Afro-Américains
Sud | 23 105 082 (2010)[1] |
---|---|
Midwest | 7 594 486 (2010)[1] |
Nord-Est | 7 187 488 (2010)[1] |
Ouest | 4 133 687 (2010)[1] |
Population totale | 42 020 743 (dont 3 091 424 de métis afro-américains) (2010)[1] |
Régions d’origine | Afrique de l'Ouest et Afrique centrale |
---|---|
Langues | Anglais (minorités avec l'espagnol, le créole haïtien, le français et des langues africaines)[2] |
Religions | Protestantisme (71 %) Catholicisme (5 %) Islam (2 %)[3] |
Ethnies liées | Divers peuples d'Afrique noire (principalement d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale) |
Les Afro-Américains, également appelés Noirs américains ou, plus rarement, Africains-Américains, sont les citoyens des États-Unis d’ascendance totale ou partielle d'Afrique noire. La grande majorité des Afro-Américains est descendante des esclaves déportés entre le début du XVIe siècle et le début du XIXe siècle.
Longtemps victimes de l'esclavage, de la ségrégation raciale et de la discriminations, la reconstruction après la guerre de Sécession, la déségrégation et le mouvement des droits civiques constituent autant d'étapes vers la reconnaissance des droits des Afro-Américains. L’accession de Barack Obama — fils d'un Kényan noir et d'une Américaine blanche — à la tête des États-Unis, en 2009, constitue d’un certain point de vue la fin de ce long cheminement mais n'empêche pas que les classes sociales afro-américaines les plus démunies soient toujours confrontées au racisme et à la discrimination, notamment par certains membres des forces de police américaine.
Sommaire
1 Dénomination
2 Histoire
2.1 Époque coloniale
2.2 États-Unis esclavagistes
2.3 Abolition de l'esclavage
2.4 Ségrégation raciale
2.5 Grande migration (1916-1930)
2.6 Droits civiques et marche vers l'égalité
2.7 Époque contemporaine
3 Discrimination positive (affirmative action)
4 Représentation politique
5 Démographie
5.1 Évolution de la population
5.2 Langues
5.3 Religions
5.4 Métissage avec les populations européennes et amérindiennes
5.5 Inégalités sociales
6 Culture
6.1 Artiste
6.2 Musique
6.3 Littérature et sciences
6.3.1 Théâtre
6.4 Au cinéma
6.4.1 Films
6.4.2 Bibliographie et documentaire
6.5 Télévision
6.5.1 Séries télévisées
6.5.2 Téléfilms
6.5.3 Talk-shows
6.6 Sport
6.7 Intellectuels militants du XXIe siècle
7 Notes et références
7.1 Notes
7.2 Références
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
Dénomination |
Bien que l'usage du terme « Afro-Américains » (en anglais : African American ou African-American) remonte à 1782[4], il n'est néanmoins popularisée par Malcolm X que dans les années 1960, avant de devenir une expression commune à la fin des années 1980. Son but était de définir les Américains de couleur de peau noire par une origine, comme le sont les citoyens qui ont une origine italienne ou irlandaise, et non plus uniquement par leur couleur. Cette catégorie est utilisée par le bureau du recensement des États-Unis aux côtés du terme « Black » (en français : « Noir »)[5] pour élaborer les formulaires officiels destinés à préparer des statistiques ou à accompagner des politiques de discrimination positive.
Histoire |
Époque coloniale |
Les premiers esclaves africains débarquent au début du XVIIe siècle dans les treize colonies anglaises d'Amérique du Nord. Dès cette époque, on peut observer des métissages avec les Blancs. Pendant la guerre d'indépendance américaine, des soldats noirs, qu'ils soient esclaves ou libres, ont participé au conflit dans les deux camps, loyalistes et insurgés. On estime que 5 000 Afro-américains ont combattu aux côtés des Blancs américains[6] et plusieurs d'entre eux furent affranchis[7]. En 1779, environ 10 000 Noirs ont rejoint les rangs de l’armée britannique[8].
La Révolution américaine plaça au cœur des débats politiques la place et le statut des Noirs dans la société. Les Noirs ont obtenu une émancipation relative dans les états du centre (Philadelphie) et en Nouvelle-Angleterre[8]. L'esclavage est aboli en 1777 dans le Vermont[9],[10], en 1780 en Pennsylvanie[10],[11], en 1783 dans le Massachusetts[12].
Le Congrès continental discuta intensément de l'esclavage. Thomas Jefferson, dans la Déclaration d'indépendance américaine, préféra ignorer le sujet, afin de ne pas mécontenter les régions du Sud qui vivaient de l'économie de plantation. Si la Constitution américaine fondait les bases démocratiques de la nouvelle République, elle excluait les Noirs du droit de vote, de même que les femmes, les Amérindiens et les pauvres.
États-Unis esclavagistes |
Abolition de l'esclavage |
Dès 1770, les sociétés quakers de Nouvelle-Angleterre s'interdisent toutes pratiques esclavagistes. Seuls quelques États du Nord s'engagent rapidement dans la voie de l'abolition de l'esclavage : le Vermont l'interdit dès 1777[9],[7]. En 1807, la traite des noirs est officiellement abolie aux États-Unis. Dans les années 1820, la Female Anti-slavery Society dénonce l'esclavage. En 1863 en pleine guerre de Sécession, le président Abraham Lincoln signe la Proclamation d'émancipation déclarant libre tout esclave résidant sur le territoire de la Confédération sudiste qui n'est pas sous contrôle de l'Union. En 1865 est promulgué le 13e amendement interdisant l'esclavage après cette guerre[13].
Après la guerre sont créées la plupart des « universités traditionnellement noires », afin d'accueillir les étudiants afro-américains refusés sur les campus blancs[14].
Il n'y eu aucune réquisition ou confiscation, aucune plantation n'est divisée ou morcelée. Au contraire, le président Andrew Johnson fait expulser les Noirs des parcelles de terrains que certains généraux nordistes leur avaient distribués. De manière générale, la structure économique du Sud, construite sur des caractéristiques racistes, est totalement conservée. Le système des métayers, forme d'exploitation souvent proche de l'esclavage. est créé pour les Noirs[15].
Frederick Douglass.
Sojourner Truth.
Harriet Tubman.
Ségrégation raciale |
Après 1865, un grand nombre d'anciens esclaves se retrouvent sans travail et de nombreux planteurs font faillite. Commence alors un exode massif des Afro-américains vers les villes industrielles du Nord du pays. La Guerre de Sécession laissa des rancœurs dans les États du Sud : après la fin de l'occupation militaire est mise en place la ségrégation par peur du métissage et par la psychose du viol des femmes blanches par les hommes africains[16]. Les lois Jim Crow instaurent le développement séparé mais égal, c'est-à-dire la ségrégation dans les lieux publics.
Les États du Sud avaient profité également de la période pour voter des Codes noirs restreignant fortement les droits des Afro-Américains nouvellement affranchis. Ils adoptent une série de lois interdisant la possession d'armes par les Noirs, le droit de réunion après le crépuscule, et « l'oisiveté ». Au Mississippi, la loi leur interdit également de posséder de la terre. En Caroline du Sud, elle leur interdit l'exercice de toutes professions « artistiques, commerciales ou industrielles », leur permettant seulement de devenir domestiques ou valets de ferme. Plusieurs États (ainsi qu'au Nord, comme New York) leurs interdisent le droit de vote sous divers prétextes (suffrage censitaire, interdiction de vote pour les analphabètes, etc.)[15].
Les Noirs sont également victimes de violences, de lynchages et de la haine du Ku Klux Klan. La Louisiane toute entière est parcourue de bandes armées qui fouettaient, battaient ou tuaient des Noirs impunément. Au début des années 1870, ces ligues atteignent 25 000 membres. Selon le général Philip Sheridan, gouverneur militaire de la région, plus de 3 500 Noirs sont massacrés dans les 10 ans qui suivirent la guerre[15].
Grande migration (1916-1930) |
En septembre 1909, pour répondre aux émeutes raciales de Springfield et plus largement aux violences anti-Noirs, un groupe de réformateurs comprenant notamment W.E.B Du Bois et John Dewey se rassemble pour fonder la National Association for the Advancement of Colored People[15].
Durant la première moitié du XXe siècle, plusieurs millions d’Afro-Américains quittent le Sud des États-Unis pour rejoindre le Nord, le Midwest et l’Ouest du pays dans un mouvement connu sous le nom de Grande migration (1916-1930)[17]. Ils espèrent échapper à la ségrégation et aux violences dont ils sont toujours victimes dans le Sud, accéder au droit de vote ainsi qu’à de meilleures conditions de vie. Le dynamisme industriel du Nord, les besoins en main d’œuvre consécutifs à l’intensification de la production militaire durant la Première Guerre mondiale offrent les conditions de cette vague migratoire.
De 1910 à 1930, la population noire des seules villes de Chicago, New York et Philadelphie passe de 226 000 à 902 000 individus[18]. La concentration des Noirs dans les grandes villes du Nord conduit à la formation de quartiers à forte majorité afro-américaine comme le South Side de Chicago ou Harlem à New York.
La Grande migration s’accompagne d’un important transfert culturel : des formes musicales spécifiques au Sud du pays, comme le boogie-woogie ou le blues, se répandent dans le Nord. Le centre de gravité de la musique jazz se déplace de La Nouvelle-Orléans à Chicago et New York. Le quartier de Harlem à New York est le berceau d’un mouvement culturel, connu sous le nom de Renaissance de Harlem, dont la renommée dépasse les frontières du pays. Les écrivains Zora Neale Hurston, Langston Hughes, Claude McKay, Richard Wright et les artistes Lois Mailou Jones, William H. Johnson, Romare Bearden et Jacob Lawrence en sont les principaux représentants.
Droits civiques et marche vers l'égalité |
Au niveau politique, les premiers membres noirs du Congrès des États-Unis ont été élus sous l'étiquette Républicaine en novembre 1868, soit trois ans après l'abolition de l'esclavage. Il a fallu attendre 1934 pour que le parti démocrate présente ses premiers candidats noirs.
De 1936 à 1966, au moins 2 800 Noirs sont assassinés dans des lynchages[15].
Pendant la Grande Dépression des années 1930, les Afro-américains sont particulièrement touchés par le chômage et la pauvreté. Si le New Deal lancé par le président Franklin Delano Roosevelt ne prévoyait aucune disposition particulière à leur égard, les Noirs américains profitèrent des différents programmes et des aides fédérales[19] : ils bénéficièrent par exemple d'un tiers des aides au logement[20]. C'est à partir de cette époque qu'ils changent leur appartenance politique, se tournant davantage vers le parti de Roosevelt, le parti démocrate[20].
La situation des Afro-Américains s'améliore lentement : leur intégration sociale progresse grâce à l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale (700 000 Noirs dans l'Armée en 1944[21]. Le conflit contre les forces de l'Axe a plutôt tendance à souder la nation[22], même si des émeutes raciales éclatent en 1943. Roosevelt prend des mesures pour limiter les discriminations dans l'administration fédérale (Executive Order 8802[21]). En 1942, le Congress of Racial Equality est fondé pour lutter contre la discrimination dans les bâtiments publics du Nord du pays[21]. La Grande migration commencée dans l'Entre-Deux Guerres se poursuit : plusieurs milliers de Noirs quittent le Sud pour travailler dans les métropoles californiennes.
Les premières mesures contre la ségrégation sont prises dans les États du Sud après la Seconde Guerre mondiale, compte tenu de l'effort de guerre soutenu par les Afro-américains dans l'armée du pays. En 1949, l'armée entre dans une phase de déségrégation totale[23]. Grâce aux efforts de l'avocat afro-américain Thurgood Marshall et du NAACP, la ségrégation scolaire est déclarée inconstitutionnelle par la Cour suprême des États-Unis en 1954 (arrêt Brown v. Board of Education). Les autres lois Jim Crow ont été abolies par le Civil Rights Act de 1964 et le Voting Rights Act.
Les années 1960 sont marquées par la figure de Martin Luther King Jr. (1929-1968) qui organisa et dirigea des marches pour le droit de vote, l'emploi des minorités, et d'autres droits civiques élémentaires pour les Afro-américains. Il est surtout connu pour son discours « I have a dream » (J'ai un rêve), prononcé le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington durant la marche pour l'emploi et la liberté. Il rencontre John F. Kennedy qui lui apporte son soutien pour la lutte contre la discrimination raciale.Martin Luther King et le mouvement des droits civiques ne sont pourtant pas appréciés de l'opinion publique et la marche est rejetée par les deux tiers des Américains. D'après les sondages effectués par The New York Times en 1964, les New-Yorkais voient en Martin Luther King un « extrémiste » et jugent « excessives » les revendications de droits civiques[24]. La déségrégation prend une tournure violente avec de nombreux assassinats, des émeutes dans certaines villes et dans les ghettos : entre 1965 et 1968, les violences font 250 morts et 8 000 blessés dans tout le pays. En 1968, un rapport de la commission Kerner s'intéresse aux causes de ces violences et représente le point de départ de la politique de discrimination positive.
Rosa Parks.
Martin Luther King Jr..
John Lewis.
Huey P. Newton.
Malcolm X.
Angela Davis.
Bobby Seale.
Époque contemporaine |
Le Black Panther Party est fondé en 1966. En 1973, Bobby Seale se présente pour le BPP à la mairie d'Oakland (Californie), se concentrant sur les services sociaux et la politisation de la communauté noire. Il obtient 19,26 % des voix et est qualifié pour le second tour, où il échoue cependant[25].
Discrimination positive (affirmative action) |
Le premier à utiliser l'expression Affirmative action est le président américain John Fitzgerald Kennedy[26] ; il fut ensuite reprise par son successeur à la Maison-Blanche, Lyndon B. Johnson. Leur idée était que, malgré les lois en faveur de l'égalité, les Noirs resteraient en retard par rapport au reste de la population américaine. Le but était de faire en sorte que les Noirs soient davantage représentés dans les emplois qualifiés, les universités, les médias, etc. Dès les années 1960, des emplois préférentiels sont mis en place. Mais il ne s'agit en aucun cas d'une politique de quotas : en 2003, la Cour Suprême a condamné le principe des quotas comme étant contraire à l'égalité devant la loi et à la libre concurrence[27]. Les résultats sont jugés convaincants aux États-Unis : en 1960, 13 % des Afro-Américains appartenaient aux classes moyennes, ils sont 66 % en 2000[28]. Le nombre de Noirs appartenant à la classe moyenne a été multiplié par quatre et le nombre de Noirs pauvres a diminué de moitié[29]. Les disparités ethniques sont d'ailleurs beaucoup plus fortes en Amérique latine qui a pourtant une réputation de métissage.
Représentation politique |
Les premiers élus noirs apparaissent pendant la période dite de la Reconstruction, juste après la guerre de Sécession, avec entre autres deux élus afro-américains au Sénat des États-Unis : Hiram Rhodes Revels et Blanche Bruce, tous deux élus du Mississippi. Mais la reprise en main des États sudistes par les démocrates conservateurs (les redeemers), le compromis de 1877 et la fin de l'occupation militaire, les violences, les intimidations pour dissuader les Noirs de voter et les fraudes électorales marquent la fin de cette période. Les débuts de la ségrégation voient disparaître toute représentations électives des Afro-américains.
Il faut attendre le combat pour les droits civiques et la fin de la ségrégation dans les États du Sud pour voir de nouveau des Afro-américains en politique, à la fin des années 1960. Ainsi, en 1968, Shirley Chisholm est la première Afro-Américaine élue au Congrès. En 1972, elle se présente à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle[30], mais elle est battue par George McGovern. En 2009, Barack Obama devient le premier président afro-américain des États-Unis, après avoir été le cinquième afro-américain élu au Sénat[31].
Barack Obama, premier président afro-américain (2009-2017).
Michelle Obama, première première dame afro-américaine (2009-2017).
John Willis Menard, premier Afro-Américain élu au Congrès en 1868.
Hiram Rhodes Revels, premier Afro-Américain élu au Sénat et à siéger au Congrès en 1870.
Robert C. Weaver, premier Afro-Américain membre d'un cabinet présidentiel.
Thurgood Marshall, premier juge noir de la Cour suprême (1967-1991).
Shirley Chisholm, première Afro-Américaine élue au Congrès en 1968 et première femme et première personne noire candidate à une primaire présidentielle démocrate en 1972.
Patricia Roberts Harris, première Afro-Américaine membre d'un cabinet présidentiel et nommée ambassadrice.
Jesse Jackson, premier Afro-Américain en mesure de remporter une primaire présidentielle d'une grand parti en 1988.
John Conyers, actuel plus ancien membre du Congrès.
Carol Moseley-Braun, première Afro-Américaine élue au Sénat en 1992.
Tom Bradley, premier maire noir de Los Angeles (1973-1993).
David Dinkins, premier maire noir de New York (1990-1993).
Harold Washington, premier maire noir de Chicago (1980-1993).
Année | Afro-Américains | National | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Démocrate (%) | Républicain (%) | Autres (%) | Démocrate (%) | Républicain (%) | Autres (%) | |
1976[32] | 83 | 17 | 0 | 50 | 48 | 2 |
1980[33] | 83 | 14 | 3 | 41 | 51 | 8 |
1984[34] | 91 | 9 | 0 | 41 | 59 | 0 |
1988[35] | 89 | 11 | 0 | 46 | 53 | 1 |
1992[36] | 83 | 10 | 7 | 43 | 37 | 19 |
1996[37] | 84 | 12 | 4 | 49 | 41 | 9 |
2000[38] | 90 | 10 | 0 | 48 | 48 | 2 |
2004[39] | 88 | 11 | 1 | 48 | 51 | 1 |
2008[40] | 95 | 4 | 1 | 53 | 45 | 2 |
2012[41] | 93 | 6 | 1 | 51 | 47 | 2 |
2016[42] | 89 | 8 | 3 | 48 | 46 | 6 |
Démographie |
Évolution de la population |
Année | Seulement afro-américains | Métis afro-américains | Esclavage | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre | % de la population | Nombre | % de la population | Esclaves | Libres | |||
Nombre | % | Nombre | % | |||||
1790 | 757 208 | 19,3 | 697 681 | 92,1 | 59 727 | 7,9 | ||
1800 | 1 002 037 | 18,9 | 893 602 | 89,2 | 108 435 | 10,8 | ||
1810 | 1 377 808 | 19,0 | 1 191 362 | 86,5 | 186 446 | 13,5 | ||
1820 | 1 771 656 | 18,4 | 1 538 022 | 86,8 | 233 634 | 13,2 | ||
1830 | 2 328 642 | 18,1 | 2 009 043 | 86,3 | 319 599 | 13,7 | ||
1840 | 2 873 648 | 16,8 | 2 487 355 | 86,6 | 386 293 | 13,4 | ||
1850 | 3 638 808 | 15,7 | 3 204 313 | 88,1 | 434 495 | 11,9 | ||
1860 | 4 441 830 | 14,1 | 3 953 760 | 89,0 | 488 070 | 11,0 | ||
1870 | 4 880 009 | 12,7 | ||||||
1880 | 6 580 793 | 13,1 | ||||||
1890 | 7 488 788 | 11,9 | ||||||
1900 | 8 833 994 | 11,6 | ||||||
1910 | 9 827 763 | 10,7 | ||||||
1920 | 10 463 131 | 9,9 | ||||||
1930 | 11 891 143 | 9,7 | ||||||
1940 | 12 865 518 | 9,8 | ||||||
1950 | 15 042 286 | 10,0 | ||||||
1960 | 18 871 831 | 10,5 | ||||||
1970 | 22 580 289 | 11,1 | ||||||
1980 | 26 495 025 | 11,7 | ||||||
1990 | 29 986 060 | 12,1 | ||||||
2000 | 34 658 190 | 12,3 | 1 761 244 | 0,6 | ||||
2010 | 38 929 319 | 12,6 | 3 091 424 | 1,0 |
Le recensement de la population n'est pas obligatoire aux États-Unis[44]. La mention de la « race » est basée, depuis 1960, sur le principe de l'auto-identification[5]. D'ailleurs, la « race » n'est indiquée sur aucun document d'identité (permis de conduire, carte de sécurité sociale ou passeport). Il est également possible de choisir plusieurs « race » pour représenter son métissage depuis le recensement 2000[45].
Ceux dont les ancêtres ont été amenés en qualité d’esclaves d’Afrique aux Caraïbes ou en Amérique latine, mais qui sont venus aux États-Unis en personnes libres, se classent eux-mêmes dans la catégorie Afro-américains ou dans une autre catégorie qui peut être latino-américain, haïtiano-américain ou caraïbéen-américain.
Selon l'estimation officielle de 2005, environ 39,9 millions d'Afro-Américains vivent aux États-Unis soit 12,9 % de la population totale. 54,8 % résident dans les États du Sud, 17,6 % dans le Nord-Est, 18,7 % dans le Midwest et seulement 8,9 % dans les États de l'Ouest. 88 % vivent dans des aires urbaines. Avec plus de trois millions de résidents noirs, New York a la plus importante population noire urbaine des États-Unis. Parmi les villes de plus de 100 000 habitants, Gary dans l'Indiana a le plus fort pourcentage d'habitants noirs (84 %), suivi de peu par Détroit dans le Michigan (82 %). La Nouvelle-Orléans en Louisiane (67 %), Baltimore dans le Maryland (64 %), Atlanta en Géorgie (61 %) et Washington (60 %) sont aussi des centres importants de population noire.
État/territoire | 1790 | 1800 | 1810 | 1820 | 1830 | 1840 | 1850 | 1860 | 1870 | 1880 | 1890 | 1900 | 1910 | 1920 | 1930 | 1940 | 1950 | 1960 | 1970 | 1980 | 1990 | 2000 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
États-Unis | 19,3 % | 18,9 % | 19,0 % | 18,4 % | 18,1 % | 16,8 % | 15,7 % | 14,1 % | 12,7 % | 13,1 % | 11,9 % | 11,6 % | 10,7 % | 9,9 % | 9,7 % | 9,8 % | 10,0 % | 10,5 % | 11,1 % | 11,7 % | 12,1 % | 12,3 % | 12,6 % |
Alabama | 41,4 % | 29,0 % | 33,2 % | 38,5 % | 43,3 % | 44,7 % | 45,4 % | 47,7 % | 47,5 % | 44,8 % | 45,2 % | 42,5 % | 38,4 % | 35,7 % | 34,7 % | 32,0 % | 30,0 % | 26,2 % | 25,6 % | 25,3 % | 26,0 % | 26,2 % | |
Alaska | 0,3 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 3,0 % | 3,0 % | 3,4 % | 4,1 % | 3,5 % | 3,3 % | ||||||||||||
Arizona | 0,3 % | 0,3 % | 0,4 % | 1,5 % | 1,5 % | 1,0 % | 2,4 % | 2,5 % | 3,0 % | 3,5 % | 3,3 % | 3,0 % | 2,8 % | 3,0 % | 3,1 % | 4,1 % | |||||||
Arkansas | 13,0 % | 11,7 % | 15,5 % | 20,9 % | 22,7 % | 25,6 % | 25,2 % | 26,3 % | 27,4 % | 28,0 % | 28,1 % | 27,0 % | 25,8 % | 24,8 % | 22,3 % | 21,8 % | 18,3 % | 16,3 % | 15,9 % | 15,7 % | 15,4 % | ||
Californie | 1,0 % | 1,1 % | 0,8 % | 0,7 % | 0,9 % | 0,7 % | 0,9 % | 1,1 % | 1,4 % | 1,8 % | 4,4 % | 5,6 % | 7,0 % | 7,7 % | 7,4 % | 6,7 % | 6,2 % | ||||||
Colorado | 0,1 % | 1,1 % | 1,3 % | 1,5 % | 1,6 % | 1,4 % | 1,2 % | 1,1 % | 1,1 % | 1,5 % | 2,3 % | 3,0 % | 3,5 % | 4,0 % | 3,8 % | 4,0 % | |||||||
Connecticut | 2,3 % | 2,5 % | 2,6 % | 2,9 % | 2,7 % | 2,6 % | 2,1 % | 1,9 % | 1,8 % | 1,9 % | 1,6 % | 1,7 % | 1,4 % | 1,5 % | 1,8 % | 1,9 % | 2,7 % | 4,2 % | 6,0 % | 7,0 % | 8,3 % | 9,1 % | 10,1 % |
Delaware | 21,6 % | 22,4 % | 23,8 % | 24,0 % | 24,9 % | 25,0 % | 22,2 % | 19,3 % | 18,2 % | 18,0 % | 16,8 % | 16,6 % | 15,4 % | 13,6 % | 13,7 % | 13,5 % | 13,7 % | 13,6 % | 14,3 % | 16,1 % | 16,9 % | 19,2 % | 21,4 % |
Washington DC | 30,4 % | 33,1 % | 31,2 % | 30,1 % | 29,1 % | 26,6 % | 19,1 % | 33,0 % | 33,6 % | 32,8 % | 31,1 % | 28,5 % | 25,1 % | 27,1 % | 28,2 % | 35,0 % | 53,9 % | 71,1 % | 70,3 % | 65,8 % | 60,0 % | 50,7 % | |
Floride | 47,1 % | 48,7 % | 46,0 % | 44,6 % | 48,8 % | 47,0 % | 42,5 % | 43,7 % | 41,0 % | 34,0 % | 29,4 % | 27,1 % | 21,8 % | 17,8 % | 15,3 % | 13,8 % | 13,6 % | 14,6 % | 16,0 % | ||||
Géorgie | 35,9 % | 37,1 % | 42,5 % | 44,4 % | 42,6 % | 41,0 % | 42,4 % | 44,0 % | 46,0 % | 47,0 % | 46,7 % | 46,7 % | 45,1 % | 41,7 % | 36,8 % | 34,7 % | 30,9 % | 28,5 % | 25,9 % | 26,8 % | 27,0 % | 28,7 % | 30,5 % |
Hawaï | 0,2 % | 0,4 % | 0,1 % | 0,2 % | 0,1 % | 0,5 % | 0,8 % | 1,0 % | 1,8 % | 2,5 % | 1,8 % | 1,6 % | |||||||||||
Idaho | 0,4 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,1 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,4 % | 0,6 % | ||||||||
Illinois | 7,4 % | 6,4 % | 2,5 % | 1,5 % | 0,8 % | 0,6 % | 0,4 % | 1,1 % | 1,5 % | 1,5 % | 1,8 % | 1,9 % | 2,8 % | 4,3 % | 4,9 % | 7,4 % | 10,3 % | 12,8 % | 14,7 % | 14,8 % | 15,1 % | 14,5 % | |
Indiana | 4,4 % | 2,6 % | 1,0 % | 1,1 % | 1,0 % | 1,1 % | 0,8 % | 1,5 % | 2,0 % | 2,1 % | 2,3 % | 2,2 % | 2,8 % | 3,5 % | 3,6 % | 4,4 % | 5,8 % | 6,9 % | 7,6 % | 7,8 % | 8,4 % | 9,1 % | |
Iowa | 0,4 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,5 % | 0,6 % | 0,6 % | 0,6 % | 0,7 % | 0,8 % | 0,7 % | 0,7 % | 0,8 % | 0,9 % | 1,2 % | 1,4 % | 1,7 % | 2,1 % | 2,9 % | |||||
Kansas | 0,6 % | 4,7 % | 4,3 % | 3,5 % | 3,5 % | 3,2 % | 3,3 % | 3,5 % | 3,6 % | 3,8 % | 4,2 % | 4,8 % | 5,3 % | 5,8 % | 5,7 % | 5,9 % | |||||||
Kentucky | 17,0 % | 18,6 % | 20,2 % | 22,9 % | 24,7 % | 24,3 % | 22,5 % | 20,4 % | 16,8 % | 16,5 % | 14,4 % | 13,3 % | 11,4 % | 9,8 % | 8,6 % | 7,5 % | 6,9 % | 7,1 % | 7,2 % | 7,1 % | 7,1 % | 7,3 % | 7,8 % |
Louisiane | 55,2 % | 51,8 % | 58,5 % | 55,0 % | 50,7 % | 49,5 % | 50,1 % | 51,5 % | 50,0 % | 47,1 % | 43,1 % | 38,9 % | 36,9 % | 35,9 % | 32,9 % | 31,9 % | 29,8 % | 29,4 % | 30,8 % | 32,5 % | 32,0 % | ||
Maine | 0,6 % | 0,5 % | 0,4 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,1 % | 0,2 % | 0,1 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,4 % | 0,5 % | 1,2 % |
Maryland | 34,7 % | 36,7 % | 38,2 % | 36,1 % | 34,9 % | 32,3 % | 28,3 % | 24,9 % | 22,5 % | 22,5 % | 20,7 % | 19,8 % | 17,9 % | 16,9 % | 16,9 % | 16,6 % | 16,5 % | 16,7 % | 17,8 % | 22,7 % | 24,9 % | 27,9 % | 29,4 % |
Massachusetts | 1,4 % | 1,5 % | 1,4 % | 1,3 % | 1,2 % | 1,2 % | 0,9 % | 0,8 % | 1,0 % | 1,0 % | 1,0 % | 1,1 % | 1,1 % | 1,2 % | 1,2 % | 1,3 % | 1,6 % | 2,2 % | 3,1 % | 3,9 % | 5,0 % | 5,4 % | 6,6 % |
Michigan | 3,7 % | 3,0 % | 2,1 % | 0,8 % | 0,3 % | 0,6 % | 0,9 % | 1,0 % | 0,9 % | 0,7 % | 0,7 % | 0,6 % | 1,6 % | 3,5 % | 4,0 % | 6,9 % | 9,2 % | 11,2 % | 12,9 % | 13,9 % | 14,2 % | 14,2 % | |
Minnesota | 0,6 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,4 % | 0,4 % | 0,4 % | 0,5 % | 0,7 % | 0,9 % | 1,3 % | 2,2 % | 3,5 % | 5,2 % | ||||||
Mississippi | 41,5 % | 47,0 % | 44,1 % | 48,4 % | 52,3 % | 51,2 % | 55,3 % | 53,7 % | 57,5 % | 57,6 % | 58,5 % | 56,2 % | 52,2 % | 50,2 % | 49,2 % | 45,3 % | 42,0 % | 36,8 % | 35,2 % | 35,6 % | 36,3 % | 37,0 % | |
Missouri | 17,6 % | 15,9 % | 18,3 % | 15,6 % | 13,2 % | 10,0 % | 6,9 % | 6,7 % | 5,6 % | 5,2 % | 4,8 % | 5,2 % | 6,2 % | 6,5 % | 7,5 % | 9,0 % | 10,3 % | 10,5 % | 10,7 % | 11,2 % | 11,6 % | ||
Montana | 0,9 % | 0,9 % | 1,0 % | 0,6 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,4 % | ||||||||
Nebraska | 0,3 % | 0,6 % | 0,5 % | 0,8 % | 0,6 % | 0,6 % | 1,0 % | 1,0 % | 1,1 % | 1,5 % | 2,1 % | 2,7 % | 3,1 % | 3,6 % | 4,0 % | 4,5 % | |||||||
Nevada | 0,7 % | 0,8 % | 0,8 % | 0,5 % | 0,3 % | 0,6 % | 0,4 % | 0,6 % | 0,6 % | 2,7 % | 4,7 % | 5,7 % | 6,4 % | 6,6 % | 6,8 % | 8,1 % | |||||||
New Hampshire | 0,6 % | 0,5 % | 0,5 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,2 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,4 % | 0,6 % | 0,7 % | 1,1 % |
New Jersey | 7,7 % | 8,0 % | 7,6 % | 7,2 % | 6,4 % | 5,8 % | 4,9 % | 3,8 % | 3,4 % | 3,4 % | 3,3 % | 3,7 % | 3,5 % | 3,7 % | 5,2 % | 5,5 % | 6,6 % | 8,5 % | 10,7 % | 12,6 % | 13,4 % | 13,6 % | 13,7 % |
Nouveau-Mexique | 0,0 % | 0,1 % | 0,2 % | 0,8 % | 1,2 % | 0,8 % | 0,5 % | 1,6 % | 0,7 % | 0,9 % | 1,2 % | 1,8 % | 1,9 % | 1,8 % | 2,0 % | 1,9 % | 2,1 % | ||||||
New York | 7,6 % | 5,3 % | 4,2 % | 2,9 % | 2,3 % | 2,1 % | 1,6 % | 1,3 % | 1,2 % | 1,3 % | 1,2 % | 1,4 % | 1,5 % | 1,9 % | 3,3 % | 4,2 % | 6,2 % | 8,4 % | 11,9 % | 13,7 % | 15,9 % | 15,9 % | 15,9 % |
Caroline du Nord | 26,8 % | 29,4 % | 32,2 % | 34,4 % | 35,9 % | 35,6 % | 36,4 % | 36,4 % | 36,6 % | 38,0 % | 34,7 % | 33,0 % | 31,6 % | 29,8 % | 29,0 % | 27,5 % | 25,8 % | 24,5 % | 22,2 % | 22,4 % | 22,0 % | 21,6 % | 21,5 % |
Dakota du Nord | 1,0 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,0 % | 0,0 % | 0,1 % | 0,4 % | 0,4 % | 0,6 % | 0,6 % | 1,2 % | ||||||||
Ohio | 0,5 % | 0,8 % | 0,8 % | 1,0 % | 1,1 % | 1,3 % | 1,6 % | 2,4 % | 2,5 % | 2,4 % | 2,3 % | 2,3 % | 3,2 % | 4,7 % | 4,9 % | 6,5 % | 8,1 % | 9,1 % | 10,0 % | 10,6 % | 11,5 % | 12,2 % | |
Oklahoma | 8,4 % | 7,0 % | 8,3 % | 7,4 % | 7,2 % | 7,2 % | 6,5 % | 6,6 % | 6,7 % | 6,8 % | 7,4 % | 7,6 % | 7,4 % | ||||||||||
Oregon | 0,5 % | 0,2 % | 0,4 % | 0,3 % | 0,4 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,8 % | 1,0 % | 1,3 % | 1,4 % | 1,6 % | 1,6 % | 1,8 % | ||||||
Pennsylvanie | 2,4 % | 2,7 % | 2,9 % | 2,9 % | 2,8 % | 2,8 % | 2,3 % | 2,0 % | 1,9 % | 2,0 % | 2,0 % | 2,5 % | 2,5 % | 3,3 % | 4,5 % | 4,7 % | 6,1 % | 7,5 % | 8,6 % | 8,8 % | 9,2 % | 10,0 % | 10,8 % |
Rhode Island | 6,3 % | 5,3 % | 4,8 % | 4,3 % | 3,7 % | 3,0 % | 2,5 % | 2,3 % | 2,3 % | 2,3 % | 2,1 % | 2,1 % | 1,8 % | 1,7 % | 1,4 % | 1,5 % | 1,8 % | 2,1 % | 2,7 % | 2,9 % | 3,9 % | 4,5 % | 5,7 % |
Caroline du Sud | 43,7 % | 43,2 % | 48,4 % | 52,8 % | 55,6 % | 56,4 % | 58,9 % | 58,6 % | 58,9 % | 60,7 % | 59,8 % | 58,4 % | 55,2 % | 51,4 % | 45,6 % | 42,9 % | 38,8 % | 34,8 % | 30,5 % | 30,4 % | 29,8 % | 29,5 % | 27,9 % |
Dakota du Sud | 0,0 % | 0,6 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,5 % | 0,6 % | 1,3 % | |||||||
Tennessee | 10,6 % | 13,2 % | 17,5 % | 19,6 % | 21,4 % | 22,7 % | 24,5 % | 25,5 % | 25,6 % | 26,1 % | 24,4 % | 23,8 % | 21,7 % | 19,3 % | 18,3 % | 17,4 % | 16,1 % | 16,5 % | 15,8 % | 15,8 % | 16,0 % | 16,4 % | 16,7 % |
Texas | 27,5 % | 30,3 % | 31,0 % | 24,7 % | 21,8 % | 20,4 % | 17,7 % | 15,9 % | 14,7 % | 14,4 % | 12,7 % | 12,4 % | 12,5 % | 12,0 % | 11,9 % | 11,5 % | 11,8 % | ||||||
Utah | 0,4 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,4 % | 0,5 % | 0,6 % | 0,6 % | 0,7 % | 0,8 % | 1,1 % | ||||||
Vermont | 0,3 % | 0,4 % | 0,3 % | 0,4 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,3 % | 0,2 % | 0,5 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,3 % | 0,5 % | 1,0 % |
Virginie | 43,4 % | 44,6 % | 47,1 % | 47,8 % | 47,9 % | 46,9 % | 45,0 % | 43,3 % | 41,9 % | 41,8 % | 38,4 % | 35,6 % | 32,6 % | 29,9 % | 26,8 % | 24,7 % | 22,1 % | 20,6 % | 18,5 % | 18,9 % | 18,8 % | 19,6 % | 19,4 % |
Washington | 12,7 % | 0,3 % | 0,9 % | 0,4 % | 0,4 % | 0,5 % | 0,5 % | 0,5 % | 0,4 % | 0,4 % | 1,3 % | 1,7 % | 2,1 % | 2,6 % | 3,1 % | 3,2 % | 3,6 % | ||||||
Virginie-Occidentale | 9,5 % | 9,8 % | 11,5 % | 12,1 % | 11,2 % | 9,6 % | 7,8 % | 5,6 % | 4,1 % | 4,2 % | 4,3 % | 4,5 % | 5,3 % | 5,9 % | 6,6 % | 6,2 % | 5,7 % | 4,8 % | 3,9 % | 3,3 % | 3,1 % | 3,2 % | 3,4 % |
Wisconsin | 1,2 % | 1,8 % | 0,6 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,2 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,1 % | 0,2 % | 0,4 % | 0,4 % | 0,8 % | 1,9 % | 2,9 % | 3,9 % | 5,0 % | 5,7 % | 6,3 % | |||
Wyoming | 2,0 % | 1,4 % | 1,5 % | 1,0 % | 1,5 % | 0,7 % | 0,6 % | 0,4 % | 0,9 % | 0,7 % | 0,8 % | 0,7 % | 0,8 % | 0,8 % | 0,8 % | ||||||||
Porto Rico | 8,0 % | 12,4 % |
Langues |
Selon l'American Community Survey en 2016, 91,1 % de la population afro-américaine âgée de plus de cinq ans déclare parler l'anglais à la maison, 2,1 % déclare parler l'espagnol, 1,9 % le créole haïtien, 0,9 % le français, 0,4 % l'amharique, 0,3 % le somali, 0,3 % une langue akan, 0,3 % le yoruba et 2,7 % une autre langue[2].
Religions |
Religion | Afro-Américains | États-Unis |
---|---|---|
Églises historiques noires | 53 | 6,5 |
Protestantisme évangélique | 14 | 25,4 |
Non affiliés | 16 | 15,8 |
Catholicisme | 5 | 20,8 |
Protestantisme traditionnel | 4 | 14,7 |
Témoins de Jéhovah | 2 | 0,8 |
Islam | 2 | 0,9 |
Agnosticisme | 1 | 4,0 |
Athéisme | 1 | 3,1 |
Autres | 2 | 8,0 |
Selon le Pew Research Center, les Afro-Américains font preuve d'une plus forte religiosité que l'ensemble de la population, bien que celle-ci tende à diminuer, suivant la tendance générale aux États-Unis. Ainsi, la part d'entre eux à croire en Dieu passe de 97 % en 2007 à 93 % en 2014, contre 91 % en 2007 et 88 % en 2014 pour l'ensemble de la population[46]). La part d'entre eux à considérer que la religion est « très importante » dans leur vie, bien que plus forte que la moyenne (75 %[3] contre 53 % en 2014[47]), tend elle aussi à diminuer (79 % pour les Afro-Américains[3] et 56 % pour l'ensemble de la population[47]). Enfin, tout en étant proportionnellement plus nombreux à assister au moins une fois par semaine à un service religieux et à prier quotidiennement (respectivement 47 % et 75 %[3] contre 36 %[48] et 55 % pour l’ensemble de la population[49]). De plus 75 % d'entre eux déclarent prier quotidiennement[3], ces pratiques tendent elles aussi à diminuer puisque 53 % déclaraient assister au moins une fois par semaine à un service religieux en 2007 et 76 % affirmaient prier au moins une fois par jour[3].
Métissage avec les populations européennes et amérindiennes |
Des tests génétiques ont montré que la population afro-américaine pouvait attribuer en moyenne son héritage ancestral à 22 % d'Européens, 3 % d’Amérindiens et 75 % d'Africains d'origine Sub-saharienne[réf. nécessaire].
Inégalités sociales |
Au début du XXIe siècle, les Noirs et les Amérindiens (autochtones) occupent encore le bas de l'échelle sociale. Il reste de nombreux ghettos, où 50 % des enfants grandissent sans père. Souvent encore les Afro-américains restent incompris, méprisés ou isolés. Les discriminations judiciaires sont nombreuses (13 % de la population et 44 % de la population en prison[réf. nécessaire]) et les mariages mixtes rares.
Culture |
Le terme « Afro-Américain » est utilisé pour désigner la culture noire américaine. Cette culture ne se résume pas à la musique ou aux sports que l'actualité met en avant, elle comprend également des artistes plasticiens, des écrivains, des scientifiques, des politiciens, etc., autant de personnalités riches, complexes et parfois surprenantes qui émergent sur le sol américain dès le début du XIXe siècle.
Artiste |
Ira Aldridge (1807-1867)- William H. Johnson
Paul Robeson (1898-1976)
Romare Bearden, peintre
Horace Pippin, peintre
Henry Ossawa Tanner, peintre (1859-1937)
Jacob Lawrence, peintre
Jean-Michel Basquiat, peintre (1960-1988)
Kehinde Wiley, peintre
Kara Walker, artiste plasticienne
Phase 2, graffeur
Fab Five Freddy, graffeur
Gordon Parks, photographe et cinéaste
Musique |
La musique afro-américaine est de fait issue du croisement d'un ensemble de cultures, mélange des influences africaines, européennes et américaines. Le jazz est une musique afro-américaine, tout comme d'autres musiques d'Amérique latine, notamment celles de Cuba et du Brésil, où les descendants des esclaves déportés d'Afrique ont inventé des folklores originaux, des pas de danse et des mélodies populaires.
Elizabeth Greenfield, The Black Swann, première cantatrice classique afro-américaine.
Francis Johnson (en), premier compositeur afro-américain à être publié en 1817[50].
Todd Duncan, premier Afro-Américain à chanter pour un grand opéra américain en 1945[50].
Billie Holiday, considérée comme l'une des plus influentes chanteuses de jazz.
Louis Armstrong, considéré comme l'un des musiciens de jazz les plus influents[51].
Aretha Franklin, première femme à entrer au Rock and Roll Hall of Fame en 1987[51].
Count Basie, premier Afro-Américain à gagner un Grammy Award en 1958[50].
Ella Fitzgerald, première Afro-Américaine à gagner un Grammy Award en 1958, surnommée la « The First Lady of Song » (en français : « Première dame de la chanson »)[51].
Nina Simone, surnommé la « High Priestess of Soul » (en français : « Grande prêtresse de la soul ») et figure du Mouvement des droits civiques.
Donna Summer, considérée comme la « reine du disco »[52]
Michael Jackson, premier vendeur de disques au monde avec environ 1 milliard de disques vendu (carrière solo + Jackson Five), album le plus vendu au monde avec "Thriller" environ 100 millions de copies, premier artiste Afro-Américain à passer sur la chaîne MTV, premier artiste Afro-Américain le plus récompensé de l'histoire de la musique, élu artiste du millénaire en 2000[53].
Whitney Houston, artiste féminine la plus récompensée aux American Music Awards[54].
Grandmaster Flash, considéré comme l'un des pionniers du hip-hop.
Beyoncé, personnalité noire de la chanson la mieux payée de l'histoire[55].
Otis Redding, l'une des plus belles voix de l'histoire.
Jimi Hendrix en 1967, considéré l'un des plus grands guitaristes.
Sarah Vaughan en 1955.
James Brown en 1987.
Etta James en 2006.
Sam Cooke en avril 1963. Il est retrouvé mort le 11 décembre 1964 dans un motel californien d'une balle de revolver, il est victime d'un complot à cause de ses positions pour le Mouvement afro-américain des droits civiques.
Al Green en 1973.
Littérature et sciences |
Phillis Wheatley est considérée comme la première poétesse afro-américaine des États-Unis. En 1770, elle écrivit un hommage poétique au calviniste George Whitefield, qui obtint une large audience à Boston, où elle vivait.
Écrivains et scientifiques :
Toni Morrison, prix Nobel- Maya Angelou
- Alice Walker
Sapphire, auteur de l'histoire qui a inspiré Precious, film primé aux Oscars.
Benjamin Banneker, mathématicien et inventeur noir affranchi, auteur de traités.
Anna J. Cooper, écrivaine, enseignante, éducatrice et l'une des plus éminentes érudites afro-américaine. Quatrième femme afro-américaine à obtenir un doctorat.
Richard Wright, l'auteur de Black Boy (1944) : un jeune garçon noir qui veut devenir écrivain dans les années 1930, son histoire.
Alex Haley auteur du fameux Racines.- Zora Neale Hurston
John Howard Griffin l'auteur de Dans la peau d'un noir (Black Like Me). Griffin (blanc) explique la vie d'un noir aux États-Unis.
Langston Hughes, dramaturge et poète, figure de proue de la Renaissance de Harlem.
Ernest J. Gaines, auteur de romans décrivant la vie des Afro-Américains des années 1940, il écrit entre autres Dites-leur que je suis un homme (A lesson before Dying).- Pendant le New Deal, le gouvernement fédéral cherche à reconstituer la mémoire collective des esclaves noirs dans le cadre de la WPA (Writers’ Project Administration).
Théâtre |
- Audra McDonald
Au cinéma |
Hattie McDaniel, première personne afro-américaine à remporter un oscar (meilleure actrice dans un second rôle) en 1940 pour son rôle dans Autant en emporte le vent[56].
Sidney Poitier, premier Afro-Américain à remporter oscar (meilleur acteur) en 1963 et un Golden Globe (meilleur acteur dans un film dramatique) en 1964 pour son rôle dans Le Lys des champs[56].
James Earl Jones, il joue dans Star Wars et Conan le Barbare, en 1971 il reçoit l'Golden Globe de la révélation masculine de l'année pour L'Insurgé.
Louis Gossett Jr., Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1982 et Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle en 1983 pour son rôle dans Officier et Gentleman.
Whoopi Goldberg, première Afro-Américaine à remporter un Golden Globe pour le cinéma (meilleure actrice dans un film dramatique), pour son rôle dans La Couleur pourpre en 1985 et Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en 1990 et Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle en 1991 pour son rôle dans Ghost.
Denzel Washington, Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1989 et Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle en 1990 pour son rôle dans Glory, Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique en 2000 pour son rôle dans Hurricane Carter et Oscar du meilleur acteur en 2002 pour son rôle dans Training Day.
Morgan Freeman, Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie en 1990 pour son rôle dans Miss Daisy et son chauffeur et Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 2004 pour son rôle dans Million Dollar Baby.
Angela Bassett, Golden Globe de la meilleure actrice dans un film musical ou une comédie en 1994 pour son rôle dans Tina.
Cuba Gooding Jr., Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 1996 pour son rôle dans Jerry Maguire.
Halle Berry, Oscar de la meilleure actrice, pour son rôle dans À l'ombre de la haine en 2002.
Jamie Foxx, Oscar du meilleur acteur et Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie en 2005 pour son rôle dans Ray.
Jennifer Hudson, Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en 2006 et Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle en 2007 pour son rôle dans Dreamgirls.
Forest Whitaker, Oscar du meilleur acteur en 2006 et Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique en 2007 pour son rôle dans Le Dernier Roi d'Écosse.
Eddie Murphy, Golden Globe du meilleur acteur dans un second rôle en 2007 pour son rôle dans Dreamgirls.
Mo'Nique, Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en 2009 et Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle en 2010 pour son rôle dans Precious.
Octavia Spencer, Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en 2011 et Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle en 2012 pour son rôle dans La Couleur des sentiments.
Viola Davis, Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en 2016 et Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle en 2017 pour son rôle dans Fences.
Mahershala Ali, Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 2016 pour son rôle dans Moonlight.
Will Smith, seul acteur à avoir tourné dans douze films classés premiers au box-office américain dès leur premier week-end de diffusion[57].
Plusieurs cérémonies récompensent de façon spécifique les accomplissements au cinéma d'Afro-Américains (NAACP Image Awards depuis 1967, Black Reel Awards depuis 2000...)
Films |
De nombreux films au cinéma racontent la vie afro-américaine dont parmi les plus emblématiques :
Un petit coin aux cieux (1943) (Cabin in the Sky) de Vincente Minnelli et Busby Berkeley avec une distribution entièrement afro-américaine, dont une toute jeune Lena Horne.
Carmen Jones (1954) d'Otto Preminger, adapté de l'opéra de Georges Bizet avec Dorothy Dandridge, nommée aux Oscars. Le film été sélectionné en 1992 dans le cadre de la National Film Registry.
Du silence et des ombres (1962) (To Kill A Mockingbird), adaptation du célèbre roman d'Harper Lee. Ce film a remporté trois Oscars et a été qualifié de "culturellement important" par la Bibliothèque du Congrès en 1995, où la copie principale est maintenant conservée.
Devine qui vient dîner... (1967) de Stanley Kramer
Sweet Sweetback's Baadasssss Song (1971) de Melvin Van Peebles, premier film initiateur du genre blaxploitation
La Couleur pourpre (1985) de Steven Spielberg.
Mississippi Burning (1988) d'Alan Parker, nommé sept fois aux Oscars, dont celui du meilleur film et lauréat de plusieurs BAFTA.
Glory (1989) de Edward Zwick, raconte l'histoire des volontaires du 54e régiment du Massachusetts pendant la guerre de Sécession, un régiment constitué uniquement d'enrôlés noir-américains[58].
Do the Right Thing (1989) de Spike Lee
Miss Daisy et son chauffeur (1989) de Bruce Beresford.
Malcolm X (1992) de Spike Lee
Posse (en) (1993) de Mario Van Peebles
Corrina, Corrina (1994) de Jessie Nelson
Bad Boys (1995) de Michael Bay
Le Droit de tuer ? (1996) (A Time To Kill) de Joel Schumacher
Les Fantômes du passé (1996) (Ghosts of Mississippi) de Rob Reiner, qui raconte l'histoire vraie du procureur Bobby DeLaughter, décidé à faire condamner un membre raciste du KKK coupable de l'assassinat de l'activiste Medgar Evers.
Amistad (1997) de Steven Spielberg.
Soul Food (1997) de George Tillman, Jr.
Ali (2001) de Michael Mann, le film raconte l'ensemble de la carrière du boxeur Mohamed Ali qui est interprété par Will Smith dans le film.
Bad Boys 2 (2003) de Michael Bay
Madéa, grand-mère justicière (2005) (Diary of a mad Black woman) comédie de Tyler Perry
Écrire pour exister (2007) (Freedom Writers)
Precious (2009) de Lee Daniels
La Couleur des sentiments (The Help) (2011) de Tate Taylor, l'histoire de plusieurs femmes de ménage afro-américaines dans les années 1960 dans le Mississippi, qui vont oser écrire un livre qui remet en cause leur statut social.
Django Unchained (2012) de Quentin Tarantino qui narre l'histoire d'un esclave affranchi dans les plantations du sud des États-Unis.
Twelve Years a Slave (2013) de Steve McQueen retrace l'histoire d'un afro-américain libre devenu esclave durant 12 années à la suite d'un piège.
NWA: Straight Outta Compton (2015) de F. Gary Gray, le film met en scène la carrière du groupe de rap qui a fait polémique, NWA.
Loving (2016) de Jeff Nichols, film racontant l'histoire vraie du jugement Loving v. Virginia de la Cour suprême des États-Unis : un homme blanc, Richard Loving, et une femme noire, mariés à Washington, se sont vu refuser la propriété, la reconnaissance de leur mariage, et leurs droits civils quand ils sont revenus en Virginie, en raison d'une ancienne loi sur le métissage.
Oscar Micheaux, figure majeure des race films dans l'entre-deux-guerre[59].
John Singleton, nommé pour l'Oscar du meilleur réalisateur en 1992 pour Boyz N the Hood.
Ava DuVernay, nommée pour le Golden Globes du meilleur réalisateur 2015 pour Selma.
Nate Parker, Grand prix du film dramatique au Festival de Sundance 2016 pour The Birth of a Nation.
Barry Jenkins, nommé pour le Golden Globes du meilleur réalisateur 2017 pour Moonlight.
Ryan Coogler, réalisateur du Blockbuster Black Panther meilleur film tiré d'un comic aux Saturn Award 2018.
Spike Lee, Grand Prix du Festival de Cannes en 2018 pour BlacKkKlansman : J'ai infiltré le Ku Klux Klan.
Jordan Peele, premier Afro-Américain à recevoir l'Oscar du meilleur scénario original en 2018 pour Get Out[60].
Bibliographie et documentaire |
L'auteur et documentariste français Régis Dubois s'est penché sur les Noirs américains et le cinéma. Voir aussi Le cinéma noir américain, dirigé par Mark Reid, Francis Bordat, Raphaël Bassan, Janine Euvrard, CinémAction n °46 Éditions Charles Corlet, 1988 [61], les deux ouvrages de Anne Crémieux, Les Cinéastes noirs américains et le rêve hollywoodien, Éditions L'Harmattan, 2004[62] et Les Minorités dans le cinéma américain, in CinémAction n °143 Éditions Charles Corlet, 2012 [63]et l’ entrée Cinéma afro-américain dans l'Encyclopædia Universalis qui offre un panorama de ce cinéma de 1913 à 2018[64].
- Ouvrages de Régis Dubois :
Images du Noir dans le cinéma américain blanc (1980-1995) - L'Harmattan, 1997.
Dictionnaire du cinéma afro-américain (acteurs, réalisateurs, techniciens) - Séguier, 2001.
Le Cinéma des Noirs américains entre intégration et contestation - Le Cerf/Corlet 2005.
Le Cinéma noir américain des années Obama (2009-2016) - Lettmotif, 2017.
- et le documentaire :
À l'ombre d'Hollywood : le cinéma noir indépendant (1910-1950) - Cinéfilms13, 40 minutes, 2014
Télévision |
Black Entertainment Television, est une chaîne de télévision fondée en 1980 et s'adressant prioritairement aux Afro-Américains.
Séries télévisées |
La série La Famille Ewans, 1974-1979, avec Esther Rolle et John Amos.
La série The Jeffersons, 1975-1982.
Le plateau de tournage d'Arnold et Willy en 1983, accueillant la Première dame Nancy Reagan.
Cicely Tyson, première personne noire à occuper un rôle principal dans une série télévisée, East Side/West Side (1963-1964)[56].
Bill Cosby, premier Afro-Américain à remporter un Emmy Award en 1966 pour son rôle dans Les Espions, puis de nouveau en 1967 et en 1968. Golden Globe du meilleur acteur dans une série télévisée musicale ou comique en 1988 pour son rôle dans Cosby Show.
Gail Fisher, première Afro-Américaine à remporter un Emmy Award en 1970 et un Golden Globe en 1971 pour son rôle dans Mannix.
Redd Foxx, Golden Globe du meilleur acteur dans une série télévisée musicale ou comique en 1973 pour son rôle dans Sanford and Son.
Debbie Allen, Golden Globe de la meilleure actrice dans une série télévisée musicale ou comique en 1983 pour son rôle dans Fame.
Robert Guillaume, Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans une série télévisée comique en 1985 pour son rôle dans Benson (en).
James Earl Jones, Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans une série télévisée dramatique en 1991 pour son rôle dans Gabriel Bird.
Regina Taylor, Golden Globe de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique en 1993 pour son rôle dans I'll Fly Away.
Andre Braugher, Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans une série télévisée dramatique en 1998 pour son rôle dans Homicide.
Don Cheadle, Golden Globe du meilleur acteur dans une série télévisée musicale ou comique en 2013 pour son rôle dans House of Lies.
Taraji P. Henson, Golden Globe de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique en 2014 pour son rôle dans Scandal.
Viola Davis, Primetime Emmy Award de la meilleure actrice dans une série télévisée dramatique en 2015 pour son rôle dans Murder.
Tracee Ellis Ross, Golden Globe de la meilleure actrice dans une série télévisée musicale ou comique en 2017 pour son rôle dans black-ish.
Donald Glover, Golden Globe du meilleur acteur dans une série télévisée musicale ou comique et Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans une série télévisée comique en 2017 pour son rôle dans Atlanta.
Sterling K. Brown, Primetime Emmy Award du meilleur acteur dans une série télévisée dramatique en 2017 pour son rôle dans This Is Us.
Gary Coleman, l'acteur principal de la série Arnold et Willy.
Téléfilms |
Alfre Woodard, Golden Globe de la meilleure actrice dans une mini-série ou un téléfilm en 1998 pour son rôle dans La Couleur du sang et en 2001 pour son rôle dans Holiday Heart (en).
Ving Rhames, Golden Globe du meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm en 1998 pour son rôle dans Don King: Only in America (en).
Talk-shows |
Della Reese, première femme noire à animer un talk-show en 1969[65].
Flip Wilson premier Afro-Américain à remporter un Golden Globe en 1971 pour sa présentation du The Flip Wilson Show (en).
Oprah Winfrey, présentatrice du talk-show le plus regardé de l'histoire des États-Unis (The Oprah Winfrey Show, 1986-2011)[66].
Sport |
Jesse Owens en 1936.
Mohamed Ali en 1967.
Simone Biles à Rio de Janeiro en 2016.
Serena Williams et Venus Williams en 2009.
Magic Johnson en 1987.
Mike Tyson en 2011.
Michael Jordan en 2015.
Sportifs célèbres :
Jackie Robinson (baseball)
Tommie Smith (athlétisme)
John Carlos (athlétisme)
Bob Beamon (athlétisme)
Jackie Joyner-Kersee (athlétisme)
Florence Griffith-Joyner (athlétisme)
Carl Lewis (athlétisme)
Hank Aaron (baseball)
Brandon Lloyd (football américain)- Anthony Davis (basket-ball)
Joe Greene (football américain)
Walter Payton (football américain)
Emmitt Smith (football américain)
Jerry Rice (football américain)
Wilt Chamberlain (basket-ball)
Bill Russell (basket-ball)
Oscar Robertson (basket-ball)
Kareem Abdul-Jabbar (basket-ball)
Patrick Ewing (basket-ball)
Jesse Owens (athlétisme)
Satchel Paige (baseball)
Barry Bonds (baseball)
Reggie Jackson (baseball)
Ken Griffey Jr. (baseball)
Kobe Bryant (basket-ball)
Shaquille O'Neal (basket-ball)
Penny Hardaway (basket-ball)
Stephen Curry (basket-ball)
LeBron James (basket-ball)
Michael Jordan (basket-ball)
Magic Johnson (basket-ball)
Dennis Rodman (basket-ball)
Scottie Pippen (basket-ball)
Muggsy Bogues (basket-ball)
Allen Iverson (basket-ball)
Karl Malone (basket-ball)
Derrick Rose (basket-ball)
Kevin Durant (basket-ball)
Cullen Jones (natation)
Lia Neal (natation)
Simone Manuel (natation)
Venus Williams (tennis)
Serena Williams (tennis)
Tiger Woods (golf)
Joe Louis (boxe)
Sugar Ray Robinson (boxe)
Mike Tyson (boxe)
Mohamed Ali (boxe)
Floyd Mayweather, Jr. (boxe)
Takudzwa Ngwenya (rugby)
O. J. Simpson (football américain)
Simone Biles (gymnastique)
Intellectuels militants du XXIe siècle |
Cornel West, activiste, commentateur, et professeur à l'université de Princeton- Al Sharpton
Notes et références |
Notes |
Références |
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CinémAction no 46
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CinémAction no 143
Biblio en fin d’article
(en) Hilary De Vries, « COVER STORY; Della Reese: Earning Her Wings », sur nytimes.com, 14 juin 1998.
(en) « America's Top-Earning Black Stars », sur forbes.com, 29 janvier 2009.
Voir aussi |
Bibliographie |
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Nicole Bacharan, Histoire des noirs américains, Éd. Complexe, 1994, 335 p.
Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l'Amérique?, Seuil, 1er janvier 2005(ISBN 9782020799508)
- Nicole Bacharan, Les Noirs américains. Des champs de coton à la Maison Blanche, édition du Panama, 2008, 618 p.
- Régis Dubois, Le Cinéma des Noirs américains entre intégration et contestation, Le Cerf/Corlet, 2005, 287 p.
- M. Fabre, Les Noirs Américains, PUF, 1967
Pierre Lagayette (dir.), L'empire de l'exécutif (1933-2006): la présidence des États-Unis de Franklin D. Roosevelt à George W. Bush, Presses Paris Sorbonne, 2007(ISBN 9782840505341)
Pierre Mélandri, Histoire des États-Unis contemporains, André Versaille éditeur, 2008, 992 p. (ISBN 978-2-87495-009-4)
Bernard Vincent, La Révolution Américaine (1775-1783), t. 2, Presses universitaires de Nancy, 1985(ISBN 9782864802112)
Articles connexes |
- Black feminism
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