Château d'Amboise
























































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Image illustrative de l’article Château d'Amboise
Château d'Amboise
Période ou style

Gothique international
Type
Résidence royale
Protection

Logo monument historique Classé MH (1840)
Site web http://www.chateau-amboise.com/
Coordonnées
47° 24′ 47″ nord, 0° 59′ 09″ est[note 1]
Pays Drapeau de la France France

Anciennes provinces de France

Touraine

Région

Centre-Val de Loire

Département

Indre-et-Loire

Commune

Amboise


Géolocalisation sur la carte : France



(Voir situation sur carte : France)
Château d'Amboise

Château d'Amboise




Le château d'Amboise surplombe la Loire à Amboise dans le département d'Indre-et-Loire. Il fait partie des châteaux de la Loire.


Avant d'être rattaché à la couronne en 1434, le château appartenait, depuis plus de quatre siècles, à la puissante famille d'Amboise. Pendant la Renaissance, il sert de résidence à plusieurs rois de France.


Il a été partiellement détruit après la Révolution[1] : du projet de Charles VIII subsistent toutefois le logis royal, la chapelle Saint-Hubert où reposent les restes présumés de Léonard de Vinci[2], les terrasses et les tours cavalières qui donnent au monument cette silhouette si singulière.


Le château d'Amboise fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[3].




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Antiquité et Haut Moyen Âge


    • 1.2 Forteresse royale


    • 1.3 Résidence royale


    • 1.4 Déclin puis restauration




  • 2 Architecture


    • 2.1 Logis royal


    • 2.2 Chapelle Saint-Hubert


    • 2.3 Tour des Minimes et tour Heurtault


    • 2.4 Galerie d'Aumale




  • 3 Intérieur


    • 3.1 Aile Charles-VIII


      • 3.1.1 Promenoir des gardes


      • 3.1.2 Salle des gardes nobles


      • 3.1.3 Salle des tambourineurs


      • 3.1.4 Salle des États (dite du Conseil)




    • 3.2 Aile Louis-XII


      • 3.2.1 Salle de l'échanson


      • 3.2.2 Chambre de Henri II


      • 3.2.3 Antichambre de la cordelière


      • 3.2.4 Cabinet Louis-Philippe


      • 3.2.5 Chambre Louis-Philippe


      • 3.2.6 Salon de musique






  • 4 Jardins


    • 4.1 Terrasse de Naples


    • 4.2 Les jardins paysagers


    • 4.3 Buste de Léonard de Vinci




  • 5 Culture populaire


  • 6 Voir aussi


    • 6.1 Bibliographie


    • 6.2 Articles connexes


    • 6.3 Liens externes




  • 7 Notes et références


    • 7.1 Notes


    • 7.2 Références







Histoire |



Antiquité et Haut Moyen Âge |


Le château d'Amboise se situe sur l'éperon terminal du plateau des Châtelliers, espace délimité par les vallées de la Loire et de l'Amasse. Le site est occupé depuis la Préhistoire. Une agglomération y est implantée à la fin de l'âge du Fer. Elle s'y développera jusque durant la période romaine. L'agglomération gauloise est oppidum de 50 ha, fermé par un rempart en terre[4]. L'agglomération romaine constitue la continuité de cet établissement. Les fouilles archéologiques montrent qu'elle est occupée au moins jusqu'au IIe s. de n. è. et jusqu'au IVe s. selon les écrits de Sulpice Sévère[5].


En 504, Clovis, roi des Francs, et Alaric II, roi des Wisigoths, se rencontrent sur l’Île d'Or (Saint Jean). Peu après, Clovis bat les Wisigoths à Vouillé en 507. Ces derniers abandonnent la Loire et se replient vers le sud[6].


Quatre-cents ans plus tard, à l'époque des invasions normandes, la ville d'Amboise est pillée une première fois en 853, une seconde fois plus gravement en 877-878. Le castellum est incendié. Une nouvelle fois, comme les habitants n'ont pu assurer eux-mêmes leur défense, la décision s'impose au pouvoir central de désigner un responsable. En accord avec les rois de France Charles le Chauve et Louis le Bègue, l'archevêque de Tours Adalard (874-891), dont la famille contrôle Amboise, confie la garde de la place à deux de ses parents : le comte Ingelger, le mari d'Adelais qui est une nièce d'Adalard, et Sulpice Ier de Buzançais. Ingelger relève les fortifications de la ville[7].


Aux abords de l'An Mil, Amboise est la place la mieux protégée de tout l'ouest de la France[8]. Au début du XIIe siècle, les seigneurs d'Amboise prennent le contrôle complet de la ville et de toutes ses forteresses.



Forteresse royale |


Louis d'Amboise, l'un des membres de la famille seigneuriale, participa en 1431 à un complot contre Louis de la Trémoille, favori de Charles VII. Démasqué, il est d'abord condamné à mort avant d'être gracié[9]. Son château en revanche, lui sera confisqué en 1434. Dès lors, Amboise entre dans le domaine royal. Rapidement, Amboise devient une demeure royale, et Charles VIII en fait un véritable palais.


Le château d'Amboise se caractérisait par une très bonne sécurité[10]. Le 7 octobre 1461, le roi Louis XI vint saluer la reine Marie d'Anjou, sa mère, après son sacre à Reims. Elle demeurait désormais en Poitou, afin que la reine Charlotte de Savoie et leur fille Anne de France puissent s'y installer[11]. En effet, en 1433, le dauphin Louis qui était au château de Loches pour son éducation aurait pu trouver refuge à Amboise, menacé par les alliés des Bourguignons[12]. Désormais, le château devint en raison de sa sécurité la résidence ainsi que l'école des princes et des princesses, notamment Charles VIII, Louise de Savoie, enfin François Ier de France. Il faut ajouter dans la liste Marguerite d'Autriche qui devint une grande politicienne au XVIe siècle. La paix de Cambrai est un des bénéfices de cette éducation à Amboise[réf. nécessaire]. De plus, ce château possédait une bibliothèque remarquable avec un libraire[13] comptant un grand nombre de livres de Charlotte de Savoie[14] et Louis XI.
Le fils de Charles VII, Louis XI, fait élever son propre fils (le futur Charles VIII) à Amboise pour des raisons de sécurité. Étant né en 1470 au château, le dauphin Charles apprécie Amboise et en fait sa demeure de prédilection. Il y est élevé sous la garde d'un seigneur de Touraine, Jean Bourré.



Résidence royale |


Charles VIII y fit les premières constructions marquantes dès le début de son règne, et entreprend de profondes modifications de 1492 à sa mort en 1498 :




Panorama de la terrasse



  • La chapelle Saint-Hubert ;

  • L'aile, dite « Charles VIII », également de style gothique flamboyant, comprenant les logis du Roi et de la Reine ;

  • Les deux tours cavalières (Tour des Minimes et Tour Heurtault) ;

  • Un parc est aménagé sur la terrasse ; on comptera plus tard un buste de Léonard de Vinci et un mémorial musulman pour les accompagnants d'Abd El Kader décédés à Amboise durant sa captivité.


La construction fut supervisée par Raymond de Dezest, bailli d'Amboise, avec l'aide de trois maîtres des œuvres : Colin Biart, Guillaume Senault et Louis Armangeart assistés des maîtres Jacques Sourdeau et Pierre Trinqueau. Plus de 250 maçons travaillaient en permanence sur ce chantier.


Charles VIII mourut à Amboise d'une hémorragie cérébrale en 1498[15] à l'âge de 27 ans, après avoir violemment heurté de la tête un linteau de pierre de la galerie Hacquelebac le 7 avril, alors qu'il se rendait au jeu de paume.


Louis XII, son successeur, y fait construire une seconde aile, perpendiculaire à l'aile Charles VIII, dans le style renaissance. Il cède le domaine à Louise de Savoie, qui y élève ses deux enfants, Marguerite d'Angoulême et François, lequel était pressenti pour succéder à Louis XII. Lorsque Louis XII décède en 1515 et que François Ier monte sur le trône, la cour réside encore souvent au château royal (notamment les 8 premiers mois de 1518) mais ses séjours vont peu à peu s'espacer. Bien que la construction continue, avec l'achèvement de la tour Heurtault et le réaménagement de l'aile Louis XII, François Ier va préférer d'autres demeures comme les châteaux de Chambord, de Blois ou de Fontainebleau.




Le château avant son démantèlement, par Jacques Androuet du Cerceau, avant 1579.


Il invita néanmoins Léonard de Vinci à séjourner à Amboise dans le Clos Lucé[16], situé près du château. On a souvent entendu dire qu'un souterrain, permettant la communication entre les deux sites fut percé : ceci est une légende et les dernières fouilles archéologiques ont bien démontré que ce souterrain n'a jamais existé. Le grand peintre mourut en 1519 à Amboise et fut inhumé premièrement dans la collégiale Saint-Florentin, conformément à ses dernières volontés, édifice qui fut détruit en 1807 puis fouillé en 1863 par l'homme de lettres Arsène Houssaye. Les ossements attribués à Léonard de Vinci[note 2] furent retrouvés et placés en 1874 dans la chapelle Saint-Hubert.


Henri II, son fils, continuera l'agrandissement de l'édifice en ordonnant la construction de nouveaux bâtiments sur la partie est. En 1560, sous le règne éphémère de François II, le château fut le théâtre de la conjuration d'Amboise, prélude aux guerres de Religion.



Déclin puis restauration |


À partir d'Henri III, les séjours royaux se firent plus rares, pour devenir quasi inexistants. Peu à peu, le château se transforme en prison de luxe pour les grands personnages de l'État. En 1626, César, duc de Vendôme et son frère Alexandre, grand-prieur de France, y sont internés pour avoir conspiré contre Richelieu. Le château passe ensuite entre les mains du frère du roi, Gaston d'Orléans. Celui-ci y effectue quelques démolitions dans les années 1660. Confisqué de nouveau par le roi, Amboise redevient une prison. Louis XIV y enfermera Nicolas Fouquet et le duc de Lauzun, Antonin Nompar de Caumont.


Propriété du duc de Choiseul[17] au XVIIIe siècle, celui-ci l'abandonne vers 1760 au profit de Chanteloup à quelques kilomètres au sud d'Amboise. Après le décès de ce Louis-Jean-Marie de Bourbon (1725-1793), duc de Penthièvre[18], rachète les domaines du Château royal et de Chanteloup en 1786. Ceux-ci seront confisqués par la nation en 1793, en pleine révolution française.


Une grande partie du château fut démolie lors du premier Empire, lorsque Napoléon offrit le château déjà en mauvais état à l'ex-consul Roger Ducos[19]; lequel n'ayant pas les moyens de restaurer l'ensemble, préféra détruire les deux tiers du bâtiment (la collégiale Saint-Florentin et le logis des reines notamment) entre 1806 et 1810.


Louis-Philippe Ier hérita du château par le biais de sa mère. Il dégagea les anciens remparts en faisant détruire les maisons attenantes et redécora l'aile Louis XII. Il est de nouveau confisqué lors de la Révolution de 1848.


En 1848, à la suite d'un traité de reddition non respecté par les autorités françaises, l'émir Abd El-Kader et une centaine de compagnons y furent placés en captivité, avant d'être libérés par Napoléon III le 16 octobre 1852.



En 1873, le château repasse à la famille d'Orléans qui le transforme en maison d'accueil pour personnes âgées. Au tout début du XXe siècle, la restauration de l'édifice est entreprise par Victor Ruprich-Robert et son fils. En 1974, le comte de Paris le confie à la Fondation Saint-Louis dont il est le Président-fondateur.



Architecture |



Logis royal |


Le logis royal fait face à la Loire à l'extrémité de l'Éperon des Châteliers. Son architectonique relève du Gothique international. Une partie de l'ornementation de l'Aile Louis-XII a été remaniée par François-Ier au goût de la Haute-Renaissance.






Chapelle Saint-Hubert |


La chapelle Saint-Hubert fut édifiée et sculptée entre 1491 et 1496 par des artistes flamands dans le pur goût Gothique flamboyant en tuffeau blanc à l'initiative de Charles VIII. La chapelle sert ensuite d'oratoire à Anne de Bretagne, avant de devenir la dernière demeure présumée du corps de Léonard de Vinci, mort à Amboise en 1519.


Le linteau de la porte d'entrée représente la chasse de Saint Hubert. Les vitraux, assez récents, retracent des épisodes de la vie de Saint Louis, et le tympan datant du XIXe siècle, représente Charles VIII et Anne de Bretagne.




Tour des Minimes et tour Heurtault |




La tour des Minimes et la rampe cavalière


La tour des Minimes et la tour Heurtault, toutes deux très massives, permettaient aux carrosses et attelages de monter sur la terrasse, car on accède à leur sommet par des rampes en pente douce. Elles se situent respectivement sur la façade nord et ouest du château et sont d'architecture renaissance.


Un salon panoramique est édifié sur le toit de la tour des Minimes en 1843 et aujourd'hui détruit. Il accueille Louis-Napoléon Bonaparte lorsqu'il vient signifier sa libération à Abd El-Kader en 1852. Le haut de la tour est refait quelques décennies plus tard par l'architecte Victor Ruprich-Robert.


La vaste rampe cavalière en forme d'hélice permettait aux attelages un accès entre la ville et les terrasses du château. Charles-Quint utilise la rampe cavalière de la tour Heurtault pour faire son entrée en 1539. Une torche enflammera d'ailleurs une tenture murale lors du passage du convoi impérial.



Galerie d'Aumale |


Cette galerie est ainsi nommée en l'honneur de Henri d'Orléans, 5e fils de Louis-Philippe et duc d'Aumale, qui devient propriétaire du château en 1895. La galerie reliait à l'origine le logis royal aux appartements d'Henri II.



Intérieur |



Aile Charles-VIII |



Promenoir des gardes |


Cette galerie ouverte permettait de surveiller la Loire et les alentours d'Amboise. Y sont exposés des reproductions de dessins par Jacques Androuet du Cerceau illustrant l'importance du château au XVIe siècle.



Salle des gardes nobles |


La garde rapprochée du souverain était composée principalement de nobles. La salle des gardes nobles contrôlait l'accès de l'escalier menant à l'étage supérieur. La pièce s'articule autour d'un pilier central ou « palmier gothique » soutenant l'ensemble. On observe des copies réalisées au XIXe siècle d'armures du XVIe siècle. Une armure de combat dite « à côté », et une armure de parade plus légère. On note également un coffre de marine du XVIIe siècle.



Salle des tambourineurs |


Cette salle correspond à l'emplacement d'une « chambre à parer » du roi. Son nom fait référence aux nombreuses fêtes et bals donnés au château sous le règne des Valois. Le sol est fait de carreaux de terre cuite fleurdelisés d'inspiration XVe siècle. Le mobilier se compose d'une table Renaissance, d'une chaire, ou cathèdre gothique ornée des armes du cardinal Georges d'Amboise, et un coffre datant du règne de Charles VIII. Sur les murs, une tapisserie des Flandres du XVIe siècle représentant l'Hommage de la famille de Darius à Alexandre le Grand...



Salle des États (dite du Conseil) |




Vue de la salle du conseil.


C'est dans cette vaste salle (la plus grande du château) que le roi réunissait son conseil, véritable pôle du pouvoir royal. La salle possède deux cheminées : la première, disposant d'une hotte trapézoïdale, est encore marquée par la tradition gothique tandis que la seconde (à l'autre extrémité de la salle), illustre le style Renaissance. Le blason d'Anne de Bretagne (fleurs de lys et mouchetures d'hermine), décorent de nombreux éléments de la salle : hotte de la première cheminée, piliers centraux, vitraux des fenêtres sur Loire. L'emblème de Charles VIII (épée flamboyante ou palmée) orne également la hotte de la première cheminée. Au plafond sont inscrits des monogrammes de Charles VIII (entrelacs de C) et d'Anne de Bretagne (lettre A).


Sur les côtés, adossés aux murs, on observe de grandes chayères, bancs à dossiers ornés de plis de serviette de style gothique. Sur les murs sont exposés des portraits de rois Bourbon: Henri IV (d'après Franz Pourbus), et Louis XIII (d'après Philippe de Champaigne).



Aile Louis-XII |



Salle de l'échanson |


La salle est meublée à la fois de style gothique : un dressoir (appelé aussi crédence ou buffet), un coffre, deux chaires ; et Renaissance : une chaire, des tables « à l'italienne » disposant d'allonges, un grand coffre en noyer sculpté et anciennement doré. Les murs sont décorés de tapisseries d'Aubusson du XVIIe siècle d'après des cartons de Le Brun.


L'embrasure de la fenêtre décorée de bâtons de pèlerins, de bourses pleines de pièces de monnaie et d'une besace, rappelle qu'Amboise était une étape des pèlerins qui se rendaient à Saint-Martin-de-Tours avant de poursuivre leur chemin jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle.



Chambre de Henri II |


La chambre de Henri II possède un lit ouvragé de style Henri II aux grandes dimensions (2,18 m x 1,82 m). On note également un coffre bijou pourvu d'un double fond, ainsi que des portières et tapisseries de Bruxelles et de Tournai de la fin du XVIe siècle et du XVIIe siècle.



Antichambre de la cordelière |


Il s'agit de l'ancienne antichambre des appartements Renaissance (l'entrée a aujourd'hui disparu). Le manteau de la cheminée est orné d'entrelacs de cordes (symbole de l'Ordre de la cordelière), ainsi que du collier de l'ordre de Saint-Michel, autour du blason d'Anne de Bretagne. Le panneau de bois au-dessus de la cheminée est quant à lui décoré de la Salamandre, emblème de François Ier.




Cabinet Louis-Philippe |


Dans cette pièce est reconstitué un cabinet de travail sous Louis-Philippe. On peut y admirer un Portrait de la duchesse d'Orléans, mère de Louis-Philippe, ainsi que, sur une commode, la maquette de la Belle Poule, navire commandé par le prince de Joinville, fils de Louis-Philippe, lors du retour en France des cendres de Napoléon Ier.



Chambre Louis-Philippe |


Cette chambre est meublée de style « Premier Empire » : un lit en bateau, un secrétaire, un guéridon au piètement de quatre colonnes, une commode en bois plaqué d'acajou ; et de style « Louis-Philippe » : semainier en acajou, chaise aux croisillons ajourés.


Sur les murs, on observe un Portrait de Madame Adélaïde, peint par Court, ainsi qu'un Portrait du duc et de la duchesse d'Orléans, d'après Franz-Xaver Winterhalter.



Salon de musique |


Le mobilier de ce vaste salon de musique se compose notamment d'un piano à queue Érard en placage de palissandre de Rio du XIXe siècle, d'un secrétaire et d'une console de style « Restauration », et d'une chaise à dossier barrette en acajou estampillé Jacob. Sur les murs sont exposés un Portrait de Louis-Philippe Ier représenté avec les insignes de la monarchie et la Charte constitutionnelle de 1830, un Portrait de la reine Marie-Amélie, avec deux de ses fils, le duc d'Aumale et le duc de Montpensier, ainsi qu'un Portrait de Louis-Philippe-Joseph, dit « Philippe-Égalité ». On note également un Portrait d'Abd El Kader, sur chevalet.




Jardins |


Plusieurs jardins agrémentent l'aménagement extérieur du château.



Terrasse de Naples |


Située à la gauche de la galerie d'Aumale, cette terrasse présente trois belvédères qui dominent la Loire. Elle accueille le premier jardin Renaissance du Val de Loire à la fin du XVe siècle, réalisation de Dom Pacello da Mercogliano. Le jardinier innove en ouvrant des fenêtres sur le paysage, dérogeant ainsi à la tradition médiévale du jardin clos.



Les jardins paysagers |




Le jardin d'Orient


Un aménagement paysager orienté vers le sud est constitué d'allées bordées de chênes-verts, de buis, de cyprès et de vignes de muscat. Il est prolongé du côté sud-est par le jardin d'Orient, conçu en 2005 par Rachid Koraïchi en l'honneur des compagnons de l'émir Abd El Kader décédés durant leur captivité. Une allée orientée vers la Mecque traverse l'alignement des stèles.



Buste de Léonard de Vinci |




Buste de Léonard de Vinci


Un buste de Léonard de Vinci est érigé à l'emplacement de la collégiale Saint-Florentin, édifice roman du XIe siècle détruit vers 1807, où l'artiste avait demandé d'être inhumé.



Culture populaire |


L'hôtel Château Marmont de Los Angeles fut construit sur le modèle du château d'Amboise[20].


Le 17 juin 1963, la Poste a émis un timbre d'une valeur de 0,30 FRF, représentant le château d'Amboise[21].



Voir aussi |



Bibliographie |


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Sur les autres projets Wikimedia :





  • Jean-Marie Pérouse de Montclos, Centre - Val de Loire, le guide du patrimoine, Paris, Hachette, 1992(ISBN 2010185382)


  • Jean-Pierre Babelon, Le Château d'Amboise, Actes Sud, 2004.

  • Lucie Gaugain, Amboise. Un château dans la ville, Presses universitaires de Rennes/Presses universitaires François-Rabelais, 2014, 456 p., ill.

  • Jean-Marie Laruaz, Archéologie à Amboise aux origines de la ville et du château, (ISBN 978-2-912610-20-1), édition Centre-Val de Loire-Archea, juillet 2015.



Articles connexes |



  • Maison d'Amboise

  • Château du Clos Lucé

  • Château Gaillard

  • Liste des demeures royales françaises

  • Liste des résidences des chefs d'État français

  • Liste des châteaux d'Indre-et-Loire

  • Liste des monuments historiques de 1840

  • Liste des monuments historiques d'Indre-et-Loire

  • Pacello da Mercogliano



Liens externes |



  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata


  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

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    • Gemeinsame Normdatei



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  • Présence dans un média ou sur un réseau social : TwitterVoir et modifier les données sur Wikidata

  • Château Gaillard à Amboise



Notes et références |



Notes |





  1. Coordonnées vérifiées sur Géoportail et Google Maps


  2. Interprétation d'Arsène Houssaye d'après l'inscription retrouvée sur une pierre " EO DUS VINC.




Références |




  1. http://www.ville-amboise.fr/c__54_286__Ressources_historiques.html


  2. http://www.autourdeleonardo.org/page-96.html


  3. Notice no PA00097503, base Mérimée, ministère français de la Culture


  4. Jean-Marie Laruaz, Archéologie à Amboise aux origines de la ville et du château, édition Centre-Val de Loire-Archea, 2015, 32 p. (ISBN 978-2-912610-20-1).


  5. Jean-Marie Laruaz, « Amboise : la ville gauloise et gallo-romaine », Atlas archéologique de Touraine, Supplément à la Revue Archéologique du Centre de la France, no 53,‎ 2014(lire en ligne)


  6. Jean-Pierre Babelon, Le Château d'Amboise, Actes Sud, 2004, p. 23.


  7. Jean-Pierre Babelon, Le Château d'Amboise, Actes Sud, 2004, p. 26.


  8. http://www.baladesetpatrimoine.com/item/le-chateau-damboise/


  9. http://www.chateau-amboise.com/fr/page/renaissance1


  10. Jean-Pierre Babelon, Le Château d'Amboise p.45, Actes Sud, Arles 2004


  11. Jean-Pierre Babelon, Le Château d'Amboise p.37, Actes Sud, Arles 2004


  12. Jacques Heers, Louis XI p.24, Perrin, Paris 2003


  13. Jean Favier, Louis XI p.238, Fayard, Paris 2001


  14. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1865_num_26_1_446003 p.357-365


  15. http://www.histoire-et-secrets.com/articles.php?lng=fr&pg=14824


  16. http://www.vinci-closluce.com/fr/leonard-de-vinci


  17. http://clg-choiseul-amboise.tice.ac-orleans-tours.fr/eva/spip.php?article389


  18. Marc Métay, Le duc de Penthièvre (1725-1793), un Bourbon dans la Révolution, Université François Rabelais. Mémoire de Master d'histoire moderne, 2011


  19. http://www.lepoint.fr/culture/visite-interdite-du-chateau-d-amboise-5-les-combles-amenagees-du-duc-d-aumale-20-06-2015-1938433_3.php


  20. http://www.lepoint.fr/culture/les-fantomes-de-chateau-marmont-06-01-2011-127389_3.php


  21. Phil-ouest.com




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