Géorgie (États-Unis)





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Géorgie
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Blason de Géorgie
Sceau


Drapeau de Géorgie
Drapeau


Géorgie (États-Unis)
Carte des États-Unis avec la Géorgie en rouge.

Surnom
Peach State, Empire State of the South, Goober State
En français : « L'État de la Pêche », « L'État de l'Empire du Sud », « L'État de la Cacahuète ».

Devise
Wisdom, Justice, and Moderation
« Sagesse, Justice, et Modération ».
Administration

Pays

Drapeau des États-Unis États-Unis
Capitale

Atlanta

Adhésion à l’Union

2 janvier 1788(231 ans) (4e État)

Gouverneur

Brian Kemp (R)

Sénateurs

David Perdue (R)
Johnny Isakson (R)

Nombre de représentants

14

ISO 3166-2
US-GA

Fuseau horaire

UTC−05:00
Démographie

Gentilé
Géorgien (en anglais : Georgian)

Population
10 519 475 hab. (2018[1])
Densité 68 hab./km2
Rang

9e
Ville la plus peuplée

Atlanta
Géographie

Altitude
180 m
Min. 0 m
Max. 1 458 m (Brasstown Bald)

Superficie
154 077 km2
Rang

24e
– Terre
150 132 km2
– Eau (%)
3 945 km2 (2.6 %)

Coordonnées
30°31' N à 35° N
81° W à 85°53' W
Divers

Langues officielles

Anglais
Liens

Site web

georgia.gov


La Géorgie (en anglais Georgia, prononcé [ˈdʒɔrdʒə] en anglais américain) est un État du Sud des États-Unis, bordé à l'ouest par l'Alabama, au nord par le Tennessee et la Caroline du Nord, à l'est par la Caroline du Sud et l'océan Atlantique et au sud par la Floride. Sa capitale est Atlanta[2].


Selon les dernières estimations du Bureau du recensement des États-Unis (2018, publiées en décembre), l'État compte 10 519 475 habitants (par rapport à 9 687 653 lors du recensement officiel de 2010). Plus de la moitié (5,5 millions d'habitants) vit dans la région métropolitaine d'Atlanta.




Sommaire






  • 1 Origine du nom


  • 2 Histoire


  • 3 Géographie


    • 3.1 Principaux cours d'eau


    • 3.2 Aires protégées




  • 4 Subdivisions administratives


    • 4.1 Comtés


    • 4.2 Agglomérations


      • 4.2.1 Aires métropolitaines et micropolitaines


      • 4.2.2 Aires métropolitaines combinées




    • 4.3 Municipalités




  • 5 Démographie


    • 5.1 Population


    • 5.2 Composition ethno-raciale et origines ancestrales


    • 5.3 Religions


    • 5.4 Langues




  • 6 Économie


  • 7 Transport


  • 8 Politique


    • 8.1 Politique fédérale


      • 8.1.1 Élections présidentielles


      • 8.1.2 Représentation fédérale




    • 8.2 Politique locale


      • 8.2.1 Exécutif de l'État


      • 8.2.2 Législature


      • 8.2.3 Pouvoir judiciaire






  • 9 Culture


    • 9.1 Sport




  • 10 Notes et références


  • 11 Voir aussi


    • 11.1 Articles connexes


    • 11.2 Liens externes







Origine du nom |


Le nom Géorgie provient du nom du roi George II d'Angleterre (George Auguste, roi de Grande-Bretagne et d'Irlande (1683-1760)).



Histoire |


Articles détaillés : Histoire de la Géorgie (États-Unis) et Drapeau de la Géorgie (États-Unis).

La culture locale des Mound Builders, décrite par Hernando de Soto en 1540, a complètement disparu en 1560.


Le conflit entre l'Espagne et l'Angleterre commence en 1670, lorsque les Britanniques fondent la colonie de Caroline, dans la Caroline du Sud actuelle. À peu près un siècle plus tôt, les huguenots avaient essayé d'installer une colonie en Floride française, Charlesfort et fort Caroline, et les Espagnols avaient fondé les provinces missionnaires de Guale et Mocama sur la côte de la région. Après des décennies de combats, les habitants, aidés par les Amérindiens, détruisent le système des missions durant les invasions de 1702 et 1704. Après cette date, l'Espagne ne contrôle plus que St. Augustine et Pensacola ; mais la Floride subit aussi des raids par la suite. La côte de Géorgie est donc occupée par les Amérindiens jusqu'à ce que la région soit dépeuplée au cours de la guerre des Yamasee, en 1715-1716, après laquelle on y vit la possibilité d'ouvrir une colonie britannique.


Avec l'établissement de la ville de Savannah en 1733, la province de Géorgie est créée par les Britanniques pour contrer l'expansionnisme espagnol depuis la Floride[3] ; elle doit également accueillir des migrants emprisonnés en Angleterre pour dette[4]. Son nom est un hommage au Roi George II de Grande-Bretagne[5]. À cette date, l'esclavage est interdit, jusqu'en 1749[5]. En 1775, la Géorgie compte quelque 35 000 habitants[5]. Entre 1765 et 1769, des terres sont offertes à treize colons sur les îles de Cumberland, qui deviendront des plantations.


Le conflit avec les Espagnols est ravivé par la fondation de la nouvelle colonie que Madrid considère comme illégale. Lors de la guerre de l'oreille de Jenkins, la Géorgie doit faire face à une invasion espagnole en 1742, qui subit un échec, notamment à la suite de la bataille de Bloody Marsh. L'Espagne reconnaît finalement en 1750 l'implantation britannique dans la région.


Par la suite, la Géorgie devient l'une des treize colonies à se révolter contre les Britanniques durant la guerre d'indépendance américaine. Elle est le quatrième État de l'Union le 2 janvier 1788.


La Géorgie importa de nombreux esclaves de différentes ethnies africaines pour ses plantations de riz puis de coton. Les esclaves de même ethnie seront séparés, ce qui va faciliter la pénétration de la langue anglaise, christianisés et rebaptisés. Ceux-ci seront le plus souvent déportés par des négriers anglais et français, principales puissances maritimes à cette époque.


En 1790, la colonie compte 29 264 esclaves et en 1793 l'assemblée fait passer une loi prohibant leur importation, mais il faut attendre 1798 pour qu'elle puisse prendre effet avec le vote d'une constitution de l'État. La loi est ignorée par les planteurs, et en 1800, l'État compte 59 699 esclaves. Leur nombre double à nouveau dans la décennie suivante pour atteindre 105 218 en 1810[6]. Près de 48 000 d'entre eux sont importés d'Afrique au cours de cette période, puis d'autres des plantations de la Chesapeake, en Virginie. Les esclaves sont 140 656 en 1820 et 280 944 en 1840 puis 462 000 en 1860.



























































Esclaves et Free negroes en Géorgie (nombre et % de la population)[7]
Année
1790
1800
1810
1820
1830
1840
1850
1860

Esclaves
29 262
59 406
105 158
149 656
217 531
280 944
381 682
462 198
35,45 %
36,52 %
41,83 %
43,89 %
42,09 %
40,63 %
42,12 %
43,72 %

Free negroes
398
1 019
1 799
1 763
2 486
2 753
2 931
3 500
1,36 %
1,72 %
1,71 %
1,18 %
1,14 %
0,98 %
0,77 %
0,76 %

La production de coton a été multipliée par 20 entre 1791 et 1801 en Géorgie[8], passant de 2 à 48 millions de livres[9], grâce à une nouvelle variété cultivée sur l'île de Sapelo, le Sea Island cotton et à l'invention de la machine à égrener le coton par Éli Whitney en 1793.


Whitney met au point une machine à trier les fibres de coton des semences, dans le comté de Chatham, le long du fleuve Savannah. Les planteurs de coton, d'abord installés sur l'île de Sapelo et dans l'archipel de Beaufort en Caroline du Sud vont migrer au cours des années 1790 et 1800 en remontant le fleuve Savannah vers la ville d'Augusta[8] et la rivière Ocmulgee vers le fort Benjamin Hawkins, du nom du colonel Benjamin Hawkins (1754-1816), construit en 1806 pour tenir en respect les Indiens creeks sur un site urbain qui devient en 1823 la ville de Macon, nommée d'après l'homme d'État de Caroline du Sud Nathaniel Macon.


Le fort a servi lors de la guerre de 1812 de frontière pour les colons combattants contre les Amérindiens et les Britanniques. Les Amérindiens creeks de la réserve s'étendant à l'ouest sont incités à se transformer en planteurs de coton et sont exposés aux pressions croissantes des planteurs de coton blancs qui souhaitent leur racheter leurs terres[10]. Plusieurs douzaines de familles blanches vivent dès cette époque autour du montfort[10]. En 1823, une loterie aboutit à la distribution de terres puis en dix ans à l'installation de 3 000 familles produisant 69 000 balles de coton, dans ce qui est devenu la ville de Macon[10].


Une loterie est ouverte dès 1805 dans le comté de Morgan, qui compte en 1820 une population de 13 000 habitants dont 6 000 Noirs[11].


Dès 1820, 80 % des esclaves de Géorgie vivent dans l'intérieur des terres, appelées aussi hautes terres, et huit des comtés ces hautes terres ont une population majoritairement noire[11], dans un vaste mouvement de population comparable à ce qui se passe à la même époque avec l'Alabama fever. Dès 1790, la part des Noirs dans la population passe d'un tiers à deux tiers.


Le 18 janvier 1861 l'État rejoint la Confédération sudiste et tient un rôle important durant la guerre de Sécession. En décembre 1864 le centre industriel et ferroviaire d'Atlanta est complètement détruit par l'armée nordiste du général William Tecumseh Sherman. Ses troupes saccagent la campagne entre Atlanta et la ville portuaire de Savannah ; elles prennent Savannah juste avant Noël 1864. Le 15 juillet 1870, la Géorgie est le dernier État de la Confédération sudiste à entrer à nouveau dans l'Union. Elle est occupée par les troupes fédérales jusqu'en 1877. Après la guerre, le Ku Klux Klan peut agir impunément dans la quasi-totalité des comtés de Géorgie. La structure économique de l’État, construite notamment sur le racisme, est maintenue[12].



Géographie |


D'une superficie de 152 577 km2, la Géorgie est peuplée de plus de 9,6 millions d'habitants selon le dernier recensement fédéral (2010). C'est le plus grand État du pays à l'est du fleuve Mississippi. Le Nord de l'État est occupé par la chaîne des Appalaches, le Sud et l'Est, quant à eux, par la plaine côtière. L'État bénéficie d'un climat subtropical humide.




Carte régionale de la Géorgie.



Principaux cours d'eau |




Principaux bassins versants de la Géorgie.


De nombreux cours d'eau traversent la Géorgie ; on trouve :



  • le Savannah qui marque la frontière entre la Géorgie et la Caroline du Sud ;

  • l'Ogeechee et son principal affluent la Canoochee (en) ;

  • l'Altamaha et ses trois principaux affluents : l'Ohoopee, l'Ocmulgee et l'Oconee ;

  • le Satilla ;

  • le Saint Marys qui marque la frontière entre la Géorgie et la Floride ;

  • le Suwannee et ses principaux affluents : l'Alapaha et la Withlacoochee ;

  • les affluents du fleuve Apalachicola : la Chattahoochee et la Flint ;

  • la rivière Coosa et ses nombreux affluents dont l'Etowah et l'Oostanaula (en) ;

  • les rivières Hiwassee et Little Tennessee, affluents de la rivière Tennessee.



Aires protégées |


Le National Park Service gère les sites suivants en Géorgie[13] :




  • camp d'Andersonville ;


  • sentier des Appalaches ;

  • Arabia Mountain National Heritage Area ;

  • Augusta Canal ;


  • Chattahoochee River National Recreation Area ;

  • Chickamauga and Chattanooga National Military Park ;


  • Cumberland Island National Seashore ;


  • Fort Frederica National Monument ;


  • Fort Pulaski National Monument ;

  • Gullah/Geechee Cultural Heritage Corridor ;

  • Jimmy Carter National Historic Site ;

  • Kennesaw Mountain National Battlefield Park ;

  • Martin Luther King, Jr. National Historic Site ;




  • Le site de Ocmulgee.


    Ocmulgee National Monument ;


  • Piste des Larmes.



Subdivisions administratives |



Comtés |


Article détaillé : Comtés de l'État de Géorgie.

L'État de Géorgie est divisé en 159 comtés[14].



Agglomérations |



Aires métropolitaines et micropolitaines |


Le Bureau de la gestion et du budget a défini quinze aires métropolitaines et vingt-trois aires micropolitaines dans ou en partie dans l'État de Géorgie[15].






















































































































Aires métropolitaines
Zone urbaine
Population (2010)
Population (2013)
Variation (2010-2013)
Rang national (2013)
Atlanta-Sandy Springs-Roswell, GA

5 286 728

5 522 942

4,5 %

9
Augusta-Richmond County, GA-SC

377 789

(564 873)



389 658

(580 270)



3,1 %

(2,7 %)


(92)
Savannah, GA

347 611

366 047

5,3 %

143
Columbus, GA-AL

241 918

(294 865)



256 969

(316 554)



6,2 %

(7,4 %)


(154)
Macon, GA

232 293

231 259

-0,5 %

193
Athens-Clarke County, GA

192 541

197 905

2,8 %

218
Gainesville, GA

179 684

187 745

4,5 %

225
Warner Robins, GA

179 605

186 214

3,7 %

226
Albany, GA

157 308

155 694

-1,0 %

258
Chattanooga, TN-GA

149 331

(528 143)



150 016

(541 744)



0,5 %

(2,6 %)


(99)
Valdosta, GA

139 588

142 897

2,4 %

284
Dalton, GA

142 227

142 212

-0,0 %

285
Brunswick, GA

112 370

113 807

1,3 %

333
Rome, GA

96 317

95 821

-0,5 %

360
Hinesville, GA

77 917

80 759

3,7 %

376













































































































































































Aires micropolitaines
Zone urbaine
Population (2010)
Population (2013)
Variation (2010-2013)
Rang national (2013)
Statesboro, GA

70 217

71 214

1,4 %

95
LaGrange, GA

67 044

69 053

3,0 %

103
Jefferson, GA

60 485

61 044

0,9 %

141
Dublin, GA

58 414

57 766

-1,1 %

159
Calhoun, GA

55 186

55 757

1,0 %

169
Milledgeville, GA

55 149

54 918

-0,4 %

173
Waycross, GA

55 070

54 647

-0,8 %

174
St. Marys, GA

50 513

51 476

1,9 %

202
Moultrie, GA

45 498

46 275

1,7 %

245
Thomasville, GA

44 720

44 869

0,3 %

261
Cornelia, GA

43 041

43 300

0,6 %

274
Douglas, GA

42 356

43 220

2,0 %

275
Cedartown, GA

41 475

41 183

-0,7 %

295
Tifton, GA

40 118

40 286

0,4 %

309
Americus, GA

37 829

36 453

-3,6 %

365
Vidalia, GA

36 346

36 294

-0,1 %

367
Jesup, GA

30 099

30 077

-0,1 %

423
Bainbridge, GA

27 842

27 359

-1,7 %

452
Thomaston, GA

27 153

26 566

-2,2 %

457
Toccoa, GA

26 175

25 683

-1,9 %

465
Summerville, GA

26 015

25 138

-3,4 %

473
Cordele, GA

23 439

23 336

-0,4 %

485
Fitzgerald, GA

17 634

17 515

-0,7 %

519

En 2010, 91,8 % des Géorgiens résidaient dans une zone à caractère urbain, dont 81,7 % dans une aire métropolitaine et 10,1 % dans une aire micropolitaine. L'aire métropolitaine d'Atlanta-Sandy Springs-Roswell regroupait à elle seule 54,6 % de la population de l'État.



Aires métropolitaines combinées |


Le Bureau de la gestion et du budget a également défini huit aires métropolitaines combinées dans ou en partie dans l'État de Géorgie.





































































Aires métropolitaines combinées
Zone urbaine
Population (2010)
Population (2013)
Variation (2010-2013)
Rang national (2013)
Atlanta-Athens-Clarke County-Sandy Springs, GA

5 910 296

6 162 195

4,3 %

11
Savannah-Hinesville-Statesboro, GA

495 745

518 020

4,5 %

86
Macon-Warner Robins, GA

411 898

417 473

1,4 %

97
Chattanooga-Cleveland-Dalton, TN-GA-AL

291 558

(923 460)



292 228

(940 299)



0,2 %

(1,8 %)


(55)
Columbus-Auburn-Opelika, GA-AL

241 918

(469 327)



256 969

(501 649)



6,2 %

(6,9 %)


(89)
Rome-Summerville, GA

122 332

120 959

-1,1 %

154
Jacksonville-St. Marys-Palatka, FL-GA

50 513

(1 470 473)



51 476

(1 518 677)



1,9 %

(3,3 %)


(34)
Tallahassee-Bainbridge, FL-GA

27 842

(396 612)



27 359

(400 614)



-1,7 %

(1,0 %)


(99)

En 2010, l'aire métropolitaine combinée d'Atlanta-Athens-Clarke County-Sandy Springs regroupait à elle seule 61,0 % de la population de l'État.



Municipalités |


Article détaillé : Liste des municipalités de Géorgie (États-Unis).



La capitale de Géorgie, Atlanta.


L'État de Géorgie compte 535 municipalités[16], dont 18 de plus de 40 000 habitants.






























































































































































Municipalités de plus de 40 000 habitants
Rang
Municipalité
Comté
Population (2010)
Population (2013)
Variation (2010-2013)
1

Atlanta

Fulton, DeKalb
420 003
447 841
6,6 %
2

Columbus

Muscogee
189 885
202 824
6,8 %
3

Augusta

Richmond
195 844
197 350
0,8 %
4

Savannah

Chatham
136 286
142 772
4,8 %
5

Athens

Clarke
115 452
119 980
3,9 %
6

Sandy Springs

Fulton
93 853
99 770
6,3 %
7

Roswell

Fulton
88 346
94 034
6,4 %
8

Macon

Bibb
91 351
89 981
-1,5 %
9

Johns Creek

Fulton
76 728
82 788
7,9 %
10

Albany

Dougherty
77 434
76 185
-1,6 %
11

Warner Robins

Houston, Peach
66 588
72 531
8,9 %
12

Alpharetta

Fulton
57 551
62 298
8,2 %
13

Marietta

Cobb
56 579
59 089
4,4 %
14

Valdosta

Lowndes
54 518
56 481
3,6 %
15

Smyrna

Cobb
51 271
53 438
4,2 %
16

Brookhaven

DeKalb
49 217
50 603
2,8 %
17

Dunwoody

DeKalb
46 267
47 591
2,9 %
18
Peachtree Corners

Gwinnett
38 011
40 059
5,4 %

La municipalité d'Atlanta était la 40e municipalité la plus peuplée des États-Unis en 2013.



Démographie |



Population |




Densités de population en 2010 (en mille carré).





























































































































Historique des recensements
Année Population Variation

1790 82 548 ——
1800 162 686 97,1 %
1810 251 407 54,5 %
1820 340 989 35,6 %
1830 516 823 51,6 %
1840 691 392 33,8 %
1850 906 185 31,1 %
1860 1 057 286 16,7 %
1870 1 184 109 12,0 %
1880 1 542 181 30,2 %
1890 1 837 353 19,1 %
1900 2 216 331 20,6 %
1910 2 609 121 17,7 %
1920 2 895 832 11,0 %
1930 2 908 506 0,4 %
1940 3 123 723 7,4 %
1950 3 444 578 10,3 %
1960 3 943 116 14,5 %
1970 4 589 575 16,4 %
1980 5 463 105 19,0 %
1990 6 478 216 18,6 %
2000 8 186 453 26,4 %
2010 9 687 653 18,3 %

Le Bureau du recensement des États-Unis estime la population de l'État de Géorgie à 9 992 167 habitants au 1er juillet 2013, soit une hausse de 3,1 % depuis le recensement des États-Unis de 2010 qui tablait la population à 9 687 653 habitants[17]. Depuis 2010, l'État connaît la 16e croissance démographique la plus soutenue des États-Unis.


Avec 9 687 653 habitants en 2010, la Géorgie était le 9e État le plus peuplé des États-Unis. Sa population comptait pour 3,14 % de la population du pays. Le centre démographique de l'État était localisé dans le Nord-Est du comté de Butts[18].


Avec 65,03 hab./km2 en 2010, la Géorgie était le 18e État le plus dense des États-Unis.


Le taux d'urbains était de 75,1 % et celui de ruraux de 24,9 %[19].


En 2010, le taux de natalité s'élevait à 13,8 [20] (13,1  en 2012[21]) et le taux de mortalité à 7,4 [22] (7,3  en 2012[23]). L'indice de fécondité était de 1,96 enfants par femme[20] (1,88 en 2012[21]). Le taux de mortalité infantile s'élevait à 6,4 [22] (6,3  en 2012[23]). La population était composée de 25,72 % de personnes de moins de 18 ans, 10,01 % de personnes entre 18 et 24 ans, 28,21 % de personnes entre 25 et 44 ans, 25,40 % de personnes entre 45 et 64 ans et 10,65 % de personnes de 65 ans et plus. L'âge médian était de 35,3 ans[24].


Entre 2010 et 2013, l'accroissement de la population (+ 304 504) était le résultat d'une part d'un solde naturel positif (+ 197 541) avec un excédent des naissances (431 440) sur les décès (233 899), et d'autre part d'un solde migratoire positif (+ 100 318) avec un excédent des flux migratoires internationaux (+ 72 269) et un excédent des flux migratoires intérieurs (+ 28 049)[25].


Selon des estimations de 2013, 89,0 % des Géorgiens étaient nés dans un État fédéré, dont 55,1 % dans l'État de Géorgie et 33,8 % dans un autre État (17,5 % dans le Sud, 6,7 % dans le Midwest, 6,5 % dans le Nord-Est, 3,1 % dans l'Ouest), 1,3 % étaient nés dans un territoire non incorporé ou à l'étranger avec au moins un parent américain et 9,7 % étaient nés à l'étranger de parents étrangers (51,8 % en Amérique latine, 28,2 % en Asie, 9,3 % en Europe, 8,7 % en Afrique, 1,8 % en Amérique du Nord, 0,2 % en Océanie). Parmi ces derniers, 38,7 % étaient naturalisés américain et 61,3 % étaient étrangers[26],[27].


Selon des estimations de 2012 effectuées par le Pew Hispanic Center, l'État comptait 400 000 immigrés illégaux, soit 3,9 % de la population. Cela représentait la 8e plus forte proportion du pays[28].



Composition ethno-raciale et origines ancestrales |


Selon le recensement des États-Unis de 2010, la population était composée de 59,74 % de Blancs, 30,46 % de Noirs, 3,25 % d'Asiatiques (0,99 % d'Indiens, 0,54 % de Coréens, 0,47 % de Chinois, 0,47 % de Viêts), 2,14 % de Métis, 0,33 % d'Amérindiens, 0,07 % d'Océaniens et 4,01 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories.


Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (1,98 %), principalement blanche et noire (0,61 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (0,16 %).


Les non-hispaniques représentaient 91,19 % de la population avec 55,88 % de Blancs, 30,05 % de Noirs, 3,22 % d'Asiatiques, 1,57 % de Métis, 0,22 % d'Amérindiens, 0,05 % d'Océaniens et 0,20 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, tandis que les Hispaniques comptaient pour 8,81 % de la population, principalement des personnes originaires du Mexique (5,36 %) et de Porto Rico (0,74 %)[24].


En 2010, l'État de Géorgie avait la 3e plus forte proportion de Noirs après le Mississippi (37,02 %) et la Louisiane (32,04 %). A contrario, l'État avait la 5e plus faible proportion de Blancs après Hawaï (24,74 %), la Californie (57,59 %), le Maryland (58,18 %) et le Mississippi (59,13 %) ainsi que la 7e plus faible proportion de Blancs non hispaniques des États-Unis.


L'État comptait également le 4e plus grand nombre de Noirs (2 950 435) après l'État de New York (3 073 800), la Floride (2 999 862) et le Texas (2 979 598) ainsi que les 10e plus grands nombres de Blancs non hispaniques (5 413 920) et d'Hispaniques (853 689) des États-Unis.




















































































































Historique récent de la composition ethno-raciale de la Géorgie (en %)[7],[24]

1940
1950
1960
1970
1980
1990
2000
2010

Blancs

65,25

69,11

71,45

73,89

72,25

71,01

65,07

59,74
———Non hispaniques




71,65
70,13
62,65
55,88

Noirs

34,73

30,85

28,47

25,87

26,82

26,96

28,70

30,46
———Non hispaniques






28,48
30,05

Asiatiques (et Océaniens jusqu'en 1990)

0,01

0,02

0,05

0,13

0,45

1,17

2,12

3,25
———Non hispaniques






2,10
3,22

Autres

0,00

0,01

0,03

0,11

0,48

0,86

4,11

6,55
———Non hispaniques






1,45
2,04
Hispaniques (toutes races confondues)




1,12
1,68
5,32
8,81

En 2013, le Bureau du recensement des États-Unis estime la part des non hispaniques à 90,9 %, dont 54,6 % de Blancs, 30,5 % de Noirs, 3,5 % d'Asiatiques et 1,8 % de Métis, et celle des Hispaniques à 9,1 %[29].


En 2000, les Géorgiens s'identifiaient principalement comme étant d'origine américaine (13,5 %), anglaise (8,1 %), irlandaise (7,8 %), allemande (7,0 %) et mexicaine (3,4 %)[30].


L'État avait la 9e plus forte proportion de personnes d'origine américaine.


L'État abrite la 11e communauté juive des États-Unis. Selon le North American Jewish Data Bank, l'État comptait 127 470 Juifs en 2013 (25 650 en 1971), soit 1,3 % de la population. Ils se concentraient principalement dans l'agglomération d'Atlanta-Sandy Springs-Roswell (118 900). Ils constituaient une part significative de la population dans les comtés de Fulton (5,4 %), DeKalb (3,6 %) et Cobb (2,5 %).


Les Amérindiens s'identifiaient principalement comme étant Cherokees (16,3 %), Amérindiens du Mexique (8,0 %) et Creeks (3,0 %)[31].


Les Hispaniques étaient principalement originaires du Mexique (60,9 %), de Porto Rico (8,4 %), du Guatemala (4,3 %), du Salvador (3,8 %), de la Colombie (3,0 %) et de Cuba (2,9 %)[32]. Composée à 43,8 % de Blancs, 6,5 % de Métis, 4,6 % de Noirs, 1,3 % d'Amérindiens, 0,3 % d'Asiatiques, 0,2 % d'Océaniens et 43,3 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, la population hispanique représentait 33,8 % des Amérindiens, 26,8 % des Métis, 24,2 % des Océaniens, 6,5 % des Blancs, 1,3 % des Noirs, 0,9 % des Asiatiques et 95,1 % des personnes n'entrant dans aucune de ces catégories.


L'État avait la 5e plus forte proportion de personnes originaires de Cuba (0,26 %), la 7e plus forte proportion de personnes originaires de la Colombie (0,27 %) et la 8e plus forte proportion de personnes originaires du Honduras (0,21 %).


L'État comptait également les 6e plus grands nombres de personnes originaires du Guatemala (36 874), de la Colombie (26 013), de Cuba (25 048) et du Venezuela (6 289), le 7e plus grand nombre de personnes originaires du Costa Rica (3 114), les 9e plus grands nombres de personnes originaires du Honduras (20 577), de la République dominicaine (14 941) et du Pérou (10 570) ainsi que les 10e plus grands nombres de personnes originaires du Mexique (519 502), du Salvador (32 107) et du Nicaragua (4 787).


Les Asiatiques s'identifiaient principalement comme étant Indiens (30,6 %), Coréens (16,7 %), Chinois (14,6 %), Viêts (14,4 %), Philippins (5,7 %) et Pakistanais (3,1 %)[33].


L'État avait la 9e plus forte proportion de Coréens (0,54 %) ainsi que les 10e plus fortes proportions d'Indiens (0,99 %), de Viêts (0,47 %) et de Pakistanais (0,10 %).


L'État comptait également le 6e plus grand nombre de Viêts (45 263), le 7e plus grand nombre de Hmongs (3 460), les 8e plus grands nombres de Coréens (52 431) et de Laotiens (5 560), les 9e plus grands nombres d'Indiens (96 116) et de Bangladais (3 466) ainsi que les 10e plus grands nombres de Pakistanais (9 868) et de Cambodgiens (4 528).


Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (92,3 %), principalement blanche et noire (28,6 %), blanche et autre (15,2 %), blanche et asiatique (14,3 %), blanche et amérindienne (13,1 %), noire et amérindienne (5,4 %), noire et autre (4,9 %) et noire et asiatique (3,8 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (7,7 %)[34].



Religions |




L'église catholique Sacred Heart située à Atlanta.
























































Composition religieuse en % en 2015[35].
Religion

Drapeau de la Géorgie (États-Unis) Géorgie

Drapeau des États-Unis États-Unis

Protestantisme évangélique
38
25,4
Églises traditionnelles noires
17
6,5
Non affiliés
13
15,8
Protestantisme traditionnel
12
14,7

Catholicisme
9
20,8
Agnosticisme
2
4,0
Athéisme
2
3,1
Témoins de Jéhovah
2
0,8
Autres
5
8.9

Selon l'institut de sondage The Gallup Organization, en 2015, 51 % des habitants de Géorgie se considèrent comme « très religieux » (40 % au niveau national), 30 % comme « modérément religieux » (29 % au niveau national) et 19 % comme « non religieux » (31 % au niveau national)[36].



Langues |







































































Langue parlée à la maison par la population âgée de plus de 5 ans[37],[38],[39],[40]
Langue
1980
1990
2000
2010
2016

Anglais
97,35 %
95,25 %
90,12 %
87,35 %
86,28 %

Espagnol
0,94 %
2,04 %
5,61 %
7,42 %
7,94 %

Français
0,37 %
0,56 %
0,56 %
0,42 %
0,36 %

Coréen
0,10 %
0,22 %
0,34 %
0,51 %
0,48 %

Chinois
0,07 %
0,17 %
0,26 %
0,40 %
0,48 %

Vietnamien
0,04 %
0,17 %
0,26 %
0,40 %
0,47 %
Autres
1,13 %
1,65 %
2,74 %
3,46 %
3,99 %


Économie |




Transport |




Politique |


Bastion du Parti démocrate pendant plus d'une centaine d'années, la Géorgie a commencé à voter nationalement pour les républicains à partir des années 1960 avant de devenir l'une de ses places fortes nationales et locales durant les années 2000.


La Géorgie est aujourd'hui globalement dominée par le Parti républicain, qui est particulièrement puissant au nord et au sud de l'État. Les principales places fortes démocrates sont Atlanta, Athens et la Black Belt, qui s'étend de Columbus à Augusta. En raison de l'émergence d'une classe moyenne afro-américaine et hispanique, les banlieues conservatrices d'Atlanta deviennent quant à elles de plus en plus compétitives[41].



Politique fédérale |



Élections présidentielles |



























































































































Résultats des élections présidentielles
Année

Républicain

Démocrate

1932
7,77 % 19,863

91,60 % 234,118

1936
12,60 % 36,942

87,10 % 255,364

1940
14,83 % 46,360

84,85 % 265,194

1944
18,25 % 59,880

81,74 % 268,187

1948
18,31 % 76,691

60,81 % 254,646

1952
30,34 % 198,979

69,66 % 456,823

1956
32,65 % 216,652

66,48 % 441,094

1960
37,43 % 274,472

62,54 % 458,638

1964

54,12 % 616,584
41,15 % 522,557

1968*
30,40 % 380,111
26,75 % 334,440

1972

75,04 % 881,496
24,65 % 289,529

1976
32,96 % 483,743

66,74 % 979,409

1980
40,95 % 654,168

55,76 % 890,733

1984

60,17 % 1,068,722
39,79 % 706,628

1988

59,75 % 1,081,331
39,50 % 714,792

1992
42,88 % 995,252

43,47 % 1,008,966

1996

47,01 % 1,080,843
45,84 % 1,053,849

2000

54,67 % 1,419,720
42,98 % 1,116,230

2004

57,97 % 1,914,254
41,37 % 1,366,149

2008

52,20 % 2,048,744
47,00 % 1,844,137

2012

53,30 % 2 078 688
45,48 % 1 773 827

2016

51,34 % 2 068 623
45,60 % 1 837 300
*État gagné par George Wallace
de l'American Independent Party,
avec 42,83 %, soit 535 550 voix

De 1824 à la guerre de Sécession, la Géorgie est un État qui pratique l'alternance entre les démocrates et les Whigs. À partir de 1848, il s'ancre dans le camp démocrate et à l'élection présidentielle de 1860 apporte ses suffrages à John Breckinridge, le candidat démocrate pro-sudiste devant le candidat de l'union constitutionnelle, John Bell et devant le candidat démocrate pro-union, Stephen A. Douglas (la candidature du républicain Abraham Lincoln ne fut pas proposée aux électeurs de Géorgie). Jusqu'en 1960, la Géorgie est politiquement totalement acquis aux démocrates. Le Parti républicain, celui de Lincoln, est considéré comme le parti des vainqueurs de la guerre de Sécession et des Yankees.


Lors des premières élections qui suivent la guerre, en 1868, le candidat démocrate Horatio Seymour remporte 64,27 % des voix contre le président Ulysses S. Grant alors que tous les confédérés n'ont pas encore recouvré leur droit de vote. Au début du XXe siècle, les démocrates écrasent les républicains obtenant 79,51 % des voix en 1916 (Woodrow Wilson) ou encore 91,60 % des voix en 1932 (Franklin Delano Roosevelt). Durant cette époque, la Géorgie est un État ségrégationniste où règnent le Ku Klux Klan et les Dixiecrats.


Les lois sur les droits civiques dans les années 1960 commencent à entamer la prépondérance démocrate. En 1964, Barry Goldwater est le premier républicain à remporter la Géorgie (54,12 %) contre le président Lyndon B. Johnson (45,87 %) à qui les électeurs blancs font payer les lois sur les droits civiques votés au Congrès avec l'appoint pourtant décisif des républicains.


En 1968, George Wallace, le candidat démocrate ségrégationniste remporte la Géorgie face au républicain Richard Nixon (30,40 %) et face au démocrate Hubert Humphrey (26,75 %). En 1972, Richard Nixon remporte la Géorgie (75,04 %) tandis qu'en 1976, Jimmy Carter, gouverneur démocrate de l'État, est élu président des États-Unis avec le soutien géorgien.


Depuis 1984, tous les candidats républicains ont remporté la Géorgie à l'exception de l'année 1992 où le démocrate Bill Clinton s'est imposé avec 43,47 % des voix face au président républicain George H. W. Bush (42,88 %) et face au candidat populiste Ross Perot (13,34 %).



Représentation fédérale |


Au niveau fédéral, lors du 116e congrès (législature de 2019 à 2021), la délégation de Géorgie au Congrès des États-Unis est composée de deux sénateurs républicains, Johnny Isakson et David Perdue, de neuf représentants républicains et cinq démocrates.




Politique locale |




Le capitole de la Géorgie.


De 1872 à 2002, pendant 130 ans, les électeurs de l'État de Géorgie n'ont élu que des gouverneurs démocrates et des majorités démocrates à l'assemblée de Géorgie. Comme beaucoup d'anciens États du sud, la Géorgie a vécu un régime de parti unique pendant une centaine d'années. Les électeurs blancs percevaient alors le Parti républicain comme le parti des Yankees, un parti étranger aux valeurs sudistes dont la victoire aux élections de 1860 avait conduit le pays à la guerre de Sécession, à l'abolition de l'esclavage et à la défaite du Sud.


Les démocrates du Sud, ségrégationnistes ou populistes étaient alors appelés « Southern Democrats » (ou encore Dixiecrats pour les plus conservateurs) et se différenciaient du Parti démocrate national au programme plus centriste.



Exécutif de l'État |





Brian Kemp, gouverneur depuis 2019.


Article détaillé : Liste des gouverneurs de l'État de Géorgie.

Le gouverneur de l'État, élu pour 4 ans, est aujourd'hui Brian Kemp, le troisième républicain à occuper ce poste depuis 1872.


En janvier 2011, Sonny Perdue devient le premier gouverneur républicain de Géorgie en 130 ans.


Le lieutenant-gouverneur, élu pour 4 ans, est le républicain Geoff Duncan (en).



Législature |


Les deux chambres de l'Assemblée générale de Géorgie sont dominées depuis 2002 par les républicains. Le sénat de 56 membres élus pour 2 ans est ainsi dominé par 35 républicains et la chambre des représentants de 180 membres élus pour 2 ans est dominée par 105 républicains lors de la législature 2019-2021.



Pouvoir judiciaire |




Le Thomas County Judicial Center.


La justice géorgienne est composée :



  • de 49 tribunaux locaux de première instance, composés de magistrats élus pour 4 ans et de citoyens ;

  • d'une cour d'appel d'État, composée de 12 magistrats élus pour 6 ans ;

  • d'une cour suprême, composée de 7 magistrats élus pour 6 ans.


La Géorgie est un État favorable à la peine de mort. La méthode d'exécution actuelle est l'injection létale. La chaise électrique fut la seule méthode jusqu'en 2001 lorsque la Cour suprême de Géorgie déclara que cette méthode était cruelle et inusitée [42]. Sont considérés comme crimes capitaux, les meurtres, les enlèvements avec demande de rançon et blessures lorsque la victime meurt, les détournements d'avion, et les trahisons. L'âge minimum légal pour être condamné à la peine capitale est 17 ans. Avant 1976, 950 exécutions ont eu lieu. Entre 1976 et septembre 2011, 38 ont eu lieu. En septembre 2011, il y avait 113 détenus condamnés à mort. Avant septembre 2011, cinq personnes ont été innocentées, et six ont bénéficié d'une grâce.



Culture |


Le film à grand succès Autant en emporte le vent se déroule en Géorgie. Les protagonistes du film sont issus de la haute société sudiste et possèdent de grandes plantations de coton. La guerre de Sécession va profondément bouleverser cette société[43].


La Géorgie a vu naître un grand nombre de grands noms du cinéma comme Oliver Hardy (de « Laurel et Hardy »), Kim Basinger, Julia Roberts, Laurence Fishburne, Spike Lee, Steven Soderbergh, Hulk Hogan, Cody Rhodes ou encore Dakota Fanning, mais aussi de la musique avec Little Richard, Ray Charles, R.E.M., Of Montreal, Neutral Milk Hotel, OutKast, Lil Jon, Jagged Edge, T.I., Ciara et Dirty South.


Dans les années 1960, Ray Charles refuse de revenir jouer en Géorgie, son État de naissance, du fait de la ségrégation qui y règne alors. Toutefois, en 1979, sa chanson Georgia on My Mind est adoptée comme hymne officiel de l'État (state song)[44].


Voir les catégories : Série télévisée tournée en Géorgie (États-Unis) et Série télévisée se déroulant en Géorgie (États-Unis).

À la télévision, la Géorgie est le lieu principal de la série The Walking Dead, les personnages se retrouvant à la sortie d'Atlanta dans la première saison. Ils ne quittent cet État qu'à la fin de la saison 5, lorsque le groupe arrive à Washington. La série Vampire Diaries y est également tournée.



Sport |




  • Falcons d'Atlanta (NFL) ;


  • Braves d'Atlanta (MLB) ;


  • Hawks d'Atlanta (NBA) ;


  • Atlanta United Football Club (MLS) ;


  • Bulldogs de la Géorgie (NCAA) ;


  • Yellow Jackets de Georgia Tech (NCAA).



Notes et références |




  1. (en) « QuickFacts California; UNITED STATES », sur le site census.gov.


  2. Carte de l'État de Georgie Carto-mondo.fr


  3. Angie Debo, Histoire des Indiens des États-Unis, Paris, Albin Michel, 1994, p. 83.


  4. Fernand Braudel, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, tome 3 : Le temps du monde, Paris, Armand Colin, LGF-Le Livre de Poche, (ISBN 978-2-253-06457-2), 1993, p. 493.


  5. a b et cClaude Fohlen, Les Pères de la Révolution américaine, Paris, Albin Michel, 1989, (ISBN 978-2-226-03664-3), p. 20.


  6. (en) « Cumberland Island », sur www.irazoo.com (consulté le 8 février 2011).


  7. a et b(en) Campbell Gibson et Kay Jung, « Historical Census Statistics on Population Totals by Race, 1790 to 1990, and by Hispanic Origin, 1970 to 1990, for the United States, Regions Divisions, and States » [PDF], 2011.


  8. a et b(en) « Cotton », sur www.georgiaencyclopedia.org (consulté le 8 février 2011).


  9. (en) « Eli Whitney in Georgia », sur www.georgiaencyclopedia.org (consulté le 8 février 2011).


  10. a b et c(en) « Macon », sur www.georgiaencyclopedia.org (consulté le 8 février 2011).


  11. a et b(en) « Free Labor in an Unfree World: White Artisans in Slaveholding Georgia, 1789-1860 by Michele Gillespie », sur books.google.fr (consulté le 8 février 2011).


  12. (en) Frank Browning, John Gerassi, Histoire criminelle des États-Unis, Nouveau monde, 2015, p. 274.


  13. (en) « Georgia (U.S. National Park Service) », sur www.nps.gov.


  14. http://quickfacts.census.gov/qfd/maps/georgia_map.html


  15. http://www.whitehouse.gov/sites/default/files/omb/bulletins/2013/b13-01.pdf


  16. (en) Alison Cadden (301-763-4335, US Census Bureau, Governments), « US Census Bureau Lists & Structure of Governments », sur www.census.gov.


  17. (en) « Population estimates, July 1, 2015, (V2015) », sur quickfacts.census.gov (consulté le 19 avril 2016).


  18. (en-US) US Census Bureau Geography, « State Centers of Population 1880 - 2010: Georgia », sur www.census.gov (consulté le 19 avril 2016).


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Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Frontière entre la Géorgie et le Tennessee

  • Réfugiés français de Saint-Domingue en Amérique

  • Histoire de la culture du coton



Liens externes |




  • (en) Site officiel.


  • (en) Site touristique de la Géorgie.


  • Benjamin Hawkins (1754-1816) sur le site du New Georgia Encyclopedia.


  • (en) Acadian Ancestral Home (un répertoire sur l'histoire des Acadiens déportés en Géorgie, en Caroline du Sud et en Caroline du Nord).


  • (en) Site de la capitale de la Géorgie, Atlanta.


  • (en) Gouverneur de la Géorgie.


  • (en) Représentants et sénateurs de la Géorgie.


  • (en) Pouvoir judiciaire de la Géorgie.


  • (en) Législature de la Géorgie.


  • (en) Chambre de commerce de la Géorgie.




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