Gorizia





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Gorizia
Vue d'ensemble de la ville.
Noms
Nom français
Goritz ou Gorice
Nom allemand
Görz
Nom frioulan
Gurize
Nom slovène
Gorica
Administration

Pays

Drapeau de l'Italie Italie

Région

Drapeau de la région de Frioul-Vénétie julienne Frioul-Vénétie julienne 

Province

Gorizia 

Maire

Rodolfo Ziberna (it)
2017-2022

Code postal
34170

Code ISTAT
031007
Code cadastral
E098
Préfixe tel.
0481
Démographie

Gentilé
goriziani

Population
35 798 hab. (31-12-2010[1])
Densité 873 hab./km2
Géographie

Coordonnées

45° 55′ 59″ nord, 13° 36′ 58″ est

Altitude
84 m


Superficie

4 100 ha = 41 km2
Divers

Saint patron
Santi Ilario et Taziano
Fête patronale
16 mars
Localisation


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Liens

Site web

http://www.comune.gorizia.it


Goritz ou Gorizia (en frioulan : Gurize, en slovène : Gorica) est une ville italienne, chef-lieu de la province du même nom, en région autonome du Frioul-Vénétie Julienne.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Quartiers


    • 1.3 Communes limitrophes




  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Les maires


    • 4.2 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Évolution démographique




  • 6 Culture et patrimoine


  • 7 Sites et monuments


    • 7.1 Chanson




  • 8 Personnalités liées à Gorizia


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Articles connexes


    • 9.2 Liens externes


    • 9.3 Notes et références


    • 9.4 Source







Géographie |



Situation |


Gorizia se trouve à l'extrême est de la plaine du Pô, à la frontière italo-slovène.



Quartiers |


La ville est composée de dix quartiers : Castello, Lucinico, Oslavje, Pevma, Šmaver, Štandrež, Straccis, Vallone dell'Acqua, Gradiscutta, Podgora.



Communes limitrophes |


Brda (Collio) (SLO), Farra d'Isonzo, Mossa, Nova Gorica (SLO), San Floriano del Collio, Savogna d'Isonzo.



Toponymie |


Le nom de la ville dérive du slovène et signifie « petit mont ». Elle se nomme Gorica en slovène, Gurize en frioulan, Görtz ou Göritz en allemand et Goritz ou Gorice en français.



Histoire |


Article détaillé : Comté de Goritz.

Le nom de la ville apparaît pour la première fois dans un document de l'empereur Othon III, où elle s'écrivait « Goritia », qui donnait au comte de Frioul la ville ainsi que le château de Salcano. Gorizia est érigé en comté par Henri IV du Saint-Empire ou son fils Henri V.


La famille comtale est issue d'Otwin de Lauenfeld-Heimföls (vers 970-1012) dont les arrière-petits-fils Engelbert III/Ier (mort en 1150) et Meinhard II/Ier (mort en 1139) deviennent comtes de Goritz en 1121. Ces comtes acquirent des possessions considérables en Istrie ; Carniole et héritent du Tyrol en 1253. En 1271 la dynastie se divise en deux lignées celle de Goritz s'éteint en 1500 avec Léonard de Goritz prince de l'Empire depuis 1458.


À la mort du dernier comte de Goritz, Léonard de Goritz, la ville passe aux mains de Maximilien Ier de Habsbourg. La ville fera partie des domaines habsbourgeois jusqu'en 1918 avec deux brèves interruptions : l'occupation vénitienne de 1508-1509 et l'inclusion dans les provinces illyriennes napoléoniennes.


Plus précisément, la ville (aux noms bilingues de GÖRZ - GORIZIA fait partie de la monarchie autrichienne (empire d'Autriche), puis Autriche-Hongrie (Cisleithanie après le compromis de 1867), chef-lieu du district de même nom, l'un des 11 Bezirkshauptmannschaften dans la province du Littoral autrichien[2].


Le roi Charles X est mort à Goritz en 1836 et est inhumé dans la partie slovène de Nova Gorica.


Prise une première fois le 8 août 1916 suite à la sixième bataille de l'Isonzo, Gorizia est définitivement occupée par les Italiens en 1918 et revient à l'Italie au traité de Saint-Germain-en-Laye (10 septembre 1919). Après la chute de Mussolini, elle est occupée par les Allemands pendant une brève période durant la Seconde Guerre mondiale et revient à l'Italie en 1947.



Politique et administration |



Les maires |



































Les maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2002
2007

Vittorio Brancati

PPI
 
2007
2017

Ettore Romoli

FI
 
2017
En cours

Rodolfo Ziberna (it)

FI
 

Les données manquantes sont à compléter.



Jumelages |




  • Drapeau de l'Autriche Klagenfurt (Autriche) ;


  • Drapeau de l'Autriche Linz (Autriche) ;


  • Drapeau des Pays-Bas Venlo (Pays-Bas) ;


  • Drapeau de la Hongrie Zalaegerszeg (Hongrie) ;


  • Drapeau de la Slovénie Nova Gorica (Slovénie).



Population et société |



Évolution démographique |


Habitants recensés








Culture et patrimoine |


Cette ville ayant appartenu à différents pays, un mélange de populations s'est produit. Ainsi la ville a des traits de culture allemande, italienne et slovène dans différents domaines comme la musique, la littérature ou l'architecture.


Une communauté juive très active autrefois a donné à la ville de Gorizia (surnommée la petite Jérusalem sur l'Isonzo) de nombreuses personnalités célèbres : le philosophe Carlo Michelstaedter (1887-1910), le sénateur et linguiste Graziadio Isaia Ascoli (1829-1907) et d'autres. La communauté a été essentiellement liée à la composante italienne de la ville, beaucoup de Juifs étaient d'ardents patriotes italiens (par exemple la polémiste et journaliste Carolina Luzzatto (it) et Graziadio Isaia Ascoli). La communauté juive de Gorizia été décimée entre 1943 et 1944 par des rafles, des déportations de masse et exterminations de la Shoah. Le plus jeune des déportés, Bruno Farber, était âgé seulement de trois mois et l'on a donné son nom au jardin attenant à la synagogue de Gorizia en sa mémoire.


La ville dispose aussi d'une université qui occupe les locaux de l'ancien petit-séminaire.



Sites et monuments |




Le château de Gorizia.



  • château médiéval de Gorizia et musées provinciaux du Borgo Castello ;


  • cathédrale de Gorizia ;

  • église Sant'Ignazio (baroque) ;

  • église San Rocco (1497) ;

  • église Santo Spirito ;

  • église Maria Immacolata ;


  • synagogue de Gorizia et musée hébraïque « Jérusalem sur l'Isonzo » ;

  • théâtre Verdi (1782) ;

  • palais Alvarez ;

  • palais Strassoldo (siège d'un prestigieux hôtel) ;

  • palais Attems-Santa Croce ;

  • palais Attems-Petzenstein ;

  • palais Coronini Cronberg ;

  • palais Lantieri ;

  • palais della Torre ;

  • palais Werdenberg-Bibliothèque Nationale Isontine ;

  • villa Ritter ;

  • villa Frommer (ruines et parc) ;

  • Trgovski Dom ou Maison du commerce ;

  • sanctuaire militaire-mémorial d'Oslavia (it) ;


  • Piazza della Transalpina ;

  • Piazza Cavour ;

  • Piazza San Antonio ;

  • Piazza della Vittoria ;

  • Corso Italia ;

  • Corso Verdi ;

  • parc de la Rimembranza ;

  • parc Piuma-Isonzo ;

  • parc Viatori-Jardin des Azalées.



Chanson |


Une chanson italienne a pour titre O Gorizia, qui est une chanson de protestation contre la Première Guerre mondiale écrite pendant la guerre en mémoire de l'offensive contre Gorizia en août 1916.











Texte original
Traduction française

La mattina del cinque di agosto,

Si muovevano le truppe italiane

Per Gorizia, le terre lontane.

E dolente ognun si parti.


Sotto l'acqua che cadeva al rovescio,

Grandinavano le palle neniche;

Su quei monti, colline e gran valli,

Si moriva dicendo cosi :


O Gorizia, tu sei maledetta,

Per ogni cuore che sente conscenza;

Dolorosa ci fu la partenza

E il ritorno per molti non fu.


O vigliacchi che voi ve ne state,

Con le mogli sui letti di lana,

Schernitori di noi carne_umana,

Questa guerra ci_insegna_a punir.


Voi chiamate il campo d'onore,

Questa terra di la dei confini

Qui si muore gridando "Assassini !

Maledetti sarete un di.


Cara moglie, che tu non mi senti

Raccomando ai compagni vicini

Di tenermi da conto i bambini,

Che io muoio col suo nome nel cuor.


O Gorizia, tu sei maledetta,

Per ogni cuore che sente conscenza;

Dolorosa ci fu la partenza

E il ritorno per tutti non fu.



Au matin du 5 août,

Les troupes italiennes étaient en marche.

Vers Gorizia, les terres lointaines.

Et chacun partit plein de regrets.


Sous la pluie qui tombait à verse,

Les balles ennemies fusaient;

Sur ces monts, ces collines et ces vallées,

On mourrait en disant ceci :


Ô Gorizia tu es maudite,

Pour chaque cœur qui entend sa conscience;

Le départ fut douloureux

Et pour beaucoup il n'y eut pas de retour.


Ô lâches qui vous prélassez,

Avec vos femmes sur des lits de laine,

Qui vous moquez de notre viande humaine,

Cette guerre nous apprend à punir.


Ce que vous appelez « champ d'honneur »,

Est une terre oubliée des Dieux.

Ici on meurt en criant « assassins ! »

Un jour vous serez maudits.


Chère épouse qui ne m'entend pas

Je m'en remets à mes compagnons près de moi

Pour prendre soin de nos enfants,

Et dire que je meurt ton nom dans mon cœur.


Ô Gorizia tu es maudite,

Pour chaque cœur qui entend sa conscience ;

Le départ fut douloureux

Et pour tous il n'y eut pas de retour.




Personnalités liées à Gorizia |


Voir la catégorie : Personnalité liée à Gorizia.



  • Leonardo di Gorizia (1440-1500), dernier comte de Gorizia et Stadtholder de Lienz.


  • Virgilio di Graben, gouverneur de Gorizia.


  • Carlo Michelstaedter (1887-1910), écrivain, philosophe, dessinateur.


  • Charles X (1757-1836), dernier roi de France.


  • Ferdinand von Andrian-Werburg (1776 à Gorizia-1851), homme politique allemand.


  • Giuseppe Tominz (1790-1866), peintre.


  • Henri d'Artois (1820-1883), duc de Bordeaux et comte de Chambord.


  • Graziadio Isaia Ascoli (1829-1907), sénateur et linguiste.


  • Carolina Luzzatto (it) (1837-1919), écrivaine, journaliste, polémiste et patriote italienne.


  • Abramo Vita Reggio († 1842), rabbin.


  • Isacco Samuele Reggio (it) (1784-1855), rabbin.


  • Samuele Vita Lolli (1788-1843), grammairien et hébraïste.


  • Salomone Gentilli, médecin


  • Enrico Rocca (it), journaliste.


  • Vittorio Bolaffio (1883-1931), peintre.


  • Simon Benetton, sculpteur.


  • Carlo Rubbia (1934-), physicien, colauréat avec Simon van der Meer du prix Nobel de physique de 1984.


  • Franco Basaglia (1924-1980), médecin psychiatre et ancien directeur de l'hôpital psychiatrique de Gorizia.


  • Benito Moruzzi, industriel, co-fondateur et président de Ciemme Liquori.


  • Nora Gregor (1901-1949), actrice et chanteuse.


  • Julius Kugy (1858-1944), alpiniste.


  • Paolo Maurensig (1943-), écrivain.



Voir aussi |



Articles connexes |


  • Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants


Liens externes |




Notes et références |




  1. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.


  2. Die postalischen Abstempelungen auf den österreichischen Postwertzeichen-Ausgaben 1867, 1883 und 1890, Wilhelm KLEIN, 1967



Source |



  • Anthony Stokvis, Manuel d'histoire, de généalogie et de chronologie de tous les États du globe, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, préf. H. F. Wijnman, Israël, 1966, chapitre VI C. « Goritz et Gradisca », § 1. « Goritz » p. 382, et tableau généalogique no 11 « Généalogie des comtes de Goritz et de Tyrol » p. 383.

  • Claudia Carraro d'Amore, Gli ospedali di Gorizia e Monfalcone, Storia per Immagini, Saonara (Pd), Tipografia Bertaggia, 2005, p. 70.












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