1975
Chronologies
Années : 1972 1973 1974 1975 1976 1977 1978 Décennies : 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 Siècles : XIXe siècle XXe siècle XXIe siècle Millénaires : Ier millénaire IIe millénaire IIIe millénaire |
Afrique Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Centrafrique, Comores, République du Congo, République démocratique du Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Kenya, Lesotho, Liberia, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe Amérique Antigua-et-Barbuda, Argentine, Bahamas, Barbade, Belize, Bolivie, Brésil, Canada (Alberta, Colombie-Britannique, Manitoba, Nouvelle-Écosse, Nouveau-Brunswick, Ontario, Québec, Saskatchewan, Terre-Neuve-et-Labrador, Territoires du Nord-Ouest et Yukon), Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, République dominicaine, Dominique, Équateur, États-Unis, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Saint-Christophe-et-Niévès, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Antigua-et-Barbuda, Salvador, Suriname, Trinité-et-Tobago, Uruguay et Venezuela Asie Afghanistan, Arabie saoudite, Arménie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Bhoutan, Birmanie, Brunei, Cambodge, Chine, Chypre, Corée du Nord, Corée du Sud, Émirats arabes unis, Géorgie, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Israël, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Koweït, Laos, Liban, Malaisie, Maldives, Mongolie, Népal, Oman, Ouzbékistan, Pakistan, Philippines, Qatar, Russie, Singapour, Sri Lanka, Syrie, Tadjikistan, Thaïlande, Timor oriental, Turkménistan, Turquie, Viêt Nam et Yémen Europe Allemagne, Albanie, Andorre, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France (Bretagne et Lorraine), Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Kazakhstan, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Malte, Moldavie, Monaco, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni (), Russie, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, République tchèque, Turquie, Ukraine et Vatican Océanie Australie, États fédérés de Micronésie, Fidji, Salomon, Kiribati, Îles Marshall, Indonésie, Nauru, Nouvelle-Zélande, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Timor oriental, Tonga, Tuvalu et Vanuatu |
Aéronautique • Architecture • Arts plastiques • Astronautique • Automobile • Bande dessinée • Chemins de fer • Cinéma • Disney • Droit • Échecs • Économie • Fantasy • Football • Informatique • Jeu • Jeu vidéo • Littérature • Musique populaire • Musique classique • Numismatique • Parcs de loisirs • Photographie • Radio • Santé et médecine • Science • Science-fiction • Sociologie • Sport • Télévision • Terrorisme •Théâtre |
.mw-parser-output .sep-liste{font-weight:bold} Romain · Chinois · Grégorien · Hébraïque · Hindou · Musulman · Persan · Républicain |
1975 est une année commune commençant un mercredi.
Sommaire
1 En bref
2 Relations internationales
3 Évènements
3.1 Afrique
3.1.1 Angola
3.2 Amérique
3.3 Asie et Pacifique
3.3.1 Indochine
3.4 Proche-Orient
3.5 Europe
4 Fondations en 1975
5 Naissances en 1975
6 Décès en 1975
7 Voir aussi
8 Notes et références
9 Liens externes
En bref |
3 février : début de la guerre civile angolaise.
4 avril : création de l’entreprise Microsoft[1].
13 avril : début de la guerre du Liban.
17 avril : prise de Phnom Penh par les Khmers rouges.
30 avril : chute de Saigon.
Juin : mouvements de révolte en Inde.
15-24 juillet : mission Apollo-Soyouz[2].
20 novembre : mort de Franco.
14 août : Jean-Claude Borelly compose Dolannes Melody, single culte des années 70.
Relations internationales |
Janvier : reprise à Genève des négociations du SALT-II entre la Russie et les États-Unis pour préciser les limitations quantitatives et qualitatives de l’armement des deux pays (fin en 1979)[3].
19 juin-2 juillet : conférence mondiale organisée à Mexico par les Nations Unies à l’occasion de l’Année internationale de la Femme[4].
9 octobre : le prix Nobel de la paix est attribué au Soviétique Andreï Sakharov, qui ne peut pas aller chercher son prix[5].
15 novembre : à Rambouillet (France), le président Valéry Giscard d’Estaing réunit les chefs d’État des cinq pays les plus industrialisés (États-Unis, Japon, RFA, France et Royaume-Uni), réunion informelle qui se tiendra désormais annuellement avec le Canada et l’Italie, formant le G7.
9 décembre : déclaration des droits des personnes handicapées[6].
16 - 19 décembre : organisation à Paris de la première Conférence sur la coopération économique internationale (CCEI), couramment appelée Conférence Nord-Sud, regroupant huit pays industrialisés, huit membres de l’OPEP et onze pays en voie de développement[7]. Quatre commissions doivent préparer la conférence de février 1976.
Évènements |
Afrique |
21 février : Nicolaas Johannes Diederichs est élu Président de l’Afrique du Sud[8].
28 février : accords de Lomé (Lomé I) entre la CEE et 46 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ACP[9]. Sur cinq ans, 3,5 milliards d’unités de compte (dollars d’avant 1971), la plupart sous forme de dons, contribuent au financement du développement. Un mécanisme, le Stabex, stabilise les recettes tirées des exportations, menacées par la chute des cours des matières premières ; les articles manufacturés par ces 46 pays, ainsi que la très grande majorité de leurs produits agricoles sont exempts de droits de douane, sans que soit exigée de réciprocité.
4 mars : gouvernement Houphouët-Boigny IX en Côte d’Ivoire[10].
22 mars : abolition de la monarchie éthiopienne par le Derg[11].
4 avril : envoyé pour négocier la libération de deux otages français auprès d’Hissène Habré dans le cadre de l’affaire Françoise Claustre, le commandant Pierre Galopin est arrêté, condamné à mort puis exécuté[12].
5 avril : Ahmadou Ahidjo est réélu Président du Cameroun[13].
13 avril : coup d’État militaire au Tchad. François Tombalbaye est tué[12]. Libéré, Félix Malloum prend le pouvoir le 15 avril à la tête d’un conseil supérieur militaire (fin en 1979)[14].
9 mai : une révision constitutionnelle crée le poste de Premier ministre au Cameroun. Paul Biya devient Premier ministre le 30 juin[15].
28 mai : fondation à Lagos de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO ou ECOWAS en anglais)[16]. Composée de seize membres, elle est dominée par le Nigeria, la nation la plus peuplée et la plus riche de la région.
2 juin : libération de prisonniers politiques, anciens collaborateurs de Modibo Keïta, au Mali[17] (2 juin et 19 novembre).
10 juin : le Gabon adhère à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole[18].
25 juin : accession à l’indépendance du Mozambique, ancienne colonie portugaise, qui devient la République populaire du Mozambique ; Samora Machel, ancien chef militaire du Front de libération du Mozambique, devient le Président de la république[11].
13 juin : l’ambassadeur américain en Somalie proteste contre l’implantation d’une base soviétique à Berbera[19].
30 juin : premières élections législatives cap-verdiennes[20].
5 juillet : accession à l’indépendance du Cap-Vert, ancienne colonie portugaise[21].
6 juillet : indépendance de l’Union des Comores[11].
12 juillet : accession à l’indépendance de São-Tomé, ancienne colonie portugaise[11].
29 juillet : coup d’État militaire au Nigeria. Murtala Muhammed prend le pouvoir[22].
3 août :
catastrophe aérienne d’Agadir[23].- coup d’État du Front national uni d’Ali Soilih aux Comores. Le président Ahmed Abdallah est renversé[11].
27 septembre : les troupes françaises doivent évacuer le Tchad à la suite de l’affaire Françoise Claustre (le gouvernement français a négocié directement la libération de Françoise Claustre, retenue en otage par les rebelles Toubou)[12].
6 novembre : « Marche verte » de 350 000 Marocains pour prendre possession du Sahara occidental. Ils marchent pacifiquement vers le Sud pour prendre possession du territoire et obliger l’Espagne à se retirer[11].
14 novembre : accords de Madrid sur l’indépendance du Sahara occidental entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie. L’Espagne, préoccupée par la succession de Franco, admet un partage entre le Maroc et la Mauritanie lorsqu’elle quitterait le pays. L’Algérie, exclue de cet accord, proteste[24].
16 novembre : Félix Houphouët-Boigny est réélu Président de Côte d’Ivoire[25].
30 novembre : la République du Dahomey prend le nom officiel de République populaire du Bénin[26].
21 décembre : la République démocratique de Madagascar, proclamée par le Président Didier Ratsiraka est approuvée par référendum[11].
Angola |
15 janvier : les « accords d’Alvor », signés avec le gouvernement portugais par Agostinho Neto pour le MPLA, Jonas Savimbi pour l’UNITA et Holden Roberto pour le FNLA fixent la date de l’indépendance de l’Angola au 11 novembre[27]. Le 31 janvier, un gouvernement transitoire d’union nationale est chargé d’assurer la transition[28].
3 février : des affrontements entre le MPLA et le FNLA font dix morts à Luanda[29].
13 février : le MPLA assiège à Luanda des locaux appartenant à un groupe de dissidents fidèles à Daniel Chipenda. L’affrontement fait 20 morts. Le 21 février, Chipenda annonce à Kinshasa que la « Révolte de l’Est » rejoint le FNLA de Holden Roberto[29].
23-26 mars : des affrontements entre le MPLA et le FNLA font près de 300 morts à Luanda ; le gouvernement de transition proclame le couvre-feu ; un protocole d’accord est signé entre les trois organisations angolaise le 28 mars. Les troubles reprennent dans la nuit du 28 au 29 avril et font plus de 2 000 morts. Un calme relatif revient le 5 mai[29].
16-19 juin : les trois leaders angolais signent un accord à Nakuru au Kenya, mais les combats reprennent à Luanda dès le 9 juillet[29].
14 juillet : le MPLA expulse le FNLA et l’UNITA de Luanda[29].
25 juillet : le FNLA occupe Caxito et menace Luanda[29].
9 août : opération « Zulu » ou « Savannah ». Les troupes régulières d’Afrique du Sud venus de la Namibie franchissent la frontière de l’Angola[29].
17 septembre : le FNLA, appuyé par des forces zaïroises, reprend Caxito[28].
23 octobre : offensive des troupes sud-Africaines contre le MPLA[28].
1er novembre : échec du sommet de l’OUA à Kampala sur la question angolaise[28].
7 novembre : début de l’opération « Carlota ». Le premier contingent du corps expéditionnaire cubain quitte La Havane pour soutenir le MPLA[28]. 15 000 soldats cubains sont envoyés en Angola entre novembre 1975 et mars 1976.
10 novembre : victoire du MPLA sur le FNLA à la bataille de Kifangondo[30].
11 novembre : indépendance de l’Angola, ancienne colonie portugaise. À Luanda, le MPLA proclame la République populaire d’Angola. Il met en place une constitution et instaure un régime communiste. À Ambriz le FNLA et l’UNITA proclament la République populaire démocratique de l’Angola (devenue République démocratique de l’Angola sous la pression des États-Unis)[29].
12 novembre : destruction de la statue de Norton de Matos, fondateur de la Nouvelle-Lisbonne[31].
11 décembre : bataille du pont 14 lors de la guerre civile angolaise[32].
19 décembre : le Congrès refuse de poursuivre le pont aérien qui alimente en armes les organisations angolaises soutenues par les États-Unis[33].
Amérique |
26 février : traité du Río Uruguay entre l’Argentine et l’Uruguay[34].
22 avril : chute du général Oswaldo López Arellano au Honduras à la suite d’un scandale financier (Bananagate). Juan Alberto Melgar Castro lui succède[35].
30 juillet : fondation dans les campagnes du Salvador du Bloc populaire révolutionnaire (BPR) qui se lancera trois ans plus tard dans la lutte armée[36]. À cause d’un fort processus de concentration des terres au Salvador, la proportion de paysans sans terre est passée de 19,8 % en 1961 à 41,1 % en 1975[37].
28 août : au Pérou, le dictateur Velasco est renversé par le général Francisco Morales Bermúdez Cerruti. Celui-ci démantèle l’édifice réformateur en prétendant poursuivre sur la voie de Velasco[38].
29 août : les dernières concessions pétrolières sont abolies et nationalisées au Venezuela[39].
29 septembre : la monnaie nationale chilienne, l’escudo devient le peso[40], et les taux de change sont constamment ajustés en fonction de l’inflation. Mesures de désarmement tarifaire. Limitation des transferts vers les entreprises publiques. Au total, 492 des 507 entreprises publiques seront vendues à bas prix. Le pays connaît une croissance moyenne exceptionnelle de 6,9 % par an entre 1976 et 1981[37].
17 octobre : création par la convention de Panama du Système économique latino-américain (SELA)[41]. Proposé à l’origine par le Mexique et le Venezuela, il rassemble 27 États et se veut une réponse à la loi américaine sur la réforme du commerce.
25 novembre : indépendance du Suriname[42].
Décembre : l’Uruguay, avec 3 millions d’habitants, compte 6 200 prisonniers politiques[37].
Asie et Pacifique |
5 janvier : désastre du Tasman Bridge[43].
13 janvier, Chine : le premier ministre Zhou Enlai présente son « Rapport sur les activités du gouvernement » devant la Quatrième Assemblée nationale populaire[44]. Il assigne à son pays la tâche de réaliser le programme des « Quatre modernisations » mis sur pied avec Deng Xiaoping : agriculture, industrie, science et technologie, défense nationale.
5 avril : mort de Tchang Kaï-chek à Taïwan. Le vice-président Yen Chia-kan lui succède comme président le 6 avril (fin en 1978), tandis que le premier ministre Chiang Ching-kuo est élu le 28 avril à la tête du Kuomintang[45].
19 avril : lancement du premier satellite indien[46].
26 avril : Le Sikkim devient le 22e État de l’Union indienne à la suite d’un référendum qui met fin à la monarchie[46].
13 juin, Inde : victoire du Janata Front, la coalition de droite de Jayaprakash Narayan sur le Congrès d’Indira Gandhi aux élections régionales au Gujarat. Simultanément, la Haute cour de Justice d’Allâhâbâd invalide l’élection du Premier ministre en 1971 pour pratiques électorales frauduleuses (12 juin)[47]. Le 25 juin, l’opposition réclame la démission d’Indira Gandhi. Son fils cadet Sanjay Gandhi réussit à organiser une gigantesque manifestation en faveur de sa mère. L’opposition appelle à la désobéissance civile à ce gouvernement « illégal »[46]. Dans la nuit du 25 au 26 juin, Indira Gandhi proclame l’état d’urgence en Inde et fait arrêter les principaux chefs de l’opposition, en particulier M. Desaï et Jayaprakash Narayan. La presse est censurée, les organisations « subversives » comme le RSS ou la Jamaat-e-Islami, sont interdites. Environ 100 000 personnes sont arrêtées (fin le 21 mars 1977). L’influence de Sanjay Gandhi augmente de jour en jour, bien qu’il n’ait pas de fonctions officielles[48].
8 juillet : un tremblement de terre dévaste le site de Pagan, en Birmanie : de nombreux monuments sont détruits[49].
29 juillet : début du massacre de Shadian par l’Armée populaire de libération contre la minorité musulmane hui, lors de la révolution culturelle en Chine[50].
31 juillet : signature à Bangkok de l’accord commercial Asie-Pacifique, à l’initiative de la CESAP[51].
15 août : assassinat du cheikh Mujibur au Bangladesh. Le pays passe sous l’autorité militaire[52].
16 août, Australie : restitution des terres de Wattie Creek (Daguragu) aux Gurindji (en)[53].
16 septembre : indépendance de la Papouasie-Nouvelle-Guinée vis-à-vis de la tutelle des Nations unies et de l’administration australienne. Michael Somare, chef du Pangu Pati, devient Premier ministre[54] (1975-1980, 1982-1985, 2002-2011).
30 septembre, Australie : ratification du Racial Discrimination Act 1975 (en), qui déclare illégale toute action ou législation discriminatoires envers les individus sur la base de la race, de la couleur ou de l’origine nationale ou ethnique[55].
10 octobre, Nouvelle-Zélande : création du tribunal de Waitangi en vue d’apprécier les revendications territoriales des Maori[56].
7 novembre : le général Ziaur Rahman, héros de la guerre d’indépendance, prend le pouvoir au Bangladesh[52].
11 novembre : destitution du Premier ministre australien Gough Whitlam à l’issue d’une crise constitutionnelle[57].
28 novembre : des rebelles nationalistes proclament l’indépendance du Timor oriental après le retrait du Portugal. Le Front révolutionnaire pour l’indépendance du Timor oriental (Frente Revolucionaria do Timor Leste Independente), un groupe communiste indépendantiste, prend le contrôle de la capitale, Dili[58].
7 décembre : considérant le Front révolutionnaire pour l’indépendance du Timor oriental comme une menace pour l’intégrité du pays, l’Indonésie envahit le Timor oriental. Malgré les condamnations du Portugal et des Nations unies, l’Indonésie fait de cette région sa 27e province[58]. Les organisations de défense des Droits de l’homme estiment que cette annexion coûte la vie à plus de 100 000 Timorais.
13 décembre : victoire des conservateurs aux élections fédérales australiennes[59].
Indochine |
6 janvier : prise de Phuoc Binh (en) par le Nord Viêt Nam en violation des accords de Paris[60]. Les Américains ne réagissent pas[61].
26 janvier : élections libres en Thaïlande. Le 15 février, le leader du parti démocratique Seni Pramoj forme un gouvernement minoritaire qui n’obtient pas la confiance de la nouvelle assemblée et doit démissionner le 6 mars. Le 17 mars, son frère Kukrit Pramoj forme un gouvernement de coalition des partis du centre et de la droite[62]. Il proclame une politique visant au retrait de toutes les troupes étrangères de Thaïlande dans le délai d’un an[63].
10-12 mars : attaque et prise de la ville de Ban Me Thuot par les Viêt-Cong. Les dernières résistances sont écrasées le 18 mars[64]. Une offensive générale est décidée par le Nord Viêt Nam. Les troupes communistes soumettent le Sud Viêt Nam après 55 jours de campagne à partir des hauts plateaux d’Annam (fin le 30 avril)[65].
13 mars : Le président Nguyen Van Thieu ordonne aux troupes du Sud Viêt Nam de se retirer sur une ligne de défense au nord de Saigon[65].
18 mars : à Hanoï, le politburo du Parti communiste vietnamien décide de prendre Saïgon avant la saison des pluies (mi-mai)[66]. La campagne Hô-Chi-Minh, dirigée par le général Van Tien Dung, est lancée début avril[67].
26 mars : prise de Hué par le Nord Viêt Nam[65].
30 mars : prise de Da Nang par le Nord Viêt Nam[66].
1er avril : démission et exil à Hawaï de Lon Nol, président de la République khmère (Cambodge)[68].
3-26 avril : opération Babylift, évacuation d’enfants orphelins à partir de Saïgon, au Sud-Viêt Nam, vers les États-Unis, la France, le Canada et l’Australie, endeuillée le 4 avril par le l’accident aérien de Tan Son Nhut[69].
9-21 avril : bataille de Xuân Lộc[67].
12 avril : opération Eagle Pull ; les derniers Américains quittent le Cambodge[70].
14-29 avril : les forces de l’armée populaire vietnamienne occupent six îles du groupe des îles Spratleys après avoir éliminé la garnison sud-vietnamienne[71] (bataille de Truong Sa).
17 avril : chute de Phnom Penh, les Khmers rouges, une faction communiste, entrent dans la capitale du Cambodge et établissent pour quatre ans leur dictature dirigée par Pol Pot : le Kampuchéa démocratique succède à la République khmère)[68]. L’assaut contre l’aéroport de Pochentong est donné par les troupes commandées par Hun Sen. Évacuation de la ville. Ils mènent une politique violente visant à établir une société communautaire agraire. Les citadins sont déportés vers les campagnes où ils forment une main-d’œuvre servile. Ce régime fera environ deux millions de morts sur les 8 millions que comptait à l’époque le Cambodge.
21 avril : prise de Xuan Loc[67]. Démission de Nguyen Van Thieu[61]. Les derniers Américains sont évacués du Viêt Nam.
28 avril : bombardement de la base aérienne de Tan Son Nhut[66].
30 avril : chute de Saigon, rebaptisée Hô-Chi-Minh-Ville au Viêt Nam du Sud, ce qui marque la fin de la guerre du Viêt Nam[1]. Le Gouvernement révolutionnaire provisoire de la République du Sud Viêt Nam remplace celui de la République du Viêt Nam. 125 000 Vienamiens quittent leurs pays dans les dernières semaines de la guerre. Plus tard, des milliers de familles vietnamiennes s’enfuient, et s’embarquent clandestinement dans les boat-people (1975-1980)[72]. Ceux qui restent sont confrontés à des années difficiles de pauvreté, d’isolement et de répression.
12 - 15 mai : incident du Mayagüez. Le cargo américain Mayagüez est arraisonné par des Cambodgiens. Gerald Ford exige la libération immédiate du navire et de son équipage. Malgré l’annonce de la restitution du navire, il ordonne une opération militaire sur l’île de Koh Tang, au cours de laquelle 41 soldats américains sont tués[66].
23 août : prise de pouvoir par le Pathet Lao à Vientiane avec l’aide de l’URSS. La répression provoque un afflux de réfugiés en Thaïlande[73].
2 décembre : abolition de la monarchie du Laos. La République démocratique populaire lao est proclamée avec Souphanouvong à la présidence. Après l’interruption de l’aide américaine en juin, l’Union soviétique installe par centaines des troupes et des conseillers dans le pays[73].
Proche-Orient |
30 janvier : rapport final de la commission Agranat sur les manquements des Forces de défense d’Israël lors de la guerre du Kippour[74].
20 février, Liban : Pierre Gemayel demande un référendum national sur l’approbation de la présence des commandos palestiniens[75].
5 mars : le gouvernement koweïtien nationalise à 100 % la Kuwait Oil Company[76].
6 mars : accord d’Alger. L’Irak reconnaît la délimitation de la frontière irako-iranienne sur la ligne du talweg du Chatt-el-Arab et les deux parties s’engagent à cesser de soutenir leurs oppositions respectives. Les Kurdes acceptent la paix, et une autonomie limitée leur est accordée avec certain droits culturels[77].
7-22 mars : neuvième tournée de Kissinger au Proche-Orient[78]. Henry Kissinger obtient de Sadate l’acceptation du principe de non-utilisation de la force pour résoudre la question israélo-arabe. Israël refuse et rompt ainsi les négociations. C’est la fin de la diplomatie de Kissinger. L’administration Ford décide de réduire l’aide économique et militaire à Israël, mais refuse toujours d’accorder une légitimité diplomatique à l’OLP et s’oppose donc à la reprise de la Conférence de Genève.
25 mars : assassinat du roi Fayçal d’Arabie saoudite. Khaled devient roi, tandis que Fahd devient le nouveau prince-héritier[79].
13 avril : des heurts sanglants ont lieu à Beyrouth entre Phalangistes et Palestiniens. Un chrétien est tué dans une fusillade dans le quartier Ain Remaneh ; en représailles, 27 Libanais et Palestiniens du camp de Sabra, passagers d’un bus, sont exécutés par des Phalangistes. Début de la « guerre de deux ans » (1975-1976), première phase d’un conflit qui dure quinze ans[80]. Les parties s’affrontent pendant trois jours dans toute la ville. Les milices musulmanes rejoignent le combat contre les chrétiens.
11 mai : signature à Bruxelles d’un traité commercial et de coopération entre la CEE et Israël[81].
20 mai : reprise des affrontements entre chrétiens et musulmans à Beyrouth, qui durent pendant plus de trois jours, principalement autour du camp de réfugiés palestiniens de Tel al-Zaatar au nord-est de la ville[82].
23 mai, Liban : après la démission du gouvernement de Rachid Solh le 15 mai, le président libanais Soleimane Frangié forme un « gouvernement de militaires » dirigé par le général Noureddine Rifaï. La gauche libanaise, les groupes musulmans et les Palestiniens s’indignent. Le 24 mai, des grèves sont organisées et des barricades sont levées dans Beyrouth-Ouest. La ville est séparée entre le Front libanais et le Mouvement national. Noureddine Rifaï démissionne le 26 mai[83],[84].
28 mai, Liban : pour apaiser la situation, Soleimane Frangié compose un nouveau gouvernement et appelle le dirigeant sunnite, Rachid Karamé, à la présidence du Conseil[84].
5 juin : réouverture du canal de Suez à la navigation. Gerald Ford pousse Israël à reprendre les négociations sur le Sinaï en échange d’une relance de l’aide américaine[85].
13 juin : un « traité de frontières internationales et de bon voisinage » est signé à Bagdad entre l’Irak et l’Iran ; le 26 décembre, un accord concernant les règles relatives à la navigation dans le Chatt-el-Arab est conclu. Les deux accords sont ratifiés à Téhéran le 23 juin 1976[86].
28 août, Liban : les violences reprennent à Zahlé[83], puis entre les habitants de Tripoli et de Zghorta (6 septembre), où l’armée s’interpose le 10 septembre[87]. En septembre, Beyrouth subit de violents bombardements. La bataille pour la conquête du centre-ville par la Saïka syrienne commence le 22 octobre (bataille des grands hôtels)[84]. Les chrétiens quittent les zones musulmanes et réciproquement, devant la peur des représailles.
4 septembre : l’Égypte et Israël signent à Genève un nouvel accord de paix intérimaire, l’accord de désengagement de « Sinaï II ». L’État hébreu se retire jusqu’à la ligne des cols du Sinaï et rend à l’Égypte les champs de pétrole du golfe de Suez. Les deux parties s’engagent à régler leurs différends par des moyens pacifiques, devant aboutir à une paix durable[85]. L’Égypte autorise le passage par le canal des produits non militaires venant ou à destination d’Israël.
10 novembre : résolution 3379 de l’Assemblée générale des Nations unies assimilant le sionisme à une forme de racisme et de discrimination raciale (abrogé en décembre 1991)[88].
18 novembre : accord franco-irakien pour la livraison du réacteur Osirak[89].
6 décembre, Liban : les milices chrétiennes se livrent à des massacres de musulmans (« samedi noir »). Les affrontements consacrent l’ascension des milices au détriment des responsables politiques[84].
Europe |
1er janvier : nouvelle constitution en Suède, réduisant davantage le pouvoir du roi. Introduction du monocaméralisme[90].
9 janvier : élections législatives danoises[91].
11 février : Margaret Thatcher conduit le parti conservateur au Royaume-Uni[92].
13 février, partition de Chypre : le Nord de l’île de Chypre est déclaré unilatéralement « État fédéré turc de Chypre » par le leader des Chypriotes turcs Rauf Denktaş[93].
4 mars : remaniement ministériel en Espagne[94].
9 mars : élections législatives roumaines[95].
10 - 11 mars : première réunion du Conseil européen à Dublin. Un compromis est trouvé entre la CEE et le Royaume-Uni : le sucre du Commonwealth se voit garantir un accès au marché européen, de même que le beurre et le fromage néo-zélandais. Le Royaume-Uni bénéficiera par ailleurs de remboursements à sa contribution financière dans certaines limites[96],[97].
11 mars : coup d’État des parachutistes de Tancos au Portugal ; échec d’une tentative de putsch attribuée au général António de Spínola, qui prend la fuite le 12 mars[98].
14 mars : nationalisation du secteur bancaire au Portugal[99].
26 mars : IVe gouvernement provisoire portugais[100]. La constitution de ce gouvernement progressiste favorise dès le 31 mars un mouvement d’occupation des grandes propriétés dans l’Alentejo ; sous la pression des travailleurs, le gouvernement publie les lois réglementant la nationalisation des terres à la fin de juillet[101]. Le 1er avril, il lance un programme de nationalisations concernant près de 250 entreprises[99].
15 avril : réforme des baux ruraux dans le cadre de la réforme agraire portugaise[101].
25 avril : victoire du parti socialiste et du Parti social-démocrate aux élections constituantes portugaises[102].
19 mai : début de l’affaire du journal República au Portugal. Le quotidien socialiste est empêché de paraître par des travailleurs hostiles à sa ligne politique jugée anticommuniste. Ils occupent les locaux du journal et décident de remplacer le directeur du quotidien par un employé des services administratifs. Deux projets s’affrontent : celui des communistes et du Premier ministre Vasco Gonçalves qui veulent un socialisme autoritaire et celui des socialistes et du parti populaire démocratique, proche des démocraties occidentales. Mário Soares accuse le MFA d’instaurer une « dictature communiste ». Les Socialistes quittent le gouvernement le 10 juillet[103].
21 mai : début du procès de la Bande à Baader en Allemagne[5].
29 mai : Gustáv Husák, président de la République socialiste tchécoslovaque (fin en 1989)[104].
29-30 mai : sommet de l’OTAN à Bruxelles[105].
5 juin : confirmation par référendum du maintien de la Grande-Bretagne dans la CEE[1], avec 67,2 % des suffrages.
9 juin : adoption de la constitution de la Grèce[106].
12 juin : la Grèce dépose une demande d’adhésion à la Communauté européenne[107].
29 et 30 juillet : publication de deux décrets d’expropriation dans le cadre de la réforme agraire portugaise ; 1 138 000 hectares sont transférés à l’État jusqu’en novembre 1976[108].
1er août : accords d’Helsinki à l’issue de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE)[5] qui réunissent 35 États (33 pays européens sauf l’Albanie, plus États-Unis et Canada) : sécurité en Europe, respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, coopération dans les domaines scientifique, technique et humanitaire.
8 août : Ve gouvernement provisoire portugais[100].
21-22 août : affaire d’Aléria en Corse ; mort d’un CRS et d’un gendarme mobile tués dans une fusillade avec des militants l’Action de la renaissance de la Corse (ARC), conduits par Edmond Simeoni, qui occupent une cave viticole[109].
27 août : le décret-loi sur la « prévention du terrorisme » en Espagne permet la violation de domicile sans mandat et la détention préventive sans contrôle judiciaire. Les tribunaux militaires sont rétablis pour juger les crimes et délits[110].
19 septembre : VIe gouvernement provisoire portugais, dirigé par José Baptista Pinheiro de Azevedo (fin le 23 juin 1976)[100]. Les Socialistes et les Sociaux-démocrates reviennent au gouvernement[102].
27 septembre : procès de Burgos en Espagne contre l’ETA[110]. Exécution de trois membres du Front révolutionnaire antifasciste et patriote et de deux de l’ETA.
17 octobre, Espagne : une attaque cardiaque terrasse le Caudillo. Son entourage, devant l’incertitude de sa succession, tente de le prolonger médicalement[111].
24 octobre : les femmes islandaises se mettent en grève pour exiger plus d'équité dans le monde du travail[112].
6 novembre : premier concert du groupe des Sex Pistols à Hornsey, dans la banlieue nord de Londres[113].
10 novembre : traité d’Osimo entre la République fédérale socialiste de Yougoslavie et l’Italie qui règle définitivement le partage du territoire libre de Trieste[114].
12 novembre : sanction royale du Sex Discrimination Act, loi contre la discrimination sexuelle au Royaume-Uni[115].
12-13 novembre : grève des ouvriers du bâtiment au Portugal. Il retiennent en otage les 250 députés de l’assemblée constituante[116]. Les salaires sont augmentés de 44 %.
20 novembre : mort de Franco, chef de l’État espagnol après une longue maladie et fin de la dictature franquiste commencée le 1er avril 1939[1].
22 novembre : Juan Carlos de Borbon y Borbon proclamé roi d’Espagne sous le nom de Juan Carlos, prête serment devant les Cortes[117].
25 novembre, Portugal : échec du putsch militaire gauchiste d’Otelo de Carvalho ; António Ramalho Eanes devient alors chef d’état-major de l’armée, qui est épurée de ses éléments extrémistes[98].
1er-2 décembre : le Conseil de l’Europe adopte à Rome le principe de l’élection au suffrage direct des membres du Parlement européen en 1978[118].
12 décembre : premier gouvernement pré-constitutionnel, présidé par Carlos Arias Navarro, en Espagne[119].
21 décembre : prise d’otages du siège de l’OPEP à Vienne[120].
Fondations en 1975 |
Naissances en 1975 |
7 avril : Darya Safai, militante des droits des femmes belgo-iranienne ;- 9 avril : Fabrizio Moro, chanteur italien
18 décembre : Sia Furler (auteure-compositrice et interprète australienne)
Décès en 1975 |
Personnalités majeures décédées en 1975 :
9 janvier : Pierre Fresnay (acteur français)
3 février : Oum Kalsoum (chanteuse égyptienne)
9 février : Pierre Dac (humoriste français)
13 mars : Ivo Andric (romancier yougoslave d’expression serbe)
25 mars : Fayçal ben Abdelaziz Al Saoud (roi d’Arabie Saoudite)
5 avril : Tchang Kaï-Chek (homme politique et militaire chinois)
12 avril : Joséphine Baker (chanteuse française d’origine américaine)
25 avril : Mike Brant (chanteur israélien)
25 avril : Jacques Duclos (homme politique français)
30 mai : Michel Simon (acteur français d’origine suisse)
9 août : Dmitri Chostakovitch (compositeur soviétique)
27 août : Hailé Sélassié Ier (empereur d’Éthiopie)
29 août : Eamon de Valera (homme politique irlandais)
20 septembre : Saint-John Perse (poète et diplomate français)
3 octobre : Guy Mollet (homme politique français)
28 octobre : Georges Carpentier (boxeur français)
2 novembre : Pier Paolo Pasolini (cinéaste et écrivain italien)
20 novembre : Francisco Franco (homme politique et militaire espagnol)
4 décembre : Hannah Arendt (philosophe allemande naturalisée américaine)
Voir aussi |
- Liste d'élections en 1975
Notes et références |
Philippe Chassaigne, Les années 1970 : Fin d'un monde et origine de notre modernité, Armand Colin, 2012(ISBN 9782200276256, présentation en ligne)
Walter J. Boyne, Beyond the Wild Blue : A History of the U.S. Air Force, 1947-2007, Macmillan, 2007(ISBN 9781429901802, présentation en ligne)
Joseph Smith, Simon Davis, Historical Dictionary of the Cold War, Scarecrow Press, 2000(ISBN 9780810866270, présentation en ligne)
Jeffrey D. Schultz, Encyclopedia of Women in American Politics, Greenwood Publishing Group, 1999(ISBN 9781573561310, présentation en ligne)
Bernadette Galloux-Fournier, Histoire de l'Europe au XXe siècle : De 1974 à nos jours, vol. 5, Éditions Complexe, 1995(ISBN 9782870275542, présentation en ligne)
Frédéric Rouvillois, Les déclarations des droits de l'homme (ISBN 9782081253513, présentation en ligne)
Kathleen B. Rasmussen, Edward C. Keefer, Foreign Economic Policy, 1973-1976, Government Printing Office, 2010(ISBN 9780160844102, présentation en ligne)
« Dr Diederichs receives the unanimous vote of the Electoral College, consisting of members of both Houses of Parliament, to beco - See more at: http://www.sahistory.org.za/dated-event/dr-diederichs-receives-unanimous-vote-electoral-college-consisting-members-both-houses-p#sthash.0itc1Gzb.dpuf », sur SAHO
René Leboutte, Histoire économique et sociale de la construction européenne, Peter Lang, 2008(ISBN 9789052013718, présentation en ligne)
Jacques Baulin, Gilbert Comte, La succession d'Houphouët-Boigny : les débuts de Konan Bédié, Karthala, 2000(ISBN 9782845860919, présentation en ligne)
Philippe Leymarie, Thierry Perret, Les 100 clés de l'Afrique, Fayard/Pluriel, 2006(ISBN 9782012795099, présentation en ligne)
Ahmad Allam-Mi, Autour du Tchad en guerre : Tractations politiques et diplomatiques 1975 - 1990, L'Harmattan, 2014(ISBN 9782336341972, présentation en ligne)
Ministère des Affaires étrangères et du Développement international, « Histoire du Cameroun », sur Ambassade de France à Yaoundé
Abdoulaye Diarra, Démocratie et droit constitutionnel dans les pays francophones d'Afrique noire : le cas du Mali depuis 1960, Karthala, 2010(ISBN 9782811103293, présentation en ligne)
Bouopda Pierre Kamé, Le Cameroun : les crises majeures de la présidence Paul Biya, L'Harmattan, 1989(ISBN 9782296602045, présentation en ligne)
Bintou Sanankoua, Les États-nations face à l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest : le cas du Mali, vol. 2, Karthala, 2007(ISBN 9782845868359, présentation en ligne)
Revue française d'études politiques africaines, Société africaine d'édition, 1977(présentation en ligne)
Ministère des Affaires Etrangères, de la Francophonie et de l’Intégration Régionale, « Les grandes dates », sur affaires-etrangeres.gouv.ga
David Winkler, Amirs, Admirals & Desert Sailors: Bahrain, the U.S. Navy, and the Arabian Gulf, Naval Institute Press, 2013(ISBN 9781612515304, présentation en ligne)
« République du Cap-Vert », sur Digithèque MJP
Ali A. Mazrui, Histoire Générale de l'Afrique - L'Afrique depuis 1935, vol. 8, UNESCO, 1998(ISBN 9789232017147, présentation en ligne)
David Lea, Annamarie Rowe, A Political Chronology of Africa, vol. 4, Taylor & Francis, 2001(ISBN 9781857431162, présentation en ligne)
David Gero, Aviation Disasters : The World’s Major Civil Airliner Crashes Since 1950, The History Press, 2009(ISBN 9780752499925, présentation en ligne)
Maurice Vaïsse, Dictionnaire des relations internationales de 1900 à nos jours, Armand Colin, 2009(ISBN 9782200247386, présentation en ligne)
Jacques Baulin, Gilbert Comte, La succession d'Houphouët-Boigny : les débuts de Konan Bédié, Karthala, 2000(ISBN 9782845860919, présentation en ligne)
Adrien Huannou, La littérature béninoise de langue française : des origines à nos jours, Karthala, 1984(ISBN 9782865371051, présentation en ligne)
Bernard Lugan, Les guerres d'Afrique : Des origines à nos jours, Artège (ISBN 9782268083445, présentation en ligne)
Amadou Koné, De la guerre d'indépendance à la guerre civile et internationale en Angola (1961-1991), Connaissances et Savoirs, 2013(ISBN 9782753902282, présentation en ligne)
André Kisalu, Angola : la trajectoire dramatique d'un pays, L'Harmattan, 2015(ISBN 9782343030791, présentation en ligne)
Miguel Junior, Popular Armed Forces for the Liberation of Angola : First National Army and the War (1975-1992), AuthorHouse, 2015(ISBN 9781504941273, présentation en ligne)
Dario Gamboni, The Destruction of Art : Iconoclasm and Vandalism Since the French Revolution, Reaktion Books, 1997(ISBN 9780948462948, présentation en ligne)
Edward George, The Cuban Intervention in Angola, 1965-1991 : From Che Guevara to Cuito Cuanavale, Routledge, 2004(ISBN 9781134269327, présentation en ligne)
Jussi M. Hanhimaki, The Flawed Architect : Henry Kissinger and American Foreign Policy, Oxford University Press, 2004(ISBN 9780195346749, présentation en ligne)
La législation des eaux dans les pays d'Amérique du Sud : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Equateur, Guyane, Guyane française, Paraguay, Pérou, Uruguay et Vénézuela, Food & Agriculture Org., 1980(ISBN 9789252008866, présentation en ligne)
André-Marcel d'Ans, Le Honduras : difficile émergence d'une nation, d'un État, Karthala, 1997(ISBN 9782865377251, présentation en ligne)
Alain Rouquié, Les Forces politiques en Amérique centrale, Karthala, 1991(ISBN 9782865373222, présentation en ligne)
Olivier Dabène, L'Amérique latine à l'époque contemporaine, Armand Colin, 2011(ISBN 9782200254117, présentation en ligne), p. 1903, 1924
Les Grands Articles d'Universalis. Pérou, vol. 79, Encyclopædia Universalis, 2014(ISBN 9782852298545, présentation en ligne)
Les booms économiques en Amérique latine : table ronde, Presses Univ. du Mirail, 1984(ISBN 9782858160440, présentation en ligne)
David Glasner, Business Cycles and Depressions : An Encyclopedia, Routledge, 2013(ISBN 9781136545207, présentation en ligne)
La situation mondiale des pêches et de l'aquaculture 2002, Food & Agriculture Org., 2002(ISBN 9789252048428, présentation en ligne)
Jacques Adélaïde-Merlande, Histoire contemporaine de la Caraïbe et des Guyanes : de 1945 à nos jours, Karthala, 2002(ISBN 9782845862524, présentation en ligne)
Colin O'Connor, Peter Shaw, Bridge Loads : An International Perspective, CRC Press, 2002(ISBN 9780203185926, présentation en ligne)
William Theodore De Bary, Sources of East Asian Tradition : The modern period, vol. 2, Columbia University Press, 2008(ISBN 9780231143233, présentation en ligne)
John F. Copper, Historical Dictionary of Taiwan (Republic of China), Rowman & Littlefield, 2014(ISBN 9781442243071, présentation en ligne)
A Political Chronology of Central, South and East Asia, Routledge, 2003(ISBN 9781135356804, présentation en ligne)
Bipan Chandra, Aditya Mukherjee, Mridula Mukherjee, India Since Independence, Penguin Books India, 2008(ISBN 9780143104094, présentation en ligne)
Michel Boivin, Histoire de l'Inde : « Que sais-je ? » n° 489, Presses Universitaires de France, 2015(ISBN 9782130730323, présentation en ligne)
Barclay G. Jones, Protecting Historic Architecture and Museum Collections from Natural Disasters, Elsevier, 2014(ISBN 9781483278278, présentation en ligne)
Alexander Stewart, Chinese Muslims and the Global Ummah : Islamic Revival and Ethnic Identity Among the Hui of Qinghai Province, Routledge, 2016(ISBN 9781317238461, présentation en ligne)
R. Upendra Das, Piyadasa Edirisuriya, Anoop Swarup, Regional Trade and Economic Integration : Analytical Insights and Policy Options, World Scientific, 2012(ISBN 9789814374613, présentation en ligne)
Neil DeVotta, An Introduction to South Asian Politics, Routledge, 2015(ISBN 9781317369738, présentation en ligne)
David Horton, The Encyclopaedia of Aboriginal Australia : Aboriginal and Torres Strait Islander history, society and culture, vol. 2, Aboriginal Studies Press for the Australian Institute of Aboriginal and Torres Strait Islander Studies, 1994(ISBN 9780855752507, présentation en ligne)
John V.Da Graca, Heads of State and Government, Springer, 1985(ISBN 9781349079995, présentation en ligne)
Survival International review, Numéros 39 à 42, Survival International, 1982(présentation en ligne)
David McCan, Whatiwhatihoe : The Waikato Raupatu Claim, Huia Publishers, 2001(ISBN 9781877266089, présentation en ligne)
D. A. Low, Constitutional Heads and Political Crises : Commonwealth Episodes, 1945-85, Springer, 1988(ISBN 9781349101979, présentation en ligne)
Lusotropicalisme : idéologies coloniales et identités nationales dans les mondes lusophones, Karthala, 1997(ISBN 9782865377848, présentation en ligne)
Thomas Taylor MacKie, Richard Rose, International Almanac of Electoral History, Springer, 1982(ISBN 9781349063215, présentation en ligne).
Tony Jaques, Dictionary of Battles and Sieges : P-Z, vol. 3, Greenwood Publishing Group, 2007(ISBN 9780313335396, présentation en ligne)
Bruce Olav Solheim, The Vietnam War Era : A Personal Journey, Greenwood Publishing Group, 2006(ISBN 9780275983086, présentation en ligne)
Arthur S. Banks, Alan J. Day, Thomas C. Muller, Political Handbook of the World 1998, Springer, 2016(ISBN 9781349149513, présentation en ligne)
Gerald W. Fry, Gayla S. Nieminen, Harold E. Smith, Historical Dictionary of Thailand, Scarecrow Press, 2013(ISBN 9780810875258, présentation en ligne)
Spencer C. Tucker, The Encyclopedia of the Vietnam War : A Political, Social, and Military History, ABC-CLIO, 2011(ISBN 9781851099610, présentation en ligne)
Mitchell K. Hall, The Vietnam War, Pearson Education, 2007(ISBN 9781405824705, présentation en ligne)
Edwin E. Moïse, The A to Z of the Vietnam War, Scarecrow Press, 2005(ISBN 9781461719038, présentation en ligne)
Spencer C Tucker, Vietnam, Routledge, 2002(ISBN 9781135357795, présentation en ligne)
Raoul Marc Jennar, Trente ans depuis Pol Pot : Le Cambodge de 1979 à 2009, L'Harmattan, 2010(ISBN 9782296260986, présentation en ligne)
Ronald B. Frankum, Jr., Historical Dictionary of the War in Vietnam, Scarecrow Press, 2011(ISBN 9780810879560, présentation en ligne)
Jean-Marie Cambacérès, Sihanouk, le roi insubmersible, Le Cherche midi, 2013(ISBN 9782749131450, présentation en ligne), p. 66–80
Pluriel, Numéros 29 à 33, 1982(présentation en ligne)
Barbara Vaillant, Boat people vietnamiens : entre mémoire et diaspora, L'Harmattan, 2013(ISBN 9782336291949, présentation en ligne)
Les Grands Articles d'Universalis. Laos : Géographie, économie, histoire et politique, vol. 58, Encyclopaedia Universalis, 2015(ISBN 9782852297975, présentation en ligne)
Benny Morris, Victimes : histoire revisitée du conflit arabo-sioniste, Éditions Complexe, 2003(ISBN 9782870279380, présentation en ligne)
David C. Gordon, Lebanon : The Fragmented Nation, Routledge, 2015(ISBN 9781317411215, présentation en ligne)
Habib Ishow, Le Koweit-évolution politique, économique et sociale
Comprendre le Moyen-Orient, L'Harmattan, 1989(présentation en ligne)
Les Grands Articles d'Universalis. Irak : Géographie, économie, histoire et politique, vol. 55, Encyclopaedia Universalis, 2015(ISBN 9782852297944, présentation en ligne)
Notes et études documentaires. Le Conflit israélo-arabe : 1945-1973, vol. 4792, Secrétariat général, Direction de la Documentation française, 1985(présentation en ligne)
Olivier Da Lage, Géopolitique de l'Arabie Saoudite, Éditions Complexe, 2006(ISBN 9782804801212, présentation en ligne)
Sophie Chautard, L'indispensable des conflits du XXe siècle, Studyrama, 2006, 3e éd., 266 p. (ISBN 9782844728326, présentation en ligne), p. 118.
Philippe Velilla, Les relations entre l'Union européenne et Israël : droit communautaire et droit des échanges internationaux, le cas du commerce agricole, L'Harmattan, 2003(ISBN 9782747555364, présentation en ligne)
E. O'Ballance, Civil War in Lebanon, 1975-92, Springer, 1998(ISBN 9780230374683, présentation en ligne)
Joseph Hokayem, L'armée libanaise pendant la guerre : un instrument du pouvoir du président de la République (1975-1985), Lulu.com, 2012(ISBN 9781291036602, présentation en ligne)
Jean René Belliard, Beyrouth, l'enfer des espions, Nouveau Monde éditions (ISBN 9782365839358, présentation en ligne)
Dominique Perrin, Palestine : une terre, deux peuples, Presses Univ. Septentrion, 2000(ISBN 9782859396039, présentation en ligne)
Talat Parveen, Iran's Policy Towards the Gulf, Concept Publishing Company, 2006(ISBN 9788180692888, présentation en ligne)
Paul Balta, Georges Corm, L'Avenir du Liban dans le contexte régional et international : colloque international, Centre d'études de l'Orient contemporain, Éditions de l'Atelier, 1990(ISBN 9782851390998, présentation en ligne)
Alain Gresh, Dominique Vidal, Les 100 portes du Proche-Orient, Éditions de l'Atelier, 1996(ISBN 9782708232440, présentation en ligne)
Pierre Péan, Les Deux bombes : Ou comment la guerre du Golfe a commencé le 18 novembre 1975, Fayard, 1991(ISBN 9782213644622, présentation en ligne)
O. Costa, E. Kerrouche, P. Magnette, Vers un renouveau du parlementarisme en Europe, Éditions de l’Université de Bruxelles, 2004(présentation en ligne), p. 232
Thomas T. Mackie, Richard Rose, The International Almanac of Electoral History, Springer, 2016(ISBN 9781349098514, présentation en ligne)
Philippe Chassaigne, Les années 1970 : Fin d'un monde et origine de notre modernité, Armand Colin, 2012(ISBN 9782200276256, présentation en ligne)
Sophie Chautard, op. cit, p. 34.
Luis Suárez Fernández, Manuel Espadas Burgos, Historia general de España y América. La época de Franco, vol. 2, Ediciones Rialp, 1987(ISBN 9788432123597, présentation en ligne)
Revue roumaine des sciences sociales : Série de sciences juridiques, vol. 19, Academia Republicii Populaire Roumaine, 1977(présentation en ligne)
Jean-Louis Clergerie, Annie Gruber, Patrick Rambaud, L'Union européenne, Dalloz, 2014(ISBN 9782247144334, présentation en ligne)
« Photo de famille du Conseil européen de Dublin (10 mars 1975) », sur cvce.eu
Encyclopédie de la culture politique contemporaine, Hermann, 2008(ISBN 9782705670184, présentation en ligne)
Luciano Amaral, Economia Portuguesa, As Últimas Décadas, Fundaçao Francisco Manuel Dos Santos, 2016(ISBN 9789898819390, présentation en ligne)
Joana Stichini Vilela, Lisboa, anos 70, Leya, 2014(ISBN 9789722053402, présentation en ligne)
Stuart Woolf, Espaces et familles dans l'Europe du Sud à l'âge moderne, Les Éditions de la MSH, 1993(ISBN 9782735105311, présentation en ligne)
Luis Carlos Patraquim, Médias, pouvoirs et identités, Karthala, 2005(ISBN 9782811139094, présentation en ligne)
José António Saraiva, Política à Portuguesa, Leya, 2011(ISBN 9789895556700, présentation en ligne)
Rick Fawn, Jiří Hochman, Historical Dictionary of the Czech State, Rowman & Littlefield, 2010(ISBN 9780810856486, présentation en ligne)
Robert Czulda, Marek Madej, Newcomers No More? Contemporary NATO and the Future of the Enlargement from the Perspective of “Post-Cold War” Members, Instytut Badań nad Stosunkami Międzynarodowymi, 2015(ISBN 9788362784042, présentation en ligne)
« Grèce, Constitution grecque, 1975 », sur MJP, université de Perpignan
Marie-Thérèse Bitsch, Histoire de la construction européenne de 1945 à nos jours, Editions Complexe, 2004(ISBN 9782804800215, présentation en ligne)
M. Drain, « La réforme agraire portugaise », Méditerranée, vol. 37, no 4, 1979, p. 41-54 (présentation en ligne)
Jean-Paul Pellegrinetti, Ange Rovere, La Corse et la République. La vie politique, de la fin du second Empire au début du XXIe siècle, Seuil (ISBN 9782021009521, présentation en ligne)
Alexandre Fernandez, Les espagnols : De la guerre civile à l'Europe, Armand Colin, 2008(ISBN 9782200259815, présentation en ligne)
Emmanuel Hecht, Diane Ducret, Les derniers jours des dictateurs, EDI8, 2012(ISBN 9782262041656, présentation en ligne)
« Pourquoi les Islandaises ont arrêté de travailler à 14 h 38 lundi », sur LeMonde.fr, 24 octobre 2016(consulté le 25 octobre 2016).
Frédéric Thébault, Génération extrême Du punk à la cold-wave, Camion Blanc (ISBN 9782357796423, présentation en ligne)
Gilbert Bosetti, De Trieste à Dubrovnik : une ligne de fracture de l'Europe, ELLUG, 2006(ISBN 9782843100802, présentation en ligne)
Andrew Oppenheimer, The Relationship Between European Community Law and National Law : The Cases, vol. 2, Cambridge University Press, 1994(ISBN 9780521472968, présentation en ligne)
Ministère de l'information, France, Notes et études documentaires, Numéros 4989 à 4992, La Documentation Française, 1994(présentation en ligne)
Bernard Phan, Chronologie de la mondialisation : De 1492 à nos jours, Presses Universitaires de France, 2012(ISBN 9782130620945, présentation en ligne)
« Déclaration de Georges Spénale (Décembre 1975) », sur cvce.eu
Esperanza Yllán Calderón, La transición española, Ediciones AKAL, 1998(ISBN 9788446008330, présentation en ligne)
Benny Morris, op. cit, p. 418.
Liens externes |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
L’année 1975 sur le site de la Bibliothèque nationale de France
- Portail des années 1970