Rue de Trévise
Pour les articles homonymes, voir Trévise (homonymie).
9e arrt Rue de Trévise | ||
Rue de Trévise (à droite) au carrefour de la rue Bergère. | ||
Situation | ||
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Arrondissement | 9e | |
Quartier | Faubourg-Montmartre | |
Début | 22, rue Bergère | |
Fin | 76, rue La Fayette | |
Morphologie | ||
Longueur | 415 m | |
Largeur | 12 m | |
Géocodification | ||
Ville de Paris | 9434 | |
DGI | 9440 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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La rue de Trévise est une voie publique du quartier du Faubourg-Montmartre (9e arrondissement de Paris).
Sommaire
1 Situation et accès
2 Origine du nom
3 Historique
4 Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
4.1 6, rue de Trévise
4.2 14, rue de Trévise
4.3 28, rue de Trévise
4.4 32, rue de Trévise
5 Notes et références
6 Annexes
6.1 Articles connexes
6.2 Liens externes
Situation et accès |
La rue est desservie par les stations :
Cadet
Grands Boulevards
Origine du nom |
Cette voie porte le nom du maréchal Mortier (1768-1835), duc de Trévise.
Historique |
Cette voie a été ouverte sous sa dénomination actuelle par une ordonnance du 14 décembre 1836, sur l'emplacement de l'ancien hôtel du maréchal Mortier, duc de Trévise, entre la rue Richer et la rue Bleue.
Elle est prolongée une première fois, par une ordonnance du 11 août 1844 entre la rue Richer et la rue Bergère puis une seconde fois entre la rue Bleue et la rue Lafayette par un décret du 27 août 1859[1].
C'est dans cette rue, dans le gymnase de l'Union chrétienne des jeunes gens que s'est disputé le premier match de basketball en France, en 1893[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire |
6, rue de Trévise |
Le 12 janvier 2019 vers 9 heures, une explosion accidentelle, probablement due au gaz, se produit dans la boulangerie Hubert qui occupe le rez-de-chaussée de l'immeuble qui fait l'angle avec la rue Sainte-Cécile faisant une cinquantaine de victimes dont une dizaine grièvement et au moins quatre morts dont deux pompiers, une habitante de l'immeuble et une touriste espagnole[3]. Sous la violence de l'explosion, le plancher de la boulangerie s'est effondré et un incendie a débuté[3] mais circonscrit dans la matinée. Plusieurs voitures ont été renversées et incendiés et les vitres des immeubles sur une centaine de mètres alentours se sont brisées sous l'onde de choc qui s'est propagée dans les rues environnantes[3].
14, rue de Trévise |
Au numéro 14 se trouve le théâtre Trévise, ainsi qu'un foyer pour étudiants qui occupe le bâtiment depuis 1893, géré par l'Union chrétienne de jeunes gens (UCJG), correspondante française des Young Men's Christian Association. C'est dans le gymnase de ce foyer que le 27 décembre 1893, fut disputé le premier match de basket-ball en France, et en Europe. L'événement a lieu un an après le premier match disputé en public, dans le gymnase du Springfield College aux États-Unis dont les éléments ont été acheminés jusqu'au gymnase de la rue de Trévise de façon à le reconstituer à l'identique[4],[5].
Durant l’entre-deux-guerres, les installations de l’UCJG comportaient une piscine où l’on pouvait se baigner nu[6].
On y trouve maintenant la rédaction de La Voix protestante, mais aussi le siège régional de l'Église réformée de France.
28, rue de Trévise |
Au numéro 28 se trouve une école de coiffure depuis 1945. Elle a accueilli de nombreux coiffeurs dont Théo Sarapo, le dernier mari d'Édith Piaf. Elle prépare au CAP coiffure, puis au BP coiffure et CQP responsable de salon de coiffure. Elle a appartenu à Gérard Glémain, fondateur du groupe Saint-Algue. Aujourd'hui, elle s'appelle l'ISEC.
32, rue de Trévise |
Au numéro 32 se trouve l’hôtel Bony, ancien hôtel particulier du duc de Trévise, un monument classé.
Notes et références |
« Rue de Trévise », mairie de Paris, www.v2asp.paris.fr (Site consulté le 11 novembre 2012). « Origine du nom » : ouverte sur l’emplacement de l’hôtel du maréchal Mortier, duc de Trévise (1768-1835).
Nicolas Mathieu, « Quels sont les obstacles à la professionnalisation d'un club de basket-ball amateur ? », Université Paris XII (licence STAPS Management du Sport), 2008 : « Le premier match de basket-ball en Europe s'est déroulé sur le sol français en 1893, rue de Trévise à Paris. ».
Rédaction LCI, « Explosion rue de Trévise à Paris : 4 morts, ce que l'on sait », sur lci.fr, 14 janvier 2019(consulté le 13 janvier 2019).
« Rue de Trévise », sur ffbb.com, Fédération française de basket-ball (consulté le 2 juillet 2016).
Julien Moro, « On a retrouvé le premier terrain de basket d'Europe, rue de Trévise », sur dailyneuvieme.com, 14 novembre 2014(consulté le 2 juillet 2016).
Gilles Barbedette et Michel Carassou, Paris gay 1925, Non-lieu, 2008, 280 p., illustré (ISBN 978-2-35270-049-4), voir à la p. 55 le témoignage de Daniel Guérin (1904-1988).
Annexes |
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Articles connexes |
- Liste des voies du 9e arrondissement de Paris
Liens externes |
Rue de Trévise (mairie de Paris)
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