Fer-blanc
Le fer-blanc désigne la tôle d'acier doux ou extra doux (teneur en carbone inférieure à 0,08 %), d'épaisseur inférieure à 0,5 mm, recouverte d'étain sur les deux faces.
Il est essentiellement utilisé pour :
- la fabrication des emballages alimentaires métalliques destinés à la conserve alimentaire : boîte de conserve, mais aussi canette à boisson, boîtes à thé, boîtes à biscuits...
- la fabrication d'emballages pour divers produits industriels : aérosols, seaux et camions pour peinture, cire, cirage...
Sommaire
1 Histoire
2 Remarques
3 Annexes
3.1 Articles connexes
3.2 Lien externe
Histoire |
L'invention du fer-blanc remonte au XIIIe siècle et est attribuée aux métallurgistes de Bohême et de Saxe. Le secret de sa fabrication fut longtemps et précieusement conservé. À la demande de Colbert, ce matériau est importé en France par des techniciens allemands.
La première manufacture de fer-blanc en France est fondée en 1665 à Beaumont-la-Ferrière dans la Nièvre. D'autres s'installent en Franche-Comté, en Alsace ou en Normandie. Mais elles périclitent bientôt sous la concurrence des Anglais et des Gallois qui sont passés maîtres dans l'art de fabrication du fer-blanc.
La production du fer-blanc reste l'apanage de la Grande-Bretagne qui fournit la totalité de la demande française jusqu'aux dernières années du XIXe siècle.
La production se faisait à l'origine feuille à feuille, par un trempé dans l'étain en fusion après un décapage minutieux. Le procédé moderne d'étamage se fait par électrolyse sur une bande d'acier qui défile à grande vitesse. Cette bande à étamer sert de cathode, l'anode est constituée par des barres d'étain pur, qui alimentent en ions Sn2+ l'électrolyte. L'électrolyte est composé d'acide 4-hydroxybenzènesulfonique (HO-C6H4-SO3H) et de divers produits d'addition.
L'épaisseur d'étain déposé est fonction de l'agressivité du contenu (par exemple, l'acidité d'une choucroute est plus contraignante qu'un lait maternisé en poudre).
Cet alliage « sandwich » d’acier et d’étain présente une bonne dureté et garantit une grande résistance à la corrosion.
C’est un alliage non toxique, c’est pourquoi il est utilisé massivement dans le conditionnement alimentaire.
Remarques |
Au Québec, et dans certaines régions de montagne en Suisse et en Haute-Savoie notamment, les couvreurs-zingueurs façonnant et posant des ouvrages en acier galvanisé s'appellent les ferblantiers.
Annexes |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
Articles connexes |
- Ferblantier
- Étamage
- Étameur
Boxoferrophilie, collection de boîtes en fer- Joint debout
Lien externe |
- Toutes les données techniques du fer-blanc
- Portail de la chimie
- Portail de la production industrielle
- Portail de l’alimentation et de la gastronomie
- Portail de la métallurgie