Théodore Chassériau





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Chasseriau-Redingote.jpg


Autoportrait de l'artiste en redingote (1835), Paris, musée du Louvre.



















































Naissance

20 septembre 1819
Santa Bárbara de Samaná (Saint-Domingue)
Décès

8 octobre 1856(à 37 ans)
Paris
Nationalité

Drapeau de la France France
Activité

Peintre
Formation

École des beaux-arts de Paris
Maître

Jean-Auguste-Dominique Ingres
Mouvement

Romantisme, orientalisme
A influencé

Pierre Puvis de Chavannes, Gustave Moreau
Père

Benoît ChassériauVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère

Marie Madeleine Chassériau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie

Aline Chassériau (d)
Frédéric-Victor-Charles Chassériau
Adèle Chassériau (d)
Ernest Chassériau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Distinction

Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1849)Voir et modifier les données sur Wikidata




Œuvres principales

Vénus Anadyomène, La Toilette d'Esther, Aline ChassériauVoir et modifier les données sur Wikidata



Théodore Chassériau, né le 20 septembre 1819 à Santa Bárbara de Samaná (actuelle République dominicaine), et mort le 8 octobre 1856 à Paris, est un peintre français.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Postérité




  • 2 Principales œuvres


    • 2.1 De 1835 à 1849


    • 2.2 De 1850 à 1856


    • 2.3 Décoration et fresques


    • 2.4 Œuvres non datées


    • 2.5 Œuvres gravées




  • 3 Expositions


    • 3.1 Rétrospectives monographiques


    • 3.2 Expositions collectives




  • 4 Hommages


  • 5 Annexes


    • 5.1 Bibliographie


    • 5.2 Articles connexes


    • 5.3 Notes et références


    • 5.4 Liens externes







Biographie |





Esther se parant pour être présentée au roi Ahasuerus, dit La Toilette d'Esther (1841), huile sur toile, 45 × 35 cm, Paris, musée du Louvre.


Théodore Chassériau vit ses premières années sur l'île de Saint-Domingue à El Limón de Samaná, élevé par sa mère Marie-Madeleine Couret de la Blaquière, elle-même issue d'une famille de colons. L'enfance du peintre est marquée par l'absence de son père Benoît Chassériau, un temps ministre de l'Intérieur de Simón Bolívar, probablement agent secret dans l'Amérique espagnole et consul de France à Porto Rico. Son père laisse la charge de la famille à son fils aîné Frédéric-Victor-Charles Chassériau, lequel fait venir ses frères et sœurs à Paris en 1822.


Jean-Auguste-Dominique Ingres, son professeur à l'École des beaux-arts de Paris de 1830 à 1834, décèle très tôt le talent du jeune Théodore et lui prédit qu'il sera « le « Napoléon » de la peinture ». Nommé directeur à la villa Médicis, Ingres lui propose de le suivre à Rome, offre que Chassériau décline, faute d'argent.


Théophile Gautier, qu’il rencontre la première fois en 1833, sera un ami et un ardent défenseur de son œuvre et publiera plusieurs critiques de ses toiles dans le quotidien La Presse. Gautier lui prête alors des « vies imaginaires » ou parle de « grâce étrange » pour tenter de rendre compte de l'univers particulier du peintre. Chassériau ne cesse de se jouer d'atmosphères troubles, étranges, équivoques et mystérieuses. En 1839, Chassériau commence à exposer au Salon avec Suzanne au bain .


En 1840, il part pour Rome avec le peintre Henri Lehmann et peint le portrait du père Henri Lacordaire, renoue un temps avec son maître, Ingres, qui lui reprochera son manque de savoir livresque et avec lequel il rompra définitivement. Parmi les principales œuvres de sa maturité précoce il faut citer, en 1843, la peinture murale de l'église Saint-Merri (Paris) aux figures sinueuses et élégantes inspirés par Ingres[1].


Théodore Chassériau, admirateur d'Eugène Delacroix, se sent attiré par l’Orient. Sur l’invitation du calife de Constantine, Ali Ben Ahmed, il se rend en Algérie en 1846. Ses scènes de combats de cavaliers arabes et ses scènes de vie des femmes à Alger montrent sa maîtrise du mouvement et de la couleur.


Ami d'Alexis de Tocqueville et conseiller d’État, son frère aîné Frédéric Chassériau, l'appuie pour l'obtention de la commande des fresques ornant l’escalier d’honneur de la Cour des comptes, située dans le palais d’Orsay. Incendié pendant la Commune, ce palais deviendra la gare d'Orsay, aujourd’hui musée d’Orsay. Ces fresques, peintes par Chassériau de 1845 à 1848, constituaient certainement son œuvre majeure ; seuls quelques restes ont pu être sauvés grâce à l’initiative du baron Arthur Chassériau et d’Ary Renan et sont aujourd’hui conservés à Paris au musée du Louvre.


Chassériau combine les leçons de ses deux maîtres. La pureté classique des lignes inspirées par Ingres s'anime de la fougue romantique de Delacroix, son second maître[2],[3].


Chassériau aimait les femmes et leur compagnie, il a créé un type de femme d'une grande sensualité (Esther se parant pour être présentée au roi Assuérus, dit La Toilette d'Esther, musée du Louvre).


Il entretient une relation passionnée avec la comédienne Alice Ozy[4] qui dure deux ans et lui vaut la jalousie de Victor Hugo, admirateur éconduit de la comédienne.


Chassériau meurt à 37 ans, en 1856, à son domicile du no 2 rue Fléchier à Paris. Il avait reçu les insignes de chevalier de la Légion d'honneur le 3 mai 1849[5].


Il a été inhumé à Paris au cimetière de Montmartre, 32e division, avenue Saint-Charles, avec sa mère, Marie-Madeleine Couret de la Blaquière (1791-1866), sa sœur Adèle (1810-1869), son frère Frédéric (1807-1881), conseiller d'État, sa sœur Aline (1822-1871), son cousin Arthur Chassériau (1851-1934) et son épouse (1840-1961). Sur la tombe est gravée cette épitaphe : « À la mémoire d’Ernest Chassériau (1823-1870), frère de Théodore, mort au combat de Bazeilles-sous-Sedan ».



Postérité |


Gustave Moreau réalisera en hommage à son ami et sans doute maître[6] le tableau Le Jeune Homme et la Mort[7],[8].


Le frère aîné du peintre, Frédéric-Victor-Charles Chassériau, a fait don des esquisses pour la chapelle des fonts de l'église Saint-Roch et de l’hémicycle de l'église Saint-Philippe-du-Roule au Musée de la ville de Paris (Petit Palais)[9].,


L’œuvre de Chassériau a fait l’objet d’une des plus grandes donations faites aux musées nationaux. En 1936, le cousin issu de germain du peintre, le baron Arthur Chassériau[10], donna aux musées nationaux l'ensemble des œuvres de Chassériau qu'il avait mis une vie à réunir, soit 74 peintures et quelque 2 200 dessins. Ces œuvres sont aujourd’hui conservées à Paris au musée du Louvre (où une salle lui est consacrée), au musée d'Orsay, à Poitiers au musée Sainte-Croix, et dans divers musées français.


Les peintures de Chassériau sont exposées sur les quatre continents au travers des collections permanentes des musées nord américains (États-Unis et Canada), en Asie au Musée national de l'art occidental de Tokyo et en Afrique au Musée national des beaux-arts d'Alger. Les principaux musées nord américains sont les Metropolitan Museum of Art de New York, Fogg Art Museum de l'université Harvard, National Gallery of Art de Washington, Detroit Institute of Arts, Museum of the Art Rhode Island School of Design, J. Paul Getty Museum, l'Institut d'art de Chicago et le Musée des beaux-arts de Montréal.


La dernière grande rétrospective des œuvres de Chassériau s'est tenue, en 2002, au Grand Palais à Paris. Elle s'est déplacée par la suite au Metropolitan Museum of Art de New York et au musée des beaux-arts de Strasbourg.
La première rétrospective en Asie, consacrée à Chassériau a été organisée par le Musée national de l'art occidental de Tokyo en 2017 sur le thème Théodore Chassériau : Parfum exotique.



Principales œuvres |


Pour le portrait qu'il fait de Prosper Marilhat en 1835, Chassériau, n'a que 15 ans. Il est ainsi le plus jeune peintre exposé au musée du Louvre[11].



De 1835 à 1849 |





Andromède attachée au rocher par les Néréides (1840), Paris, musée du Louvre.





Révérend Père Henri-Dominique Lacordaire (1840), Paris, musée du Louvre.





Intérieur de harem (1854), Paris, musée du Louvre.





Portrait d'Alexis de Tocqueville (1855), château de Versailles.





Vénus marine dite Vénus anadyomène (1838), Paris, musée du Louvre.





Les Deux sœurs (1843, Paris, musée du Louvre





Portrait du comte Emile Desages (1848), Paris, Ministère des Affaires étrangères, Paris



  • 1835 : Autoportrait, peinture (musée du Louvre)

  • 1835 : Aline Chassériau, peinture (musée du Louvre)

  • 1835 : Prosper Marilhat (1811-1847), peinture (musée du Louvre)

  • 1836 : Ernest Chassériau, peinture (musée du Louvre)

  • 1836 : Caïn maudit

  • 1836 : Portrait d'Aline Chassériau, dessin (Fogg Art Museum de Harvard)

  • 1836 : L'Enfant et la poupée (portrait de Laure Stéphanie Pierrugues), peinture (coll. privée)

  • 1836 : Retour de l'enfant prodigue

  • 1837 : Ruth et Booz

  • 1838 : Vénus marine dite Vénus Anadyomène, peinture (musée du Louvre)

  • 1839 : Suzanne au bain, peinture (musée du Louvre)

  • 1839 : Isaure Chassériau

  • 1840 : Andromède attachée au rocher par les Néréides, peinture (musée du Louvre)

  • 1840 : Henri Lacordaire (cloître de Sainte-Sabine à Rome), peinture (musée du Louvre)

  • 1840 : Jeune prêtre, peinture (Detroit Institute of Arts)

  • 1840 : Le Christ au jardin des oliviers (musée des beaux-arts de Lyon)

  • 1840 : Diane surprise par Actéon, 55 × 74 cm

  • 1841 : Esther se parant pour être présentée à Assuérus dit La toilette d'Esther, peinture (musée du Louvre)

  • 1841 : Portrait de Jeune Femme aux colliers de perles, peinture (Fogg Art Museum of Harvard)

  • 1841 : Portrait de La Comtesse de Marie d'Agoult (dessin et peinture)

  • 1841 : Charlotte de Pange (1616-1850) (Metropolitan Museum of Art, New York)

  • 1842 : Trois scènes de la vie de Sainte Marie l'Egyptienne (musée du Louvre)

  • 1842 : La baigneuse (vue de dos) (Pinacothèque de Munich)

  • 1842 : Amiral Baron Guy-Victor Duperré, dessin (Detroit Institute of Arts)

  • 1842 : Les Captives troyennes

  • 1842 : Descente de croix (Saint-Étienne, église Sainte-Marie. Salon de 1842)

  • 1843 : Les Deux Sœurs (Aline & Adèle, sœurs de Théodore) (musée du Louvre)

  • 1844 : Apollon et Daphné, peinture (musée du Louvre)

  • 1844 : Le Christ au Jardin des oliviers (autre version, entièrement différente de celle de 1840 - abbatiale de Souillac, Lot)

  • 1845 : Ali-Ben-Hamed, calife de Constantine, peinture (musée de Versailles)[12]

  • 1845 : Cléopâtre se donnant la Mort

  • 1845 : Portrait de femme

  • 1846 : Baronne Charles Frédéric Chassériau née Joséphine Warrain, dessin à la mine de plomb (Institut d'art de Chicago)

  • 1846 : Portrait de M. Félix Barthe, dessin (Museum of the Art Rhode Island School of Design)

  • 1848 : L'Actrice Alice Ozy, dessin (Detroit Institute of Arts)

  • 1848 : Mademoiselle Cabarrus, peinture (musée des beaux-arts de Quimper)

  • 1849 : Le Coucher de Desdémone, peinture (musée du Louvre)

  • 1849 : Héro et Léandre, dit Le Poète et la Sirène (musée du Louvre)

  • 1849-1851 : Femme de pêcheur de Mola di Gaete embrassant son enfant peinture, peinture (Museum of the Art Rhode Island School of Design)



De 1850 à 1856 |





Othello et Desdémone à Venise (1850), huile sur bois, 25 × 20 cm, Paris, musée du Louvre.



  • 1850 : Nymphe endormie près d'une source, peinture (Avignon, Musée Calvet)

  • 1850 : Femme maures

  • 1850 : Cavaliers arabes

  • 1850 : La Tentation de Saint Antoine

  • 1850 : Young Moorish Woman Nursing her Child, peinture (Metropolitan Museum of Art, New York)

  • 1850 : Le Baptême de l'eunuque

  • 1850 : Portrait d'Alexis de Tocqueville, dessin

  • 1851 : Femme et fillette de Constantine avec une gazelle

  • 1851 : Portrait of Raymond de Magnoncourt, dessin (The J. Paul Getty Museum)

  • 1852 : Chefs de tribus arabes se défiant en combat singulier, sous les remparts d'une ville (musée d'Orsay)

  • 1852 : Cavaliers arabes emportant leurs morts, après une défaite contre des Spahis, il existe deux versions au musée du Louvre et au Fogg Art Museum de Harvard

  • 1852 : Le Christ chez Marthe et Marie

  • 1853 : La Défense des Gaules, peinture (musée d'art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand)

  • 1853 : Marchand arabe présentant une jument (palais des beaux-arts, Lille)

  • 1853 : Tepidarium de Pompei, peinture (musée d'Orsay)

  • 1854 : Le tepidarium, au thermes de Pompeii, (68 × 135cm) (Museum of Gezireh, Caire - Égypte)

  • 1854 : Bataille de cavaliers arabes autour d'un étendard Dallas Museum of Art, hst 54 × 64 cm

  • 1854 : Macbeth apercevant le spectre de Banco

  • 1854 : Intérieur de Harem, peinture 66 × 53,5 cm (musée des beaux-arts de Strasbourg)

  • 1855 : Macbeth suivi de Banco rencontre les Trois Sorcières sur la Lande

  • 1855 : Juives de Constantine

  • 1855 : Combat de cavaliers arabes, peinture (Fogg Art Museum of Harvard)

  • 1855 : La défense des Gaules par Vercingétorix (Musée d'art Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand)

  • 1856 : Othello et Desdémone (une des scènes d'Othello)

  • 1856 : Desdémone (une des scènes d'Othello)



Décoration et fresques |



  • 1840 : Un grand tableau Le Christ au jardin des oliviers décore l'église de Saint-Jean-d'Angély, en Charente-Maritime.

  • 1843 : fresque de l'église Saint-Merri à Paris : fresques de Sainte-Marie l'Egyptienne

  • 1844-1848 : la série de fresques dont La Paix qui décorait l'escalier d'honneur de la Cour des comptes à Paris. Suite à l'incendie du Palais d'Orsay dans la nuit du 23 au 24 mai 1871, seules quelques fresques purent être sauvées grâce au comité Chassériau et sont aujourd'hui visibles au Musée du Louvre. Ces fresques constituaient l'œuvre la plus aboutie de Chassériau.

  • 1853 : fresque de l'église Saint-Roch à Paris

  • 1852-1855 : fresque dans l’abside de l'église Saint-Philippe-du-Roule à Paris



Œuvres non datées |




  • La Petra Camera, 32,2 × 23,4 cm (musée des beaux-arts de Budapest)


  • Roméo et Juliette (musée du Louvre)


  • Halte de Spahis auprès d'une Source (musée du Louvre)


  • Le Bon Samaritain (musée du Louvre)

  • Saint François Xavier baptisant les Indiens et les Japonais


  • Sappho se précipitant du rocher de Leucate (musée du Louvre)


  • La Femme de Mola di Gaète embrassant son enfant (musée du Louvre)


  • Portrait présumé de la marquise de Caussade (musée national des beaux-arts d'Alger, Alger)


  • Apollon et Daphné, estampe, 30.5 x 23.5 cm, Imp. Bertaut, château de Nemours[13].



Œuvres gravées |



  • 1842 : Vénus anadyomène, lithographie éditée chez Bry (British Museum, Londres)

  • 1844 : Othello, 15 planches gravées à l'eau forte (musée du Louvre)




Expositions |



Rétrospectives monographiques |




  • Théodore Chassériau : Parfum exotique, Musée national de l'art occidental de Tokyo (Japon), 2017.


  • Théodore Chassériau : Obras sobre papel, galerie nationale des beaux-arts de Saint-Domingue et Centre culturel León de Santiago de los Caballeros (République dominicaine), 2004.


  • Chassériau (1819-1856) - Un autre romantisme, New York, Metropolitan Museum of Art ; Paris, Galeries nationales du Grand Palais ; Strasbourg, musée des beaux-arts, 2002.


  • Chassériau (1819-1856) : exposition au profit de la Société des amis du Louvre, Paris, galerie Daber, 1976.


  • Theodore Chassériau (1819-1856), Poitiers, musée Sainte-Croix, 1969.


  • Théodore Chassériau, Alger musée national des beaux-arts, 1936.


  • Rétrospective Théodore Chassériau (1819-1856), Paris, musée de l'Orangerie, 1933.


  • Aquarelles et dessins de Chasseriau (1819-1856), Paris, galerie L. Dru, 1927.


  • Les Peintres orientalistes français - 4e Exposition : Rétrospective Théodore Chassériau, Paris, galerie Durand-Ruel, 1897.



Expositions collectives |




  • Exposition “Les Orientales” (Delacroix, Colin, Deveria, Boulanger, Chassériau), Paris, Maison de Victor Hugo, 2010.


  • Exposition “Le Louvre”, prêt de la Vénus Anadyomène de Chassériau au musée national de Corée, Séoul, 2007.


  • Le Second Empire, Paris, musée Jacquemart-André, 1957.


  • Exposition des orientalistes, Paris, galerie Charpentier, 1933.


  • Exposition coloniale internationale, Paris, 1931.


  • Centenaire de la conquête de l'Algérie. 1830-1930, Paris, Petit Palais, mai-juin 1930.


  • The French painters of northern Africa, New York, The John Wanamaker galleries, 1927.


  • Exposition d'art français, Prague, Maison municipale de Prague, 1923.


  • Exposition Föreningen Fransk Konst (exposition d'art français), Stockholm, 1922.


  • Exposition du théâtre romantique, Paris, musée Victor-Hugo, 1921.


Nota Bene: liste non exhaustive



Hommages |




  • Prix de gravure Chassériau de l'Institut de France (Académie des beaux-arts)[14],[15].

  • Des rues en France, à La Rochelle, Avignon, Perpignan, Vitrolles (Bouches-du-Rhône), Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales), Saint-Denis (La Réunion) et en République dominicaine à Saint-Domingue, portent son nom.

  • L'école Théodore Chassériau, école française à Las Terrenas en République dominicaine.


  • Concours de réinterprétation des œuvres de Chassériau - 2016 - organisé par la Galerie nationale des Beaux-arts de Santo Domingo (République dominicaine) et l'ambassade de France en République dominicaine.



Annexes |



Bibliographie |


Catalogues d'exposition :



  • Megumi Jingaoka, Vincent Pomarède, Jean-Baptiste Nouvion[16], Stéphane Guégan, Sakurako Okasaka, Yuko Nakatsumi, Théodore Chassériau : Parfum exotique, [catalogue d'exposition], Musée national de l'art occidental de Tokyo (Japon), 2017

  • Marianne de Tolentino, Théodore Chassériau : Obras sobre papel, [catalogue d'exposition], Galerie nationale des Beaux-arts de Saint-Domingue et Santiago de los Caballeros (République dominicaine), 2004.

  • Bruno Chenique, Stéphane Guégan, Vincent Pomarède et Louis-Antoine Prat, Théodore Chassériau 1819-1956, un autre romantisme, [catalogue d'exposition], Paris, Grand Palais ; Strasbourg, musée des beaux-arts ; New York, Metropolitan Museum of Art, 2002-2003.


  • (en) Bruno Chenique, Stéphane Guégan, Vincent Pomarède et Louis-Antoine Prat, Théodore Chassériau 1819-1956, The Unknown Romantic, [catalogue d'exposition], Paris, Grand Palais ; Strasbourg, musée des beaux-arts ; New York, Metropolitan Museum of Art, 2002-2003.

  • Stéphane Guégan et Louis-Antoine Prat, Chassériau (1819-1856) : un autre romantisme, Louvre : conférences et colloques, 2002

  • Alfred Daber, Marc Sandoz (préfaces), Chassériau 1819-1856, [catalogue d'exposition], Galerie Daber, 1976

  • Jean-Louis Vaudoyer (préface), Chassériau 1819-1856, [catalogue d'exposition], Musée de l'Orangerie, 1933


Ouvrages biographiques :



  • Xavier d'Hérouville, L'Idéal moderne selon Charles Baudelaire et Théodore Chassériau, Paris, L'Harmattan, 2016.

  • Jean-Baptiste Nouvion, Marianne de Tolentino (préface), Chassériau - Correspondance oubliée[17],[18], Paris, Les Amis de Théodore Chassériau, 2014.


  • André-Pierre Nouvion, Trois familles en Périgord-Limousin dans la tourmente de la Révolution et de L'Empire : Nouvion, Besse-Soutet-Dupuy et Chassériau, Paris, 2007.

  • Marie-Cécile Forest, Bruno Chenique, Stéphane Guégan, Emmanuelle Brugerolles et Henry-Claude Cousseau (préface), Quand Moreau signait Chassériau, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 2005.


  • Christine Peltre, Théodore Chassériau, Paris, Gallimard, 2002.


  • Louis-Antoine Prat, « Théodore Chassériau (1819-1856) », Cahiers du Dessin français, no 5, Paris, galerie de Bayser, 1989.


  • Louis-Antoine Prat, Dessins de Théodore Chassériau : 1819-1856, 2 vol., Paris , musée du Louvre, Cabinet des dessins, ministère de la Culture et de la Communication, Éditions de la Réunion des musées nationaux, 1988.


  • Marc Sandoz, Théodore Chassériau, 1819 1856, catalogue raisonné des peintures et estampes, Paris, Arts et Métiers Graphiques, 1974.


  • (de) Werner Teupser, Theodore Chasseriau, Zeitschrift für Kunst.


  • Léonce Bénédite, Théodore Chassériau: sa vie et son œuvre, Paris, 1931.

  • Goodrich, Théodore Chassériau, 1928.


  • Henri Focillon, « La peinture au XIXe siècle : Le retour à l'antique », in Le Romanticisme, Paris, 1927.


  • Jean Laran, Théodore Chassériau, Paris, 1921.


  • Léandre Vaillat, « L'Œuvre de Théodore Chassériau », Les Arts, Paris, août 1913.


  • Léandre Vaillat, « Chassériau », L'Art et les Artistes, Paris, 1907.


  • Valbert Chevillard, « Théodore Chassériau », Revue de l'art ancien et moderne, no 3, Paris, 10 mars 1898.


  • Robert de Montesquiou, Alice et Aline, une peinture de Théodore Chassériau, Paris, Éd. Charpentier et Fasquelle, 1898.


  • La Chronique des arts et de la curiosité, no 9, 27 février 1897.


  • Ary Renan, Les Peintres orientalistes, Paris, galerie Durand-Ruel, 1897.

  • Valbert Chevillard, Un peintre romantique : Théodore Chassériau, Paris, 1893.


  • Aglaüs Bouvenne, Théodore Chassériau : Souvenirs et Indiscrétions, Paris, A. Detaille, 1884. Réédition par Les Amis de Théodore Chassériau en 2012 ; traduit en espagnol en 2013.


  • Théophile Gautier, « L'Atelier de feu Théodore Chassériau », L'Artiste, no 14, 15 mars 1857.


  • Théophile Gautier, La Presse, 25 mai 1832, Paris, 27 mars 1844 et 24 juin 1853.
    Critiques de toiles de Théodore Chassériau.




Articles connexes |




  • Benoit Chassériau, diplomate et père de l'artiste.


  • Frédéric-Victor-Charles Chassériau, conseiller d'État et historiographe de la Marine, frère aîné de l'artiste.

  • baron Charles Frédéric Chassériau, architecte en chef de la ville d'Alger et cousin germain de l'artiste.

  • baron Arthur Chassériau, collectionneur et donateur du musée du Louvre et petit cousin de l'artiste.


  • Société des Amis de Chassériau (France)



Notes et références |




  1. « Théodore Chassériau représentant la vie de sainte Marie l'Égyptienne », sur independent.academia.edu/pfpuech (consulté le 14 mars 2015).


  2. (en) Bruno Chenique, Stéphane Guégan, Vincent Pomarède et Louis-Antoine Prat, Théodore Chassériau 1819-1956, The Unknown Romantic, [catalogue d'exposition], Paris, Grand Palais ; Strasbourg, musée des beaux-arts ; New York, Metropolitan Museum of Art, 2002-2003.


  3. (en)Britannica online


  4. Jean-Louis Vaudoyer, Alice Ozy ou l’Aspasie moderne, Paris, Trémois, 1930 : « Un jour Alice Ozy remarqua dans l’atelier un tableau représentant La fille du Gréco. Enthousiasmée, elle demande à l’artiste à ce qu’il lui offre. Il refusa, disant qu’il le destinait à sa famille. Elle insista alors tant et tant que, de guerre lasse, il céda. Quelques jours plus tard, il déjeunait chez Alice lorsqu’elle annonça que l’encadreur venait de rapporter la toile. Ils se levèrent de table, mais à la vue de son œuvre, il fut pris d’un tel remords de sa faiblesse, il entra dans une telle colère contre lui-même que se saisissant d’un couteau, il lacéra le tableau et s’enfuit pour ne plus remettre les pieds chez sa maîtresse. »


  5. « Cote LH/500/62 », base Léonore, ministère français de la Culture


  6. (en) Elizabeth Basye Gilmore Holt, From the Classicists to the Impressionists: Art and Architecture in the 19th Century, Yale University Press, 1986.


  7. Conservé au Fogg Art Museum de l'université d'Harvard. Le dessin préparatoire est conservé à Paris au musée d'Orsay. Ce tableau est décrit par Paul de Saint-Victor dans le journal La Presse du 7 mai 1865.


  8. Universalis


  9. Les donateurs du Musée historique de la ville de Paris par Charles Poisson - 1868


  10. Fils de l'architecte en chef d'Alger, Charles Frédéric Chassériau.


  11. Jean-Baptiste Nouvion, Chassériau Correspondance oubliée, préface par Marianne de Tolentino, Paris, Les Amis de Théodore Chassériau, 2014


  12. Ali-Ben-Hamed, L'Histoire par l'Image


  13. https://www.photo.rmn.fr/archive/17-510551-2C6NU0ATWLBCI.html


  14. Lettre de l’Académie des Beaux-arts, institut de France – numéro 67 hiver 2011-2012- page 29 - site web http://www.academie-des-beaux-arts.fr/actualites/lettre/lettre67.pdf


  15. Le dernier prix de gravure Chassériau a été remis en 2011 à Dominique Vaillier.


  16. <Un grand coeur ardent et passionné par Jean-Baptiste Nouvion


  17. <Notice détaillée Bibliothèque de l'Institut Nationale d'Histoire de l'Art (INHA)


  18. Notice biographique Le Figaro - Evene - Jean-Baptiste Nouvion



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