Le Chambon-Feugerolles





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Le Chambon-Feugerolles
Vue générale du Chambon-Feugerolles.

Blason de Le Chambon-Feugerolles
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Auvergne-Rhône-Alpes

Département

Loire

Arrondissement

Saint-Étienne

Canton

Saint-Étienne-2

Intercommunalité

Saint-Étienne Métropole

Maire
Mandat
Jean-François Barnier
2014-2020

Code postal
42500

Code commune
42044
Démographie

Gentilé
Chambonnaires

Population
municipale
12 486 hab. (2016 en diminution de 0,08 % par rapport à 2011)
Densité 713 hab./km2
Géographie

Coordonnées

45° 23′ 49″ nord, 4° 19′ 33″ est

Altitude
496 m
Min. 464 m
Max. 849 m

Superficie
17,51 km2
Localisation


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Le Chambon-Feugerolles





Liens

Site web

http://www.lechambon.fr


Le Chambon-Feugerolles est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Hydrographie


    • 1.4 Géologie


    • 1.5 Voies de communication et transports




  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Projets d'aménagement




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Origines et âge d'or


    • 4.2 Histoire récente




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Liste des maires


    • 5.2 Tendances politiques et résultats


    • 5.3 Jumelages




  • 6 Démographie


  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Lieux et monuments


    • 7.2 Espaces verts et fleurissement


    • 7.3 Voies


    • 7.4 Personnalités liées à la commune


    • 7.5 Héraldique




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Article connexe


    • 9.2 Bibliographie


    • 9.3 Liens externes







Géographie |



Localisation |


La commune située à moins de 10 km de Saint-Étienne, se trouve sur l'axe de communication reliant l’Auvergne à la région Rhône-Alpes. La ville est située au cœur de la vallée de l’Ondaine.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Le Chambon-Feugerolles

Roche-la-Molière

Roche-la-Molière

La Ricamarie

Firminy
Le Chambon-Feugerolles
La Ricamarie

Firminy

Saint-Romain-les-Atheux
Saint-Just-Malmont
Firminy

Saint-Romain-les-Atheux



Hydrographie |


Le Chambon-Feugerolles est traversé par la rivière Ondaine et de quelques-uns de ses affluents (le Cotatay, le Valchérie, le Malval, l'Echapre et le Borde-Matin).



Géologie |


Le territoire communal se trouve au-dessus du bassin houiller de la Loire.



Voies de communication et transports |


Article détaillé : Transports en commun de Saint-Étienne.



Plan du réseau de transport (cliquer sur le lien pour le visualiser).


La commune est desservie par trois lignes de la STAS (Société de l'agglomération stéphanoise) pour le compte de Saint-Étienne Métropole, la gare TER (tarification STAS avec un pass Oùrà) et une ligne du réseau départemental TIL :



  • la ligne  M1 (Bellevue / Église Le Corbusier) offre un bus toutes les 8 à 10 minutes vers Firminy (de 4 h 30 à 23 h) et vers Bellevue et La Ricamarie (de 4 h 20 à 22 h 45). La ligne fonctionne tous les jours (le dimanche, un bus toutes les 24 minutes) ;

  • la ligne  30 (Eglise Chambon - Place du Breuil, Firminy - Unieux Bourg - Le Pertuiset) permet de relier le centre du Chambon-Feugerolles et ses quartiers à Firminy et Unieux, du lundi au dimanche. Elle fonctionne de 5 h 30 à 20 h 16 avec un bus toutes les 20 à 30 minutes la semaine et toutes les heures le dimanche ;

  • la ligne  35 quant à elle rabat sur le centre-ville du Chambon les quartiers de la Michalière et des Eaux Vives. Elle offre un départ toutes les heures de 7 h à 19 h ;

  • la ligne de TER Firminy / Châteaucreux permet de rejoindre en 10 minutes le tram (ligne  T1 et  T3) à Bellevue ou en 4 minutes le centre de Firminy. L'accès au TER + réseau STAS est permis grâce aux pass Oùra. Circulant tous les jours, l'offre est importante (21 allers et 25 retours), tout comme l'amplitude (de 5 h 55 à 22 h 55 vers Bellevue, et de 7 h à 22 h 25 vers Firminy) ;



Urbanisme |



Morphologie urbaine |


La cité de la Romière-Bouchet, excentrée et séparée du reste de la ville par la RN 88, est considérée comme le quartier avec le plus de difficultés sociales de la vallée de l'Ondaine. Il est classé en zone urbaine sensible (ZUS) et fait l'objet d'un programme Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).



Projets d'aménagement |




Toponymie |



Chambon : Cambo en gaulois signifiant « courbe », méandre de la rivière, le toponyme peut désigner par extension une « étroite bande de terre ».


Feugerolles tire son nom de la famille d'Ogerolles (issu du latin Algirolis)[1].



Histoire |


Article détaillé : Jarez.


Origines et âge d'or |




Le puits du Marais.


Au Moyen Âge, le bourg existait, dominé par le seigneur de Feugerolles qui avait le privilège de la justice et de l’administration. Il comptait, comme de nombreux villages, quelques forgerons et fabricants d’arbalètes.


La permutation de 1173 entre le comte de Forez et l'Église de Lyon indique que quiconque aura le château de Feugerolles devra hommage lige et fidélité au comte[2].


L'église Saint-Clément du Chambon apparaît en 1183 dans les possessions de l’abbaye de l’Île Barbe[3] et la cure de la paroisse était à la nomination de celle de Firminy dépendant du même monastère.


Au XVIe siècle, l’activité de la coutellerie se développe.


La métallurgie apparaît dans la seconde moitié du XIXe siècle avec l’installation des usines Crozet-Fourneyron, Claudinon, Chambert puis pendant la Première Guerre mondiale celle de Forges et Camargue qui produisait des aciers spéciaux. Les fabrications étaient assez variées : limes, pièces forgées ou moulées, éléments pour l’armement, outils… En 1880, la ville recensait 480 métallurgistes (772 en 1912), environ 1 000 ouvriers de forge et 900 pour la taille des limes.


Au XIXe siècle, Le Chambon-Feugerolles était le chef-lieu du canton de la vallée de l’Ondaine et donc le siège des fonctionnaires (juges de paix, greffiers, notaires, percepteur…).


À cette époque, le cadre de vie était plutôt médiocre du fait d’une forte activité industrielle. Il s’améliora sous l’impulsion de la municipalité de Pétrus Faure, à qui les Chambonnaires renouvelèrent leur confiance de 1925 à 1971 (sauf pendant la guerre).


Le Chambon-Feugerolles est né de la fusion de deux communes en 1832.


En 1843, la commune cède une partie du territoire lors de la création de la commune voisine de La Ricamarie.



Histoire récente |


Le 5 juin 2007, une importante crue de l'Ondaine et des petits rus qui descendent du plateau du Bessy au nord de l'Ondaine, provoquée par d'importants orages, a inondé une partie de la ville du Chambon-Feugerolles et provoqué de nombreux dégâts mais aucune victime[4]. Malgré le caractère rapide de la crue (environ une demi-heure), l'eau est montée jusqu'à 1,7 m dans certaines habitations. Les services météorologiques avaient pourtant émis une alerte aux orages pouvant être localement forts.


En 2008, un incendie ravage le gymnase Guy-et-Alain, l'un des principaux lieux sportifs de la commune.



Politique et administration |



Liste des maires |




L'hôtel de ville, place Jean-Jaurès.


Le 14 juin 2008, Jean-François Barnier, maire de la commune depuis 1988, est élu président de la Fédération des maires de la Loire[5], association départementale liée à l'Association des maires de France.
















































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1947
Antoine Thevenon
 
 
1947
1971

Pétrus Faure

SFIO puis PS
 
mars 1971
mars 1983
Jean Moulin

PS
 
mars 1983
1988
André Cognet

UDF
 
1988
En cours
Jean-François Barnier

UDF puis SE
puis UDI
Vice-président du Conseil général de la Loire
Vice-président de Saint-Étienne Métropole



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans la Loire.

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune du Chambon-Feugerolles sont les suivantes :



















































Élection
Territoire
Titre
Nom
Début de mandat
Fin de mandat

Municipales
Le Chambon-Feugerolles

Maire
Jean-François Barnier
2014
2020
Cantonales Le Chambon-Feugerolles Conseiller général Jean-François Barnier 16 mars 2008
2015
Législatives
4e circonscription
Député Dino Cinieri 10 juin 2012
juin 2017

Régionales

Auvergne-Rhône-Alpes

Président du conseil régional

Laurent Wauquiez
4 janvier 2016
2021

Présidentielles

France

Président de la République

Emmanuel Macron
14 mai 2017
mai 2022

Autres résultats : Élections au Chambon-Feugerolles


Jumelages |



  • Drapeau de l'Allemagne Herzebrock-Clarholz (Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne) depuis le 8 avril 1973.


Démographie |


Les habitants sont appelés les Chambonnaires.




L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[6],[Note 1].



En 2016, la commune comptait 12 486 habitants[Note 2], en diminution de 0,08 % par rapport à 2011 (Loire : +1,73 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 180 1 245 1 234 1 426 1 600 4 013 4 028 3 674 3 868



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 307 5 514 6 954 6 772 8 314 8 160 8 532 9 016 9 915



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11 528 12 011 12 714 13 516 14 789 15 106 14 802 15 653 17 695



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
20 320 21 987 20 091 18 149 16 070 14 090 12 776 12 496 12 486

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[8].)



Histogramme de l'évolution démographique





Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |




L'église Saint-Clément.




La Forge, ancienne usine reconvertie en salle de spectacle.



  • L'église Saint-Clément du XIXe siècle, d'un style néo-classique.

  • Le château de Feugerolles, monument d'architecture militaire et civile des XIVe et XVe siècles.

  • La Vierge du Chambon-Feugerolles dite « La Madone ».

  • Salle de spectacles La Forge.

  • Espace culturel Albert-Camus.

  • La vallée et Notre-Dame de Cotatay.

  • Le puits du Marais.



Espaces verts et fleurissement |


En 2014, la commune obtient le niveau « trois fleurs » au concours des villes et villages fleuris[9].



Voies |

















































311 odonymes recensés à Le Chambon-Feugerolles
au 21 avril 2014

Allée

Ave.

Bld

Carr.

Chemin

Cité

Côte

Cours

Imp.

Montée

Pass.

Place

Route

Rue

Sentier

Square
Autres
Total
78
4 [N 1]
1 [N 2]
0
18
8
2 [N 3]
0
13
0
0
8 [N 4]
2 [N 5]
119 [N 6]
0
1 [N 7]
57 [N 8]
311
Notes « N »



  1. Avenue André Citroen, Avenue Charles de Gaulle, Avenue de Gaffard et Avenue du Parc.


  2. Boulevard d'Auvergne.


  3. Côte de Poix et Côte Gravelle


  4. Dont Place du 8-Mai-1945.


  5. Route de Malmont et Route Nationale 88.


  6. Dont Rue du 19-Mars-1962 et Rue du 11-Novembre.


  7. Square Louis Huguet.


  8. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, parcs, etc.



Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap


Personnalités liées à la commune |




  • James Jackson (1771-1829), originaire de Lancaster, fonde à Trablaine en 1815 une usine qui produit pour la première fois en France de l'acier fondu.


  • Hippolyte de Souzy de Charpin-Feugerolles (1816-1894), homme politique mort à Feugerolles.


  • Michel Rondet (1841-1908), syndicaliste, né au Chambon-Feugerolles.


  • Marcellin Souhet (1845-1925), homme politique et négociant en grains et farines, né au Chambon-Feugerolles.


  • Georges Claudinon (1849-1930), député, ingénieur, maire du Chambon-Feugerolles où il est mort.


  • Jean Boudoint (1860-1943), homme politique et avocat né au Chambon-Feugerolles.


  • Pétrus Faure (1891-1985), député, maire du Chambon-Feugerolles où il est mort.


  • Benoît Frachon, syndicaliste né au Chambon en 1893.

  • L'amiral Édouard Scott de Martinville[10] (né en 1948 au Chambon-Feugerolles, Loire), commandement des forces sous-marines et de la Force océanique stratégique (2000-2002).



Héraldique |







Blason Chambon-Feugerolles.svg


Armoiries du Chambon-Feugerolles :
D’azur à l’engrenage d’or posé sous la bande aux attributs de mine, boulonnerie et limes posés au-dessus de la bande, à la bande de gueules brochant, chargée de trois abeilles d’argent, au chef de vair qu’est Lavieu¹, à la couronne murale de quatre tours.


¹ Le château de Feugerolles est vendu en 1260 à Hugues de Lavieu.






Notes et références |



Notes |




  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.


  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Références |




  1. J.-M. de la Mure, Histoire des Ducs de Bourbon et des Comtes de Forez, Volume 2. p. 14. Lire en ligne


  2. "Mais quiconque aura le château de Saint-Priest, ou de Rochetaillée, ou le Château-Roche, ou de Fougerolles, ou de Grangent, doit hommage lige & fidélité au Comte". Bulle du Pape Alexandre III
    confirmant la permutation de 1173-1174 http://museedudiocesedelyon.com/MUSEEduDIOCESEdeLYONlettrepapepermutation1174.htm



  3. Masures de l'Ile-Barbe, Tome 1, p. 65. Lire en ligne


  4. Dépêche AFP sur le site de France 3 « Copie archivée » (version du 7 novembre 2004 sur l'Internet Archive).(attention, une erreur dans la source France3 : l'Ondaine n'a aucun affluent qui porte le nom d'Ecotay mais un affluent du nom de Cotatay[réf. nécessaire])


  5. Présentation de la Fédération des maires de la Loire sur le site de l'Association des maires de France.


  6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.


  7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  8. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  9. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 20 juillet 2014).


  10. [PDF] « Amiral Edouard Scott de Martinville Chargé de mission auprès du ministère de la défense », sur archives.livreblancdefenseetsecurite.gouv.fr, Ministère de la Défense (France) (consulté le 29 décembre 2011)



Voir aussi |


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Article connexe |


  • Liste des communes de la Loire


Bibliographie |


  • La Société d'Histoire du Chambon-Feugerolles, Le Chambon-Feugerolles, collection « Mémoires en Images », éditions Alan Sutton (Grande-Bretagne), 2000.


Liens externes |



  • Site de la mairie

  • Le Chambon-Feugerolles sur le site de l'Institut géographique national




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