Sorède
Sorède Sureda.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Canton | Vallespir-Albères | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Albères et de la Côte Vermeille | ||||
Maire Mandat | Yves Porteix 2014-2020 | ||||
Code postal | 66690 | ||||
Code commune | 66196 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sorédiens, Sorédiennes | ||||
Population municipale | 3 246 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 94 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 31′ 53″ nord, 2° 57′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 42 m Max. 1 241 m | ||||
Superficie | 34,54 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
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Géolocalisation sur la carte : France
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Sorède .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Sorédiens.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Communes limitrophes
1.3 Géologie et relief
1.4 Hydrographie
1.5 Voies de communication et transports
2 Toponymie
3 Histoire
4 Politique et administration
4.1 Canton
4.2 Tendances politiques et résultats
4.3 Liste des maires
5 Population et société
5.1 Démographie ancienne
5.2 Démographie contemporaine
5.3 Enseignement
5.4 Manifestations culturelles et festivités
5.5 Santé
5.6 Sports
6 Économie
6.1 Revenus de la population et fiscalité
6.2 Entreprises et commerces
7 Culture locale et patrimoine
7.1 Lieux et monuments
7.2 Personnalités liées à la commune
7.3 Héraldique
8 Voir aussi
8.1 Articles connexes
8.2 Liens externes
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
Géographie |
Localisation |
La commune de Sorède est située dans le canton de Vallespir-Albères et dans l'arrondissement de Céret, au sein du massif des Albères.
Communes limitrophes |
Géologie et relief |
Le territoire de Sorède comporte 3 460 hectares dont 850 de plaine entre 38 et 120 mètres d'altitude, ainsi que 2 610 hectares de montagne entre 120 et 1 241 m d'altitude (soit les deux tiers du territoire global).
La montagne dessine trois chaînons qui enclavent deux vallées principales : la vallée de la Fargue, plus connue comme « vallée Heureuse » à l'ouest ; et la vallée de Lavail à l'est. Le point culminant de la commune est à proximité du pic du Néoulous (1 257 mètres).
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[3].
Hydrographie |
On compte deux cours d'eau : la rivière de Sorède : le Tassio, et la Massane.
Le village est bâti en piémont de la montagne de part et d'autre du Tassio.
Voies de communication et transports |
Toponymie |
En catalan, le nom de la commune est Sureda[4]. Le nom de Sorède vient du latin suber : liège, auquel s'est ajouté le suffixe -eta, donnant subereta : « forêt de chênes-lièges ». On trouve de nombreux toponymes ayant la même origine dans tout le Roussillon. Sorède est mentionnée dès le IXe siècle sous l'appellation Suvereda, laquelle donna Sureta, puis Sureda, francisé en Sorède au XVIIIe siècle.
Histoire |
Les origines du village sont difficiles à dater. Il semblerait que le site ait été occupé depuis le Néolithique.
Le village est mentionné pour la première fois en l'an 898 dans un registre juridique où il est désigné sous le nom de locum Sunvereta. Le château seigneurial fut bâti aux alentours de l'an 950.
En 1175 le roi Alphonse II d'Aragon désigne le comte Durban comme seigneur de Sorède, sa lignée se perpétua jusqu'en 1264. Ensuite Jacques Ier d'Aragon donne la seigneurie à Arnaud de Castelnou, à sa mort son épouse Béatrice de Château-Roussillon en hérite, mais en 1344 Pierre IV d'Aragon dépossède Jacques II de Majorque de son royaume et nomme Rocasalva seigneur de Sorède.
La seigneurie passe à plusieurs familles jusqu'en 1598, avant de passer à Gaston de Foix et Béarn, damoiseau de Perpignan. Son épouse, Jeanne de Vilaplana, lui succède et est à l'origine de la destruction du vieux château d'Ultrère en 1675. La seigneurie passe ensuite à la famille d'Oms par le mariage de la fille de Jeanne de Vilaplana avec Jean d'Oms. François-Xavier d'Oms sera le dernier seigneur de Sorède à la Révolution française.
La commune de Lavail est rattachée à celle de Sorède le 18 décembre 1822[5].
Politique et administration |
Canton |
En 1790, la commune de Sorède est incluse dans le canton d'Argelès au sein du district de Céret. Elle est rattachée au canton de Laroque en 1793 puis revient au canton d'Argelès en 1801, dont elle a fait partie depuis[5]. À compter de mars 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.
Tendances politiques et résultats |
Liste des maires |
Population et société |
Démographie ancienne |
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2016, la commune comptait 3 246 habitants[Note 1], en augmentation de 6,43 % par rapport à 2011 (Pyrénées-Orientales : +4,83 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Note : À partir de 1826, le recensement inclut la population de La Vall, annexée à Sorède en 1822.
selon la population municipale des années : | 1968[13] | 1975[13] | 1982[13] | 1990[13] | 1999[13] | 2006[14] | 2009[15] | 2013[16] |
Rang de la commune dans le département | 43 | 41 | 37 | 36 | 31 | 34 | 38 | 40 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement |
Sorède dispose d'une école maternelle publique, avec un effectif de 71 élèves en 2014[17], ainsi que d'une école élémentaire publique, avec un effectif de 130 élèves en 2014[18] répartis sur cinq classes[19].
Manifestations culturelles et festivités |
- Fête patronale : 17 novembre[20] ;
- Fête communale : Pentecôte[20] ;
- Fête de Saint-Martin de Lavall: 11 novembre[20] ;
- Fête de Notre-Dame du Château : 16 août[20].
Santé |
Sports |
Les sites d'escalade du Château d'Ultrera et du Rocher Saint Michel (Puig Sant Miquel), proche de la chapelle Notre-Dame et accessible par une piste depuis Sorède, mais administrativement sur la commune d'Argelès-sur-Mer, sont les principaux sites d'escalade du Massif des Albères. Un arrêté municipal du 17 novembre 2017 interdit la pratique de l'escalade sur l'ensemble du site.[réf. nécessaire]
Au sommet du Puig Naud (Puig Nalt), se trouve un site de vol libre (parapente et deltaplane)[21].
Il y a plusieurs itinéraires de randonnée.
Économie |
Revenus de la population et fiscalité |
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 988 €[22].
Entreprises et commerces |
Sorède détient la dernière fabrique mondiale de fouet en micocoulier[23].
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
- L’église Saint-Assiscle et Sainte-Victoire est mentionnée pour la première fois en 1052, et rebâtie au XIVe siècle dans le style gothique. Cette seconde église disparut à son tour, semble-t-il car elle fut trop petite, il en reste cependant quelques fragments de murs dans le chœur. La troisième église, celle que l'on peut voir aujourd'hui, date des années 1730. Elle renferme notamment un élégant retable du Rosaire du XVIIIe siècle, de style baroque tardif catalan, et des fragments d'un ancien retable du maître-autel détruit au XIXe siècle, également baroque. La majorité des éléments mobiliers sont néogothique, dont les vitraux, de belle facture, issus de l'atelier du Carmel du Mans. Au-dessus de la porte principale, encastré dans le mur, un chapiteau roman, qui provient de l'ancien cloître de l'abbaye Saint-André-de-Sorède.
- La chapelle Notre-Dame du Château d'Ultrera date XVIIIe siècle, et les ruines du château d'Ultrère (VIIIe – XVe siècles). Le château d'Ultrera se trouve en fait sur le territoire d'Argelès-sur-Mer mais est lié historiquement à Sorède. L'église Sainte-Marie d'Ultrera, en ruines, est l'ancienne chapelle du château d'Ultrera.
- L'église Saint-Martin de Lavall est une église romane (IXe et Xe siècles).
- L'église Sainte-Marie-Madeleine de la Veda, autre église romane.
- La Vallée des Tortues est un parc animalier présentant plus de trente espèces de tortues.
La Grotte de la Tortue est un abri sous roche de La Vallée de Lavall. Les silex retrouvés dans cette Grotte sont conservés à la Maison du patrimoine Françoise-Claustre à Céret.[réf. nécessaire]
- Le cadran solaire monumental de l'artiste Marc-André 2 Figueres est un projet monumental de douze mètres de haut et installé en 2013 en hommage au padre Himalaya qui construisit le plus grand four solaire de l'époque, en 1900, à Sorède[24],[25].
L'église Saint-Assiscle et Sainte-Victoire
L'église Saint-Martin de Lavall
Portail de Notre-Dame du Château d'Ultrera
Personnalités liées à la commune |
- Le père Manuel António Gomes, dit « Padre Himalaya », scientifique d'origine portugaise qui élabora à Sorède (à Notre-Dame du Château) le premier four solaire des Pyrénées-Orientales en 1900.
Jean Carbonne dit « mousquit », « el ninou » ou « el ninot », né le 6 novembre 1902 à Sorède et décédé le 13 décembre 1952. Joueur de rugby à XV. Champion de France de rugby à XV avec l'U.S.A.P. en 1925 et finaliste en 1924 et 1926. Une sélection en équipe de France de rugby à XV en 1927. Demi de mêlée (1,60 m, 60 kg).
Héraldique |
Blason | D'or au chêne au naturel[26]. | |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi |
Articles connexes |
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
Liens externes |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
- Notice Cassini
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
Carte IGN sous Géoportail
Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le 24 août 2013)
« Plan séisme » (consulté le 10 mai 2017)
(ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, 2007(lire en ligne)
Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, 1986, 378 p. (ISBN 2-222-03821-9)
Yves Porteix fit partie des 500 élus qui ont parrainé la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle de 2002.cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
[PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, 15 octobre 2015(consulté le 10 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2009(consulté le 8 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2012(consulté le 8 janvier 2016)
INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, 1er janvier 2016(consulté le 8 janvier 2016)
Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école maternelle publique André Cavaille de Sorède
Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale, école élémentaire publique André Cavaille de Sorède
« Rentrée : des tensions dans les villages catalans », L'Indépendant, 2 septembre 2015(lire en ligne, consulté le 2 septembre 2015)
Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1990(ISBN 2-7399-5066-7)
site de vol libre.
« Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le 1er février 2013).
Sureda fa temps par Geroni & Francesc Margail, ed.Terra Nostra, Prades mai 1987
L'Indépendant, Sorède à l'heure solaire, 9 septembre 2013
Ouillade, Sorède : Capitale du soleil… malgré la pluie !, 8 septembre 2013
http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=5762
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