Afro-Américains






Afro-Américains



Description de cette image, également commentée ci-après

Afro-Américains au carnaval de La Nouvelle-Orléans.



























Populations significatives par région
Sud

23 105 082 (2010)[1]
Midwest

7 594 486 (2010)[1]
Nord-Est

7 187 488 (2010)[1]
Ouest

4 133 687 (2010)[1]
Population totale

42 020 743 (dont 3 091 424 de métis afro-américains) (2010)[1]





















Autres
Régions d’origine

Afrique de l'Ouest et Afrique centrale
Langues

Anglais (minorités avec l'espagnol, le créole haïtien, le français et des langues africaines)[2]
Religions

Protestantisme (71 %)
Catholicisme (5 %)
Islam (2 %)[3]
Ethnies liées

Divers peuples d'Afrique noire (principalement d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale)





Les Afro-Américains, également appelés Noirs américains ou, plus rarement, Africains-Américains, sont les citoyens des États-Unis d’ascendance totale ou partielle d'Afrique noire. La grande majorité des Afro-Américains est descendante des esclaves déportés entre le début du XVIe siècle et le début du XIXe siècle.


Longtemps victimes de l'esclavage, de la ségrégation raciale et de la discriminations, la reconstruction après la guerre de Sécession, la déségrégation et le mouvement des droits civiques constituent autant d'étapes vers la reconnaissance des droits des Afro-Américains. L’accession de Barack Obama — fils d'un Kényan noir et d'une Américaine blanche — à la tête des États-Unis, en 2009, constitue d’un certain point de vue la fin de ce long cheminement mais n'empêche pas que les classes sociales afro-américaines les plus démunies soient toujours confrontées au racisme et à la discrimination, notamment par certains membres des forces de police américaine.




Sommaire






  • 1 Dénomination


  • 2 Histoire


    • 2.1 Époque coloniale


    • 2.2 États-Unis esclavagistes


    • 2.3 Abolition de l'esclavage


    • 2.4 Ségrégation raciale


    • 2.5 Grande migration (1916-1930)


    • 2.6 Droits civiques et marche vers l'égalité


    • 2.7 Époque contemporaine




  • 3 Discrimination positive (affirmative action)


  • 4 Représentation politique


  • 5 Démographie


    • 5.1 Évolution de la population


    • 5.2 Langues


    • 5.3 Religions


    • 5.4 Métissage avec les populations européennes et amérindiennes


    • 5.5 Inégalités sociales




  • 6 Culture


    • 6.1 Artiste


    • 6.2 Musique


    • 6.3 Littérature et sciences


      • 6.3.1 Théâtre




    • 6.4 Au cinéma


      • 6.4.1 Films


      • 6.4.2 Bibliographie et documentaire




    • 6.5 Télévision


      • 6.5.1 Séries télévisées


      • 6.5.2 Téléfilms


      • 6.5.3 Talk-shows




    • 6.6 Sport


    • 6.7 Intellectuels militants du XXIe siècle




  • 7 Notes et références


    • 7.1 Notes


    • 7.2 Références




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes







Dénomination |


Bien que l'usage du terme « Afro-Américains » (en anglais : African American ou African-American) remonte à 1782[4], il n'est néanmoins popularisée par Malcolm X que dans les années 1960, avant de devenir une expression commune à la fin des années 1980. Son but était de définir les Américains de couleur de peau noire par une origine, comme le sont les citoyens qui ont une origine italienne ou irlandaise, et non plus uniquement par leur couleur. Cette catégorie est utilisée par le bureau du recensement des États-Unis aux côtés du terme « Black » (en français : « Noir »)[5] pour élaborer les formulaires officiels destinés à préparer des statistiques ou à accompagner des politiques de discrimination positive.



Histoire |


Article détaillé : Histoire des Afro-Américains.


Époque coloniale |





Benjamin Banneker (1731-1806), astronome et éditeur américain, fils d'esclave.


Les premiers esclaves africains débarquent au début du XVIIe siècle dans les treize colonies anglaises d'Amérique du Nord. Dès cette époque, on peut observer des métissages avec les Blancs. Pendant la guerre d'indépendance américaine, des soldats noirs, qu'ils soient esclaves ou libres, ont participé au conflit dans les deux camps, loyalistes et insurgés. On estime que 5 000 Afro-américains ont combattu aux côtés des Blancs américains[6] et plusieurs d'entre eux furent affranchis[7]. En 1779, environ 10 000 Noirs ont rejoint les rangs de l’armée britannique[8].


La Révolution américaine plaça au cœur des débats politiques la place et le statut des Noirs dans la société. Les Noirs ont obtenu une émancipation relative dans les états du centre (Philadelphie) et en Nouvelle-Angleterre[8]. L'esclavage est aboli en 1777 dans le Vermont[9],[10], en 1780 en Pennsylvanie[10],[11], en 1783 dans le Massachusetts[12].


Le Congrès continental discuta intensément de l'esclavage. Thomas Jefferson, dans la Déclaration d'indépendance américaine, préféra ignorer le sujet, afin de ne pas mécontenter les régions du Sud qui vivaient de l'économie de plantation. Si la Constitution américaine fondait les bases démocratiques de la nouvelle République, elle excluait les Noirs du droit de vote, de même que les femmes, les Amérindiens et les pauvres.



États-Unis esclavagistes |


Articles détaillés : Esclavage aux États-Unis et Thomas Jefferson et l'esclavage.



Abolition de l'esclavage |


Article détaillé : Abolition de l'esclavage.



Égrenage du coton en 1869.


Dès 1770, les sociétés quakers de Nouvelle-Angleterre s'interdisent toutes pratiques esclavagistes. Seuls quelques États du Nord s'engagent rapidement dans la voie de l'abolition de l'esclavage : le Vermont l'interdit dès 1777[9],[7]. En 1807, la traite des noirs est officiellement abolie aux États-Unis. Dans les années 1820, la Female Anti-slavery Society dénonce l'esclavage. En 1863 en pleine guerre de Sécession, le président Abraham Lincoln signe la Proclamation d'émancipation déclarant libre tout esclave résidant sur le territoire de la Confédération sudiste qui n'est pas sous contrôle de l'Union. En 1865 est promulgué le 13e amendement interdisant l'esclavage après cette guerre[13].


Après la guerre sont créées la plupart des « universités traditionnellement noires », afin d'accueillir les étudiants afro-américains refusés sur les campus blancs[14].


Il n'y eu aucune réquisition ou confiscation, aucune plantation n'est divisée ou morcelée. Au contraire, le président Andrew Johnson fait expulser les Noirs des parcelles de terrains que certains généraux nordistes leur avaient distribués. De manière générale, la structure économique du Sud, construite sur des caractéristiques racistes, est totalement conservée. Le système des métayers, forme d'exploitation souvent proche de l'esclavage. est créé pour les Noirs[15].




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Ségrégation raciale |


Articles détaillés : Ségrégation raciale aux États-Unis et Mouvement des droits civiques aux États-Unis de 1896 à 1954.

Après 1865, un grand nombre d'anciens esclaves se retrouvent sans travail et de nombreux planteurs font faillite. Commence alors un exode massif des Afro-américains vers les villes industrielles du Nord du pays. La Guerre de Sécession laissa des rancœurs dans les États du Sud : après la fin de l'occupation militaire est mise en place la ségrégation par peur du métissage et par la psychose du viol des femmes blanches par les hommes africains[16]. Les lois Jim Crow instaurent le développement séparé mais égal, c'est-à-dire la ségrégation dans les lieux publics.


Les États du Sud avaient profité également de la période pour voter des Codes noirs restreignant fortement les droits des Afro-Américains nouvellement affranchis. Ils adoptent une série de lois interdisant la possession d'armes par les Noirs, le droit de réunion après le crépuscule, et « l'oisiveté ». Au Mississippi, la loi leur interdit également de posséder de la terre. En Caroline du Sud, elle leur interdit l'exercice de toutes professions « artistiques, commerciales ou industrielles », leur permettant seulement de devenir domestiques ou valets de ferme. Plusieurs États (ainsi qu'au Nord, comme New York) leurs interdisent le droit de vote sous divers prétextes (suffrage censitaire, interdiction de vote pour les analphabètes, etc.)[15].


Les Noirs sont également victimes de violences, de lynchages et de la haine du Ku Klux Klan. La Louisiane toute entière est parcourue de bandes armées qui fouettaient, battaient ou tuaient des Noirs impunément. Au début des années 1870, ces ligues atteignent 25 000 membres. Selon le général Philip Sheridan, gouverneur militaire de la région, plus de 3 500 Noirs sont massacrés dans les 10 ans qui suivirent la guerre[15].



Grande migration (1916-1930) |


Article connexe : Renaissance de Harlem.

En septembre 1909, pour répondre aux émeutes raciales de Springfield et plus largement aux violences anti-Noirs, un groupe de réformateurs comprenant notamment W.E.B Du Bois et John Dewey se rassemble pour fonder la National Association for the Advancement of Colored People[15].


Durant la première moitié du XXe siècle, plusieurs millions d’Afro-Américains quittent le Sud des États-Unis pour rejoindre le Nord, le Midwest et l’Ouest du pays dans un mouvement connu sous le nom de Grande migration (1916-1930)[17]. Ils espèrent échapper à la ségrégation et aux violences dont ils sont toujours victimes dans le Sud, accéder au droit de vote ainsi qu’à de meilleures conditions de vie. Le dynamisme industriel du Nord, les besoins en main d’œuvre consécutifs à l’intensification de la production militaire durant la Première Guerre mondiale offrent les conditions de cette vague migratoire.


De 1910 à 1930, la population noire des seules villes de Chicago, New York et Philadelphie passe de 226 000 à 902 000 individus[18]. La concentration des Noirs dans les grandes villes du Nord conduit à la formation de quartiers à forte majorité afro-américaine comme le South Side de Chicago ou Harlem à New York.


La Grande migration s’accompagne d’un important transfert culturel : des formes musicales spécifiques au Sud du pays, comme le boogie-woogie ou le blues, se répandent dans le Nord. Le centre de gravité de la musique jazz se déplace de La Nouvelle-Orléans à Chicago et New York. Le quartier de Harlem à New York est le berceau d’un mouvement culturel, connu sous le nom de Renaissance de Harlem, dont la renommée dépasse les frontières du pays. Les écrivains Zora Neale Hurston, Langston Hughes, Claude McKay, Richard Wright et les artistes Lois Mailou Jones, William H. Johnson, Romare Bearden et Jacob Lawrence en sont les principaux représentants.



Droits civiques et marche vers l'égalité |


Au niveau politique, les premiers membres noirs du Congrès des États-Unis ont été élus sous l'étiquette Républicaine en novembre 1868, soit trois ans après l'abolition de l'esclavage. Il a fallu attendre 1934 pour que le parti démocrate présente ses premiers candidats noirs.


De 1936 à 1966, au moins 2 800 Noirs sont assassinés dans des lynchages[15].


Pendant la Grande Dépression des années 1930, les Afro-américains sont particulièrement touchés par le chômage et la pauvreté. Si le New Deal lancé par le président Franklin Delano Roosevelt ne prévoyait aucune disposition particulière à leur égard, les Noirs américains profitèrent des différents programmes et des aides fédérales[19] : ils bénéficièrent par exemple d'un tiers des aides au logement[20]. C'est à partir de cette époque qu'ils changent leur appartenance politique, se tournant davantage vers le parti de Roosevelt, le parti démocrate[20].


La situation des Afro-Américains s'améliore lentement : leur intégration sociale progresse grâce à l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale (700 000 Noirs dans l'Armée en 1944[21]. Le conflit contre les forces de l'Axe a plutôt tendance à souder la nation[22], même si des émeutes raciales éclatent en 1943. Roosevelt prend des mesures pour limiter les discriminations dans l'administration fédérale (Executive Order 8802[21]). En 1942, le Congress of Racial Equality est fondé pour lutter contre la discrimination dans les bâtiments publics du Nord du pays[21]. La Grande migration commencée dans l'Entre-Deux Guerres se poursuit : plusieurs milliers de Noirs quittent le Sud pour travailler dans les métropoles californiennes.


Les premières mesures contre la ségrégation sont prises dans les États du Sud après la Seconde Guerre mondiale, compte tenu de l'effort de guerre soutenu par les Afro-américains dans l'armée du pays. En 1949, l'armée entre dans une phase de déségrégation totale[23]. Grâce aux efforts de l'avocat afro-américain Thurgood Marshall et du NAACP, la ségrégation scolaire est déclarée inconstitutionnelle par la Cour suprême des États-Unis en 1954 (arrêt Brown v. Board of Education). Les autres lois Jim Crow ont été abolies par le Civil Rights Act de 1964 et le Voting Rights Act.


Les années 1960 sont marquées par la figure de Martin Luther King Jr. (1929-1968) qui organisa et dirigea des marches pour le droit de vote, l'emploi des minorités, et d'autres droits civiques élémentaires pour les Afro-américains. Il est surtout connu pour son discours « I have a dream » (J'ai un rêve), prononcé le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington durant la marche pour l'emploi et la liberté. Il rencontre John F. Kennedy qui lui apporte son soutien pour la lutte contre la discrimination raciale.Martin Luther King et le mouvement des droits civiques ne sont pourtant pas appréciés de l'opinion publique et la marche est rejetée par les deux tiers des Américains. D'après les sondages effectués par The New York Times en 1964, les New-Yorkais voient en Martin Luther King un « extrémiste » et jugent « excessives » les revendications de droits civiques[24]. La déségrégation prend une tournure violente avec de nombreux assassinats, des émeutes dans certaines villes et dans les ghettos : entre 1965 et 1968, les violences font 250 morts et 8 000 blessés dans tout le pays. En 1968, un rapport de la commission Kerner s'intéresse aux causes de ces violences et représente le point de départ de la politique de discrimination positive.




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Époque contemporaine |



Le Black Panther Party est fondé en 1966. En 1973, Bobby Seale se présente pour le BPP à la mairie d'Oakland (Californie), se concentrant sur les services sociaux et la politisation de la communauté noire. Il obtient 19,26 % des voix et est qualifié pour le second tour, où il échoue cependant[25].



Discrimination positive (affirmative action) |


Article détaillé : Discrimination positive.

Le premier à utiliser l'expression Affirmative action est le président américain John Fitzgerald Kennedy[26] ; il fut ensuite reprise par son successeur à la Maison-Blanche, Lyndon B. Johnson. Leur idée était que, malgré les lois en faveur de l'égalité, les Noirs resteraient en retard par rapport au reste de la population américaine. Le but était de faire en sorte que les Noirs soient davantage représentés dans les emplois qualifiés, les universités, les médias, etc. Dès les années 1960, des emplois préférentiels sont mis en place. Mais il ne s'agit en aucun cas d'une politique de quotas : en 2003, la Cour Suprême a condamné le principe des quotas comme étant contraire à l'égalité devant la loi et à la libre concurrence[27]. Les résultats sont jugés convaincants aux États-Unis : en 1960, 13 % des Afro-Américains appartenaient aux classes moyennes, ils sont 66 % en 2000[28]. Le nombre de Noirs appartenant à la classe moyenne a été multiplié par quatre et le nombre de Noirs pauvres a diminué de moitié[29]. Les disparités ethniques sont d'ailleurs beaucoup plus fortes en Amérique latine qui a pourtant une réputation de métissage.



Représentation politique |


Les premiers élus noirs apparaissent pendant la période dite de la Reconstruction, juste après la guerre de Sécession, avec entre autres deux élus afro-américains au Sénat des États-Unis : Hiram Rhodes Revels et Blanche Bruce, tous deux élus du Mississippi. Mais la reprise en main des États sudistes par les démocrates conservateurs (les redeemers), le compromis de 1877 et la fin de l'occupation militaire, les violences, les intimidations pour dissuader les Noirs de voter et les fraudes électorales marquent la fin de cette période. Les débuts de la ségrégation voient disparaître toute représentations électives des Afro-américains.


Il faut attendre le combat pour les droits civiques et la fin de la ségrégation dans les États du Sud pour voir de nouveau des Afro-américains en politique, à la fin des années 1960. Ainsi, en 1968, Shirley Chisholm est la première Afro-Américaine élue au Congrès. En 1972, elle se présente à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle[30], mais elle est battue par George McGovern. En 2009, Barack Obama devient le premier président afro-américain des États-Unis, après avoir été le cinquième afro-américain élu au Sénat[31].




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Vote de la population afro-américaine lors des élections présidentielles
Année
Afro-Américains National
Démocrate (%)
Républicain (%)
Autres (%)
Démocrate (%)
Républicain (%)
Autres (%)

1976[32]

83
17
0 50 48
2

1980[33]

83
14
3
41

51
8

1984[34]

91
9
0
41

59
0

1988[35]

89
11
0 46
53
1

1992[36]

83
10
7

43
37
19

1996[37]

84
12
4 49 41
9

2000[38]

90
10
0
48

48
2

2004[39]

88
11
1 48
51
1

2008[40]

95
4
1

53
45
2

2012[41]

93
6
1

51
47
2

2016[42]

89
8
3
48

46
6


Démographie |



Évolution de la population |




Pourcentage d'Afro-Américains par État en 2010 :


  •      - de 2 %

  •      de 2 à 5 %

  •      de 5 à 10 %

  •      de 10 à 15 %

  •      de 15 à 20 %

  •      de 20 à 25 %

  •      de 25 à 30 %

  •      de 30 à 35 %

  •      de 35 à 40 %





Pourcentage d'Afro-Américains par comté en 2000.



















































































































































































Population afro-américaine lors du recensement[43],[1]
Année Seulement afro-américains
Métis afro-américains
Esclavage
Nombre
% de la
population
Nombre
% de la
population
Esclaves
Libres
Nombre
%
Nombre
%
1790 757 208 19,3

697 681
92,1
59 727
7,9
1800 1 002 037 18,9
893 602
89,2
108 435
10,8
1810 1 377 808 19,0
1 191 362
86,5
186 446
13,5
1820 1 771 656 18,4
1 538 022
86,8
233 634
13,2
1830 2 328 642 18,1
2 009 043
86,3
319 599
13,7
1840 2 873 648 16,8
2 487 355
86,6
386 293
13,4
1850 3 638 808 15,7
3 204 313
88,1
434 495
11,9
1860 4 441 830 14,1
3 953 760
89,0
488 070
11,0
1870 4 880 009 12,7

1880 6 580 793 13,1
1890 7 488 788 11,9
1900 8 833 994 11,6
1910 9 827 763 10,7
1920 10 463 131 9,9
1930 11 891 143 9,7
1940 12 865 518 9,8
1950 15 042 286 10,0
1960 18 871 831 10,5
1970 22 580 289 11,1
1980 26 495 025 11,7
1990 29 986 060 12,1
2000 34 658 190 12,3
1 761 244
0,6
2010 38 929 319 12,6
3 091 424
1,0

Le recensement de la population n'est pas obligatoire aux États-Unis[44]. La mention de la « race » est basée, depuis 1960, sur le principe de l'auto-identification[5]. D'ailleurs, la « race » n'est indiquée sur aucun document d'identité (permis de conduire, carte de sécurité sociale ou passeport). Il est également possible de choisir plusieurs « race » pour représenter son métissage depuis le recensement 2000[45].


Ceux dont les ancêtres ont été amenés en qualité d’esclaves d’Afrique aux Caraïbes ou en Amérique latine, mais qui sont venus aux États-Unis en personnes libres, se classent eux-mêmes dans la catégorie Afro-américains ou dans une autre catégorie qui peut être latino-américain, haïtiano-américain ou caraïbéen-américain.


Selon l'estimation officielle de 2005, environ 39,9 millions d'Afro-Américains vivent aux États-Unis soit 12,9 % de la population totale. 54,8 % résident dans les États du Sud, 17,6 % dans le Nord-Est, 18,7 % dans le Midwest et seulement 8,9 % dans les États de l'Ouest. 88 % vivent dans des aires urbaines. Avec plus de trois millions de résidents noirs, New York a la plus importante population noire urbaine des États-Unis. Parmi les villes de plus de 100 000 habitants, Gary dans l'Indiana a le plus fort pourcentage d'habitants noirs (84 %), suivi de peu par Détroit dans le Michigan (82 %). La Nouvelle-Orléans en Louisiane (67 %), Baltimore dans le Maryland (64 %), Atlanta en Géorgie (61 %) et Washington (60 %) sont aussi des centres importants de population noire.




Langues |


Selon l'American Community Survey en 2016, 91,1 % de la population afro-américaine âgée de plus de cinq ans déclare parler l'anglais à la maison, 2,1 % déclare parler l'espagnol, 1,9 % le créole haïtien, 0,9 % le français, 0,4 % l'amharique, 0,3 % le somali, 0,3 % une langue akan, 0,3 % le yoruba et 2,7 % une autre langue[2].



Religions |





























































Composition religieuse en % en 2014[3]
Religion
Afro-Américains

Drapeau des États-Unis États-Unis
Églises historiques noires
53
6,5

Protestantisme évangélique
14
25,4
Non affiliés
16
15,8

Catholicisme
5
20,8
Protestantisme traditionnel
4
14,7
Témoins de Jéhovah
2
0,8

Islam
2
0,9
Agnosticisme
1
4,0
Athéisme
1
3,1
Autres
2
8,0

Selon le Pew Research Center, les Afro-Américains font preuve d'une plus forte religiosité que l'ensemble de la population, bien que celle-ci tende à diminuer, suivant la tendance générale aux États-Unis. Ainsi, la part d'entre eux à croire en Dieu passe de 97 % en 2007 à 93 % en 2014, contre 91 % en 2007 et 88 % en 2014 pour l'ensemble de la population[46]). La part d'entre eux à considérer que la religion est « très importante » dans leur vie, bien que plus forte que la moyenne (75 %[3] contre 53 % en 2014[47]), tend elle aussi à diminuer (79 % pour les Afro-Américains[3] et 56 % pour l'ensemble de la population[47]). Enfin, tout en étant proportionnellement plus nombreux à assister au moins une fois par semaine à un service religieux et à prier quotidiennement (respectivement 47 % et 75 %[3] contre 36 %[48] et 55 % pour l’ensemble de la population[49]). De plus 75 % d'entre eux déclarent prier quotidiennement[3], ces pratiques tendent elles aussi à diminuer puisque 53 % déclaraient assister au moins une fois par semaine à un service religieux en 2007 et 76 % affirmaient prier au moins une fois par jour[3].



Métissage avec les populations européennes et amérindiennes |



Des tests génétiques ont montré que la population afro-américaine pouvait attribuer en moyenne son héritage ancestral à 22 % d'Européens, 3 % d’Amérindiens et 75 % d'Africains d'origine Sub-saharienne[réf. nécessaire].



Inégalités sociales |


Au début du XXIe siècle, les Noirs et les Amérindiens (autochtones) occupent encore le bas de l'échelle sociale. Il reste de nombreux ghettos, où 50 % des enfants grandissent sans père. Souvent encore les Afro-américains restent incompris, méprisés ou isolés. Les discriminations judiciaires sont nombreuses (13 % de la population et 44 % de la population en prison[réf. nécessaire]) et les mariages mixtes rares.



Culture |


Le terme « Afro-Américain » est utilisé pour désigner la culture noire américaine. Cette culture ne se résume pas à la musique ou aux sports que l'actualité met en avant, elle comprend également des artistes plasticiens, des écrivains, des scientifiques, des politiciens, etc., autant de personnalités riches, complexes et parfois surprenantes qui émergent sur le sol américain dès le début du XIXe siècle.



Artiste |





  • Ira Aldridge (1807-1867)

  • William H. Johnson


  • Paul Robeson (1898-1976)


  • Romare Bearden, peintre


  • Horace Pippin, peintre


  • Henry Ossawa Tanner, peintre (1859-1937)


  • Jacob Lawrence, peintre


  • Jean-Michel Basquiat, peintre (1960-1988)


  • Kehinde Wiley, peintre


  • Kara Walker, artiste plasticienne


  • Phase 2, graffeur


  • Fab Five Freddy, graffeur


  • Gordon Parks, photographe et cinéaste



Musique |


Article détaillé : Musique afro-américaine.

La musique afro-américaine est de fait issue du croisement d'un ensemble de cultures, mélange des influences africaines, européennes et américaines. Le jazz est une musique afro-américaine, tout comme d'autres musiques d'Amérique latine, notamment celles de Cuba et du Brésil, où les descendants des esclaves déportés d'Afrique ont inventé des folklores originaux, des pas de danse et des mélodies populaires.




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Littérature et sciences |


Article détaillé : Littérature noire américaine.

Phillis Wheatley est considérée comme la première poétesse afro-américaine des États-Unis. En 1770, elle écrivit un hommage poétique au calviniste George Whitefield, qui obtint une large audience à Boston, où elle vivait.


Écrivains et scientifiques :




  • Toni Morrison, prix Nobel

  • Maya Angelou

  • Alice Walker


  • Sapphire, auteur de l'histoire qui a inspiré Precious, film primé aux Oscars.


  • Benjamin Banneker, mathématicien et inventeur noir affranchi, auteur de traités.


  • Anna J. Cooper, écrivaine, enseignante, éducatrice et l'une des plus éminentes érudites afro-américaine. Quatrième femme afro-américaine à obtenir un doctorat.


  • Richard Wright, l'auteur de Black Boy (1944) : un jeune garçon noir qui veut devenir écrivain dans les années 1930, son histoire.


  • Alex Haley auteur du fameux Racines.

  • Zora Neale Hurston


  • John Howard Griffin l'auteur de Dans la peau d'un noir (Black Like Me). Griffin (blanc) explique la vie d'un noir aux États-Unis.


  • Langston Hughes, dramaturge et poète, figure de proue de la Renaissance de Harlem.


  • Ernest J. Gaines, auteur de romans décrivant la vie des Afro-Américains des années 1940, il écrit entre autres Dites-leur que je suis un homme (A lesson before Dying).

  • Pendant le New Deal, le gouvernement fédéral cherche à reconstituer la mémoire collective des esclaves noirs dans le cadre de la WPA (Writers’ Project Administration).



Théâtre |


  • Audra McDonald


Au cinéma |




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Plusieurs cérémonies récompensent de façon spécifique les accomplissements au cinéma d'Afro-Américains (NAACP Image Awards depuis 1967, Black Reel Awards depuis 2000...)



Films |


De nombreux films au cinéma racontent la vie afro-américaine dont parmi les plus emblématiques :




  • Un petit coin aux cieux (1943) (Cabin in the Sky) de Vincente Minnelli et Busby Berkeley avec une distribution entièrement afro-américaine, dont une toute jeune Lena Horne.


  • Carmen Jones (1954) d'Otto Preminger, adapté de l'opéra de Georges Bizet avec Dorothy Dandridge, nommée aux Oscars. Le film été sélectionné en 1992 dans le cadre de la National Film Registry.


  • Du silence et des ombres (1962) (To Kill A Mockingbird), adaptation du célèbre roman d'Harper Lee. Ce film a remporté trois Oscars et a été qualifié de "culturellement important" par la Bibliothèque du Congrès en 1995, où la copie principale est maintenant conservée.


  • Devine qui vient dîner... (1967) de Stanley Kramer


  • Sweet Sweetback's Baadasssss Song (1971) de Melvin Van Peebles, premier film initiateur du genre blaxploitation


  • La Couleur pourpre (1985) de Steven Spielberg.


  • Mississippi Burning (1988) d'Alan Parker, nommé sept fois aux Oscars, dont celui du meilleur film et lauréat de plusieurs BAFTA.


  • Glory (1989) de Edward Zwick, raconte l'histoire des volontaires du 54e régiment du Massachusetts pendant la guerre de Sécession, un régiment constitué uniquement d'enrôlés noir-américains[58].


  • Do the Right Thing (1989) de Spike Lee


  • Miss Daisy et son chauffeur (1989) de Bruce Beresford.


  • Malcolm X (1992) de Spike Lee


  • Posse (en) (1993) de Mario Van Peebles


  • Corrina, Corrina (1994) de Jessie Nelson


  • Bad Boys (1995) de Michael Bay


  • Le Droit de tuer ? (1996) (A Time To Kill) de Joel Schumacher


  • Les Fantômes du passé (1996) (Ghosts of Mississippi) de Rob Reiner, qui raconte l'histoire vraie du procureur Bobby DeLaughter, décidé à faire condamner un membre raciste du KKK coupable de l'assassinat de l'activiste Medgar Evers.


  • Amistad (1997) de Steven Spielberg.


  • Soul Food (1997) de George Tillman, Jr.


  • Ali (2001) de Michael Mann, le film raconte l'ensemble de la carrière du boxeur Mohamed Ali qui est interprété par Will Smith dans le film.


  • Bad Boys 2 (2003) de Michael Bay


  • Madéa, grand-mère justicière (2005) (Diary of a mad Black woman) comédie de Tyler Perry


  • Écrire pour exister (2007) (Freedom Writers)


  • Precious (2009) de Lee Daniels


  • La Couleur des sentiments (The Help) (2011) de Tate Taylor, l'histoire de plusieurs femmes de ménage afro-américaines dans les années 1960 dans le Mississippi, qui vont oser écrire un livre qui remet en cause leur statut social.


  • Django Unchained (2012) de Quentin Tarantino qui narre l'histoire d'un esclave affranchi dans les plantations du sud des États-Unis.


  • Twelve Years a Slave (2013) de Steve McQueen retrace l'histoire d'un afro-américain libre devenu esclave durant 12 années à la suite d'un piège.


  • NWA: Straight Outta Compton (2015) de F. Gary Gray, le film met en scène la carrière du groupe de rap qui a fait polémique, NWA.


  • Loving (2016) de Jeff Nichols, film racontant l'histoire vraie du jugement Loving v. Virginia de la Cour suprême des États-Unis : un homme blanc, Richard Loving, et une femme noire, mariés à Washington, se sont vu refuser la propriété, la reconnaissance de leur mariage, et leurs droits civils quand ils sont revenus en Virginie, en raison d'une ancienne loi sur le métissage.




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Bibliographie et documentaire |


L'auteur et documentariste français Régis Dubois s'est penché sur les Noirs américains et le cinéma. Voir aussi Le cinéma noir américain, dirigé par Mark Reid, Francis Bordat, Raphaël Bassan, Janine Euvrard, CinémAction n °46 Éditions Charles Corlet, 1988 [61], les deux ouvrages de Anne Crémieux, Les Cinéastes noirs américains et le rêve hollywoodien, Éditions L'Harmattan, 2004[62] et Les Minorités dans le cinéma américain, in CinémAction n °143 Éditions Charles Corlet, 2012 [63]et l’ entrée Cinéma afro-américain dans l'Encyclopædia Universalis qui offre un panorama de ce cinéma de 1913 à 2018[64].



  • Ouvrages de Régis Dubois :


    • Images du Noir dans le cinéma américain blanc (1980-1995) - L'Harmattan, 1997.


    • Dictionnaire du cinéma afro-américain (acteurs, réalisateurs, techniciens) - Séguier, 2001.


    • Le Cinéma des Noirs américains entre intégration et contestation - Le Cerf/Corlet 2005.


    • Le Cinéma noir américain des années Obama (2009-2016) - Lettmotif, 2017.



  • et le documentaire :

    • À l'ombre d'Hollywood : le cinéma noir indépendant (1910-1950) - Cinéfilms13, 40 minutes, 2014




Télévision |


Black Entertainment Television, est une chaîne de télévision fondée en 1980 et s'adressant prioritairement aux Afro-Américains.



Séries télévisées |




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Téléfilms |




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Talk-shows |




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Sport |




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Sportifs célèbres :





  • Jackie Robinson (baseball)


  • Tommie Smith (athlétisme)


  • John Carlos (athlétisme)


  • Bob Beamon (athlétisme)


  • Jackie Joyner-Kersee (athlétisme)


  • Florence Griffith-Joyner (athlétisme)


  • Carl Lewis (athlétisme)


  • Hank Aaron (baseball)


  • Brandon Lloyd (football américain)

  • Anthony Davis (basket-ball)


  • Joe Greene (football américain)


  • Walter Payton (football américain)


  • Emmitt Smith (football américain)


  • Jerry Rice (football américain)


  • Wilt Chamberlain (basket-ball)


  • Bill Russell (basket-ball)


  • Oscar Robertson (basket-ball)


  • Kareem Abdul-Jabbar (basket-ball)


  • Patrick Ewing (basket-ball)


  • Jesse Owens (athlétisme)


  • Satchel Paige (baseball)


  • Barry Bonds (baseball)


  • Reggie Jackson (baseball)


  • Ken Griffey Jr. (baseball)


  • Kobe Bryant (basket-ball)


  • Shaquille O'Neal (basket-ball)


  • Penny Hardaway (basket-ball)


  • Stephen Curry (basket-ball)


  • LeBron James (basket-ball)


  • Michael Jordan (basket-ball)


  • Magic Johnson (basket-ball)


  • Dennis Rodman (basket-ball)


  • Scottie Pippen (basket-ball)


  • Muggsy Bogues (basket-ball)


  • Allen Iverson (basket-ball)


  • Karl Malone (basket-ball)


  • Derrick Rose (basket-ball)


  • Kevin Durant (basket-ball)


  • Cullen Jones (natation)


  • Lia Neal (natation)


  • Simone Manuel (natation)


  • Venus Williams (tennis)


  • Serena Williams (tennis)


  • Tiger Woods (golf)


  • Joe Louis (boxe)


  • Sugar Ray Robinson (boxe)


  • Mike Tyson (boxe)


  • Mohamed Ali (boxe)


  • Floyd Mayweather, Jr. (boxe)


  • Takudzwa Ngwenya (rugby)


  • O. J. Simpson (football américain)


  • Simone Biles (gymnastique)




Intellectuels militants du XXIe siècle |




  • Cornel West, activiste, commentateur, et professeur à l'université de Princeton

  • Al Sharpton



Notes et références |



Notes |





Références |





  1. a b c d e f et g(en) Sonya Rastogi, Tallese D. Johnson, Elizabeth M. Hoeffel et Malcolm P. Drewery, Jr, The Black Population: 2010 : 2010 Census Briefs, septembre 2011(lire en ligne).


  2. a et b(en) « 2016 ACS 1-year Public Use Microdata Samples (PUMS) - CSV format », sur factfinder.census.gov (consulté le 21 avril 2018).


  3. a b c d e f et g(en) « Religious Landscape Study - Blacks », sur pewforum.org (consulté le 21 mars 201).


  4. (en) Jennifer Schessler, « The earlier use of "African American" recently found », International New York Times,‎ 23 avril 2015.


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  7. a et bBacharan 2005, p. 117.


  8. a et bElise Marienstras et Naomi Wulf, Révoltes et révolutions en Amérique, Atlande, 2005(ISBN 978-2350300153), p. 94.


  9. a et bJacques Binoche, Histoire des États-Unis, Ellipses, 2003(ISBN 9782729814519, présentation en ligne), p. 103.


  10. a et bBernard Cottret, La Révolution américaine: la quête du bonheur, 1763-1787, Perrin, 2004(ISBN 9782262022426), p. 485.


  11. Vincent 1985, p. 11.


  12. Vincent 1985, p. 12.


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  22. Mélandri 2008, p. 291.


  23. Bacharan 2005, p. 131.


  24. Sylvie Laurent, « Le dernier combat de Martin Luther King », Le Monde diplomatique,‎ 1er avril 2018(lire en ligne, consulté le 20 septembre 2018).


  25. Alain-Marie Carron, « Les « Black Panthers » : des mitraillettes aux urnes », Le Monde diplomatique,‎ 1er mai 1973(lire en ligne, consulté le 20 septembre 2018).


  26. Bacharan 2005, p. 137.


  27. Bacharan 2005, p. 138.


  28. Bacharan 2005, p. 140.


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  58. Samuel Blumenfeld, « Morgan Freeman, le rôle d'une vie », Le Monde, 9 janvier 2010(consulté le 11 janvier 2010).


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  60. (en) Sandra Gonzalez,, « Jordan Peele is first black screenwriter to win best original screenplay », sur cnn.com, 4 mars 2018.


  61. CinémAction no 46


  62. Jacques Portes, « Anne Crémieux. Les cinéastes noirs Américains et le rêve hollywoodien.. Paris :L’Harmattan, 2004, 367p. 31 Euros. », Transatlantica. Revue d’études américaines. American Studies Journal, no 1,‎ 1er octobre 2005(ISSN 1765-2766, lire en ligne, consulté le 14 janvier 2019).


  63. CinémAction no 143


  64. Biblio en fin d’article


  65. (en) Hilary De Vries, « COVER STORY; Della Reese: Earning Her Wings », sur nytimes.com, 14 juin 1998.


  66. (en) « America's Top-Earning Black Stars », sur forbes.com, 29 janvier 2009.




Voir aussi |



Bibliographie |


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.



  • Nicole Bacharan, Histoire des noirs américains, Éd. Complexe, 1994, 335 p.


  • Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l'Amérique?, Seuil, 1er janvier 2005(ISBN 9782020799508) Document utilisé pour la rédaction de l’article

  • Nicole Bacharan, Les Noirs américains. Des champs de coton à la Maison Blanche, édition du Panama, 2008, 618 p.

  • Régis Dubois, Le Cinéma des Noirs américains entre intégration et contestation, Le Cerf/Corlet, 2005, 287 p.

  • M. Fabre, Les Noirs Américains, PUF, 1967


  • Pierre Lagayette (dir.), L'empire de l'exécutif (1933-2006): la présidence des États-Unis de Franklin D. Roosevelt à George W. Bush, Presses Paris Sorbonne, 2007(ISBN 9782840505341)Document utilisé pour la rédaction de l’article


  • Pierre Mélandri, Histoire des États-Unis contemporains, André Versaille éditeur, 2008, 992 p. (ISBN 978-2-87495-009-4)Document utilisé pour la rédaction de l’article


  • Bernard Vincent, La Révolution Américaine (1775-1783), t. 2, Presses universitaires de Nancy, 1985(ISBN 9782864802112) Document utilisé pour la rédaction de l’article



Articles connexes |



  • Black feminism

  • Black Power

  • Diaspora africaine

  • Démographie des États-Unis

  • Race (recensement des États-Unis)




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