Paul-Augustin Lecœur
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Biographie | ||||||||
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Naissance | 13 mars 1848 Rouen (France) | |||||||
Ordination sacerdotale | 21 juillet 1872 | |||||||
Décès | 18 mars 1942(à 94 ans) Saint-Flour (Cantal) | |||||||
Évêque de l’Église catholique | ||||||||
Consécration épiscopale | 8 août 1906 par Mgr Fuzet | |||||||
Évêque de Saint-Flour | ||||||||
13 juillet 1906 – 18 mars 1942 | ||||||||
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Instaurare in Christo | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Paul-Augustin Lecœur, né le 13 mars 1848 à Rouen et mort le 18 mars 1942 à Saint-Flour[1], est un prélat français qui fut évêque de Saint-Flour.
Sommaire
1 Biographie
2 Armes
3 Distinctions
4 Notes et références
5 Bibliographie
6 Liens externes
Biographie |
Il est marqué par la guerre de 1870 à laquelle il participe en tant qu'infirmier. Il est ordonné prêtre le 21 juillet 1872[2] pour le diocèse de Rouen. Il enseigne à l'Institution Saint-Lambert de Rouen, dont il devient ensuite le supérieur. Il publie en 1905 à Rouen Le Culte de la Sainte Vierge et les arts en Normandie[3].
Paul-Augustin Lecœur est nommé évêque de Saint-Flour le 13 juillet 1906, dans une période d'affrontement de la Troisième République contre l'Église. Le palais épiscopal est confisqué et les séminaristes sont chassés du grand séminaire de Saint-Flour qui est lui aussi confisqué par les autorités. Ils doivent trouver refuge à la maison des Missionnaires[1].
En 1911, l'évêque reçoit l'abjuration des derniers fidèles de la Petite Église de l'Aveyron, dès lors réintégrés à l'Église Romaine.
Le 22 mai 1913, l'ancien grand séminaire est finalement mis en vente par les autorités et parvient à être racheté par le chanoine Fleuret à titre privé qui le remet à l'évêque. Les séminaristes rejoignent donc leur ancienne maison. La réconciliation des autorités laïques et des représentants de l'Église se fait au cours de la Grande Guerre, lorsque les séminaristes, prêtres ou religieux combattent tout comme les autres pour la défense du pays, payant aussi de leur sang. Le diocèse de Saint-Flour n'échappe pas à ce tribut. Un certain nombre de congrégations qui avaient été expulsées depuis une trentaine d'années, retrouvent progressivement la permission de travailler en France et donc dans le diocèse. C'est lui qui consacre Jean-Baptiste Castanier en 1918, comme évêque d'Osaka au Japon et en 1926 Jules Saliège[4], évêque de Gap.
Grand séminaire de Saint-Flour.
Mgr Lecœur, devenu très âgé, doit vivre aussi à la tête de son diocèse la drôle de guerre de 1939 et la débâcle de 1940, puis le début de l'occupation allemande. C’est sous son épiscopat qu’a été construite l’église du Sacré-Cœur d'Aurillac (1935-1937)[5], érigée en église paroissiale[1].
Il meurt après trente-six ans d'épiscopat à l'âge de 94 ans.
Armes |
D'azur à la croix d'argent chargée d'un cœur enflammé de gueules, entouré d'une couronne d'épines de sable; cantonné au 1er d'une marguerite d'argent et au 4ème d'une rose d'or[6].
Distinctions |
- Chevalier, puis officier de la Légion d'honneur.
Notes et références |
Notice biographique sur le site du diocèse
(en) catholic-hierarchy.org
Le Culte de la Sainte Vierge et les arts en Normandie, éd. Cacheux, Rouen, 1905.
Il avait été pendant de longues décennies supérieur du grand séminaire de Saint-Flour.
Église du Sacré-Cœur d'Aurillac
André Cosson, Armorial des cardinaux, archevêques et évêques français actuels, résidentiels et titulaires au 1er janvier 1917, Paris, Librairie héraldique, H. Daragon éditeur, 288p., p.164. Disponible sur Gallica [1]
Bibliographie |
- Pierre Aubé, Carnets de guerre (1870) de Paul-Augustin Lecœur, publiés en 1975
Liens externes |
Mgr Lecœur, Lettre pastorale sur l'amour du prochain, 1928
Mgr Lecœur, Lettres et discours
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