Woody Allen





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Woody Allen



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Woody Allen en 2015.


























Nom de naissance
Allan Stewart Königsberg
Naissance
1er décembre 1935(83 ans)
Brooklyn, New York
Nationalité
Drapeau des États-Unis américaine
Profession
Réalisateur, scénariste, acteur
clarinettiste de jazz
dramaturge
Films notables
Voir Filmographie de Woody Allen



Allan Stewart Konigsberg, dit Woody Allen [ˈwʊdi ˈælən][1], est un réalisateur, scénariste, acteur et humoriste américain, né le 1er décembre 1935 à New York. Il est également l'auteur de plusieurs pièces de théâtre et nouvelles, et se produit régulièrement en tant que clarinettiste de jazz.


Réalisant pratiquement un film par an depuis le début des années 1970 au cours desquelles sa popularité a explosé, Woody Allen est l'un des cinéastes américains les plus connus et les plus prolifiques de ces quarante dernières années. Les comédies de mœurs, souvent sur fond de psychanalyse, sont incontestablement son domaine favori bien qu'il s'essaye parfois à d'autres genres. Il se met lui-même en scène comme acteur dans un grand nombre de ses films, incarnant souvent un personnage proche de lui-même, caricature de l'intellectuel juif new-yorkais en proie à des affres tragi-comiques, principalement sexuelles, existentielles et/ou métaphysiques.


Il a obtenu de nombreuses récompenses cinématographiques, dont quatre Oscars en tant que meilleur réalisateur et meilleur scénario original, catégorie pour laquelle il détient le record de victoires (3) et, de très loin, de nominations (16).


En janvier 2018, Allen est accusé d'abus sexuels par sa fille Dylan Farrow. Celle-ci explique par une lettre ouverte publiée dans le New York Times son calvaire. Depuis vingt cinq ans, le réalisateur était soupçonné d'un comportement inapproprié sur sa fille. Il a toujours nié les faits.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Un talent précoce


    • 1.2 Du scénariste au comédien


    • 1.3 1965-1975 : à la conquête de l'écran, de Quoi de neuf, Pussycat ? à Guerre et Amour


    • 1.4 1976-1980 : de Annie Hall à Stardust Memories


    • 1.5 1981-1997 : de Comédie érotique d'une nuit d'été à Harry dans tous ses états


    • 1.6 1998-2004 : de Celebrity à Melinda et Melinda


    • 1.7 2005-2013 : de Match Point à Blue Jasmine


    • 1.8 2014-2017 : de Magic in the Moonlight à Wonder Wheel


    • 1.9 2018 : un coup d'arrêt


    • 1.10 Autres activités


      • 1.10.1 Théâtre


      • 1.10.2 Opéra


      • 1.10.3 Littérature


      • 1.10.4 Musique






  • 2 Vie privée


  • 3 Filmographie


  • 4 Box-office


  • 5 Distinctions


  • 6 Sélections aux festivals


    • 6.1 Berlinale


    • 6.2 Festival de Cannes


    • 6.3 Mostra de Venise




  • 7 Voix françaises


  • 8 Publications traduites en français


    • 8.1 Théâtre


    • 8.2 Scénarios


    • 8.3 Entretiens


    • 8.4 Réflexions et recueils de nouvelles


    • 8.5 Bande-dessinée


    • 8.6 Préface




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références




  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Bibliographie


      • 10.1.1 Ouvrages


      • 10.1.2 Travaux universitaires


      • 10.1.3 Articles




    • 10.2 Documentaires


    • 10.3 Liens externes







Biographie |



Un talent précoce |




Woody Allen en 1953.


Issu d'une famille d'immigrants juifs russo-autrichiens parlant le yiddish, l’hébreu et l'allemand[2], Allan Stewart Konigsberg naît le 1er décembre 1935 à New York, dans l'arrondissement du Bronx, puis grandit dans celui de Brooklyn. Son père Martin Konigsberg (25 décembre 1900 – 8 janvier 2001) est alternativement graveur-joaillier, chauffeur de taxi et serveur chantant dans une brasserie proche, tandis que sa mère, Nettie Cherry (8 novembre 1906 – 27 janvier 2002), tient la caisse chez un fleuriste à Manhattan[3]. C’est plus précisément à Midwood (Brooklyn) qu’il passe son enfance avec ses parents et sa jeune sœur (Letty, née en 1943), tous natifs de New York. Ses oncles et tantes étaient aussi très souvent chez eux.


Son éducation débute à l’école juive où il restera pendant huit ans avant d'aller à l’école publique. Finalement, il fréquentera la Midwood High School. À cette époque, Allen vit en partie dans l’avenue K. Il est surnommé « Red » en raison de la couleur rousse de ses cheveux (« roux » se dit « red » en anglais). Déjà, il impressionne les autres étudiants par son extraordinaire habileté aux cartes et ses tours de magie. En 1952, il écrit des gags pour un journal. Bien qu'il se décrive souvent comme un névrosé dans ses films, il était en réalité un étudiant populaire et un adepte du basket-ball et du baseball à l'école.


Il commence à gagner sa vie en écrivant des gags pour l’agent David O. Alber qui les revend à différents chroniqueurs. Ainsi, la première de ses blagues à avoir été publiée serait « I am at two with Nature ». À l’âge de 16 ans, il se met à écrire pour des stars telles que Sid Caesar. Il décide alors d’endosser le pseudonyme de Woody Allen.


Woody s'inscrit à l’université de New York où il est censé étudier la communication et le cinéma. Ses mauvais résultats et son manque d’intérêt pour les études[a] lui font rapidement abandonner ces dernières. Plus tard, il fréquentera pourtant brièvement le City College de New York.



Du scénariste au comédien |



À dix-neuf ans, il est chargé de rédiger des sketches pour d’importantes émissions de télévision telles que The Ed Sullivan Show, The Tonight Show, Caesar’s hour… Ce dernier show occasionnera par ailleurs le début de sa collaboration avec Danny Simon. Celui-ci l’aidera à structurer son style et Allen dira à son sujet :



« J’ai appris depuis une ou deux choses par moi-même et modifié certaines choses qu’il m’a enseignées mais tout ce que j’ai appris de l’écriture de comédie, je l’ai appris, sans équivoque, de lui[b]. »



Il devient ensuite gagman pour des comiques comme Bob Hope, Buddy Hackett, ou Miles Bennett, puis rédacteur du show télévisé de Gary Moore (1957). Naturellement doué pour la comédie, il entame en 1960, une nouvelle carrière d'humoriste de stand-up (les albums Standup Comic et Nightclub Years 1964-1968 contiennent quelques-uns de ses sketches dont la fantaisiste histoire de l’élan qu’il emmène à un bal costumé après l’avoir percuté avec sa voiture). Dans le même temps, il contribue à la revue From A to Z de Broadway et commence à écrire pour le très populaire show télé Candid Camera, apparaissant même dans quelques épisodes. En outre, il rédige des nouvelles publiées dans certains magazines dont le très fameux The New Yorker.


Petit à petit, avec l’aide de son gérant, Allen transforme ses défauts « psychologiques » en qualités « théâtrales ». Il développe ainsi son célèbre personnage d’intellectuel névrosé, instable et nerveux. Rapidement, il rencontre un succès qui lui ouvre les portes de la télévision et des boîtes de nuit. En 1969, sa popularité est telle qu’il apparaît en couverture de Life à l’occasion de l’ouverture à Broadway de Play It Again, Sam.



1965-1975 : à la conquête de l'écran, de Quoi de neuf, Pussycat ? à Guerre et Amour |





Groucho Marx en 1931.


C'est alors qu'il se produit dans un club de Greenwich Village que Woody Allen est repéré par le producteur Charles K. Feldman et l'acteur Warren Beatty qui cherchent un coscénariste capable d'insuffler un ton comique au film Quoi de neuf, Pussycat ? qu'ils sont en train d'écrire[4]. Feldman lui propose 30 000 dollars, Woody Allen en veut 40 000 mais il accepte finalement le prix de Feldman à condition d'avoir un rôle dans le film[4]. Réalisé par Clive Donner Quoi de neuf, Pussycat ? sort en 1965 et est un grand succès, néanmoins Woody Allen se sent assez frustré du résultat, persuadé qu'il aurait été meilleur s'il l'avait écrit seul et réalisé[4]. Cette expérience l'incite à prendre un meilleur contrôle sur ses projets suivants[4].


Son premier film en tant que réalisateur est aussi produit par Charles K. Feldman, en 1966, Lily la tigresse (What's Up, Tiger Lily?). Ce long métrage est à l'origine un film d’espionnage japonais dont il a réécrit les dialogues afin d'en faire une œuvre burlesque à la suite du doublage en anglais. En 1967, il interprète le neveu de James Bond dans la parodie Casino Royale.


La fin des années 1960 (et la première moitié des années 1970) marque les débuts d'Allen en tant que réalisateur. Il réalise successivement et avec succès Prends l'oseille et tire-toi (Take The Money and Run) (1969), Bananas, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander (Everything You Always Wanted To Know About Sex (But Were Afraid to Ask), Woody et les Robots (Sleeper), ainsi que Guerre et Amour (Love and Death). Ces films s'inscrivent dans la continuité de son travail d'auteur de sketches télévisés au style burlesque et satirique. Et pour cause, il s'agit exclusivement de pures comédies s'appuyant sur de grosses farces et autres gags visuels. Allen est alors fortement influencé par les œuvres de Bob Hope, Groucho Marx et Humphrey Bogart. Le grand public voit en lui un petit bonhomme à lunettes, tourmenté et d'une épouvantable maladresse. Il s'imposera toutefois grâce à des œuvres plus personnelles, teintées de mélancolie, mais toujours pleines d'autodérision, comme Annie Hall et Manhattan (1979), films dans lesquels s'illustre sa première muse en la personne de Diane Keaton.



1976-1980 : de Annie Hall à Stardust Memories |




Le pont de Queensboro, que l'on peut voir dans un célèbre plan de Manhattan.


La période qui suit est certainement la plus prolifique et la plus célèbre de la carrière de Woody Allen. En moins de 10 ans, il écrit et réalise ses films les plus appréciés dont Annie Hall, Manhattan, La Rose pourpre du Caire (l'un des cent meilleurs films de tous les temps selon le Times Magazine et l'un des trois favoris d'Allen) ainsi que Hannah et ses sœurs qui remporte trois Oscars du cinéma.


Annie Hall, film de tous les succès (vainqueur de quatre Oscars dont l'Oscar du meilleur film, celui du meilleur réalisateur, celui de la meilleure actrice pour Diane Keaton et celui du meilleur scénario), marque un tournant majeur dans l'œuvre de W. Allen. Il s'oriente alors vers un humour plus sophistiqué et aborde des sujets moins légers dans des comédies dramatiques. Certains iront jusqu'à dire qu'il a peut-être réinventé ce genre ou, au moins, qu'il en a fixé les règles modernes. Mais outre cela, W. Allen parvient surtout à trouver son style, sa touche personnelle. Avec Annie Hall, le cinéaste parvient à se détacher de l'influence de ses idoles pour imposer son propre personnage et avec lui, tout un univers complexe de questions existentielles obsédantes inspirées par ses incalculables références culturelles qu'il fait semblant de résoudre par la dérision. Il crée un univers où il est normal d'aborder une inconnue en lui parlant de Sartre pour se retrouver une heure plus tard à discuter avec elle de Kierkegaard dans un jazz club où ils peuvent tous deux se délecter des œuvres de Cole Porter. En somme, il crée un univers égocentrique où tous les personnages sont des parties de Woody Allen.


Manhattan sera l'œuvre de la confirmation et marquera probablement l'apogée du « style Allen ». Le film est en tout cas considéré par beaucoup de critiques comme sa meilleure œuvre. Tourné en noir et blanc, il constitue un hommage à la ville — sa ville — de New York, véritable « personnage » central du film. Là encore, les rôles principaux représentent des intellectuels lettrés issus de classes sociales élevées. Toutefois, le regard posé sur cette classe est assez ambivalent, critique autant que valorisant. Cet amour-haine des intellectuels new-yorkais (principalement) est par ailleurs une importante caractéristique de la plupart de ses films. Manhattan est sa cinquième collaboration avec l'actrice Diane Keaton[c]. Il encourage également les débuts de la jeune Meryl Streep qui tient un second — mais très surprenant — rôle dans le film.



Entre Annie Hall et Manhattan, W. Allen écrit et dirige le mélancolique Intérieurs (Interiors) dans le style du réalisateur suédois Ingmar Bergman. Ce film est annonciateur d'une période dans l'œuvre d’Allen, au cours des années 1980, essentiellement marquée par l'influence des metteurs en scène européens tels que Fellini. Tous ses films à cette époque, y compris les comédies, seront marqués d'une touche sombre et philosophique, à l'image de September et Stardust Memories.



« Depuis toujours, je suis tenté par le drame, mais la comédie était mon point fort. Seulement, quand vous faites une comédie, il y a un monstre sur votre épaule, qui vous harcèle : “Sois drôle ! Ne les ennuie pas !” Le sérieux est plus relaxant[5]. »




1981-1997 : de Comédie érotique d'une nuit d'été à Harry dans tous ses états |


Les années 1980 sont marquées par la rencontre avec Mia Farrow, sa nouvelle égérie. Elle apparaît dans tous ses longs métrages de 1982 avec Comédie érotique d'une nuit d'été à 1992 avec Maris et Femmes.



Les années 1990 constituent une décennie d'essais ou d'hommages sans véritable ligne de conduite. Ainsi, avec Ombres et Brouillard (Shadows and Fog) (1991), il rend hommage aux expressionnistes allemands. L'année suivante, il combine suspens et comédie noire pour réaliser Meurtre mystérieux à Manhattan (Manhattan Murder Mystery). Le meurtre et ses préparatifs est pour lui un sujet relativement intéressant pour dépeindre les différentes facettes de ses personnages, ainsi :



« L'homicide est un sujet passionnant parce qu'il permet d'explorer à fond la faiblesse humaine et le sentiment de culpabilité[6]. »



En 1994, il revient à des sujets moins sombres avec Coups de feu sur Broadway (Bullets Over Broadway) qui lui vaudra une nouvelle nomination pour l’Oscar du meilleur réalisateur. Deux ans plus tard, sa comédie musicale Tout le monde dit I Love You (Everyone Says I Love You) apparaît comme plus accessible et remporte un vif succès auprès du public. Là encore, il se retrouve en course pour les Golden Globe Awards et pour les Césars. Entre ces deux derniers films, W. Allen a également réalisé le surprenant, par sa construction, Maudite Aphrodite (Mighty Aphrodite) où ses éternels intellectuels new-yorkais croisent la route de personnages plus simples (une ancienne actrice porno et un boxeur bas de plafond) ainsi que des héros des tragédies grecques.


En 1997 paraît Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry), sans aucun doute le plus « allénien » de tous ses films. Ce long métrage nous plonge dans une histoire complexe. Allen livre un scénario entrecoupé de sketches qui participent à l'histoire globale pour aboutir à la rencontre d'un florilège de personnages divers qui, rassemblés, ne forment plus qu'un, Harry. On y retrouve tous les thèmes majeurs de l'œuvre d'Allen. Il signe ici une parodie de sa propre existence et de ses propres difficultés avec originalité et humour.


La rupture de Woody Allen et Mia Farrow intervient sur fond de scandale, la comédienne ayant découvert qu'il détenait des photos de sa fille adoptive Soon-Yi Previn entièrement dévêtue. Il se marie avec cette dernière en 1997. La même année, Miramax le renvoie à la suite des échecs financiers consécutifs de Nuits de Chine, Maudite Aphrodite et Tout le monde dit I Love You. Allen est tout de suite engagé par Fine Line Features chez qui il va enchaîner les succès, notamment Accords et Désaccords, Escrocs mais pas trop et Hollywood Ending.



1998-2004 : de Celebrity à Melinda et Melinda |


Comme pour Coups de feu sur Broadway (avec John Cusack), en 1998 dans Celebrity Allen confie son personnage à un autre acteur, ici Kenneth Branagh. Tourné en partie en noir et blanc, avec des acteurs inhabituels (Leonardo DiCaprio, Melanie Griffith entre autres), les événements s'enchaînent à une vitesse incroyable dans une histoire une fois de plus très complexe, impliquant une foule de personnages. Leur incapacité à communiquer les bloque dans une position de spectateurs de leur propre vie. Ce film, tout en gardant un style très « allénien », peut apparaître, par certains côtés, comme surprenant dans l'œuvre de l'artiste.


L'année suivante, avec Accords et Désaccords (Sweet and Lowdown), il rend une fois de plus hommage à l’une de ses passions : le jazz. Construit comme un documentaire biographique, ce film traite d'un guitariste fictif dans un univers musical bien réel où l'on croise et recroise la route du plus célèbre des manouches : Django Reinhardt. Cette fois, Allen réussit le tour de force d'inventer de toutes pièces un personnage complexe, à la fois pathétique et fascinant, aussi génial que ridicule, détestable autant qu'attendrissant. Servi par une musique de qualité et une interprétation phénoménale de Sean Penn, Allen propose cette fois une comédie dramatique tout à fait à part et totalement réussie.


Entre 2000 et 2003, Allen retourne à la pure comédie de ses débuts. Il livre Escrocs mais pas trop (Small Time Crooks), Le Sortilège du scorpion de jade (The Curse of Jade Scorpion), Hollywood Ending et La Vie et tout le reste (Anything Else). Le public le suit moins, les critiques sont parfois féroces. Même l'original Melinda et Melinda (Melinda and Melinda) ne parviendra pas à le faire revenir au-devant de la scène. On prétend déjà que ses meilleures années sont derrière lui[réf. nécessaire]. C'est sans compter sur sa créativité.



2005-2013 : de Match Point à Blue Jasmine |




Au festival de Cannes 2011, lors de la présentation de Minuit à Paris.


La décennie est marquée par les incursions de Woody Allen hors des États-Unis pour tourner ses films.


En 2005, le réalisateur quitte New York pour tourner Match Point à Londres avec Jonathan Rhys-Meyers et Scarlett Johansson. La critique est en général positive, le public nombreux. Le film vaut plusieurs nominations aux Oscars, Golden Globes et Césars. Woody Allen dira dans une interview avec le magazine Première qu'il s'agit de son meilleur film. Le scénario est très fortement inspiré d’Une place au soleil de George Stevens (1951), certaines scènes étant quasiment identiques.


En 2006, Allen tourne de nouveau avec Scarlett Johansson. Scoop, son deuxième film londonien, reçoit des critiques mitigées. Une troisième œuvre londonienne arrive en 2007, Le Rêve de Cassandre (Cassandra's Dream), avec Colin Farrell et Ewan McGregor.


Woody Allen poursuit son périple européen et rejoint l'Espagne pendant l'été pour tourner Vicky Cristina Barcelona avec Scarlett Johansson, Penélope Cruz, Javier Bardem et Rebecca Hall. Le film est présenté lors du festival de Cannes 2008 puis sort progressivement dans le monde à partir de l'été de la même année.




Son alter-ego Larry David à la première de Whatever Works, en mai 2009.


2009 voit le retour de Woody Allen à New York avec Whatever Works avec Larry David et Evan Rachel Wood au générique. Le scénario du film date des années 1970 et avait été rédigé spécifiquement pour Zero Mostel, mort l'année de la sortie de Annie Hall. À l'occasion de la sortie de Whatever Works, Allen confie au cours d'une interview qu'il considère n'avoir jamais réalisé un « grand film[7] ».


Le retour en terre américaine est bref puisqu'il tourne son film suivant à Londres : Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu[8] (You Will Meet a Tall Dark Stranger), de nouveau présenté à Cannes hors compétition. Le film suivant, Minuit à Paris, est tourné durant l'été 2010 à Paris et Giverny, avec Marion Cotillard, Rachel McAdams, Michael Sheen, Owen Wilson, Léa Seydoux et Kathy Bates (déjà aperçue dans Ombres et Brouillard). Le film a été présenté en ouverture du festival de Cannes 2011[9]. En 2012, il est récompensé par l'Oscar du meilleur scénario original. Minuit à Paris est le plus important succès au box-office mondial de la carrière de Woody Allen[10]. To Rome with Love, est tourné à Rome pendant l'été 2011 et pour la première fois depuis 2006, il y est également acteur[11]. Blue Jasmine est tourné durant l'été 2012 à San Francisco et à New York. Au générique figurent, entre autres, Cate Blanchett, Sally Hawkins et Alec Baldwin. À l'automne 2012, il tourne en tant qu'acteur pour John Turturro dans Apprenti Gigolo, tout en participant à l'amélioration du scénario.



2014-2017 : de Magic in the Moonlight à Wonder Wheel |


Magic in the Moonlight, est tourné durant l'été 2013 dans le sud de la France, Emma Stone et Colin Firth en sont les acteurs principaux. L'Homme irrationnel est tourné durant l'été 2014 dans le Rhode Island, avec Emma Stone et Joaquin Phoenix. Le film est projeté hors-compétition au festival de Cannes 2015 avant une sortie américaine durant l'été 2015. Quant à Café Society, il s'agit d'un film situé dans les années 1930, le casting réunissant Parker Posey, Blake Lively, Jeannie Berlin, Gregg Binkley, Jesse Eisenberg, Kristen Stewart et Steve Carell (qui remplace au pied levé Bruce Willis, qui quitte le projet alors que le tournage a déjà débuté). Le film est présenté au festival de Cannes 2016 hors-compétition[d].


Le 13 janvier 2015, Amazon annonce avoir commandé à Woody Allen une saison complète d'une série télévisée, composée de six épisodes de 25 minutes ; il n'y aura a priori pas de suite. « Je ne sais pas comment je me suis mis là-dedans. Je n'ai aucune idée et je ne sais pas par où commencer. À mon avis, Roy Price [vice-président d'Amazon Studios] va le regretter », a commenté Woody Allen. Intitulée Crisis in Six Scenes, cette comédie se situe dans les années 1960 et Miley Cyrus en est l'héroïne. Elaine May et Woody Allen jouent également dedans et la diffusion est assurée le 30 septembre 2016.


Durant l'été 2016, Woody Allen tourne à New York son 48e long métrage, Wonder Wheel, dont l'action se situe dans les années 1950, avec Kate Winslet et Justin Timberlake dans les rôles principaux. Le film sort en décembre 2017 et c'est l'un de ses plus grands échecs commerciaux.



2018 : un coup d'arrêt |


Le film suivant est tourné à New York en septembre-octobre 2017, avec Timothée Chalamet, Selena Gomez, Rebecca Hall et Elle Fanning[12]. Le titre est dévoilé très tôt (ce qui est très rare chez Woody Allen) : A Rainy Day in New York. Fin août 2018, Amazon annonce qu'il n'y a toujours pas de date de sortie prévue (que ce soit en salle ou directement en VoD).


L'été 2018 est le premier depuis plus de trente ans où Allen n'a pas de projet ni de tournage en prévision, même s'il déclare que malgré ce coup d'arrêt, il continuera à écrire[13].



Revenant sur sa carrière au cinéma, il déclare :



« Je crois que je ne suis ni purement comique, ni purement tragique, simplement réaliste[6]. »




Autres activités |



Théâtre |


Woody Allen a écrit plusieurs pièces de théâtre[14]. Paradoxalement[15], il ne s'est mis à la mise en scène de ses pièces qu'en 2003 avec Writer's Block (littéralement : « le blocage de l'écrivain » évoquant la panne d'inspiration ; c'est sous ce titre qu'en 2003 il a mis en scène les deux pièces en un acte Riverside Drive et Old Saybrook). L'autre mise en scène due à Woody Allen lui-même eut lieu en 2004 pour Second Hand Memory. Sans compter les sketchs qu'il a écrits pour la revue From A to Z (Broadway, 1960) et ceux qui composent son propre spectacle de stand up (1964-1968[16]), la liste des pièces écrites et publiées de Woody Allen est la suivante :



  • 1966 : Don't Drink the Water, qui donnera lieu à un téléfilm, réalisé en 1994 par Woody Allen (en français, Nuits de Chine).

  • 1969 : Play It Again, Sam, pièce dans laquelle Woody Allen joue le rôle-titre, dans une mise en scène de Joe Hardy ; la pièce a été adaptée pour le cinéma en 1972 par Herbert Ross avec également Woody Allen (en français, Tombe les filles et tais-toi). Adaptation en français en 1976 sous le titre Une aspirine pour deux par Francis Perrin au théâtre du Gymnase Marie-Bell.

  • 1975 : Death (inédit en français), pièce qui, remaniée, donnera lieu au film Ombres et Brouillard en 1991.

  • 1975 : God. Adapté en français sous le titre Dieu, Shakespeare et moi[e] en 1985 au théâtre de la Porte-Saint-Martin avec Rufus et Pierre Richard.

  • 1981 : The Floating Light Bulb, mis en scène à Broadway par Ulu Grosbard[17]. Adaptation française en 1994 sous le titre L'Ampoule magique, par Attica Guedj et Stephan Meldegg, lequel a aussi assuré la mise en scène de cette pièce créée au Théâtre La Bruyère.

  • 1995 : Central Park West, comédie en un acte créée à New York au sein du spectacle Death Defying Acts, mis en scène par Michael Blakemore (regroupant trois pièces en un acte, les deux autres étant l'œuvre d'Elaine May et de David Mamet)[18].

  • 2003 : Riverside Drive et Old Saybrook, jouées au sein du spectacle Writer's Block, dans une mise en scène de Woody Allen.Trois pièces sur le thème de l'adultère : Riverside Drive, Old Saybrook et Central Park West. Adaptation française en 2006 sous le titre Adultères au théâtre de l'Atelier à Paris.

  • 2004 : Second Hand Memory, créée à New York en 2004, dans une mise en scène de Woody Allen. Adaptation française en 2007 par Sébastien Azzopardi, sous le titre Puzzle, au Théâtre du Palais-Royal à Paris, avec Michel Aumont, Anne Loiret, Sébastien Azzapardi, Gérard Lartigau, Geneviève Fontanel, Julie De Bona et Marie Le Cam.

  • 2011 : Honeymoon Motel, joué à Broadway en octobre 2011[19] au sein du spectacle Relatively Speaking, mis en scène par John Turturro (regroupant trois pièces en un acte, les deux autres étant l'œuvre d'Elaine May et de Ethan Coen)[20].


Au-delà de cette liste, on sait qu'Allen a dans ses cartons des textes de pièces totalement inédites (comme la pièce The Jazz Baby, qu'il a remaniée pour faire le film Accords et Désaccords).



Opéra |


En 2009, Woody Allen a mis en scène Gianni Schicchi de Giacomo Puccini à l'Opéra de Los Angeles.



Littérature |


Outre les textes de ses scénarios et de ses pièces, Woody Allen est l'auteur de plusieurs livres, tous composés sous formes de nouvelles, récits et réflexions, qui reprennent souvent des textes publiés ailleurs (entre autres dans The New Yorker).




  • Pour en finir une bonne fois pour toutes avec la culture (Getting Even, 1971).


  • Dieu, Shakespeare et moi (Without Feathers, 1975).


  • Destins tordus (Side Effects, 1980).


  • L'erreur est humaine (Mere Anarchy, 2007).



Musique |




Woody Allen et son groupe, décembre 2006.


À 14 ans, Woody Allen a son premier coup de cœur pour Sidney Bechet, clarinettiste et saxophoniste de La Nouvelle-Orléans entendu à la radio. Il nourrit depuis ce jour une passion pour le jazz.


Il commence par étudier le saxophone, mais, peu doué pour cet instrument, il se tourne vers la clarinette. Le prénom « Woody » qu’il s'est choisi vient d’ailleurs du patronyme d’une de ses idoles, le clarinettiste Woody Herman. Chaque lundi, Allen se produit au Carlyle Hotel (en) de Manhattan avec son jazz band « New Orleans ». En tout, le groupe a sorti deux albums : The Bunk Project (1993)[21] et la BO de Wild Man Blues (1997). En 1996, le groupe a effectué une tournée européenne qui a donné lieu à un documentaire intitulé Wild Man Blues. En décembre 2007, une nouvelle tournée les a conduits entre autres à Bruxelles, Luxembourg, Vienne, Paris, Budapest, Athènes, Lisbonne, Barcelone, Saint-Sébastien et La Corogne.


Woody Allen est fan du musicien uruguayen Alfredo Zitarrosa.



Vie privée |


Woody Allen se marie pour la première fois à l’âge de 20 ans en 1956 avec une jeune étudiante en philosophie, Harlene Rosen, qu'il avait connue dans un centre communautaire. Leur union dure six ans et se termine par un procès pour diffamation à cause d'une blague douteuse de Woody au sujet du viol de son ex-femme[22].


Il épouse en 1966 Louise Lasser qui joue dans trois de ses films : Bananas, Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe (sans jamais oser le demander) et Prends l'oseille et tire-toi. Le couple se sépare après trois ans de vie commune.


Par la suite, il devient le compagnon de Diane Keaton pendant près de 10 ans avant de partager 12 ans de sa vie avec Mia Farrow à partir de 1979. Bien que non mariés et ne vivant pas sous le même toit[23], ils adoptent une petite fille, Dylan, née en 1985. Ils ont aussi ensemble un enfant biologique, Satchel, né le 19 décembre 1987. Woody décide aussi d'adopter Moses, l'un des nombreux enfants de Mia (mère biologique de trois enfants avec le compositeur André Previn, elle en a adopté onze autres entre 1973 et 1995).



En 1992, Mia Farrow quitte Woody Allen après avoir découvert sa liaison avec la fille qu'elle a adoptée avec André Previn en 1978, Soon-Yi, âgée de 22 ans. Allen détient notamment des photographies de la jeune fille entièrement dévêtue[24]. Une importante bataille judiciaire s'engage concernant la garde de leurs trois enfants. Allen est également accusé d'abus sexuels sur leur fille adoptive Dylan, alors âgée de 7 ans[25], mais l'instruction débouche sur l'abandon des charges « pour épargner à la victime le traumatisme supplémentaire d'un témoignage dans le cadre d'un procès, malgré la présence de raisons suffisantes pour engager des poursuites »[26]. Mia Farrow finit par obtenir la garde exclusive des enfants en 1997. Allen perd ses droits de visite sur Dylan et Moses, et ne peut plus voir Ronan que sous surveillance[27]. Il épouse la même année Soon-Yi. Malgré le dommage que ces événements ont pu faire à sa réputation, Allen estime que le moment où Farrow a découvert son attirance pour Soon-Yi a été « un coup de chance dans ma vie… c'était un point tournant pour ce qu'il y avait de mieux ». Au sujet de sa relation avec Mia, il dit : « Je suis sûr qu'il y a des choses que j'aurais pu faire différemment… Rétrospectivement, j'aurais dû probablement sortir de cette relation plus tôt que je ne l'ai fait[24] ». En 2011, il déclare au sujet de sa relation avec Soon-Yi :



« Où était le scandale ? Je suis tombé amoureux de cette fille et je l'ai épousée. Nous sommes mariés depuis près de 15 ans maintenant. Il n'y avait aucun scandale, bien que tout le monde en ait parlé comme d'un scandale. Dans un sens, ça me plait, parce que lorsque je mourrai, j'aimerais pouvoir dire que j'aurai eu au moins un vrai gros scandale dans ma vie[28]. »




Woody Allen avec Soon Yi Previn

Woody Allen avec Soon-Yi Previn


Le couple a adopté deux petites filles : Bechet Dumaine (ainsi prénommée en hommage à Sidney Bechet) et Manzie Tio (en hommage à Manzie Johnson, batteur dans le groupe de Bechet).


En 2013, Mia Farrow laisse entendre au magazine Vanity Fair que Satchel, qui n'a plus de contact avec son père[29],[30] et est devenu avocat spécialisé dans les droits de l'homme sous le nom de Ronan Farrow, pourrait être en fait le fils de Frank Sinatra, avec lequel elle avait été mariée de 1966 à 1968 et dont elle était restée proche[25]. Ronan Farrow, pour sa part, entretient l'incertitude en écrivant sur son compte Twitter : « Écoutez, nous sommes tous “peut-être” le fils de Frank Sinatra[f],[30]. » Barbara Marx, dernière épouse du chanteur (de 1976 à sa mort en 1998), estime que ces allégations n'ont aucun fondement (le chanteur avait de fait 72 ans à la naissance de l'enfant)[31].


En 2014, quelques semaines après que son père a reçu un Golden Globe d'honneur, Dylan Farrow, devenue adulte, réitère ces accusations et les précise[32],[33]. Woody Allen nie catégoriquement les accusations de Dylan, les considérant « fausses » et « honteuses »[34]. Vingt ans après avoir décidé de ne plus le voir, Moses, prend publiquement la défense de son père adoptif : il rejette les accusations de sa sœur et affirme que celle-ci a été manipulée par sa mère[35],[36]. Ce scandale ressurgit en mai 2016, alors que débute le festival de Cannes, lorsque Ronan Farrow, fils de Mia Farrow et Woody Allen, publie une tribune dans le Hollywood Reporter[37]. Il y déclare notamment : « Je me souviens avoir été moi-même perturbé par le comportement de mon père : il montait dans le lit de ma sœur en pleine nuit et la forçait à lui sucer le pouce »[38] et s'insurge contre ce qu'il considère comme une « culture du silence et de l'impunité » autour de cette histoire d'abus sexuels. Lors de la cérémonie d'ouverture du festival de Cannes 2016 où est projeté en avant-première le dernier film d'Allen Café Society, une blague du maître de cérémonie Laurent Lafitte à l'égard d'Allen choque le public : « C'est très bien que vous ayez filmé tant de films en Europe, même si vous n'êtes pas condamné pour viol aux États-Unis ». La polémique resurgit en janvier 2018, dans le contexte des révélations suivant le mouvement #MeToo[39].


Woody Allen parle français et il est végétarien. Il adore Venise et a contribué à lever des fonds pour rebâtir La Fenice, détruite par un incendie en 1996. Il considère Les Affranchis de Martin Scorsese comme un de ses films préférés. Il ne permet pas que ses films soient remontés pour les diffusions par les compagnies aériennes ou les chaînes de télévision. Il refuse aussi de les regarder une fois sortis au cinéma. Il ne possède pas d'ordinateur personnel et écrit ses scénarios sur une machine à écrire. Ses névroses incluent : l'arachnophobie, l'entomophobie (insecte), l'héliophobie (soleil), la cynophobie, l'acrophobie, l'agoraphobie , la carcinophobie (cancer), la thanatophobie et la mysophobie. Il admet également avoir peur des salles de bains dans les hôtels.


Il est un fan de longue date et un détenteur de billets de saison des Knicks de New York, qui est l'équipe de basket-ball de la ville.



Filmographie |


Article détaillé : Filmographie de Woody Allen.

De 1965 à 2018 (en incluant A Rainy Day in New York, qui était prévu pour 2018), Woody Allen a :



  • réalisé 53 films ou téléfilms : plus précisément, il y a 49 longs-métrages dont 1 téléfilm Nuit de Chine (le plus court est Une autre femme, 78 minutes, et le plus long est Match Point, 124 minutes), 1 moyen-métrage (Le Complot d'Œdipe, 40 minutes sorti au cinéma au sein du film New York Stories), 1 série TV (Crisis in Six Scenes, 6 épisodes de 24 minutes), 1 court-métrage TV (Men of Crisis: The Harvey Wallinger Story, 27 minutes), et 1 ultra-court (Sounds From a Town I Love, 3 minutes) ;

  • écrit 56 films (en plus de ses 53 réalisations dont il a signé le scénario, les 3 qu'il a écrits sans en assumer la réalisation sont Quoi de neuf Pussycat ?, Casino Royale et Tombe les filles et tais-toi, même si, pour ce dernier, la mise en scène étant assez neutre, il peut être considéré comme un film de Woody Allen lui-même ; on ne compte pas l'adaptation de 1969 de sa pièce Don't Drink the Water, dont il ne voulait pas et où il n'a participé à rien : la seule version à considérer est celle qu'il a filmée lui-même en 1994 pour la télévision) ;

  • joué dans 49 films de fiction (en incluant un caméo de quelques secondes dans un épisode de la série Just Shoot Me!), cela se décompose en 33 films de lui, 3 films où il a participé au scénario et donc 13 films/téléfilms qu'il n'a ni écrits ni réalisés, dont le film d'animation Fourmiz, où il prête sa voix au personnage anxieux de Z ;

  • participé à plus de 20 documentaires (que ce soit sur sa vie et son œuvre ou des films où il est seulement interviewé sur des sujets divers, pas nécessairement liés au monde du cinéma).



Box-office |


Outre en France, le cinéma de Woody Allen remporte du succès en Italie et surtout en Espagne. Dans ce dernier pays, les recettes sont parfois supérieures à celles enregistrées en France (7 M€ contre 5,4 M€ pour Scoop par exemple) ou proches malgré un marché moins large. Elles sont souvent comparables en Italie (Le Rêve de Cassandre y marcha néanmoins mieux avec 6,9 M€ de recettes contre 3,5 M€ en France et en Espagne pour 0,9 M€ aux États-Unis).


En Angleterre, les films récents de Woody Allen ont également connu un succès non négligeable. Avec 800 000 £ de recettes lors de son premier week-end d'exploitation, Blue Jasmine s'est ainsi classé deuxième au box-office anglais derrière Prisoners. Le film a ainsi constitué le meilleur démarrage au box-office pour un film de Woody Allen, surpassant les 751 992 £ de Match Point (2006)[40]. Au total, les recettes de Blue Jasmine au Royaume-Uni totalisent 8,2 M$[41]





























































































































































































































































































































































Box-office des films réalisés par Woody Allen
Film

Budget[42]

Drapeau des États-Unis États-Unis[42]

Drapeau de la France France[43]

Monde Monde[42]

Lily la tigresse (1966)

NC

NC
220 144 entrées

NC

Prends l'oseille et tire-toi (1969)
1 500 000 $

NC
925 931 entrées

NC

Bananas (1971)
2 000 000 $

NC
1 225 323 entrées

NC

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander (1972)
2 000 000 $
18 016 290 $
1 737 735 entrées

NC

Woody et les Robots (1973)
2 000 000 $
18 344 729 $
218 474 entrées

NC

Guerre et Amour (1975)
3 000 000 $
20 123 742 $
544 826 entrées

NC

Annie Hall (1977)
4 000 000 $
38 251 425 $
1 344 539 entrées

NC

Intérieurs (1978)

NC
10 432 366 $
817 436 entrées

NC

Manhattan (1979)

NC
39 946 780 $
2 350 995 entrées

NC

Stardust Memories (1980)
10 000 000 $
10 389 003 $
591 560 entrées

NC

Comédie érotique d'une nuit d'été (1982)

NC
9 077 269 $
1 131 245 entrées

NC

Zelig (1983)

NC
11 798 616 $
1 000 177 entrées

NC

Broadway Danny Rose (1984)

NC
10 600 497 $
421 368 entrées

NC

La Rose pourpre du Caire (1985)

NC
10 631 333 $
1 800 960 entrées

NC

Hannah et ses sœurs (1986)

NC
40 084 041 $
1 402 462 entrées

NC

Radio Days (1987)

NC
14 792 779 $
900 181 entrées

NC

September (1987)

NC
486 434 $
308 555 entrées

NC

Une autre femme (1988)

NC
1 562 749 $
461 382 entrées

NC

Crimes et Délits (1989)

NC
18 254 702 $
695 643 entrées

NC

Le Complot d'Œdipe Court-métrage du film New York Stories (1989)

NC

NC
411 540 entrées

NC

Alice (1990)

NC
7 331 647 $
1 244 890 entrées

NC

Ombres et Brouillard (1991)
14 000 000 $
2 735 731 $
568 632 entrées

NC

Maris et Femmes (1992)

NC
10 555 619 $
644 002 entrées

NC

Meurtre mystérieux à Manhattan (1993)

NC
35 291 068 $
1 553 577 entrées

NC

Coups de feu sur Broadway (1994)

NC
13 383 747 $
1 022 313 entrées

NC

Maudite Aphrodite (1995)

NC
6 468 498 $
1 063 526 entrées

NC

Tout le monde dit I love you (1996)

NC
9 759 200 $
1 555 752 entrées

NC

Harry dans tous ses états (1997)
20 000 000 $
10 686 841 $
1 285 535 entrées

NC

Celebrity (1998)
12 000 000 $
5 078 660 $
738 102 entrées

NC

Accords et Désaccords (1999)
29 750 000 $
4 197 015 $
677 222 entrées

NC

Escrocs mais pas trop (2000)
25 000 000 $
17 266 359 $
1 038 868 entrées
29 934 477 $

Le Sortilège du scorpion de jade (2001)
33 000 000 $
7 517 191 $
732 402 entrées
18 914 307 $

Hollywood Ending (2002)
16 000 000 $
4 850 753 $
813 053 entrées
14 569 744 $

La Vie et tout le reste (2003)
18 000 000 $
3 212 310 $
473 993 entrées
13 585 075 $

Melinda et Melinda (2004)

NC
3 826 280 $
373 279 entrées
20 085 825 $

Match Point (2005)
15 000 000 $
23 151 529 $
1 567 793 entrées
85 306 374 $

Scoop (2006)

NC
10 525 717 $
810 748 entrées
39 215 642 $

Le Rêve de Cassandre (2007)

NC
973 018 $
420 089 entrées
22 658 632 $

Vicky Cristina Barcelona (2008)
20 000 000 $
23 216 709 $
1 914 781 entrées
96 409 300 $

Whatever Works (2009)
15 000 000 $
5 306 706 $
904 614 entrées
35 097 815 $

Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (2010)
22 000 000 $
3 248 246 $
866 732 entrées
34 275 987 $

Minuit à Paris (2011)
17 000 000 $
56 817 045 $
1 739 215 entrées
151 119 219 $

To Rome With Love (2012)

NC
16 685 867 $
559 784 entrées
73 244 881 $

Blue Jasmine (2013)
18 000 000 $
33 405 481 $
1 454 894 entrées
97 505 481 $

Magic in the Moonlight (2014)
16 800 000 $
10 539 326 $
1 060 193 entrées
32 339 326 $

L'Homme irrationnel (2015)

NC
4 030 360 $
942 780 entrées
27 391 084 $

Café Society (2016)
30 000 000 $
11 103 205 $
984 391 entrées
43 763 247 $

Wonder Wheel (2017)
25 000 000 $
1 404 061 $
372 660 entrées
15 369 110 $



Légende

Budget :





  •      entre 1 et 10 M$


  •      entre 10 et 100 M$


  •      plus de 100 M$


Recettes :





  •      entre 1 et 50 M$ (États-Unis)
    entre 100 000 et 1 M d'entrées (France)
    entre 1 et 100 M$ (Monde)



  •      entre 50 et 100 M$ (États-Unis)
    entre 1 et 2 M d'entrées (France)
    entre 100 et 200 M$ (Monde)



  •      plus de 100 M$ (États-Unis)
    plus de 2 M d'entrées (France)
    plus de 200 M$ (Monde)





Distinctions |


Article détaillé : Liste des distinctions de Woody Allen.



En avril 2008 au festival international du film de San Sebastian.


Woody Allen a toujours trouvé absurde la compétition en art, et en exprime un certain désintérêt[44],[45]. Ainsi il ne s'est jamais rendu à une cérémonie pour accepter une récompense. Seule exception, la 74e cérémonie des Oscars, en 2002 (son film sorti l'année précédente, Le Sortilège du scorpion de jade, ne fut pas nommé), où il fit une déclaration d'amour à New York, six mois après les attentats du 11 septembre[46].


Allen se rend dans les festivals de cinéma avec ses films, mais demande le plus souvent qu'ils soient projetés hors-compétition.


Au cours de sa carrière, il a reçu plus de 70 récompenses dont 9 British Academy Film Awards, 5 David di Donatello, 5 NYFCC Awards, 5 Bodil Awards, 4 Oscars[g], 4 Directors Guild of America Awards, 4 London Film Critics Circle Awards, 2 Golden Globes, 2 César, un Lion d'or et un Ours d'argent.



Sélections aux festivals |



Berlinale |





  • 1975 : Guerre et Amour (en compétition)


  • 1988 : September (hors-compétition)


  • 1989 : Une autre femme (hors-compétition)


  • 1990 : Crimes et délits (hors-compétition)


  • 1992 : Ombres et Brouillard (en compétition, projection spéciale)


  • 2003 : Maris et Femmes (panorama)


  • 2005 : Meurtre mystérieux à Manhattan (rétrospective)




Festival de Cannes |


Toutes les réalisations furent projetés hors-compétition.





  • 1979 : Manhattan


  • 1982 : Bonjour Monsieur Lewis[47]


  • 1984 : Broadway Danny Rose


  • 1985 : La Rose pourpre du Caire


  • 1986 : Hannah et ses sœurs


  • 1987 : Radio Days


  • 1989 : Le Complot d'Œdipe (sketch de New York Stories)


  • 2002 : Hollywood Ending


  • 2005 : Match Point


  • 2008 : Vicky Cristina Barcelona


  • 2010 : Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu


  • 2011 : Minuit à Paris


  • 2012 : Woody Allen : A Documentary[48]


  • 2015 : L'Homme irrationnel


  • 2016 : Café Society




Mostra de Venise |


Toutes les réalisations furent projetés hors-compétition[49].





  • 1982 : Comédie érotique d'une nuit d'été


  • 1983 : Zelig


  • 1993 : Meurtre mystérieux à Manhattan


  • 1994 : Coups de feu sur Broadway


  • 1995 : Maudite Aphrodite


  • 1997 : Harry dans tous ses états

  • 1997 : Welcome Venice (court-métrage)


  • 1998 : Celebrity


  • 1999 : Accords et Désaccords


  • 2000 : Escrocs mais pas trop


  • 2001 : Le Sortilège du scorpion de jade


  • 2003 : La Vie et tout le reste


  • 2007 : Le Rêve de Cassandre


  • 2009 : Vittorio D.[50]


  • 2013 : Trespassing Bergman[51]




Voix françaises |





  • Bernard Murat dans :

    • Lily la tigresse

    • Bananas

    • Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander

    • Woody et les Robots

    • Guerre et Amour

    • Annie Hall

    • Manhattan

    • Stardust Memories

    • Comédie érotique d'une nuit d'été

    • Zelig

    • Broadway Danny Rose

    • Hannah et ses sœurs

    • New York Stories

    • Crimes et Délits

    • Scènes de ménage dans un centre commercial

    • Ombres et Brouillard

    • Maris et Femmes

    • Meurtre mystérieux à Manhattan


    • Fourmiz (voix)




  • Jean-Luc Kayser dans :

    • Maudite Aphrodite

    • Tout le monde dit I love you

    • Harry dans tous ses états

    • Les Imposteurs

    • Accords et Désaccords

    • Escrocs mais pas trop

    • Morceaux choisis

    • Company Man

    • Le Sortilège du scorpion de jade

    • Hollywood Ending

    • La Vie et tout le reste

    • Scoop

    • To Rome with Love

    • Apprenti Gigolo


    • Crisis in Six Scenes (série télévisée)



  • Autres


    • Jacques Jouanneau dans Quoi de neuf, Pussycat ?


    • Gérard Hernandez dans Casino Royale


    • Guy Piérauld dans Prends l'oseille et tire-toi


    • Roger Crouzet dans Tombe les filles et tais-toi


    • Daniel Lafourcade dans Fourmiz (voix - version télévisée)






Publications traduites en français |



Théâtre |




  • Une aspirine pour 2 (Play It Again, Sam), adaptation et mise en scène de Francis Perrin, Paris, L'Avant-scène no 918, 1992


  • L'Ampoule magique (The Floating Light Bulb), adaptation d'Attica Guedj et Stéphan Meldegg, Paris, L'Avant-scène théâtre no 944, 1994


  • Adultères : trois pièces en un acte (Three One-Act Plays), traduit de l'américain par Jean-Pierre Richard, Paris, 10/18, coll. « Domaine étranger » no 3810, 2005 (ISBN 2-264-04039-4)



Scénarios |




  • Quoi de neuf, Pussycat ? (What's New Pussycat?), Paris, L'Avant-scène cinéma no 59, mai 1966


  • Annie Hall, scénario et dialogues Woody Allen et Marshall Brickman, Paris, L'Avant-scène cinéma no 198, décembre 1977


  • Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander… (Everything You Always Wanted To Know About Sex But Were Afraid To Ask), traduit par Michel Lebrun, Paris, Seuil, coll. « Point virgule » no 85, 1990 (ISBN 2-02-012022-4)


  • Hannah et ses sœurs (Hannah And Her Sisters), traduit par Michel Lebrun, Paris, Seuil, coll. « Point virgule » no 106, 1991 (ISBN 2-02-012950-7)


  • Crimes et Délits (Crimes and Misdemeanors), traduit par Michel Lebrun, Paris, Seuil, coll. « Point virgule » no 137, 1993 (ISBN 2-02-012949-3)


  • Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry), scénario bilingue traduit par Jacqueline Cohen, Paris, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 1998 (ISBN 2-86642-204-X)


  • Annie Hall, scénario bilingue traduit par Georges Dutter, Paris, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma no 41, Paris, 2000 (ISBN 2-86642-256-2)



Entretiens |



  • Jean-Michel Frodon, Conversation avec Woody Allen d'après les entretiens parus dans Le Monde, Paris, Plon, 2000 (ISBN 2-259-19286-6)

  • Stig Björkman, Woody Allen : Entretiens (Woody Allen on Woody Allen), traduit par Sylvie Durastanti et Jean Pêcheux, Paris, Cahiers du cinéma, 2002 (ISBN 2-86642-324-0)

  • Eric Lax, Entretiens avec Woody Allen (Conversations With Woody Allen: His Films, the Movies, and Moviemaking), traduit par Christophe Mercier, Paris, Plon, 2008 (ISBN 978-2-259-20490-3)



Réflexions et recueils de nouvelles |




  • Dieu, Shakespeare et moi - Opus 1 (Without Feathers, 1975), traduit et adapté par Michel Lebrun, Paris, Solar, 1975 ; réédition, Paris, Seuil, coll. « Point virgule » no 30, 1985 (ISBN 2-02-008617-4) ; réédition, Paris, Seuil, coll. « Point virgule » no 9, 2001 (ISBN 2-02-048235-5)


  • Pour en finir une bonne fois pour toutes avec la culture - Opus 2 (Getting Even, 1973), traduit et adapté par Michel Lebrun, Paris, Solar, 1975 (ISBN 978-2-7578-1306-5) ; réimpression en 2009


  • Destins tordus (Side Effects, 1980), traduit par Michel Lebrun, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons », 1981 (ISBN 2-221-00713-1) ; réédition, Paris, Seuil, coll. « Point virgule » no 58 1988 (ISBN 2-02-009871-7) ; réédition, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Pavillons poche », 2006 (ISBN 2-221-10642-3)

  • Gilles Cèbe, Woody Allen, Paris, H. Veyrier, coll. « Cinéma », 1981 (ISBN 2-85199-239-2)
    Contient un choix de textes de Woody Allen.



  • L'erreur est humaine (Mere Anarchy, 2007), traduit par Nicolas Richard, Paris, Flammarion, 2007 (ISBN 978-2-08-120367-9) ; réédition, Paris, Le Grand Livre du mois, 2007 (ISBN 978-2-286-03261-6)



Bande-dessinée |



  • Angoisse et Légèreté / Doutes et Certitudes (Dread & Superficiality, 2009), Paris, éditions Fetjaine, 2010 (ISBN 978-2-35425-195-6) (tome 1) et (ISBN 978-2-35425-203-8) (tome 2)
    Ces deux albums (un seul album en version anglaise) réunissent une collection des meilleurs « comic strips » publiés quotidiennement dans les journaux américains, de 1976 à 1984, illustrés par Stuart Hample en collaboration avec Woody Allen.



Préface |


  • S.J. Perelman, L'Œil de l'idole, éditions Wombat, 2011


Notes et références |



Notes |





  1. « Je m’intéressais pas à l’université, tout ce que je voulais c’était écrire. »



    — Harry dans tous ses états




  2. Citation originale : « I've learned a couple of things on my own since and modified things he taught me, but everything, unequivocally, that I learned about comedy writing I learned from him. »


  3. Sixième si l'on compte Tombe les filles et tais-toi (Play It Again, Sam), réalisé pour des raisons purement contractuelles par Herbert Ross.


  4. Durant la première de ce film à Cannes, une autre première se déroulait, celle du court-métrage italien Hello! I'm a producer of Woody Allen racontant l'histoire d'une jeune femme (jouée par l'actrice russe Marina Orlova) essayant à tout prix de se procurer un ticket pour la première de Woody Allen.


  5. Titre identique au recueil paru chez Solar en 1975 et comprenant Death et God.


  6. Citation originale : « Listen, we're all "possibly" Frank Sinatra's son. »


  7. Les films de Woody Allen ont été nommés trois fois dans la catégorie meilleur film, sachant que les récipiendaires sont les producteurs : 1978 : Annie Hall, produit par Charles H. Joffe ; 1987 : Hannah et ses sœurs, produit par Robert Greenhut; 2012 : Minuit à Paris, produit par Letty Aronson et Stephen Tenenbaum



Références |





  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.


  2. (en) The Religious Affiliation of Woody Allen influential director and actor, consultation du 22 avril 2010.


  3. Robert Benayoun, Woody Allen : Au-delà du langage, Herscher, 1985, p. 21


  4. a b c et dPeter Biskind, Le Nouvel Hollywod, Le Cherche-midi (rééd. Points), 2006, 692 p. (ISBN 978-2-7578-0427-8), p. 27-28


  5. Le Figaro, 31 octobre 2007, p. 27.


  6. a et bLe Figaro, 31 octobre 2007, p. 28.


  7. « Woody Allen : “Je n’ai jamais fait un grand film” », Les Inrockuptibles, 1er juillet 2009.


  8. « Le futur Woody Allen se précise », Première, 27 octobre 2009.


  9. « Woody Allen ouvrira le festival de Cannes », 20minutes.fr, 3 février 2011.


  10. (en) Midnight in Paris, Box Office Mojo.


  11. « Woody Allen : “Les gens veulent voir Leonardo DiCaprio courir après Scarlett Johansson” », Première, 15 mars 2011.


  12. Voir sur imdb.com.


  13. Woody Allen Says He’ll “Never Stop Writing,” Despite Industry Backlash.


  14. (en) « Woody Allen », sur doollee.com (consulté le 20 juillet 2012).


  15. (en)The New York Times.


  16. (en) Kliph Nesteroff, The Early Woody Allen '1952-1971), WFMU's Beware of the Blog. Diffusé le 14 février 2010. Publié le 15 août 2012.


  17. (en)The New York Times.


  18. (en) The New York Times.


  19. (en) « Three One Acts: plays by Woody Allen, Ethan Coen and Elaine May », sur newyorktheatreguide.com, 4 avril 2011(consulté le 20 juillet 2012).


  20. (en) Relatively Speaking: Synopsis.


  21. (en) The Bunk Project – New Orleans Jazz Revisited…, Jerry Zigmont Blog. Consulté le 15 août 2012.


  22. (en) John Hind, « Did I say that? », The Observer,‎ 18 janvier 2009(lire en ligne).


  23. (en) « Woody and Mia: A New York Story », New York Times, 24 février 1991.


  24. a et b(en) Peter Biskind, « Reconstructing Woody », sur vanityfair.com, décembre 2005(consulté le 20 juillet 2012).


  25. a et b(en) Maureen Orth, « Momma Mia! », Vanity Fair, novembre 2013.


  26. Melinda Henneberger, « Connecticut Prosecutor Won't File Charges Against Woody Allen », The New York Times,‎ 25 septembre 1993(ISSN 0362-4331, lire en ligne).


  27. (en) Peter Marks, « Allen Loses to Farrow in Bitter Custody Battle », New York Times, 23 février 1997.


  28. (en) Christine Kearney, « Just A Minute With: Woody Allen on nostalgia, scandal », sur ca.reuters.com, 22 juin 2011.


  29. (en) Rebecca Ford, « Woody Allen and Mia Farrow's Son Becomes Rhodes Scholar », The Hollywood Reporter, 21 novembre 2011.


  30. a et b(en) Catherine Shoard, « Mia Farrow: Woody Allen's son Ronan may be Frank Sinatra's », The Guardian, 2 octobre 2013.


  31. (en) Lauren Moraski, « Barbara Sinatra weighs in on Mia Farrow's paternity comments », CBS News, 3 octobre 2013.


  32. Le Monde avec AFP, « Dylan Farrow accuse Woody Allen de l'avoir agressée sexuellement dans son enfance », Le Monde,‎ 2 février 2014(lire en ligne).


  33. (en) Nicholas Kristof, « Dylan Farrow’s Story », The New York Times, 1er février 2014.


  34. (en) « Woody Allen denies Dylan Farrow's sexual assault allegation », CNN, 1er février 2014.


  35. (en) Alicia Dennis, « Dylan Farrow's Brother Moses Defends Woody Allen », people.com, 2 mai 2014.


  36. Hinde Mebarkia, « Woody Allen accusé de viol : Le soutien de son fils Moses Farrow », non-stop-people.com, 6 février 2014.


  37. (en) « My Father, Woody Allen, and the Danger of Questions Unasked (Guest Column) », The Hollywood Reporter,‎ 11 mai 2016(lire en ligne).


  38. Marianne Lesdos, « Ronan Farrow: “Woody Allen forçait ma sœur à lui sucer le pouce” », Gala.fr,‎ 12 mai 2016(lire en ligne, consulté le 18 janvier 2017).


  39. « Accusation d’agression sexuelle : “C’est fini, Woody Allen” », courrierinternational.com, 18 janvier 2018.


  40. (en) « Blue Jasmine scores Woody Allen's biggest UK box office opening », The Independent, 30 septembre 2013.


  41. Blue Jasmine sur the-numbers.com.


  42. a b et c(en)Woody Allen sur Boxofficemojo.com.


  43. Woody Allen sur jpbox-office.com.


  44. « Woody Allen : "Pour moi, la compétition ne s'applique pas au cinéma" », sur Europe 1, 15 mai 2015


  45. « festival de Cannes : Pour Woody Allen, "dire qu'un film est meilleur qu'un autre, c'est absurde !" », sur 20 Minutes, 11 mai 2016


  46. (en) « Woody Allen Introduces Love Letter to New York in the Movies 2002 Oscars » [vidéo], sur Academy of Motion Picture Arts and Sciences, 24 mars 2002


  47. Apparaît dans le documentaire de Robert Benayoun consacré à Jerry Lewis.


  48. Apparaît dans le documentaire qui lui est consacré de Robert Weide, projeté à Cannes Classics


  49. (it) « Base de donnée de la Biennale »


  50. Apparaît dans le documentaire de Mario Canale et Annarosa Morri consacré à Vittorio De Sica, projeté à Venice Days.


  51. Apparaît dans le documentaire de Jane Magnusson et Hynek Pallas consacré à Ingmar Bergman, projeté à Venezia Classici.




Voir aussi |


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Bibliographie |



Ouvrages |



  • Giannalberto Bendazzi, Woody Allen, Liana Levi, 1985, 199 p. (ISBN 2-86746-012-3)

  • Christian Dureau, Woody Allen, Paris, PAC, coll. « Cinépoche », 1986, 146 p. (ISBN 978-2-85336-286-3)

  • Jean-Philippe Guerand, Woody Allen, Payot & Rivages, coll. « Rivages-cinéma », 1995, 221 p. (ISBN 2-86930-993-7)

  • Eric Lax, Woody Allen, Julliard, 1999, 410 p. (ISBN 2-26000-843-7)

  • Jean-Max Méjean, Woody Allen, Gremese, 2004(ISBN 8873015654)

  • Yannick Rolandeau, Le Cinéma de Woody Allen, Lyon, Aléas, 2006, 555 p. (ISBN 2-84301-144-2, présentation en ligne)

  • Florence Colombani, Woody Allen, Cahiers du cinéma, coll. « Grands Cinéastes », 2008, 96 p. (ISBN 2-86642-523-5)

  • Gregory Valens (dir.), Woody Allen, Éditions Scope, 2008(ISBN 2-912573-23-8, présentation en ligne)

  • Guillaume Evin, Woody Allen, Un ovni à Hollywood, Timée-éditions, coll. « Les 50 Plus Belles Histoires », 2008, 139 p. (ISBN 2-3540106-99)

  • Fabian Maray, Woody Allen : Little Big Man, Somnambule Équivoque, 2010, 199 p. (ISBN 2930377240)

  • Laurent Dandrieu, Woody Allen, portrait d'un antimoderne, CNRS éditions, 2010(ISBN 2-2710667-43)

  • Ava Cahen, Woody Allen : Profession : cynique, L'Archipel, 2015(ISBN 978-2-8098-1757-7)

  • Eric Vartzbed, Comment Woody Allen peut changer votre vie, Seuil, 2015 (ISBN 978-2-7578-5279-8)

  • Yannick Rolandeau, Le Cinéma de Woody Allen, L'Harmattan, 2018, 392 p. (ISBN 978-2-343-15905-8), présentation en ligne)



Travaux universitaires |



  • Philippe Bellaloum, L'angoisse existentielle dans l'œuvre cinématographique de Woody Allen et les mécanismes de défense par l'humour et la dérision, Université de Rouen, Thèse de doctorat d'état, Faculté de médecine de Rouen, 1988, 126 p. (présentation en ligne)

  • Fatima-Zahra Benjelloun Touimi, La représentation des femmes dans les films de Woody Allen, Université Paris 10, Thèse de doctorat, Études anglaises, Paris, 2003, 358 p. (présentation en ligne)



Articles |



  • Laurent Dandrieu, « Woody Allen en eaux sombres », Valeurs actuelles, 26 octobre 2007.

  • Cyril Frey, « Woody Allen, l'irréconcilié », Le Nouveau Cinéma, janvier 1999.

  • Anne Michelet, « Entretien avec Woody Allen », Version Femina N° 715, p. 16, Levallois-Perret, 5 novembre 2015.



Documentaires |


(Liste non exhaustive)




  • To Woody Allen from Europe with Love (1980), téléfilm documentaire réalisé par André Delvaux, 90 minutes.


  • Meetin' WA (1986), court métrage documentaire réalisé par Jean-Luc Godard, 26 minutes.


  • Wild Man Blues (1998), long métrage documentaire réalisé par Barbara Kopple, 94 minutes.


  • Woody Allen: A Life in Film (2002), téléfilm documentaire réalisé par Richard Schickel, 90 minutes.


  • Woody Allen: A Documentary (2011), téléfilm documentaire réalisé par Robert Weide. Existe en deux versions : h 53 min (diffusion Arte en novembre 2015) et h 15 min (DVD).



Liens externes |




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  • Ressources relatives à la littérature : Catalogo Vegetti della Letteratura Fantastica • Goodreads • Internet Speculative Fiction Database • The New York Review of Books • The Paris ReviewVoir et modifier les données sur Wikidata


  • (en) Woody Allen sur l’Internet Movie Database


  • Woody Allen sur Allociné


  • [vidéo] Portrait de Woody Allen sur ina.fr


  • « Woody sans Allen » sur vantyfair.fr


  • Étude des génériques chez Woody Allen dans Blow Up (Arte)




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