Jean Ferrat





Ne doit pas être confondu avec Jean Ferré.


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Jean Ferrat



Description de cette image, également commentée ci-après

Jean Ferrat en 1980 (photo Erling Mandelmann)

































Informations générales
Nom de naissance

Jean Tenenbaum
Naissance

26 décembre 1930
Vaucresson, Seine-et-Oise, France
Décès

13 mars 2010(à 79 ans)
Aubenas, Ardèche, France
Activité principale

Auteur-compositeur-interprète
Genre musical

Poésie, chanson française, chanson à texte, jazz, musique latine, crooner, musique cubaine
Années actives

1950-2010
Labels

Decca (1960-1962)
Barclay (1963-1976)
Temey (1968-2010)



Jean Tenenbaum, dit Jean Ferrat, né le 26 décembre 1930 à Vaucresson[1] (Seine-et-Oise) et mort le 13 mars 2010 à Aubenas[2] (Ardèche), est un auteur-compositeur-interprète français.


Auteur de chansons à texte, il alterne durant sa carrière chansons sentimentales, chansons poétiques et chansons engagées et a souvent maille à partir avec la censure[3]. Reconnu pour son talent de mélodiste, il met en musique et popularise nombre de poèmes de Louis Aragon avec l'approbation de celui-ci.


Fidèle, sa vie durant, à ses idéaux communistes, il n'en conserve pas moins sa liberté vis-à-vis du Parti communiste français, dont il a toujours dit n'être pas membre, n'hésitant pas à s'en démarquer sur différents sujets[4].


Bien que peu présent dans les médias et malgré son retrait de la scène à quarante-deux ans, cet ardent défenseur de la chanson française connaît un grand succès critique et populaire[5]. Apprécié d'un large public, Jean Ferrat est considéré, à l'instar de Léo Ferré, Georges Brassens et Jacques Brel, comme l'un des grands de la chanson française[6].




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Sa jeunesse


      • 1.1.1 Origines familiales et enfance


      • 1.1.2 La Seconde Guerre mondiale


      • 1.1.3 Débuts professionnels


      • 1.1.4 Les débuts (Vogue, RCA & Decca)


      • 1.1.5 La reconnaissance (les années Barclay)




    • 1.2 Les années ardéchoises




  • 2 Son style


    • 2.1 L'auteur-compositeur-interprète


    • 2.2 L'artiste engagé


    • 2.3 L'artiste censuré




  • 3 Discographie


    • 3.1 Chansons


    • 3.2 Interprètes de Jean Ferrat


    • 3.3 Jean Ferrat compositeur




  • 4 Adaptations


  • 5 Jean Ferrat référencé


  • 6 Cinéma


    • 6.1 Jean Ferrat en caméo au cinéma


    • 6.2 Fictions avec titre de Jean Ferrat




  • 7 Hommages


    • 7.1 Hommages artistiques


    • 7.2 Odonymes et noms d'établissements




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Citations


    • 8.3 Références




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes







Biographie |



Sa jeunesse |



Origines familiales et enfance |


Jean Ferrat est le fils de Mnacha (diminutif russe de Mikhail, ou Michel) Tenenbaum[7], Juif russe naturalisé français en 1928, et d'Antoinette Malon, Française[N 1] née à Paris[N 2] d'une famille originaire d'Auvergne (Saint-Simon dans le Cantal par son père, Isserteaux dans le Puy-de-Dôme par sa mère[8])[9]. Son père, fils de Samuel Tenenbaum et Broucha Gellerstein (ou Hellerstein), est né le 15 août 1886 à Ekaterinoslav (actuel Dnipro), dans l'Ukraine russe[10]. Il y a un doute sur le lieu de naissance exact de Mnacha Tenenbaum : s'agit-il de la ville d'Ekaterinodar (aujourd'hui Krasnodar) ou de celle d'Ekaterinoslav (actuelle Dnipro) ? Cette dernière est le plus probable : c'est ce nom qui est indiqué dans les documents officiels français comme la liste du "convoi 39" pour Auschwitz[11]. À Ekaterinoslav vivaient plusieurs familles du nom de Tenenbaum et de Gellerstein au sein de la forte communauté juive. C'est en outre l'hypothèse formulée dans la correspondance entre Jean Ferrat et un membre du Cercle. En revanche, c'est Ekaterinodar qui figure dans l'acte de naissance de Jean (et les autres actes d'état civil), mais aucune famille du nom de Tenenbaum n'est attestée dans cette ville à la fin du XIXe siècle.


Le père de Jean Ferrat, ouvrier joailler, émigre en France en 1905. Pendant la Première Guerre mondiale, il est engagé volontaire et affecté comme ajusteur dans un atelier d'aviation[12]. Durant cette période, il rencontre Antoinette Malon, ouvrière dans une entreprise de fleurs artificielles, et ils se marient le 8 décembre 1917[N 3]. Après son mariage, elle quitte son emploi pour élever les enfants du couple : Raymonde (née en 1916 à Paris[13]), André (né en 1918 à Draveil), Pierre (né en 1925 à Vaucresson[N 4]) et Jean[14].


Peu après la fin de la guerre[N 5], la famille s'installe à Vaucresson dans une maison particulière[N 6]. Macha est artisan joaillier et compose pièces et parures pour des commanditaires parisiens[N 7]. À l'époque de sa naturalisation (24 juillet 1928), il est assez aisé pour régler la totalité des droits afférents[15], qui sont assez élevés.


En 1935, la famille quitte Vaucresson et s'installe à Versailles, au 3, avenue de Saint Cloud[16]. Chez les Tenenbaum, on apprécie la musique et le chant. Jean Ferrat confiera : « Mon père et ma mère m'ont communiqué leur passion de la musique et du chant. Ils allaient souvent à l'Opéra-Comique et ma mère qui avait une jolie voix de soprano, chantait Lakmé et Manon[N 8]. Je crois qu'elle aurait aimé être chanteuse. À la maison, les jeunes chantaient Trenet et les moins jeunes Tino Rossi et Jean Lumière. (...) C'était alors un peu la guerre. »[17],[N 9].



La Seconde Guerre mondiale |


Jean est fortement marqué par l'Occupation allemande[N 10].


Son père, qui est de nouveau engagé volontaire en 1939[N 11], est cependant touché par les mesures anti-juives du Statut des Juifs imposé par le gouvernement de Pétain (1940 et 1941). En 1942, il est astreint au port de l'étoile jaune, mais se croit protégé par son statut de Français (et d'époux d'une non juive)[N 12] : il refuse de partir en zone non occupée[18]. Peu après, durant l'été 1942, il est enlevé et séquestré au camp de Drancy, puis déporté à Auschwitz où il sera assassiné (convoi 39 du 30 septembre 1942[19]), dans le cadre de la Solution finale[N 13](plus tard, Ferrat évoquera la disparition de son père dans la chanson Nul ne guérit de son enfance - album Dans la jungle ou dans le zoo).


L'enfant est caché un moment par des militants communistes, puis la famille (Jean, sa mère, sa sœur et ses frères) se réfugie en zone libre, à Font-Romeu[20].
Il y reste deux ans, et y fait sa sixième et sa cinquième, puis retourne vivre à Versailles avec sa tante. Il entre au collège Jules-Ferry (aujourd’hui lycée Jules-Ferry) le 1er décembre 1943 en cinquième moderne[N 14].


En juin 1944, la famille décide de les faire revenir en Cerdagne afin d'éviter les affrontements qui s'annoncent, liés à la Libération. Mais, arrivés à Perpignan, ils reçoivent l'instruction de ne pas terminer le trajet : sa sœur est retenue par la Gestapo à la citadelle de Perpignan, tandis que l'un de ses frères se cache dans la montagne et que sa mère est interrogée par la Gestapo. Jean et sa tante logent alors à l'hôtel pendant un peu plus d'un mois, jusqu'à ce que sa sœur soit libérée[9]. La famille gagne alors Toulouse, où elle est hébergée un temps par les parents de la belle-sœur de Jean, puis par une famille de paysans dans l'Ariège, grâce aux réseaux de résistants dont fait partie le beau-père de Pierre Tenenbaum, Marcel Bureau[N 15],[9].



Débuts professionnels |


Après la seconde moderne, il doit quitter le collège Jules-Ferry pour aider financièrement sa famille[21]. Sans diplôme ni expérience, il est embauché comme aide-chimiste dans un laboratoire spécialisé dans le Bâtiment et les Travaux Publics à Paris[22]. De manière à progresser, il prend des cours du soir puis poursuit pendant plusieurs années un cursus au Conservatoire national des arts et métiers en vue de devenir ingénieur chimiste, tout en s'intéressant sérieusement au théâtre, en prenant des cours, et en expérimentant l'interprétation et l'écriture musicale. Pour pouvoir se consacrer pleinement à la vie artistique, il quitte en 1954 le métier de chimiste pour la chanson, les cabarets parisiens et la vie de bohème[23].



Les débuts (Vogue, RCA & Decca) |


Attiré par la musique, le théâtre et le classique, il entre dans une troupe de comédiens au début des années 1950, compose quelques chansons et joue de la guitare dans un orchestre de jazz. Il passe sans grand succès quelques auditions, fait des apparitions au cabaret sous le nom de Jean Laroche, et, ne se décourageant pas, décide de se consacrer exclusivement à la musique.


En 1956, il met en musique Les Yeux d'Elsa, poème de Louis Aragon dont il sera toute sa vie l'admirateur[Cit. 1],[24]. C'est André Claveau, alors fort en vogue, qui interprète la chanson et apporte un début de notoriété à Jean, qui se produit très régulièrement au cabaret parisien La Colombe de Michel Valette, en première partie de Guy Béart. La même année, une jeune chanteuse, Christine Sèvres, dont il a fait la connaissance, reprend quelques-unes de ses chansons. Il vit avec elle à partir de fin 1957, d'abord chez les Tenenbaum, rue des Pyrénées, puis à Ivry[25].


En 1957, il chante dans quelques cabarets de la Rive gauche : Milord l'Arsouille, La Colombe, L'Échelle de Jacob, La Rôtisserie de l'Abbaye, en s'accompagnant à la guitare[26].




Jean Ferrat (à droite) et son ami Guy Thomas.


En 1958, il sort chez Vogue son premier 45 tours EP, qui ne rencontre guère de succès.


C’est sa rencontre en 1959 avec Gérard Meys, qui devient son éditeur et son ami, qui lance sa carrière. Il signe chez Decca avec Daniel Filipacchi et, l'année suivante, sort son second 45 tours EP avec la chanson Ma Môme, son premier succès, et passe sur toutes les ondes. Quasiment en même temps, RCA publie un 45 tours EP des quatre chansons qu'il a enregistrées sous le pseudonyme de Noël Frank : le disque n'a aucun succès[27].


C'est après avoir vu sur une carte de France la ville de Saint-Jean-Cap-Ferrat, qu'il décide de s'appeler Jean Ferrat[28], plutôt que Jean Laroche, nom déjà utilisé par un autre artiste sur scène.


Une autre rencontre décisive aura lieu avec le musicien Alain Goraguer, qui signe ses premiers arrangements sous le pseudonyme de Milton Lewis et qui deviendra l'arrangeur des chansons de tous ses albums.


Le photographe Alain Marouani, rencontré chez Eddie Barclay, suivra Ferrat durant toute sa carrière en signant la très grande majorité de ses photos.


En 1961, il rencontre Zizi Jeanmaire, pour laquelle il écrit Eh l'amour, Mon bonhomme. Elle l'engage comme vedette américaine de son spectacle à l'Alhambra, le premier music-hall où il chantera. Il y restera six mois, abandonnant sa guitare[26].


Son premier 33 tours, Deux enfants au soleil, sort en 1961 et reçoit le prix de la SACEM.


Commence alors sa longue carrière, émaillée de difficultés avec la censure exercée par les dirigeants de la radio et de la télévision[29]. En effet, Ferrat a toujours été un chanteur engagé à l'esprit libre. Il met en musique ses propres textes, ceux de ses paroliers ou ceux d'amis poètes, dont notamment Henri Gougaud, Georges Coulonges ou Guy Thomas.


Au début des années 1960, il compose, sur des paroles de Michelle Senlis pour Jacques Boyer et Jean-Louis Stain, la chanson Mon vieux, laquelle, réécrite partiellement dans les années 1970 pour être reprise par Daniel Guichard, connaîtra un grand succès et deviendra un classique de son répertoire.


En 1961, il épouse à Ivry-sur-Seine, la chanteuse Christine Sèvres, née Jacqueline Amélie Estelle Boissonnet, dont il adoptera la fille, Véronique Estel, née en 1953 d'un premier mariage[30],[31] et qu'il a connue à l'âge de 3 ans et considère comme sa fille[32].


Dans ces années-là, il croise Pia Colombo. Elle reprend notamment la chanson Les Noctambules (1962)[33].


En 1962, il fait la connaissance d'Isabelle Aubret. Cette rencontre est pour les deux artistes le début d'une grande et pérenne complicité artistique puis amicale[N 16]. Jean Ferrat lui propose de se produire en première partie de la tournée qu'il commence. Elle y chante notamment Deux enfants au soleil, chanson écrite par Claude Delécluse. En 1970, il compose une chanson sur des paroles écrites par Philippe Pauletto et intitulée Tout ce que j’aime. Quelques mois plus tard, elle sera interprétée aussi par Isabelle Aubret.



La reconnaissance (les années Barclay) |


En 1963, il rejoint le label créé par Eddie Barclay[N 17].


La même année, faisant référence à la directive « Nuit et brouillard », il chante Nuit et brouillard, en mémoire aux déportés victimes des camps de concentration nazis de la Seconde Guerre mondiale, et en particulier en mémoire de son père, juif émigré de Russie mort à Auschwitz[34], qui lui vaut un grand succès auprès du public, malgré une censure non avouée des autorités qui « déconseillent » son passage sur les ondes, et pour laquelle il reçoit le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros. C'est à la même époque qu'il compose la musique de C'est beau la vie, chanson que Michelle Senlis a écrite pour Isabelle Aubret après son accident de voiture.


En 1964, il confirme son succès naissant auprès du public avec La Montagne qui demeure l'un de ses plus grands succès. Avec ce texte, il chante – sans la nommer – l'Ardèche, région chère à son cœur, et fait de cet hommage à la France paysanne un classique de la chanson française. En 1973, il s'installe définitivement à Antraigues-sur-Volane, où il possède une maison depuis 1964, et qu'il ne quittera plus, y devenant même, en 1977, conseiller municipal et adjoint au maire durant deux mandats.


En 1967, un séjour de deux mois et demi à Cuba, où il chante une dizaine de fois et laisse pousser ses célèbres moustaches, le marque artistiquement, politiquement et humainement, lui inspirant l'album À Santiago[35].


Arrivent Mai 68 et ses « événements » : il participe à des soirées organisées pour les grévistes à Bobino[36]. Quelques mois plus tôt, il critique avec véhémence la génération à venir du 22-Mars dans la chanson Pauvres petits c...[37].


En 1969, Jean Ferrat chante Ma France, chanson phare de l'album homonyme, sur lequel il grave avec Christine Sèvres, l'unique duo enregistré de sa carrière, La Matinée[N 18] (paroles d’Henri Gougaud, musique de Jean Ferrat).


Il fait un passage remarqué en 1972 comme invité principal du Grand Échiquier de Jacques Chancel (il ne réapparaîtra à la télévision que trois ans plus tard, le 14 novembre 1975, dans une émission spéciale toujours animée par Jacques Chancel, intitulée « Jean Ferrat pour un soir »)[38].


En 1972, il fait, au Palais des Sports de Paris, ses adieux à la scène, qu'il juge devenue trop complexe techniquement et « trop dure physiquement »[39].



Les années ardéchoises |




Antraigues-sur-Volane


Toujours en 1972, Jean Ferrat rompt avec Barclay et se fait plus rare.


En 1974, Christine Sèvres et lui décident d'aller vivre en Ardèche, près de Vals-les-Bains, à Antraigues-sur-Volane[N 19], dont il connaît le maire communiste, le peintre Jean Saussac[N 20]. Il y a acheté, en 1964, une ferme, perdue au milieu de 20 hectares, où ils vivent entourés de leurs chiens, chats et de leur ânesse appelée « Justice sociale »[40]. Sa fille adoptive, Véronique Estel, désormais majeure, les suit[N 21].


Jean et Christine se séparent mais continuent de partager la propriété d'Antraigues. Jean vit en couple avec Colette Laffont, professeur d'éducation physique et sportive rencontrée en 1971, tout en continuant de s'occuper de Christine, gravement malade[41] (il attendra janvier 1992 pour épouser Colette, à Ivry-sur-Seine)[30].


En 1975, il publie, sous le label Temey, un nouvel album : La femme est l'avenir de l'homme. Un second clôt la décennie : Les Instants volés.


Son chant se veut toujours plus engagé et Ferrat fustige les guerres coloniales, dans Un air de liberté (1975)[42], attaquant nommément un article de Jean d'Ormesson, éditorialiste et directeur au Figaro, et suscite encore ainsi la polémique.


Dans la chanson Un jeune, un an après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la Présidence de la République, Ferrat se moque de la création du mouvement des jeunes Républicains indépendants, proche du parti politique présidentiel.


Il est encore une fois en phase avec son temps, rappelant, dans La femme est l'avenir de l’homme, la proximité entre deux des plus importantes batailles revendicatives du XXe siècle comme du précédent : la lutte sociale et la lutte féministe en plein essor[43].


Polygram rachète à Barclay son catalogue à la fin des années 1970. Désireux alors de ne pas dépendre de la major, Jean Ferrat réenregistre la quasi-intégralité de ses titres[N 22], avec l'aide de l'arrangeur et chef d'orchestre Alain Goraguer, puis sort sous son propre label, Temey, avec l'éditeur Gérard Meys, une nouvelle édition de 11 volumes en 1980. La même année, paraît un nouvel album Ferrat 80, dont le titre phare Le Bilan ne passe pas inaperçu. Jean Ferrat y dénonce les purges staliniennes. Avec son engagement social et politique jamais démenti, celui-ci exprime le recul de plus en plus grand qu'il prend vis-à-vis de ce socialisme qu'il qualifie de caricature : « Ce socialisme n'était qu'une caricature, dans ma bouche à jamais la soif de vérité ». Dans une émission qu'il lui consacre, Michel Drucker demande à Jean Ferrat s'« il ne craint pas qu'on l'accuse de tourner sa veste ». Sans ambages, le poète déclare : « Il ne faut pas compter sur moi pour faire de l'anticommunisme »[44].


Son épouse, Christine Sèvres, meurt d'un cancer à Marseille en 1981, à l'âge de 50 ans.


Ses apparitions télévisées sont très rares. En 1991 sort un nouvel album, qui lance la chanson À la une, fustigeant une certaine forme de télévision. Cet album lui vaut un spécial Stars 90, en novembre 1991, sur TF1.


Il est candidat sur la liste PCF de Robert Hue aux élections européennes de 1999, inscrit Jean Tenenbaum dit Jean Ferrat.


Il fait ses dernières apparitions télé, en France, dans l'émission Vivement Dimanche, début janvier 2003, sur France 2, et fin 2003, sur TV5 Monde, dans l'émission L'Invité : un entretien de 45 minutes en compagnie de Patrick Simonin, sa dernière véritable interview télévisée. En octobre 2003, il répond à Hélène Hazera sur France culture au cours d'un entretien de plus de 2 heures qui sera diffusé en février 2004 et rediffusé du 15 mars 2010 au 19 mars 2010, sous le titre de « Jean Ferrat, le léger et le grave »[9].


En 2007, il soutient José Bové pour l'élection présidentielle. En 2010, il apporte son soutien à la liste présentée par le Front de gauche en Ardèche aux élections régionales[45].





Isabelle Aubret, Pierre Tenenbaum (frère de Jean Ferrat) et Michel Pesenti (maire d'Antraigues) lors de l'adieu public au chanteur, le 16 mars 2010[46].


Jean Ferrat meurt le 13 mars 2010 à l’hôpital d'Aubenas, des suites d'un cancer[47]. De nombreuses personnalités rendent hommage à celui qui « a su lier la poésie, le peuple et ses idéaux »[48]. Il est inhumé le 16 mars 2010 au cimetière communal d'Antraigues-sur-Volane près de son frère André. Lors de la cérémonie d'hommage sur la place centrale du village, très suivie et retransmise en direct par la chaîne de télévision France 3, Francesca Solleville interprète, a cappella, Ma France, et Isabelle Aubret, sur le même mode, C'est beau la vie. Puis cette dernière, avec l'aide de l'enregistrement de Jean Ferrat, fait chanter La Montagne par la foule, constituée de plus de 5 000 personnes[N 23],[49]. La veille, plus de quatre millions de téléspectateurs avaient suivi en France l'hommage télédiffusé en son honneur présenté par Henri-Jean Servat[50].


Le samedi 11 septembre 2010, un grand hommage lui est rendu sur la grande scène de la Fête de l'Humanité. Le spectacle est présenté par son ami Michel Drucker, et huit artistes interprètent des chansons issues de son répertoire : Jehan, Enzo Enzo, André Minvielle, D’de Kabal, Francesca Solleville, Clarika, Allain Leprest et Sanseverino[51].


En janvier 2011, lors de la Révolution tunisienne, sa chanson Un air de liberté passe en boucle sur les ondes de Radio 6 dès l'instant où les révolutionnaires en prennent le contrôle (en alternance avec Ma Liberté, chantée par Georges Moustaki, et une sélection de chansons engagées francophones et arabophones)[52].



Son style |



L'auteur-compositeur-interprète |




Jean Ferrat en visite chez son ami et parolier Georges Coulonges (à gauche) et sa famille (1969).


Article détaillé : Liste des auteurs chantés par Jean Ferrat.

Auteur-compositeur-interprète, Jean Ferrat a quelque 200 chansons à son actif. Bien qu'il ait souvent écrit les paroles de ses chansons, il a également interprété et mis en musique les textes de maints auteurs : Guillaume Apollinaire, Georges Coulonges, Claude Delécluse, Pierre Frachet, Henri Gougaud, Philippe Pauletto, Michelle Senlis et Guy Thomas. Il a cependant été abondamment reconnu pour avoir mis en musique plus d'une trentaine de poèmes de Louis Aragon[24] et, en les chantant, pour les avoir fait connaître au public.


Considéré comme un excellent mélodiste[53],[54],[55], Jean Ferrat est affecté d'un handicap qui, déclare-t-il, « a contribué à l'arrêt de sa carrière de guitariste » ; en effet, à la suite d'un accident survenu lorsqu'il était enfant, il est amputé de l'auriculaire gauche[56].



L'artiste engagé |


Jean Ferrat, dès ses débuts, outre de très nombreuses chansons sentimentales, oriente son inspiration dans deux directions : l'engagement social-politique et la poésie, cette dernière notamment en mettant en musique de nombreux poèmes de Louis Aragon[57].


Compagnon de route du PCF sans jamais en avoir été membre[58],[N 24], il garde ses distances avec l'URSS et, en 1969, dans la chanson Camarade, dénonce l'invasion de Prague en 1968[45] par les troupes du Pacte de Varsovie. Avec son ami Georges Coulonges, il y préfère la révolte des humbles, des simples gens. Opposé à l'orientation pro-soviétique prise à l'issue du vingt-troisième congrès du Parti communiste en 1979, il fustige dans la chanson Le Bilan, la déclaration de Georges Marchais, secrétaire général du PCF, qui évoque alors — en 1979 — un bilan globalement positif[59] des régimes socialistes. Il apporte néanmoins son soutien à Georges Marchais lors des élections présidentielles de 1981[60], expliquant quelques années plus tard, dans la chanson Les Cerisiers (1985), les raisons pour lesquelles il est demeuré fidèle à la mouvance communiste[61].


Il accuse l'industrie du disque de faire passer les considérations financières avant l'art des artistes créatifs. Publiant des lettres ouvertes aux différents acteurs de la vie culturelle, présidents de chaînes de radio et télévision, ministres, il dénonce une programmation qui, selon lui, privilégie les chansons « commerciales » plutôt que les créations musicales et poétiques[62].


Il était membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie internationale de la promotion d'une culture de non-violence et de paix[63] ainsi que du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples[64].



L'artiste censuré |


Il évoque en 1963 la déportation par les nazis, à une époque où la diplomatie préfère occulter ce passé récent — la France et l'Allemagne étant alors en pleine phase, stratégique, de réconciliation — tout autant que l'existence en France de camps tels que Drancy durant l'occupation. La diffusion de sa chanson Nuit et brouillard est « déconseillée » par le directeur de l'ORTF[29], mais le public suit, comme la critique, et l'album Nuit et brouillard obtient le prix de l'Académie Charles-Cros.


À la sortie en 1965 de l'album Potemkine, les problèmes de censure[65] recommencent de plus belle. Georges Coulonges, le parolier de la chanson-titre a pourtant pris des gants. Il écrit : « M'en voudrez-vous beaucoup… » Dans son autobiographie[66], il explique : « Pourquoi demander au public s'il m'en voudrait d'écrire ma chanson ? On l'a compris : ce n'était pas à lui que la question était posée. C'était aux antennes vigilantes de la radio, de la télévision gaullienne. J'avais des raisons de me méfier d'elles. »


En 1966, il est interdit de petit écran, sous le prétexte de sa candidature sur la liste PCF aux élections municipales d'Antraigues (Ardèche)[39].


Les déboires de Jean Ferrat se poursuivent en 1969 avec la sortie de l'album Ma France, dont la chanson éponyme est interdite d'antenne, provoquant son boycott des plateaux de télévision. Intransigeant sur ce point, Jean Ferrat n'y retourne qu'en 1970 et doit patienter un an de plus pour voir la censure brisée par Yves Mourousi, qui diffuse en 1971 un extrait de Ma France[67].


Le 16 mars 1969, Jean-Pierre Chabrol invite Jean Ferrat dans son émission télévisée L'Invité du dimanche, ainsi que Georges Brassens et Jacques Brel. En plein débat d'idées, le chef de plateau arrive avec une ardoise où il est écrit à la craie : « Ordre de la direction, que Jean Ferrat chante, mais qu'il ne parle plus. » Un tollé général s'ensuit et toute l'équipe est renvoyée. Jean Ferrat ne fera plus de télévision pendant près de trois ans à la suite de cet événement[68].



Discographie |


Article détaillé : Discographie de Jean Ferrat.


Chansons |


Article détaillé : Liste des chansons de Jean Ferrat.

Son œuvre se partage entre textes engagés, chansons d'amour, fantaisies empreintes d'humour et hommages multiples : à l'Ardèche, sa région d'adoption[45], à la femme (comme dans La femme est l'avenir de l'homme, dont le titre est un clin d’œil à Louis Aragon)[69], à différentes personnalités, corps de métiers ou peuples, historiques ou contemporains, d'Europe ou d'Amérique latine.



Interprètes de Jean Ferrat |


Article détaillé : Liste des interprètes de Jean Ferrat.


Jean Ferrat compositeur |


Jean Ferrat a composé toutes les musiques de ses chansons, sauf trois[N 25], mais il a aussi composé la musique de chansons qu'il n'a jamais interprétées :




  • Mon vieux, 1962, écrite par Michelle Senlis et dont l'interprète principal est Daniel Guichard.


  • Le Pull-over[70], paroles d'Allain Leprest, interprétée par Juliette Gréco.



Adaptations |



  • Didier Caesar (alias Dieter Kaiser), du duo « Stéphane et Didier »[71], a transposé en allemand une vingtaine de chansons de Ferrat (surtout les textes de Louis Aragon), tout en restant le plus près possible des textes français et pouvant rimer, en allemand, sur la musique originale. Il les interprète en allemand et en français. Il s'agit de Tu peux m'ouvrir cent fois les bras (Öffne die Arme hundert Mal (de)), La Montagne (Die Bergwelt), Que serais-je sans toi (Was wär ich ohne dich (de)) de Louis Aragon, Le Sabre et le Goupillon (Der Weihwasserwedel und das Schwert (de)), Potemkin, C'est beau la vie (Das Leben ist schön (de)), Nous dormirons ensemble (Wir werden zusammen schlafen (de)) (Louis Aragon), Aimer à perdre la raison (Zu lieben, dass man den Verstand verliert (de)) (Louis Aragon), C'est si peu dire que je t'aime, Je ne chante pas pour passer le temps, Nuit et Brouillard, La femme est l'avenir de l’homme.


  • Het dorp (nl), littéralement Le Village, adaptation de La Montagne, évoquant la ville de Deurne (Pays-Bas), interprété par Wim Sonneveld[72] en 1974. Cette chanson a connu un important succès aux Pays-Bas et en région flamande ; en 2008, elle arrive en tête du Top 100 van het Nederlandse Lied (nl), organisé par Radio 5[73].



Jean Ferrat référencé |



  • En 1999, dans sa chanson Réveille Le Punk (album Tapis rouge), le groupe rap-punk Svinkels utilise son nom dans une rime.

  • La chanson Je ne suis qu'un cri (sur un texte de Guy Thomas) a été utilisée comme sujet de l'épreuve de français au baccalauréat professionnel 2012[74].



Cinéma |



Jean Ferrat en caméo au cinéma |




  • 1959 : on voit Jean Ferrat monter dans une rame de métro dans le film Un témoin dans la ville, d'Édouard Molinaro.


  • 1962 : il apparaît dans le film Vivre sa vie, de Jean-Luc Godard, pendant qu'on entend Ma môme.



Fictions avec titre de Jean Ferrat |



  • 2018 : dans Aux animaux la guerre , la série télévisée d'Alain Tasma adaptée du roman éponyme de Nicolas Mathieu, Ma môme est chanté a capella par une résidente de l'établissement pour personnes âgées dans lequel réside le personnage incarné par Dani, à l'occasion de l'anniversaire de cette dernière, mère dans l'histoire de Roschdy Zem, également présent dans la scène.


Hommages |



Hommages artistiques |



  • En 2010 Natacha Ezdra enregistre l'album hommage Un jour futur[75].

  • En 2013 sort l'album collectif Ferrat au c(h)oeur[76].

  • En mars 2015 sort un album hommage à Jean Ferrat, Des airs de Liberté[77], avec de nombreux interprètes de la nouvelle scène française.



Odonymes et noms d'établissements |



  • La médiathèque d'Aubenas (Ardèche) porte son nom[78].

  • Le 12 mars 2013 est inaugurée une maison consacrée au chanteur à Antraigues-sur-Volane[79].

  • Une salle polyvalente Jean-Ferrat est inaugurée le 5 avril 2013 à Escautpont (Nord).

  • En 2013, un espace culturel Jean-Ferrat est inauguré à Septèmes-les-Vallons (Bouches-du-Rhône).

  • En septembre 2013, le centre socio-culturel de la ville d'Hennebont (Morbihan) prend le nom du chanteur.

  • Le 13 mars 2015, cinq ans jour pour jour après la mort du chanteur, une place Jean-Ferrat est inaugurée à Paris, dans le quartier de Ménilmontant, au carrefour où les rues Oberkampf et de Ménilmontant débouchent sur le boulevard de Ménilmontant[80].

  • Il existe des voies au nom du chanteur à Mantes-la-Ville, Chevilly-Larue, Les Essarts-le-Roi, La Ricamarie, Boissy-sous-Saint-Yon, Saint-Fargeau-Ponthierry, Montpellier, Pignan, Portes-lès-Valence, Sauvian, Ennezat, Argenteuil, Langueux, Guern, Escalquens, Stains, Ris-Orangis, Limoges, Saint-Gervais, Bègles, Saint-Loubès, Tomblaine, Souchez, Raismes, Auchel, Nanteuil-le-Haudouin, Juvisy-sur-Orge, La Salvetat-Saint-Gilles, Mignaloux-Beauvoir, Mouen, Pradines, Issoire.


Un collège porte son nom à Salaise-sur-Sanne.[réf. nécessaire]



Notes et références |



Notes |




  1. Antoinette Malon a cependant perdu la nationalité française lors de son mariage et jusqu'à la naturalisation de son mari, conformément à la loi de 1889. Source : Ils sont devenus français, p. 30).


  2. Antoinette Malon est née le 8 novembre 1888 dans le 4e arrondissement de Paris. Source : acte de naissance, en ligne sur le site Archives de Paris (Naissances, 4° arr., 2-17/11/88, cote V4E678, vue 11).


  3. Mariage de Macha Tenenbaum et Antoinette Malon le 8 décembre 1917 dans le 3e arrondissement de Paris (acte no 754, disponible à la mairie du 3e arrondissement, non disponible en ligne).


  4. Pierre Tenenbaum est né le 20 mars 1925 ; cf. acte de naissance, AD 92, cote 4E/VAU_9 (naissances 1913-1927), non disponible en ligne.


  5. Cf. recensement de 1921, Vaucresson : les Tenenbaum ont dû venir entre 1918 et 1921 de Draveil, lieu de naissance d'André en 1918, à Vaucresson.


  6. Avenue de Vaucresson, « Villa Raymonde » ; photographie dans Colette Ferrat, Jean Ferrat, p. 10.


  7. Artisan joaillier : son atelier se trouvait au 132, rue de Turenne, dans le IIIe arrondissement. Cf. Ils sont devenus français.


  8. Cité par Robert Belleret dans Jean Ferrat. Le Chant d'un révolté, le chanteur indique qu'il s'agit de Manon, un opéra de Jules Massenet, mais ne précise pas s'il parle de Manon ou de sa suite-pastiche Le Portrait de Manon.


  9. En 1969, Jean Ferrat évoque cette période dans la chanson L'idole à papa ; voir l'album Ma France.


  10. Sur ses années Jean Ferrat s'exprime peu, il déclare pourtant lors d'une émission de télévision à Bernard Pivot : « Un jour de 1941, ma mère m'a appelé. "Il faut que je te dise quelque chose : ton père est juif." (…) Puis mon père a dû porter l'étoile. Nous, on devait la porter mais on ne l'a pas fait. A commencé une période très dure pour la famille. Finalement mon père a été arrêté un jour, sans doute dans la rue ; il a été interné plusieurs mois en France (…) et puis on n'a plus eu de nouvelles. Et on a su, des années après, qu'il avait été déporté et qu'il était mort à Auschwitz. Je ne suis pas un cas unique mais cette période a été très dramatique pour ma famille, pour moi et pour la France aussi. Il y a une partie de moi qui est devenue adulte très vite. Le racisme, le nazisme, j'ai découvert ça à onze ans. Je ne savais pas que c'était "mal" d'être juif. Sur le moment c'est comme si on m'avait dit que j'étais Auvergnat. J'ai vite compris que ce n'était pas tout à fait pareil. Ce fut d'abord une blessure, ensuite une révolte. Je ne pourrai jamais plus tolérer le racisme sous quelque forme que ce soit. » - Source : livret du coffret "Jean Ferrat intégrale Decca Barclay", 2010, Universal Music France, auteur Raoul Bellaïche, p. 1 et 2


  11. Ils sont devenus français, p. 161. Les auteurs ne précisent pas son affectation.


  12. La rafle du 16 juillet 1942 concernait les juifs étrangers, à l'exclusion de ceux conjoints de non juifs.


  13. Des 210 déportés du convoi no 39, dont fait partie Macha Tenenbaum (ainsi que le sénateur Pierre Masse), 154 sont gazés à leur arrivée à Auschwitz, et aucun ne survivra à la déportation — cf Dominique Natanson, « Liste des convois de déportation partis de France », sur le site Mémoire juive et éducation, consulté le 21 mars 2010 (tableau établi par Serge Klarsfeld, Mémorial….
    Le 19 avril 1966, Macha Tenenbaum est reconnu officiellement « décédée le 5 octobre 1942 à Auschwitz (Pologne) » (cf. « Arrêté du 19 avril 1996 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès (NOR: ACVM9640007A) », dans Le Journal Officiel de la République Française, no 199, 27 août 1996, page consultée le 22 mars 2010.
    Concernant, d'une part, les principes à appliquer (selon la loi no 85-528 du 15 mai 1985), pour déterminer un lieu et une date de décès aux déportés « disparus » (environ 108 000 Français), afin de modifier (quand il existe) le « jugement déclaratif de décès tenant lieu d’acte de décès », et, d'autre part, concernant l'explication des erreurs qui parsèment encore le JORF dans ces « Arrêtés » modifiant les jugements déclaratifs existants et, donc, les actes de décès inhérents, voir :

    • « Question-réponses no 5799 », indiquée dans une note (supra)


    • « Recherches généalogiques concernant les Juifs déportés de France », dans le blog du Cercle de généalogie juive, consulté le 22 mars 2010.




  14. D'après la date sur sa fiche d'entrée dans l'établissement (l'adresse indiquée pour son domicile est le 3, avenue de Saint-Cloud) et les indications de sa fiche « Résultats obtenus », documents consultables sur le site de l'Amicale Jules-Ferry Versailles (JEAN FERRAT, élève à Jules Ferry (1943-1947). Son adolescence). En 1992, il devait dédier un poème à son ancien bahut : Au lycée Jules Ferry.


  15. Le beau-père de Pierre Tenenbaum (frère aîné de Jean) est Marcel Bureau, qui est notamment président du COJASOR (Comité juif d’action sociale et de reconstruction) — voir :
    Emmanuel de Luget, « L'affaire du Comité de Nice », le site sur Le Centre d'hébergement oublié, à Masseube (Gers),‎ 1943(lire en ligne).



  16. Isabelle Aubret à propos de leur rencontre, parle de « coup de foudre artistique » mais non pas « amical », « il m'a fallu l'apprivoiser » indique-t-elle. Source : « Isabelle Aubret raconte Jean Ferrat ».


  17. Ce dernier dira de lui en 1988 : « C'est un artiste, un grand, capable de tout chanter, la politique, l'amour, les femmes, la vie. Il n'y a guère que cela pour m'intéresser : les capacités de l'Artiste. » Source : Que la fête continue, Eddie Barclay, Robert Laffont, 1988.


  18. Chanter en duo est un exercice auquel s'adonna peu Ferrat, on ne peut guère citer que le duo télévisé avec Juliette Gréco Une femme honnête… dans les années 1970 - Source : Jean Ferrat et Juliette Gréco - une chanson de J. Ferrat extraite de l'album À moi l'Afrique de 1972.


  19. Ce lieu lui a inspiré la chanson La Montagne[réf. nécessaire], enregistrée le 12 novembre 1964.


  20. Il en deviendra par la suite l'adjoint à la culture


  21. Elle finira par s'installer plus au sud, à Aubenas, et sera comédienne et chanteuse.


  22. Les chansons : La Cervelle, Paris Gavroche, Le Polonais et Loin, ne furent pas réenregistrées.


  23. La cérémonie a été notamment retransmise en direct sur France 3. « 5 000 personnes aux obsèques de Jean Ferrat », Le Nouvel Observateur, avec AFP, le 16 mars 2010.


  24. En 1980, Jean Ferrat a démenti, auprès des hebdomadaires Témoignage chrétien et L'Express avoir été membre du PSU, contrairement à ce que pouvaient laisser croire les paroles de la chanson Le Bruit des bottes. C'est son auteur, Guy Thomas, qui était membre de ce parti politique ; cf. Didier Pantchenko, Jean Ferrat, Fayard, 2010, 500 p., note 571.


  25. Frédérico Garcia Lorca en 1960, paroles Jean Ferrat sur une musique de Claude-Henri Vic ; Paris Gavroche en 1961, paroles Jean Ferrat et Georges Bérard sur une musique de Charles Rinieri ; Prière du vieux Paris en 1972, paroles Henri Gougaud sur une musique d'Alain Goraguer.



Citations |





  1. « Aragon est le seul poète connu que j'ai mis souvent en musique. Je trouve que sa poésie correspond à une sorte d'idéal d'écriture dans le domaine de la chanson. Le sens des images, la force de son expression, la concision extrême de ses vers ce sont des choses qui, à mon avis, sont essentielles dans l'écriture d'une chanson. […] Pour moi, Aragon reste un des grands poètes de notre temps et de tous les temps. Il a une richesse d'expression, une concision, une densité d'écriture, une imagination prodigieuse. Dans les textes que j'ai mis en musique, il y a essentiellement des poèmes d'amour. Je n'ai pas mis en musique de [ses] textes proprement politiques. »




Références |




  1. Acte de naissance de Jean Tenenbaum, reproduit dans Colette Ferrat, Jean Ferrat, Michel Lafon, 2011, p. 11.


  2. « Le chanteur Jean Ferrat est décédé samedi en Ardèche à l'âge de 79 ans », AFP,‎ 13 mars 2010(lire en ligne)


  3. Jean Ferrat, la liberté pour muse, sur le site la-croix.com du 14 mars 2010


  4. « Jean Ferrat, une voix libre s'est tue », La Dépêche,‎ 14 mars 2010(lire en ligne).


  5. « Jean Ferrat. Un des plus grands chanteurs français s'insurge contre la logique de la "marchandise chanson" et défend l'exception culturelle Jean Ferrat : " Je plaide pour la diversité face au rouleau compresseur. », L'Humanité,‎ 26 janvier 2002(lire en ligne).


  6. Bertrand Dicale, « La mort de Jean Ferrat », Le Figaro,‎ 13 mars 2010(lire en ligne).



  7. Pierre B., « Son enfance et ses débuts dans la chanson : Les Yeux d'Elsa (1956) », un blog consacré à Jean Ferrat, à son œuvre et à l'Ardèche,‎ blog vu en 2010 (lire en ligne).



  8. Généalogie d'Antoinette Malon, sur geni.com, consulté le 23 septembre 2016.


  9. a b c et d
    « Jean Ferrat : le léger et le grave (interviewé en octobre 2003 par Hélène Hazera) — Rediffusion des émissions du 23 au 27 février 2004 », la série « À voix nue », sur France-Culture,‎ du 15 au 19 mars 2010(lire en ligne).



  10. Question-réponses, no 5799, dans Le Blog du Cercle de généalogie juive, 2010, consulté le 21 mars 2010.


  11. P. 138. Ferrat interdit d'ORTF pour cause de "Potemkine"..., sur blogspot.fr du 26 avril 2012, consulté le 23 septembre 2016.


  12. Doan Bui et Isabelle Monnin, Ils sont devenus français, Points, 2010, p. 164.


  13. Raymonde Tenenbaum est née le 17 juillet 1916 (Acte de naissance no 2017, disponible à la mairie du 10e arrondissement, non disponible en ligne). Cf. aussi Archives départementales des Hauts-de-Seine, recensements de 1921, 1926, 1931, Vaucresson, cote 9M941/2.


  14. Cf. Ghislain Debailleul, Biographie de Jean Ferrat, utilisant les données de deux revues : (a) Je chante !, no 16 (hiver 1994-1995); (b) Paroles et Musique, no 7 (février 1981), texte Putain de chanson (par Fred Hidalgo), page consultée le 21 mars 2010.


  15. Ibidem, p. 163


  16. Voir, Klarsfeld, 2012.


  17. Livret du coffret Jean Ferrat intégrale Decca Barclay, 2010, Universal Music France, auteur Raoul Bellaïche, p. 1.


  18. Ils sont devenus français, p. 164, citant Brierre, Jean Ferrat.


  19. Serge Klarsfeld, Mémorial de la Déportation des Juifs de France : listes alphabétiques par convois des Juifs déportés de France, historique des convois de déportation, statistiques de la déportation des Juifs de France…, Association « Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France », Paris, 2006-2008 (cet ouvrage en 8 tomes, dont un index alphabétique général, concerne environ 80 000 Juifs déportés)


  20. Laure Moysset, Jean Ferrat, l'enfant de Font-Romeu », dans L'indépendant, 16 mars 2010, page consultée le 21 mars 2010.


  21. Source : poème intitulé « Au Lycée Jules Ferry », in JEAN FERRAT, élève à Jules Ferry (1943-1947). Son adolescence : « C'est en classe de seconde / Qu'il fallut gagner ma vie / Je dus affronter le monde / En quittant Jules Ferry. »


  22. « Jean Ferrat évoque ses débuts dans le monde du travail, et l'apprentissage de la conscience de classe. Il parle de ses parents, amoureux de l'opéra, de la perte de son père en 1941 », Paris, Antenne 2, interview du 2 novembre 1985 (3 min 35 s) — Vidéo Ina — Jean Ferrat, la jeunesse et la famille — Archives vidéos : Ina.fr. Document intégral, consulté le 27 mars 2010.


  23. Martin Pénet, FERRAT Jean [TENENBAUM Jean, dit, maitron.org : « Un contrat de trois mois qu’il obtint en Belgique pour l’été 1954 le détermina à se consacrer à la chanson. Commença alors une vie de bohème qui dura plusieurs années… ».


  24. a et b« Jean Ferrat évoque Louis Aragon », Je chante !, no 9,‎ automne 1992(lire en ligne)
    — propos recueillis par Raoul Bellaîche ; texte retranscrit sur le site de Jean Ferrat.



  25. Christine Sèvres, biographie, sur le site Muroles et Pazique.


  26. a et bBiographie de l'auteur, sur le site jean-ferrat.com.


  27. Frank Noël et sa discographie, échange sur le forum spécialisé encyclopedisque.fr.


  28. « Jean Ferrat, chanteur populaire et engagé », Le Monde, 15 mars 2010.


  29. a et b« Jean Ferrat, chanteur engagé et censuré », Le Nouvel Observateur, le 13 mars 2010.


  30. a et bJean Ferrat : les origines d'un poète, sur le site rfgenealogie.com du 26 avril 2010.


  31. Biographie de Christine Sèvres : « En octobre 1960, ils emménagent à Ivry. Ils se marient deux mois plus tard. Christine a déjà une fille, Véronique Estel, née en 1953 de son premier mariage. »


  32. Photo intitulée « La Famille Véronique sa fille », sur son site (consulté le 18 mars 2010) : on les voit (en plongée) se promenant ensemble sur une route de campagne, d'où l'on aperçoit des cultures en terrasses ; probablement vers 1964 à Antraigues. Ils sont également tous les trois en photo à l'intérieur de l'album Maria Barclay 80338 standard.


  33. Son 45 tours sur Encyclopédisque.


  34. Toujours en colère, interview de Jean Ferrat, L'Express, 9 janvier 2003.


  35. Raoul Bellaïche, Jean Ferrat, le charme rebelle, Archipel, 2013, 624 p., chap. « Cuba ».


  36. Biographie sur le site RFI-musique.


  37. Bruno Lesprit, Jean Ferrat, chanteur populaire et engagé, Le Monde, 15 mars 2010.


  38. Télé 7 Jours, n° 808, semaine du 8 au 14 novembre 1975, page 95 : programme d'Antenne 2, émission diffusée de 20 h 30 à 21 h 55.


  39. a et b« Jean Ferrat, le « dernier des grands », s'est éteint », L'Alsace-Le Pays, le 14 mars 2010.


  40. Anne Revel, Chancel fait descendre Ferrat de sa montagne, Télé 7 Jours, n° 808, semaine du 8 au 14 novembre 1975, page 10.


  41. Colette Ferrat : “Je n'ai rien connu de plus beau que notre amour”, sur parismatch.com du 7 mars 2015, consulté le 21 septembre 2016.


  42. Hommage à Jean Ferrat (audio).


  43. Lutte sociale et lutte féministe, analyse reprise du site Asso-chr.net.


  44. Émission « Ferrat 80 », Antenne 2, 22 novembre 1980 – voir : Quand Michel Drucker recevait Jean Ferrat (rediffusion), vidéo 15 pour l'entretien – consulté le 10 décembre 2012.


  45. a b et cDisparition de Jean Ferrat, L'Express, avec AFP, 13 mars 2010.


  46. S'adressant à son frère, ce dernier lui dit : « Je suis certain, mon Jean, qu'on t'entendra encore longtemps, ta voix résonnera encore dans la vie et dans les cœurs [...] Je crois que tu résisteras à la terrible épreuve du temps » ; source : Des milliers de personnes ont rendu un dernier hommage au chanteur, Le Monde.fr avec AFP, 16.03.2010.


  47. « Jean Ferrat est mort au cœur de cette Ardèche qu'il a tant aimée », Midi libre, le 13 mars 2010.


  48. « De Nicolas Sarkozy à Isabelle Aubret, hommage à Jean Ferrat », dépêche AFP.


  49. Obsèques de Jean Ferrat : « On t'entendra encore longtemps », Le Post, 16 mars 2010 (reportage détaillé) — sources déclarées : 20 minutes, Le Post, France 3, images : Fred-Lille.


  50. « Audiences TV : L'hommage à Ferrat bien suivi sur France 3 », Journal Du Dimanche, 16 mars 2010, article en ligne.


  51. « Huit voix pour un hommage émouvant à l’ami Jean Ferrat », L'Humanité,‎ 10 novembre 2010(lire en ligne)


  52. Source : Lafi (Nora), Chronique de la Révolution tunisienne de 2011, Berlin, Zentrum Moderner Orient, 2011.


  53. Jean Ferrat ne chantait pas pour passer le temps, sur lalibre.be du 15 mars 2010, consulté le 17 septembre 2016.


  54. Livre : Jean Ferrat "Le chant d'un révolté", sur lafermetheatre.com, consulté le 17 septembre 2016.


  55. Daniel Pantchenko, Jean Ferrat, sur fayard.fr, consulté le 17 septembre 2016.


  56. Jean Ferrat, le charme rebelle, consulté le 17 septembre 2016.


  57. Jean Ferrat, la liberté pour muse, sur la-croix.com du 13 mars 2010, consulté le 22 septembre 2016.


  58. Le chanteur Jean Ferrat est mort, LeParisien.fr, 13 mars 2010.


  59. Selon les termes adoptés : la résolution du Congrès ; cf. Cahiers du Communisme, juin-juillet 1979, p. 372, cité par Sudhir Hazareesingh.


  60. Jean Ferrat, sur le site La mémoire ouvrière.


  61. (en) Sudhir Hazareesingh, Intellectuals and the French communist party : disillusion and decline, éd. Oxford University Press, 1991, p. 236 passage en ligne : « He gave his reasons for remaining in the mouvance communiste in another song, brought out a few years later (115 Jean Ferrat, Les Cerisiers (Paris: Productions Alleluia, 1985)): Je n'ai pas voulu retourner ma veste / Ni me résigner comme un homme aigri / Je resterai fidèle à l'esprit / Qu'on a vu paraître avec la Commune / Et qui souffle encore au cœur de Paris ».


  62. Voir par exemple cette Lettre ouverte à Michelle Cotta, Président de France 2, sur jean-ferrat.com.


  63. Site de la Coordination française pour la Décennie « Copie archivée » (version du 25 juillet 2011 sur l'Internet Archive).


  64. Lettre de Jean Ferrat écrite au Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples concernant la libération de Maurice Papon (du 6 février 2001).


  65. Ferrat interdit d'ORTF pour cause de "Potemkine"


  66. Georges Coulonges, Ma communale avait raison (autobiographie), Presses de la Cité, 1998 (ISBN 9782258047754), p. 185-190.


  67. « Jean Ferrat, chanteur engagé et censuré », sur nouvelobs.com, Le Nouvel Observateur, 13 mars 2010(consulté le 24 avril 2012)


  68. « Interview de Jean Ferrat le 1er septembre 2004 ».


  69. Dans Le Fou d'Elsa, Louis Aragon écrit, à deux reprises, L'avenir de l'homme est la femme.


  70. La chanson interprétée par Clémentine Célarié sur le site Moicani.over-blog.com.


  71. Site officiel Stéphane & Didier.


  72. (nl) [vidéo] Wim Sonneveld : Het Dorp sur YouTube.


  73. (nl) Top 100 van het Nederlandse Lied - 2008.


  74. Bac pro français.Sujet et corrigé. Session 2012. Métropole, sur le site ac-lyon.fr du 26 juin 2012.


  75. https://www.deezer.com/fr/album/672304 / consulté le 15 juin 2018.


  76. https://www.deezer.com/fr/album/7166716 / consulté le 15 juin 2018.


  77. Voir sur hommagejeanferrat.fr.


  78. Site de la médiathèque Jean-Ferrat à Aubenas.


  79. « La Maison Jean-Ferrat d'Antraigues-sur-Volane », sur le site francetv.fr du 13 mars 2013.


  80. Claire Courbet, « Jean Ferrat : Anne Hidalgo inaugure une place à son nom », sur Le Figaro, 13 mars 2015(consulté le 13 mars 2015).



Voir aussi |


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Bibliographie |




  • Serge Klarsfeld. Le Mémorial de la déportation des Juifs de France. Beate et Serge Klarsfeld: Paris, 1978. Nouvelle édition, mise à jour, avec une liste alphabétique des noms.FFDJF (Fils et Filles des Déportés Juifs de France), 2012.

  • Bruno Joubrel, Jean Ferrat : de la fabrique aux cimes, Les Belles Lettres, Paris ; Presses universitaires de Valenciennes, Valenciennes, 2008 (rééd.), 238 p. (ISBN 978-2-251-44347-8) (texte remanié d'une thèse de doctorat de musicologie de l'auteur, soutenue à l'université Paris 4, en 1996, sous le titre : Jean Ferrat. L'œuvre enregistrée d'un témoin de son temps).

  • Jean-Dominique Brierre, Jean Ferrat, une vie (ISBN 2-8418-7450-8), l'Archipel, Paris, 2003, réédition augmentée en mars 2010, 279 p. (ISBN 978-2-8098-0359-4)


  • Notre Jean Ferrat, Envol, mensuel de la Fédération des œuvres laïques de l'Ardèche, supplément au no 600, mai 2010, 16 p. (collection de témoignages et d'articles)


  • Michel Valette, Jean Ferrat tout simplement, Guy Trédaniel Éditeur, Paris, juin 2010, 232 p. (ISBN 9782813 201836).


  • Spécial Jean Ferrat, sur le site Je Chante Magazine[N 1], no 6 (nouvelle série), juin 2010, 105 p. (biographie, trois entretiens avec Jean Ferrat, témoignages de proches, biographie de Christine Sèvres, discographie détaillée de Jean Ferrat et de ses interprètes)

  • Daniel Pantchenko, Jean Ferrat. Je ne chante pas pour passer le temps, Fayard, coll. Chorus, 2010, 500 p.

  • Doan Bui et Isabelle Monnin, Ils sont devenus français, J.-C. Lattès, 2010 (Points Seuil, 2011, p. 161-166), chapitre : Mnacha Tenenbaum, père de Jean Ferrat)[N 2]

  • Sandro Cassati, Jean Ferrat, une vraie vie, City Edition, 2011 (ISBN 978-2-35288-528-3)

  • Robert Belleret, Jean Ferrat. Le Chant d'un révolté, l'Archipel, mars 2011, 460 p. (ISBN 978-2-8098-0470-6)

  • Colette Ferrat, Jean Ferrat, photographies d'Alain Marouani, Michel Lafon, octobre 2011, 160 p. (ISBN 978-2-7499-1293-6)

  • Raoul Bellaïche, Jean Ferrat. Le charme rebelle, l'Archipel, mars 2013 (ISBN 9782809810363)

  • Colette Ferrat, Jean, un homme qui chante dans mon cœur, Éditions Michel Lafon, 2015

  • Georges Escoffier, Ferrat/Souchon, de la révolte à l’insoumission, un parcours du désenchantement[N 3]



Notes 






  1. Article de Je Chante Magazine consacré à Jean Ferrat.


  2. Les auteurs donnent plusieurs indications sur le père de Jean Ferrat, notamment qu'il a fait l'objet d'une procédure de dénaturalisation fin 1943-début 1944, l'administration française n'étant pas au courant de son sort à cette date.


  3. Page de Musique, Pouvoirs, Politiques, Philippe Gonin et Philippe Poirrier, Territoires contemporains - 05 février 2016, n° 6.




Articles connexes |



  • Liste des auteurs chantés par Jean Ferrat

  • Liste des chansons de Jean Ferrat



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  • Site officiel (En archive)

  • Ensemble des émissions de radios consacrées à Jean Ferrat dont le documentaire de Stéphane Manchematin


  • Entretien avec Jean Ferrat, en février 1967, sur le site de la Télévision suisse romande [vidéo]


  • (en) Jean Ferrat sur l’Internet Movie Database


  • Jean Ferrat, sur Maitron.org, site d'histoire sociale




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