Jean-Charles d'Abremes
Naissance | 10 décembre 1724 Bruxelles |
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Décès | 17 août 1809 (à 84 ans) Bruxelles |
Activités | Historien, généalogiste |
Jean-Charles d’Abremes, né à Bruxelles le 10 décembre 1724 et mort dans sa ville natale le 17 août 1809, citoyen[1] de Bruxelles, dont on écrit souvent à tort le nom sous la forme d’Abremez, est un historien et généalogiste bruxellois de langue latine et française. Il fut le secrétaire et le conseiller du cardinal de Frankenberg.
Sommaire
1 Parenté
2 Carrière
3 Œuvres principales
4 Armoiries
5 Bibliographie
6 Notes
Parenté |
Il est le fils de Jean-Joseph d’Abremes, écuyer, Prévôt général des Armées, et de Dame Élisabeth van der Borcht, elle-même fille de Jean-Charles van der Borcht, Conseiller et Maître général des Monnaies, et nièce du poète néo-latin Petrus van der Borcht (1676-1739).
Du côté paternel, il est le petit-fils de Dominique d'Abremes, seigneur de Renecheux et de Anne-Marie Jonet et l'arrière-petit-fils de Jean d’Abremes secrétaire du Conseil Privé, et de Françoise van den Berghe.
Par sa mère Élisabeth van der Borcht descendante des van Buyseghem dit Buys, il se rattache aux lignages Sweerts et Sleeuws, toutefois, il ne sollicita jamais son admission au sein des lignages de Bruxelles ne désirant sans doute pas s’occuper de la vie politique.
Carrière |
En 1759, il devient chapelain de la chapelle de Saint-Michel en l’église de la Chapelle, charge qu’il permute contre la chapellenie de Saint-Jacques le 14 août 1761 avec fonction de vicaire.
Le 27 février 1771 il devient chapelain royal dans la Collégiale de Sainte-Waudru à Mons et fut nommé le 30 septembre 1774 chapelain castral de Saint-Pancrace à Ath.
Mais il est surtout connu comme étant le secrétaire et le conseiller du cardinal de Frankenberg. Il était passionné par l’histoire et il a produit une œuvre historique nombreuse et abondante, remplissant de nombreux in-folio, qu’il n’eut toutefois pas le temps ou l'occasion de livrer à l’impression. Dessinateur de talent, il laisse quelques dessins de sa plume dans ses manuscrits.
Œuvres principales |
- Généalogie de la famille vander Borcht
Annales Ecclesiae Parochialis B. M. V. de Capella, in-folio (3 volume)- Déclaration concernant Notre-Dame-des-Grâces
Histoire des reliques de la Sainte-Croix, in-folio
Notice des Indulgences, confréries et saintes reliques qui se trouvent dans l’église de Notre-Dame-de-la-Chapelle, 1782, in-folio
Annales Ecclesiae parochialis B. M. V. de Capella Bruxellis, in-quarto
Analecta Venerandi Corporalis Miraculosi, 1795
Annales Ecclesiae B. M. de Capella, item sepulchrales inscriptiones, coepit J. C. J. d’Abremes, Capellanus et Vice-Pastor, incepit anno 1763, in-folio. Ce manuscrit latin qui se termine en 1804, contient, outre une dissertation très bien documentée et peu connue sur les origines de Bruxelles, des renseignements très vivants sur le comportement des Français à Bruxelles. Ce manuscrit est orné d’un beau dessin de l’église de la Chapelle de la plume de l’auteur.
Armoiries |
Le sigillographe Jean-Théodore de Raadt décrit ainsi ses armoiries d’après des cachets découverts dans sa correspondance : « écartelé ; aux 1er et 4e, à trois merlettes ; aux 2e et 3e, à trois losanges ; cimier : une merlette ».
Bibliographie |
Jean-Théodore de Raadt, (d’après les renseignements lui fournis par l'abbé Keelhoff), « Jean-Charles-Joseph d’Abremes. Un historien bruxellois. », dans, Annales de la Société Royale d’Archéologie de Bruxelles, p. 229-232- Clerbaut, « Un historien bruxellois », dans, Annales de la Société Royale d’Archéologie de Bruxelles, p. 485-486
Arthur Verhaegen, biographie du cardinal de Frankenberg
Paul Verhaegen, La Belgique sous la domination française, Bruxelles, 1929, tome II, p. 160, 327 et tome III, p. 196- Pierre-François de Ram (edidit), Synopsis actorum Ecclesiae antvierpiensis et ejusdem dioeceseos statu, Bruxelles, Hayez, 1856, p. 96
Notes |
L'on employait indifféremment dans l'ancien régime l'expression bourgeois de Bruxelles,,borger van Brussel, poorter van Brussel, ou civis Bruxellensis et citoyen de Bruxelles: Voir: 1644: Steven Ydens, Histoire du S. Sacrament de miracle: gardé a Bruxelles, 1644, p. 36: "En la susdite année mille quatre cens trente six, un honnorable personnage nommé Gilles du Mont Chevalier & citoyen de Bruxelles, fit eriger une Chappelle au mesme lieu, ou le miracle estoit advenu : & y fonda trois Messes à dire": 1755: Gabriel Dupac de Bellegarde, Mémoires historiques sur l'affaire de la bulle Unigenitus, 1755, p. 446: Mais cette cruelle inquisition a été encore poussée plus loin à l'égard de M. du Cellier ecclésiastique, citoyen de Bruxelles, mort le 14 du mois; 1783: Jean Baptiste Lesbroussart, De l'éducation belgique ou Réflexions sur le plan d'études, adopté 1783, p. 14: tandis que l'autre jouirait de la lumière des lettres à quel tître le fils d'un citoyen de Louvain, d'Anvers, ou de Gand reçevrait-il une autre"; 1785: Théodore Augustin Mann, Abrégé de l'histoire ecclésiastique, civile et naturelle, 1785, volume 1, p. 50: "Un citoyen de Bruxelles ne sera emprisonné ailleurs que dans cette ville même. Personne ne pourra se saisir d'un citoyen, que le seul Amman ou ses sergens.
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