École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne
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Fondation | 2 août 1816 |
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Type | École d'ingénieurs interne de l'Institut Mines-Télécom |
Président | Yvon Raak |
Directeur | Pascal Ray |
Localisation | Saint-Étienne |
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Pays | France |
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saint-Étienne
Étudiants | 1 436[1] |
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Devise | Inspiring Innovation - Innovante par tradition Ancienne devise : Operta Naturae Inveniunt Munera - Ils mettent à jour les œuvres cachées de la Nature |
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Membre de | Institut Mines-Télécom, Groupe des écoles des mines, CGE, G16+, AGERA |
Site web | http://www.mines-stetienne.fr |
L'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, aussi dénommée Mines Saint-Étienne ou Saint-Étienne School of Mines, est l'une des 207 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au 1er septembre 2017 à délivrer un diplôme d'ingénieur[2].
Créée en 1816, elle est membre de l'Institut Mines-Télécom, sous tutelle du ministère chargé de l'industrie (aujourd'hui, ministère de l'Économie, de l'industrie et du numérique).
Sommaire
1 Histoire
2 Les formations
2.1 Les offres de formations
2.1.1 Formations d'ingénieurs
2.2 Cursus d'ingénieur généraliste des mines (Ingénieurs Civils des Mines)
2.3 Cursus d’ingénieurs spécialisés en microélectronique informatique et nouvelles technologies
2.4 Cursus d’ingénieurs spécialisés en génie industriel ou en génie des installations nucléaires
2.5 Cursus d’ingénieurs en électronique et en informatique industrielle
2.6 Formation doctorale
2.7 Mastères spécialisés
3 La recherche
4 Site
5 Personnalités liées à l'école
5.1 Anciens directeurs
5.2 Anciens professeurs
5.3 Anciens élèves
6 Le Prix puRkwa
7 Association des anciens élèves
8 Vie associative
9 Uniforme
10 Notes et références
11 Voir aussi
11.1 Bibliographie
11.2 Articles connexes
Histoire |
À la chute du Premier Empire en 1815, le traité de Vienne sépare la Sarre et la Savoie de la France, la privant ainsi des écoles pratiques des mines de Geislautern et Peisey-Nancroix alors qu'à l'aube de la révolution industrielle, le pays a grand besoin de cadres pour l'extraction de la houille. Le 2 août 1816, Louis XVIII produit une ordonnance royale portant création d'une "école des mineurs de Saint-Étienne", ville alors en plein essor grâce à ses mines de charbon.
L'école s'établit d'abord dans un petit bâtiment place Marengo, avec à sa tête Louis-Antoine Beaunier. La première promotion en 1819 ne comprend que douze élèves ; Benoît Fourneyron en est le major. Rapidement, les locaux s'avèrent mal adaptés face à la croissance des promotions. En 1848, les Frères des Écoles chrétiennes cèdent leur domaine sur la colline de Chantegrillet où l'école déménage. En 1882, l'"école des mineurs" devient "école des mines"[3]. Le 6 décembre 1887, par arrêté ministériel, le diplôme délivré par l'école est enfin reconnu comme sanctionnant des "aptitude[s] à exercer les fonctions d’ingénieurs"[4], premier pas vers l'officialisation du statut d'école d'ingénieurs.
Les travaux miniers altèrent les bâtiments et un nouveau bâtiment destiné à accueillir l'école est construit à partir de 1924 à l'emplacement actuel situé cours Fauriel. En 1927, l'école rejoint ses nouveaux locaux — on la surnomme depuis la « grande dame du cours Fauriel ».
En 1992, l'école devient un établissement public national à caractère administratif. En 1994, une partie rénovée des anciens locaux de Manufrance, situés à quelques centaines de mètres, est annexée. En 2002, l'école prend le tournant de la microélectronique avec la création de son 5e centre d'enseignement et de recherche : le Centre Microélectronique de Provence Georges Charpak. En 2003, l'école franchit le cap des 1 000 élèves. La première année du cursus d'ingénieur civil des mines compte 130 élèves.
En 2004, l'école crée son 6e centre de formation et de recherche, consacré à l'Ingénierie de la santé. En 2009, l'école franchit le cap des 1 500 élèves.
En mars 2012, l'École devient un établissement public a caractère administratif rattaché à l'Institut Mines-Télécom[5] et en 2017, elle en devient une école interne[6].
Les formations |
Les offres de formations |
La stratégie de l’École en matière de formation est conçue de façon à assurer une bonne cohérence avec ses autres missions que sont la recherche, le soutien au développement économique et le dialogue entre sciences, industrie et société. C’est ainsi que l’École prend en compte et s’efforce d’anticiper la diversité et la variabilité de la demande du monde économique et des entreprises pour proposer une réponse adéquate. Cet objectif se traduit par une large offre de formations clairement identifiées permettant à l’École d’être présente dans presque tous les secteurs d’activité et sur l’ensemble des territoires.
Formations d'ingénieurs |
L’École propose trois profils d’ingénieurs sur ses campus de Saint-Étienne et de Gardanne.
- L’Ingénieur Civil des Mines (ICM), est un généraliste dont la vocation première est de devenir un dirigeant engagé, éclairé et innovant ; grâce à sa culture pluridisciplinaire, son aptitude à appréhender les problèmes complexes, sa capacité à travailler en équipe multiculturelle et son sens de l’efficacité, il saura assumer des fonctions à haute responsabilité dans tous les secteurs.
- L’ingénieur spécialisé en microélectronique et informatique (ISMIN) : avec sa double compétence en microélectronique et en informatique, il saura s’adapter aisément au secteur des nouvelles technologies, à forte valeur ajoutée et en constante mutation, en apportant sa créativité, ses capacités à innover et à entreprendre et son goût pour le travail en équipe.
- L’ingénieur de spécialité, sous statut salarié, formé en alternance par la voie de l’apprentissage et de la formation continue, selon un modèle d’excellence original, où l’entreprise est acteur et bénéficiaire de la formation de l’élève-ingénieur, formé avec une entreprise partenaire, aura acquis pendant sa formation la capacité à intégrer la problématique de l’entreprise et à imaginer et mettre en œuvre les solutions adaptées. Il associe qualité opérationnelle et approche conceptuelle (anciennement ISFEn).
Cursus d'ingénieur généraliste des mines (Ingénieurs Civils des Mines) |
L’École des Mines de Saint-Étienne forme, depuis 200 ans, des étudiants avec de petites promotions (environ 450 élèves-ingénieurs sur 3 années de formation). L’admission se fait principalement par le Concours commun Mines-Ponts.
Cursus d’ingénieurs spécialisés en microélectronique informatique et nouvelles technologies |
Le cycle ISMEA (ingénieurs spécialisés en micro-électronique et applications) de l'ENSM-SE a été renommé en ISMIN (ingénieurs spécialisés en microélectronique, informatique et nouvelles technologies) au cours de l'année 2008.
Le cursus ISMIN est un cycle de formation d’ingénieurs spécialisés plus particulièrement orienté vers la microélectronique, les systèmes embarqués et les logiciels associés. Cette formation permet l'acquisition d'une double compétence informatique/électronique. Le recrutement s'effectue sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles sur le Concours Mines-Télécom pour les filières MP, PC et PSI et PT et sur Concours Centrale-Supélec pour la filière TSI[7].
Cette formation se déroule à Gardanne, sur le campus Charpak-Provence. Elle a été créée en 1982 dans le cadre du groupe ESIM (École supérieure d'ingénieurs de Marseille, aujourd'hui Centrale Marseille) et a été intégrée à l'École des mines de Saint-Étienne en 2003.
Cursus d’ingénieurs spécialisés en génie industriel ou en génie des installations nucléaires |
L'École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne propose plusieurs cursus de formation sous statut salarié en alternance. Ces formations se déroulent grâce au partenariat solidaire de l'ISTP à Saint-Étienne, et à une convention avec le CEA/INSTN (spécialité Génie des Installations Nucléaires). Elles se composent de deux filières (formation par apprentissage et formation continue) et offrent également la possibilité de VAE. L'école est habilitée par la commission des titres d'ingénieur (CTI) à délivrer le diplôme "d'ingénieur diplômé de l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne - Spécialité Génie
Cursus d’ingénieurs en électronique et en informatique industrielle |
À L'instar du cursus d’ingénieurs spécialisés en génie industriel ou en génie des installations nucléaires, cette formation se déroule sous statut salarié en alternance.
Ce cursus ISFEn est un cycle de formation qui se déroule au Centre microélectronique de Provence Georges-Charpak (CMP-GC) à Gardanne en partenariat avec l’ITII-PACA (Institut des techniques d’ingénieur de l’industrie).
Formation doctorale |
L’Université Jean Monnet de Saint-Étienne et l’École nationale supérieure des mines de Saint-Étienne, ont signé le 11 mai 2011 une convention créant l’École doctorale de Saint-Étienne (ED-SE) et obtenu l’accréditation conjointe d’une École doctorale pluridisciplinaire et inter-établissements du site stéphanois. Cette école doctorale permet la création de filières de formations disciplinaires cohérentes, ayant des bases scientifiques élargies et la mise en place d’une formation globale des doctorants.
C’est dans le cadre de cette École Doctorale que sont organisées les études doctorales de l’École des mines de Saint-Étienne. Tout titulaire d'un master recherche ou d'un diplôme de même équivalence (comme un diplôme d'ingénieur, sous réserve de pouvoir justifier d'un parcours recherche) peut postuler à cette formation d'une durée de 3 ans. L'école des Mines de Saint Étienne délivre le diplôme de docteur sous son seul sceau[réf. nécessaire].
Mastères spécialisés |
L'école propose 3 mastères spécialisés :
- Mastère Spécialisé efficacité énergétique dans la rénovation des bâtiments
- Mastère Spécialisé Territoires, Technologie et Financement de Portefeuille de Projets Innovants pour l’Économie Verte
- Mastère Spécialisé Management de la Transition Industrielle
La recherche |
La recherche occupe une place fondamentale dans l'activité de l'école. À l'instar des autres écoles de la famille Mines, les unités de formation et de recherche de l'EMSE, au nombre de cinq, sont des assemblages pluridisciplinaires de départements thématiques, positionnés sur des "dorsales technologiques".
Cette organisation en unités propres permet à l'École de définir sa propre stratégie de recherche, de la coupler avec la formation des ingénieurs et de travailler en mode partenarial avec l'industrie, notamment au travers de l'association ARMINES.
Au 1/1/2012, les cinq centres de formation et de recherche de l'École sont, par ordre d'ancienneté :
- Sciences des Matériaux et des Systèmes (SMS) : matériaux, mécanique, design
- Sciences des Processus Industriels et Naturels (SPIN) : procédés, énergie, géosciences
- Centre de Microélectronique de Provence (CMP, à Gardanne, créé en 2003) : packaging supports souples, logistique, sécurité, bioélectronique (créé en 2009)
- Ingénierie et Santé (CIS, créé en 2004) : biomatériaux, génie hospitalier, toxicité des nanopoudres
- Institut Henri Fayol (performance des processus et des organisations, créé en 2010) : génie industriel, mathématiques appliquées, informatique, analyse environnementale, management, environnement et RSE
Parallèlement, les 18 départements de recherche composant les 5 centres de l'École des Mines de Saint-Étienne sont fortement engagées dans des unités mixtes de recherche : 9 sont associés dans des UMR CNRS (dont 8 dans une UMR Matériaux-Mécanique-Procédés-Énergie, le Laboratoire Georges Friedel, en propre à l'École), 4 sont en cours d'association avec des UMR extérieures, 1 département est mixte avec le Laboratoire d'électronique et de technologie de l'information du CEA, 1 département compose une équipe d'accueil avec l'Université Jean-Monnet de Saint-Étienne
L'école possède un effectif de 412,5 chercheurs (?), dont 175 doctorants, 137 enseignants chercheurs et 58 HDR[8]. Ses ressources contractuelles annuelles s'élèvent à 6 millions d'euros.
Site |
L'école est composée d'un bâtiment central relié en U par deux bâtiments latéraux. Sur la façade du bâtiment principal, le balcon est soutenu par deux atlantes figurant un mineur et un métallurgiste. Le tout est surmonté d'un fronton représentant l'école qui distribue à des enfants casqués la science sous forme de livres et d'outils. Deux statues symbolisant la science et l'industrie ont été insérées dans des niches. Différents noms d’élèves, de professeurs et de directeurs marquants sont sculptés sur la façade. L’école reçut différentes extensions, en 1969, avec la construction d’un bâtiment au sud. De 1973 à 1975, d'autres ajouts sont réalisés avec la construction de la Rotonde et d’autres bâtiments.
Personnalités liées à l'école |
Anciens directeurs |
Louis-Antoine Beaunier, fondateur de l'École, de 1816 à 1835 ;- Claude Francois Xavier Roussel-Galle de 1836 à 1852 ;
Emmanuel-Louis Gruner de 1852 à 1858 ;
Charles-Amable-Alban Judas du Souich de 1858 à 1860 ;- Étienne Dupont de 1860 à 1868 ;
- Mathieu Cacarrié de 1868 à 1873 ;
- Charles de Cizancourt de 1873 à 1879 ;
- Charles Castel de 1879 à 1880 ;
- Charles Fréjus Désiré Liénard de 1880 à 1881 ;
- Alfred Meurgey et Jouthée de 1881 à 1882 ;
- Claude André Simon Gonthier de 1882 à 1887 ;
Albert Olry de 1887 à 1888 ;- Ernest Leseure de 1888 à 1893 ;
- Gabriel Antoine Clément de Currières de Castelnau de 1893 à 1896 ;
- Louis Tauzin de 1896 à 1907 ;
Georges Friedel de 1907 à 1919 ;- Albert Henri Chipart de 1919 à 1929 ;
- Charles Descombes de 1929 à 1944 ;
Louis Neltner de 1944 à 1971 ;- Lucien Vielledent de 1971 à 1978 ;
- Guy Arnouil de 1978 à 1980 ;
- Maurice Mermet de 1980 à 1987 ;
- Philippe Saint-Raymond de 1987 à 1991 ;
- Philippe Hirtzman de 1991 à 2001 ;
- Robert Germinet de 2001 à 2008, premier directeur de l'École non-issu du Corps des Mines depuis 1836 ;
Philippe-Vincent Jamet de 2008 à juillet 2014, premier Ingénieur Civil des Mines (Paris, promotion 1981) à diriger l'École depuis son fondateur, Louis-Antoine Beaunier (Paris, promotion 1795) ;- Pascal Ray depuis le 15 juillet 2014.
Anciens professeurs |
Pierre Michel Moisson-Desroches (de 1818 à 1827), professeur de géométrie descriptive, il participe à la création de l'école[9].
Louis-Georges-Gabriel de Gallois-Lachapelle (de 1818 à 1820), professeur de chimie et metallurgie[10].
François-Ernest Mallard, professeur de Minéralogie et de Géologie de 1859 à 1894.
Pierre Termier, professeur de Géologie de 1885 à 1894.
Auguste Rateau, professeur de Machines de 1888 à 1898.
Georges Friedel, professeur de Cristallographie de 1891 à 1907.
Pierre Chevenard, professeur de Métallurgie de 1919 à 1935.
Anciens élèves |
Anne-Marcelle Kahn (née Schrameck), la première femme ingénieure diplômée de l'École en 1919.
Pierre Béghin (promotion 1971) : alpiniste (à son actif cinq 8 000) et spécialiste de la modélisation des avalanches
Jean-Baptiste Boussingault (promotion 1818) : père de la chimie agricole.
Christian Brodhag (promotion 1971) : délégué interministériel au développement durable (2004-2008) ; il fut successivement attaché de recherche (1978), chargé de mission (1981), maître de recherche (1999) puis directeur de recherche (2004) à l'ENSM SE.
Pierre Chevenard (promotion 1907) : ingénieur et chercheur spécialiste des aciers spéciaux et de la métallographie, membre de l'Académie des sciences.
Pierre-Frédéric Dorian (auditeur libre 1831-1832) : maître de forges et homme politique français. Membre du Gouvernement de la Défense nationale (1870-1871).
Joseph Duboys-Fresney, homme politique.
Henri Fayol (promotion 1860) : pionnier de la gestion d'entreprise et l'un des précurseurs du management (fayolisme).
Olivier Fleurot (promotion 1971) : à la direction générale des Échos (1996), il devient le premier français à diriger le Financial Times (1998). En octobre 2006, Maurice Lévy fait appel à lui pour présider Publicis Worldwide.
Benoît Fourneyron : inventeur de la turbine hydraulique.
Jules Garnier : découvreur du nickel en Nouvelle-Calédonie.
François Cyrille Grand'Eury : ingénieur civil des mines, géologue et paléobotaniste, promoteur de la biostratigraphie, membre de l'Académie des sciences.
Xavier Hommaire de Hell (promotion 1831) : ingénieur civil, géologue et géographe, membre de l'Académie des sciences.
Issoufou Mahamadou (promotion 1976) : élu président du Niger le 6 mars 2011.
Jean-Baptiste Marsaut (promotion 1850)[11] : inventeur de la lampe de mineur de sûreté dite « lampe Marsaut ».
Léon Poussigue, élève entre 1876 et 1878 où il est classé premier à l'entrée et à la sortie. Créateur du puits Arthur-de-Buyer, premier puits de mine à avoir dépassé les 1 000 mètres de profondeur en France en 1900. Nommé Chevalier de la Légion d'honneur en 1909, il a également reçu une médaille d'or à l'exposition universelle de 1900 ainsi que la médaille d'or de la société d'industrie minéral en 1904. Il est également l’inventeur d'un appareil permettant d'analyser l'air des chantier miniers et d'en connaitre la teneur en grisou.
Benoît Rouquayrol un des inventeurs du scaphandre autonome.
Tadeusz Nowicki, industriel polonais, a inspiré et a participé aux travaux de mise en œuvre de la nouvelle technologie de production de films stretch à nano-couches.
Le Prix puRkwa |
Ce prix international, vise à soutenir les initiatives les plus innovantes pour assurer la promotion et le développement de l'esprit scientifique des enfants du monde entier. Il est destiné à encourager les meilleures méthodes dans le domaine général de l'enseignement des sciences, dans les programmes scolaires pour les enfants de moins de 16 ans. Il récompense des pionniers en matière d'éducation des sciences qui se sont illustrés par leur démarche d'innovation. Le Prix puRkwa était décerné, jusqu'en 2009, conjointement par l'Académie des sciences et la Fondation de l'École des Mines, chaque année à deux lauréats.
Le jury était présidé par Georges Charpak, Prix Nobel et membre de l'Académie des sciences, et composé de personnalités de haute notoriété scientifique, Prix Nobel et Académiciens français et étrangers. À la suite de la disparition de M. Charpak en 2010, le Prix a été érigé en Grand Prix de l'Académie des Sciences et est désormais organisé conjointement par cette dernière et la Fondation d'entreprise Casino. L'École n'intervient plus dans la politique d'attribution du prix, ni dans son financement.
Association des anciens élèves |
L'École des Mines de Saint-Étienne était une des rares écoles à posséder trois associations d'anciens : l'une pour le cycle ICM (Mines Saint-Etienne Alumni), l'autre pour le cycle ISMIN et les anciens du cycle ISFEn (Mines Saint-Etienne Alumni Campus de Gardanne) et la troisième pour la formation ISTP (ADIIM).
Lors de l'Assemblée Générale 2017 (Septembre 2017), Mines Saint-Etienne Alumni a décidé d'ouvrir son association à un public plus large que les ICM. Les Docteurs et ISMIN pourront donc en bénéficier. L'association des anciens élèves du site de Gardanne (Mines Saint-Etienne Alumni Campus de Gardanne) a validé cette proposition lors de sa propre Assemblée Générale. Les statuts modifiés de Mines Saint-Etienne Alumni sont en cours de validation par le ministère.
Vie associative |
La vie associative active de l'école se décompose en associations gérant la vie communautaire interne et des associations plus tournées vers l'extérieur et l'humanitaire.
Uniforme |
Les élèves du cycle ISMIN de l'école ont réhabilité l'uniforme de l'école[12] en 2009, le cycle ICM a fait de même en 2011[13].
Tombé en désuétude depuis 1974, l'uniforme était pourtant un des symboles de l'école depuis sa création.
Le cycle ICM porte l'uniforme d'origine de l'école (noir et bleu ciel).
Le cycle ISMIN, bien plus récent, porte un uniforme noir et rouge.
Le cycle ISFEN, pas d'uniforme.
En plus de l'uniforme, les élèves de ces deux cycles ont la possibilité de porter une épée de cérémonie, réplique de l'ancienne épée traditionnelle de l'école.
Notes et références |
http://www.letudiant.fr/palmares/classement-ecole-ingenieur-apres-prepa/fiche/ecole-nationale-superieure-des-mines-de-saint-etienne-5070.html
Arrêté du 24 janvier 2018 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
http://mines-saint-etienne.org/docs/2014163514_dossierdepresentationbicentenaireensmseassociationicmmars14.pdf
Anne-Françoise Garçon, Entre l'État et l'usine: L'École des Mines de Saint-Étienne au XIXe siècle, Presses universitaires de Rennes, 9 juillet 2015(ISBN 9782753524811, lire en ligne)
Décret no 2012-279 du 28 février 2012 relatif à l’Institut Mines-Télécom
Décret no 2016-1527 du 14 novembre 2016 modifiant le décret no 2012-279 du 28 février 2012 relatif à l'Institut Mines-Télécom.
« Ingénieur Spécialité Microélectronique et Informatique », sur École des Mines de Saint-Étienne (consulté le 23 février 2017).
https://www.mines-stetienne.fr/recherche/
Annales X, Pierre Michel Moisson-Desroches, lire (consulté le 05/01/2010).
Annales, Professeurs de l'école des mines de Saint-Étienne au XIXe siècle, lire (consulté le 05/12/2010).
René Samuel-Lajeunesse, « Jean-Baptiste Marsaut (1833-1914) », sur Les Annales des mines
l'uniforme de l'école (en photo lors de la visite de Issoufou Mahamadou, promotion 1976, actuellement président de la république du Niger)
http://www.zoomdici.fr/actualite/Sainte-Barbe-les-etudiants-des-Mines-en-uniforme-id114823.html?PHPSESSID=480623f7117287e83417f941347a9d44#
Voir aussi |
Bibliographie |
- Garçon Anne-Françoise, Entre l'État et l'usine. L'École des Mines de Saint-Étienne au XIXe siècle, Presses Universitaires de Rennes, 2004
Articles connexes |
- Site
- La Rotonde
- Formations d'ingénieurs en France
- Études supérieures en France
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