 Personnalités liées à la commune
8.5.1 Personnalités nées à Cusset
8.5.2 Personnalités décédées à Cusset
8.5.3 Autres personnalités ayant vécu à Cusset
8.6 Héraldique
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
10.2.1 Références Insee
10.2.2 Ministère de l'Intérieur
10.2.3 Site de la mairie
10.2.4 Autres références
Géographie |
Localisation |
Située sur les contreforts de la Montagne bourbonnaise, au sud-est du département de l'Allier[3], au point exact où elle se rapproche de la rivière Allier[4] et à une altitude de 310 mètres au sommet du Mont Beton[5], Cusset est mitoyenne de Vichy.
Elle comprend une cinquantaine de lieux-dits[6], les plus importants étant Presle, Puy-Besseau, les Bartins, Champcourt, Chantegrelet, Chassignol et Viermeux.
La commune est située, à vol d'oiseau, à égale distance entre Moulins, chef-lieu du département, au nord[7] et Clermont-Ferrand au sud-ouest[8] : 49 km.
Huit communes jouxtent Cusset[6] :
Géologie et relief |
La commune s'étend sur 3 193 hectares ; son altitude varie entre 255 et 483 mètres[9]. Les zones en basse altitude sont situées au plus près de Vichy (résidences construites en bordure de la rivière Sichon) tandis que les secteurs en haute altitude sont localisés à l'est (Chassignol, Meunière, Viermeux, Les Acarins)[6].
La commune se situe « au droit de la limite Est de la fosse de Vichy[10] » et s'étend de l'ouest vers l'est des formations « sédimentaires oligocènes » aux « reliefs cristallins ou volcano-sédimentaires paléozoïques[10] ». Les terrains offrent une variabilité notable (granite, tufs, marnes, sables, grès, etc.)[10]. Globalement, elle est fondée sur des formations volcaniques anciennes, permettant, à la carrière des Malavaux, de fournir « des matériaux […] d'excellente qualité »[11].
Six types de formations géologiques sont représentés sur la commune[10] :
- un socle granitique, sur les reliefs orientaux de la commune, représentés « par des faciès à grain moyen ou fin » ;
- des dépôts volcano-sédimentaires, avec deux types lithologiques (poudingues et tufs à grain fin) ;
« deux faciès distincts du remplissage sédimentaire oligocène » de Limagne : « bancs calcaires d'origine récifale » et « marnes et argiles litées contenant des passées sablo-gréseuses ou calcaires » ;- sables du Bourbonnais : épandages sablo-argileux présentant des « silts, argiles et sables interstratifiés » ;
- des hautes terrasses, développées dans l'interfluve Jolan-Sichon ;
- des formations sablo-graveleuses sur le Sichon et le Jolan.
Hydrographie |
La commune est traversée par le Sichon, affluent de l'Allier long de 41,1 km[12] prenant sa source à Lavoine, près du puy de Montoncel, dans le massif des Bois Noirs[13]. Ce cours d'eau se situe en territoire à risque important d'inondation, et du fait de l'urbanisation croissante jusqu'à son embouchure à Vichy, il devient « canalisé »[14].
Ses affluents traversant la commune prennent leur source en montagne bourbonnaise[6]. L'un d'eux, le Jolan, prend sa source au Mayet-de-Montagne et se jette près de la rue Combe-Bessay[15]. Il comprend le ruisseau du Rebusset, long de 5 km et coulant exclusivement dans la commune, reliant les Acarins aux Morats[16].
Le Sichon et le Jolan sont favorables au ruissellement du fait de leur composition souterraine en roches métamorphiques et éruptives[13].
Climat |
Cusset se situe entre les climats océanique dégradé et semi-continental, ce premier dominant au nord du Massif central[17]. Les relevés climatiques proviennent de la station la plus proche, située à Charmeil, près de l'aéroport.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,4 | −0,2 | 1,9 | 3,9 | 8,1 | 11,2 | 13,3 | 12,9 | 9,8 | 7,3 | 2,8 | 0,4 | 6 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,4 | 9 | 13 | 15,8 | 20 | 23,5 | 26,4 | 26,1 | 22,2 | 17,6 | 11,2 | 7,8 | 16,7 |
Ensoleillement (h) | 78,1 | 94,8 | 153,7 | 175,4 | 203,4 | 225 | 248,9 | 238,3 | 183,5 | 128,1 | 76,7 | 55,9 | 1 861,7 |
Précipitations (mm) | 46,8 | 39,8 | 44,2 | 69,3 | 98,2 | 78,2 | 71,6 | 74,2 | 75,4 | 68 | 63,3 | 50,5 | 779,5 |
Voies de communication et transports |
Voies routières |
Réseau routier départemental |
La route départementale 2209 (ancienne route nationale 209), reliant Gannat à Varennes-sur-Allier par Vichy, est l'axe principal de circulation. Au nord (avenue de Vichy, rue de la République et route de Paris), cette route permet de rejoindre Moulins, Varennes-sur-Allier, Saint-Germain-des-Fossés et Lapalisse. Vers l'ouest, elle dessert les quartiers de Presle-Les Darcins en longeant le nord de la cité scolaire Albert-Londres et continue jusqu'à Vichy.
Depuis le 12 janvier 2015, l'autoroute A719 relie la ville à Clermont-Ferrand en une heure environ et à l'Ouest du département ; son accès, à dix kilomètres, est privilégié par le passage dans la zone commerciale des Bartins.
Le réseau secondaire, en dehors de la route départementale 27 permettant de rejoindre Saint-Pourçain-sur-Sioule, Charmeil et Beausoleil (commune de Cusset et de Creuzier-le-Vieux), est tourné vers la montagne bourbonnaise.
La route départementale 906b (ancienne route nationale) traverse les cours Tracy et Arloing avant de monter vers Bost et Lapalisse ; trois kilomètres plus loin, débute la RD 25 menant vers Châtel-Montagne ; peu avant, la RD 62 quitte la commune sept kilomètres plus loin avant d'entrer dans Molles et de continuer vers Le Mayet-de-Montagne ; enfin la RD 995, ancienne nationale, remonte la vallée du Sichon, vers Arronnes et Ferrières-sur-Sichon.
Le réseau tertiaire constitue une desserte locale. Juste avant le franchissement du Jolan, à la sortie de la RD 906b, la RD 508 permet de rejoindre Molles via le lieu-dit Gacon ; la RD 175, en direction du Vernet et de Busset, est une autre porte d'entrée vers la montagne bourbonnaise. Les RD 126 (Côte Saint-Amand et Abrest), 259 et 186 sont limitées à une desserte plus fine.
Réseau routier communautaire et communal |
Une nouvelle voie, à cheval avec Vichy et construite par la communauté d'agglomération, assure le maillage entre les lycées publics et le centre hospitalier Jacques-Lacarin, en passant à proximité du quartier de Puy-Besseau. La rue de Bordeaux, sur la commune voisine de Vichy, redirige les flux vers cette nouvelle voie. Sans attendre le prolongement au nord, le jalonnement directionnel en place incite les véhicules, en particulier les transports de marchandises en transit, à emprunter ce boulevard urbain, nommé, après des tergiversations entre les maires des communes concernées par ce projet, avenue de la Liberté[Note 1].
La première tranche, comprenant plus d'un kilomètre de voie nouvelle et réaménagée (notamment la rue de Vendée à cheval avec la commune de Vichy), reliant la D 2209 et l'hôpital, a été inaugurée le 20 décembre 2013[20]. Ce projet contribue à l'amélioration de la desserte de l'agglomération. La deuxième tranche, reliant le carrefour avec la D 2209 à la zone commerciale des Peupliers (carrefour giratoire entre le boulevard d'Alsace-Lorraine, l'avenue Gilbert-Roux et la rue des Bartins), est en service depuis le 16 juin 2017[21]. Cette mise en service a permis une libération de la « capacité d'urbanisation » dans la commune[22]. Enfin, une troisième tranche reliera le carrefour giratoire avec les trois rues précitées à Creuzier-le-Vieux. Sa mise en service est prévue en 2020[23].
Du réseau communal, la rue Antoinette-Mizon et l'avenue Gilbert-Roux relient le centre-ville à la zone commerciale des Peupliers ainsi que les quartiers nord de Vichy ; le boulevard Jean-Lafaure assure quant à lui la desserte des usines chimiques Lagarde.
Transports en commun |
Le réseau urbain MobiVie est exploité par Transdev Vichy depuis septembre 2018. Cusset est desservie par quatre des huit lignes du réseau (cinq en incluant le quartier de Beausoleil à la limite avec Creuzier-le-Vieux)[24] :
- la ligne A relie le collège Jules-Ferry à Vichy au centre de Cusset à intervalles réguliers de quinze minutes (en semaine et en période scolaire sauf le samedi matin), sept jours sur sept (un bus par heure le dimanche et les jours fériés) ;
- la ligne C relie le cours Arloing au stade aquatique à Bellerive-sur-Allier, à intervalles réguliers de vingt minutes du lundi au vendredi et trente minutes le samedi ;
- la ligne D relie Les Arloings et Les Guinards à Creuzier-le-Vieux aux Bourins à Vichy et aux Biernets à Abrest. L'arrêt Chantegrelet dessert quelques habitations situées côté Cusset (route de Charmeil) ;
- la ligne E relie Cusset (quartier de Meunière, collège Maurice-Constantin-Weyer, zone commerciale des Peupliers) aux Ailes, à Vichy, du lundi au samedi, à intervalles réguliers de trente minutes en heures creuses ;
- la ligne H relie le quartier de Champcourt au lycée Albert-Londres (Normandie) via Meunière, uniquement en période scolaire, avec deux départs du lundi au samedi le matin, deux départs les lundis, mardis, jeudis et vendredis l'après-midi et un départ les mercredis et samedis le midi.
En outre, la ville est desservie par trois lignes du réseau départemental Trans'Allier : les lignes B vers Montluçon, F vers Le Mayet-de-Montagne et G vers Lapalisse et Le Donjon[25] ainsi que la ligne 55 (vers Ris et Puy-Guillaume) du réseau du département voisin du Puy-de-Dôme (Transdôme[26]).
Aménagements cyclables |
Quelques aménagements cyclables existent, sur une partie de la rue Fernand-Lafaye-et-Anne-Marie-Menut-Lafaye, la rue des Peupliers, l'avenue du Général-Leclerc, ainsi que le long des cours Tracy et Arloing, ou encore l'avenue de l'Europe. L'application de plans de circulation, notamment en 2011[27] a permis le développement du réseau cyclable. Les parkings vélos demeurent rares.
En 2014, le conseil général de l'Allier a créé un jalonnement cyclable entre Vichy, Cusset et Le Mayet-de-Montagne, passant par le quartier de Puy-Besseau, le centre-ville et les Grivats.
Transport ferroviaire |
Cusset a été desservie par la Société des Chemins de fer du Centre entre 1909 et 1950. Les trains de voyageurs empruntaient le chemin de fer de Cusset à Lavoine. Une gare SNCF est implantée au nord de la ville. Son activité est limitée à la desserte marchandise de l'usine Total Lagarde et des carrières des Malavaux.
La gare de Vichy est la plus proche concernant le trafic voyageurs, à trois kilomètres. Les bus urbains permettent des correspondances ferroviaires à destination de Paris, Lyon, Moulins ou Clermont-Ferrand.
Urbanisme |
Morphologie urbaine |
Zonages |
Cusset fait partie de l'unité urbaine de Vichy, composée de treize communes ; avec Vichy, elle possède le statut de ville-centre[INS2 1]. Elle fait également partie de l'aire urbaine de Vichy[INS2 2].
L'urbanisation est conséquente à l'ouest (Presles, Darcins, Les Bartins, Les Graves) ainsi qu'aux alentours du centre-ville, mais demeure plus limitée dans les secteurs de Champcourt (au nord) ou en cours de développement à Puy-Besseau (avec la proximité des lycées publics et du boulevard urbain). La densité de population est plus faible dans les hauteurs.
Sur les 3 193 hectares de la commune, 508,1 ha sont des espaces habités et 82,4 ha sont voués aux activités économiques[11].
La ville a approuvé le plan local d'urbanisme par décision du conseil municipal du 7 février 2007[CUS 1],[CUS 2].
Quartiers |
La commune de Cusset a délimité huit quartiers, permettant depuis 2015 la tenue de comités de quartier, « représentant les habitants auprès de la municipalité »[28] : Cœur de ville ; Saint-Antoine – Venise ; Val du Sichon ; Meunière – Justices ; Montbéton – Puy-Besseau ; Presles – Darcins ; Beausoleil – Montplaisant ; Le Grand Chassignol[CUS 3],[CUS 4].
En juin 2015, il n'existait aucune caméra de vidéosurveillance[29] ; après l'installation de la police municipale, dont les locaux ont été inaugurés le 25 septembre 2015 place Radoult-de-Lafosse[30], la commune a implanté trente-six caméras en 2016 dans les quartiers de Presles et le centre-ville, et à proximité des établissements scolaires[31]. La première a été installée place Victor-Hugo en novembre 2016[32].
Cœur de ville |
Le cœur de ville est délimité par les cours Tracy, Arloing et Lafayette, la rue Liandon, le Sichon et la rue de la République. L'entrée principale au cœur de ville s'effectue par le boulevard du Général-de-Gaulle, rénové en 2016, à l'ouest, ainsi que par l'avenue du Drapeau au nord. La municipalité a entrepris le réaménagement des trois cours dans les années 2010 :
- le cours Tracy, dont les platanes « à l'état phytosanitaire dégradé » et menaçant de chuter ont été abattus[33],[34]. Les règles de stationnement et de circulation ont été modifiées par la suite : aménagements pour piétons (avec éclairage depuis le sol[35]) et cyclistes, et aménagements de sécurité sur la route départementale ;
- le cours Arloing, réaménagé en 2013, avec plantation de chênes de Bourgogne[36]. Le cours a été inauguré le 15 février 2014[37] ;
- le cours Lafayette prévoit d'être rénové.
Cours Tracy rénové.
Cours Arloing rénové.
Cours Lafayette non rénové.
Le centre-ville est rénové en 2018 : la place Victor-Hugo est devenue une esplanade qui s'étend du parvis de l'église Saint-Saturnin aux terrasses des restaurants, dans le but d'accueillir plus de manifestations. Un pôle intermodal secondaire a été aménagé en renforçant les modes doux, dans le but de « fluidifier la circulation » ; il concurrence le pôle d'échanges intermodal déjà existant en gare de Vichy[38]. La place et le pôle intermodal sont inaugurés le 27 novembre 2018 ; les travaux ont coûté deux millions d'euros[39].
Saint-Antoine – Venise |
Ce quartier est limité par les cours et la voie ferrée. Il comprend le cimetière ainsi que le stade Jean-Moulin.
Val du Sichon |
La route de Ferrières constitue l'axe principal de ce quartier.
Meunière – Justices |
Le quartier s'étend de Meunière aux hauteurs de la commune, en direction de Molles.
Montbéton – Puy-Besseau |
Le développement du quartier de Puy-Besseau, situé à l'ouest de la ville près de l'hôpital, a commencé dans les années 1990 avec la construction du lycée Valery-Larbaud puis de maisons individuelles ou en habitat groupé. Une coulée verte reliant l'hôpital (au droit du boulevard urbain) et le lycée, constitué comme « le dernier maillon du quartier[40] », est mise en service en 2013. Des arbres de différentes espèces ont été plantés, et, pour conserver l'humidité au sol, des écorces d'arbres provenant du cours Arloing ont été utilisées. Des LED éclairent la coulée. Cet aménagement a coûté un peu plus d'1 600 000 €[40]. En parallèle, les rues de Provence et du Nivernais ont été réaménagées.
Le quartier intègre le dispositif « quartiers prioritaires », s'ajoutant à celui de Presles[41]. Il ne comporte aucun commerce de proximité. Fin janvier 2015, une boulangerie-snacking est implantée près du lycée Valery-Larbaud[42].
Presles – Darcins |
Le quartier est limité au nord par la voie ferrée, à l'est et au sud par les rues Henri-Cureyras, de la République et de l'avenue de Vichy et à l'ouest par la limite communale avec Vichy. Il comprenait une zone urbaine sensible, nommée selon le ministère de la Ville « Presle-Les Darcins » et empiétait sur le quartier voisin de Puy-Besseau, s'étendant sur 74 hectares entre l'avenue Gilbert-Roux et la cité Albert-Londres en passant par le complexe sportif et l'ensemble HLM de la cité de Presles. Elle comptabilisait 2 341 habitants en 2006, soit 17,45 % de la population municipale de Cusset (13 414 habitants)[43],[44].
La zone intègre le dispositif « quartiers prioritaires » à la suite de la disparition des zones urbaines sensibles depuis 2015[41]. À l'échelle de la communauté d'agglomération, le quartier nommé « Cœur d'agglo »[45], de 3 700 habitants et 10 700 euros de revenu médian annuel, s'étend vers Vichy en direction du quartier des Romains et de la gare, et à l'est vers l'avenue de l'Europe, à l'exclusion de la cité scolaire[46].
La cité de Presles, qui n'a « jamais bénéficié d'un protocole de réhabilitation majeur » selon le président d'Allier Habitat, va être réhabilitée, par la rénovation de 300 logements pour un coût de trente millions d'euros[47]. 364 logements seront réhabilités et deux bâtiments détruits en intégralité (dont celui longeant l'avenue de Vichy, érigé en 1965[48]) et un partiellement[49], afin « d'ouvrir la cité sur le reste du quartier »[48]. Les travaux débuteront fin 2017 et seront terminés en 2019[50].
Beausoleil – Montplaisant |
Ce quartier couvre le Nord de la ville ainsi qu'une partie de la zone industrielle.
Le Grand Chassignol |
Ce quartier s'étend sur Chassignol et les secteurs reculés de la ville.
C'est l'un des quartiers les plus vastes de la commune. Une école est installée en 1841 (elle accueille près de 80 enfants). La chapelle Notre-Dame de Fatima a été édifiée en 1957 et rénovée par une association de la commune en 2014[CUS 5].
Logement |
La proportion de logements anciens, dont leur construction est antérieure à 1975, s'élevait à 69 %[11].
En 2015, Cusset comptait 7 204 logements : 87,2 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 11 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 57,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 42,5 % des appartements. Par rapport à 2010, le nombre de logements est en légère augmentation (il en existait alors 7 138)[INS 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 53,2 %, en baisse par rapport à 2010 (56,6 %). La ville comptait 24,6 % de HLM loués vides, contre 17,5 % en 2010[INS 2]. Le quartier « Cœur d'agglo » compte 25 % de logements HLM[46]. 1,3 % étaient logés gratuitement en 2015[INS 2].
Projets d'aménagement |
La ville a pour projet de reconvertir la friche industrielle Applifil, située en bordure du boulevard du Gravier et de la rue des Préférés (ou des Prés-Ferrés), en pôle d'activités mixtes. Il consistera à démolir et à reconstruire le supermarché à l'enseigne Casino en augmentant sa surface de vente[51], l'ancien emplacement libérant un espace où sera construite une esplanade et 242 places de stationnement supplémentaires[52]. L'enseigne sera complétée par une galerie marchande de 4 000 m2, des cabinets médicaux et soixante logements, dont deux immeubles de douze logements en accession à la propriété[51]. Le projet, financé par des fonds privés, coûte 20 millions d'euros. D'une surface de 1,5 hectare, les travaux devaient débuter en 2016[51], mais le terrain présente une pollution au chlore sur cet ancien site industriel[53].
Risques naturels et technologiques |
Cusset est soumise à plusieurs risques naturels (inondation, mouvements de terrain, séisme, feu de forêt) et technologiques (industriel et transport de matières dangereuses)[CUS 6].
Les plans de prévention des risques naturels (PPRn) inondation (approuvé en 2001) et mouvement de terrain par tassements différentiels (approuvé en 2008) sont pris en compte dans un aménagement[54]. La commune a élaboré un DICRIM[54] mis à jour en février 2011[CUS 6].
Risques naturels |
Cusset est exposée au risque inondation. Elle a connu cinq crues depuis le milieu du XXe siècle :
- le 14 juillet 1951, probablement à la suite d'un orage, le Sichon a inondé la rue Simonard ainsi que le centre-ville. Toutefois, son débit était insuffisant pour que la rivière sorte de son lit[13] ;
- le 9 novembre 1958, le Jolan entrait en crue, qualifiée pour les riverains comme « la plus importante depuis 1950 ». Le quartier de l'avenue de l'Industrie ainsi que la rue Simonard étaient les plus touchés, puis Darcin après le confluent avec le Sichon[13] ;
- en juillet 1977, une crue du Sichon, due « à un gros orage », inonde une partie des jardins de la rue Andreau et l'espace Chambon[13] ;
- le 22 mai 2012, une crue du Sichon inonde une partie du parc de jeux près de l'espace Chambon[14] ;
- le 8 août 2013, une crue du Jolan touche, à la suite de violents orages[55], « quarante maisons, trois entreprises et un entrepôt industriel[14] » ; pour cette dernière crue, un arrêté de catastrophe naturelle a ainsi été établi[54].
Ces crues sont provoquées par « des phénomènes pluviométriques d'intensité exceptionnelle[56] » ; en cas de crue exceptionnelle, une partie du centre-ville pourrait être submergée[14]. Une étude hydraulique concernant les zones inondables du Sichon et du Jolan a été menée en 1996[14]. Le plan de prévention du risque inondation a été approuvé le 16 septembre 1998[13].
Les quartiers habités et principalement concernés par les inondations sont les Graves, les Darcins et Genat[CUS 6].
La commune présente un risque mouvement de terrain par retrait-gonflement des argiles, où un PPR a été approuvé le 26 août 2008[56], mais aussi pour les glissements de versants, de talus et de pentes sous remblais[56]. Une étude du BRGM de 1992 menée dans les environs de Vichy montre que les glissements de terrain « peuvent intervenir dans des formations sédimentaires tertiaires » ; une chute s'est déjà produite au Champ des Cerveaux Hauts. Une deuxième étude de 1994 a permis de déceler trois zones d'aléas à Turgis, Champcourt et Thibault ; ne touchant pas des habitations, celles-ci ne font pas l'objet d'une information préventive[CUS 6].
Le risque sismique est aussi présent. La commune est classée dans la zone de sismicité de niveau 2 ou faible[54]. La région Auvergne est pourtant sismiquement active ; le dernier séisme ressenti dans le département, à proximité de Cusset, se produisit le 25 mars 1957, où l'intensité ressentie atteignait VI ; l'épicentre était localisé à Randan, dans le département voisin du Puy-de-Dôme[56].
Il existe aussi un risque feu de forêt, en aléa modéré[56]. Autour des gorges du Sichon, il existe une surface boisée, zone propice au déclenchement d'incendies. Sept se sont produits depuis la sécheresse de 1976 ; les habitants des villages des Grivats, du Teillot et de Laire sont soumis à l'information préventive[CUS 6].
Des arrêtés de catastrophe naturelle ont été établis à l'issue de la tempête de 1982, d'inondations et de coulées de boue et de mouvements de terrain par tassements différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols[54].
Risques technologiques |
La présence d'une usine de dépôt d'hydrocarbures (Lagarde), classée SEVESO seuil bas, constitue un risque majeur d'incendie et d'explosion « en raison de son implantation en zone pavillonnaire »[56]. En bordure du boulevard Jean-Lafaure, la concentration d'hydrocarbures liquides, provoquant en cas d'explosion un incendie, voire la pollution des sols. Un plan particulier d'intervention, approuvé le 14 mai 2008, et un plan d'opération interne, ont été élaborés[CUS 6].
Le trafic conséquent sur les routes départementales 2209 (plus de cinq mille véhicules par jour en 2011[56]) et 27 justifie la présence du risque de transport de matières dangereuses. Une canalisation de transport de gaz naturel, exploitée par GRTgaz, passe aussi par la commune[CUS 6].
Toponymie |
Cusset est attesté sous les formes in Cuciaco / in Cutiaco en 886, Cucciaco en 1373[57], puis Cuci, Cucy, Cussy, Cussetum, Cussoy, Cuciacum.
Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman en -acum, suffixe marquant « le lieu de, la propriété de ». Il est précédé, comme c'est généralement le cas, d'un anthroponyme, peut-être le nom de personne roman Cutius[58] ou latin Cūcius / Cussius[59]. La terminaison -et de la graphie actuelle s'explique par une confusion tardive de suffixe[58].
Homonymie avec les formes d'oc du type Cussac et d'oïl Cussy, Cussay[58].
Malavaux, un quartier situé à l'est de la commune de Cusset, est un toponyme médiéval qui dénote une influence de la langue d'oc, car le premier élément Mala- signifie « mauvaise » en auvergnat (cf. Malaterra). Le second élément est vaux « vallée », de val employé ici au féminin comme c'était parfois le cas au Moyen Âge, d'où le sens global de « mauvaise vallée », c'est-à-dire « vallée où la terre est mauvaise ».
Les habitants de la commune sont appelés les Cussetois ou les Cussétois, d'après la forme moderne du toponyme.
Histoire |
Antiquité |
Dès le IVe siècle av. J.-C., un site celtique précédait et dominait l'actuelle ville. L'oppidum de Viermeux[Note 2], oppidum arverne destiné à surveiller l'entrée septentrionale de la Limagne[60], dont le site est constitué de deux plateaux de 60 hectares dont l'un, de 25 ha[61] abritait plusieurs centaines de familles qui l'abandonnèrent au cours des premiers siècles de notre ère[réf. nécessaire].
De la période gallo-romaine ont été découverts des vestiges d'aqueducs et d'hypocaustes qui attestent de la présence d'une villa. Cet oppidum est l'un des plus importants de la région Auvergne devant Corent ou Gergovie. C'est d'ailleurs le premier murus gallicus attesté en 2004. Localisé sur des terrains privés, il n'est pas accessible au public et n'est pas signalé. Une opération de sauvetage a été organisée en 2007[61]. Il est menacé par l'extension de la carrière Jalicot des Malavaux, qui risque de le faire disparaître[62].
Moyen Âge |
En 774, Cusset n'était qu'une simple métairie de l'abbaye de Saint-Martin de Nevers. Charlemagne établit une communauté de filles qui devient « riche et puissante »[63].
En 886, Eumène, évêque de Nevers, fonde une abbaye bénédictine de femmes. Il remplace le château classique pour sa fondation[4]. Le bâtiment est occupé par l'hôtel de ville. En 1184, l'abbaye ne pouvant plus suffire à la défense, le roi Philippe Auguste est appelé[64].
Au XIIIe siècle, un château, situé dans la vallée maudite (quartier des Malavaux), était habité par des Templiers[63]. En 1236, Hugues de Clermont « érige le couvent en abbaye de Filles nobles » et « une église collégiale est élevée »[65].
Temps modernes |
Le 17 juillet 1440, le dauphin Louis, futur Louis XI, s'y réconcilie avec son père Charles VII en signant le traité de Cusset, mettant ainsi fin à la Praguerie.
Louis XI, devenu roi, fait rebâtir les fortifications de la ville par le maître d'œuvre Vauzy de Saint-Martin, de 1476 à 1483, encadrées par quatre portes, donnant accès à la ville : Doyat, sur la route de Paris ; de la Mère, sur la route de Vichy ; de la Barge, sur la vallée du Sichon ; et Saint-Antoine, sur la route de Lyon[66]. Jean Doyat en fait « la place la plus importante de la Basse-Auvergne[65] » et Louis XI la déclare « ville royale du domaine de la couronne, incommutablement inaliénable d'icelle[65] ». Avec leurs murs à bossages, leurs canonnières à embrasures à la française (en X), elles constituent le prototype de la fortification moderne, capable de répondre aux attaques des boulets métalliques ; Vauban s'en sert de modèle[réf. nécessaire]. Détruites petit à petit à partir du XVIIe siècle, il n'en subsiste qu'une tour (qui abrite le musée) et les « souterrains », c'est-à-dire les galeries de rez-de-chaussée des portes qui se sont retrouvées enterrées lors du comblement des fossés.
Cusset a connu une activité judiciaire importante, avec un procureur du roi, un président et un avocat du roi, un lieutenant général et un lieutenant particulier ; en outre, il existait quatre fonctionnaires supplémentaires pour punir le faux-saunage[67]. En 1789, la population de Cusset atteignait 4 000 habitants[68].
Révolution française |
De ce fait, elle devient, de 1790 à 1800, chef-lieu de district. Cusset fut préférée à Billy et Saint-Gérand pour devenir le siège du tribunal[69]. Elle perd toutefois le statut de chef-lieu d'arrondissement au détriment de Lapalisse mais elle reste toutefois ville judiciaire. Elle est aussi ville universitaire par la création d'un collège[68].
Époque contemporaine |
Jusqu'en 1876[70], date à laquelle le nombre d'habitants de Vichy dépasse celui de Cusset, Cusset a joué le rôle de grande ville de la région, avec des commerçants, des artisans, des foires attirant toute la montagne bourbonnaise. Elle profite de sa situation de porte d'entrée de la montagne bourbonnaise[11].
Activité thermale |
Située en bordure d'une zone riche en sources minérales, des forages sont entrepris à partir de 1840 avec la découverte des sources Mesdames et Saint-Jean en 1844. Les sources Sainte-Élisabeth et Tracy furent perforées en 1845, celle de Sainte-Marie en 1849 et celle de Lafayette en 1875[63].
Les sources Sainte-Élisabeth et Sainte-Marie appartenaient à l'établissement thermal de Sainte-Marie, fondé en 1852 par Félix Bertrand. Cet établissement se composait d'un salon d'attente donnant accès à des cabinets de bains, de douches et de repos ; il était localisé près de la place du Centenaire, à proximité du tramway. Ces sources font partie du bassin de Vichy, propriété de l'État[63].
Deux sources ont été érigées dans la commune : la source de l'Abattoir et la source Tracy. Cette dernière, située au milieu du cours Tracy, est un bâtiment en forme octogonale. D'une température de 12 °C, son eau est limpide. Celle de l'Abattoir jaillit à une température équivalente et des propriétés semblables. Ces deux sources sont censées guérir des maladies liées aux organes gastro-intestinaux ou aux voies circulatoires[71].
L'une des dernières sources découvertes à la fin du XIXe siècle est la source du Printemps. Située au faubourg de la Barge, près du terminus du tramway, elle était captée à 13,5 °C et minéralisée à 10,6544 grammes par litre, dont 3,701 g d'acide carbonique, ayant une action très effective sur l'estomac et les bronches[63].
L'activité thermale cesse au début du XXe siècle. En 2004, quatre sources étaient encore exploitées : Lafayette, Mesdames — propriété de l'État —, Tracy et Saint-Denis. Elles étaient utilisées en buvette publique[72].
Le tramway à air comprimé |
Cusset avait la particularité, avec Vichy, de posséder un tramway à air comprimé ; inauguré le 15 décembre 1895, il s'agissait du 3e réseau de ce type créé en France après ceux de Nantes et de la région parisienne. Le trajet, entre les terminus de l'église Saint-Louis de Vichy et du cours Lafayette de Cusset, passait par la mairie et la gare de Vichy, puis à Cusset, les cours Tracy et Arloing. Un tramway circulait avec une fréquence allant de quinze[63] à trente minutes entre 8 h 30 et 20 h 30, voire minuit en saison[73]. Ce tramway permettait de découvrir aux curistes vichyssois les sources de la commune[63].
Le refus de son électrification aux concessionnaires Lapeyre et Hersent, en 1925, a conduit à la suppression du tramway dans ces deux communes et son remplacement par un service de bus en 1927[73].
XXe siècle |
La population s'est accrue moins rapidement qu'à Vichy : en 1911, les ruraux émigraient vers la ville. En 1931, faute d'espaces suffisants, elle commence à s'installer dans les lieux-dits, surtout aux Malavaux et aux Graves[74]. Le centre-ville se déserte. Une voie rectiligne est créée entre la place Victor-Hugo et la rue de la République : le boulevard de l'Hôtel-de-Ville[75].
Cusset aurait pu devenir un faubourg à cause du développement de Vichy et du désistement de l'organisation de foires et marchés[76].
La commune exploite plusieurs carrières, dont la plus importante est celle des Malavaux, à l'est de la commune, depuis 1913, et appartenant au groupe Lafarge depuis 1998[77] ; les matériaux (tuf rhyolitique) sont utilisés pour l'approvisionnement en ballast et en techniques routières. En outre, elle exploite aussi les carrières de la contrée de Razeure et la Châtaigneraie[11].
Il existait 1 300 maisons en 1861 ; 2 017 en 1931. Les constructions de l'entre-deux-guerres sont localisées dans les quartiers récents[76]. Une importante rénovation urbaine est menée de 1960 à 1977, dans le but d'améliorer les conditions de vie ; elle s'achève en 2006 avec la rénovation des rues du centre-ville[73]. Une exposition plein air « Sur les pas des chiens verts » s'est tenue en 2013, retraçant l'histoire de cette rénovation[78]. En outre, l'urbanisation s'est développée à l'ouest, en direction de Vichy, dans la cité de Presles. Elle gagne le quartier de Puy-Besseau dans les années 1990[réf. souhaitée], avec la construction d'un lycée à filières professionnelles.
En association avec la communauté d'agglomération, le boulevard du 8-Mai-1945 et une partie du passage du Quercy sont rénovés en 2009 et 2010, en deux étapes, dans le cadre de la rénovation de la cité scolaire de Presles (bâtiments)[79], en voie d'être rebaptisée Albert-Londres, pour un coût d'un million d'euros[80].
Événements divers |
Deux femmes ont été condamnées pour sorcellerie à Cusset :
- Marie Filastre, brûlée vive sous Louis XIV pour avoir tenté d'empoisonner Mademoiselle de Fontanges à la demande de Madame de Montespan vieillissante et délaissée par le roi qui lui préférait sa jeune rivale ;
- Gabrielle Pagnat, emprisonnée pour escroquerie un siècle plus tard, les mentalités sur les dons supposés des sorcières ayant évolué.
Dans un autre registre, depuis le XIe siècle jusque dans les années 1950-1960, les collines aux alentours de Vichy et Cusset étaient couvertes de vignes, on peut parler ainsi de « l'ancien vignoble vichyssois ».
Politique et administration |
Tendances politiques et résultats |
Seuls sont mentionnés les résultats depuis 2000 au second tour de chaque élection (à l'exception des européennes 2014).
Élections nationales |
Lors des trois dernières élections présidentielles, les électeurs ont majoritairement voté pour le candidat gagnant, à savoir Jacques Chirac en 2002 (83,56 %)[MIN 1], Nicolas Sarkozy en 2007 (51,03 %)[MIN 2] et François Hollande en 2012 (55,94 %)[MIN 3]. Plus de 80 % des électeurs ont voté ces trois années (respectivement 83,58 %[MIN 1], 86,03 %[MIN 2] et 83,17 %[MIN 3]).
Cusset était concernée par le redécoupage des circonscriptions législatives françaises de 2010. Du fait de la suppression de la 4e circonscription à laquelle elle faisait partie, le département ne compte plus que trois circonscriptions depuis les élections législatives de 2012. Les anciens cantons de Cusset-Nord et Cusset-Sud auxquels la commune faisait partie dépendent désormais de la 3e circonscription. Ainsi, lors des trois dernières élections législatives, le radical de gauche Gérard Charasse a été élu : au temps de la 4e circonscription, à 60,37 % en 2002[MIN 4], à 64,66 % en 2007[MIN 5] ; et dans la 3e circonscription, 65 % en 2012[MIN 6]. Il bat dans les trois cas Claude Malhuret. Les taux de participation s'élèvent respectivement à 68,29 %[MIN 4], 68,31 %[MIN 5] et 59,57 %[MIN 6].
Aux élections européennes, les deux meilleurs scores détenus sont respectivement : Catherine Guy-Quint (33,29 %) et Brice Hortefeux (16,33 %) en 2004[MIN 7], Jean-Pierre Audy (26,84 %) et Henri Weber (19,02 %) en 2009[MIN 8], Bernard Monot (25,33 %) et Brice Hortefeux (24,01 %) en 2014[MIN 9]. Les taux de participation sont faibles puisque moins d'un électeur sur deux a voté (respectivement 45,82 %[MIN 7], 40,72 %[MIN 8] et 44,55 %[MIN 9]).
Élections locales |
Aux élections régionales, en 2004, Pierre-Joël Bonté, élu à la tête du Conseil régional d'Auvergne, a recueilli 56,11 % des voix[MIN 10]. En 2010, le sortant René Souchon obtient 63,64 % des suffrages exprimés, devançant Alain Marleix[MIN 11]. Le taux de participation, de 69,15 % en 2004[MIN 10], a lourdement régressé en 2010 à 54,33 %[MIN 11].
Aux élections cantonales :
- dans le canton de Cusset-Nord, en 2004, le communiste René Bardet a recueilli 56,73 % des voix et bat une candidate UMP, Florence Blay[MIN 12]. Le premier se représente à nouveau en 2011 et remporte le canton avec 59,27 % des voix en battant Jean-Sébastien Laloy[MIN 13]. Les taux de participation sont respectivement de 69,87 %[MIN 12] et 48,53 %[MIN 13] ;
- dans le canton de Cusset-Sud, en 2004, le candidat député Gérard Charasse remporte le canton avec 68,72 % des suffrages exprimés dans la commune en battant Jean-Claude Pothier (divers droite)[MIN 14]. En 2011, il garde le canton avec 72,90 % des voix face à un candidat FN, Gilles Channet[MIN 15]. Les taux de participation sont plus élevés que dans le canton nord, avec 71,74 %[MIN 14] et 50,45 %[MIN 15].
Depuis mars 2015, il n'existe plus qu'un seul canton à la suite du redécoupage cantonal. Aux élections départementales, le binôme composé d'Annie Corne et de Jean-Sébastien Laloy, élu dans le canton, obtient 63,50 % des suffrages exprimés. 53,13 % des électeurs ont voté, soit 4 521 votants sur 8 509 inscrits[MIN 16].
Aux élections municipales de 2008, le communiste René Bardet, maire sortant, est réélu au second tour avec 44,47 % des voix. Il acquiert 24 sièges au conseil municipal. L'opposition se partage les neuf sièges (cinq pour Jacques Daubernard, liste « Cusset autrement »[MIN 17], avec 31,08 % et quatre pour Alain Maldant, liste « Cusset à venir »[MIN 17], avec 24,45 %). Près de deux tiers des électeurs ont voté, soit 5 884 votants sur 8 828 inscrits : ce taux de participation demeure moindre qu'au premier tour, avec 5 946 votants[MIN 18].
À l'issue des élections municipales de 2014, la ville de Cusset a basculé à droite : Jean-Sébastien Laloy (UMP) a été élu au second tour avec 43,94 % des voix et obtient 25 sièges au conseil municipal dont sept au conseil communautaire. La maire sortante, Pascale Semet (PCF), dont le mandat n'a duré qu'un an, a été battue, avec 996 voix de moins. Sa liste obtient tout de même quatre sièges au conseil municipal dont une au conseil communautaire. S'opposaient aussi un candidat DVG, Jean-Yves Chégut (20,52 % des voix, trois sièges au conseil municipal dont un au conseil communautaire) et un candidat FN, Arnaud Couture (8,58 % des voix et un siège au conseil municipal). 69,14 % des électeurs ont voté, soit 5 963 votants sur 8 625 inscrits[MIN 19].
Administration municipale |
Le conseil municipal est composé de trente-trois élus. À la suite des élections municipales de 2014, il a élu Jean-Sébastien Laloy le 4 avril[81], le plus jeune maire du département[82], neuf adjoints[81] et un conseiller municipal délégué[CUS 7].
Nuance[MIN 20] | Liste[MIN 20] | présidée par[MIN 20] | Sièges CM/CC[MIN 19] | Statut |
---|---|---|---|---|
UG | « Cusset : c'est ensemble et avec vous » | Mme Pascale Semet | 4 (1) | opposition |
UMP | « Cusset Dynamique » | Jean-Sébastien Laloy | 25 (7) | majorité |
DVG | « Rassemblés pour Cusset, une gauche citoyenne » | Jean-Yves Chégut | 3 (1) | opposition |
FN | « Cusset Bleu Marine » | Arnaud Couture | 1 (0) | opposition |
Arnaud Couture, candidat FN aux élections départementales, a été mis en examen en mars et a annoncé son retrait du conseil municipal[83]. Il est remplacé par Michel Manillère, gérant de société à la retraite[84].
Liste des maires |
Rattachements administratifs, judiciaires et électoraux |
Cusset dépendait de l'arrondissement de Lapalisse en 1801 puis de l'arrondissement de Vichy depuis 1941[91] ; elle a longtemps été chef-lieu d'un canton unique jusqu'à ce qu'un décret de 1985 crée par scission les deux cantons de Cusset-Nord et de Cusset-Sud[92]. Depuis fin mars 2015, à la suite du redécoupage des cantons de 2014, il n'existe plus qu'un seul canton[93].
Cusset abrite le siège de l'arrondissement judiciaire de Cusset-Vichy composé d'un tribunal de grande instance et d'un tribunal de commerce. Elle relève par ailleurs du tribunal administratif de Clermont-Ferrand, de la cour d'appel de Riom, de la cour d'assises de l'Allier et du tribunal d'instance de Vichy[94]. Le tribunal de grande instance de Cusset, pôle criminel départemental, est le plus important des trois tribunaux de l'Allier. De même, le ressort du tribunal de commerce de Cusset s'étend sur le ressort de Moulins. Depuis le 7 septembre 2018, une maison de l'information et du droit a ouvert ses portes dans le quartier de Presles[95].
Le tribunal de grande instance est le lieu régulier de conférences et débats sur les thèmes de la justice pour le public[96],[97],[98].
Politique environnementale |
La communauté d'agglomération est compétente pour les services assainissement et déchets. Cusset avait, au 31 décembre 2014, un réseau de 79,2 km d'eaux usées, 80,1 km d'eaux pluviales et cinq postes de refoulement dont quatre télé-surveillés. La station d'épuration de Vichy-Rhue traite les eaux usées sur la quasi-intégralité du territoire communal. Celle des Grivats, mise en service en 1990, est supprimée en 2015[99].
Avec Vichy et Bellerive-sur-Allier, Cusset participe à la collecte sélective des déchets. En 2010, il existait 858 bacs d'ordures ménagères et 839 bacs de collecte sélective. La densité moyenne des colonnes à verre (certaines sont enterrées) est d'une colonne pour 369 habitants. 375 tonnes de verre ont été collectées. 161 foyers ont été équipés de compostage depuis 2003. 75 tonnes de déchets verts de la ville ont été compostées sur la plate-forme du Guègue[100].
Vichy Communauté est propriétaire de la déchèterie de Champcourt (3 000 m2), d'une recyclerie (dont l'exploitation est confiée à une association), ainsi que d'une installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND), situé au lieu-dit « du Guègue », à 7 km à l'est par la route départementale 25 à la limite avec Saint-Étienne-de-Vicq (393 274 m2 dont 18 ha réservés à l'exploitation). Le site de cette ISDND a été autorisé par un arrêté préfectoral de 1972 modifié en 2000 et 2007, ce second prolongeant l'exploitation pendant trente ans. Après procédure de délégation de service public, le contrat d'exploitation a été confié à SITA MOS le 1er mai 2009 pour douze ans. 67 144 tonnes ont été enfouies en 2010. Cependant, l'ISDND du Guègue pose des problèmes olfactifs aux habitants du lieu-dit[100], mais aussi aux communes de Molles, de Saint-Christophe et de Saint-Étienne-de-Vicq[101].
La gestion de l'éclairage public a été confiée à une société privée[102], afin de réduire les coûts à la charge de la mairie[103] ; la commune estime économiser 89 000 euros par an[102].
Budget et finances |
En 2018, le budget s'est élevé à 18 851 741 € en fonctionnement et 16 856 669 € en investissement, portant le total à 35 708 410 €[CUS 8].
Jumelages |
Au 31 août 2014, Cusset est jumelée avec[104] :
Neusäß (Allemagne) depuis 2000, dans le land de Bavière, dans le cadre d'une coopération décentralisée dans le domaine de la culture, du tourisme et du patrimoine ;
Aiud (Roumanie) depuis 2000[105], dans le județ d'Alba ;
Kouvé (Togo) depuis 2000, dans le cadre d'une coopération décentralisée dans les domaines de l'eau, de l'assainissement et des déchets.
Population et société |
Démographie |
Évolution démographique |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[106],[Note 7].
En 2016, la commune comptait 12 757 habitants[Note 8], en diminution de 5,68 % par rapport à 2011 (Allier : -0,98 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges |
La population de la commune est relativement moyennement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à soixante ans (32,4 %)[INS 3] est supérieur au taux national (24,7 %) mais inférieur au taux départemental (32,9 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,37 %) est supérieur aux taux national (51,60 %) et départemental (52,09 %).
Pyramides des âges en 2015 en pourcentage
Enseignement |
Cusset relève de l'académie de Clermont-Ferrand. Celle-ci évolue sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale.
Au niveau primaire, la commune administre les écoles Jean-Zay (maternelle), Louis-Liandon, Lucie-Aubrac, de Chassignol, et des Darcins (Jean-Giraudoux)[CUS 9].
Le conseil départemental de l'Allier gère le collège Maurice-Constantin-Weyer[108]. Le conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes gère les deux lycées publics, partie du campus Albert-Londres[109].
La cité scolaire Albert-Londres[110] (46° 07′ 52″ N, 3° 26′ 20″ E), située à l'ouest de la commune, dans la zone urbaine sensible entre le boulevard urbain et Puy-Besseau, réunit les lycées de Presles (enseignement général et technologique) et Albert-Londres (professionnel). La cité a pris le nom de « Albert-Londres » en 2011[111].
Les premiers bâtiments sont érigés dans les années 1960 et le lycée de Presles, ouvert le 21 septembre 1964, accueille les premiers élèves du collège de Cusset à la suite de la réforme des collèges de 1965[73]. La région mène des travaux de modernisation de la cité, de 2006 à 2016, pour un coût de 61 millions d'euros[79], dont 23 millions d'euros pour le bâtiment scientifique, le plus gros montant pour un lycée dans la région en 2011[112]. À la sortie de la cité, une entrée est créée au sud, desservant la salle polyvalente[113]. L'un des bâtiments, situé à proximité du boulevard urbain, accueillera le conservatoire de musique de Vichy Communauté, dont son ouverture est prévue à la rentrée 2019[114].
La cité assure les filières générales, technologiques (STI et STL), professionnelles — partie du Campus Albert-Londres avec 315 étudiants — (dont huit BTS[113] dans les domaines suivants : multimédia-communication-langues, économie-gestion-droit, entrepreneuriat-management, commerce, ingénierie et qualité de l'environnement[109]). Un journaliste et ancien otage (Georges Malbrunot) et une chanteuse (Nolwenn Leroy) ont fréquenté le lycée.
Le lycée Valery-Larbaud (46° 07′ 38″ N, 3° 26′ 44″ E) est situé boulevard Gabriel-Péronnet, dans le quartier de Puy-Besseau, devant son nom à l'écrivain Valery Larbaud. Construite entre 1998 et 1999, cette réalisation du conseil régional d'Auvergne a coûté 2 759 327 euros ou 18,1 millions de francs[115]. Il a été inauguré le 28 janvier 2000 en présence de Valéry Giscard d'Estaing alors président du Conseil régional, du recteur, des élus, du personnel et des élèves de l'établissement[115]. Il remplace le lycée professionnel Abel-Boisselier, implanté au centre-ville, qui datait de 1835 et nommé en 1982[73].
La section professionnelle est membre du campus Albert-Londres, totalisant 215 étudiants dans les filières suivantes : santé et nutrition (avec une classe préparatoire institut de formation en soins infirmiers) et trois BTS (diététique, opticien lunetier) et dans le tourisme, un BTS hôtellerie-restauration[109].
Il existe des établissements d'enseignement privé : l'école primaire Notre-Dame, le collège Saint-Joseph et le lycée Saint-Pierre[108] (46° 08′ 06″ N, 3° 27′ 31″ E : huit bâtiments et 12 900 m2).
Le lycée a été fondé en 1822[73] par Mademoiselle Cougoul-Salignat et confié aux religieuses de la congrégation de Saint-Joseph de Chambéry. En 1856, le pensionnat Saint-Joseph s'est installé dans l'ancienne maison Pons (allée Pierre-Berthomier, du nom d'un aviateur résistant fusillé en 1944). Il prend la suite d'un pensionnat Saint-Pierre pour demoiselles créé trente ans plus tôt. Par la suite, il a connu une grande expansion tout au long de son histoire. Le 13 juin 1887, la chapelle Saint-Joseph, construite pour les religieuses arrivées en 1854 pour gérer le dit pensionnat, est bénie par l'évêque Dreux-Brézé. La direction est confiée à un laïc en 1986 par les sœurs de Saint-Joseph[116].
Avec un effectif de 800 élèves en 2009-2010, un des bâtiments a été surélevé pour un coût de 600 000 € TTC[117]. Un nouveau restaurant scolaire est livré en 2011[118].
Manifestations culturelles et festivités |
Chaque printemps depuis 1999[119], se déroule à l'espace Chambon une manifestation d'envergure nationale ayant pour thème Star Wars et la science-fiction. Ce salon qui a lieu le dernier week-end d'avril ou le premier de mai s'intitule Générations Star Wars et Science Fiction et est organisé par l'association cussetoise Les Héritiers de la Force.
Depuis 2015, la ville organise une fête médiévale en centre-ville, intitulée Les Flamboyantes, et se tenant fin mai : thème des bâtisseurs pour la saison 1 tenue les 30 et 31 mai 2015[120] ; « Guerre et Paix » pour la saison 2 tenue les 28 et 29 mai 2016[CUS 5] ; « Ouverture sur le monde » pour la saison 3 tenue en 2017 et « Animaux et créatures fantastiques » pour la saison 4 tenue en 2018[121].
Depuis 2018, la ville organise le festival Nuits d'été. Il accueille à l'espace Chambon des artistes tels que Alpha Blondy, Trust ou Elephanz[122].
Santé |
Près du quartier de Puy-Besseau, le centre hospitalier Jacques-Lacarin, situé sur la commune voisine de Vichy, assure les urgences. Non loin de ce centre est implantée une maison de retraite.
Dans le centre-ville, la maison de retraite (290 lits) est installée sur les sites de l'Hôtel-Dieu, Annet-Arloing[CUS 10] et « Côté Cours ». Ce dernier, en bordure du cours Arloing « sur le souvenir du « reposoir » Arloing, alors destiné aux personnes indigentes, […] et opérationnel jusqu'en 1993 », et d'une capacité de 46 lits, a été inauguré le 20 mai 2016, pour un coût de 4,5 millions d'euros[123].
Sports |
La commune de Cusset possède plusieurs équipements sportifs[CUS 11] et abrite le siège de plusieurs clubs[CUS 12] :
- la Maison des Sports ou le complexe sportif Darcin, où sont pratiqués dans le bâtiment principal le volley-ball, le badminton, la gymnastique ou le tennis de table (club résident : Tennis de Table Cusset), la piscine communautaire gérée par Vichy Communauté (bâtiment isolé) et la salle de basket-ball Alain-Mimoun (bâtiment isolé, club : SCA Cusset basketball) ;
- le stade Jean-Moulin, dans les hauteurs de la ville, comprenant le terrain synthétique René-Ferrier, où est pratiqué le football (club résident : SCAC Football), le rugby (SCAC Rugby), l'athlétisme (Courir à Cusset) et le tennis (Tennis club Cusset) ;
- le stade bouliste Roger-Dromard, sur la route de Molles ;
- le stade de Mont-Béton et son espace cycliste Roger-Walkowiak (club résident : Avenir cycliste cussétois) ;
- l'Office du Mouvement Sportif et du Loisir de Cusset (OMSL) ;
- le centre socio-culturel et sportif Éric-Tabarly ;
- le club Cusset Vichy Escalade utilisant une structure du lycée Albert-Londres et siégeant à la maison des sports[124].
Cusset a aussi été ville de passage, le 25 juillet 2008, de la 19e étape du Tour de France. Elle fut ville d'arrivée de la deuxième étape du Tour de l'Avenir 2010 et ville de départ de la septième étape de la Route de France féminine 2013[125] ainsi que de la 3e étape du Paris-Nice 2016 le 9 mars[Note 9].
Elle a, en revanche, été ville-étape de courses cyclistes d'envergure régionale, comme la 3e étape du tour d'Auvergne 2012, le 27 juillet, partant de Cournon-d'Auvergne[127].
Cusset a, en outre, été désignée comme la ville la plus sportive du Massif central pour l'année 2012 dans la catégorie des villes de 10 000 à 20 000 habitants[128], puis en 2018 dans la catégorie des villes de 10 000 à 15 000 habitants[CUS 13].
Médias |
Les kiosques vendent en presse locale La Montagne (édition de Vichy) et La Semaine de l'Allier (édition de Vichy).
La ville de Cusset édite un journal municipal bimestriel #QCMag (ou #Cussetmag)[CUS 14].
En complément des radios nationales, quelques radios de portée locale, comme France Bleu Pays d'Auvergne, sont captées.
Cultes |
La messe est célébrée à l'église Saint-Saturnin.
Économie |
La commune possède deux zones d'activités : celle de la Contrée de Gauvin, à vocation artisanale et commerciale, ainsi que celle de Champcourt, à vocation industrielle et commerciale[11].
Revenus de la population et fiscalité |
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 274 €, ce qui plaçait Cusset au 27 497e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[129].
En 2015, sur les 6 190 ménages fiscaux, 46,9 % étaient imposables[INS 5].
Emploi |
En 2015, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 7 646 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,3 % d'actifs dont 56,6 % ayant un emploi et 13,7 % de chômeurs[INS 6].
On comptait 5 477 emplois dans la zone d'emploi, contre 5 420 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 4 388, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 124,6 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[INS 7].
Parmi la population active (5 366 personnes), 4 328 possédaient un emploi. La commune compte plus d'employés (1 852) que d'ouvriers (1 411) ou de professions intermédiaires (1 211)[INS 8].
Sur les 5 589 emplois, près d'un tiers sont détenus par des employés (1 871). Toutefois, le nombre d'emplois dans les professions intermédiaires est plus élevé (1 386, 24,8 %) que dans celui d'ouvriers (1 290, 23,1 %)[INS 9]. En fonction du secteur d'activité, la commune possède plus d'emplois dans l'administration (2 217 ou 39,7 %) que dans le commerce, les transports et les services divers (2 180 ou 39 %)[INS 10]. Les tableaux ci-dessous montrent les comparaisons départementales et nationales :
Échelle | Agriculteurs exploitants | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres et professions intellectuelles supérieures | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers |
---|---|---|---|---|---|---|
Commune[INS 9] | 0,8 % | 5,5 % | 12,4 % | 24,8 % | 33,5 % | 23,1 % |
Département[INS2 4] | 4,3 % | 7,3 % | 9,3 % | 22,7 % | 32,0 % | 24,4 % |
France[INS2 5] | 1,7 % | 6,7 % | 17,6 % | 25,9 % | 28,0 % | 20,2 % |
Échelle | Agriculture | Industrie | Construction | Commerce, transports, services divers | Administration publique, enseignement, santé, action sociale |
---|---|---|---|---|---|
Commune[INS 10] | 0,8 % | 9,9 % | 10,6 % | 39,0 % | 39,7 % |
Département[INS2 4] | 5,3 % | 14,9 % | 6,7 % | 37,6 % | 35,4 % |
France[INS2 5] | 2,7 % | 12,4 % | 6,6 % | 46,3 % | 32,1 % |
En 2015, 3 932 des 4 388 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 89,6 %) et ayant un emploi sont des salariés[INS 11]. 36,2 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[INS 12].
En 2015, Cusset comptait 1 045 chômeurs ; le taux de chômage s'élève à 19,4 %, en nette hausse par rapport à 2010 (15,9 %)[INS 13].
Entreprises |
Au 31 décembre 2015, Cusset comptait 688 entreprises, la majorité émanant du commerce, du transport, de l'hébergement et de la restauration (196, soit 28,5 %) ; on relève aussi 48 entreprises de l'industrie, 136 de la construction, 157 des services aux entreprises et 151 des services aux particuliers[INS 14]. 68 entreprises ont été créées en 2016[INS 15]. Elle comptait aussi 823 établissements[INS 16].
Au 31 décembre 2014, Cusset comptait 1 097 établissements actifs : 31 dans l'agriculture, la sylviculture et la pêche, 72 dans l'industrie, 154 dans la construction, 683 dans le commerce, les transports et les services divers et 157 dans le domaine de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale. Dix-huit entreprises comptaient cinquante salariés ou plus[INS 17].
Parmi les entreprises ayant existé dans la commune mais ayant cessé leur activité :
- Prodirest, en 2007, avec la suppression de 45 emplois, selon Jean-Pierre Maurice, sous-préfet de Vichy en 2009[130] ;
- Delis Compote, entreprise de fabrication de compotes à destination de la grande distribution. Pour cette dernière, l'entreprise, qui a commencé son activité à Ris, était installée à Cusset depuis 1987. L'activité a continué à Châteaubourg, près de Rennes[130].
Agriculture |
Au recensement agricole de 2010[Note 10], la commune comptait 28 exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (31) et à 1988 (48)[131]. La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 1 853 hectares en 2010, incluant 393 ha d'exploitations individuelles (au nombre de 16) et 819 ha de GAEC (au nombre non diffusé)[131].
Industrie |
Cusset abrite le siège social de dix entreprises de plus de dix millions d'euros de chiffre d'affaires dont :
- Codirhad Groupement Autodistribution Centre Auvergne (pièces détachées pour automobiles et camions) ;
- les établissements Lagarde, qui « exploitent un dépôt d'hydrocarbures liquides », dans la zone industrielle, le long du boulevard Jean-Lafaure[CUS 6]. L'entreprise, existant depuis 1946[132], est alliée à la compagnie pétrolière Total depuis 1954[133]. Elle distribue 250 000 m3 d'hydrocarbures à destination des professionnels et des particuliers dans l'Allier et certains départements limitrophes (dont les stations-service Total[133]) et emploie 42 salariés[132] ;
- Pass : glissières métalliques et béton pour routes et autoroutes[134] ;
- Jacuzzi France : jacuzzi, sauna, hammam.
Les établissements Applifil exploitaient, de 1935 aux années 2000, une usine de fabrication de pièces métalliques formées à froid à partir de matières premières (fils ou feuillards métalliques), « sans mise en œuvre de produits chimiques dangereux » hors huiles de graissage ; quelques pièces nécessitaient un dégraissage au perchloroéthylène[135]. Devenue une friche après sa fermeture, un projet consiste à créer sur l'ancien site une résidence pour seniors (voir aussi Projets d'aménagement).
Commerce et services |
La base permanente des équipements de 2015 recensait 67 commerces[INS2 6] :
- un hypermarché à enseigne Carrefour, deux supermarchés à enseigne Casino (près du centre-ville, d'une superficie de 800 m2[51]) et Market, ainsi que deux supérettes ;
- sept boulangeries, six boucheries-charcuteries et une poissonnerie ;
- deux grandes surfaces de bricolage (dont Bricomarché) et trois drogueries ou quincailleries ;
- cinq librairies-papeteries et vendeurs de journaux ;
- sept magasins de vêtements, deux d'équipements du foyer, un de chaussures, deux d'électroménager et de matériel audio-vidéo, six de meubles, deux d'articles de sports et de loisirs, une parfumerie, deux horlogeries-bijouteries, six fleuristes et six magasins d'optique.
Les banques sont principalement situées en hypercentre-ville, place Victor-Hugo (Caisse d'Épargne, Banque Populaire, Crédit Agricole, Crédit Mutuel).
La zone commerciale des Bartins, au nord de la rue des Bartins (les habitations au sud sont situées côté Vichy) comprend des magasins d'ameublement (enseignes accordées en 2009[136]).
Depuis les années 1980, la zone commerciale des Peupliers était constituée de magasins du groupement des Mousquetaires, avec un Intermarché avec station-service, un Bricomarché et un Vêtimarché.
Système U a pris la place du supermarché d'alimentation[Quand ?]. Les SA Cevede et SCI Jacmar ont eu l'accord de la commission départementale d'aménagement commercial de l'Allier le 11 septembre 2003 pour aménager un magasin Hyper U de 4 250 m2 à la place du Super U existant[137] ; le magasin ouvre ses portes début 2007, avec la nécessité de créer un parking de 500 places à étage débordant sur la rue des Peupliers qui nécessite une déviation ; mais le 4 janvier 2008, une autre enseigne se substitue : Carrefour. La galerie marchande comprend aussi une parfumerie, une parapharmacie et un magasin d'optique[138].
Les locaux de l'enseigne de bricolage Bricomarché ont été transférés après accord de la CDAC le 3 décembre 2003[137] pour une ouverture en 2008, à l'est de Carrefour, sur une surface de 4 500 m2. Les anciens bâtiments sont abandonnés depuis 2007 (un cordonnier subsistait encore) et un magasin de décoration avait ouvert en lieu et place de Bricomarché. Les bâtiments ont été démolis dans le cadre des 2e et 3e tranches du boulevard urbain, dont sa mise en service est prévue fin 2017[CUS 5].
Un garage automobile Citroën de 3 000 m2 a pu être créé après accord de la CDAC en avril 2005[139]. Il ouvre le 4 juin 2009 avenue Gilbert-Roux, avec la nouvelle identité visuelle de l'entreprise automobile[140]. Cette même commission a donné son accord pour la création de magasins qui ont ouvert en été 2012 : Conforama (issu du déménagement de Bellerive-sur-Allier, accord en décembre 2010[141]), Les 3 P'tits Cochons (mi-2011[142]), Babou (mi-2011[142]) après déménagement, BUT (février 2013[143], ouvert le 14 mai 2014).
Cependant, des enseignes se sont vu refuser leur implantation dans la commune, à l'exemple d'un Leader Price en 2009 (malgré un recours en commission nationale)[136].
La commune compte trois stations-service[INS2 6]. Du fait de la présence d'une usine au nord de la ville, l'agglomération possède nombre de stations Total. Une autre a ouvert dans la zone commerciale des Peupliers, à l'enseigne prévue Hyper U (accord de la CDAC en novembre 2005[139] puis en août 2007[138]) remplaçant celle sous-dimensionnée et démolie, mais sous la nouvelle enseigne Carrefour.
Tourisme |
La ville possède un office de tourisme, compétent sur neuf communes issues des anciens cantons nord et sud, en plus de Cusset : Abrest, Bost, Busset, Creuzier-le-Neuf, Creuzier-le-Vieux, Mariol, Saint-Yorre et Le Vernet[144].
Il n'existe aucun hôtel[INS 18], camping[INS 19] ou autre hébergement collectif[INS 20] au 1er janvier 2018.
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
La ville possède de nombreux vestiges de la période médiévale.
Cusset possède sept édifices protégés aux monuments historiques[145].
Architecture civile |
La maison à pans de bois, située à l'angle des rues de la Constitution et Saturnin-Arloing, du XVe siècle, fut édifiée par un élu de Cusset, député aux États d'Auvergne. Elle accueille aujourd'hui l'office de tourisme. L'élévation et la toiture sont protégées aux monuments historiques (MH), par une inscription le 29 mars 1929[146].
Inscrite en même temps que l'édifice précédent, une autre maison, rue de la Goutte, du XVIe siècle, est l'un des rares exemples d'architecture de la Renaissance. Porte et fenêtre sont les deux éléments protégés aux MH[147].
La maison Seive, au 16 avenue Gilbert-Roux, a été construite en 1929 et conçue par les architectes vichyssois Chanet et Liogier. La clôture, le décor intérieur, le vestibule et le salon sont inscrits aux monuments historiques le 21 mars 2005[148].
Une maison du XVe siècle, à l'angle du 11, place Victor-Hugo, et du boulevard de l'Hôtel-de-Ville, est classée le 5 novembre 1928[149]. Une autre maison, dite « de Louis XI », est classée le 24 du même mois[150].
Les autres monuments suivants ne sont pas protégés au titre des monuments historiques :
Une maison du XVe siècle, au 27 rue de la Constitution, est constituée de deux portes en ogive et d'une baie cintrée.
L'hôtel Jean de la Borderie, rue du Marché-au-Blé, du XVe siècle, comprend une porte surmontée d'un tympan en ogive encadré de deux pinacles, grandes fenêtres à meneaux. Ce fut l'hôtel particulier de Jehan de la Borderie. C'est là que fut signée en 1440 la paix mettant fin à la Praguerie qui avait opposée le roi Charles VII aux grands seigneurs du royaume au sujet de la création d'une armée de métier.
Tourelle d'escalier, 5 rue Saturnin-Arloing, XVIe siècle. Une porte donne accès à un escalier à vis. Des colonnes cannelées supportent un fronton triangulaire. Au-dessus, se trouve une fenêtre moulurée de rinceaux et flanquée des visages d'un homme et d'une femme sortant d'une gaine de feuillages.
Le tribunal de grande instance, siégeant au 4, rue Gambetta, du XVIe siècle, était la demeure de Jehan Corrier, lieutenant général du bailliage au XVIe siècle.
Il existe aussi une ancienne maison du bailliage, 8 rue du Censeur ; une maison du XVe siècle, 40 place Victor-Hugo ; une porte en ogive du XVe siècle, 6 rue du Général-Foy.
Architecture militaire |
Les fortifications de Cusset ont été construites entre 1476 et 1483 par Vauzy de Saint-Martin à la demande de Louis XI. Enceinte, citadelle, tour, porte, courtine et soubassement sont les éléments protégés pour leur inscription aux monuments historiques le 24 mai 1996[151].
Le musée de la Tour-Prisonnière, rue des Fossés-de-la-Tour-Prisonnière, est construit en calcaire et en basalte. Cette tour, située au sud-ouest de la ville, est le dernier vestige encore debout des fortifications. Elle servit de prison à partir du XVIe siècle, et ce jusqu'aux années 1960. Elle accueille le musée depuis 1980. La tour est haute de 18 m et large de 23 m ; des ouvertures pour le tir sont pratiquées à travers la muraille, dont l'épaisseur atteint neuf mètres, à raison de trois ouvertures pour chacun des trois niveaux de la tour.
Les portes de Doyat (place du Centenaire-de-la-République) et de Saint-Antoine (place de la République) sont d'anciennes portes d'accès des fortifications ; démolies, leurs galeries de rez-de-chaussée sont aujourd'hui souterraines.
Monument carcéral |
L'ancienne prison des femmes, sise boulevard du Général-de-Gaulle, date de 1824. Au rez-de-chaussée se trouvait une cellule temporaire, l'infirmerie et les parloirs ; l'appartement du gardien et le dortoir des femmes se situant au 1er étage. On accède au bâtiment par la porte en plein cintre d'un avant corps. La prison est fermée en 1960, puis acquise par la commune. Désormais, elle accueille les réserves du musée de la Tour-Prisonnière.
Architecture industrielle |
L'ancien moulin du Chambon, rue du Faubourg-du-Chambon, se compose d'une minoterie, construite en 1808 à la place d'un moulin datant de 1771. Le bâtiment a été modifié en 1853 ; de la maison du meunier, construite au XIXe siècle par Rose-Beauvais ; de tours, rue Andreau : datant de 1943, elles marquent l'entrée du parc du Chambon.
L'ancien moulin des Cours, à l'angle de la rue des Moulins et du cours Lafayette, a fonctionné jusqu'en 1974 (décès accidentel du meunier).
La gare de Cusset, de 1910, est l'œuvre de l'architecte Marius Toudoire.
Le moulin de Ribière, du XIXe siècle, fut l'un des plus grands moulins à farine des environs. La roue à aube et la maillerie subsistent encore. Quant au moulin Saint Jean, ce fut le dernier à avoir été en activité dans la vallée du Sichon. On peut encore voir tourner la double roue à aube rénovée en 2000. La propriété accueille aujourd'hui des chambres d'hôtes.
Architecture thermale |
La source Tracy, sur le cours Tracy, dont le pavillon octogonal en fer a été érigé en 1845, jaillit à une température de 13 °C.
Monuments religieux |
Square Paul-Duchon, des halles à ossature métallique du cloître de l'abbaye, du XIIe siècle, y avaient été construites au XIXe siècle à l'emplacement du cloître roman ; leur démolition a permis de remettre au jour les arcades de pierre.
Sur le site de l'ancienne maison des chanoines, 22 place Victor-Hugo, au XIIIe siècle, les moniales de Cusset font construire une église consacrée à Notre-Dame pour abriter une statue de Vierge à l'Enfant miraculeusement retrouvée à l'emplacement de l'actuelle place Victor-Hugo. L'église est alors desservie par des chanoines habitant dans une maison dont restent une fenêtre moulurée à meneaux et une partie à pans de bois.
La tour de la commanderie de Saint-Antoine, 34 rue du Général-Raynal, est le dernier vestige encore debout de la commanderie de Saint-Antoine fondée au XIIIe siècle par les Hospitaliers de Saint-Antoine-de-Viennois pour aider les pauvres, sur un terrain donné par l'abbaye de Cusset. En 1768 l'ordre est réuni à celui de Malte. Son activité cesse avec l'avènement de la Révolution.
La croix du XVe siècle, en pierre, près du musée de la Tour Prisonnière, vient de l'ancien cimetière, auparavant situé sur la place Victor-Hugo. Une face est ornée d'une Vierge à l'Enfant, l'autre d'un Christ en croix.
L'église Saint-Saturnin, place Radoult-de-La-Fosse (ou -de-Lafosse), a été construite entre 1859 et 1868 suivant les plans faits par Jean-Baptiste-Antoine Lassus en 1855 par Hugues Batilliat à la place de l'ancienne église médiévale. Le chœur est encadré de chapelles rayonnantes[152]. Le clocher et le chevet sont dus à la générosité de Napoléon III. L'édifice est inscrit aux monuments historiques le 26 février 2013[153].
Place du Centenaire-de-la-République, le pavillon d'entrée, construit en 1702, permettait d'accéder à la cour de l'ancien Hôtel Dieu. Ce dernier bâtiment, reconstruit au XXe siècle, abrite une maison de retraite. La chapelle de ce même bâtiment a été construite dans les années 1860 par Hugues Batilliat en style néo-roman.
À Aubepierre, lieu-dit appartenant à l'abbaye de Cusset, formant une paroisse, puis devant la demeure des abbesses en 1517, l'ancienne chapelle Sainte-Foy a été érigée en pierre, à plan basilical à simple abside, au XIIe siècle. Au même lieu-dit, le manoir l'est au XVe siècle.
Sur la route de Molles, la chapelle Sainte-Madeleine, du XIIe siècle, fut le lieu de fondation de l'abbaye de Cusset ; elle fut desservie par des Capucins jusqu'en 1789.
À Chassignol, la chapelle Sainte-Anne (XIIe siècle - 1694) : au début du XIIIe siècle, l'abbaye de Cusset acquiert Chassignol et y crée un prieuré dédié à sainte Anne. Elle fut souvent remaniée. La chapelle, dédiée à Notre-Dame de Fatima, a été édifiée dans les années 1950-1960.
Équipements culturels |
La commune possède plusieurs infrastructures consacrées à la culture :
- l'école municipale de musique, installée dans l'hôtel de La Borderie et dont l'enseignement concerne la flûte, le hautbois, la clarinette, le saxophone, la trompette, le cornet, le bugle, le saxhorn baryton, le trombone, les percussions, le violon, l'alto, le violoncelle, la guitare, le piano, l'accordéon et la cornemuse ;
- la bibliothèque municipale, qui dispose de 13 000 ouvrages ;
- le théâtre municipal, situé près de la mairie, a été reconstruit, avec travaux d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite, et inauguré en janvier 2008 ;
- l'espace Chambon, construit en 1993, qui comporte plusieurs salles, ce qui permet d'accueillir des pièces de théâtre, des bals, des salons, des expositions, ou des concerts.
Patrimoine culturel |
Musée de la Tour Prisonnière : les souterrains de Cusset datant du XVe siècle sont exceptionnellement bien conservés. Il s'agit des anciennes galeries du rez-de-chaussée des portes de la fortification qui ceinturait la ville à la fin du Moyen Âge. Deux de ces portes sont ouvertes au public : la porte de Doyat et la porte Saint-Antoine. Le départ se fait à partir du musée.
La commune de Cusset dispose de quatre parcs[CUS 15] :
- le parc Paul-Baudecroux (anciennement parc du Chambon) situé rue du Faubourg-du-Chambon ;
- le parc Andreau situé rue Andreau ;
- le parc du Millénaire situé chemin de la Vernière ;
- le parc Antoinette-Mizon situé rue Antoinette-Mizon.
Patrimoine naturel |
Il existe une ZNIEFF 1, la Vallée du Sichon à l'Ardoisière, s'étendant aussi sur les communes de Busset et du Vernet[11].
Personnalités liées à la commune |
Personnalités nées à Cusset |
Saturnin Arloing, né le 3 janvier 1846 et décédé à Lyon le 21 mars 1911, vétérinaire français, a inventé le vaccin anti-tuberculose pour les bovidés, qui sera adapté pour l'homme.
Victor André Cornil, né le 17 juin 1837 et décédé à Menton le 13 avril 1908, fut professeur à la faculté de médecine de Paris, membre de l'Académie de médecine, député, puis sénateur de l'Allier. Sa statue se trouve sur le cours Tracy.
Paul Duchon[154], né en 1869 et décédé à Ambierle, dans la Loire, en 1950, fut un érudit, historien et ethnographe bourbonnais.
Armand Étienne Méplain, né le 28 janvier 1824 et décédé le 1er février 1906, a été député de l'Allier.
Raymond Léon Rivoire (1884-1966), sculpteur.
Jean-Pierre Masseret, né le 23 août 1944, homme politique.
Personnalités décédées à Cusset |
Louis Marcoussis, né à Varsovie, en Pologne, le 14 octobre 1878, fut peintre et graveur. Il vécut à Cusset de 1940 jusqu'à son décès le 22 octobre 1941 ; il y est enterré, ainsi que sa femme le peintre Alice Halicka.
Autres personnalités ayant vécu à Cusset |
René Barjavel, né à Nyons, dans la Drôme, le 24 janvier 1911 et décédé à Paris le 24 novembre 1985, a fréquenté le collège de Cusset de 1923 jusqu'à son baccalauréat en 1927.
Maurice Boucard, né le 16 février 1922 à Levallois-Perret dans une famille d'Auvergnats de Paris, cantaliens et aveyronnais, décédé le 18 juillet 2007 à Vichy. Formé à l'École des Beaux-Arts de Clermont-Ferrand, peintre, il a vécu à Cusset après avoir été chef d'atelier des décors du Grand Casino à Vichy. Maurice Boucard a été l'invité de l'émission (enregistrée) Les Chemins d'une vie, produite et présentée par Christian Lassalas sur FR3 Auvergne Radio (cinq émissions de trente minutes du 21 au 25 juin 1982).
Maurice Constantin-Weyer, né à Bourbonne-les-Bains, en Haute-Marne, le 24 avril 1881 et décédé à Vichy le 22 octobre 1964, vécut un temps à Cusset. Le collège municipal porte son nom.
Alexandre Giraudet (1797-1863), médecin, auteur d'une Topographie physique et médicale de Cusset, commune où il a vécu.
Jean Giraudoux, né à Bellac, en Haute-Vienne, le 29 octobre 1882 et décédé à Paris le 31 janvier 1944). Son frère aîné, Alexandre (° Bellac, Haute-Vienne, 8 août 1880 – † Cusset, 13 janvier 1973), était médecin à Cusset[155]. L'écrivain le visitait régulièrement. Une rue de la ville porte son nom.
Georges Jeanclos (1933-1997), sculpteur en apprentissage à Cusset chez Robert Mermet en 1947.
Robert Mermet (1896-1988), sculpteur, né à Paris, est venu s'installer en 1941 à Cusset, où il est décédé en octobre 1988, âgé de 92 ans.
Napoléon III (° 20 avril 1808 – † 9 janvier 1873), l'Ardoisière étant son lieu de promenade favori.
Claude Nougaro, né à Toulouse en 1929 et décédé en 2004, fut inscrit au collège de Cusset en 1945 et y écrivit ses premiers poèmes.
Héraldique |
À gauche : De gueules semé d'écussons d'or. À droite : D'azur, au senestrochère d'argent, sortant de nuées de même, mouvant du flanc dextre de l'écu, tenant une épée aussi d'argent, la poignée et la garde d'or, sur la pointe de laquelle est posée une couronne aussi d'or. | |
Jusqu'au XVIIe siècle, Cusset n'eut pour blason que les armes du chapitre Notre-Dame. Elle se voit doter d'un deuxième blason en 1698 lorsque Pierre d'Hozier réalise l'Armorial général de la France. |
Voir aussi |
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Bibliographie |
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- François Gabriel Théodore Basset de Jolimont, L'Allier pittoresque, Moulins, Martial Place libraire-éditeur, 1852(lire en ligne), « Canton de Cusset »
- Jean Boyer, Cusset en vues et cartes postales, Les Amis du vieux Cusset, 1979
- M. Cocagne, « La carrière des Malavaux à Cusset (Allier) : plus de 3 000 t/j de produits en matériaux de roches éruptives », Industrie minérale, vol. 67, 1985, p. 105-110
- Jacques Corrocher, La place Victor-Hugo à Cusset : haut lieu de mémoire, Ier – XIXe siècles, ECB éd., 1999
- Pierre Coupas, Le département de l'Allier, 1883, chap. II (« Canton de Cusset »), p. 246 et suiv.
- Paul Duchon, Histoire de Cusset, Les Amis du Vieux Cusset, 1972
- André Leguai, Histoire des communes de l'Allier : Arrondissement de Vichy, Éditions Horvath, 1986
E. Mauve, « L'agglomération vichyssoise. Essai de géographie urbaine », Revue de géographie alpine, t. 24, no 4, 1936(DOI 10.3406/rga.1936.3554, lire en ligne)
- Sur les pas des Chiens Verts : Cusset d'hier à aujourd'hui, Les Amis du Vieux Cusset, 2013
Articles connexes |
- Liste des communes de l'Allier
- Collège de Cusset
Liens externes |
- Site de la mairie
- Cusset sur le site de l'Insee
Notices d'autorité :- Fichier d’autorité international virtuel
Bibliothèque nationale de France (données)- Gemeinsame Normdatei
Notes et références |
Notes |
L'agglomération a choisi de nommer le boulevard urbain « avenue de la Liberté » ; elle aurait pu choisir entre l'hommage aux quatre-vingts parlementaires — mais ce nom a déjà été utilisé pour l'inauguration d'un square à Bellerive-sur-Allier — ou une personnalité décédée en 2013, tel René Bardet, maire de Cusset à l'origine du projet[19].
Viermeux : site d'une motte féodale à environ 4 km à l'est de la ville.
Vice-présidente du conseil régional d'Auvergne chargée de la politique de la ville, du logement et de l'économie sociale et solidaire[87].
2e vice-président de la communauté d'agglomération chargé de l'enseignement supérieur, de la métropole, du sport et de la culture[88].
2e vice-président de la communauté d'agglomération chargé de l'enseignement supérieur, de la métropole, du sport, de la culture et du tourisme[89].
9e vice-président du conseil départemental chargé de la culture, de l'enseignement supérieur et du patrimoine[90].
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
L'étape n'a pas abouti au mont Brouilly en raison des conditions climatiques[126].
Recensement général agricole (RGA) 2010 - voir la page Ministère de l'Agriculture (France).
Références |
Références Insee |
Dossier local de la commune de Cusset édité par l'INSEE :
LOG T2 – Catégories et types de logements.
LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
POP T0 – Population par grandes tranches d'âges.
POP T3 – Population par sexe et âge en 2015.
REV T1 – Ménages fiscaux de l'année 2015.
EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
EMP T5 – Emploi et activité.
EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2015.
EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.
ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2015.
ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
EMP T4 – Chômage (au sens du recensement) des 15-64 ans.
DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
DEN T1 – Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2016.
DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
CEN T1 – Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au 1er janvier 2018.
TOU T2 – Nombre et capacité des campings au 1er janvier 2018.
TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au 1er janvier 2018.
- Autres références INSEE :
« Unité urbaine de Vichy (03502) » (consulté le 13 janvier 2019).
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Ministère de l'Intérieur |
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« Résultats des élections municipales 2008 : Listes » (consulté le 5 août 2015).
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« Résultats des élections municipales et communautaires 2014 - Candidatures du 2d tour » (consulté le 5 août 2015).
Site de la mairie |
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« Nos écoles » (consulté le 13 janvier 2019).
« Seniors » (consulté le 21 mai 2016).
« Infrastructures » (consulté le 13 janvier 2019).
« Associations sportives » (consulté le 13 janvier 2019).
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Autres références |
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Enseignement dans l'agglomération de Vichy » (voir la liste des auteurs)
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« Bilan de la commission départementale d'équipement commercial de l'Allier pour l'année 2007 » [PDF], Préfecture de l'Allier.
« Bilan de la commission départementale d'équipement commercial de l'Allier pour l'année 2005 » [PDF], Préfecture de l'Allier.
« Citroën change de look », La Montagne, Vichy, 5 juin 2009.
« Bilan de la commission départementale d'aménagement commercial de l'Allier pour l'année 2010 » [PDF], Préfecture de l'Allier.
« Bilan de la commission départementale d'aménagement commercial de l'Allier pour l'année 2011 » [PDF], Préfecture de l'Allier.
« Bilan de la commission départementale d'aménagement commercial de l'Allier pour l'année 2013 » [PDF], Préfecture de l'Allier.
« Qui sommes nous ? », Office de tourisme de Cusset et ses deux cantons (consulté le 5 août 2015).
Liste des édifices protégés aux monuments historiques dans la base Mérimée.
« Maison », notice no PA00093076, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Maison », notice no PA00093077, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Maison Seive », notice no PA03000025, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Maison », notice no PA00093078, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Maison dite de Louis XI », notice no PA00093075, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Fortifications », notice no PA00093079, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Kevin Gaulmin, « Les saints dans l'église Saint-Saturnin de Cusset », Bïzà Neirà, no 77, 1993(ISSN 0398-9453).
« Église Saint-Saturnin », notice no PA03000049, base Mérimée, ministère français de la Culture.
« Paul Duchon », sur http://data.bnf.fr (consulté le 9 juin 2016)
Le docteur Alexandre Giraudoux, un médecin dans la ville, Cusset, Les Amis du vieux Cusset, 2005.
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