Albi





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Albi
La vieille ville d'Albi vue depuis les rives du Tarn.

Blason de Albi
Blason

Albi
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Occitanie

Département

Tarn
(préfecture)

Arrondissement

Albi
(chef-lieu)

Canton

Bureau centralisateur de Albi-1
Albi-2
Albi-3
Albi-4

Intercommunalité

Communauté d'agglomération de l'Albigeois
(siège)

Maire
Mandat
Stéphanie Guiraud-Chaumeil
2014-2020

Code postal
81000

Code commune
81004
Démographie

Gentilé
Albigeois

Population
municipale
49 024 hab. (2016 en diminution de 0,32 % par rapport à 2011)
Densité 1 108 hab./km2
Population
aire urbaine
99 407 hab. (2015 en augmentation)
Géographie

Coordonnées

43° 55′ 44″ nord, 2° 08′ 47″ est

Altitude
Min. 130 m
Max. 308 m

Superficie
44,26 km2
Localisation


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Liens

Site web

mairie-albi.fr


Albi est une commune française du sud-ouest de la France, chef-lieu du département du Tarn en région Occitanie et le siège de l'archevêché.


Avec ses 49 024 habitants en 2016[1]appelés les Albigeois, Albi, qui est la ville principale de la communauté d'agglomération de l'Albigeois (82 435 habitants (2015), se positionnait comme la troisième ville de l'ex-région Midi-Pyrénées, après Toulouse et Montauban en termes de population. Albi était également la deuxième ville économique de la région en 2010[2],[3]. La banlieue s'étend vers Arthès, Saint-Juéry, Le Sequestre et les autres communes de l'agglomération albigeoise. Albi est surnommée la « ville rouge » du fait de la couleur des briques de sa cathédrale et de son centre historique[4].


Albi est remarquable par son impressionnante cathédrale fortifiée Sainte-Cécile et son palais de la Berbie, ancien palais des archevêques d'Albi, qui dominent le centre-ville historique et la rivière. Ville natale d'Henri de Toulouse-Lautrec, elle abrite un musée regroupant la plus importante collection au monde d'œuvres du peintre postimpressionniste[5]. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les Albigeois, qui subirent une répression violente au XIIIe siècle de la part de l'Église catholique romaine connue sous le nom de Croisade des albigeois[6]. La cathédrale Sainte-Cécile fut édifiée par les catholiques pour lutter contre les cathares.


Le samedi 31 juillet 2010, à Brasilia, la cité épiscopale d'Albi est ajoutée à la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO[7],[8]. Elle comprend dans son périmètre la cathédrale Sainte-Cécile, église fortifiée en briques ocre apparentes construite entre 1282 et 1480, le palais de la Berbie, qui abrite le musée Toulouse-Lautrec, l'église Saint-Salvi et son cloître, les rives du Tarn et le pont Vieux ainsi que plusieurs édifices classés monuments historiques.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


      • 1.1.1 Communes limitrophes




    • 1.2 Hydrographie et géologie


    • 1.3 Climat




  • 2 Voies de communication et transports


    • 2.1 Voies routières


    • 2.2 Transports en commun


      • 2.2.1 Rail


      • 2.2.2 Bus et cars




    • 2.3 Transports aériens




  • 3 Urbanisme


    • 3.1 Morphologie urbaine


    • 3.2 Logement


    • 3.3 Projets d'aménagement


    • 3.4 Risques naturels et technologiques




  • 4 Toponymie


  • 5 Histoire


    • 5.1 Préhistoire et Antiquité


    • 5.2 Moyen Âge


    • 5.3 Temps modernes


    • 5.4 Révolution française et Empire


    • 5.5 Époque contemporaine




  • 6 Politique et administration


    • 6.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 6.2 Tendances politiques et résultats


    • 6.3 Liste des maires


    • 6.4 Budget et fiscalité


    • 6.5 Politique de développement durable


    • 6.6 Sécurité


    • 6.7 Jumelages




  • 7 Population et société


    • 7.1 Démographie


      • 7.1.1 Pyramide des âges




    • 7.2 Enseignement


    • 7.3 Santé


    • 7.4 Médias


      • 7.4.1 Télévision


      • 7.4.2 Presse locale écrite


      • 7.4.3 Radios locales


      • 7.4.4 Presse locale numérique




    • 7.5 Manifestations culturelles et festivités


    • 7.6 Sports




  • 8 Économie


    • 8.1 Emploi


    • 8.2 Industrie


    • 8.3 Artisanat


    • 8.4 Tourisme




  • 9 Culture locale et patrimoine


    • 9.1 Lieux et monuments


      • 9.1.1 Monuments civils


      • 9.1.2 Monuments religieux




    • 9.2 Équipements culturels


      • 9.2.1 Musées


      • 9.2.2 Musique


      • 9.2.3 Théâtres


      • 9.2.4 Cinémas


      • 9.2.5 Bibliothèques




    • 9.3 Espaces verts


    • 9.4 Vie militaire


    • 9.5 Personnalités liées à la commune


    • 9.6 Héraldique




  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Bibliographie


    • 10.2 Articles connexes


    • 10.3 Liens externes




  • 11 Notes et références


    • 11.1 Notes


    • 11.2 Références







Géographie |



Localisation |


Albi est une ville qui se situe sur le Tarn pas très loin des vignobles de Gaillac, du plateau cordais et de la forêt de la Grésigne. La commune est située au centre du département du Tarn entre le bassin aquitain et le Massif central. La géologie du département présente l'aspect d'un amphithéâtre de plateaux et de collines inclinés vers le sud-ouest. À l'est d'Albi, les premiers plateaux de faible altitude forment les contreforts des Causses. Au sud-est, quelques moyennes montagnes, atteignant les 1 300 m d'altitude, forment une barrière : monts de Lacaune, mont du Sidobre et la montagne Noire. Au nord d'Albi, existe un plateau de basse altitude appelé le Ségala. Sa superficie est de 4 226 ha et son altitude moyenne de 170 m. Albi est située à 50 minutes en voiture de Toulouse, à moins de trois heures des Pyrénées et à moins de deux heures de la mer Méditerranée. Les villes les plus proches sont : Castres, Toulouse, Mazamet, Graulhet, Lavaur, Gaillac, Montauban, Rodez et Carmaux et Béziers.



Communes limitrophes |


Albi est limitrophe de quinze autres communes.




Carte de la commune de Albi et de ses proches communes.






















Communes limitrophes d’Albi

Castelnau-de-Lévis

Cagnac-les-Mines
Lescure-d'Albigeois

Saint-Juéry

Terssac
Marssac-sur-Tarn
Florentin
Rouffiac
Albi
Cunac
Cambon

Le Sequestre
Carlus

Puygouzon
Saliès

Fréjairolles



Hydrographie et géologie |


La rivière du Tarn traverse la ville d'Albi. C'est le troisième affluent de la Garonne après la Dordogne et le Lot. Il prend sa source au mont Lozère, traverse les gorges du Tarn puis atteint Albi par l'est. Le Tarn forme une grande boucle séparant en deux la ville. Le centre historique se situant sur la rive gauche de la rivière. Elle traverse la ville aux pieds des remparts et continue sa course vers le sud-ouest pour se jeter dans la Garonne. La rivière est navigable depuis la Garonne. Elle permettait d'assurer le commerce du vin de Gaillac, du chanvre, du pastel et du charbon de Carmaux grâce à des gabarres à fond plat. Le Tarn a longtemps été un élément important de l'industrie albigeoise grâce à la puissance et à la régularité de son débit[9]. Albi est aussi traversé par de petits affluents et sous-affluent du Tarn que sont le ruisseau du Séoux, le ruisseau de Caussels et son affluent le ruisseau de Jauzou. La vallée du Tarn où se trouve Albi correspond aux terrains sédimentaires du bassin aquitain déposés dans le golfe de l'Albigeois et du Castrais. On y retrouve de la molasse datant du Quaternaire déposée sur des terrasses creusées par le Tarn et sensible à l'érosion. Autour d'Albi, les plateaux formant le causse d'Albi ou de Carmaux fait de calcaire pauvre[10].



Climat |


Une station est ouverte le 1er novembre 1976 à l'aérodrome, à 172 m d'altitude[11]. La ville bénéficie d'un climat méditerranéen dit dégradé (Csa) doux en automne, avec des printemps le plus souvent humides et des étés très chauds et secs. La température moyenne annuelle est de 15,3 °C. Albi possède un ensoleillement important de 2 113 heures grâce au vent d'autan qui offre à la ville un climat méridional particulièrement agréable. Les précipitations moyennes annuelles sont de 730,9 mm qui tombent en 101,7 jours. Les extrêmes ont été enregistrés à −20,4 °C le 16 janvier 1985 et à 41,4 °C le 12 août 2003[12]. Le brouillard est souvent présent le long de la vallée du Tarn. La commune est peu touchée par les vents avec 25 jours de vent en moyenne par an. Le vent d'autan touche particulièrement le département du Tarn mais il est peu présent à Albi contrairement à Castres et dans le Sidobre où le vent souffle 50 jours par an et jusqu'à 90 jours sur le causse de Labruguière[13].























































































































































Nuvola apps kweather.svgRelevé météo météorologique d’Albi 1981-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,7 3,8 6,2 10,2 13,6 15,8 15,6 12,3 9,5 4,9 2,1 11,1
Température moyenne (°C) 7,5 8,3 11,2 13,6 17,4 21,3 22,3 22 20,1 16,4 11,4 8,3 15,3
Température maximale moyenne (°C) 9,4 11,2 14,7 17,4 21,6 25,5 28,7 28,4 24,7 19,7 13,2 9,8 18,7
Record de froid (°C) −20,4 −12 −9,8 −2,9 −0,2 4,3 6,5 4,9 1 −2,7 −9,4 −10,5 −20,4
Record de chaleur (°C) 19,5 24,7 28,3 29,9 33,5 38,8 40,8 41,4 36,4 31,4 25,2 21 41,4
Ensoleillement (h) 96,6 118,6 177 183,6 219,3 244,9 270,6 255,7 213,5 154,1 92,7 86,8 2 113,2
Précipitations (mm) 55,9 53,1 51,5 82 79,9 64,4 40,6 55,9 57,1 65,4 60 65,1 730,9
Nombre de jours avec précipitations 10 8 9 10 10 7 5 7 7 9 10 10 102

Source : Relevés météorologique d’Albi en °C et mm, moyennes mensuelles[12]




Diagramme ombrothermique d'Albi.


Tableau comparatif des données météorologiques d'Albi et de quelques villes françaises[12]






























































Ville
Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Moyenne nationale
1 973 770 14 22 40
Albi
2113 730 2 22
40

Paris
1 661 637 12 18 10

Nice
2 724 733 1 29 1

Strasbourg
1 693 665 29 29 53

Brest
1 605 1 211 7 12 75


Voies de communication et transports |



Voies routières |


Albi est située sur l'axe de communication entre Toulouse et Lyon. L'autoroute A68 permet d'accéder à Albi au sud-ouest depuis Toulouse. Elle se transforme en route nationale 88 à l'approche d'Albi. Cette même route nationale 88 continue au nord-est jusqu'à Rodez en Aveyron et Lyon. Le réseau principal est aussi complété par la route départementale 612 qui permet d'accéder au sud-est à Castres puis à Carcassonne via Mazamet. Sur le réseau secondaire, la départementale 999 part à l'est en direction de Millau en traversant le parc naturel régional des Grands Causses. Au nord-ouest, la route départementale 600 rejoint Cordes-sur-Ciel puis Saint-Antonin-Noble-Val et enfin Caussade en Tarn-et-Garonne. Albi est située à 789 km de Paris, 390 km de Barcelone et 195 km de Montpellier.



Transports en commun |



Rail |


Albi possède deux gares ferroviaires : Albi Ville (la plus grande) et Albi Madeleine. La ligne principale est la ligne de chemin de fer Toulouse-Rodez qui passe aussi à Carmaux. Plusieurs lignes secondaires sont aujourd'hui fermées. C'est le cas de la ligne de chemin de fer Tournemire-Albi qui ne fut jamais terminée. La partie Albi-Saint-Juéry est ouverte en 1899 et fermée le 12 février 2001[14]. Albi était aussi reliée par les chemins de fer à Castelnaudary entre 1865 et 1987 (voir ligne de Castelnaudary à Rodez) et gérés au début par la Compagnie des chemins de fer du Midi[15].



Bus et cars |


Article connexe : Transport en Albigeois.

Albi, qui dispose du réseau de transport urbain Albibus, est le siège du réseau départemental TarnBus.



Transports aériens |


Albi est également desservie par l'aérodrome d'Albi - Le Sequestre, situé à 2,5 km au sud-ouest de la ville. Il est géré par le syndicat mixte de l'aérodrome d'Albi. Il a failli fermer en juillet 2005 par manque de trafic et la non volonté d'investir en augmentant la longueur de l'unique piste créée en 1974. L'aérodrome ne sert plus Paris, ni aucune autre destination. Sa proximité avec Toulouse le met en concurrence directe. En 2004, l'aérodrome a accueilli 4 262 passagers[16].
Les aéroports nationaux et internationaux les plus proches sont l'aéroport de Toulouse-Blagnac, l'aéroport de Castres-Mazamet et l'aéroport de Rodez-Aveyron.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |


Albi est délimitée par douze quartiers formés en tenant compte du sentiment d’appartenance exprimé par les habitants, de l’histoire d’Albi et de caractéristiques urbaines et géographiques. Au nord se trouvent les quartiers Le Breuil-Mazicou, Madeleine et Cantepau, au sud, Rayssac-Veyrières-Ranteil et le Lude-Bellevue, au centre, le Grand-Centre, à l'ouest, les quartiers Ouest - Pointe de Marre, et à l'est, la Piscine et la Plaine du Gô, la Renaudié, la Viscose, Lapanouse-Saint-Martin, Jarlard-Le Peyroulié et le Marranel-Le Roc[17]. À noter que la Pointe de Marre forme une extension en queue de poêle.



Logement |



photographie d'une façade de maison en brique en encorbellement avec en arrière plan la cathédrale Sainte-Cécile

Habitat traditionnel en brique près de la cathédrale Sainte-Cécile.


Albi comptait 28 390 logements en 2013 pour 49 531 habitants[18]. Les constructions neuves sont peu présentes et le parc immobilier est assez ancien puisque la moitié des résidences principales ont été construites avant 1970. Les constructions antérieures à 1945 représentent même 22.3 % du parc[18].


88,7 % des logements sont des résidences principales, réparties à 51,2 % en maisons individuelles et à 48,4 % en appartements. Albi possède donc beaucoup de logements collectifs. Par ailleurs, 9 % des logements sont vacants[18]. 47,2 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 51,2 % qui sont locataires[18].



photographie d'une façade de maison à colombage en brique

Maisons à colombages dans une rue d'Albi.


Albi compte 34 643 logements HLM, soit 18,57 % du parc en 2016. La ville ne respecte donc pas les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbains (SRU) de décembre 2000 fixant, pour Albi, à 20 % le taux minimum de logements sociaux. Elle est cependant exonérée de prélèvement[19],[20].


La plupart des résidences principales possèdent 4 pièces ou plus (56,2 %), ou 3 pièces (18,8 %), puis 2 pièces (15,1 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 9,9 %)[18]. La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la demande faible en petits logements[21],[22]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 60.9 % ont un chauffage central collectif ou individuel et 26,4 % tout électrique. 70,6 % dispose d'au moins un emplacement réservé au stationnement[18].



Projets d'aménagement |


Au début du XXIe siècle, la ville connaît un vaste chantier d'embellissement. De nombreux lieux publics et de nombreuses rues ont été réhabilités et rénovés dans le respect architectural de la ville. Ainsi, la ville a investi dans un nouvel espace culturel avec la médiathèque Pierre Amalric. La place du Vigan au cœur du centre-ville a été rénovée et est désormais totalement piétonne. Le marché couvert a été rénové afin de devenir un lieu d'échange et de communication. Enfin, la place Sainte-Cécile a été entièrement repensée pour le public.


La rocade d'Albi[23], dont la construction a démarré en 1972, est désormais à 2×2 voies sur l'ensemble de son parcours jusqu'au giratoire de Larquipeyre depuis 2015. Elle contourne l'est de la ville par l'axe majeur menant à Toulouse au sud et à Rodez au nord. À partir de février 2007, les travaux ont permis l'aménagement des ponts de la rocade et la mise en place de murs anti-bruits. Le sud de la rocade, la voie express Albi-Marssac, a été aménagée pour rejoindre l'autoroute A68 vers Toulouse. La section Albi-Marssac a été inaugurée en janvier 2010. Les derniers tronçons au niveau du Lude, du stadium et de la route de Millau ont été ouverts en 2015.


À l'ouest, un centre commercial de 10 hectares nommé les « Portes d'Albi » dans le quartier de Fonlabour au bord de la rocade avec de nombreuses enseignes a ouvert ses portes le 30 septembre 2009. Les bâtiments de 500 m de long sont équipés de panneaux solaires et de récupérateurs de pluie[24].


La construction d'un grand complexe composé de salles de spectacle et de nombreux cinémas souterrains, d'un parking souterrain et d'un restaurant panoramique sur le toit du théâtre a eu lieu sur l'ancienne place de l'Amitié entre les peuples. Ce projet, appelé « grand théâtre d'Albi » ou parfois « projet des Cordeliers », a été remporté par l'architecte Dominique Perrault[25]. Le début des travaux a débuté en 2011 et s'est terminé en janvier 2014.
Autour de la place de l'Amitié entre les peuples, de nombreux aménagements urbains ont été réalisés, notamment sur la place Lapérouse, qui est devenue entièrement piétonne, agrémentée de fontaines conçues par des designers étrangers, ainsi que la rue des Cordeliers qui mène au parc Rochegude.


Depuis 2015, une passerelle est en projet pour relier la rive droite du Tarn et le centre historique. Les travaux ont débuté le 20 juin 2017[26].



Risques naturels et technologiques |


Albi est concernée par plusieurs risques majeurs : l'inondation, les mouvements de terrain, le transport de matières dangereuses et la tempête[27].


Du fait de sa construction sur les rives du Tarn, dans sa plaine alluviale, Albi est concerné par un risque d'inondation. Plusieurs ruisseaux, tel ceux de Caussels, Maranel, Jauzou, Falcou et Séoux au sud, mais aussi ceux de Cunac à L'est et de Carrofoul et Lavergne à l'ouest menacent les faubourgs de la ville en cas de fortes précipitations[28].


Un risque d'effondrement de terrain est présent à Albi, du fait notamment de l'érosion des berges du Tarn, du tassements superficiels dus à la sécheresse par un phénomène de gonflement-retrait des sols argileux et un effondrement des galeries de carrières souterraines datant des années 1980[28].


Par ailleurs, le site de Dyrup présente un risque d'explosion, d'incendie et de nuage toxique[28].



Toponymie |


Albi s'écrit de la même manière Albi en occitan, mais se prononce accentué sur la première syllabe. Son nom latin tardif est Albiga (Grégoire de Tours, VIe siècle).


Deux hypothèses étymologiques ont été développées :



  • l'une l'apparente à la racine pré-indo-européenne alp qui désigne un lieu escarpé[29],[9] ;

  • une autre viendrait d'Albius, notable gallo-romain qui aurait vécu à Albi à l'époque romaine[9],[30].



Histoire |



photographie d'une statue d'un homme sur son socle avec en arrière plan le quartier de la madeleine

Statue au palais de la Berbie.


Ville créée pendant l'Antiquité, elle est le fief des seigneurs Trencavel au Moyen Âge puis du catharisme. Elle devient une cité épiscopale dès le XIIIe siècle. C'est durant la Renaissance que la ville s'enrichit grâce à la culture du pastel. Plusieurs hôtels particuliers restent les témoins de cette époque. À la Révolution française, les biens du Clergé sont vendus et les différents bâtiments deviennent des centres administratifs. Le XIXe siècle est marqué par l'essor de l'industrie avec la verrerie et la chapellerie ainsi que l'extraction de la houille près de Carmaux.



Préhistoire et Antiquité |


Les premiers hommes s'installent sur les bords du Tarn attirés par l'eau et par l'abondance de galets. Ils laissent derrière eux de nombreuses pierres taillées comme des bifaces, des racloirs ou des choppers. Puis des restes d'objets en bronze puis en fer sont retrouvés dans les environs d'Albi. Un atelier de fondeur est découvert près de l'oppidum naturel du Castelviel[31]. Le Tarn est navigable à partir d'Albi d'où l'installation des premiers hommes dans cette région. De plus, le site est proche de vallées fertiles et de richesses minières exploitables. Durant la seconde moitié du IVe siècle av. J.-C., les Ruthènes, des Gaulois, créent un large domaine correspondant aux futurs diocèses d'Albi et de Rodez[32].


En 120 av. J.-C., la région est conquise par les Romains, mais la romanisation est faible et Albi conserve son caractère de petite cité gauloise. Le port d'Albi devient un lieu d'échange et de transit de nombreuses marchandises et de voyageurs. L'agriculture reste tout de même l'activité économique majeure de la cité[31]. Le premier évêque d'Albi est Diogène vers 405 et la première mention de Civitas albigensium date de 406.


En 418, les Wisigoths envahissent la région et en prennent le contrôle, puis les Francs s'en emparent en 507. Le duc Didier la soumet de façon temporaire à la tutelle de Chilpéric Ier, le roi de Neustrie. Rapidement, le royaume des Francs récupère l'Albigeois sous la gouvernance de Clotaire II. En juillet 666, un grand incendie ravage la ville[33].



Moyen Âge |


Article détaillé : Liste des comtes et vicomtes d'Albi.

Durant le Moyen Âge, la ville est un oppidum ceint de murailles. Au Xe siècle, le premier pont sur le Tarn est construit à Albi. Il s'agit de l'actuel Pont-Vieux. Ce pont permet le développement de la ville sur les deux rives du Tarn[34]. Vers l'An Mil, Albi entre dans le fief de la famille Trencavel, les seigneurs d'Ambialet. La ville est pourtant fief ecclésiastique, mais comme un Trencavel était toujours évêque, la famille en use comme de son bien.


Aux XIIe et XIIIe siècle, Albi est un centre du mouvement religieux cathare ; une controverse qui s'y tient donne d'ailleurs aux Cathares le surnom d'Albigeois (ceux qui défendent la doctrine prônée à Albi). L'hérésie progresse rapidement et les diverses missions et prédications des prêtres de l'Église catholique romaine n'empêchent pas son essor. Le catharisme est violemment réprimé lors de la croisade contre les Albigeois. Albi passe pourtant dans le camp catholique sans résistance ; le vicomte de Carcassonne, Raimond-Roger Trencavel, perd son fief en 1209 lors de la prise de Carcassonne[35]. Par la suite, sous l'égide du seigneur de la ville et vice-inquisiteur de France Bernard de Castanet, la construction du palais épiscopal fortifié de la Berbie et de l'imposante cathédrale Sainte-Cécile ancre la ville dans le giron de l'Église. Les évêques veulent marquer le pouvoir de l'Église grâce à ces nouveaux bâtiments. La ville est aussi un important centre culturel connu pour son scriptorium. Il permet de copier des textes et des livres de la vie liturgique[36].


Au XIVe siècle, la structure de la ville se transforme de façon importante. Elle se divise en six quartiers, ou « gaches » entourés de murailles. Le pont Vieux est fortifié à la fois du côté du faubourg[37] et de la ville, avec un pont-levis à chaque extrémité. Il est surmonté de maisons avec en son centre une chapelle dédiée à la Vierge. La Plassa est le cœur de la cité située au pied de la cathédrale. Dans les faubourgs se trouvent les moulins et les tanneries[38]. Le grand nombre de ces moulins, dix destinés aux céréales, plus les moulins à foulons, les moulins actionnant des forges (soufflets et outils battant le métal) et enfin les moulins installés sur des barques par manque de place sur les rives, encombre le lit de la rivière, qui ne peut plus s'écouler. Son cours naturel étant modifié, le dépôt de sédiments comme l'érosion sont eux aussi modifiés[39], conduisant à sacrifier certains de ces moulins pour laisser les eaux s'écouler[40].


Le fort séisme catalan du 2 février 1428 est ressenti jusqu'à Albi[41].



Temps modernes |



photographie du chœur du jubilé de la cathédrale.


Chœur et jubé de la cathédrale Sainte-Cécile construite entre le XIIIe siècle et le XVIe siècle.


L'époque de la Renaissance est marquée par la prospérité grâce à la culture du pastel, fleur servant entre autres à faire un colorant bleu très recherché à l'époque. La région est un véritable pays de cocagne. De nombreux bourgeois deviennent rapidement riches et influents dans la vie de la ville. C'est l'époque de la construction de nombreuses demeures et hôtels particuliers encore visibles de nos jours dans les rues d'Albi[42]. La maison Enjalbert, l'hôtel Gorsse et l'hôtel de Reynès sont de bons exemples de l'architecture de cette période. Elle se caractérise par l'utilisation exclusive de la brique foraine pour les murs et de la pierre pour les encorbellements et les entourages de portes et fenêtres.


En 1474, Louis d'Amboise est nommé évêque d'Albi. Il a été auparavant ambassadeur de France à Rome puis conseiller du roi Louis XI et Lieutenant général de la province de Languedoc. Il est à l'origine de l'installation de Neumeister, un maître-imprimeur originaire de Mayence et collaborateur de Gutenberg. C'est l'un des premiers ateliers d'imprimeurs de France après celui de Paris et Lyon[43].


Au XVIe siècle, de nouveaux troubles apparaissent avec l'arrivée du calvinisme en France vers 1540. L'évêché d'Albi est considéré comme l'un des plus importants du royaume, à cause de ses revenus considérables. Toutefois les guerres civiles qui désolaient l'Albigeois en firent l'un des plus difficiles à administrer. Plusieurs Italiens se succédèrent sur ce siège. En les choisissant, le pouvoir était sans doute convaincu qu'il trouverait en eux plus de fermeté et plus d'empressement que chez les prélats français à exécuter les mesures sévères qu'il avait à ordonner pour réprimer les désordres intérieurs[44][réf. incomplète].


Le 25 février 1560, Albi organise une grande procession expiatoire et la régente Catherine de Médicis nomme au siège épiscopal son cousin Laurent Strozzi qui est chargé de défendre la ville contre les protestants. Le massacre de la Saint-Barthélemy (24 août 1572 à Paris) se répète à Albi le 5 octobre, et donne lieu à des règlements de compte[45]. Albi adhère à la fronde politique de la Ligue.


Vers 1581, en plus des guerres de religion, la peste fait des ravages dans Albi[46][réf. incomplète].


En 1593, les États de la Ligue ont lieu en présence de Henri duc de Joyeuse. Le Palais de la Berbie devient une place forte armée jusqu'en 1598, date à laquelle la Ligue disparaît avec la nomination de Henri IV de France comme roi de France[47].


Le XVIIe siècle est une période de déclin économique pour Albi et sa région. Le pastel est en perte de vitesse et la ville recherche de nouveaux débouchés économiques. La verrerie, la tannerie et le tissage sont des activités importantes mais la ville n'arrive pas à revenir au niveau de prospérité passée. Plusieurs briqueteries se sont installées en périphérie et fournissent le matériau de construction de la ville. Le contexte économique à la veille de la Révolution française en 1789 est particulièrement difficile[48].



Révolution française et Empire |




Albi (Alby) et ses environs sur la carte de Cassini (1780).


À la Révolution, Albi perd un temps son rôle moteur au profit de Castres devenu le chef-lieu du nouveau département du Tarn en 1790. Mais les républicains jugent Castres peu sûre et la fuient pour se réfugier à Albi. La ville devient chef-lieu en 1797, après cette brève période d'hégémonie castraise. Les biens du clergé sont vendus et le couvent des Carmes devient l'actuel palais de justice et celui des Cordeliers est transformé en prison. Le Palais de Berbie devient le siège de l'administration départementale jusqu'en 1823. En 1794, les archives du clergé sont brûlées sur la place du Vigan[49].


Au XVIIIe siècle, le marquis de Solages, seigneur de Carmaux, tente l'une des premières extractions industrielles de charbon en France. Il obtient l'autorisation de construire une ligne de chemin de fer hippomobile jusqu'à Albi. Ainsi naît le faubourg de la Madeleine.



Époque contemporaine |


Le chemin de fer arrive à Albi le 24 octobre 1864, rattaché à la ligne de la Cie du P-O Toulouse-Lexos par l'embranchement depuis Tessonières. Un deuxième pont, l'actuel Pont Neuf, est construit sur le Tarn, ainsi qu'un viaduc pour le train ouvert en octobre 1864. La métallurgie s'implante au Saut du Tarn entraînant l'apparition de fonderies spécialisées, mais l'activité la plus connue est la verrerie ouvrière d'Albi, fondée en 1896 en coopérative ouvrière autogérée grâce à l'aide d'une souscription nationale et de Jean Jaurès, et à la suite de la grève de Carmaux de 1895. La chapellerie est aussi une industrie importante d'Albi, la plaçant parmi les premières de France au XIXe siècle[50]. En 1931, cette verrerie autogérée passe au statut de société coopérative ouvrière de production (SCOP)[51].


Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de la ville subissent un épisode du Régime de Vichy, avec la création d'un Centre de rassemblement des étrangers.


L'archevêque d’Albi, Mgr Moussaron, proteste ouvertement dès 1942 contre les persécutions à l’encontre des Juifs[52]. Il organise parallèlement l’accueil clandestin de réfugiés juifs dans certaines institutions catholiques de la région et nomme secrètement des aumôniers dans les maquis[53]. Arrêté par la Gestapo le 12 juin 1944 puis incarcéré à Toulouse, Mgr Moussaron est accueilli triomphalement par les Albigeois à sa libération.


Peu avant la Libération, une colonne allemande tenta de passer le Tarn, en venant de la Madeleine. Des résistants locaux et étrangers (beaucoup de Polonais et d'Espagnols) livrent un combat acharné sur le Pont-Neuf avant de devoir décrocher. Un monument aux morts rappelle toujours leur action[54].


On peut noter la présence d'un camp de 1 200 prisonniers de guerre russes situé à 1 à 2 km de la ville sur la route de Saint-Juéry en octobre 1945[55],[56].


Des unités militaires ont stationné à Albi, dont le 143e régiment d'infanterie en 1906.


De nos jours, Albi est un pôle d'innovation prometteur avec l'école des mines d'Albi-Carmaux (recherches sur l'énergie solaire, les voitures et les carburants propres). La ville met en avant ses atouts naturels (climat agréable et paysages) et culturels pour développer le tourisme vert, qui est en expansion. Par ailleurs, la ville fait des efforts soutenus pour s'améliorer et s'embellir : la place du Vigan, ainsi que, tout récemment, celle de la Cathédrale, ont été entièrement refaites.



Politique et administration |



Rattachements administratifs et électoraux |



photographie du palais de justice

Palais de justice d'Albi.



photographie de l'entrée de la gendarmerie

Gendarmerie nationale.



carte du centre d'Albi en 1914

Carte d'Albi en 1914.


Albi est la préfecture du département du Tarn depuis 1797. C'est aussi le chef-lieu de six cantons :



  • le canton d'Albi-Centre est formé d'une partie d'Albi (11 772 habitants) ;

  • le canton d'Albi-Est est formé d'une partie d'Albi et de la commune de Fréjairolles (10 419 habitants) ;

  • le canton d'Albi-Nord-Est est formé d'une partie d'Albi et des communes d'Arthès, Le Garric et Lescure-d'Albigeois (11 725 habitants) ;

  • le canton d'Albi-Nord-Ouest est formé d'une partie d'Albi et des communes de Cagnac-les-Mines, Castelnau-de-Lévis, Mailhoc, Milhavet, Sainte-Croix et Villeneuve-sur-Vère (11 570 habitants) ;

  • le canton d'Albi-Ouest est formé d'une partie d'Albi et des communes de Marssac-sur-Tarn et Terssac (9 836 habitants) ;

  • le canton d'Albi-Sud est formé d'une partie d'Albi et des communes de Carlus, Puygouzon, Rouffiac, Saliès et Le Sequestre (12 406 habitants).


Albi est le pilier de la communauté d'agglomération de l'Albigeois qui, créée en 2003, regroupe aujourd'hui 17 communes. Elle possède une police municipale, un commissariat de police et une brigade de gendarmerie nationale[57]. La ville abrite désormais une nouvelle caserne de pompiers sur le site d'une ancienne usine qui a servi à plusieurs entreprises comme Spanghero ou Fleury Michon[58].


Le palais de justice d'Albi fait partie de la juridiction de l'arrondissement judiciaire d'Albi regroupant le tribunal de grande instance, le tribunal pour enfants, les tribunaux d'instance, le tribunal de commerce et le conseil de prud'hommes, et bien sûr y siègent les assises du Tarn[59]. Le bâtiment est l'ancien couvent de Carmes dont il reste le cloître du XIVe siècle[60].



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans le Tarn.

Le conseil municipal d'Albi est composé de quarante-trois membres, dont le maire, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, et treize adjoints[61].


Politiquement, Albi est une ville de droite depuis l'élection de Philippe Bonnecarrère en 1995. Cependant, le maire précédent était de gauche et les élections présidentielles de 2002 et 2007 montrent une légère préférence pour les candidats de gauche.


À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Lionel Jospin avec 20,51 %, suivi de Jacques Chirac avec 19,95 %, puis de Jean-Marie Le Pen avec 14,55 % et enfin François Bayrou avec 6,65 %, puis Jean-Pierre Chevènement avec 6,03 %, Noël Mamère avec 5,91 % et Arlette Laguiller avec 5,06 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,74 % pour Jacques Chirac contre 13,26 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 15,72 %, résultat supérieur aux résultats nationaux(respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant quatre points supplémentaires pour Jacques Chirac[62].


Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Albigeois ont voté contre la Constitution européenne, avec 52,61 % de Non contre 47,39 % de Oui avec un taux d’abstention de 26,7 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont inférieurs aux résultats du département du Tarn (Non à 59,21 % ; Oui à 40,79 %)[63].


À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Ségolène Royal avec 29,30 %, suivie par Nicolas Sarkozy avec 26,95 %, François Bayrou avec 18,78 %, Jean-Marie Le Pen avec 10,58 %, puis Olivier Besancenot avec 3,94 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Ségolène Royal avec 50,71 % (national : 46,94 %) contre 49,29 % pour Nicolas Sarkozy (résultat national : 53,06 %)[64].


Lors de l'élection présidentielle française de 2012,François Hollande est arrivé en tête du premier tour avec 35,07 % des voix, suivi par Nicolas Sarkozy (23,71 % des voix), Marine Le Pen (13,76 %), Jean-Luc Mélenchon (13,07 %), François Bayrou (9,04 %), puis Eva Joly (2,50 %), les autres candidats ne dépassant pas les 2 %. Le taux d'abstention était de 33,77 % et celui de votes blancs de 6,70 %. Au deuxième tour, François Hollande l'emporte avec 59,54 % des voix suivi de Nicolas Sarkozy, qui récolte 40,46 % des voix.


Lors de l'élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron arrive en tête du premier tour avec 27,16% des voix, suivi par Jean-Luc Mélenchon (21,87%), François Fillon (19,72%), Marine Le Pen (15,29%), Benoît Hamon (8,37%) et Nicolas Dupont-Aignan (3,60%), aucun autre candidat ne dépassant les 2%. L'abstention a atteint 21,03% et les blancs et nuls 1,84%. Au second tour, Emmanuel Macron l'emporte avec 75,12% des voix contre 24,88% à Marine Le Pen[65].



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires d'Albi.


Budget et fiscalité |


Lors du vote du budget primitif principal 2017, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de 56 741 919  et la section investissement à 75 805 513  (les deux étant équilibrées en dépenses et en recettes)[66]. Le budget de fonctionnement est utilisé en grande partie par l'administration générale de la collectivité (18,3 %) et par l'enseignement (13 %). En ce qui concerne les investissements, ce sont les travaux de voirie et de réseaux qui utilisent 16,4 % du budget, suivis de l'aménagement urbain avec 12,3 %[réf. nécessaire].


Les taux des trois taxes de 2017 votés par le conseil municipal d'Albi sont les suivants : 15,64 % pour la taxe d'habitation, 29,38 % pour la taxe foncière bâti, 99,70 % pour la taxe foncière non bâti[67].



Politique de développement durable |


La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[68].


En partenariat avec l'association Les incroyables comestibles, la municipalité a engagé une démarche visant l'autosuffisance alimentaire grâce à une agriculture urbaine, des cultures biologiques ou en permaculture[69]. Le maire-adjoint à l'agriculture urbaine, Jean-Michel Bouat, vise cet objectif pour 2020. La ville vise à préempter 73 hectares de terres agricoles, en créant une ZAD. Ces terrains situés en zone inondable, permettront à installer des agriculteurs urbains, ou des maraîchers, qui s'engagent à une production biologique et à revendre leur production localement[70]. En échange, ces producteurs locaux peuvent s'installer gratuitement les deux premières années[71].


En 2016, Albi remporte le concours de la meilleure ville pour la biodiversité dans la catégorie 20 000 à 100 000 habitants[72].



Sécurité |


En 2014, pour la circonscription de sécurité publique d'Albi et ses environs (Lescure-d'Albigeois, Saint-Juéry, Arthès), la violence aux personnes concerne 8,81 cas pour 1 000 habitants (5,89 pour le Tarn et 7,57 pour Midi-Pyrénées), les vols et dégradations 31,43 cas pour 1 000 (22,71 pour le Tarn, 31,32 pour Midi-Pyrénées)[73]. En 2005, le taux de résolution des affaires par les services de police est de 30,11 %, le plus faible du département mais proche des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)[74]. Ces taux de crimes et délits s'expliquent par la proximité de Toulouse contrairement à Rodez qui enregistre des taux plus faibles (39,2/1 000)[75].



Jumelages |


Il existe un jumelage entre Albi et la ville de Gérone en Catalogne depuis le 9 juin 1985[76], ainsi qu'un jumelage avec Palo Alto en Californie, ville souvent désignée comme étant le berceau de la Silicon Valley. La ville entretient aussi un accord de coopération décentralisée depuis 2004 avec Abomey, une ville du Bénin dont le musée historique est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et qui est la capitale historique du royaume de Dahomey.




  • Drapeau des États-Unis Palo Alto (États-Unis)


  • Drapeau de l'Espagne Gérone (Espagne)



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[77],[Note 1].



En 2016, la commune comptait 49 024 habitants[Note 2], en diminution de 0,32 % par rapport à 2011 (Tarn : +2,32 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
11 176 9 649 10 061 10 644 11 665 11 801 12 408 14 211 13 788



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
14 636 15 493 16 596 17 469 19 169 20 379 21 224 20 903 21 948



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
22 571 23 303 25 100 26 628 29 015 29 351 30 293 34 342 34 693



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
38 709 42 930 46 162 45 947 46 579 46 274 48 712 49 179 49 024

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[78] puis Insee à partir de 2006[79].)



Histogramme de l'évolution démographique




Albi est la ville la plus peuplée du département du Tarn suivi de Castres (44 508hab), de Graulhet 11 991 habitants, de Gaillac 12 397 habitants, de Mazamet 10 158 et Carmaux 10 273. La densité de la commune est de 1 100 hab/km². C'est aussi la plus densément peuplé du département. Castres n'ayant qu'une densité de 442 hab/km². Mais cette densité est largement inférieure à des villes comme Toulouse (3 299 hab/km²), Montpellier (3 965 hab/km²) ou Perpignan (1 544 hab/km²). C'est aussi l'aire urbaine la plus peuplée du département avec (98 240 habitants (2013)[80] couvrant 44 communes avant Castres (61 760 hab) et Mazamet (26 186 hab)[81].



Pyramide des âges |














































Pyramide des âges à Albi en 1999[82] en pourcentage.
Hommes Classe d’âge Femmes


0,1 

Avant 1904

0,5 



9,2 

1905-1924

13,6 



15,4 

1925–1939

17,1 



18,6 

1940-1954

18,7 



19,5 

1955-1969

18,3 



22,3 

1970-1984

19,3 



14,9 

1985-1999

12,5 


La ville connaît quelques différences par rapport à la pyramide des âges de la région Midi-Pyrénées. Les parts des 15-29 ans et des 30-44 ans sont les plus représentées avec 22,3 % et 19,5 % en 1999 (respectivement : 19,7 et 22,1 % pour la région). La population albigeoise est donc relativement plus jeune que le reste de la région. Les personnes âgées sont peu représentées avec 9,2 % en 1999 comme dans le reste de la région (7,4 %)[83],[84].



Enseignement |


L'enseignement secondaire regroupe plusieurs lycées. Trois lycées publics sont présents à Albi avec le lycée Bellevue, le lycée Lapérouse où Jean-Jaurès a enseigné, et où Georges Pompidou a étudié, le lycée Louis-Rascol. Les trois lycées publics ont des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE). Elle possède aussi deux lycées privés : le lycée d'Amboise et le lycée Sainte-Cécile. Enfin, Albi possède aussi deux lycées professionnels publics, le lycée Rascol et le lycée Toulouse-Lautrec et deux privés, le lycée Sainte-Cécile et le lycée Saint Dominique[85]. Le lycée agricole Albi-Fonlabour offre aussi un enseignement spécialisé en agriculture[86].


Albi est aussi un centre universitaire avec 3 790 étudiants en 2006[87]. L'institut national universitaire Jean-François Champollion — créé dans le but de décentraliser l'offre universitaire de Toulouse et étant depuis devenu la 5e université autonome de Midi-Pyrénées — regroupe autour d'Albi les centres universitaires et IUT du Tarn (à Albi et Castres), de l'Aveyron (Rodez) et du Lot (Figeac)[88]. Cette faculté est complétée par l'École des Mines d'Albi-Carmaux[89], créée en 1992 à l'initiative du ministère de l'Industrie, dont l'enseignement est tourné vers les équipements pour les procédés industriels, à l'interface entre le génie des procédés, le génie mécanique, le génie électrique et le génie industriel. Albi possède aussi une ESPE, anciennement IUFM, formant les professeurs des écoles.



Santé |


Albi possède un hôpital public (le centre hospitalier d'Albi), ainsi que deux cliniques (la clinique Claude-Bernard et la clinique Toulouse-Lautrec). Elle dispose aussi de l'important CHS Pierre-Jamet, hôpital privé (appartenant à la fondation du Bon Sauveur d'Alby) intervenant principalement dans la psychiatrie et le médico-social, et qui compte aussi un laboratoire d'exploration du sommeil dirigé par le docteur Éric Mullens, somnologue reconnu dans ce domaine[90]. L'Union mutualiste tarnaise y a aussi installé une clinique de rééducation fonctionnelle.



Médias |



Télévision |


  • Une antenne locale de France 3 Midi-Pyrénées est implantée à Albi. Les albigeois peuvent la recevoir grâce au site Towercast de la Clarié[91]. Celui du Pic de Nore passe aussi sur Albi[92].


Presse locale écrite |


  • Le principal journal est le quotidien La Dépêche du Midi, mais des journaux locaux comme le Tarn libre sont diffusés à Albi.


Radios locales |


Outre les radios nationales, on compte parmi les radios locales :



  • 88.9 100 % Radio : radio commerciale basée à Aussillon, près de Mazamet. Elle émet sur une large couverture allant des Pyrénées-Atlantiques au Roussillon en passant par une bonne partie nord du Midi-Pyrénées ;

  • 90.3 Radio Ménergy : radio commerciale couvrant sur le Tarn et l'Aveyron. Elle émet depuis Lescure-d'Albigeois, au lieu-dit L'Hermet[93] ;

  • 95.4 Radio Albigès : radio associative albigeoise. Elle émet aussi à Carmaux sur 104.2 FM[94]. Elle propose des émissions de découverte musicale locale telles que Le local à bohème[95] ;

  • 96.0 Radio Cagnac : radio associative se voulant communautaire[96]. Elle émet depuis Cagnac-les-Mines. Elle possède un réémetteur pour Carmaux sur 93.4 FM ;


  • RCF Pays Tarnais (99.6 FM) : radio chrétienne du Tarn[97]. Sa fréquence est émise depuis Carmaux ;


  • Sud Radio (101.2 FM) : radio généraliste du sud. Elle est aussi disponible sur 104.7 FM depuis le Pic de Nore comme les radios publiques sur Albi ;


  • Chérie FM Tarn (106.1 FM) : déclinaison tarnaise de Chérie FM. Ses studios se trouvent à Castres[98].



Presse locale numérique |


La mairie diffuse le mensuel d'information Albimag[99]. Le site internet de la mairie d'Albi[100] propose notamment une visite virtuelle de la cité épiscopale[101] ainsi qu'un outil de visualisation des voûtes[102] de la cathédrale Sainte-Cécile. En outre, il permet l'accès à un espace de promotion des artistes locaux[103], à l'agenda des événements sur Albi et un accès aux textes officiels.



Manifestations culturelles et festivités |


Pour les événements de type concert d'artistes, la ville possède une salle de spectacle au sein du parc des expositions, appelé le Scénith d'Albi.


Tout au long de l'année, divers événements se déroulent à Albi, tels :



  • Le carnaval d'Albi qui se tient chaque année dans les rues d'Albi durant une dizaine de jours au mois de février. Il est accompagné par une fête foraine.

  • Le festival des Œillades, un festival de cinéma de films français et francophones se déroulant au mois de décembre[104],[105].

  • Le Festival Pause Guitare est un festival musical (chanson francophone) ayant lieu au début de juillet à Albi.


  • Complot sur le Campus, un éco-festival sur trois jours organisé par les étudiants de l'université J. F.-Champollion pour tous. Il est gratuit et réunit concerts, tables-rondes, animations pour petits et grands, théâtre, danse, ateliers créatifs, village associatif et tout un panel de choses à sensibilité écologique.

  • Le festival international de théâtre Acthéa, au mois d'avril, organisé par les étudiants de l'École des Mines d'Albi-Carmaux.

  • L'Urban festival, un festival de culture urbaine. Il est organisé chaque été, sur trois jours fin août, et permet aux jeunes albigeois de présenter leurs talents (Hip-Hop, Graph, BMX, Roller, etc.).

  • Le Zguen Fest, un festival de musiques actuelles organisé par l'association Pollux[106] qui se tient sur trois jours, tous les ans en juin.

  • L'El3ctrolyse Fest, un festival consacré entièrement aux musiques électroniques et organisé par Pollux se déroule dans différents lieux albigeois à la mi-décembre.

  • L'Xtreme Fest, un festival organisé début août par Pollux depuis 2013. Il est consacré entièrement aux musiques alternatives telles que le Métal, le Punk, le Hardcore.

  • Le Gloose Festival, un festival du jeu d'Albi organisé par la ludothèque la Marelle[107], depuis 2014.

  • Le festival Tons Voisins consacré à la musique de chambre. Son directeur artistique est le pianiste Denis Pascal. Il se déroule au mois de juin depuis 2007.

  • Le Winter Rock festival, un festival de rock itinérant du département du Tarn.


Par ailleurs, le 7 mai 2004, a eu lieu le 15e Concours des Vins Vinifiés par le Vigneron Indépendant qui est un concours itinérant visant à promouvoir le vin et les vignerons[108]. Lors de cette manifestation, 338 médailles d'or, 445 médailles d'argent et 275 médailles de bronze ont récompensé les meilleurs vignerons de France.



Sports |


Le club de rugby à XV du Sporting club albigeois a fait partie du Pro D2. Il fut en première division deux saisons consécutives (2006-2007 puis 2007-2008). Bien qu'ayant gagné son maintien sur le terrain, le SCA a subi une décision administrative de rétrogradation et évolué en Pro D2 en 2008 avec pour objectif de remonter immédiatement en Top 14. Cette remontée immédiate, une première[109], a été obtenue au terme d'une saison pleine et d'une finale épique contre Oyonnax (pénalité à la dernière seconde qui passe sous la barre). L'équipe d'Oyonnax avait auparavant éliminé en demi-finale Agen présenté comme l'« ogre » de la Pro D2[réf. nécessaire]. En 2009-2010, le SCA est dernier du Top14 et retourne en Pro D2. À la fin de la saison 2016-2017, le SCA est relégué en Fédérale 1. Les Albigeois évoluent au stadium municipal possédant 11 500 places dont 8 000 places assises[110].


Au rugby à XIII, l'ARL (Albi rugby league XIII) accède à l'élite en 2015, le championnat de France de rugby à XIII. Le club qui dispose des installations du Stade Mazicou (bureaux, salle de musculation, chapiteau...) fut créé en 2008 après le dépôt de bilan du RCA XIII et de la SASP Albi XIII, club historique de la ville (créé en 1934) au cinq titres de champion de France (1938, 1956, 1958, 1962, 1977).


L'équipe féminine de volley-Ball, l'Albi Volley-Ball - USSPA joue aussi au plus haut niveau national, la Pro F.


Le club de football masculin principal de la ville est l'US Albi qui utilise le stade Maurice-Rigaud en championnat de France Amateurs. Mais après plus d'une décennie à évoluer en CFA, le club connut deux descentes consécutives en 2012-2013 et 2013-2014, se retrouvant en DH, la sixième division française. En revanche, l'équipe féminine de l'ASPTT Albi joue depuis 2014-2015 en première division, l'élite du football féminin français.


La ville dispose aussi d'un club de football américain nommé Hurricane participant au championnat régional.


En matière d'équipements sportifs, Albi possède six stades dont le Stadium municipal et le stade Maurice-Rigaud, quatre salles omnisports, deux bases de loisirs à Pratgraussals et Cantepau ainsi que la base nautique de Canavière. Enfin, un parcours de golf, le Golf Albi Lasbordes, borde le Tarn dominé par la cathédrale Sainte-Cécile sur soixante hectares[111]. La piste d'athlétisme du Stadium a permis d'accueillir les championnats de France d'athlétisme 2011 au cours duquel, le sprinteur Christophe Lemaitre, a battu le record de France en 9 s 91. En 2012, Albi a accueilli la rencontre d'athlétisme DécaNation.


La ville d'Albi a un important passé de compétition automobile, le circuit automobile d'Albi a accueilli de nombreuses épreuves jusqu'en 1957.


En 1959 un nouveau circuit a été inauguré sur la commune voisine du Séquestre. C'est le deuxième site de compétition le plus ancien de France. Il accueille chaque année le Grand Prix d'Albi.


En 2012, Albi a été élue, ville la plus sportive de France par le journal L'Équipe[112], dans la catégorie des communes de plus de 20000 habitants.



Économie |


De l'ère du charbon dans le bassin Carmaux-Albi, il subsiste encore des traces comme la Verrerie ouvrière d'Albi (VOA) et la centrale thermique EDF Le Pélissier (en cours de démantèlement et dont la cheminée a déjà été déconstruite), anciens débouchés du charbon, tout comme le lieu-dit le Saut du Tarn. Albi est le deuxième pôle économique de la région[3] avec 14 zones d'activités aménagées dans l'agglomération sur plus de 250 hectares. Albi est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Albi-Carmaux-Gaillac. Elle gère le CFA, l'aéroport d'Albi, les zones industrielles de Jarlard, de Fonlabour, de Le Garric, de Montplaisir. Depuis les années 1990, l'École des Mines d'Albi-Carmaux et l'Institut national universitaire Jean-François Champollion (2002), né du regroupement des antennes des trois universités toulousaines (Le Mirail, les Sciences sociales et l'UPS) en 2002, structurent l'offre universitaire de la ville.


Quelques industries importantes dynamisent la région comme les laboratoires pharmaceutiques Pierre Fabre et des sous-traitants pour l'avionneur Airbus.



Emploi |



























Répartition de l'emploi en 1999[113]
Tertiaire Industrie Construction
Agriculture
Albi 83,28 % 10,95 % 4,98 %
0,80 %
Moyenne nationale 71,5 % 18,3 % 6,1 % 4,1 %

En 2013, l'agriculture est très peu représentée parmi les emplois albigeois avec 0,60 %. L'industrie et la construction représentent aussi peu d'emploi avec respectivement 5 % et 7.4 % des emplois. Le commerce, le transport et les services divers représentent 67,2 % des emplois et 19,9 % pour l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale. La sphère productive représente ainsi 18,3 % des postes salariés contre 81,7 pour la sphère présentielle en 2013[18]. Le taux d'Albigeois ayant suivi des études supérieures est de 19,8 %, contre 18,1 % en moyenne en France métropolitaine[114]. Le taux de chômage est d’environ 9,8 % (estimation 2005), soit légèrement supérieur à la moyenne nationale (9,6 %), et le revenu moyen par ménage est d'environ 15 158  par an (moyenne nationale : 20 363  par an).


Au 1er janvier 2007, les plus gros employeurs de la ville sont la Verrerie ouvrière d'Albi avec 297 salariés, puis Teddy Smith avec 161 employés et enfin S.A.F.R.A, une usine de carrosserie industrielle et agencement magasins comprenant 145 employés[115].



Industrie |


L'industrie à Albi est dominée par une entreprise qu'est la Verrerie ouvrière d'Albi (VOA) créée par Jean Jaurès en 1896. Son rachat par Saint-Gobain en 1998 lui a permis de surmonter son endettement important. Aujourd'hui, VOA a un chiffre d'affaires de 66 millions d'euros et emploie 297 salariés. Son entreprise mère Verallia, indépendante depuis 2015, est le numéro 2 mondial du conditionnement en verre avec 360 millions de bouteilles par an[116].


Dans le domaine de la chimie, l'entreprise Dyrup s'est spécialisée dans le traitement du bois et des matériaux. Elle a doublé son chiffre d'affaires (80 millions d'euros) en dix ans et emploie 70 personnes. En mécanique de pointe, l'entreprise Mécanuméric fabrique des équipements de découpe à commande numérique depuis 10 ans. L'entreprise réalise un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros et emploie 84 salariés. Elle exporte dans une cinquantaine de pays[117].


On compte aussi dans le textile l'entreprise teddy Smith, premier fabricant français de jeans[réf. nécessaire].


Safra, carrossier spécialisé dans la rénovation d'autobus et autocars, est également implanté à Albi.



Artisanat |


La poterie d'Albi, entreprise familiale centenaire, est la dernière en France à fabriquer de la poterie émaillée à la main[118].



Tourisme |


Albi est une ville touristique du Sud de la France. En 2016, elle a attiré 1 500 000 visiteurs. En 2006, le nombre de nuitées en hôtels a augmenté de 10 % pour toutes les catégories d'hôtels par rapport à 2005. C'est la plus grande progression des villes du Tarn, le département n'ayant lui-même qu'une progression de 3 %. Pour 2006 cela représente 209 400 nuitées avec 133 400 touristes dans les hôtels d'Albi dont 84 % de Français et 16 % d'étrangers. La durée moyenne des séjours est de 1,6 nuit, le taux d'occupation des hôtels étant de 50 %. Cela correspond aux moyennes du département avec 1,6 jour et 47 % d'occupations[119].


Le musée Toulouse-Lautrec à Albi est le premier musée du Tarn avec 163 855 visiteurs en 2016. Mais le monument le plus visité d'Albi est sans conteste la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi avec un total de 802 681 visiteurs pour la cathédrale[120].



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |


Article détaillé : Liste des monuments historiques d'Albi.

Albi est riche en monuments historiques. Le centre-ville est remarquablement bien préservé et possède de nombreux témoins de l'âge d'or d'Albi. De vieux quartiers sont riches en rues aux allures médiévales, aux hôtels Renaissance et les panoramas sur le Tarn et ses ponts donnent à cet espace urbain un caractère unique en France. La ville d'Albi, qui tentait depuis 1996 d'inscrire son centre urbain sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO[121], a obtenu gain de cause le 31 juillet 2010 lors de la session de l'UNESCO réunie à Brasilia, au Brésil.


Dans la cité épiscopale, art roman et art gothique se mêlent dans un festival de tons ocre. Tandis que dans les quartiers médiévaux, on admire les influences de l'époque cathare (XIIIe siècle).



Monuments civils |



Photographie du pont vieux en premier plan et du pont neuf en second plan.

Pont Vieux et pont Neuf.


Le pont Vieux enjambe le Tarn depuis 1035 date de sa construction. Il a été plusieurs fois remanié et a permis le développement de la ville sur la rive droite avec le quartier de la Madeleine. Au XIVe siècle, il est fortifié et possède des ponts-levis[9]. Un autre pont plus récent permet de traverser le Tarn. Il s'agit du pont Neuf construit en 1868.


Durant le XVe et le XVIe siècle, Albi connaît une prospérité importante grâce à la culture et au commerce du pastel dans la région. De riches Albigeois font construire plusieurs hôtels particuliers avec des tours et des loggias italiennes. Ainsi, les plus beaux sont l'hôtel de la Rivière, l'hôtel de Gorsse et l'hôtel de Reynès. Ce dernier hébergeait la chambre de commerce et d'industrie. L'Hôtel Reynès est un hôtel d'art Renaissance construit en 1520 par un marchand de pastel du nom de Reynès. L'hôtel contient une cour construite en brique et pierre et bordée par une loggia et des sculptures de François Ier et de sa seconde épouse, Éléonore d'Autriche. C'est aujourd'hui le siège de la chambre de commerce et d'industrie.


Le Vieil-Alby est le plus vaste quartier sauvegardé et classé du sud de la France. On trouve au centre de ce quartier le château du Castelnau. Plusieurs rues du centre urbain possèdent des maisons à colombages et encorbellements typiques de l'architecture Renaissance. La maison du Vieil Alby située à l'angle des rues Puec-Béringuier et Croix-Blanche est une maison albigeoise typique. C'est la maison d'Albi la plus visitée car elle offre aux visiteurs un lieu d'exposition unique, notamment sur l'enfance de Toulouse-Lautrec[122]. La pharmacie des Pénitents ou maison Enjalbert est une autre maison Renaissance datant du XVIe siècle. Elle possède une sculpture de bois représentant un personnage phallique[123].



Monuments religieux |



photographie du palais de la Berbie depuis la rive nord du Tarn avec la cathédrale Sainte-Cécile en arrière plan.

Le palais Berbie et la cathédrale Sainte-Cécile.



photographie du palais de la Berbie depuis l'entrée principale

Le palais de la Berbie.


Article détaillé : Cité épiscopale d'Albi.

Le palais de la Berbie et ses jardins forment avec la cathédrale l'ensemble de la cité épiscopale édifiée après la croisade contre les Albigeois. L'édification d'une telle construction permet de protéger les évêques d'Albi, devenus les maîtres de la ville, des hostilités des cathares et des bourgeois d'Albi. Elle permet aussi de se protéger d'éventuelles attaques extérieures et de renforcer la présence de l'inquisition[124]. Le palais dispose en effet d'une salle des questions et d'une prison. Le nom de Berbie vient de l'occitan bisbé qui signifie évêques. Au XIIIe siècle, l'évêque Bernard de Castanet est le personnage décisif dans la construction de cet ensemble. Il fait construire le donjon haut de cinquante mètres, les quatre tours et les murailles. Il entoure le palais de courtines et de remparts extérieurs jusqu'au Tarn[124]. C'est à l'origine un château-fort qui se transforme au fil des siècles en résidence. En 1905, le palais devient le domaine du département et le maire Andrieu y installe le musée d'Albi. Il devient ensuite après la mort d'Henri de Toulouse-Lautrec en 1922 le musée en l'honneur de Toulouse-Lautrec avec la dotation de ses œuvres par sa mère à la municipalité[125].



photographie du clocher de la cathédrale Sainte-Cécile

Clocher de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi.



photographie de l'intérieur du cloître de la collégiale Saint-Salvi

Cloître de la collégiale Saint-Salvi.


La cathédrale Sainte-Cécile a été édifiée entre le XIIIe siècle et le XVIe siècle par les évêques d'Albi devenus seigneurs d'Albi après la croisade contre les Albigeois[126]. C'est un chef-d'œuvre du gothique méridional grâce à son architecture unique de brique et son décor intérieur constitué du plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France[127]. La cathédrale présente des dimensions importantes avec 114 mètres de long, 35 mètres de large et 40 mètres de haut[128]. Les tours du clocher se dressent à 78 mètres de haut. L'entrée se fait sur le côté dans la nef et non par le portail d'entrée sous le clocher à cause du manque de place. La cathédrale a été restaurée au XIXe siècle par l'architecte César Daly qui suréleva les murs et les contreforts de sept mètres[129]. D'autres modifications ont été faites au XVe siècle avec la porte Dominique de Florence et le porche ou baldaquin du XVIe siècle. En 1948, la cathédrale est élevée au rang de basilique. La place qui entoure la cathédrale Sainte-Cécile est la place du même nom qui a été réaménagée avec de nombreux espaces piétons en 2005.


La collégiale Saint-Salvi est la plus vieille église d'Albi élevée en l'honneur de saint Salvi, le premier évêque d'Albi au VIe siècle. L'ensemble de la construction mélange aussi la pierre et la brique. Son architecture a longtemps été modifiée du XIe au XVIIIe siècle. Elle possède un cloître du XIIe siècle mélangeant le style roman et gothique. Il est entouré de belles maisons anciennes servant autrefois de résidence aux chanoines. Le clocher est une tour dont la base romane date du XIe siècle et dont le premier étage est gothique. Le haut de la tour est surmonté d'un couronnement en brique surmonté d'une échauguette dite tour du guetteur, d'allure florentine[130].


Albi possède aussi des églises plus modernes : l'église Notre-Dame-du-Breuil, l'église Sainte-Madeleine, l'église Saint-Jean de Rayssac et l'église Saint-Joseph, une église orthodoxe, l'église orthodoxe Saint-Denis, et un temple protestant (temple réformé d'Albi).



Équipements culturels |



Musées |




Centre d'art Le LAIT aux Moulins Albigeois.


Le musée Toulouse-Lautrec est un musée consacré aux œuvres d'Henri de Toulouse-Lautrec né à Albi.
Le musée retrace l'ensemble de l'œuvre de l'artiste de sa première composition sur les chevaux jusqu'à sa dernière toile, Un examen à la faculté de Paris en passant par des œuvres majeures comme Au salon de la rue des Moulins[131].




Le musée Lapérouse.


Albi possède un autre musée important : le musée Lapérouse. Il regroupe la collection de l'explorateur Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse du XVIIIe siècle. Les collections permettent d'avoir un aperçu de la connaissance du monde avant Lapérouse, jusqu'au navigateur Cook, puis de l'après Lapérouse[132].


La ville héberge aussi un centre d'art dans ses Moulins Albigeois. Lieu chargé d'histoire, il est depuis 1982, Le Centre d’art le LAIT, laboratoire de recherches consacré à la création contemporaine et sa transmission : production d’œuvres inédites, films documentaires, expositions, éditions, conférences, colloques et ateliers. Le Laboratoire Artistique International du Tarn, accueille des créateurs émergents et des artistes de renommée internationale comme Daniel Buren, Claude Lévêque, Chen Zhen[133].



photographie de la façade avant du théâtre

Le théâtre municipal d'Albi



Photographie de la place Lapérouse et sa fontaine avec le Grand Théâtre des Cordeliers en arrière-plan

Place Lapérouse et sa fontaine avec le Grand Théâtre des Cordeliers en arrière-plan


On y trouve également un musée unique de miniatures dans le quartier de la Madeleine. Le Musée Académie des Miniatures présente une collection originale de vitrines réalisées à l'échelle 1/7e par l'artiste Annie Jaurès. Bien implanté dans le paysage culturel et artistique de la ville, ce lieu insolite propose aussi des ateliers, des soirées lecture ou thématiques et des événements originaux[134].



Musique |


La ville possède un centre national de création musicale, le GMEA. Côté milieu associatif, on trouve Pollux Association, Le local à bohème[95].



Théâtres |


Il existe deux théâtres à Albi. Le grand théâtre des Cordeliers, inauguré en 2014, dispose de trois salles mais aussi d'un restaurant au sommet et d'un parking souterrain. Il sert parfois de salle de congrès[135]. Le théâtre municipal d'Albi date pour sa part de 1893.



Cinémas |


Albi possède trois cinémas. Le cinéma des Cordeliers, premier multiplexe du Tarn, a ouvert ses portes en décembre 2013. Il dispose de 8 salles et est équipé pour la 3D. Les deux autres cinémas, le Lapérouse et la salle Arcé, sont plutôt orientés art et essai[136]. L'ancien cinéma le Tivoli situé place Fernand-Pelloutier a fermé ses portes pour laisser place au Cordeliers.



Bibliothèques |


La ville d'Albi propose un réseau de bibliothèques constitué de la médiathèque Pierre-Amalric, de la bibliothèque de Cantepau et du médiabus. Par ailleurs, la médiathèque Pierre-Amalric conserve la Mappa Mundi, une des plus anciennes représentations du monde, datant du haut Moyen Âge. Elle est en possession des Albigeois depuis plus de 1300 ans et est inscrite depuis 2015 comme Mémoire du Monde par l'UNESCO[137].



Espaces verts |



photographie d'une statue en bronze de Lapérouse, debout en costume

Statue de Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse au square Lapérouse.



photographie en noir et blanc de Toulouse-Lautrec habillé en noir avec sa canne et son chapeau melon


Henri de Toulouse-Lautrec, né à Albi en 1864.


Albi possède de nombreux espaces verts ainsi que deux bases de loisir. Le square Lapérouse situé sur la place du même nom au sud de la ville est un petit jardin public construit en hommage à Jean-François de Galaup, comte de Lapérouse, un grand voyageur qui a parcouru de nombreux pays exotiques. Le Jardin national est un autre jardin public situé au sud de la place du Vigan. Il est constitué de formes géométriques mêlant perspectives et chemins de promenade. Il possède un bassin circulaire central et un kiosque à musique. Les jardins du Palais de le Berbie sont des jardins de style renaissance situés autour du palais de la Berbie, l'ancien palais épiscopal d'Albi. Ce sont d'anciens jardins en terrasses datant du XIIe siècle. Enfin, le parc Rochegude est un parc de quatre hectares possédant un hôtel du XVIIIe siècle et un petit cours d'eau. Il possède aussi le buste de l'amiral Rochegude.


Depuis 2002, Albi est récompensée par quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[138].


La ville possède aussi deux bases de loisirs situées le long du Tarn : La base de loisirs de Cantepau et celle de Pratgraussals[139].


Depuis 1997, les services municipaux embellissent la ville grâce à des compositions florales renouvelées chaque année[140].



Vie militaire |


Unités ayant été stationnées à Albi :




  • 117e régiment d'infanterie, 1906


  • 15e régiment d'infanterie alpine, 1939 - 1940


  • 22e régiment d'infanterie coloniale, 1968 - 1979


  • 7e régiment parachutiste de commandement et de soutien dissous en 1992.



Personnalités liées à la commune |


Article détaillé : Liste de personnalités liées à Albi.

Parmi les personnalités les plus célèbres d'Albi, on trouve le peintre Henri de Toulouse-Lautrec, l'explorateur Jean-François Galaup de La Pérouse, le marquis Henri Pascal de Rochegude, Henri Pistre prêtre surnommé « le Pape du rugby », et Jean-Joseph Moussaron, archevêque sous l'Occupation et Juste parmi les Nations.



Héraldique |






Blason ville fr Albi (Tarn).svg


  • Les armes d'Albi se blasonnent ainsi : De gueules au château crénelé de quatre pièces d'argent, maçonné de sable, ouvert du champ de deux portes coulissées d'argent, d'un léopard d'or, les pattes posées sur les quatre créneaux, le tout brochant sur une croix archiépiscopale d'or posée en pal, adextrée en chef d'un soleil du même et sénestrée d'une lune en décours d'argent.

  • Devise : La devise de la ville est Stat baculus vigilatque leo turresque tuetur ce qui signifie « La croix est levée, le lion veille et protège les tours ». Elle date de 1764. La croix fait allusion à la croix archiépiscopale des armes de la ville.


Le blason de la ville est constitué de :



  • un mur crénelé à deux portes symbolisant la ville fortifiée,

  • un mur soutenant en son milieu la crosse épiscopale accostée de la lune (décroissante) et du soleil, tous deux, éléments des armoiries des Comtes de Toulouse puis du Languedoc,

  • un léopard placé sur ce mur, symbole de la force.




Voir aussi |



Bibliographie |




  • (fr) Jean-Louis Biget, Michel Escourbiac (photographe), La Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Peintures, Toulouse : éd. Odyssée, 1994.


  • (fr) Jean-Louis Biget, Michel Escourbiac (photographe), La Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Architecture, Toulouse : éd. Odyssée, 1998.


  • (fr) Henri Bru, Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, Éditions Grand Sud, décembre 2005, (ISBN 2-908778-48-3)


  • (fr) Olivier Cabayé et Guillaume Gras, Cinq regards d'Albigeois sur leur ville (XVI-XVIIIe siècle) à travers les écrits du for privé, Presses du Centre universitaire Champollion, 2012, 327 pages.

  • Danièle Devynck, Connaître Albi, Éditions Sud Ouest, coll. « Villes et Régions », 1996, 64 p. (ISBN 2-87901-039-X)


  • (fr) Hervé Bernard, Albi.Patrie de Rieunier, Éditions Atlantica, 2005.


  • (fr) Jean Roques, Albi, la biographie de ma ville, Albi, ICSO, collection Rives du temps, 2007.


  • (fr) Laurence Catinot-Crost, Autrefois Albi, Éditions Atlantica, 2004.



Articles connexes |



  • Liste des évêques et archevêques d'Albi

  • Généralité de Toulouse

  • Parlement de Toulouse

  • Languedoc

  • États généraux du Languedoc

  • Pays d'états

  • Fenasse



Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :





  • Site officiel de La cité épiscopale d'Albi, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco

  • Site officiel de la mairie d'Albi

  • Portail du territoire Albigeois

  • Office de tourisme d'Albi



Notes et références |



Notes |





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.




Références |





  1. « Insee - Populations légales 2014 - 81-Tarn », sur www.insee.fr (consulté le 20 février 2016).


  2. « Albi, Tarn (code postal 81... », sur www.journaldunet.com (consulté le 20 février 2016).


  3. a et bhttp://www.mairie-albi.fr/decouvrir_albi/albi_chiffres/chiffres.html page officielle de la Ville d'Albi


  4. Danièle Devynck 1996, p. 2.


  5. « Collections du Musée Toulouse-Lautrec », Musée Toulouse-Lautrec (consulté le 20 février 2016).


  6. Albi, Cordes-sur-Ciel, le pays des bastides et des acropoles, p. 5.


  7. Article «  Le Comité du patrimoine mondial inscrit cinq nouveaux sites culturels sur la Liste du patrimoine mondial et approuve deux extensions de biens existants », 31 juillet 2010, sur le site du Patrimoine mondial de l'UNESCO.


  8. « Albi. Unesco : une aubaine pour l'hôtellerie », sur ladepeche.fr (consulté le 20 février 2016).


  9. a b c et d[PDF] Plaquette de présentation de la ville d'Albi, éditée par la mairie


  10. [PDF] Atlas du Tarn - Géologie


  11. [PDF] Fiche du poste 81284001, contenant les données publiques de la station Météo-France, consulté le 24 octobre 2015


  12. a b et csource : Météo-France


  13. « Climat du Tarn », météo France (consulté le 12 octobre 2007).


  14. « ligne [[Tournemire (Aveyron)|Tournemire]]-Albi », Site perso (consulté le 12 octobre 2007).


  15. « ligne [[Castelnaudary]]-Albi », Site perso (consulté le 12 octobre 2007).


  16. « Comité de défense de l'aéroport d'Albi », Aéroclub de Gaillac-Albi (consulté le 12 octobre 2007).


  17. « carte des quartiers d'Albi », mairie d'Albi (consulté le 12 octobre 2007).


  18. a b c d e f et g« Insee - Dossier complet - Commune d'Albi (81004 », sur www.insee.fr (consulté le 19 juin 2017).


  19. « Bilan SRU 2016 : 1 218 communes en déficit de logement social », sur http://www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le 7 juin 2017).


  20. « Bilan 2016 de l'article 55 de la loi SRU », sur http://www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le 7 juin 2017).


  21. « Insee - Bases de données - Les résultats des recensements de la population », sur www.recensement.insee.fr (consulté le 20 février 2016).


  22. « Insee - Bases de données - Les résultats des recensements de la population », sur www.recensement.insee.fr (consulté le 20 février 2016).


  23. « La rocade d'Albi », sur Wikia.


  24. « Albi : le chantier du centre commercial va débuter », La dépêche du Midi (consulté le 16 décembre 2007).


  25. Dominique Perrault Architecture, « Dominique Perrault Architecture - homepage », sur www.perraultarchitecte.com (consulté le 20 février 2016).


  26. « Présentation du projet "La Passerelle" | Albi », sur www.mairie-albi.fr (consulté le 21 octobre 2018)


  27. Dossier départemental des risques majeurs


  28. a b et cDossier communal synthétique des risques majeurs


  29. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1989 (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 8.


  30. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », 1997, 128 p. (ISBN 978-2-87901-215-5)..


  31. a et b« Les Origines », Mairie d'Albi (consulté le 9 novembre 2007)


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  38. Danièle Devynck 1996, p. 15.


  39. Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », 2005, 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 14.


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  44. Clément Compayré, Études historiques et documents inédits sur l'Albigeois, le Castrais, et l'ancien diocèse de Lavaur, Albi, 1841.


  45. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, 1980(ISBN 2-7242-0785-8)., p. 287


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