La Cinq







Ne doit pas être confondu avec La5, TV5 ou France 5.

























































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Image illustrative de l’article La Cinq

Création
20 février 1986
Disparition
12 avril 1992
Propriétaire

Chargeurs réunis et Fininvest (1985-1987)
Robert Hersant et Fininvest (1987-1990)
Hachette et Fininvest (1990-1992)
Slogan
« La Cinq, votre nouvelle amie » (1986)
« Cinq you La Cinq ! » (1987)
« Cinéma ou télévision, La Cinq, tous les soirs un film » (1988)
« La Cinq, la télé qui ne s'éteint jamais » (1988)
« L'information sans concession, c'est La Cinq ! » (1990)
« La 5, c'est 5 sur 5 » (1991)
« Faites la chaîne pour votre chaîne » (1992)
Format d'image

4:3, 576i (SDTV)
Langue

Français
Pays

Drapeau de la France France Drapeau de l'Italie Italie
Statut
Généraliste nationale privée
Siège social

Drapeau de la France Paris
Site web

Minitel : 3615 LA5 (1987-1992)
www.vivelacinq.fr
Diffusion
Diffusion

Analogique terrestre, satellite et câble.
Chronologie












La Cinq, éditée par la société France 5[1] puis par La Société d'exploitation de La Cinq, est la première chaîne de télévision généraliste nationale commerciale privée et gratuite française diffusée du 20 février 1986 au 12 avril 1992.




Sommaire






  • 1 Histoire de la chaîne


    • 1.1 La Cinq de Jérôme Seydoux (1985-1987)


    • 1.2 La Cinq de Robert Hersant (1987-1990)


    • 1.3 Le catalogue du groupe AB (1990-1992)


      • 1.3.1 Polémique


      • 1.3.2 Mise en demeure du CSA




    • 1.4 La Cinq version Hachette (1990-1992)


    • 1.5 Disparition de la chaîne (1992)


    • 1.6 Le retour de la chaîne ?


      • 1.6.1 1997 : Télé 55






  • 2 Identité visuelle


    • 2.1 Logos


    • 2.2 Slogans




  • 3 Organisation


    • 3.1 Dirigeants


    • 3.2 Rédaction


    • 3.3 Capital


    • 3.4 Sièges




  • 4 Programmes


    • 4.1 Émissions


    • 4.2 Information


    • 4.3 La dernière émission du 12 avril 1992


    • 4.4 Retransmissions sportives


    • 4.5 Séries


      • 4.5.1 Séries françaises


      • 4.5.2 Séries et téléfilms coproduits par La Cinq


      • 4.5.3 Séries américaines


      • 4.5.4 Séries britanniques


      • 4.5.5 Séries allemandes


      • 4.5.6 Téléromans québécois


      • 4.5.7 Autres




    • 4.6 Le Film ce soir


      • 4.6.1 Films Paramount


      • 4.6.2 Films Twentieth Century Fox


      • 4.6.3 Films Warner Bros.






  • 5 Présentateurs et présentatrices ayant officié sur La Cinq


  • 6 Audiences


  • 7 Diffusion


    • 7.1 Hertzien analogique


    • 7.2 Satellite


    • 7.3 Câble




  • 8 Notes et références


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Articles connexes


    • 9.2 Liens externes







Histoire de la chaîne |


1985, à un peu plus d'un an des élections législatives, le Parti socialiste redoute un échec et souhaite alors créer un espace nouveau, hors du domaine institutionnel de la télévision publique, susceptible de toucher un large public (contrairement à la chaîne privée à péage Canal+ cryptée) et de constituer un relais d'opinion à ses idées s'il venait à retourner dans l'opposition.


Le président de la République, François Mitterrand, lance alors le 16 janvier, lors d'un entretien télévisé, l'idée d'« un espace de liberté supplémentaire » et demande au gouvernement de Laurent Fabius d'étudier le projet. L'avocat Jean-Denis Bredin, chargé par le premier ministre de rédiger un rapport sur l'ouverture de « l'espace télévisuel à la télévision privée », le lui remet le 20 mai. Il préconise la création de deux chaînes nationales privées en clair financées par la publicité et dont les fréquences seront concédées par l'État conformément à l'article 79 de la loi du 29 juillet 1982 sur la Communication audiovisuelle. Le 31 juillet, Georges Fillioud, secrétaire d’État français chargé des Techniques de la communication, présente en Conseil des ministres une communication sur le développement de l’audiovisuel. Il y annonce un projet de loi définissant la création d'ici le printemps 1986 de deux nouvelles chaînes de télévision privées à diffusion nationale, l'une généraliste, l'autre à vocation musicale, ainsi que des chaînes de télévision locales, au capital desquelles se retrouveraient groupes de presse, sociétés de production et publicitaires. Un appel à candidature est lancé pour lequel postule de façon officieuse la CLT qui cherche à implanter RTL Télévision sur le territoire français. Le groupe Fininvest du magnat italien de la télévision commerciale Silvio Berlusconi y voit l'occasion de s'étendre en Europe afin d'offrir son catalogue de programmes très fourni. Silvio Berlusconi s'associe début novembre 1985 au groupe Chargeurs réunis de Jérôme Seydoux et à Christophe Riboud pour créer la société France 5 qui présente un projet de télévision commerciale pour l'obtention d'une concession sur le nouveau cinquième réseau hertzien. Berlusconi fait alors jouer ses relations politiques au plus haut niveau, dont celle du président socialiste du Conseil italien, Bettino Craxi, qui se charge de le recommander chaudement à François Mitterrand[2].


Au même moment, le gouvernement engage une bataille avec l'opposition à l'Assemblée nationale pour obtenir un amendement de la loi sur les télévisions privées permettant la libre installation d'émetteurs par TDF en haut de la Tour Eiffel sans avoir à obtenir l'autorisation de la ville de Paris, propriétaire du monument et dont le maire n'est autre que le président du RPR, Jacques Chirac. L'amendement Tour Eiffel est finalement voté par les députés de la majorité le 15 novembre 1985.



La Cinq de Jérôme Seydoux (1985-1987) |


Le 20 novembre 1985, le gouvernement accorde une concession de service public de 18 ans à la société France 5 pour l'exploitation du cinquième réseau hertzien de télévision à diffusion nationale, malgré la désapprobation de certains ministres[3] et conseillers du Président français militant pour un programme culturel et de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle qui n'approuve pas le cahier des charges de la chaîne mais n'a aucun pouvoir pour le modifier. Il accorde également une publicité à volonté et une protection contre la concurrence[4].
Jérôme Seydoux et Silvio Berlusconi présentent les orientations et le style des émissions de la future cinquième chaîne de télévision lors d'une conférence de presse le 22 novembre 1985. À ses détracteurs qui l’accusent de vouloir fabriquer une télé « Coca-Cola », Silvio Berlusconi, qui bâtit les programmes de la Cinq à partir de ses catalogues, promet une télé plutôt « beaujolais » avec « champagne le samedi », ainsi que des stars de la télévision ou du cinéma qui ont la faveur du public[5].


Décidée à contrecarrer ce projet de nouvelles chaînes de télévision dont elle a cerné les enjeux politiques, l'opposition de droite fait annuler l'amendement Tour Eiffel par le Conseil constitutionnel le 13 décembre 1985[6], obligeant le gouvernement à passer en force via un nouveau projet de loi définitivement voté le 21 décembre par le Parlement. Le 31 décembre 1985, la société France 5 a été constituée sous la forme anonyme avec siège à Paris. Le 16 janvier 1986, la CLT dépose en vain un recours en annulation de l'accord de concession devant le Conseil d’État et n'obtient du gouvernement qu'un droit à utiliser l'un des deux canaux encore libres du futur satellite TDF 1. Le 20 janvier 1986, Silvio Berlusconi présente les programmes de sa future chaîne commerciale, officiellement baptisée La Cinq, petite sœur dérivée du Canale 5 italien, aux journalistes, industriels et publicitaires afin de convaincre ces derniers d'acheter du temps d'antenne publicitaire pour financer la chaîne[7]. Le lendemain, les forces de l'ordre sont obligées d'intervenir pour permettre aux techniciens de TDF de venir installer les émetteurs de La Cinq en haut de la Tour Eiffel, à la suite du refus de la ville de Paris qui invoque des problèmes de sécurité[8],[9].


Mi-février, le capital de la société France 5[10] créée pour gérer La Cinq (50 millions de francs) est bouclé, dont 40% sont détenus par la Fininvest (Berlusconi), et 60% par la S.E.P.C. (participations françaises).
Après trois mois d'hostilités[11] et un mois d'essais techniques, La Cinq peut enfin commencer à émettre le jeudi 20 février 1986 à 20 h 30 dans le cadre de l’émission de présentation de la chaîne Voilà la Cinq enregistrée dans les studios milanais du groupe Mediaset de Berlusconi. Jusqu’à minuit, Christian Morin, Roger Zabel, Amanda Lear, Élisabeth Tordjman et Alain Gillot-Pétré reçoivent les grandes vedettes de la variété française (Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg, Mireille Mathieu, Charles Aznavour) et internationales, comme Ornella Muti, invitées par Silvio Berlusconi à parrainer un show dont les effets n’ont rien à envier aux divertissements de TF1 ou d’Antenne 2[12],[13],[14],[15]. Les premières semaines de programmes sont alors constituées de jeux et de shows (Pentathlon, C’est beau la vie, Cherchez la femme) adaptés des formats à succès de la chaîne italienne de Silvio Berlusconi Canale 5, mais aussi de quelques magazines plus français comme Jonathan et Mode, etc. Nouveauté dans le paysage audiovisuel français, les programmes sont rediffusés toutes les quatre à cinq heures et sont entrecoupés de plusieurs pages de publicité (jusqu’à trois au sein d’un même programme). Les premiers animateurs sont pour grande partie des transfuges de TF1 (Christian Morin) ou d'Antenne 2 (Alain Gillot-Pétré, Roger Zabel et Élisabeth Tordjman), ou encore des transfuges des chaînes italiennes de Berlusconi (Amanda Lear). La chaîne se dote également d'une speakerine pour présenter les programmes[16].


Dès février 1986, les séries télévisées américaines, occupent toute la grille de la journée et la seconde partie de soirée. Certaines de ces séries ne sont pas inconnues des téléspectateurs, car déjà diffusées sur d’autres chaînes françaises dans les années 1960 et 1970 : Arnold et Willy, Happy Days, Mission impossible, La Cinquième Dimension, Star Trek, Shérif, fais-moi peur ou Wonder Woman. Le magnat italien n'hésite pas à faire traduire de nombreuses séries télévisées américaines encore inconnues du public français afin de séduire les plus passionnés. Juste avant le film de 20 h 30, la case stratégique de 19 h 30 est occupée chaque jour de la semaine par l'émission À fond la caisse dans laquelle est diffusée une série à chaque fois inédite visant un public jeune : Supercopter le lundi, K2000 le mardi, Riptide le mercredi, CHiPs le jeudi et Tonnerre mécanique le vendredi.


Alors que les trois chaînes françaises du moment ne diffusaient que rarement des films, La Cinq diffusera dès son ouverture plusieurs fois par semaine un film à gros budget à 20 h 30. Parmi les premiers films diffusés la première semaine figurent L'Africain (premier film, diffusé le dimanche 23 février), La Fièvre du samedi soir, Enfer mécanique et La Féline. Les professionnels du cinéma, invoquant un risque de baisse de fréquentation des salles, critiquent vigoureusement le fait que le cahier des charges de La Cinq l'autorise à diffuser des films deux ans après leur sortie en salles, contre trois pour les autres chaînes (excepté Canal Plus).


À la suite des élections législatives de mars 1986, la droite revient au pouvoir. Jacques Chirac, devenu Premier ministre, et demande à son ministre de la Communication, François Léotard, de mettre en œuvre la politique audiovisuelle du gouvernement : privatisation de TF1 (FR3 était initialement prévue) et annulation des concessions des deux nouvelles chaînes privées, La Cinq et TV6, trop rapidement attribuées sur pression de l'Élysée sans réel appel d'offres. Par le décret no 86-901 du 30 juillet 1986, le gouvernement de Jacques Chirac décide de réattribuer cette chaîne avant la fin de sa concession[17].


Afin de ne pas laisser un écran noir, La Cinq est autorisée à continuer à émettre mais doit immédiatement cesser de diffuser des films de cinéma. Dès le dimanche 20 avril, un téléfilm remplace le film prévu, et les films programmés ultérieurement voient leur case réattribuée à des séries ou téléfilms. En décembre de la même année, La Cinq est autorisée, de nouveau, à diffuser des films de cinéma : le premier sera Les Blues Brothers.


À la suite d'un recours de TV6, ce décret est annulé par arrêté du Conseil d'État le 2 février 1987, car le ministre n'a pas respecté l'échéance légale de la concession d'un an[18]. Toutefois, la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL), qui a remplacé la Haute Autorité de la communication audiovisuelle depuis le 30 septembre 1986, fixe le 15 janvier 1987 les obligations générales et particulières des « télévisions hertziennes nationales privées en clair » par les décisions no 87-1 et 87-2. Le 2 février 1987, le décret no 87-50 résilie le contrat de concession de la cinquième chaîne qui s'achève le 28 février 1987 à minuit[19] et ouvre par la même occasion l'appel à candidature pour la réattribution du réseau. Toutefois la pour éviter l'écran noir la CNCL invite la Cinq et TV6 à poursuivre leur programmes le temps de réattribuer les 2 réseaux.



La Cinq de Robert Hersant (1987-1990) |


Le premier candidat sur les rangs pour répondre à l'appel à candidature de la CNCL est le groupe Socpresse (Le Figaro, France-Soir) de Robert Hersant qui, avec l'appui du gouvernement, cherche à s'implanter dans la télévision. Il s'allie aux anciens propriétaires de la chaîne, Silvio Berlusconi et Jérôme Seydoux, pour constituer dès le 10 février la Société d'exploitation de La Cinq[20], qui souhaite créer une chaîne pluraliste et informative[21]. Les seuls concurrents sérieux lors de cet appel d'offre sont le groupe Occidentale media TV[22] mené par Jimmy Goldsmith qui souhaite former une chaîne populaire, généraliste et familiale[23], et la CLT qui renonce finalement à sa candidature sur ce réseau après avoir obtenu l'assurance du gouvernement de récupérer la sixième chaîne. Hachette, qui concourt pour le rachat de TF1 en cours de privatisation, ne présente aucun projet[24].


Le 23 février 1987, la CNCL attribue pour dix ans la concession de service public sur le cinquième réseau hertzien national à la société d'exploitation de La Cinq[25]. Robert Hersant entre alors au capital de La Cinq en tant qu'opérateur principal de la chaîne et nomme Philippe Ramond directeur général. Les deux hommes misent sur l’information et engagent au printemps 1987 Patrice Duhamel comme directeur de l’information, le chargeant de constituer une rédaction placée sous l'autorité de Jacques Hébert. Cette toute nouvelle rédaction s’installe au 241, boulevard Pereire à Paris, dans un ancien garage Renault devenu le siège de la chaîne. Autour de figures déjà connues des téléspectateurs, comme Jean-Claude Bourret ou Marie-France Cubadda venus de TF1, une équipe de jeunes journalistes va s’efforcer de créer chaque jour, à partir du 14 septembre 1987, cinq éditions du journal télévisé au ton résolument direct et novateur.


Dès le 7 mars 1987, la grille des programmes s'étoffera, en diffusant tous les jours de nouveaux dessins animés japonais inédits en matinée et fin d’après-midi : Princesse Sarah, King Arthur, Robotech, Cathy la petite fermière.


Dans sa volonté de s’affirmer comme une grande chaîne généraliste, la nouvelle Cinq débauche aussi les trois animateurs à succès de TF1 en cours de privatisation (Patrick Sébastien, Patrick Sabatier et Stéphane Collaro). Elle s’assure également les services de Philippe Bouvard (animateur d’une émission très populaire sur RTL, les Grosses Têtes, collaborateur de longue date du groupe Hersant) et de Michel Robbe (animateur sur TF1 de La Roue de la fortune). Afin de capter un public jeune et urbain, La Cinq ouvre son antenne à de nouveaux visages : Childéric Muller[26] venu de TV6 est responsable de divertissements « Pop » et Thierry Ardisson lance ses interviews décalées dans Bain de Minuit.


À la rentrée 1987, la France se couvre d’affiches où les nouveaux animateurs, en photo, invitent le public à venir sur la chaîne, sous le slogan de « Cinq you La Cinq ! » (jeu de mots avec « Thank You La Cinq ! »)[27].


Cependant, en cette période, la chaîne ne peut être reçue que sur une partie restreinte du territoire, surtout dans les villes, alors que les programmes de divertissement proposés correspondent à ce que l'on appelle pudiquement la « France profonde ». Par ailleurs, les nouvelles chaînes diffusent sur une variante plus moderne du SECAM compatible avec le télétexte, l'image apparaissant en noir et blanc sur des postes un peu anciens, ce qui nécessite une antenne large bande pour être captées.


Les émissions d'information de La Cinq rencontrent un certain succès autour des journaux de Jean-Claude Bourret dès 12 h 30, qui donne la parole aux téléspectateurs via un sondage par Minitel en fin de journal, ou remet le débat à l'honneur dans son Duel sur la Cinq d'avant journal, ou le 20 h de Guillaume Durand couronné meilleur journal par un 7 d'or en 1989, l'émission de grand reportage de Patrick de Carolis Reporters ou Childéric l'émission musicale de Childéric Muller. A contrario, les autres émissions de la chaîne, y compris celles présentées par Patrick Sabatier, Stéphane Collaro ou Patrick Sébastien, ne réalisent pas l'audience escomptée et stagnent autour de 5 %. Les animateurs vedettes finissent par regagner TF1 courant 1988. La Cinq va innover et vivra alors deux années axées sur l'information (Révolution roumaine de 1989), le sport (Paris-Dakar) et les films issus du catalogue Berlusconi, dont de nombreuses séries B à petit budget classées comme des téléfilms (« La Cinq, tous les soirs un film ! »).


La pauvreté de certaines séries françaises diffusées à l'époque sur La Cinq pour respecter ses obligations en termes de quotas de production française, tard le soir ou la nuit, comme Voisin, voisine diffusée dès le 19 septembre 1988, a inspiré à Tonino Benacquista son roman Saga. Une autre série, également créée afin de satisfaire aux exigences légales susdites, était Tendresse et Passion. Diffusée à partir du 6 mars 1989, cette série placée dans le milieu hospitalier, mettait en vedette Pascale Roberts. Diffusés en matinée, dès 1991, les épisodes des deux séries rempliront ensuite les nuits, après Cas de divorce, le Journal de la Nuit et Le Club du Télé-Achat. Dans le même temps, l'un des principaux slogans de la chaîne, La Cinq, tous les soirs un film, est refusé par le CSA car les films diffusés les mercredi, vendredi et samedi sont, en raison de la législation, des téléfilms. Il fut retoqué et devint « Cinéma ou télévision, La Cinq, tous les soirs, un film ».



Le catalogue du groupe AB (1990-1992) |


  • Les séries allemandes:

AB Distribution apparaît afin de fournir des dessins animés pour ses émissions jeunesses de TF1, et gérer les droits de toutes les productions maisons. Elle achète alors les droits de distribution de productions japonaises. Dans son catalogue d'origine se trouvent ainsi de nombreux mangas de qualités diverses. On leur doit l'introduction des Chevaliers du Zodiaque, de Dragon Ball et Dragon Ball Z, puis de Dr Slump, Nicky Larson, Ken le Survivant et bien d'autres.
Après avoir pris connaissance du "Décret no 90-66 du 17 janvier 1990" expliquant que chaque chaîne doit diffuser 60 % de programmes européens par an[28]; Claude Berda décide d'acquérir toutes les séries et téléfilms européens diffusables, dont les séries allemandes:Derrick, Le Renard… AB devient ainsi un des premiers fournisseurs de La Cinq[29].


  • Les dessins animés du Club Dorothée:

Au cours de la guerre que se livreront TF1 et La Cinq, début 1991 Berlusconi sent le navire couler, il vend alors les droits des dessins-animés historiques de La Cinq à son grand rival AB Productions. En fait AB joue sur les deux tableaux: afin de neutraliser la cinquième chaîne, TF1 via AB programme Salut les filles, série inédite destinée à La Cinq. Mais AB la diffuse sous le titre Tommy et Magalie en enlevant la plupart du temps le générique interprété par Claude Lombard. Dans la foulée, le Club Dorothée programme aussi Robotech, Princesse Sarah, Olive et Tom, Le Petit Lord, Max et Compagnie ou Embrasse-moi Lucile rebaptisé Lucile, amour et Rock'n Roll, etc.
Du coup, la chaîne se fournira chez Saban : Samouraï Pizza Cats, Pinocchio.
Ironie du sort, La Cinq, ainsi vidée de ses dessins animés historiques ayant fait le succès de Youpi ! L'école est finie, devra aussi se fournir chez AB Productions qui lui cède ses fonds de stocks. C'est ainsi qu'arriveront à l'antenne début 1991 : Goldorak, Candy Candy, Paul le pêcheur, Nadia, le secret de l'eau bleue, etc.
AB via sa filiale Animage ayant racheté le catalogue de Berlusconi, en revend une partie à La Cinq[30].
Seules séries inédites sauvées : La Reine du fond des temps et Théo ou la Batte de la victoire.



Polémique |


En 1986, Turner Entertainment acquiert les droits du film Quand la ville dort de John Huston, à la suite du rachat du studio Metro-Goldwyn-Mayer et de son catalogue. En 1989, Turner Entertainment décide de coloriser le film et conclut un accord avec La Cinq afin de diffuser cette version colorisée. Les héritiers de John Huston s'y opposent, intentant un procès contre l'exploitation de cette version, ils sont déboutés aux États-Unis. Le 23 novembre 1988, Quand la ville dort est interdit de diffusion en France. Mais le 6 juillet 1989, La Cinq gagne en appel, et diffuse le film le 6 août 1989[31] (le lendemain de l'anniversaire de la mort de Marilyn Monroe). Le film sera diffusé le même soir dans ses deux versions, colorisée puis noir et blanc, afin que les téléspectateurs jugent par eux-mêmes. Les bandes annonces de l'époque lançaient ladite soirée avec le slogan « Quand la ville dort... et rêve en couleurs ! ». Finalement, le 28 mai 1991, la cour de cassation casse et annule l'arrêt rendu le 6 juillet 1989, et donne raison aux héritiers du cinéaste[32] arguant que cette transformation de l'œuvre ne peut se faire, au nom du droit moral, sans l'accord de l'artiste ou de ses ayants droit[33].



Mise en demeure du CSA |


Le 4 octobre 1989, le Conseil supérieur de l'audiovisuel déplore la diffusion d'un reportage sur le "Prince noir du périphérique" dans l'émission Reporters les 29 et 30 septembre 1989[34].


Le 24 novembre 1989, la chaîne est mise en demeure par le CSA, La Cinq ayant dépassé le plafond de 104 diffusions d'œuvres cinématographiques entre 20h30 et 22h30 pour l'année 1989[35].
Ne pouvant plus diffuser de films jusqu'au 31 décembre 1989, elle rediffuse les mini-séries V (mini-série, 1983) et V, la Bataille finale à partir du 25 novembre 1989 en prime time.



La Cinq version Hachette (1990-1992) |


Sous le poids des dettes accumulées depuis 1987 causées par l'échec d'une grande partie des programmes créés, Robert Hersant reproche à Berlusconi de vendre ses fictions américaines trop cher. Ce dernier désapprouve la trop grande place qu'Hersant accorde à l'information, la jugeant coûteuse et non rentable. Hersant, après une bataille judiciaire se rend compte que le poids des dettes de la Cinq menace d’écraser son groupe de presse ; il cède alors sa part dans La Cinq au groupe Hachette alors dirigé par Jean-Luc Lagardère, candidat malheureux au rachat de TF1 en 1987 et qui rêve d'acquérir une chaîne de télévision nationale. À la faveur d'une augmentation de capital, Hachette augmente sa participation dans la Cinq de 22 à 25 % tandis qu'Hersant la réduit de 25 à 10 %. Le 23 octobre 1990, le Conseil supérieur de l'audiovisuel accorde la chaîne à Hachette qui promet de « sauver La Cinq »[36].


Hachette va tout changer en commençant par l'identité de la chaîne. Jean-Luc Lagardère donne carte blanche à son directeur des programmes, Pascal Josèphe, qu'il vient de débaucher d'Antenne 2, pour lancer de nouvelles émissions concoctées par Hachette et qui doivent faire de la Cinq une grande chaîne familiale généraliste capable de concurrencer TF1. 22 nouveaux programmes sont donc mis à l'antenne dès avril 1991. Mais ils s'arrêtent tous au bout de quelques semaines ou quelques mois, sans parvenir à augmenter significativement les parts de marché à l'exception des sports mécaniques (la Formule 1 arrachée à TF1), le Paris-Dakar, le Grand Prix de Pau, les Soirées Walt Disney cinéma du mardi soir, la série Mystères à Twin Peaks, et l'information, qui ont du succès.


Au lieu d'essayer de réduire les frais et de combler le déficit existant, Hachette multiplie les dépenses (nouvel habillage, réfection de tous les locaux, création de trop nombreux nouveaux programmes). La Cinq s'est complètement transformée et la place consacrée à l'information est amoindrie. Non seulement ses nouveaux programmes n'attirent pas de nouveaux téléspectateurs, mais ces bouleversements déboussolent quelque peu certains fidèles. L'audience reste stable et la chaîne reste la troisième chaîne nationale en termes d'audience ; cependant, si l'on considère que de nouveaux émetteurs diffusent alors le programme de la Cinq, on peut considérer que l'audience s'est tassée à cette époque. Elle se situe en l'occurrence aux alentours de 11 à 14 %. De plus, Lagardère ne réussit pas à assouplir les contraintes que le gouvernement impose, par voie réglementaire, si bien qu'il reste soumis au bon vouloir du pouvoir politique[37].


Un an après sa reprise par Hachette, le déficit annuel de la chaîne s'élève à 1,1 milliard de francs, les pertes cumulées depuis la création de la chaîne s'élevant à 3,5 milliards de francs. Le 17 décembre 1991, son PDG, Yves Sabouret, doit alors se contraindre à licencier 576 salariés, soit les trois quarts du personnel de la chaîne. Le soir de l'annonce, Béatrice Schönberg et Gilles Schneider annoncent le triste évènement dans leur Journal de 20 h[38] dont l'ancien générique historique du journal (la Terre, le satellite, la musique de Ainsi parlait Zarathoustra et l'ancien logo) fut diffusé à la fin[39]. Quelques jours plus tard, interviewé par Jean-Claude Bourret lors du journal de 20 heures, le PDG s'entendra répondre par le présentateur que l'action entreprise « ressemble à une écurie de course de Formule 1 qui vendrait les pneus pour acheter l'essence ». À l'écran, le logo « 5 » est affiché en noir pendant 24 heures tandis qu'une banderole indiquant que « la 5 ne sera pas le Matra-Racing » est brandie dans les locaux de la rédaction. Les drapeaux de la chaîne, qui arboraient le nouveau logo sur l'immeuble du boulevard Pereire, sont arrachés par le personnel. Le 31 décembre 1991, La Cinq dépose le bilan. Elle est déclarée en cessation de paiement le 2 janvier 1992 et placée en redressement judiciaire le 3 janvier[40].



Disparition de la chaîne (1992) |


Le 3 janvier 1992, l'association de défense de La Cinq est créée par Jean-Claude Bourret.


Le 16, Silvio Berlusconi propose un plan de sauvetage de La Cinq, mais le retire le 24 mars à cause des pressions du gouvernement, de l'influence de certains hommes politiques, et de l'hostilité des autres chaînes privées (TF1, Canal+ et M6) montées en coalition, qui proposent de créer ensemble une chaîne d'information qui prendrait la place de La Cinq. L'objectif est double : chasser Silvio Berlusconi de France et faire en sorte qu'aucune chaîne commerciale ne renaisse sur le cinquième réseau. Ce projet n'est pas accepté, mais la coalition l'emporte tout de même.


Le tribunal de commerce de Paris prononce la liquidation judiciaire le 3 avril 1992[41], et La Cinq cesse d'émettre le dimanche 12 avril 1992 à minuit[42]. Le 23 avril, l'État préempte le cinquième réseau hertzien pour y installer Arte, qui y est diffusé en soirée dès le 28 septembre 1992, rejoint en journée par La Cinquième à partir du 13 décembre 1994, rendant un retour de La Cinq impossible sous son ancienne forme.


Le groupe Hachette indemnisera AB productions (Animage) à hauteur de 41 millions de francs[30].


Le 20 février 2016, La Cinq fête ses 30 années de lancement et pour l'occasion, sur internet, plusieurs articles sont consacrés à la chaîne. Parmi ces articles, des extraits d'émissions ou encore la vidéo de la fin de La Cinq où il y a l'éclipse.



Le retour de la chaîne ? |


Lors de l'attribution de nouvelles chaînes de télévision sur la TNT en 2004, AB Groupe a eu le projet de créer une chaîne, La Quatre, reprenant, en partie, l'état d'esprit de La Cinq. Ce projet a finalement abouti à la création de la chaîne NT1 en 2005. Par ailleurs, plusieurs tentatives pour faire revenir La Cinq ont vu le jour à partir de 1997 sans succès jusqu'à ce jour.



1997 : Télé 55 |


Jusqu'en 1997, l'association de défense de La Cinq (actuellement TV Liberté) laissait un petit espoir de revoir renaître la chaîne soit sur le câble, soit à partir d'une diffusion depuis la principauté d'Andorre, mais ce ne fut pas le cas. Ensuite, le président Jean-Claude Bourret a semblé abandonner en attendant de prendre la décision finale, mais l'association existe encore[43].



Identité visuelle |




Logo de TeleMilano58 du 7 septembre 1978 au 30 septembre 1980


Le logo initial de La Cinq est directement dérivé de celui de Canale 5 (anciennement Tele Milano 58) créé un an plus tôt, mais qui a été stylisé.


Disparition du corps de vouivre, la tête de Biscione et la fleur, emblèmes du groupe Fininvest, sont remplacés en France par une étoile et le nom de la chaîne en toutes lettres. L'étoile (symbole de l'Europe) étant choisie pour appuyer le développement européen du groupe Berlusconi.




Logo de Canale 5 du 19 mai 1986 au 22 mai 2001


Quelques mois plus tard, le logo de Canale 5, s'inspirera du logo français et sera stylisé à son tour.


Le logo est conservé tel quel par Robert Hersant mais il perd à l'écran ses lettres pour ne conserver que le 5 et l'étoile.
Après le rachat de la chaîne par Hachette fin 1990, seul le contour du logo est conservé sans étoile pour identifier à l'écran la nouvelle Cinq jusqu'à la mise en place d'une nouvelle identité visuelle[44].


Jean-Paul Goude crée le nouveau logo de La Cinq en 1991. Initialement, il imagine un « 5 » se tricotant et se détricotant ou encore un générique de fermeture d'antenne mettant en scène un souffle éteignant une bougie. S'inspirant du travail de Jasper Johns (père fondateur du Pop Art) qui a réalisé dans les années 1960 des toiles mettant en scène des chiffres, Jean-Paul Goude, avec la collaboration de Fabien Baron, crée un habillage composé de chiffres se superposant[45] conception de l'habillage.



Logos |




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Slogans |



  • 1986 : « La Cinq, votre nouvelle amie »

  • 1987 : « Cinq you La Cinq ! »

  • 1988 : « Cinéma ou télévision, La Cinq, tous les soirs un film »

  • 1988 : « La Cinq, la télé qui ne s'éteint jamais »[46]

  • 1990 : « L'information sans concession, c'est La Cinq ! »

  • 1991 : « La 5, c'est 5 sur 5 »

  • 1992 : « Faites la chaîne pour votre chaîne »



Organisation |



Dirigeants |




Rédaction |


Constituée d'environ 120 journalistes, la rédaction de la Cinq était jeune et polyvalente avec notamment :




  • Jean-Claude Bourret, journaliste et présentateur du JT de 12 h 30 puis de 20 h de 1987 à 1992, transfuge de TF1. C'est lui qui a mis en place les journaux d'information sur la Cinq, et qui a présenté notamment les premier et dernier JT, ainsi que celui du 3 avril 1992 annonçant la mort de la chaîne.


  • Guillaume Durand, journaliste et présentateur du JT de 20 h de 1987 à 1991, transfuge d'Europe 1.


  • Marie-France Cubadda, journaliste et présentatrice du JT de 20 h de 1987 à 1989, transfuge de TF1.


  • Gilles Schneider, journaliste et présentateur du JT de 20 h de 1990 à 1992, transfuge d'Europe 1.


  • Béatrice Schönberg, journaliste et coprésentatrice du JT de 20 h de 1991 à 1992.


  • Francoise Gaujour, journaliste présentatrice de Public, émission talk-show quitodienne, de 1989 à 1991.


  • Marie-Laure Augry, journaliste et présentatrice du JT de 12 h 45 de 1991 à 1992.


  • Pierre-Luc Séguillon, chroniqueur politique, transfuge de TF1.


  • Paul Lefèvre, chroniqueur judiciaire, transfuge d'Antenne 2.


  • Christian Malard, chroniqueur politique étrangère, transfuge de RTL.


  • Jean-Marie Lefebvre, chroniqueur politique française et société, transfuge d'Europe 1.


  • Jean-Marc Sylvestre, chroniqueur économie, transfuge du Quotidien de Paris.


  • Gérard Saint-Paul, correspondant permanent à Berlin, transfuge de FR3.


  • Étienne Duval, correspondant permanent à Londres.


  • Anita Hausser, journaliste politique.


  • Nathalie Saint-Cricq, journaliste politique.


  • Muriel Hees, journaliste et présentatrice, transfuge de TF1.


  • Étienne Leenhardt, journaliste et présentateur.


  • Thierry Guerrier, journaliste et présentateur.


  • Jean-Pierre Chapel, journaliste et envoyé spécial.


  • Jean-Marc Morandini, journaliste et envoyé spécial.


  • Jean-Louis Calderon, journaliste et envoyé spécial, mort à 31 ans à Bucarest lors de la révolution de 1989 en Roumanie.


  • Denis Vincenti, présentateur météo, transfuge de TF1.


  • Nathalie Rihouet, présentatrice météo.


  • Véronique Touyé, présentatrice météo.


  • Jean-Claude Elfassi, journaliste reporter d'images



Capital |


La Cinq fut éditée par la société France 5 du 20 novembre 1985 au 2 février 1987, dont le capital d'environ 15 000 000 FRF était détenu à 40 % par Chargeurs réunis, à 40 % par le groupe italien Fininvest de Silvio Berlusconi et à 20 % par Christophe Riboud.


À partir du 2 février 1987, La Cinq est éditée par la Société d'exploitation de La Cinq, détenue à 25 % par le groupe Socpresse de Robert Hersant qui entre au capital en tant qu'opérateur principal de la chaîne, à 25 % par le groupe Fininvest, le reste étant partagé entre Chargeurs réunis et des actionnaires minoritaires (Jean-Marc Vernes, Les Échos, Télémétropole, Groupama).


Sous le poids des dettes, Robert Hersant cède sa part dans la Société d'exploitation de La Cinq au groupe Hachette de Jean-Luc Lagardère, qui récupère ses 25 % le 23 octobre 1990 et devient opérateur principal de la chaîne.



Sièges |


Le siège de la société France 5 et premier siège de La Cinq de 1986 à 1987 était situé au 21, rue Jean-Goujon dans le 8e arrondissement de Paris.


La Société d'exploitation de La Cinq installe son siège au printemps 1987 au 241, boulevard Pereire dans le 17e arrondissement de Paris, dans un ancien garage Renault de 4 220 m2 repéré par Philippe Ramond et entièrement réaménagé deux ans auparavant pour y créer les studios de la société de production télévisée de Robert Hersant, TVES (pour TV Européenne par satellite), dotés de la régie de production la plus moderne d'Europe[47]. La Cinq intègre les locaux durant l'été 1987, ce qui permet à sa toute nouvelle rédaction de bénéficier dès ses débuts des meilleurs outils de production pour ses émissions d'information. Cette adresse reste le siège de la chaîne jusqu'à sa disparition en 1992.



Programmes |



Émissions |


Voir la catégorie : Émission diffusée sur La Cinq.


1986-1987 





  • C'est beau la vie : jeu de 25 minutes diffusé tous les jours à 19 h 30 du 21 février 1986 au 27 juin 1986 et présenté par Alain Gillot-Pétré. Il s'agit d'une adaptation du jeu italien C'est la vie (it) (en français dans le texte) diffusé sur Canale 5, lui-même adapté d'Une famille en or.


  • Pentathlon : jeu-spectacle sur l'actualité présenté chaque jeudi soir à 20 h 30 par Roger Zabel et Élisabeth Tordjman. Il s'agit d'une adaptation de l'émission italienne Pentatlon (it) diffusée sur Canale 5 du 21 février 1986 au 18 juin 1986.


  • Cherchez la femme : jeu et divertissement animé par Amanda Lear et Christian Morin diffusé le samedi soir à 20 h 30 du 22 février 1986 au 20 juin 1986.


  • Jonathan : magazine d'aventure et de découverte présenté par Olivier de Kersauson et diffusé le mardi soir en seconde partie de soirée.


  • Mode etc. : magazine de la mode diffusé le jeudi soir en seconde partie de soirée. ||


  • Grand Prix : magazine des sports mécaniques diffusé le samedi soir en seconde partie de soirée.


  • 5 sur 5 : émission musicale animée par Antoine Verglas.


  • Le Grand Show du sport : magazine sportif.


  • Big Bang : magazine scientifique présenté par Alexandre Baloud.


  • Adventure : émission proposant des reportages sur le voyage, l'aventure et les sports extrêmes, présentée par Christopher Reeve.


  • Youpi ! L'école est finie : émission pour la jeunesse proposée chaque jour de 7 h 00 à 9 h 00 et de 17 h 00 à 18 h 00 du 2 mars 1987 au 12 avril 1992 avec de nombreux dessins animés (Les Schtroumpfs, Princesse Sarah, Denis la Malice, Olive et Tom, But pour Rudy, Jeanne et Serge, Embrasse-moi Lucile, Emi Magique, Max et Compagnie, Goldorak, Cathy la petite fermière…). À partir de 1989, elle est animée depuis un vaisseau spatial par un lapin en animation.


1987-1988



  • Vive la télé : émission de Gérard Jourd'hui diffusée chaque jour de 13 h 30 à 17 h du 7 septembre 1987 au 16 décembre 1988 et proposant de revoir d'anciennes grandes séries de l’ORTF (Les Saintes chéries, Arsène Lupin, Les Nouvelles Aventures de Vidocq, Chéri-Bibi) et quelques séries américaines des années 1960 (Max la menace). Cette émission qui puisait dans les archives de l'INA permettait à la Cinq de respecter son quota de diffusion d'œuvres françaises tout en servant de « mémoire de la télévision ». Elle permit de rediffuser Les Shadoks qui avaient disparu des écrans depuis de nombreuses années. À noter que cette émission existait déjà à un rythme hebdomadaire sur TV6 sous le titre Sixties jusqu'au 4 mars 1987.


  • Farandole : émission de divertissement animée chaque samedi soir du 12 septembre 1987 au 2 janvier 1988[48] par Patrick Sébastien, reprenant le même concept que Carnaval, sa précédente émission sur TF1.


  • Collaricocoshow : émission animée chaque mercredi soir du 16 septembre 1987 au 26 janvier 1988[49] par Stéphane Collaro et reprenant le même concept que Cocoricocoboy, sa précédente émission sur TF1. N'ayant pu emmener sur la Cinq les marionnettes du Bêbete show, propriété de TF1, il avait dû toutes les recréer en leur donnant forme humaine, sans toutefois connaître le même succès.


  • Mondo Dingo : émission de Stéphane Collaro présentée depuis un vaisseau spatial en compagnie des Cocogirls et deux extra-terrestres ressemblant à la publicité pour les pâtes Lustucru de l'époque. L'émission propose des séquences humoristiques étrangères, les jingles sont empruntés à l'émission italienne Drive in, le Collaroshow italien. D'abord diffusée le dimanche à partir du 20 septembre 1987 dans le cadre de Dimanche 5, elle sera reprise en janvier 1988 sur TF1.


  • Bon Anniversaire, Dix sur dix, Il était une fois : émissions qui occupent la case du vendredi soir à partir du 18 septembre 1987, animées par Patrick Sabatier et reprenant les mêmes concepts que Avis de recherche, sa précédente émission sur TF1.


  • Bains de minuit : talk-show créé et présenté par Thierry Ardisson depuis Les Bains Douches à Paris, le vendredi en seconde partie de soirée à partir du 18 septembre 1987.


  • La Porte Magique : jeu d'argent animé chaque soir à 19 h du 14 septembre 1987 au 12 novembre 1988 par Michel Robbe, transfuge de TF1 où il animait La Roue de la fortune. Ce jeu adapté du format Break the Bank par Nicole Covillers (Motus), fut ensuite un peu modifié pour devenir Ali Baba (voir lien détaillé)


  • 5 rue du Théâtre (1987), puis Boulevard Bouvard (1988) : émission de sketchs animée chaque soir à 19 h 30 du 14 septembre 1987 au 31 décembre 1988par Philippe Bouvard.


  • Multitop Nuggets-RMC-La Cinq : émission musicale diffusée à partir du 20 septembre 1987 dans un premier temps le dimanche, puis le mercredi et le samedi après-midi. Lancée par Marie-France Brière et animée par Childéric Muller (transfuge de la défunte TV6), la programmation est assurée par Nathalie André. Les chansons interprétées dans l'émission seront rediffusées en interlude sous le titre La Cinq, musique ou en cas de panne technique jusqu'en 1990. Ce classement des meilleures ventes de disques dans les magasins Nuggets était présenté dans l'émission Childéric et simultanément sur RMC.


  • Face à France : émission de Thierry Ardisson et Catherine Barma, animée par Guillaume Durand du 20 septembre 1987 à juin 1988, qui confrontait une personnalité à un panel de spectateurs représentatifs sélectionnés par IPSOS et permettait ainsi, au fil des questions, de faire plus ample connaissance avec l'invité. Cette émission était diffusée à 13 h 30 dans le cadre des émissions dominicales Dimanche 5.


  • Travelling : magazine sur le cinéma animée par Patrick Sabatier et diffusée le dimanche à partir du 20 septembre 1987 dans le cadre de Dimanche 5.


  • Les Accords du Diable[50] : magazine diffusé le lundi soir à partir du 15 février 1988 et présenté par Sangria (Catherine Falgayrac). Après la diffusion d'un film d'horreur, l'émission présentait des sorties vidéo réunies autour d'un thème. Programmée en première, puis en deuxième partie de soirée, l'émission sera rebaptisée Sangria en 1989.


  • Télé Chouchou : émission de télé-achat diffusée chaque jour à 9 h 00 à partir du 11 avril 1988, présentée par Virgine Ledieu et Jean-Claude Laval, produite par Patrick de Carolis en collaboration avec le catalogue 3 Suisses-le Chouchou. Dès juin 1988, exit les 3 Suisses, l'émission devient Le Club du télé-achat.


  • Le Club du télé-achat[51] : émission de télé-achat diffusée chaque jour à 9 h à partir de juin 1988, présentée par Martine Visciano puis Catherine Falgayrac, en duo avec Francis Cadot.


  • En route pour l'aventure : jeu d'aventure pour enfants décliné de La Porte magique, proposé chaque mercredi à 17 h 40 du 14 septembre 1987 au 31 décembre 1988 et présenté par Michel Robbe.


  • Miroir sans tain : soirée diffusée tous les jeudis du 2 novembre 1988 à du juin 1991, consacrée à la diffusion d'un film ou téléfilm érotique.


1989-1990



  • Batmania : Diffusée le 12 septembre 1989[52] à l'occasion de la sortie du film de Tim Burton, cette émission spéciale proposée par Marie-France Brière présente une rétrospective du chevalier noir.


  • Mémorama : jeu animé chaque jour à 11 h 30 par Michel Robbe, à partir de juin 1989.


  • Les Surdoués : jeu animé chaque jour à 11 h 00 par Marc Bessou, du 23 octobre 1990[53] au 15 février 1991[54]. Il s'agit de la reprise du jeu Bonne question, merci de l'avoir posée créé par Jean Bardin, présentée par Lionel Cassan à l'été 1990 sur Antenne 2.


  • Désir : émission de charme reprenant les programmes du Playboy Channel diffusé du 14 septembre 1989[55] au 29 décembre 1990[56].


  • Les Mordus de la vidéo : l'émission présentait des vidéos amateurs de chutes et gags en famille, entrecoupés de sketchs des frères Cherer avec la participation de Guy Laporte. Cette émission a été lancée une semaine après Vidéo Gag sur TF1 ; elle est l'adaptation de l'émission québécoise Drôle de vidéo.


  • Bouvard et Compagnie : En 1989, l'émission Boulevard Bouvard perd son décor de rue parisienne et devient Bouvard et Compagnie avec une équipe réduite de comiques.


  • Le Bar des ministères : dans une version proche du Bébête Show, Bouvard imaginera Le Bar des ministères avec des imitateurs d'hommes politiques.


  • Tout le monde il est gentil : émission de caméras cachées produite par Jean Yanne et présentée par Yves Lecoq du 3 décembre 1989 au 15 avril 1990 chaque samedi et dimanche à 19 h 30. Avec les débuts de Laurent Baffie.


  • Histoires vraies : émission inspirée des Dossiers de l'écran, diffusée dès janvier 1990[57] chaque mercredi à 20 h 45, elle était constituée d'un film ou documentaire suivi vers 22 h 30 d'un débat en plateau avec des invités autour de Gilles Schneider et Béatrice Schönberg.


  • Perfecto : magazine pour la jeunesse produit par Jean-François Bouquet diffusé du 22 avril 1989[58] au 30 décembre 1989[59]. Marie-France Brière, responsable des programmes fera renaître le programme lors de son départ sur Antenne 2 sous le nom de Giga, avec des séries américaines entre les reportages.


  • Je compte sur toi : jeu créé par Jacques Antoine, en collaboration avec Jean Yanne. Ce jeu avait été vendu deux ans auparavant à Rai 2 sous le titre Conto su di te (it). Animé par Olivier Lejeune. Un couple de candidats joue. L'un, répondant à des questions de culture générale ; l'autre comptant des billets de 200 francs, sur une table infernale. Le but étant de compter tous les billets, sans en oublier un seul ; sinon la somme totale est perdue.


  • Télé Contact : sorte de Tournez manège bis, l'émission, adapté du jeu Love Connection, était animée par Sophie Garel et consistait à faire se rencontrer des célibataires.


  • Les fléaux capitaux, puis Spéciale drôles d'histoires: émission compilant des sketchs par thème du 21 avril 1990[60] au 1er juillet 1990[61].



1991-1992 





  • Soirée Walt Disney : diffusée d'avril 1991 à avril 1992 sur La Cinq. L'émission présente des films de cinéma, issus du catalogue Disney et inédits à la télévision.


  • Contes à dormir debout : divertissement animé par Christian Plantu, diffusé à partir du 7 avril 1991 tous les samedis et dimanches à 19 h 10. Des anonymes et des célébrités vont poser des questions à un public qui a inventé une histoire à dormir debout. Le public ne peut répondre que oui ou non, mais en réalité, c'est l'invité qui invente. En effet, le public se contente de répondre oui quand la question de l'invité se termine par un « e », et non dans le cas contraire.


  • Ça vous regarde : émission de débat animé par André Bercoff. Le concept sera repris par le journaliste dès 1993 sur France 3, avec Français, si vous parliez.


  • Ciné 5 : émission sur le septième art présentée par Michel Cardoze, transfuge de TF1, et diffusée le mardi soir en seconde partie de soirée.


  • Les absents ont toujours tort : émission politique animée chaque lundi soir à 20 h 50 par Guillaume Durand.


  • La Ligne de chance : jeu créé par Jacques Antoine et animé chaque soir de la semaine à 19 h 00 par Amanda McLane accompagnée par Patrick Simpson-Jones, puis avec Jacques Perrotte.


  • Babylone : magazine pour la jeunesse présenté par Numa Roda-Gil, transfuge de Giga.


  • Rires en stock : divertissement de Jean-Pierre Carriau.


  • Histoires vraies : émission de débat animée par Paul Lefèvre et Marie-Laure Augry le mercredi en seconde partie de soirée.


  • Urgences : magazine de société présenté par Jean-Claude Bourret.


  • Grain de folie : émission de divertissement présentée par Marie-Ange Nardi et André Lamy


  • Que le meilleur gagne : jeu quotidien présenté chaque midi par Nagui et repris ensuite sur France 2.


  • Intégral : Magazine du sport automobile présenté par Philippe Bruet et diffusé le dimanche après-midi.


  • Mille et une pattes : Magazine dominical animalier présenté par le docteur Pierre Rousselet-Blanc.


  • C'est tout comm : Magazine présenté par Françoise Gaujour, renommé par la suite À la cantonade.


  • Le Club du télé-achat : émission de télé-achat diffusée après le journal de la nuit, présentée par Francis Cadot et Catherine Falgayrac.


  • Dimanche et la belle : émission de divertissement présentée par Marie-Ange Nardi et Jacques Perrotte.


  • Dimanche 20 h 10 Elkabbach, puis Dimanche 19 h 00 Elkabbach: émission politique présentée chaque dimanche par Jean-Pierre Elkabbach.


  • A tort ou à raison : magazine présenté Pierre-Luc Séguillon, Amanda MacLane, Roland Cayrol.


  • À boulets rouges : magazine présenté par Denise Bombardier.


  • Conséquences : émission animée chaque jeudi soir par Yolaine de La Bigne et Stéphane Paoli.


  • A nous la Cinq : émission estivale hebdomadaire présentée par Nagui, elle permet aux téléspectateurs de voter pour leurs séries préférées du 11 juillet 1991[62] au 8 août 1991[63].



Information |




  • Le Journal permanent : journaux télévisés d'un quart d'heure diffusés à la suite de 5 h 00 à 8 h 00, entrecoupés par la météo et quelques bandes-annonces. Ce concept d'information en continu fut une innovation à la télévision française bien avant les chaînes d'information en continu, qui sera reprise en Italie.


  • Le Journal de 12 h 30 : flash tous les jours de 1987 à 1990 présenté en semaine par Jean-Claude Bourret et Gilles Schneider le week-end.


  • Le Journal-magazine de Jean-Claude Bourret : journal présenté du lundi au vendredi par Jean-Claude Bourret à 12 h 35 (incluant Duel sur la Cinq, voir plus bas).


  • Le Journal de 13 h : journal télévisé présenté du lundi au vendredi par Jean-Claude Bourret de septembre 1987 à juillet 1990, puis délocalisé à 12 h 45 par Gilles Schneider d'août 1990 à septembre 1991 et Marie-Laure Augry à partir de septembre 1991. Les journaux de 13 h du week-end étaient présentés par Guillaume Durand de septembre 1987 à 1988, puis par Jean-Claude Bourret à partir de septembre 1990.


  • Le Journal en images : journal télévisé tout en images de 10 minutes diffusé les matins vers 10 h et les soirs vers 18 h 50 de septembre 1987 à août 1991.


  • Le Journal de 20 h : journal télévisé présenté du lundi au vendredi par Marie-France Cubadda et le week-end par Guillaume Durand en 1987, puis inversement de 1988 à juillet 1990. À partir de septembre 1990, le journal est présenté du lundi au vendredi par Guillaume Durand et le week-end par Jean-Claude Bourret (mais ce depuis août 1990). Il fut couronné meilleur journal télévisé par un 7 d'or en 1989. À partir de septembre 1991, le journal est présenté en couple du lundi au vendredi par Gilles Schneider et Béatrice Schönberg et le week-end par Jean-Claude Bourret. Lorsque Guillaume Durand présentait cette édition, cette dernière était caractérisée par un style impertinent mais également nonchalant, ce qui lui valut ce succès.[réf. nécessaire]


  • Le Minuit pile : édition toute en images de 15 minutes diffusée tous les soirs à minuit. Puis, à partir d'avril 1991, cette édition fut fusionnée avec le Journal de la Nuit.


  • Le Journal de la nuit : édition toute en images de 10 minutes diffusée tous les soirs aux alentours de 3 h 00. À partir d'avril 1991, cette édition fut fusionnée avec le Minuit Pile et diffusée à des horaires variables ; elle était présentée par Jean-Marc Morandini.


  • Public : magazine d'accueil présenté chaque matin par Françoise Gaujour. Le magazine est arrêté prématurément lorsque la guerre du Golfe impose une prise d'antenne anticipée, c'est-à-dire sa case horaire, avant le journal de la mi-journée.


  • Duel sur la Cinq : émission de Jean-Claude Bourret diffusée du lundi au vendredi à 12 h 40 de 1987 à 1990 et dans laquelle deux avis opposés venaient débattre sur des questions politiques ou de société. Débat parfois stérile ou joute croustillante, cette émission réunit sur un même plateau des antagonismes aussi profonds que ceux d'Arlette Laguiller et Jean-Claude Martinez. Sa particularité était de laisser s'exprimer chacun des contradicteurs sans aucune intervention intempestive du présentateur, dont le rôle se résumait à veiller à l'égalité du temps de parole des deux intervenants, matérialisée par un sablier.


  • Reporters : magazine de grand reportage créé et présenté par Patrick de Carolis tous les samedis de 12 h 32 à 13 h 00, puis, en 1990, en semaine de 19 h 00 à 19 h 40. Reporters était intégré au Magazine des Magazines, le samedi en fin de matinée.


  • Nomades : magazine de l'aventure créé par Patrick de Carolis tous les samedis à 23 h 30.



La dernière émission du 12 avril 1992 |


La dernière émission, intitulée à la fois Il est moins 5 et Vive la 5 (selon que l'on se base sur l'annonce d'avant-programme ou le générique d'ouverture de celui-ci) a commencé le dimanche 12 avril 1992 à 20 h 45, après le dernier journal de 20 h 00 présenté par Jean-Claude Bourret et une parodie de bulletin météo présentée par Chantal Bultez[64] et Véronique Touyé.


Elle a eu lieu dans la rédaction de la chaîne, boulevard Pereire à Paris, avec tout le personnel. Présentée par Gilles Schneider (alors présentateur du journal de 20 heures en duo avec Béatrice Schönberg), Marie-Laure Augry (alors présentatrice du journal de 12 h 45), Jean-Claude Bourret (alors présentateur des journaux du week-end) et Patrice Duhamel (directeur de l'information), elle proposait de revivre les six années d'existence de la chaîne. Elle s'est terminée par une longue série d'adieux, suivie d'une animation d'une « éclipse totale » d'une « planète 5 » par un astre fait d'un écran brouillé (au son du générique original du journal télévisé, Ainsi parlait Zarathoustra mais dans une version « lugubre »). Apparaît finalement un écran noir avec le texte « La Cinq vous prie de l'excuser pour cette interruption définitive de l'image et du son », puis « C'est fini », suivi d'un écran cette fois totalement vide après que la chaîne a définitivement rendu l'antenne.


L'audience aura culminé lors de cette dernière soirée jusqu'à 6 à 7 millions de téléspectateurs.



Retransmissions sportives |


Football américain


  • Super Bowl (1987-1992)

Sports mécaniques



  • Formule 1 (1991-1992)

  • Rallye Dakar

  • Rallye des Pharaons

  • Grand Prix de Pau


(Liste non exhaustive)



Séries |


Voir la catégorie : Série télévisée de La Cinq.

La Cinq a bâti son succès sur la diffusion (ou rediffusion) de nombreuses séries à succès étrangères (surtout américaines, issues du catalogue de Silvio Berlusconi) et françaises (issues de l'INA ou coproduites).



Séries françaises |




  • Les Cinq Dernières Minutes

  • Janique Aimée

  • Thierry la Fronde

  • Les Saintes chéries

  • Thibaud ou les Croisades

  • Les Chevaliers du ciel

  • Les Globe-trotters

  • Les Nouvelles Aventures de Vidocq

  • Arsène Lupin

  • Les Aventures de Michel Vaillant

  • Chéri-Bibi

  • Les Enquêtes du commissaire Maigret

  • L'Île aux trente cercueils

  • Deux ans de vacances

  • Tel père, tel fils




Séries et téléfilms coproduits par La Cinq |




  • Voisin, voisine[65]


  • Tendresse et passion[65]


  • Lunes de miel[65]


  • Rintintin junior[65] (coproduction franco-canadienne)


  • Le Voyageur[65] (coproduction franco-américano-canadienne)


  • Les deux font la loi[65] (coproduction franco-canadienne)


  • Cas de divorce[65]


  • Léon Duras, chroniqueur mondain[65]


  • Les Trouble-fête[65]


  • Super Polar[65] (coproduction franco-italo-canado-luxembourgeoise en 7 téléfilms de 90 minutes, créée par Pierre Grimblat


  • Les Hordes[66] mini-série d'anticipation franco-luxembourgeoise en 4 téléfilms de 84 minutes réalisée par Jean-Claude Missiaen


  • Aldo tous risques[65] (série de téléfilms avec Aldo Maccione)


  • Flash, le reporter-photographe[67] La chaîne cessera d'émettre avant de diffuser l'intégralité de la production. Seuls 3 téléfilms sur 6 seront diffusés.


  • Maigret[65] coproduction avec Antenne 2, La Cinq déposera le bilan avant de pouvoir diffuser un seul épisode.


  • D'amour et d'aventure[68] coproduction franco-canadienne, La Cinq déposera le bilan avant de pouvoir diffuser un seul épisode.



Séries américaines |




  • Happy Days

  • Arnold et Willy

  • Buck Rogers

  • Lou Grant

  • Kojak

  • Star Trek


  • Supercopter[65]


  • K 2000[65]

  • MacGyver


  • Riptide[65]

  • Manimal

  • CHiPs


  • Tonnerre mécanique[65]


  • Arabesque[65]

  • Cosmos 1999

  • Kung Fu

  • Shérif, fais-moi peur

  • Wonder Woman

  • L'Homme qui valait trois milliards

  • Super Jaimie

  • La Grande Vallée

  • Max la menace

  • Spenser

  • Capitaine Furillo


  • La Cinquième Dimension[65]

  • La Loi de Los Angeles

  • Galactica


  • L'Enfer du devoir[65]


  • Mystères à Twin Peaks[65]

  • Deux flics à Miami


  • TV 101[65]


  • Superkid[65]


  • Si c'était demain[65] (mini-série)


  • Drôle de vie[65]


  • Automan[65]

  • Superminds


  • Christine Cromwell[65]

  • V




Séries britanniques |




  • Miss Marple[65]

  • Bergerac

  • La Maison de tous les cauchemars

  • Thriller


  • Docteurs en folie[65]

  • Papa et moi


  • Hercule Poirot, diffusion le 11 avril 1992[69] sur La Cinq (un seul épisode, Énigme à Rhodes). Acquise par La Cinq en 1992, la chaîne n'aura le temps de diffuser qu'un épisode avant le dépôt de bilan. L'épisode L'Appartement du troisième étage devait être diffusé le 18 avril 1992[70].



Séries allemandes |




  • Inspecteur Derrick[65]


  • Le Renard[65]


  • L'Enquêteur[65]


  • Soko, brigade des stups[65]


  • Sur les lieux du crime (série de téléfilms)


  • Schimanski[65] (série de téléfilms)


  • Le Bateau[65] (mini-série)



Téléromans québécois |




  • L'Or du temps[65]


  • Marisol[65]


  • Belle Rive[71],[65],


  • Le Clan Beaulieu[72],[65],



Autres |




  • Shaka Zulu[65]


  • La vengeance aux deux visages[65] (mini-série)



Le Film ce soir |


La Cinq a aussi bâti son succès sur la diffusion (ou rediffusion) de nombreux films à succès étrangers (surtout américains, issus du catalogue de Silvio Berlusconi) et français (rediffusés ou coproduits).



Films Paramount |



  • Chinatown

  • Un justicier dans la ville

  • Marathon Man

  • À la recherche de Mister Goodbar

  • La Fièvre du samedi soir

  • Grease

  • Les Guerriers de la nuit

  • Star Trek, le film

  • American Gigolo

  • Vendredi 13

  • Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

  • Les Aventuriers de l'arche perdue


  • 48 heures (48 Hrs.)

  • Star Trek 2 : La Colère de Khan

  • Y a-t-il enfin un pilote dans l'avion ?

  • Un fauteuil pour deux

  • Le Flic de Beverly Hills

  • Footloose

  • Indiana Jones et le Temple maudit

  • Star Trek 3 : À la recherche de Spock

  • Explorers

  • Crocodile Dundee

  • La Folle Journée de Ferris Bueller



Films Twentieth Century Fox |



  • La Planète des singes

  • Le Secret de la planète des singes

  • Les Évadés de la planète des singes

  • La Bataille de la planète des singes

  • La Malédiction

  • La Guerre des étoiles

  • L'Empire contre-attaque

  • Le Retour du Jedi

  • Cocoon

  • Le Kid de la plage



Films Warner Bros. |




  • Jeremiah Johnson de Sydney Pollack


  • Magnum Force de Ted Post


  • C'était demain (Time After Time) de Nicholas Meyer


  • L'Histoire sans fin (Die Unendliche Geschichte) de Wolfgang Petersen


  • Empire du soleil (Empire of the Sun) de Steven Spielberg

  • Les Goonies

  • Barry Lyndon



Présentateurs et présentatrices ayant officié sur La Cinq |





  • Thierry Ardisson (1987-1988)


  • Marie-Laure Augry (1991-1992)


  • Alexandre Baloud (1986)


  • André Bercoff (1991-1992)


  • Jean-Claude Bourret (1987-1992)


  • Philippe Bouvard (1987-1990)


  • Philippe Bruet (1987-1992)


  • Francis Cadot (1989-1992)


  • Michel Cardoze (1991-1992)


  • Stéphane Collaro (1987-1988)


  • Marie-France Cubadda (1987-1989)


  • Guillaume Durand (1987-1992)


  • Jean-Pierre Elkabbach (1991-1992)


  • Catherine Falgayrac (1987-1992)


  • Sophie Garel (1989-1990)


  • Françoise Gaujour (1989-1992)


  • Alain Gillot-Pétré (1986)


  • Olivier de Kersauson (1986)


  • André Lamy (1991-1992)


  • Amanda Lear (1986)


  • Paul Lefèvre (1987-1992)


  • Olivier Lejeune (1989-1990)


  • Amanda Mc Lane (1991-1992)


  • Christian Morin (1986)


  • Childéric Muller (1987-1988)


  • Nagui (1991-1992)


  • Marie-Ange Nardi (1991-1992)


  • Stéphane Paoli (1991-1992)


  • Jacques Perrotte (1991-1992)


  • Nathalie Rihouet (1987-1991)


  • Michel Robbe (1987-1988)


  • Numa Roda-Gil (1991-1992)


  • Pierre Rousselet-Blanc (1991-1992)


  • Patrick Sabatier (1987-1988)


  • Gilles Schneider (1987-1992)


  • Béatrice Schönberg (1987-1992)


  • Patrick Sébastien (1987-1988)


  • Patrick Simpson-Jones (1991-1992)

  • Élisabeth Tordjman (1986)


  • Véronique Touyé (1987-1992)


  • Antoine Verglas (1986-1987)


  • Denis Vincenti (1987-1990)


  • Roger Zabel (1986)




Audiences |


La Cinq a toujours eu un nombre d'émetteurs réduit par rapport à TF1, Antenne 2 et FR3, ce qui explique en partie son audience. Son pic se situe en 1989 avec 13 %. Avec l'arrivée d'Hachette, l'audience s'effrite jusqu'à atteindre 10,9 % d'audience en 1991. À noter que pour le dernier jour, le 12 avril 1992, l'audience est de 21,5 %.



















1986
1987
1988
1989
1990
1991
4,2 % 7,3 % 10,3 % 13,0 % 11,7 % 10,9 %

Source : Médiamétrie[73]




  •      Meilleurs scores


  •      Moins bons scores



Diffusion |



Hertzien analogique |


La Cinq était diffusée en SECAM sur le nouveau cinquième réseau hertzien analogique terrestre français qui, à sa création, ne touchait que les grandes agglomérations et nécessitait une antenne large bande pour être capté. Fin 1986, la chaîne ne comptait que 54 émetteurs, touchant 45 % de la population[74] , puis 168 en 1989 couvrant 60,6 % de la population. En tant que chaîne privée, La Cinq devait financer les nouveaux émetteurs installés par TDF, avec l'aide toutefois de certaines collectivités locales désirant répondre aux attentes de leurs administrés. Cette dernière particularité expliqua le fort mécontentement de certains élus locaux qui considéraient comme du vol la préemption par l'État de ce réseau qu'ils avaient financés pour y installer Arte sans qu'on leur ait demandé leur avis.



Satellite |


En plus de sa diffusion terrestre, La Cinq devait également être diffusée au niveau européen sur le satellite de diffusion directe TDF 1, comme le prévoyait l'accord d'attribution des canaux du 11 mars 1986 qui fut finalement annulé en mai par le gouvernement Chirac. La chaîne fut donc relayée sur l'ensemble du territoire national par le satellite Telecom 1B, qui alimentait officiellement et sans cryptage les émetteurs terrestres de TDF, et qui donc, officieusement, participa à la distribution et à la vente des équipements en parabole en France pour les particuliers. À la suite de l'arrêt de Telecom 1B en 1988, La Cinq passe sur son remplaçant, Telecom 1C.



Câble |


La Cinq a également été diffusée sur le câble en France sur les réseaux de France Telecom Câble, Lyonnaise Câble et CGV, mais aussi en Belgique de juillet 1990 à septembre 1991, quand elle fut contrainte de disparaître à la suite de la question des droits d'auteur non réglés et, surtout, aux fréquentes attaques de RTL TVI qui reprochait à La Cinq ne pas respecter les accords de priorités de diffusion, favorables aux chaînes belges. À plusieurs reprises, le Tribunal a obligé les câblodistributeurs à remplacer le film de La Cinq par un écran noir.



Notes et références |





  1. STATUTS DE LA SOCIÉTÉ FRANCE 5


  2. Christian Brochand, Histoire générale de la radio et de la télévision en France: 1974-2000, Documentation Française, 2006, p. 61


  3. Critique du cahier des charges de la 5e chaîne par le ministre de la culture Jack Lang - Soir 3 du 08/12/1985 - INA


  4. Rémi Tomaszewski, Les politiques audiovisuelles en France, Documentation française, 2001, p. 328


  5. Conférence de presse de présentation de la Cinq le 22 novembre 1985 - JT 20H d'Antenne 2 - INA


  6. Décision no 85-198 DC du Conseil constitutionnel du 13 décembre 1985


  7. Présentation des programmes de La cinq par Silvio Berlusconi le 20/01/1986 - JT 20H d'Antenne 2 du 20/01/1986 - INA


  8. Intervention de la police à la tour Eiffel pour permettre aux techniciens de TDF d'installer l'émetteur de la 5e chaîne - JT 20H d'Antenne 2 du 21/01/1986 - INA


  9. L'affaire Tour Eiffel - JT 20H d'Antenne 2 du 22/01/1986 - INA


  10. La saga de Ia Cinq (suite et fin)


  11. Rétrospective des 14 mois qui ont précédé l'avènement de la 5e chaîne - JT 20H d'Antenne 2 du 20/02/1986 - INA


  12. Voilà la Cinq (partie 1), 20 février 1986, La Cinq


  13. Voilà la Cinq (partie 2), 20 février 1986, La Cinq


  14. Voilà la Cinq (partie 3), 20 février 1986, La Cinq


  15. Voilà la Cinq (partie 4), 20 février 1986, La Cinq


  16. Speakerine de La Cinq en 1986


  17. Décret no 86-901 du 30 juillet 1986 portant résiliation du traité de concession conclu avec la société France 5 pour l'exploitation de la 5e chaîne de télévision - Journal officiel du 30 juillet 1986


  18. Annulation par le Conseil d'État du décret no 86-901 du 30 juillet 1986 résiliant la concession de TV6


  19. Décret no 87-50 du 2 février 1987 portant retrait du décret 86-900 du 30-07-1986 et résiliation du traité de concession conclu avec la société France 5 pour l'exploitation de la 5e chaîne de télévision - Journal officiel du 3 février 1987


  20. Capital : Groupe Hersant 25 %, groupe Berlusconi 25 %, Mutuelles agricoles 15 %, Groupe Chargeurs de Seydoux 10 %.


  21. Robert Hersant et Silvio Berlusconi expliquent les raisons de leur alliance et leurs ambitions - JT 20H d'Antenne 2 du 16/02/1987 - INA


  22. Capital : holding Générale occidentale de Goldsmith 25 %, David de Rothschild et associes 25 %, Compagnie du Midi 25 %, groupe de Kerry Packer 20 %.


  23. Auditions par la CNCL des candidats à la reprise de la 5e chaîne - JT 20H d'Antenne 2 du 18/02/1987 - INA


  24. Rémi Tomaszewski, op. cit., p. 277


  25. Attribution de La Cinq à Robert Hersant, JT de la nuit de TF1 du 23 février 1987


  26. [1]


  27. Christian Brochand, op. cit., p. 204


  28. « Décret n°90-66 du 17 janvier 1990 modifié relatif à la diffusion des oeuvres cinématographiques et audiovisuelles - Version consolidée », sur csa.fr


  29. « Reportage la télé par AB sur planete Partie 2 1/3 à 5 minutes 40 », sur dailymotion.com


  30. a et b« La Cinq: Hachette parvient à un accord avec Animage », sur lesechos.fr


  31. « Programme télé du 5 au 11 août 1989 », Télé 7 Jours, no 152,‎ 22 septembre 1990, p. 32 (ISSN 0153-0747)


  32. rendu de la cour de cassation, chambre civile, 28 mai 1991


  33. Marguerite-Marie Ippolito, Image, droit d'auteur et respect de la vie privée, L'Harmattan, 2007 - p. 144


  34. « Le CSA s'élève contre la diffusion sur La Cinq du "Prince noir du périphérique" », sur csa.fr


  35. « Plafond de diffusion de films : La Cinq et M6 mises en demeure », sur csa.fr


  36. Rémi Tomaszewski, op. cit., p. 288


  37. Alain Peyrefitte, La France en désarroi, Éd. de Fallois, 1992, p. 191


  38. Journal de La Cinq du 17 décembre 1991


  39. Générique de fin du Journal de La Cinq du 17 décembre 1991


  40. Rémi Tomaszewski, op. cit., p. 282


  41. Journal de La 5, 3 avril 1992, La 5


  42. La mort de La Cinq le 12 avril 1992 : les dernières minutes


  43. « Avis de situation au répertoire Sirene », sur avis-situation-sirene.insee.fr (consulté le 2 mai 2017)


  44. Habillage télévisuel de la Cinq en 1990 et 1991


  45. [2]


  46. « Spot promo "La Cinq, la télé qui ne s'éteint jamais" », sur dailymotion.com, 30 juillet 1989(consulté le 25 août 2017)


  47. « Les effets spéciaux d'Hersant », Le Nouvel Observateur, 30/01/1987.


  48. « Farandole », sur Toutelatele.com (consulté le 4 décembre 2012)


  49. « Collaricocoshow », sur Toutelatele.com (consulté le 16 novembre 2012)


  50. « Extrait de l'émission "Les Accords du Diable" », sur dailymotion.com, 1988(consulté le 25 août 2017)


  51. « Fin de soirée sur la Cinq avec le "Club du télé-achat" », sur dailymotion.com, 3 juin 1991(consulté le 25 août 2017)


  52. « La 5 12/09/1989 22:30:00 00:45:00 Batmania », sur ina.fr


  53. « La 5 23/10/1990 11:00:00 00:30:00 Les surdoués - 23 octobre 1990 », sur ina.fr


  54. « La 5 15/02/1991 11:30:00 00:30:00 Les surdoués - émission du 15 février 1991 », sur ina.fr


  55. « La 5 14/09/1989 23:15:00 00:45:00 Désir : émission du 14 septembre 89 », sur ina.fr


  56. « La 5 29/12/1990 24:30:00 00:30:00 Désir : émission du 29 décembre 1990 », sur ina.fr


  57. [3] Gilles Schneider récapitule les magazines d'information dans "Vive La Cinq" le 12 avril 1992


  58. « La 5 22/04/1989 18:05:00 00:25:00 Perfecto », sur ina.fr


  59. « La 5 30/12/1989 13:30:00 00:30:00 Perfecto : la musique des années 60 », sur ina.fr


  60. « La 5 21/04/1990N19:00:00 00:45:00NLes fléaux capitaux : émission du 21 avril 1990 - La radio et la télévision », sur ina.fr


  61. « La 5 01/07/1990 19:00:00 00:45:00 Spéciale drôles d'histoires : émission du 1er juillet 90 », sur ina.fr.


  62. « La 5 11/07/1991 20:50:00 01:50:00 A nous la Cinq - émission du 11 juillet 1991 », sur ina.fr


  63. « La 5 08/08/1991 20:50:00 01:55:00 A nous la Cinq - émission du 8 août 1991 », sur ina.fr


  64. [4] Dernière météo avant "Vive La Cinq" le 12 avril 1992


  65. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am et anSérie diffusée en première exclusivité française sur La Cinq.


  66. Mercredi 13 mars 1991 La 5 20.45 FEUILLETON: «Les hordes», de Jean-Claude Missiaen, avec François Dunoyer, Corinne Touzet, Souad Amidou, premier épisode. sur humanite.fr


  67. [5] imdb


  68. [6] Lagardère Entertainment Rights


  69. « Et aussi... », humanite.fr, 2 décembre 2002.


  70. « Programme du 18 au 24 avril 1992 », Télé Loisirs, no 320,‎ 18 avril 1992, p. 38 (ISSN 0297-8695) : « La Cinq, 10h00: Hercule Poirot (série britannique), L'Appartement du troisième étage »


  71. « Programme du 12 au 18 août 1988 », Ciné Télé Revue, no 32,‎ 11 août 1988, p. 32 (ISSN 0778-5526)


  72. « Programme du 12 au 18 août 1988 », Ciné Télé Revue, no 32,‎ 11 août 1988, p. 54 (ISSN 0778-5526)


  73. Médiamétrie, mesure d'audience, Mediametrie.fr


  74. Contrat concession du 20 novembre 1985 et Télépoche du 16 février 1986.




Voir aussi |



Articles connexes |



  • Canale 5

  • Telecinco

  • Arte

  • Télé emploi

  • France 5

  • La Cinquième



Liens externes |



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    • Bibliothèque nationale de France (données)

















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