Canton des Grisons
















































































































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Blason de Canton des Grisons
Blason


Drapeau de Canton des Grisons
Drapeau


Canton des Grisons
Localisation du canton en Suisse.
Noms
Nom allemand

Kanton Graubünden
Nom italien

Cantone dei Grigioni
Nom romanche

Chantun Grischun
Administration

Pays

Drapeau de la Suisse Suisse
Entrée dans la Confédération

1803

ISO 3166-2
CH-GR
Chef-lieu

Coire
Régions

11[1]

Communes

106[1]
Exécutif

Regierungsrat, Regenza, Governo (5 sièges)[2]
Législatif

Grosser Rat, cussegl grond, Gran Consiglio (120 sièges)[3]

Conseil des États
2 sièges[4]

Conseil national
5 sièges[5]
Démographie

Population
permanente
197 888 hab. (31 décembre 2017)
Densité 28 hab./km2
Rang démographique

14e[6]

Langues officielles

allemand, romanche, italien
Géographie

Coordonnées

46° 45′ nord, 9° 30′ est

Altitude
Min. Frontière avec
le Tessin à San Vittore 260 m
Max. Piz Bernina[7] 4 049 m

Superficie
7 105,44 km2
Rang

1er[8]
Liens

Site web

www.gr.ch


Le canton des Grisons (GR, en allemand Graubünden, en romanche Grischun, en italien Grigioni) est le plus grand et le plus oriental des cantons de Suisse.


C'est le seul canton suisse trilingue (allemand, italien, romanche) et le seul où est parlé le romanche. Bien que la majeure partie de la population soit germanophone, environ 15 % des habitants du canton le parlent.




Sommaire






  • 1 Nom


  • 2 Histoire


    • 2.1 Calendriers




  • 3 Géographie


  • 4 Démographie


    • 4.1 Langues




  • 5 Écologie


  • 6 Gastronomie


  • 7 Administration


    • 7.1 Régions


    • 7.2 Communes




  • 8 Économie


  • 9 Transports


  • 10 Notes et références


  • 11 Voir aussi


    • 11.1 Articles connexes


    • 11.2 Liens externes







Nom |


Le nom de « Grisons » fait référence à l'une des trois alliances territoriales locales, la plus importante d'entre elles, la Ligue grise, qui s'allia entre 1471 et 1524 avec les deux autres, la Ligue de la Maison-Dieu et la Ligue des Dix-Juridictions, pour former les Trois Ligues ou ligues grisonnes, afin de contrer le pouvoir des seigneurs locaux et notamment ceux de la maison Habsbourg. Le gris étant la couleur des vêtements portés par les habitants. Le nom allemand du canton, « Graubünden », est d'ailleurs plus explicite dans son étymologie qui signifie littéralement « ligues grises »[9].



Histoire |


Occupée à l'origine par les Rhètes, la région du canton des Grisons est annexée en 15 av. J.-C. par l'Empire romain et forme une partie de la province romaine de Rhétie. Après l'introduction du christianisme, Coire est le siège du premier évêché fondé au nord des Alpes. La région est rattachée en 536 au royaume des Francs puis plus tard au Saint-Empire romain germanique. Les Walser, un peuple germanophone originaire du Valais, immigrent donc de l'ouest au XIIIe siècle et s'installent sur les plateaux d'alpage grisons. Parallèlement, d'autres populations alémaniques s'implantent lentement au nord, dans la région de Coire. Cette implantation se fait encore sentir aujourd'hui, avec la présence dans le canton de deux groupes dialectaux germaniques distincts : walser dans les vallées supérieures et haut alémanique dans la vallée du Rhin, autour de Coire. Ces dialectes germaniques côtoient les parlers romanches et italiens, d'origine romane.


À la fin du Moyen Âge se forment plusieurs ligues afin de combattre les influences extérieures, principalement celle de la principauté épiscopale de Coire : la Ligue de la Maison-Dieu en 1367 au sud-est et au centre, la Ligue grise (qui donne son nom au canton) en 1395 à l'ouest et la Ligue des Dix-Juridictions au nord en 1436.


La première étape vers l'actuel canton des Grisons a lieu en 1450 lorsque la Ligue des Dix-Juridictions s'allie à la Ligue de la Maison-Dieu. En 1471, ces deux ligues s'allient avec la Ligue grise. En 1497 et 1498, à la suite de l'acquisition des possessions de la dynastie éteinte des Toggenburg par les Habsbourg en 1496, les trois ligues s'allient avec l'ancienne Confédération suisse et combattent à ses côtés dans la guerre de Souabe trois ans plus tard. Les Habsbourg sont vaincus aux batailles de Calven et de Dornach, aidant à la reconnaissance de la Confédération suisse et des ligues alliées. Les Trois Ligues restent cependant une association lâche jusqu'au Bundesbrief du 23 septembre 1524. Ses membres souverains sont les communes juridictionnelles (antécédents des actuels districts et communes).




Obligation du Canton des Grisons en date du 18 decembre 1901


En 1512, les Trois Ligues s'emparent de plusieurs régions du sud des Alpes : la Valteline et les vallées de Chiavenna et de Bormio. Elles restent sous l'autorité des ligues jusqu'au début du XIXe siècle. En 1518, les Trois Ligues règlent leurs relations avec les Habsbourg dans un contrat, signé par l'empereur Maximilien, qui reste en vigueur jusqu'en 1798. Les dernières traces de la juridiction de l'évêché de Coire sont abolies en 1526. La guerre de Musso rapproche encore les Trois Ligues de la Confédération suisse.


À l'époque de la Réforme, plus de la moitié des communes (dont la ville de Coire) adhèrent au mouvement réformiste. La Bible est le premier livre traduit en romanche. Pendant la guerre de Trente Ans, les Trois Ligues grisonnes sont les seuls confédérés impliqués dans le conflit[10]. Puis le peuple se divise sur la prise de parti pour l'Autriche ou la France, menaçant ainsi l'unité du pays. Le pasteur et commandant militaire Jürg Jenatsch |est considéré comme le pacificateur des Trois Ligues.


Le 10 octobre 1797, Napoléon Bonaparte proclame la réunion de la Valteline, de Chiavenna et de Bormio à la République cisalpine, dont il avait proclamé l'indépendance et nommé quatre des cinq membres du directoire, le 9 juin précédent.


L'article 18 de la constitution de la République helvétique du 16 mars 1798 invite les trois « Ligues-Grises » à devenir « partie intégrante » de la nouvelle république, en tant que canton « de Rhétie, ou des Grisons »[11].


Le 12 mars 1799, le général en chef de l'armée française en Helvétie, André Masséna, établit un gouvernement provisoire dont il nomme les onze membres et le secrétaire général. Le 21 avril 1799, le président du gouvernement provisoire, Anton Herkules Sprecher von Bernegg, et son secrétaire général, Andreas Otto, signent à Coire le traité de réunion à la République helvétique.


Le canton des Grisons est créé par le chapitre VII de l'Acte de médiation du 19 février 1803, par incorporation à l'ancien canton de Rhétie des pays suivants :



  • la seigneurie de Haldenstein (en allemand Herrschaft Haldenstein) ;

  • la seigneurie de Tarasp (en allemand Herrschaft Haldenstein) et le quartier épiscopal de Coire (en allemand Hof Chur), préalablement incorporés à la République helvétique par le paragraphe 29 du recès de la députation extraordinaire (en allemand Reichsdeputationshauptschluss) de la Diète impériale (en allemand Reichstag) de Ratisbonne du 29 janvier 1803.


Le 20 mars 1815, l'empereur d'Autriche, François Ier, déclare céder au canton des Grisons la seigneurie de Rhäzüns (en allemand Herrschaft Rhäzüns), qu'il avait cédée à la France, par l'article 3 du traité de Vienne — dit de Schönbrunn — du 14 octobre 1809[12], et dans la possession de laquelle il avait été rétabli, par l'article 2 du traité de Paris du 30 mai 1814. Le 9 juin 1815, la cession de la seigneurie au canton des Grisons est confirmée par l'article 78 de l'Acte final du Congrès de Vienne[13]. Le 19 janvier 1819, le canton des Grisons en prend officiellement possession[14].


Mais l'Acte final du Congrès de Vienne ne restitue pas la Valteline au canton des Grisons. Son article 94 la cède à l'Empire d'Autriche[15]. Déjà, le 7 avril 1815, l'empereur d'Autriche François Ier avait déclaré « la province de Valteline et les comtés de [Chievenna] et de Bormio » « partie intégrante à perpétuité » de l'Empire[16] ; les avait incorporés au nouveau Royaume lombard-vénitien[17] et au Gouvernement de Milan[18]. Le 24 janvier 1816, le gouverneur de Milan, Franz Josef Saurau, les réunira dans la province de Sondrio[19].


Le 7 août 1815, Georg Gengel signe, à Zurich, le Pacte fédéral établissant la Confédération suisse.


La constitution cantonale transférant la souveraineté des communes juridictionnelles au peuple date de 1854. La constitution du canton date de 1892 et est modifiée 30 fois au cours du siècle suivant.



Calendriers |


L'observation du calendrier dans les Grisons est complexe à cause de l'absence de gouvernement central. Entre 1623 et 1624, les communes catholiques adoptent le calendrier grégorien alors que les communes réformées conservent le calendrier julien. Les communes mixtes effectuent ce changement durant le XVIIe siècle et les communes réformées durant le XVIIIe siècle, mais toutes les communes ne suivent pas forcément ce changement. Ce n'est qu'en 1811, que le canton des Grisons règle définitivement par un décret la question en passant du calendrier julien au calendrier grégorien[20],[21]. Néanmoins, les communes de Schiers et Grüsch refusent d'appliquer ce décret dans l'immédiat et finissent par passer au calendrier grégorien l'année d'après, en 1812. Cela fait des Grisons, le dernier canton suisse à passer au calendrier grégorien et ces deux communes sont les dernières d'Europe occidentale et centrale à effectuer ce changement[22].



Géographie |


Le canton des Grisons est situé dans les Alpes au sud-est de la Suisse. Il est bordé par le Liechtenstein au nord, l'Autriche au nord et à l'est, l'Italie au sud et au sud-est, et les cantons de Saint-Gall au nord-ouest, Glaris et Uri à l'ouest et du Tessin au sud-ouest. La capitale est Coire ; parmi les autres villes, on peut citer Davos, Klosters ou Saint-Moritz.



Le canton des Grisons est le plus étendu des cantons suisses. Avec 7 105 km2, il forme 17,2 % de la superficie du pays[23]. Un tiers seulement du canton est constitué de terres considérées comme arables[23]. Les forêts recouvrent un cinquième de la superficie totale[23]. Le canton est quasi entièrement montagneux, comprenant les hauts plateaux des vallées du Rhin et de l'Inn.


L'altitude des Alpes grisonnes est élevée ; elles contiennent des pics comme le Tödi (3 614 m) et culminent au Piz Bernina, à 4 049 m. La région possède de nombreux glaciers, comme dans les massifs de l'Adula, de l'Albula, de la Silvretta, de la Bernina, de la Bregaglia et du Rätikon. Les chaînes de montagnes de la région centrale du canton sont très profondes, certaines étant considérées comme les plus profondes d'Europe.



Démographie |


Les Grisons comptent 188 762 habitants en 2007, soit 2,5 % de la population totale de la Suisse ; parmi eux, 28 008 (14,84 %) sont étrangers[24]. Avec 27 habitants par km2, ils sont le canton dont la densité de population est la plus faible.


47 % de la population revendique l'appartenance au catholicisme, 41 % au protestantisme[25].



Langues |




Distribution géographique des langues des Grisons, avec les zones parlant le romanche en violet, l'allemand en orange et l'italien en bleu. Les zones hachurées possèdent une langue majoritaire fluctuante, des minorités linguistiques traditionnellement fortes (plus de 30 %) ou sont officiellement bilingues.


Le canton des Grisons possède trois langues officielles : l'allemand, l'italien et le romanche. C'est le seul canton suisse trilingue, et le seul où est parlé le romanche.


L'allemand est la langue majoritaire, parlée par 74,6 % de la population, principalement dans le nord-ouest du canton. Le romanche est parlé par 15,2 % de la population, surtout dans l'Engadine et autour de Disentis/Mustér ; en régression lente, son avenir est incertain. L'italien est parlé dans les vallées méridionales de Mesolcina, Calanca, Val Bregaglia et Poschiavo et totalise 12 % des locuteurs[26].


Le romanche est un terme générique recouvrant un groupe de dialectes proches, parlés dans le sud de la Suisse et appartenant à la famille rhéto-romane. Ces dialectes incluent le sursylvain, le subsylvain, le sourmiran, le puter et le vallader. Ils sont standardisés depuis 1982 à partir des travaux du linguiste suisse Heinrich Schmid. La langue standardisée, appelée Rumantsch Grischun, est lentement acceptée.


Le romanche est reconnu comme l'une des quatre langues nationales de la Suisse depuis l'adoption de la constitution fédérale suisse le 20 février 1938. Il est considéré, avec certaines restrictions, comme langue officielle à l'échelle fédérale depuis la votation populaire du 10 mars 1996, ce qui signifie que les locuteurs romanches peuvent utiliser le Rumantsch grischun pour correspondre avec le gouvernement fédéral et espérer une réponse dans la même langue. Dans les Grisons, le romanche ne possède le statut de langue officielle qu'au niveau cantonal. Les communes y sont libres de spécifier leurs propres langues officielles.



Écologie |


Le canton héberge la plus grande réserve naturelle de Suisse, le parc national suisse, unique parc national de la Confédération et l'un des plus anciens au monde.



Gastronomie |


Les Grisons sont connus pour la viande des Grisons, une forme de viande de bœuf séchée, ainsi que pour la Bündner Nusstorte, une tarte au miel et aux noix.


Le capuns est un plat constitué d'une feuille de blette farcie d'un mélange de pâte et de viande séchée.



Administration |



Régions |


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Évolution des districts du canton de Grisons (1851-aujourd'hui)






Anciens districts du canton des Grisons (1851-2000).






Anciens districts du canton des Grisons (2001-2016).






Actuelles régions du canton des Grisons (depuis 2016).






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La loi du 1er avril 1851, sur la division du canton des Grisons en districts et cercles (en allemand : Gesetz über Einteilung des Kantons Graubünden in Bezirke und Kreise, von 1. April 1851), divisa le canton des Grisons en quatorze districts et trente-neuf cercles.




Cercles du canton des Grisons (1851-2016).


À partir du 1er janvier 2001, en application de la loi du 12 mars 2000, sur la division du canton des Grisons en districts et cercles (en allemand : Gesetz über Einteilung des Kantons Graubünden in Bezirke und Kreise, von 12. März 2000), le canton des Grisons est divisé en onze districts et trente-neuf cercles, savoir (districts suivis, entre parenthèses, des cercles) :




  • Albula (Alvaschein, Belfort, Bergün, Surses) ;


  • Bernina (Brusio, Poschiavo) ;


  • Hinterrhein (Avers, Domleschg, Rheinwald, Schams, Thusis) ;


  • Imboden (Trins, Rhäzüns) ;


  • Inn (Ramosch, Sur Tasna, Suot Tasna, Val Müstair) ;


  • Landquart (Maienfeld, Fünf Dörfer) ;


  • Maloja (Bregaglia, Haute-Engadine) ;


  • Moesa (Calanca, Mesocco, Rovedero) ;


  • Plessur (Coire, Churwalden, Schanfigg) ;


  • Prättigau/Davos (Davos, Jenaz, Klosters, Küblis, Luzein, Schiers, Seewis) ;


  • Surselva (Disentis, Ilanz, Lumnezia/Lugnez, Rueun, Safien).


Le 1er janvier 2016, ils sont remplacés par 11 régions, les cercles sont quant à eux supprimés :




  • Albula ;


  • Bernina ;


  • Engiadina Bassa/Val Müstair ;


  • Imboden ;


  • Landquart ;


  • Maloja ;


  • Moesa ;


  • Plessur ;


  • Prättigau/Davos ;


  • Surselva ;


  • Viamala.



Communes |


Article détaillé : Communes du canton des Grisons.

En 2019, le canton des Grisons compte 106 communes[27].



Économie |


L'économie du canton est basée sur l'agriculture et le tourisme. L'agriculture inclut les forêts et le pâturage de montagne en été, particulièrement celui des moutons et des brebis. Le tourisme est concentré dans les montagnes, particulièrement autour des villes de Davos, Klosters, Laax et Saint-Moritz.


La région autour de la capitale Coire produit des vignes. Coire est également un centre industriel. Les vallées méridionales de Mesolcina et Poschiavo cultivent également le maïs et la châtaigne.



Transports |


Les transports publics sont assurés par un réseau de bus et par le chemin de fer rhétique (Rhätische Bahn, abrégé en RhB), le plus grand réseau de chemin de fer à écartement étroit en Suisse dans lequel le gouvernement cantonal est l'actionnaire majoritaire. Les chemins de fer fédéraux suisses ne pénètrent dans le canton que sur quelques kilomètres, jusqu'à la gare de Coire, où les passagers sont transférés au RhB.


La circulation des véhicules automobiles ne fut autorisée dans le canton qu'en 1925. Auparavant, tous les transports de marchandises sur les cols alpins du canton étaient assurés par des mulets et des chevaux Franches-Montagnes soit bâtés, soit attelés.



Notes et références |




  1. a et b[xls] « Liste officielle des communes de la Suisse - 01.01.2008 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le 8 décembre 2008)


  2. (de) « Regierung des Kantons Graubünden », sur gr.ch (consulté le 8 décembre 2008)


  3. (de) « Ergebnisse Grossratswahlen », sur gr.ch (consulté le 8 décembre 2008)


  4. « Liste des conseillers aux Etats par canton », sur parlement.ch (consulté le 8 décembre 2008)


  5. « Liste des conseillers nationaux par canton », sur parlement.ch (consulté le 8 décembre 2008)


  6. « Population résidente permanente et non permanente selon la région, le sexe, le lieu de naissance et l'état civil, en 2017 », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le 30 septembre 2018).


  7. [xls] « Les points culminants des cantons suisses », sur Office fédéral de la statistique (consulté le 8 décembre 2008)


  8. « Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le 26 août 2017)


  9. Louis Deroy et Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, Le Robert, 1994 (ISBN 285036195X), p. 204


  10. Nouvelle histoire de la Suisse et des suisses/II, multiples auteurs, Payot Lausanne, Lausanne, 1983, 2-601-00302-2, page 83.


  11. Constitution de la République helvétique du 16 mars 1798, article 18 : « Les Ligues-Grises sont invitées à devenir partie intégrante de la Suisse ; & si elles répondent favorablement à cette invitation, les cantons seront provisoirement au nombre de vingt-deux ; savoir : [...] De Rhétie, ou des Grisons ; chef-lieu, Coire ».


  12. Traité de Vienne du 14 octobre 1809, article 3 : « S. M. l'Empereur d'Autriche, Roi de Hongrie et Bohême, tant pour lui, ses héritiers et successeurs, que pour les Princes de sa maison, leurs héritiers et successeurs respectifs, renonce aux principautés, seigneuries, domaines et territoires ci-après désignés, ainsi qu'à tout titre particulier, que ces pays renferment [...] : 2° Il cède également à S.M. l'Empereur des Français, Roi d'Italie, [...] la seigneurie de [Rhäzüns] enclavée dans le pays des Grisons [...] ».


  13. Acte final du Congrès de Vienne du 9 juin 1815, article 78 : « La cession qui avait été faite par l'article 3 du Traité de Vienne, du 14 octobre 1809, de la seigneurie de [Rhäzüns], enclavée dans le pays des Grisons, étant venue à cesser, et S. M. l'Empereur d'Autriche se trouvant rétabli dans tous les droits attachés à ladite possession, confirme la disposition qu'il en a faite, par déclaration du 20 mars 1815, en faveur du canton des Grisons ».


  14. Jules Robbi, Die offizielle Uebergabe der Herrschaft Rhäzüns an den Kanton Graubünden am 19. Januar 1819, Chur, Buchdruckerei Bündner Tagblatt, 1919.


  15. Acte final du Congrès de Vienne du 9 juin 1815, article 94 : « S. M. I. et R. A. réunira à sa monarchie, pour être possédés par elle et ses successeurs en toute propriété et souveraineté : [...] 2° Les vallées de la Valteline, de Bormio et de Chiavenna ».


  16. Patente du 7 avril 1815, préambule : « En conséquence des Traités conclus avec les Puissances alliées, et aussi de nos rapports d'amitié avec elles, les provinces lombardo-vénitiennes sont réunies à l'empire d'Autriche, dans toute leur étendue jusqu'au lac Majeur, au Tessin et au Pô, avec la partie du territoire de Mantoue située sur la rive droite du dernier de ces fleuves, de plus la province de la Valteline, les comtés de Cleve et de Bormio ; ils en feront partie intégrante à perpétuité ». Le « comté de Cleve » n'était autre que celui de Chiavenna, l'antique Clavenna, dont les anciens noms allemands furent Cläven puis Kleven.


  17. Patente du 7 avril 1815, préambule : « Animé du désir le plus vif de donner aux habitants de ces provinces et de ces localités un témoignage non équivoque de notre bienveillance impériale et du prix insigne que nous attachons à cette réunion nouvelle, et en même temps aussi pour établir une garantie de plus du lien étroit qui les unit dès ce moment, nous avons décidé, pour atteindre ce but, d'ériger les provinces et les districts désignés plus haut en un royaume sous le nom de royaume lombardo-vénitien ».


  18. Patente du 7 avril 1815, article 6 : « Le royaume sera divisé en deux territoires gouvernementaux, pour la commodité de l'administration, qui seront séparés par la rivière du Mincio. Le territoire situé sur la rive droite du Mincio portera le nom de gouvernement de Milan ; celui situé sur la rive gauche du Mincio portera celui de gouvernement de Venise » — dit de Lombardie.


  19. Notice du 24 janvier 1816, article 1er : « Le territoire de ce gouvernement [de Milan] est divisé entre les neuf provinces suivantes, à savoir : Milan, Mantou, Brescia, Crémone, Bergame, Côme, Sondrio, Pavie et Lodi ».


  20. « Calendrier grégorien » [html], sur hautehorlogerie.org (consulté le 2 mars 2015)


  21. « La réforme grégorienne : un jour ou l'autre » [html], sur Calendriers Saga (consulté le 2 mars 2015)


  22. Hellmut Gutzwiller / AB, « Calendriers » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 10 mars 2008.


  23. a b et c« Chiffres clés pour les Grisons », Office fédéral de la statistique, 2008(consulté le 24 novembre 2008)


  24. « Cantons, communes — état et structure de la population », Office fédéral de la statistique, 2008(consulté le 24 novembre 2008)


  25. « Langues, religions – Données, indicateurs », Office fédéral de la statistique, 2008(consulté le 24 novembre 2008)


  26. « Statistique suisse - Chiffres clés », sur www.bfs.admin.ch (consulté le 11 juillet 2015)


  27. « Répertoire officiel des communes », Office fédéral de la statistique, 2008(consulté le 24 novembre 2008)



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Trois Ligues

  • Ligue des Dix-Juridictions

  • Ligue de la Maison-Dieu

  • Ligue grise



Liens externes |



  • (de + rm + it + en) Site officiel

  • « Grisons » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.




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