Carcassonne
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Cet article concerne la ville du Sud de la France. Pour les autres significations, voir Carcassonne (homonymie).
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Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aude (préfecture) | ||||
Arrondissement | Carcassonne (chef-lieu) | ||||
Canton | Bureau centralisateur de Carcassonne-1 Carcassonne-2 Carcassonne-3 | ||||
Intercommunalité | Carcassonne Agglo (siège) | ||||
Maire Mandat | Gérard Larrat 2014-2020 | ||||
Code postal | 11000 | ||||
Code commune | 11069 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Carcassonnais | ||||
Population municipale | 45 895 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 705 hab./km2 | ||||
Population aire urbaine | 98 831 hab. (2015 ) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 12′ 47″ nord, 2° 21′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 81 m Max. 250 m | ||||
Superficie | 65,08 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Aude
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Liens | |||||
Site web | carcassonne.org | ||||
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Carcassonne est une commune française, préfecture du département de l'Aude dans la région Occitanie.
Au dernier recensement de 2016, la commune comptait 45 941 habitants appelés les Carcassonnais. Carcassonne est la ville principale de la Carcassonne Agglo 105 104 habitants (2010), de l'aire urbaine de Carcassonne 98 318 habitants (2013)[1] et de son unité urbaine qui compte 49 257 habitants (2013).
Occupée depuis le Néolithique, Carcassonne se trouve dans la plaine de l'Aude entre deux grands axes de circulation reliant l'Atlantique à la mer Méditerranée et le Massif central aux Pyrénées.
La ville est connue pour la Cité de Carcassonne, ensemble architectural médiéval restauré par Viollet-le-Duc au XIXe siècle et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997[2].
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Communes limitrophes
1.3 Climat
1.3.1 Voies de communication et transport
1.4 Site
2 Urbanisme
2.1 Morphologie urbaine
2.2 Logement
2.3 Projets d’aménagement
3 Toponymie
4 Histoire
4.1 Les origines de Carcassonne
4.1.1 Préhistoire
4.1.2 Histoire
4.1.3 Légende
4.2 Le Moyen Âge
4.3 Du XVIe au XVIIIe siècle
4.4 Du XIXe au XXIe siècle
5 Politique et administration
5.1 Administration municipale
5.2 Tendances politiques et résultats
5.3 Liste des maires
5.4 Fiscalité
5.5 Sécurité
5.6 Politique environnementale
5.7 Jumelages
6 Population et société
6.1 Démographie
6.2 Pyramide des âges
6.3 Enseignement
6.4 Santé
6.5 Cultes
6.5.1 Christianisme
6.5.2 Islam
6.6 Manifestations culturelles et festivités
6.7 Sports
6.7.1 Rugby à XIII
6.7.2 Rugby à XV
6.7.3 Autres sports et infrastructures
6.8 Médias
6.8.1 Presse locale
6.8.2 Radios locales
6.8.3 Télévision locale
7 Économie
7.1 Prédominance du commerce
7.2 Viticulture
7.3 Emploi
8 Culture locale et patrimoine
8.1 Lieux et monuments
8.1.1 La Cité de Carcassonne
8.1.2 Le château comtal
8.1.3 La basilique Saint-Nazaire
8.1.4 Le canal du Midi
8.1.5 La bastide Saint-Louis
8.1.6 Lieux de culte
8.1.7 Espaces verts
8.1.8 Hôtels particuliers
8.1.9 Autres édifices
8.2 Gastronomie
8.3 Patrimoine culturel
8.4 Carcassonne à l'écran
8.5 Personnalités liées à la commune
8.5.1 Au Moyen Âge
8.5.2 À la Renaissance
8.5.3 Période révolutionnaire
8.5.4 Personnalités du XIXe siècle
8.5.5 Personnalités du XXe siècle
8.5.6 Personnalités du XXIe siècle
8.6 Héraldique
9 Voir aussi
9.1 Bibliographie
9.2 Articles connexes
9.3 Liens externes
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
Géographie |
Localisation |
Carcassonne est située dans le sud de la France à 80 kilomètres au sud-est de Toulouse. Son emplacement stratégique sur la route entre la mer Méditerranée et l'océan Atlantique est connu depuis le Néolithique. La ville se trouve dans un couloir entre la montagne Noire au nord et les Corbières à l'est, la plaine du Lauragais à l'ouest et la vallée de l'Aude au sud. Cette région naturelle est appelée le Carcassès ou le Carcassonnais.
La superficie de la commune est de 65 km2, ce qui est une grande commune comparée aux nombreuses petites communes de l'Aude.
La ville est traversée par l'Aude, le Fresquel et le canal du Midi.
Communes limitrophes |
Climat |
La station météorologique de Carcassonne-Salvaza mesure quotidiennement plusieurs paramètres météorologiques depuis 1948[4]. Mais des mesures régulières sont faites depuis 1849 sous l'initiative de Don de Cépian, un ingénieur du département, qui plaça un pluviomètre à Carcassonne. Théodore Rousseau prend le relais en 1873, puis en 1897, les Ponts et Chaussées et l'école normale de Carcassonne jusqu'en 1914. Ces données permettent de connaître les conditions météorologiques de la fin du XIXe siècle.
Selon la classification de Köppen, le climat y est de type « cfa » ou subtropical humide tel qu'on peut le trouver sur la façade orientale d'un continent (comme au sud-est des États-Unis). Ce climat se démarque de la France métropolitaine, où le climat est majoritairement, hors régions d'altitude, de type cfb ou csa, de plus Carcassonne est situé sur la façade occidentale du continent, le climat de Carcassonne est un climat de transition, ce qui empêche de le considérer formellement comme un climat méditerranéen pur (csa).
- La lettre c indique qu'il s'agit d'un climat tempéré : les températures moyennes y sont supérieures à - 3° durant la saison froide.
- La lettre f indique qu'il s'agit d'un climat humide : les pluies sont réparties sur toute l'année. En effet, malgré un mois de juillet relativement sec, l'écart entre les précipitations du mois le plus sec et du mois le plus pluvieux, n'est pas suffisant pour qu'on puisse réellement parler de saison sèche.
- La lettre a indique qu'il y a un été chaud : le mois de juillet a une température supérieure à 22 °C.
Toutefois, d'après la classification de Gaussen (P < 2T), Carcassonne a 2 mois secs et donc posséderait un climat supra méditerranéen.
Le climat de Carcassonne se caractérise donc par des étés relativement chauds, dont un mois de juillet sec et chaud, avec situation de sécheresse, des automnes et des hivers doux avec des gels relativement rares. Les pluies sont réparties à peu près équitablement du mois d'octobre au mois de mai.
Le record de chaleur a été mesuré le 13 août 2003 avec une température de 41,9 °C, et le record de froid fut mesuré le 15 février 1956 avec une température de −18,7 °C.
La neige y est occasionnelle, il en tombe en moyenne sept jours par an entre décembre et mars. Pendant l'hiver 2009/2010, Carcassonne connait 20 jours de neige tenant au sol, cela faisait plus de 50 ans qu'il n'y avait pas eu de période aussi longue de jours de neige tenant au sol. Le 13 janvier 1981, il tombe 55 cm de neige à Carcassonne[5] . Il y aurait eu 1 mètre de neige à Carcassonne pendant l'hiver 1913/14 mais les chiffres ne sont pas certains.
Lors de certaines vagues de froid (notamment en 1956, 1963, 1985 et 2012 (février)) la température ressentie est accentuée par la tramontane avec un ressentie parfois compris entre -15 et −25 °C.
L'ensoleillement est assez élevé, puisque supérieur, en moyenne, à 2 190 heures par an sur la période 1961 - 1990.
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
---|---|---|---|---|---|
Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Carcassonne | 2 190 h/an | 695 mm/an | 7 j/an | 19 j/an | 14 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Les précipitations y sont les plus fortes en automne au mois d'octobre et au printemps au mois d'avril. Les pluies d'été sont sous forme d'orages parfois violents se transformant en orages de grêle fatals aux vignes.
Le vent est très présent à Carcassonne, une moyenne de plus de 117 jours par an de vents de plus de 55 km/h y est relevée. Ce sont des vents d'est, vents marins, ou des vents d'ouest appelés Cers.
Carcassonne subit plusieurs inondations de l'Aude en 1872 et 1875. Les inondations de l'année 1891 sont parmi les plus importantes avec une montée des eaux de huit mètres[6] envahissant tout le quartier bas de la ville. En août 1912, Carcassonne est frappé par une tornade occasionnant de nombreux dégâts : platanes sectionnés, toitures détruites, etc.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,1 | 3,5 | 5,6 | 7,7 | 11,4 | 14,8 | 17,2 | 17 | 14 | 11,2 | 6,6 | 3,8 | 9,7 |
Température moyenne (°C) | 6,4 | 7,3 | 10 | 12,4 | 16,2 | 20,1 | 22,9 | 22,7 | 19,3 | 15,3 | 10,1 | 7 | 14,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,7 | 11,1 | 14,4 | 17 | 21 | 25,4 | 28,6 | 28,3 | 24,5 | 19,3 | 13,5 | 10,2 | 18,6 |
Record de froid (°C) date du record | −12,5 16/01/1985 | −18,7 15/02/1956 | −7,5 01/03/2005 | −1,6 08/04/1956 | 0,9 04/05/2010 | 6 01/06/1949 | 8,4 04/07/1948 | 8,2 30/08/1986 | 2,9 27/09/1972 | −2 29/10/1949 | −6,8 22/11/1998 | −12 28/12/1962 | −15,2 04/02/1963 |
Record de chaleur (°C) date du record | 21,1 15/01/1955 | 23,6 15/02/1998 | 27,3 21/03/1990 | 31 13/04/1949 | 35,2 30/05/2001 | 39,8 21/06/2003 | 40,2 06/07/1982 | 41,9 13/08/2003 | 36,4 07/09/1988 | 31 10/10/1967 | 26,2 13/11/1948 | 22,4 18/12/1989 | 41,9 13/08/2003 |
Nombre de jours avec gel | 7,6 | 5,1 | 2,7 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2,5 | 6,5 | 24,5 |
Ensoleillement (h) | 97 | 120 | 173 | 188 | 215 | 240 | 275 | 260 | 213 | 145 | 102 | 92 | 2 120 |
Record de vent (km/h) date du record | 133 23/01/2009 | 130 08/02/1996 | 104 07/03/1988 | 112 07/04/1994 | 94 28/05/1999 | 86 13/06/1982 | 108 28/07/1990 | 119 16/08/1983 | 97 26/09/1992 | 97 11/10/2006 | 101 07/11/1982 | 140 27/12/1999 | 140 27/12/1999 |
Précipitations (mm) | 69,3 | 54,1 | 54,3 | 73,1 | 56,7 | 45,9 | 28,5 | 42,6 | 42,5 | 59,5 | 59,5 | 62,5 | 648,5 |
Record de pluie en 24 h (mm) date du record | 77,2 29/01/2006 | 86,4 12/02/1990 | 60,6 04/03/1969 | 81,6 27/04/1993 | 74,3 18/05/1977 | 67,6 05/06/1963 | 90,4 28/07/1990 | 107,4 26/08/1990 | 79,9 13/09/1963 | 151,3 11/10/1970 | 168,6 12/11/1999 | 113,6 03/12/2003 | 168,6 12/11/1999 |
Nombre de jours avec précipitations | 10 | 9,4 | 9,6 | 9,7 | 8,5 | 5,9 | 4,5 | 5,4 | 5,6 | 7,5 | 8,5 | 9,3 | 93,9 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 4,3 | 4,5 | 4,1 | 4,4 | 3,9 | 2,7 | 1,8 | 2,4 | 2,6 | 3,3 | 3 | 4,2 | 41,2 |
Humidité relative (%) | 82 | 79 | 74 | 74 | 72 | 69 | 64 | 68 | 73 | 80 | 82 | 84 | 75,08 |
Nombre de jours avec neige | 2,1 | 2,1 | 0,9 | 0,3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,6 | 1,4 | 7,4 |
Nombre de jours d'orage | 0,3 | 0,3 | 0,8 | 1,5 | 2,2 | 2,9 | 3,8 | 3,8 | 2,1 | 1,1 | 0,1 | 0,2 | 19,1 |
Nombre de jours avec brouillard | 2,8 | 1,6 | 0,9 | 0,5 | 0,4 | 0,2 | 0,3 | 0,3 | 0,9 | 1,9 | 2,1 | 2,2 | 14,1 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
9,7 3,1 69,3 | 11,1 3,5 54,1 | 14,4 5,6 54,3 | 17 7,7 73,1 | 21 11,4 56,7 | 25,4 14,8 45,9 | 28,6 17,2 28,5 | 28,3 17 42,6 | 24,5 14 42,5 | 19,3 11,2 59,5 | 13,5 6,6 59,5 | 10,2 3,8 62,5 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Voies de communication et transport |
Carcassonne est située sur l'axe majeur de communication entre Toulouse et la côte méditerranéenne. Le canal du Midi datant du XVIIIe siècle était autrefois un axe fluvial très emprunté. Aujourd'hui, l'autoroute des Deux Mers et plus précisément le tronçon est de l'A61 passe au sud de la ville permettant un accès direct depuis Toulouse ou Montpellier. Deux sorties ( 23 et 24) desservent la commune. Sur le réseau secondaire, la route départementale 6113 (ancienne route nationale 113) traverse Carcassonne et permet de rejoindre Toulouse à l'ouest et Narbonne à l'est. Au sud, la route départementale 118 permet d'emprunter la vallée de l'Aude et de rejoindre Limoux et Quillan. Au nord, cette même départementale 118 continue vers la montagne Noire et rejoint Mazamet.
Carcassonne est aussi accessible par le train grâce à la liaison Toulouse-Sète en passant par Narbonne. La ville est aussi reliée à Quillan via une portion rénovée de l'ancienne ligne Carcassonne-Rivesaltes. Plus particulièrement, Carcassonne est à 41mn de Toulouse, 1h24 de Montpellier et 3h de Barcelone grâce au train.
L'aéroport de Carcassonne Salvaza, rebaptisé « aéroport de Carcassonne en Pays Cathare - Sud de France », en 2010, est situé à l'ouest de la ville dans la zone d'activité de Salvaza. Il permet de s'envoler vers l'Angleterre (Londres, Manchester et Nottingham), vers l'Irlande (Dublin et Cork), vers l'Écosse Glasgow et Edimbourg, vers la Belgique (Charleroi) et vers le Portugal (Porto) via la compagnie aérienne Ryanair[7]. En 2002, des travaux ont permis d'allonger la piste principale afin de recevoir de plus gros avions. L'aéroport a reçu 413 724 passagers en 2014, 390 182 passagers en 2015, 392 148 passagers en 2016 et 398 716 passagers en 2017. Depuis 2010, de gros travaux sont entrepris pour augmenter la capacité de l'aéroport avec la création d'une nouvelle aire de stationnement permettant d'accueillir simultanément 4 aéronefs, la construction d'une nouvelle caserne de pompiers, le renouvellement du matériel d'exploitation, la création d'un nouveau hangar pour le matériel de piste, l'adaptation des infrastructures terminales pour garantir le cheminement des passagers et l'agrandissement des salles d'embarquement[8].
Du côté des transports en commun, 30 lignes de bus sillonnent la ville et l'agglomération de Carcassonne [9]. La régie RTCA gère le réseau de transport en commun pour le compte de Carcassonne Agglo. Durant la période estivale, la bastide Saint-Louis est desservie par de petites navettes électriques gratuites dénommées « Les Toucs » et la liaison entre le centre-ville et la Cité Médiévale est desservie par un petit train.
En centre-ville, la voiture est le moyen de transport privilégié des Carcassonnais. La circulation aux heures de pointe y est pourtant assez difficile, surtout en été avec l'afflux de touristes. La route départementale 6113 (ex-route nationale 113) qui débouche directement en ville est très vite saturée. Un premier tronçon routier est construit en 1980 avec la rocade ouest permettant de joindre la sortie d'autoroute 23 et la route départementale 6113. La rocade nord-est est ouverte depuis le 18 décembre 2008 et permet de dévier le trafic de la RD 6113 grâce à un contournement par le nord. Ces travaux ont nécessité la construction d'un viaduc au-dessus de l'Aude et des trois ponts[10]. En centre-ville, trois parkings souterrains (le parking André-Chénier de 340 places, le parking des Jacobins de 211 places et depuis le 25 février 2008 le parking Gambetta de 403 places) permettent d'accueillir jusqu'à 954 voitures[11].
Site |
Carcassonne est située sur les bords du fleuve de l'Aude. La commune est traditionnellement divisée en deux, la ville basse qui occupe les berges du fleuve à l'ouest et la ville haute (ou cité) qui occupe la colline surplombant l'Aude. La cité est construite sur un petit plateau constitué par le creusement de l'Aude à environ 150 mètres d'altitude au-dessus de la ville basse[12]. La ville basse se situe au niveau de l'Aude dont l'altitude est de 100 mètres.
L'Aude arrive à Carcassonne après son périple montagneux dans les gorges de la haute-vallée de l'Aude et devient alors un fleuve plus tranquille. Elle passe au Païcherou, longe le cimetière Saint-Michel puis se sépare en deux bras formant une île appelée « l'île du Roy ». Quatre ponts permettent de la franchir : le pont Garigliano, le pont-Vieux accessible uniquement aux piétons, le pont Neuf et le pont de l'Avenir. Le canal du Midi passe également au nord de la ville entre la gare et le jardin André-Chénier jouxtant la bastide Saint-Louis.
La ville se situe dans un couloir entre la montagne Noire au nord et la chaîne des Pyrénées au sud. La plaine est constituée de dépôts récents amenés par l'Aude et provenant des Pyrénées. Il s'agit de la molasse de Carcassonne, qui se caractérise par une alternance de grès, de conglomérats et de marnes gréseuses fluviatiles datant de l'Éocène.
Urbanisme |
Morphologie urbaine |
Les deux quartiers les plus importants sont la cité ou ville haute et la bastide ou ville basse. Ils sont réunis par celui de la Trivalle avec le pont Vieux traversant l'Aude[13]. La Cité est sise sur un promontoire élevé et entouré d'épais remparts depuis le Moyen Âge. Aussi l'habitat y est dense et vieux. La circulation y est difficile, réglementée et interdite en juillet et en août. La ville basse est une ancienne bastide dont l'organisation suit un plan régulier d'un hexagone aux angles flanqués de bastions. Les rues se coupent en angles droits et sont organisées autour d'une place centrale, la place Carnot. Un boulevard ceinture l'ensemble de cette bastide en suivant les anciens remparts de la ville détruits en 1764 sur ordre de l'évêque Armand Bazin de Bezons. Ce boulevard est large et ouvert contrairement aux rues de la bastide qui sont plus étroites. Plusieurs de ces rues de la bastide sont piétonnes.
Le reste de la ville est découpé en quartiers : La Conte et Joliot-Curie, Ozanam et Saint-Saëns, Saint-Georges, le Viguier, Saint-Jacques, la Cité Fleming, Grazailles-la Reille, la Cité la Prade, la Cité Albignac, le Palais, Gambetta, le Plateau, les Capucins, Bellevue et Pasteur.
La ville possède de nombreux hameaux : Montlegun, Montredon, Grèzes, Herminis, Maquens et Villalbe.
Logement |
Carcassonne comptait 25 632 logements en 2007. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 8,9 % des résidences principales étaient postérieures à 1990. A contrario, les constructions antérieures à 1949 représentaient 29,2 % du parc.
86,6 % des logements sont des résidences principales, réparties à 51,3 % en maisons individuelles et à 47,8 % en appartements (respectivement 57,7 % et 40,5 % dans la région). 48 % des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 49,8 % qui ne sont que locataires et 2,2 % logés gratuitement(respectivement 58,5 % et 41,5 % dans la région)[14],[15].
En 2013[16] la ville respecte les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. On peut noter en outre que le nombre de logements vacants était assez important en 1999 avec 9,4 % du parc contre seulement 7,7 % dans la région. L'office HLM de l'Aude a participé à des programmes d'amélioration des logements en 1988 en construisant des résidences intégrant la domotique. Ainsi, les résidences « l'étoile » et « Roosevelt » à Carcassonne sont les premiers logements HLM de ce type[17]. Les quartiers du Viguier et de La Conte regroupent la grande partie des logements sociaux de la ville dont la population est majoritairement composée d'habitants immigrés ou d'origine immigrée. Ces quartiers sont composés de logements HLM ainsi que de pavillons.
La plupart des habitations possèdent 4 pièces (62,4 %), ou 3 pièces (18,8 %), puis 2 pièces (13,5 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 5,3 %). La ville possède par conséquent des logements de taille importante du fait de l'espace immobilier non restreint, permettant de grandes constructions, et du fait de la demande faible en petits logements[18],[19]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 89,9 % ont le chauffage central et 57,4 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 76,5 % et 61,7 % pour la région).
Projets d’aménagement |
Plusieurs projets d'aménagement de la commune sont en cours de réalisation au nord-est de la ville. Il s'agit de mettre en place de nouvelles zones d'activité commerciale afin d'attirer de nouvelles entreprises à Carcassonne ainsi que l'implantation de nouvelles zones résidentielles. La ZAC (zone d'aménagement concerté) des Hauts de Grazailles située entre la rocade et le canal du Midi est en cours de réflexion et permettrait d'ajouter entre 500 et 700 logements ainsi que des services publics (groupes scolaires) sur 27 hectares. La ZAC de Montredon est un nouveau quartier qui sera créé avec la délocalisation de l’hôpital en 2012. Le site accueillerait le nouveau pôle santé ainsi que des logements et des équipements publics. Enfin, le lotissement de Montredon est en cours de réalisation sur un site de 17 hectares au hameau de Montredon pour la construction de logements sociaux et de pavillons[20].
Toponymie |
Le premier toponyme connu de la ville est Carcasso. Pline l'Ancien cite ce nom, plus précisément il cite Carcaso Volcarum Tectosage, au Ier siècle av. J.-C. mais il semble que le terme existait déjà au VIe siècle av. J.-C.[21].
En occitan le nom de la ville est directement dérivé de sa forme latine, ce qui donne Carcassona [karka'suno].
Histoire |
L'histoire de Carcassonne est directement liée à celle de la cité. C'est en 1247 que la ville s'étend réellement hors de la cité. Il s'agit de la ville basse ou bastide Saint-Louis.
Au sud de la cité, cinq châteaux forts (château de Termes, château d'Aguilar, château de Quéribus, château de Peyrepertuse et château de Puilaurens), désignés comme les « cinq fils de Carcassonne », dont les ruines subsistent encore, défendaient le passage du Languedoc contre des ennemis.
Les origines de Carcassonne |
Préhistoire |
Le site était déjà habité au Néolithique et a livré des objets notamment une hache en néphrite, qui a appartenu au XIXe siècle au minéralogiste Alexis Damour, conservée au Muséum de Toulouse.
Histoire |
Carcassonne était très tôt l'emplacement d'un site protohistorique très actif situé près du fleuve Atax (l'Aude). C'est la première apparition connue du toponyme Carcasso (voir supra au § Toponymie)
« Dans l'intérieur des terres, colonies : Arles de la sixième légion, Béziers de la septième, Orange de la seconde ; dans le territoire des Cavares, Valence, des Allobroges Vienne ; villes latines : Aix des Salluviens, Avignon des Cavares, Apta Julia des Vulgientes, Alébécé des Reies Apollinaires, Alba des Helves, Augusta des Tricastins, Anatilia, Aeria, Bormanni, Comacina, Cabellio, Carcasum des Volces Tectosages, Cessero, Carpentoracte des Mémines, Ies Caenicendes, les Cambolectres, surnommés Atlantiques, Forum Voconii, Glanum Livii »[22].
Le site originel de Carcassonne se trouvait sur le plateau où passe l'actuelle autoroute A61. Il s'est ensuite déplacé, au VIe siècle, vers l'emplacement actuel de la cité de Carcassonne sans raison connue. À la fin du IIe siècle av. J.-C., le lieu est déjà un oppidum avec des fossés et héberge des habitations gauloises. En 118 av. J.-C., les Romains s’emparent du lieu occupé par les Volques Tectosages et fortifient l’oppidum.
L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.
Ensuite les Wisigoths s’emparent de l’oppidum au Ve siècle[23]. Il s'y maintiennent jusqu'à l'arrivée, au début du VIIIe siècle, des Arabes omeyyades ; ces derniers resteront une trentaine d'années à Carcassonne avant d'être chassés par les Francs de Pépin le Bref. ’Anbasa ibn Suhaym al-Kalbi, aussi connu sous le nom francisé d'Ambiza (en arabe : عنبسة بن سحيم الكلبي), général arabe et wali (gouverneur) du califat omeyyade s'était emparé de Carcassonne en 725[24],[25] ; des tribus arabes et berbères s'y installèrent jusqu'à ce que Pépin le Bref ne les chassent définitivement en 759. Les Arabes laisseront le nom de Qarqshuna. D'autres noms apparaissent comme Carcasona ou Carcassione[26]. Après l’éclatement de l'Empire Carolingien, l’époque féodale s’instaure avec à la tête de la ville la famille Trencavel qui va y régner en dynastie du XIe au XIIIe siècle. Carcassonne prospère et prend une place stratégique très importante dans le Languedoc.
Légende |
La ville de Carcassonne entretient la légende selon laquelle le nom de la ville de Carcassonne daterait du début du IXe siècle. Au moment des faits, la ville aurait été sarrasine. Charlemagne aurait fait le siège, mais la maîtresse des lieux, Dame Carcas, aurait fort résisté. Les deux armées seraient devenues affamées. Tandis qu'il ne serait resté qu'une mesure de blé et un petit cochon dans la cité, la dame Carcas aurait eu l'idée de démoraliser ses adversaires.
Le porcelet aurait été engraissé, puis projeté par-dessus les remparts. Pensant que la ville avait encore beaucoup de nourriture, Charlemagne aurait fait lever le siège. À ce moment, dame Carcas aurait fait sonner les trompettes (ou les cloches des églises) et, Charlemagne revenant sur ses pas, la dame Carcas lui aurait proposé la paix. D'où l'expression « Carcas sonne ».
Historiquement, la reconquête des terres du Languedoc par Charlemagne remonte à son père, Pépin le Bref, au milieu du VIIIe siècle.
Le Moyen Âge |
Le catharisme atteint Carcassonne qui aura beaucoup d'adeptes dans ses murs. Les cathares étant protégés par le vicomte Raimond-Roger Trencavel, la ville devient terre d’hérésie aux yeux du pape Innocent III. En conséquence, elle subit de plein fouet les feux de la croisade, bientôt dirigée par Simon de Montfort après la chute de la ville le 15 août 1209 (auparavant c'était Arnaud Amaury, le légat pontifical, qui dirigeait la croisade). C'est ainsi que l'armée des croisés met le siège devant Carcassonne. Les deux bourgs tombent rapidement, ils sont brûlés et détruits. L'enceinte de la Cité va résister à l'assaillant. C'est la sécheresse et la soif qui font capituler le vicomte de Carcassonne au bout de deux semaines de siège. En effet Trencavel ne prit aucune disposition pour défendre l'accès aux points d'eau situés en dehors de l'enceinte, croyant que les assiégés seraient secourus rapidement. Il est aussitôt jeté en prison où il meurt très rapidement[27]. Dès la prise de la Cité, les terres des Trencavel sont attribuées à un des Barons du nord, le célèbre Simon de Montfort. Son fils donna ses terres au roi de France, qui les intégra au domaine royal en 1224[28] et devint officiellement sénéchaussée en 1226. Un tribunal d'inquisition est installé dans la ville en 1234.
Ce dernier événement est majeur dans l'histoire de Carcassonne. Après la tentative de révolte des Carcassonnais menée par le fils du vicomte Trencavel en 1240, saint Louis chasse la population de la ville, et l'autorise à s'établir sur l'autre rive du fleuve : c'est la création d’une ville nouvelle. Une bastide, nommée bastide Saint Louis, est alors créée en contrebas de la Cité de Carcassonne[29]. Carcassonne devient une ville bicéphale où une concurrence économique et politique acharnée a lieu entre Cité et Bastide. Progressivement, la Bastide Saint-Louis prospère économiquement, au point de surpasser la Cité qui perd au fur et à mesure tous ses pouvoirs et son rayonnement politique.
La ville basse est dotée d'un consulat en 1248. Six consuls gouvernent la ville avec l'aide des notables. Au XIVe siècle, la ville est le premier centre de production textile du royaume, dont la matière première utilisée est la laine. Elle provient des élevages de la Montagne Noire et des Corbières. Les productions étaient exportées vers les grands comptoirs européens comme Constantinople ou Alexandrie[30].
En 1348, la ville est touchée par la peste comme le reste du pays et l'épidémie est récurrente jusqu'au siècle suivant. À cette même période, la guerre de Cent Ans provoque de nombreux dégâts. Le prince Noir dévasta par le feu la ville basse en 1355 en épargnant la cité de Carcassonne[31]. Un siège aurait été trop long et l'aurait ralenti dans son entreprise de pillage. La bastide fut reconstruite (mais seulement la moitié de la bastide) et fortifiée en 1359. L'industrie du drap reprend et se développe.
Quoique la ville de Carcassonne ne connût pas le roi Louis XI (1423-1461-1483), ce dernier n'hésita pas à confirmer ses privilèges et défendre la ville en mars 1462 (1461 v. st.)[32],[33],[34].
Du XVIe au XVIIIe siècle |
À partir de cette période, la ville basse connaît une croissance supérieure. Jusqu’à la signature en 1659 du Traité des Pyrénées, la Cité conserve son rôle militaire à la frontière entre la France et l’Aragon. En 1531, le protestantisme fait son apparition, mais les calvinistes sont chassés de la ville basse qui se fortifie de plus belle. C'est une base pour les catholiques qui partent en guerre contre les villages protestants de la région : Limoux, Bram… De plus, des rivalités apparaissent entre la cité et la ville basse provoquant des destructions de la ville basse. Au début des années 1560, les protestants de la ville sont massacrés[35]. Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[35].
Un passage de l'Histoire générale de Languedoc de Dom Vaissète offre un intéressant compte rendu de la réunion des États de Languedoc [dont il est possible de visualiser la gravure d'une séance solennelle plus tardive en note[36]] de 1569 qui se tint, en pleines guerres de religion, à Carcassonne dans le grand réfectoire des Augustins de la ville basse, sous la présidence par ordonnance royale, d'Antoine II de Dax, évêque d'Alet (1565-†1579). Ce texte illustre bien le type de tâches et de débats qui animaient les réunions des États, il est lisible par la note[37]. La tenue des États à Carcassonne permet aussi de vérifier que la ville conservait toujours une place et un rôle politique en Languedoc, Pays d'états, au XVIe siècle.
Petit à petit, la Cité perd de son importance avec le transfert de nombreuses institutions à la ville basse croissante. La richesse due au commerce drapier permet d'embellir la ville. La manufacture de draps des Saptes fut créée, ou plutôt relancée, en 1667 par Colbert pour développer ce qu'avaient créé les frères Saptes, venus de Tuchan, qui s'installèrent au XVIe siècle près de Conques, puis Carcassonne, où ils concentrèrent en un même lieu toutes les opérations nécessaires à la fabrication des tissus, ce qui valut une grande prospérité à la famille, dont la troisième génération abandonna la fabrique pour la magistrature.
Des hôtels luxueux sont construits, l'eau est amenée jusqu'à la ville, le pavage et l'éclairage des rues rendent la ville plus moderne. Les vieux remparts et portes de la ville basse sont démolis au XVIIIe siècle, et le portail des Jacobins est construit à cette époque. Malheureusement, de nombreux problèmes causent la perte de cette mono-industrie. À la Révolution française, la ville est peu engagée et l'industrie drapière est concurrencée par les Anglais, provoquant des baisses de salaires importantes. Le 29 janvier 1790, le département de l'Aude est créé, et Carcassonne en devient le chef-lieu[38]. Elle devient aussi chef-lieu de district. Mais les prix de la nourriture augmentent, la famine et le mécontentement populaire se font sentir.
Carcassonne absorbe Carcassonne-Cité entre 1795 et 1800.
Sous la Restauration, l'activité est mécanisée et les salaires sont tirés vers le bas. La viticulture entre en concurrence, et la misère gagne la cité de Carcassonne et ses derniers tisserands.
Du XIXe au XXIe siècle |
Au XIXe siècle, un changement dans les mentalités intervient et une prise de conscience pour les monuments historiques s'annonce. On veut restaurer et valoriser le patrimoine français. La Cité, complètement ruinée et miséreuse, reçoit le soutien d’érudits audois et carcassonnais tel Jean-Pierre Cros-Mayrevieille[Note 1] soutenu par Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques. Les premiers travaux de restauration portent sur la basilique Saint-Nazaire.
De nombreuses expropriations ont ensuite lieu, supprimant la totalité de l’habitat construit dans les lices (espace intermédiaire délimité par les deux remparts) et excluant une partie de la population de la Cité. Un demi-siècle de travaux a ensuite lieu pour restituer toute la grandeur du XIIIe siècle au plus grand ensemble de fortification du Moyen Âge d’Occident. L’architecte Viollet-le-Duc, spécialiste des restaurations en France, porta ce chantier avec réussite mais déclencha parfois une certaine polémique sur ses choix de restaurations et sur ses initiatives personnelles assez particulières. Il n'en demeure pas moins que la Cité de Carcassonne est globalement très bien restaurée, la restauration portant sur seulement 15 % du bâti (crénelages, toitures).
En 1907, les vignerons carcassonnais participent à la révolte des vignerons pour dénoncer les problèmes qui affectent la viticulture du Languedoc. La fraude récurrente de certains producteurs, la surproduction, le mildiou et la concurrence provoquent leur colère et ils demandent à l'État, qui dans un premier temps ne réagit pas, de mettre en place une réglementation sur les productions viticoles. Carcassonne rejoint en septembre 1907 la Confédération générale de vignerons du Midi (CGV), la première union syndicale[39].
Arrivée d'une délégation accueillie par une pancarte Bienvenu aux sacrifiés, le 26 mai 1907.
Les slogans de la manifestation de Carcassonne.
Les manifestants de Carcassonne rassemblés par villages.
En 1944, la cité de Carcassonne est occupée par les troupes allemandes qui utilisent le château comtal comme réserve de munitions et d'explosifs. Les habitants sont expulsés de la Cité. Joë Bousquet, commandeur de la Légion d'honneur, s'indigne de cette occupation et demande par lettre au préfet la libération de la Cité, considérée par tous les pays comme une œuvre d'art qu'il faut respecter et laisser libre[40].
En avril 1996, Rémy Cazals organise le colloque de Carcassonne sur la Première Guerre mondiale, qui permit de publier Traces de 14-18[41] et de faire avancer l'historiographie de la Première Guerre mondiale.
En 1997, la Cité de Carcassonne atteint la consécration en obtenant son classement sur la liste des sites au patrimoine mondial de l'humanité par l’Unesco, et la ville basse de Carcassonne, « la Bastide Saint-Louis », est classée secteur sauvegardé. Aujourd’hui, avec en moyenne 1,9 million de touristes depuis 2012[42], la cité est un haut lieu touristique.
Le 6 novembre 2003 eut lieu à Carcassonne, dans l'hôtel de la Cité, le 16e sommet franco-espagnol[43] en présence de José María Aznar, chef du gouvernement espagnol, de Jacques Chirac, président de la République et de 13 ministres des deux pays[44].
Le 29 juin 2008 pendant les journées « portes ouvertes » à Carcassonne du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa), à la suite d'une erreur d'approvisionnement de tir (balles réelles au lieu de balles à blanc), un accident provoque des blessures graves sur 17 personnes dans le public. Cette affaire, devenue nationale après la visite sur place du président de la République, Nicolas Sarkozy, accompagné de son ministre de la Défense, entraîna la démission du chef d'état-major des armées[45].
- Attentats terroristes du 23 mars 2018
Le 23 mars 2018, la ville est le théâtre d'un attentat djihadiste revendiquée par le groupe État islamique. À 10 h 15, Redouane Lakdime, un Franco-Marocain âgé de 25 ans résidant a la cité Ozanam de Carcassonne, vole une voiture, tue le passager et blesse le conducteur. Il se dirige vers une caserne militaire et tire sur 4 CRS qui revenaient de faire leur footing, blessant grièvement l'un d'entre eux à l'épaule. Il prend ensuite la direction de Trèbes, une petite ville voisine distante d'environ 7 km, et prend une cinquantaine de personnes en otage dans le Super U de la ville. Il tue deux personnes. Le raid et le GIGN se rendent sur place et sécurisent les lieux. Certains otages parviennent à s'enfuir. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame propose au terroriste de prendre la place d'une otage. Il sera grièvement touché par les tirs du terroriste et décédera le lendemain. Le terroriste est abattu lorsque l'assaut est donné.
Politique et administration |
Carcassonne est le chef-lieu de quatre cantons :
- le canton de Carcassonne-Centre est formé d'une partie de Carcassonne (12 124 habitants) ;
- le canton de Carcassonne-Est est formé d'une partie de Carcassonne et des communes de Berriac, Cavanac, Cazilhac, Couffoulens, Leuc, Mas-des-Cours et Palaja (21 022 habitants) ;
- le canton de Carcassonne-Nord est formé d'une partie de Carcassonne et de la commune de Pennautier (15 019 habitants) ;
- le canton de Carcassonne-Sud est formé d'une partie de Carcassonne (9 252 habitants).
C'est aussi la préfecture du département de l'Aude dont les locaux sont hébergés dans un bâtiment de 1760 de style Louis XV[46]. La ville fait aussi partie de la première circonscription de l'Aude qui contient 10 cantons et 99 717 électeurs.
Elle abrite plusieurs administrations et services publics sur son territoire : un bureau de poste (40, rue Jean-Bringer), un hôtel de police, une direction départementale des renseignements généraux, une compagnie républicaine de sécurité, un groupement de gendarmerie[47], un poste de douane présent à l'aéroport de Carcassonne Salvaza, un centre des impôts[48] ainsi qu'une caserne de sapeurs-pompiers[49]. D'autres services publics sont disponibles comme un centre de sécurité sociale, une agence nationale pour l’emploi (ANPE)[50], un point d’accueil EDF-GDF et la caisse d'allocation familiale de l'Aude[51].
Carcassonne fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance et de commerce de Carcassonne, ainsi que de la cour d'appel de Montpellier[52]. La ville possède son propre palais de justice sur le boulevard jean Jaurès. De plus, l'armée est très bien implantée à Carcassonne avec des détachements de l'armée de Terre : le 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (3e RPIMa) hébergé à la caserne Laperrine datant du XVIIIe siècle, une délégation militaire départementale de l'Aude et le centre d'information et de recrutement de l'armée de Terre[53].
Administration municipale |
Le conseil municipal est composé de quarante-trois membres, dont le maire et onze adjoints[54]. Le maire est secondé par vingt vice-présidents[55]. De plus, un conseil municipal des enfants est formé de 44 élèves de classes de CM1 et CM2 de vingt-deux écoles[56].
Tendances politiques et résultats |
Politiquement, Carcassonne était plutôt une ville de droite jusqu'en 2009, les électeurs ayant voté majoritairement à droite pour les élections municipales depuis 1983. L'ancien maire de la commune de 2005 à 2009, Gérard Larrat, était de droite (UMP), il avait succédé à Raymond Chesa lui-même de droite (UMP) après sa mort à la suite d'une longue maladie[57]. Cependant l'élection présidentielle de 2007 a montré une nette préférence pour le candidat de gauche au premier tour et une quasi-égalité droite/gauche au second tour. Depuis 2009, la mairie de Carcassonne est à nouveau tenue par la gauche, comme avant 1981. La ville passe à nouveau à droite en mars 2014.
À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen avec 23,50 %, suivi de Lionel Jospin avec 20,15 %, puis de Jacques Chirac avec 17,93 % et enfin Jean-Pierre Chevènement avec 5,36 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 77,15 % pour Jacques Chirac contre 22,85 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 17,27 %, résultat assez proche des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant cinq points supplémentaires pour Jean-Marie Le Pen[58].
Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du 29 mai 2005, les Carcassonnais ont largement voté contre la Constitution européenne, avec 59,63 % de Non contre 40,37 % de Oui avec un taux d’abstention de 29,84 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont assez conformes à la tendance départementale de l'Aude (Non à 64,62 % ; Oui à 35,38 %) mais légèrement supérieurs à la moyenne du département démontrant le caractère privilégié des habitants de la ville par rapport au reste du département rural, l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation[59].
À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Ségolène Royal avec 31,13 %, suivi par Nicolas Sarkozy avec 29,60 %, François Bayrou avec 13,71 %, Jean-Marie Le Pen avec 13,33 %, puis Olivier Besancenot avec 3,75 %, et enfin Marie-George Buffet avec 2,29 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 50,30 % (résultat national : 53,06 %) contre 49,70 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)[60]. La victoire au premier tour de la gauche à Carcassonne montre un retournement depuis plusieurs années de la dominance de la droite.
En mars 2008, le maire sortant Gérard Larrat (UMP) gagne l'élection de 56 voix face au député Jean-Claude Perez (PS) mais à la suite de nombreuses irrégularités dans le scrutin, cette victoire est contestée par la liste adverse. Le 29 mai 2009, en appel, le Conseil d'État prononce l'annulation des élections municipales. Au premier tour des nouvelles élections, le 6 septembre 2009, la liste de Jean-Claude Perez (PS) arrive en tête avec 45,9 % des voix, suivi par celle de Gérard Larrat (UMP) avec 39 % des voix. Le 13 septembre, la liste de Jean-Claude Perez remporte l'élection avec 54,03 % des suffrages, contre 45,96 % pour celle de Gérard Larrat[61] (avec 36,71 % d'abstentionnistes).
En avril 2014, Gérard Larrat est élu maire, sous l'étiquette Divers droite. À la faveur d'une alliance avec la liste UMP d'Isabelle Chesa, sa liste l'emporte au deuxième tour avec 40,41 % des suffrages lors d'une élection triangulaire qui l'oppose à celle du maire sortant PS Jean-Claude Perez (39,24 %) et celle du Front national Robert Morio (20,33%).
Liste des maires |
Fiscalité |
Les quatre taxes de 2006 furent votées par le conseil municipal de Carcassonne pour des taux de : 15,23 % pour la taxe d'habitation, 39,82 % pour la taxe foncière bâti, 107,99 % pour la taxe foncière non bâti, et 21,33 % pour la taxe professionnelle (taux intercommunal)[62]. Les taux départementaux étaient respectivement la même année de 9,43 %, 21,17 %, 54,93 % et 14,68 %.
Cette fiscalité est très supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. Ces taux sont à titre de comparaison et respectivement 11,44 %, 28,63 %, 67,79 % et 14,37 % pour Narbonne. Narbonne est de taille équivalente à Carcassonne mais possède un dynamisme et une économie liée au tourisme et à des entreprises privées plus nombreuses.
Le taux de la fiscalité directe locale est de 15,23 % en 2006 ce qui est là aussi supérieur au taux départemental avec 9,43 %[63].
Le taux de la taxe d’habitation de 13,82 % en 2003 et 15,23 % 2006 comme les autres taxes est en augmentation constante depuis plusieurs années[62], contrairement à Narbonne qui a réussi à maintenir ces taux entre 2003 et 2006, notamment les taxes foncières et professionnelles qui n'ont pas bougé.
Enfin, la municipalité a dû supporter le poids de la dette « Orta »entre 1989 et 2009[64]. Cette dette vient d'un projet de centre international de congrès financé par la municipalité lors du mandat de Raymond Chesa. La construction du site a été confiée un promoteur immobilier appelé « Orta ». Le promoteur s'est enfui avec le financement et la municipalité a été condamnée à rembourser l'argent emprunté. Cette dette est à l'origine d'une partie de l'augmentation. Mais Carcassonne doit aussi rattraper son retard par rapport à Narbonne car elle a connu une période d'immobilisme durant laquelle aucun investissement n'avait été fait sur la commune[65]. Aujourd'hui, de nombreux projets d'aménagement et d'infrastructures sont en cours.
Sécurité |
Le taux de criminalité de la circonscription de police de Carcassonne est de 108,60 actes pour 1 000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé de l'Aude, très largement supérieur à la moyenne nationale (83/1000). Ce taux correspond au taux de criminalité de la région Languedoc-Roussillon (109,31/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 24,51 %, le plus faible du département et de la région mais proche des moyennes régionale (26,79 %) et nationale (28,76 %)[66].
Politique environnementale |
La ville réalise plusieurs projets de gestion de l'environnement. Un tri sélectif a été mis en place en 2005 et a permis de traiter 750 tonnes d'ordures ménagères. Ce dispositif a nécessité la mise en place de la déchèterie de La Fajolle, de faire des campagnes de sensibilisation auprès des citoyens et des écoles, et l'extension de l'aire de compostage au pôle environnemental de Salvaza[67]. La ville a investi 28 000 000 d'euros dans la station d’épuration et l'usine de compostage de Saint-Jean.
En 2017 et 2018, la ville, dans le cadre de sa participation au programme zéro phyto[68] recourt à l’ecopaturage pour débroussailler les berges de l’Aude et les abords de la cité[69].
Jumelages |
Eggenfelden (Allemagne) depuis 1973[70]
Baeza (Espagne) depuis 2012[71]
Tallinn (Estonie) depuis 2013[72]
Jumelages en projet :
Castellar del Vallès (Espagne) (partenariat depuis 2011)[73]
D'après[74] :
Salamanque (Espagne)
Cuenca (Espagne) (Espagne)
Binche (Belgique)
Essaouira (Maroc)
Tipaza (Algérie)
Suzhou (Chine)
Xi'an (Chine)
et[75] :
Venise (Italie)
Population et société |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[76],[Note 2].
En 2016, la commune comptait 45 895 habitants[Note 3], en diminution de 2,9 % par rapport à 2011 (Aude : +2,24 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Carcassonne est la deuxième ville la plus peuplée de l'Aude après Narbonne (51 039 hab). La densité de la commune est de 729 hab/km2. C'est aussi la plus densément peuplée par rapport à Limoux (313 hab/km2), Narbonne (295 hab/km2) ou Castelnaudary (246 hab/km2). Mais cette densité est largement inférieure à des villes comme Toulouse (3 735 hab/km2), Montpellier (4 524 hab/km2) ou Perpignan (1 725 hab/km2). C'est aussi l'aire urbaine la plus peuplée du département avec 96 420 habitants avant Narbonne (88 745 hab), Castelnaudary (21 106 hab) et Limoux (15 458 hab)[79].
L'évolution démographique (source : Insee[80]) de la ville est régulière et en augmentation depuis le XIXe siècle en passant de 15 219 habitants en 1800 à 47 854 habitants en 2009. Dans le milieu du XXe siècle, cette progression stagne. En 1968, le nombre total d'habitants était de 43 616 habitants. Il descend à 41 153 habitants en 1982. Ce recul de la population s'explique par un solde migratoire négatif au profit des villes de Toulouse ou de Montpellier dans lesquelles l'économie et l'emploi sont plus attractifs.
Cependant depuis 1982, la population augmente à nouveau puisque celle-ci est passée de 41 153 habitants en 1982 à 47 854 habitants en 2009[81].
Un autre phénomène est l'arrivée des Britanniques à Carcassonne. L'Insee a noté une augmentation nette passant de 0,42 Britannique pour 1 000 habitants en 1975 à 2,4 en 1999. La proportion dans le département de l'Aude est plus forte avec 3 pour mille en 1999[81].
Pyramide des âges |
La ville suit exactement les mêmes tendances que la région Languedoc-Roussillon. Les parts des 15-29 ans et des 30-44 ans sont les plus représentées avec 20,8 % pour les deux en 1999 (respectivement : 19,8 et 20,9 % pour la région). Les personnes âgées sont peu représentées avec 8,4 % en 1999 comme dans le reste de la région (7,5 %)[83],[84].
Enseignement |
Carcassonne possède seize écoles maternelles, quatorze écoles élémentaires et quatre écoles primaires. Cela représente 4 250 élèves dans les écoles publiques et 750 élèves dans le privé[85].
La ville possède six collèges publics : les collèges André-Chenier, de Grazailles, Alain, Jules-Verne (ancien « la conte »), le Bastion et Varsovie ; et quatre lycées publics : Charles-Cros, lycée agricole Charlemagne, Jules-Fil et Paul-Sabatier.
La commune compte en outre trois établissements privés : le collège Jeanne-d'Arc, le lycée Saint-Stanislas et le lycée d'enseignement professionnel Saint-François.
Carcassonne est équipée de quelques établissements d'enseignement supérieur comme un Institut de formation en soins infirmiers, une antenne de l'École nationale de l'aviation civile, un IUFM et deux départements de l'IUT de Perpignan en « STatistique et Informatique Décisionnelle » (STID) et en « techniques de commercialisation ».
Santé |
Le premier centre de santé de Carcassonne date de 1648. Il est situé au pied du pont vieux du côté de la bastide Saint-Louis. Il s'agit de l'ancien hôpital général qui est devenu le centre de séjour du pont Vieux, fermé à son tour[86]. La ville possède un établissement privé: la clinique Montréal, et un établissement public: le centre hospitalier de Carcassonne. Un nouveau Pôle Santé a été mis en service, en juin 2014, et se situe sur la zone d'activité de Montredon. Il comprend un Pôle Logistique et un Secteur hospitalier[67].
Cultes |
Christianisme |
Entre la ville basse et la ville haute, Carcassonne possède plusieurs lieux sacrés. Deux églises, la cathédrale Saint-Michel et l'église Saint-Vincent[87], datent de l'extension de deux villages, Saint-Vincent et Saint-Michel, hors de murs de la cité durant l'époque médiévale. La cathédrale Saint-Michel est le lieu de culte de la bastide Saint-Louis construit en 1247. C'est une église gothique de style languedocien qui devient cathédrale en 1803[88] à la suite de la destitution de la basilique Saint-Nazaire (décrite plus bas) située dans la cité. La partie sud de la cathédrale reposait contre une muraille construite après la destruction du Bourg en 1355. Le clocher se compose de trois étages rectangulaires et massifs et un quatrième octogonal. La cathédrale a été restaurée plusieurs fois par Eugène Viollet-le-Duc. L'église Saint-Vincent, pour sa part, a été construite en 1269, elle possède la 2e nef a travée unique la plus large de France (20 m), seulement devancée par la cathédrale de Mirepoix (20,50 m)[89].
L'église Saint-Gimer est située dans le quartier de la Barbacane, au pied de la cité. Elle est plus récente, car elle a été construite par Eugène Viollet-le-Duc de 1854 à 1859[90], à la place de la barbacane d'Aude qui a été détruite pour l'occasion[91]. La chapelle Saint-Gimer existait dans le quartier avant la construction de l'église. Elle a été érigée au XVIIe siècle à l’emplacement de la maison natale de saint Gimer, évêque de Carcassonne au début du Xe siècle[92].
Des chapelles sont aussi présentes en ville comme la chapelle Notre-Dame-de-la-Santé qui date de 1527 grâce à l'argent du legs de Jean de Saix. Elle faisait partie de l'hôpital des pestiférés[93] situé près du pont vieux. Une autre chapelle, la chapelle des Carmes, est située dans la bastide Saint-Louis. Elle a été reconstruite plusieurs fois au XIVe siècle, puis au XVIIe siècle et enfin au XVIIIe siècle[94].
Enfin, un temple protestant est situé dans la rue Antoine-Marty et a été inauguré en 1890. Sa façade est sobre et ressemble à une église anglicane[95].
Islam |
La mosquée As-Salam a été inaugurée le 24 juin 2000 dans le quartier La Conte. C'est la principale mosquée de Carcassonne en capacité d'accueil et l'un des neuf lieux de culte officiels musulmans de la ville, les deux autres mosquées étant la mosquée du quartier du Viguier, rue Louis-Pergaud, et la mosquée de la rue Trivalle. De plus il existe une salle de prière islamique Al Imane, boulevard Léon-Blum et des lieux de prières boulevard Joliot-Curie, cité Ozanam (association Madarassati), rue des Genévriers, et rue du Ventolet (association Al Hiqma), etc.[96]
Manifestations culturelles et festivités |
- Avril - Semaine du Jazz
- Mai-août - Festival d'Orgues:"les Vents D'Anges".
- 21 juin - Fête de la musique
- Juin-juillet-août - Festival de Carcassonne
- Juillet-août - Les estivales d'Orgue de la Cité.
- 14 juillet - Embrasement de la cité
- Fin août - Féria "Carcassonne fête le Sud"
- Juillet-août - Grand tournoi de chevalerie
- Octobre - Festival international de la Magie
- Octobre - Fête du vin
- Décembre - Animations: "La magie de Noël"
La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.
Sports |
Rugby à XIII |
Le club Association Sportive Carcassonne XIII dit (ASC) est le club de rugby à XIII de la ville de Carcassonne. Auparavant, ce club, créé en 1899, jouait au rugby à XV et avait participé à la finale en 1925, défaite devant l'U.S.Perpignanaise (5 à 0).
Le club évolue en première division nationale de rugby à XIII depuis 1938. C'est une des équipes de rugby à XIII qui a eu son heure de gloire, durant les années 1945-1954, avec la famille Taillefer[97]. Les joueurs Édouard Ponsinet, Puig-Aubert, Claude Teisseire et Gilbert Benausse étaient des figures emblématiques du rugby à XIII carcassonnais[98]. L'ASC XIII est le club le plus titré de France avec 11 titres de champion de France et 13 coupes nationales. L'ensemble des équipes évoluent au stade Albert-Domec.
Rugby à XV |
Le club de rugby à XV Union sportive carcassonnaise XV (USC). La structure a créé une école de rugby, l'école de Rugby Bassin Carcassonnais pour former les jeunes de la région[99]. Son palmarès n'est pas très important et le club a rétrogradé en division honneur en 1951. Le renouveau a lieu en 2008 avec l'arrivée de Christian Labit, il accède à la Fédérale 1 (3e division nationale) en remportant le titre de champion de France de Fédérale 2. Il enlève en 2010 celui de Fédérale 1 avec la montée en PRO D2 qui lui permet de figurer sur la liste des 30 meilleurs clubs français.
Autres sports et infrastructures |
La ville possède aussi plusieurs clubs de football, le Football Agglomération Carcassonne fondé en 1947, de basketball, Sport Olympique Carcassonnais Basket, et de handball, le Handball Club Carcassonnais.
Avec les Blackhawks, Carcassonne dispose d'un club permettant la découverte ou la pratique du Football Américain.
Au niveau des infrastructures sportives, Carcassonne propose dix stades dont le stade Albert-Domec pouvant accueillir 10 000 personnes. Elle possède aussi des aires de jeux, un centre omnisports de 6 500 m2 où l'on peut pratiquer les sports de raquette, les arts martiaux et la gymnastique et un centre de remise en forme avec la possibilité de faire du tir à l'arc, de la boxe et du taekwondo. La ville possède aussi 6 gymnases et une salle polyvalente ainsi que trois piscines dont deux couvertes et, 30 courts de tennis (couverts et de plein air).
Il existe aussi un golf de 18 trous et un hippodrome[100].
Depuis octobre 2015, a lieu la première édition du Grand raid des Cathares, qui est une course pédestre d'ultradistance en semi autonomie sur trois formats de course : 170 km, 96 km et 39 km, depuis la cité de Carcassonne vers le sud du département de l'Aude. Elle relie les sentiers cathares du nord du département de l'Aude à ceux du sud.
Médias |
Presse locale |
La presse est représentée majoritairement par les grands quotidiens régionaux L'Indépendant, Midi libre et La Dépêche du Midi.
Radios locales |
En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par de nombreuses stations locales :
- 88.8 Contact FM : radio associative de Carcassonne[101].
- 93.9 Fun Radio Méditerranée : Programme local de Fun Radio depuis Montpellier. Il a remplacé "Fun Radio Carcassonne" au début des années 2000[102].
- 96.0 Virgin Radio Plein Sud : Antenne locale de Virgin Radio depuis Narbonne (90.5 FM) [103].
- 98.0 100% Radio : radio régionale basée à Aussillon, près de Mazamet, à 50 km de Carcassonne. Elle émet de Pau jusqu'en Roussillon et couvre une partie de la région Midi-Pyrénées[104].
- 99.0 RTL2 Languedoc-Roussillon : Programme local d'RTL2 depuis Perpignan. Avant, c'était RTL2 Languedoc FM qui était diffusé sur Carcassonne avec un programme local réalisé depuis Limoux[105].
- 99.6 Chérie FM Carcassonne : Antenne locale de Chérie FM à Carcassonne[106].
- 101.3 Radio Marseillette : radio associative située dans le proche village de Marseillette (91.8 FM)[107].
- 103.0 RCF pays d'Aude : radio locale chrétienne[108].
- 104.7 Sud Radio : radio généraliste du Sud. Cette fréquence est émise depuis le Pic de Nore. Elle couvre ainsi une large partie des régions voisines.
Télévision locale |
Une télévision locale diffuse des émissions sur Internet. Il s'agit de TV Carcassonne et aussi sur internet depuis 2007, des informations au quotidien sur le site du "Magazine" www.cathare.net.
France 3 Languedoc-Roussillon, France 3 Tarn et toutes les autres chaînes de la TNT sont diffusées sur Carcassonne grâce aux émetteurs du Pic de Nore et de l'IUT avenue du docteur Suzanne
Noël (pylône TDF)[109]. France 3 Languedoc-Roussillon possède un bureau local sur Carcassonne[110].
Économie |
Au XVIIIe siècle, la ville était une grande ville industrielle grâce à la production de textiles de toutes sortes. Aujourd'hui, Carcassonne ne vit que de commerce local lié au tourisme et de ses fonctions administratives.
Carcassonne abritait au sein de l'hôtel de Murat le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Carcassonne-Limoux-Castelnaudary. Après sa fusion avec la Chambre de Commerce et d'industrie de Narbonne - Lézignan Corbières - Port La Nouvelle, en novembre 2016, elle prend le nom de CCI Aude.
Prédominance du commerce |
L'économie industrielle est faible, l'industrie lourde est inexistante et la ville tente d'attirer de nouvelles industries[111]. Quelques entreprises sont présentes en agro-alimentaire comme ROLLAND-PILPA (fabrication de crèmes glacées), le groupe UCCOAR (usine d'embouteillage) dont le chiffre d'affaires est de 92 M d'euros[112] et Aude Coop (Coopérative des producteurs du terroir d'Oc)[113].
L'artisanat est bien représenté à Carcassonne avec 936 entreprises regroupant 2700 actifs[114]. L'agriculture est peu représentée et se limite majoritairement à la viticulture. Le tourisme est aussi un apport économique important grâce à l'attrait mondial de la cité de Carcassonne et du canal du Midi. Il représente un taux d'emploi comparable à celui de la côte languedocienne[115]. La commune a donc développé son offre d'accueil avec de nombreux restaurants et 1200 chambres réparties dans 34 établissements[116] dont deux hôtels de luxe, un cinq étoiles, l'hôtel de la Cité et un quatre étoiles, le Domaine d'Auriac. Carcassonne possède aussi un camping trois étoiles et de nombreux gîtes. Au milieu de la cité, se trouve aussi une auberge de jeunesse.
Comme dans tout le reste de la France, le commerce de détail de Carcassonne a régressé au profit du commerce de grande surface. La grande surface gagnait 14,1 emplois pour 1 000 habitants entre 1975 et 1999 tandis que le reste du commerce de détail en perdait 16,3 pour 1 000. Le commerce de détail reste tout de même majoritaire avec 68 % des emplois commerciaux tandis que les grandes surfaces représentaient 32 % dans l’ensemble des communes 25 km autour de Carcassonne[117].
Depuis 2007, un manager du commerce de centre-ville, employé par la CCI et la Ville fait le lien avec les commerçants.
Viticulture |
Un vin porte le nom de cette ville : Cité-de-carcassonne (IGP). Comme son nom l'indique, Carcassonne est une commune viticole du vignoble du Languedoc. Cependant, le vin plus connu qui peut y être produit est l'AOC Malepère, mais cette commune a l'autorisation d'y produire les IGP Pays d'Oc, Pays Cathare et Aude[118].
Emploi |
Tertiaire | Industrie | Construction | Agriculture | |
---|---|---|---|---|
Carcassonne | 84,97 % | 7,66 % | 5,52 % | 1,85 % |
Moyenne nationale | 71,5% | 18,3% | 6,1% | 4,1 % |
L'agriculture est très peu représentée, parmi les emplois carcassonnais, avec 1,9 %. Cet emploi a beaucoup régressé depuis 1990, comme dans une grande partie de la France[115]. L'industrie et la construction représentent peu d'emplois, avec respectivement 7,7 % et 5,5 %. Ces taux sont le résultat de plusieurs années de désindustrialisation, comme à Limoux[115]. Le secteur tertiaire regroupe pratiquement la totalité des emplois, avec un taux de 85 %[120]. Le taux de Carcassonnais ayant suivi des études supérieures est de 17,4 %, contre 18,1 % en moyenne en France métropolitaine[121]. Le taux de chômage est d’environ 10,6 % (estimation 2005), soit légèrement supérieur à la moyenne nationale (9,6 %), et le revenu moyen par ménage est d'environ 13 650 € par an (moyenne nationale : 20 363 € par an).
En 1999, 85,8 % des Carcassonnais actifs ayant un emploi travaillaient dans la commune[122]. La plupart des actifs travaillent à Carcassonne, car la ville regroupe la plus grande partie du bassin d'emploi de la région. 74 % des actifs avec un emploi utilisent leur voiture particulière pour leur trajet domicile/lieu de travail. Carcassonne rencontre assez peu de difficultés de circulation, et les transports en commun, peu développés, favorisent l'utilisation ce mode de transport.
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
La Cité de Carcassonne |
La Cité de Carcassonne, sur la rive droite de l'Aude, a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1997. C'est le haut lieu touristique de la ville, avec près de 4 millions de visiteurs chaque année, dont près de 500 000 visites du château comtal et des remparts[123]. C'est le deuxième site touristique le plus visité de France après le Mont-Saint-Michel.
C'est un ensemble médiéval unique en Europe de par sa taille et son état de conservation. La cité est ceinturée de deux rangées de remparts et possède un château, le château comtal et la basilique Saint-Nazaire.
La Cité de Carcassonne et le pont Vieux traversant l'Aude.
Le château comtal |
Château comtal de la cité de Carcassonne.
Château comtal de Carcassonne.
Tour du château comtal de Carcassonne.
Situé au sein de la cité de Carcassonne, le château comtal est une forteresse qui hébergeait les vicomtes de Carcassonne. Certaines de ses fondations reposent sur une domus du Ier siècle. Très tôt, cet emplacement devient un lieu de pouvoir. Le nouveau château comtal a été bâti au début du XIIe siècle ; il n'en reste aujourd’hui qu'une partie du donjon. Il connaît de nombreuses modifications au cours des siècles, en particulier en 1229 où, aux mains du pouvoir royal, il devient le siège de la sénéchaussée. De 1240 à 1250, la construction de l’enceinte est entreprise pour le fortifier. Cette ceinture est constituée d’une courtine, de tours rondes, du châtelet d'entrée, de la barbacane ainsi que du fossé.
Le château se visite toute l'année et permet d'accéder aux remparts de la cité. Il contient en outre un musée lapidaire et une exposition permanente sur la restauration de la Cité au XIXe siècle.
La basilique Saint-Nazaire |
La basilique Saint-Nazaire est une église d'origine romane datant du XIe siècle. C'est tout d'abord une simple église bénie et consacrée cathédrale par le pape Urbain II en 1096[124],[125]. Sur son emplacement se trouvait une cathédrale carolingienne dont il ne reste aucune trace aujourd'hui[126]. La crypte date aussi de l'époque de la construction de la nouvelle cathédrale par la famille Trencavel, malgré son état dégradé qui fait penser le contraire. Les vitraux originaux de la basilique se trouvent dans la Sainte-Chapelle à Paris.
La cathédrale est construite en grès à l'extérieur. Elle est agrandie entre 1269 et 1330 dans le style gothique imposé par les Français devenus maîtres de la région, avec un transept et un chœur très élancés, un décor de sculptures et un ensemble de vitraux qui comptent parmi les plus beaux du sud de la France. Un prélat bâtisseur, Pierre de Rochefort, est à l'origine financière d'une grande partie des décors et de l'achèvement des voûtes. Ses armoiries sont visibles dans le chœur, l'abside et le bras sud du transept, tandis que la chapelle du collatéral nord contient le monument commémoratif de la mort du contributeur. Un autre personnage, Pierre Rodier, archevêque de Carcassonne, possède son blason dans la chapelle du collatéral sud[127].
La basilique Saint-Nazaire est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840[128]. Les rénovations d'Eugène Viollet-le-Duc ont largement transformé son extérieur, mais l'intérieur est le plus remarquable. On observe alors les deux styles, gothique et roman, sur les vitraux, les sculptures et tous les décors de l'église. De nombreux vitraux des XIIIe et XIVe siècles sont présents sur les façades. Elles représentent des scènes de la vie du christ et de ses apôtres.
Jusqu'au XVIIIe siècle, la cathédrale Saint-Nazaire demeure pourtant le principal centre religieux de Carcassonne. À la fin de l'Ancien Régime, le chapitre cathédral entretient même un petit corps de musique comptant un organiste, un maître de musique et au moins cinq enfants de chœur[129]. En 1790, cependant, la chapitre est supprimé. Ce n'est qu'en 1801 que l'église est déchue de son rang de cathédrale de Carcassonne au profit de l'église Saint-Michel, située dans la bastide à l'extérieur de la Cité. Ce transfert se déroule dans un contexte de changements avec l'abandon de la cité et l'expansion de la ville basse. Elle devient basilique en 1898, par un bref du pape Léon XIII[130].
Une communauté de chanoines vivait à proximité de la cathédrale avec une salle capitulaire et le dortoir à l'est, le réfectoire et les cuisines au sud et les caves et écuries à l'ouest. Mais l'ensemble des bâtiments est démoli en 1792.
Le canal du Midi |
Le canal du Midi, appelé aussi canal des Deux-Mers car il relie la mer Méditerranée à l'océan Atlantique, est une voie fluviale classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1996. À l'origine, en 1681, le canal ne passe pas à Carcassonne et se trouve à plus de deux kilomètres de la cité à cause d'un désaccord de négociation entre Pierre-Paul Riquet, qui réclamait aux consuls de Carcassonne une aide financière de 100 000 livres pour faire passer le canal dans la ville. Cette erreur des dirigeants de la ville eut un impact sur l'économie de cette dernière, puisque le trafic fluvial ne s'y arrêtait pas, et Carcassonne ne s'épanouit pas autant que Castelnaudary. Un nouveau tracé est alors proposé pour détourner le canal dans la ville et pour construire un port fluvial. En 1810, le canal du Midi passe définitivement par Carcassonne. La ville possède désormais un axe majeur de navigation fluvial du XIXe siècle, le bassin du port, et trois ponts que sont le pont Marengo, le pont de la Paix et le pont d'Iéna[131].
L'arrivée du canal du Midi est générateur de nombreuses transformations urbaines dans la ville basse. Les fossés entourant les remparts de la bastide sont comblés afin de construire des grands boulevards. En 1812, un grand projet permet d'urbaniser la partie située entre le canal et la bastide. Des logements sont construits ainsi que des bâtiments pour le fonctionnement du canal durant les années qui suivirent[132].
La bastide Saint-Louis |
Plus communément appelée « ville basse », elle est le centre marchand et résidentiel de Carcassonne. C'est Louis IX (saint Louis) qui autorise la construction en 1247 d'un bourg sommairement fortifié pour loger les Carcassonnais. L’enceinte longue de 2 800 m qui entoure la ville est construite de 1355 à 1359, sous les ordres du comte d’Armagnac[133]. La ville basse fut saccagée par Édouard de Galles, le Prince Noir, en 1355. En 1539, la bastide fut modifiée et prit son aspect actuel.
La bastide Saint-Louis était entourée de remparts, dont il ne reste aujourd'hui que quelques vestiges, notamment à l'est de la ville, les remparts du bastion. Le plan de la ville basse est un plan en damier centré sur la place Carnot. Les rues étroites se coupent à angle droit et courent d'un bout à l'autre de la ville, plan typique des bastides du sud de la France. Ce découpage permettait aux défenseurs du Moyen Âge de parcourir sans obstacle la ville à cheval afin de défendre les remparts attaqués. Au centre de la ville se trouve la place Carnot, qui est encore aujourd'hui la place du marché. Vers la fin du XVIe siècle, les murailles sont renforcées de quatre bastions : le bastion Saint-Martin, le bastion du Calvaire, le bastion de Montmorency et le bastion de la Tour Grosse ou des Moulins[133]. Ces travaux interviennent durant les guerres de religion afin de renforcer les protections de la ville basse.
Aujourd'hui, la bastide est constituée de rues piétonnières possédant de nombreux commerces. La place Carnot centrale accueille en été une scène pour le festival de la Bastide proposant plusieurs spectacles gratuits[134].
La porte monumentale des Jacobins est l'une des quatre dernières portes qui se situaient aux quatre points cardinaux de la bastide. Ces portes permettaient le contrôle des entrées dans la bastide quand cette dernière était fortifiée.
Un seul film de cinéma a été tourné uniquement dans la Bastide, il s'agit de Sans famille de Marc Allégret en 1934.
Lieux de culte |
Carcassonne possède plusieurs églises et chapelles dominées par la cathédrale Saint-Michel et l'église Saint-Vincent[87].
L'église Saint-Gimer est située dans le quartier de la Barbacane et a été construite par Eugène Viollet-le-Duc de 1854 à 1859[90], à la place de la barbacane d'Aude qui a été détruite pour l'occasion[91]. La chapelle Notre-Dame-de-la-Santé date de 1527 et la chapelle des Carmes, est située dans la bastide Saint-Louis. Elle a été reconstruite plusieurs fois au XIVe siècle, puis au XVIIe siècle et enfin au XVIIIe siècle[94].
Il existe un temple protestant et trois mosquées, dont la plus grande est la mosquée As-Salam, inaugurée le 24 juin 2000 par le maire de la ville dans le quartier La Conte.
Espaces verts |
La ville possède de nombreux espaces verts dont :
- le jardin Maria-et-Pierre-Sire, situé devant les bâtiments administratifs du quartier de la Trivalle au pied du pont de l'Aude. Son nom rend hommage à deux écrivains renommés de Carcassonne, Pierre Sire, instituteur, et Maria Sire, directrice de l'école de la Cité[135]. Le jardin possède une stèle en leur souvenir ;
- le jardin André-Chénier dénommé aussi "Jardin des plantes", situé entre le canal du Midi et la route nationale 113 en face de la gare SNCF. Il date de 1821 et honore l'abdication de Napoléon et l’entrée de Louis XVIII à Paris[136]. Il est complètement restauré, avec la remise en eaux de ses fontaines en 2018 ;
- l'esplanade Gambetta avec ses espaces engazonnés et ses deux allées de platanes réaménagée en jardin en 2015 ;
- le parc de la Fabrique des Arts ;
- le parc de l'ile au pied de cité médiévale ;
- les jardins Bellevue au bord de l'Aude.
- le jardin du Calvaire, situé Bastide Saint Louis dans le bastion éponyme. Rouvert au public en 2011.
Carcassonne possède deux fleurs en tant que ville fleurie par le Conseil national des villes et villages fleuris de France[137].
Hôtels particuliers |
Carcassonne possède de nombreux hôtels bourgeois témoins de son passé industriel et commerçant. Ces hôtels datent de l'industrie du textile entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. La rue de Verdun (ancienne rue Mage) regroupe plusieurs de ces hôtels, comme l'hôtel Besaucèle, l'hôtel Bourlat et l'hôtel de Roux d'Alzonne, qui renferme le collège André-Chénier. Quelques hôtels sortent du lot, comme l'hôtel de Franc de Cahuzac, l'hôtel Castanier-Laporterie ou l'hôtel de Murat.
Enfin, d'autres hôtels particuliers peuvent être signalés, comme l'hôtel de Pelletier du Claux, l'hôtel de Rolland qui renferme l'actuel hôtel de la mairie, l'hôtel de Saix, l'hôtel Roques-Guilhem, l'hôtel de Maistre et l'hôtel Saint-André.
Autres édifices |
D'autres édifices sont caractéristiques de l'histoire et du patrimoine de la ville. Le Pont-Vieux est un pont d'une longueur de 225 mètres enjambant l'Aude et qui fut le premier pont à relier la cité à la bastide. Il est aujourd'hui réservé aux piétons. Il permet d'avoir une belle vue sur les remparts de la cité et sur le quartier de la Trivalle situé en contrebas de la cité. C'est dans ce quartier que se trouve la manufacture royale de La Trivalle, qui était un ensemble d'usines destiné à la confection de draps. Cette manufacture a été mise en place en 1696 par Colbert pour favoriser l'exportation de textile de qualité en Méditerranée orientale. Le seul bâtiment conservé se situe à l’extrémité du pont Vieux. Il est aujourd'hui intégré aux bâtiments de la cité administrative[138].
Au cœur de la bastide Saint-Louis, se trouve la halle aux grains qui date de 1769[139].
Enfin, le monument à la Résistance est une œuvre de René Iché dont la sculpture monumentale située sur le square Gambetta, représente deux Lutteurs s'affrontant.
Gastronomie |
La cuisine de Carcassonne est une cuisine typiquement du sud-ouest basée sur des produits fermiers tels que les volailles et légumes. Ainsi, des spécialités de Carcassonne comme le jambonneau, les gésiers de volailles confits, le confits d’oie et de canard, les petits carcassonnais, les chocolats de la Cité, les pavés de la Cité, le grès de la Cité et les briques de la Cité, peuvent être dégustés en ville[140]. Les petits carcassonnais, les chocolats de la Cité, les pavés de la Cité, le grès de la Cité et les briques de la Cité sont des friandises à base de sucre ou de chocolat que l'on peut trouver dans les boutiques de la cité de Carcassonne.
La région carcassonnaise offre d'autres spécialités, comme les pâtés de foies d'oie ou de canard, la salade d'artichaut au foie sec, le cassoulet (composé de haricots secs, de couennes et de viandes de porc, de saucisse et de confits d'oie ou de canard) et les fricassées de haricots ou de fèves. Le cassoulet de Carcassonne se différencie de ses homologues de Castelnaudary et de Toulouse par l'ajout de viande de perdrix.
D'autres spécialités sont proches du terroir languedocien, comme les escargots à la Languedocienne (composés d'oignons, de jambon, de tomates, et de persillade), la bourride de Bages, les bouillabaisses et le flan de Saint-Jean du Minervois (composé de muscat de Saint-Jean, de miel des Corbières et d’œufs).
Plusieurs vignobles autour de Carcassonne produisent des vins de terroirs utilisés dans de nombreuses spécialités, comme les daubes ou civets au vin des Corbières ou du Minervois. Ainsi, on retrouve près de Carcassonne le vignoble du Cabardès situé au nord, le vignoble des Corbières situé au sud-est, le vignoble des Côtes de la Malepère qui entoure Carcassonne et le vignoble du Minervois au nord-est.
La distillerie Sabatier, fondée par Michel Sabatier en 1885 fabriquait la Micheline, une liqueur, et l'Or-Kina, un apéritif[141]. En 2008, ils sont produits par la maison Cabanel[142].
Patrimoine culturel |
La ville de Carcassonne possède plusieurs installations pour promouvoir la culture. Deux théâtres existent dans la ville. Le théâtre Jean-Deschamps[143] à ciel ouvert installé au cœur de la cité offre un lieu de spectacle privilégié pour le festival de la cité qui se déroule chaque été[144]. Le théâtre municipal Jean-Alary propose aussi plusieurs pièces tout au long de l'année. C'est un théâtre aux caractéristiques de l'entre-deux-guerres (sobre et fonctionnel), construit en 1933 par les architectes R. Esparseil et M. Oudin, il se trouve sur l'emplacement de l'ancien couvent des Dominicains. Les décors intérieurs peints sont les œuvres de J.-N. Garrigues et de G.-J. Jaulmes. Immeuble classé sur la liste des Monuments historiques. Deux autres salles de spectacles existent : l'auditorium dans l'ancienne chapelle du collège des Jésuites et le Chapeau rouge rue Trivalle au pied de la Cité.
Le musée des beaux-arts de Carcassonne est situé dans l’ancien Présidial sur les boulevards plantés de platanes de la ville basse. Il abrite, notamment, une longue vue ayant servi à Napoléon lors de son voyage retour de l'île d'Elbe en 1815. L'objet avait été oublié après l'incendie des archives du musée en 1942. Il est réapparu en janvier 2011 grâce à une lecture d'Alain Pignon, animateur du blog Chroniques de Carcassonne[145]. Le musée offre une collection de peinture occidentale du XVIIe au XIXe siècle, une collection de faïences, des tapisseries et des objets d’art[146].
La bibliothèque, placée depuis janvier 2010 sous la tutelle de la communauté d'agglomération du Carcassonnais, possède un fonds important de documents anciens et précieux. Elle abrite par exemple le seul manuscrit connu du Roman de Flamenca, considéré comme un prototype de l'amour courtois, ou les archives du philosophe Ferdinand Alquié. Un projet de grande médiathèque est en cours mais il est repoussé depuis de nombreuses années, tout comme les autres chantiers attenants (constitution d'un catalogue informatisé, mise à jour des collections, etc.). En 2010, la nouvelle majorité a brusquement mis fin au projet du site prat-mary, en phase finale du concours d'architecte. Depuis 2010, la plupart des fonds ne sont plus accessibles au public. De l'ancienne bibliothèque municipale, il subsiste une section pour enfant, baptisée "Grain d'Aile" et située sous les halles couvertes. En août 2011, la mise au rebut accidentelle d'ouvrages patrimoniaux a suscité une importante polémique[147].
Le multiplexe Cap'Cinéma a ouvert ses portes dans la zone du Pont Rouge depuis le 27 octobre 2007 avec neuf salles de cinéma soit 1 828 places, une halte garderie et plusieurs restaurants. Dans le futur, un bowling et une patinoire doivent également s'installer sur le même site[67]. Carcassonne possède également cinq salles de cinéma en centre-ville, cinéma le Colisée, gérées également par la société Cap Cinéma Carcassonne. Ce cinéma se consacre essentiellement à l'art et l'essai[148]. En réalité, l'association "Les Amis du Cinoch'" loue la salle à Cap Cinéma afin de diffuser sa programmation art et essai. La société Cap Cinéma possédait une autre salle le cinéma l'Odéum qui a fermé ses portes lors de l'ouverture du multiplexe. Cette salle, dont la façade est de style Art déco, a été rachetée par la mairie pour en faire un centre de congrès, dont le réaménagement a été annulé pour cause d'amiante
Un ancien secrétaire de la mairie de Carcassonne Edouard Lacombe a composé un hymne à la cité La carcassouneso. Il était originaire de Venerque dans la Haute-Garonne où il repose dans son cimetière.
L'Association des Amis de la Ville et de la Cité de Carcassonne cofondée en 1927 par Pierre Embry, le premier conservateur de la Cité, est la plus importante association au service du patrimoine. Son but est d'enrichir les collections des musées et de la bibliothèque d'agglomération de Carcassonne par des achats ou des dons (tableaux, orfèvrerie, sculptures, ouvrages). Elle a participé à la création du dépôt lapidaire au château comtal. En 2016, elle a déposée au Musée des beaux-arts, un dauphin en pierre du XVIIe siècle, seul témoignage de l'ancienne fontaine monumentale de la place principale de la bastide Saint-Louis, la place Carnot, ancienne place aux herbes.
Carcassonne à l'écran |
De nombreuses scènes de films ont été tournées à Carcassonne, notamment au sein des films ou séries suivants :
Le retour du croisé, Serment de fiançailles, Remords et La guitare enchantée de Louis Feuillade en 1908.
Le Miracle des loups de Raymond Bernard en 1924.
Le Tournoi dans la cité de Jean Renoir en 1928.
La Merveilleuse Vie de Jeanne d'Arc de Marco de Gastyne en 1929.
Sans famille de Marc Allegret en 1934.
Ademaï au Moyen Âge de Jean de Marguenat en 1935.
La Fiancée des ténèbres de Serge de Poligny en 1944.
Le Miracle des loups d'André Hunebelle en 1961.
Le Corniaud de Gérard Oury en 1965.
Le Lion en hiver d'Anthony Harvey en 1968.
Casimir le grand d'Ewa Czeslaw en 1974.
Une glace avec deux boules de Christian Lara en 1982.
La Promise de Franc Roddam en 1985.
Robin des Bois : Prince des voleurs de Kevin Reynolds en 1991.
Les Visiteurs de Jean-Marie Poiré en 1992.
Le Destin de Youssef Chahine en 1997.
D'Artagnan de Peter Hyams en 2001.
Les Chevaliers du Roi de Pieter Verhoeff en 2008.
Noob de Fabien Fournier en 2012 et 2013
Vie Sauvage de Cédric Kahn en 2014
Les Hommes du Feu de Pierre Jolivet en 2016
Personnalités liées à la commune |
- Liste des évêques de Carcassonne
Au Moyen Âge |
- Liste des comtes de Carcassonne
- Liste des vicomtes de Carcassonne
Olivier de Termes dont la famille possédait en fief le château Narbonnais et qui mena le siège de 1240.
Bernard Gui (1261-1331), dominicain, inquisiteur de l'hérésie à Carcassonne.
Bernard Délicieux (v. 1260-après 1319), franciscain qui combattit l'Inquisition.
Jean Dax, seigneur d'Axat (?-1495), viguier de Carcassonne en 1491.
À la Renaissance |
Jean-François de La Rocque de Roberval (1500-1560), homme de guerre protestant, corsaire, courtisan de François Ier, explorateur du passage du Nord-Ouest, seigneur de Roberval et vice-roi du Canada, né à Carcassonne.
Charles, cardinal de Bourbon (1523-1590), évêque de Carcassonne.
François de Faucon (? - 1565), évêque de Carcassonne.
Période révolutionnaire |
Jacques Gamelin (1738-1803), peintre et dessinateur, né et mort à Carcassonne.
Antoine Soulheirac (1743-1799), général de brigade de la Révolution française né à Carcassonne.
Henri Christian Michel Stengel (1744-1796), général allemand de la Révolution française est mort des suites de ses blessures reçues lors de la bataille de Mondovi à Carcassonne.
Madame Mars (1748-1838), comédienne à la Comédie française et mère de Mademoiselle Mars.
Philippe Fabre d'Églantine (1750-1794), acteur, dramaturge, poète et homme politique, né à Carcassonne.
Joseph-Vincent-Dominique Fabrefonds (1752-1826), général français de la Révolution et de l’Empire, né à Carcassonne.
Jean-Baptiste Arnaud (1754-1823), général français de la Révolution et de l’Empire, né à Carcassonne.
André Chénier (1762-1794) était un engagé durant la Révolution française et admirateur de la Grèce antique. Même s'il n'a vécu à Carcassonne que de 1765 à 1773, sa famille est originaire de Carcassonne[149].
Pierre Gabriel Aussenac (1764-1833), général français de la Révolution et de l’Empire, né à Carcassonne, mort à Auch.
Raymond Jean-Baptiste Teulet (1768-1828), général français de la Révolution et de l’Empire, mort à Carcassonne.
Pierre Louis d'Arnauld (1771-1832), général français de la Révolution et de l’Empire, né à Saint-Pierre (Martinique), mort à Carcassonne lors d'une émeute.- Guillaume Joseph Peyrusse (1776-1860), trésorier général de la Couronne pendant les Cent-jours en 1815. Maire de Carcassonne de 1832 à 1835.
Jean Hyacinthe Sébastien Chartrand (1779-1816), général français de la Révolution et de l’Empire ; condamné à mort par un conseil de guerre et fusillé le 22 mai 1816 à Lille.- Étienne Denisse (1785-1861), peintre et lithographe royal, auteur de plusieurs ouvrages sur la flore de la Martinique et de la Guadeloupe.
Personnalités du XIXe siècle |
Jean-Pierre Cros-Mayrevieille (1810-1876), historien et archéologue, né à Carcassonne.- Édouard Ourliac (1813-1848), journaliste et écrivain né à Carcassonne.
Fortuné Henry (1821-1882), Poète libertaire, journaliste et maroquinier. Pendant son séjour à Carcassonne entre 1859 et 1862, il crée et dirige un hebdomadaire satirique intitulé Panurge.
Paul Lacombe (1837-1927), compositeur, né et mort à Carcassonne.
Armand Raynaud (1847-1900), compositeur et chef d'orchestre, né à Carcassonne.
Personnalités du XXe siècle |
Paul Sabatier (1854-1941), chimiste, prix Nobel de chimie en 1912, né à Carcassonne.
Maurice Sarrail (1856-1929), général, né à Carcassonne.
Prosper Montagné (1865-1948), chef cuisinier, auteur du Larousse gastronomique, né à Carcassonne.
Fortunat Strowski (1866-1952) historien de la littérature, essayiste et critique littéraire, né à Carcassonne.
Jacques Ourtal (1868-1962), peintre, né à Carcassonne.
François-Paul Alibert (1873-1953), poète et journaliste, né à Carcassonne.
Joë Bousquet (1897-1950), poète et un écrivain, mort à Carcassonne).
René Iché (1897-1954), sculpteur. Il a vécu plusieurs années à Carcassonne.
Albert Domec (1901-1948), joueur de rugby à XV, mort à Carcassonne.
René Nelli (1906-1982), poète occitan, philosophe et historien du catharisme, né et mort à Carcassonne.
Ferdinand Alquié (1906-1985), écrivain et philosophe, né à Carcassonne.
Émile Laffon, (1907-1957), résistant, Compagnon de la Libération [150]
André Cayatte (1909-1989), réalisateur et scénariste, né à Carcassonne.
Georges Guille (1909-1985), homme politique, l'un des créateurs du Festival de la Cité.
Jean Bringer (1916-1944), résistant nommé chef départemental de la Résistance de l'Aude.
Aimé Ramond (1918-1944), résistant, policier du commissariat de Carcassonne.
Jean Deschamps (1920-2007) acteur et metteur en scène. Il dirigea de 1957 à 1974 le Festival de la Cité de Carcassonne. Le grand théâtre de la Cité porte son nom depuis 2006.
Pierre Bordas (1913-2000), éditeur, fondateur des éditions Bordas, né à Carcassonne le 5 juillet 1913
Jacques Roubaud (1932), poète, romancier, essayiste et professeur de mathématiques. Il passe son enfance à Carcassonne.- Julien Louis Coudy (1924-2012) né à Carcassonne, docteur en droit professeur de droit, avocat à la cour d'appel de Paris, secrétaire de la conférence 1951, historien, directeur général du groupe ESSEC, auteur de La Révolte des Corbières (1969) sous le pseudo Louis Meyniel.
Personnalités du XXIe siècle |
Pierre Cabanne (1921-2007), critique d'art, journaliste et écrivain, né à Carcassonne.
Paulette Callabat (1923-2005), membre de l'institut séculier Caritas Christi, née à Carcassonne.
Suzanne Sarroca (1927), soprano, née à Carcassonne.
Gilbert Benausse (1932-2006), joueur de rugby à XIII, né et mort à Carcassonne.
Jean Guilaine (1936), archéologue, né à Carcassonne.
Henri Gougaud (1936), écrivain, poète, conteur et chanteur, né à Carcassonne.
Albert Fert (1938), physicien, prix Nobel de Physique 2007, né à Carcassonne.
Claudi Marti (1940), chanteur, poète, romancier et essayiste, né à Carcassonne.
Claude Brosset (1943-2007) acteur, il possédait un restaurant dans le quartier du Dôme de 1992 à 1994 à l'enseigne du "Cyrano".
Jean-Michel Signoles (1949), homme d'affaires, né à Carcassonne.
Claudine Pailhès (1952), conservateur général du patrimoine et écrivaine auteure de Gaston Fébus : Le Prince et le diable, née à Carcassonne
Christian Thibon (1952), enseignant et spécialiste de la région des grands lacs, né à Carcassonne.
Patrice Cartier (1954), photographe et écrivain, né à Carcassonne.
Jean-Marie Besset (1959), auteur et traducteur, né à Carcassonne.
Stephan Eicher (1960), auteur, chanteur et compositeur. Il enregistra en février 1993 chambre 23 (aujourd'hui 218) de l'hôtel de la Cité un album devenu célèbre intitulé Carcassonne.
Pierre Bardina (1965), plongeur, né à Carcassonne.
Wilfrid Estève (1968), photographe et producteur, né à Carcassonne.
Yves Jeuland (1968), réalisateur, né à Carcassonne.
Cathy Andrieu (1970), mannequin et actrice, né à Carcassonne.
Martial Andrieu (1971), artiste lyrique et écrivain, né à Carcassonne.
Gabriel Delmas (1973), peintre, dessinateur, auteur de bande dessinée, photographe et artiste multimédia, né à Carcassonne.
Arnaud Beltrame (1973-2018), né à Étampes, officier supérieur de la gendarmerie nationale connu pour s’être substitué à une otage au cours des attaques du 23 mars 2018 à Carcassonne et Trèbes.
Olivia Ruiz (1980), chanteuse, actrice et réalisatrice, née à Carcassonne.
Héraldique |
Carcassonne - blason actuel Toutefois on trouve de nombreuses variantes.
La raison invoquée pour ces nombreuses variations, en particulier pour l'écusson, est sa petite taille rendant difficile la lecture des détails.
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Carcassonne - ville haute
Malte-Brun ne donne pas toujours des blasonnements rigoureux : ici le portail de ville (qui est une muraille équipée d'une porte) est confondu avec la porte elle-même : c'est la porte qui est surmontée de l'écusson, non le portail, ce dernier flanqué et non accompagné de deux tours.
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Carcassonne - ville basse
Ici aussi ainsi, on trouve deux anomalies : « Sans nombre », synonyme de « Semé » fait pléonasme ; « supportant » signifie « posé dessus » ce qui n'est pas le cas de la croix, qui est en fait simplement « portée » - si on n'utilise pas le terme spécifique de « croisé » normalement utilisé ici. Un blasonnement plus correct serait : D'azur, semée de fleurs de lis d'or, au besant du même mis en cœur, chargé d'un tourteau de gueules, surchargé d'un agneau pascal d'argent croisé d'or, le guidon aussi d'argent chargé d'une croix de sable.
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Voir aussi |
Bibliographie |
- Gauthier Langlois (dir. et scénario), Yigaël (dessin), Charles Peytavie (scénario), Jean-Michel Arroyo (dessin), Éric Lambert (dessin), Emmanuel Nhieu (dessin), Claude-Marie Robion (scénario), Christian Boube (dessin), Yves Renda (dessin), Fabienne Calvayrac (scénario) et Weissengel (dessin), Au fil des siècles : Histoire(s) de Carcassonne, Albi, Grand Sud, coll. « Histoire(s) », 2013, 42 p., 24 cm × 32 cm, couverture couleur, relié (ISBN 978-2-36378-043-0, présentation en ligne)
Gauthier Langlois, La rébellion contre le roi, le siège de la Cité de Carcassonne (1240), dans Archéothéma no 23, juillet août 2012, p. 45-50.
Martial Andrieu, Carcassonne, mémoire en images tome 3 éditions Alan Sutton (2011)
Claude Marti et Patrice Cartier, Je t'écris de Carcassonne (1905-1914), Éditions du Mont (2011), (ISBN 978-2-915652-44-4)
Martial Andrieu, Carcassonne, mémoire en images tome 2 éditions Alan Sutton (2008)
Claude Marquié, Carcassonne, hommes et métiers au fil du temps, édition du Lions Club Carcassonne Cité, (2008)
Jean-Louis Bonnet, La Bastide de Carcassonne en poche, édition La Tour Gile, (2007), (ISBN 978-2-87802-430-2)
Charles Peytavie, Le siège et la reddition de Carcassonne(1er-15 août 1209) dans : Les Grandes bataille méridionales (1209-1271), Privat, 2005, p. 39-60 et p. 107-124.
Jean-Louis Bonnet, Carcassonne d'hier à aujourd'hui, édition La Tour Gile, (2005), (ISBN 2-87802-420-6)
Laurence Catinot-Crost, Autrefois Carcassonne, Édition Atlantica, (2003)- Henry Alaux, Carcassonne, quartiers et faubourgs, édition du Lions Club Carcassonne-Cité, (2002)
- Philippe Benoist Carcassonne pays cathare, éditions Déclic, (2002) (ISBN 2-84768-005-5)
- Jean Guilaine et Daniel Fabre, Histoire de Carcassonne, édition Privat (2001) (ISBN 2-7089-8328-8)
- Jean-Pierre Panouillé, Carcassonne, Sud-Ouest, coll. « Connaître », (2000) (ISBN 2879010365)
- Collectif, Carcassonne, mémoire en images tome 1 éditions Alan Sutton (2000)
Claude Marquié, Carcassonne : hôtels et maisons du Moyen Âge à la Révolution, édité par l'Amicale Laïque de Carcassonne, (1998), (OCLC 492314278)
- Betty Robion et Caroline Delerue, Carcassonne métamorphoses, Édition Équinoxe, (1990)
René Nelli et Henri Alaux Carcassonne d'heureuse rencontre, éditions Edisud, (1980)- René Descadeillas, Carcassonne, éditions Saep, (1972)
- Gustave Mot, Carcassonne, ville basse 1247-1962, édité par la Société d’études scientifiques de l’Aude, (1963)
- Collectif, Mémoires de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne, 2e Série, T2, Carcassonne, N.B. : une parution par année, (1906) [4]
Mahul, Cartulaire et archives des communes de l'ancien diocèse et de l'arrondissement administratif de Carcassonne, plusieurs volumes, Paris, (1867) [5][6][7]
- Thomas Augustin Bouges, Histoire ecclésiastique et civile de la ville et diocèse de Carcassonne, Paris, (1761), N.B. : cet ouvrage comprend, entre autres listes, la liste complète des consuls de la Ville de Carcassonne de l'an 1294 à l'an 1740 extraite du Livre de l'hôtel de ville appelé le Juratoire, p. 471-496 [8]
Articles connexes |
- Liste des communes de l'Aude
Liens externes |
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- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
- Liste des Consuls de carcassonne de 1294 à 1740
- Les musiciens d'Église du département de l'Aude en 1790 dans la base de données MUSÉFREM
Notes et références |
Notes |
Il possède sa statue dans la Cité.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/esl/comparateur.asp?codgeo=au2013-092.
« Ville fortifiée historique de Carcassonne - UNESCO World Heritage Centre : », Patrimoine mondial de l'UNESCO (consulté le 23 mai 2007)
Carte IGN sous Géoportail
[PDF] Divers aspects du climat de Carcassonne au cours du XIXe siècle et début du XXe siècle par Henri Castel
« Archives météorologiques Carcassonne Salvaza - 13 janvier 1981 », sur infoclimat.fr (consulté le 4 février 2015)
[PDF] Divers aspects du climat de Carcassonne au cours du XIXe siècle et au début du XXe siècle par Henri Castel, page 153.
« Aéroport de Carcassonne », CCI Carcassonne (consulté le 21 mai 2007)
« Carcassonne: l'aéroport continue de s'enrober, pour grossir encore et toujours… », L'Indépendant
« Transports en Commun », Régie des Transports de Carcassonne Agglo
[ppt] SETRA
« Stationnements », site officiel de la ville de Carcassonne
Carcassonne, histoire et architecture de Jean-Pierre Panouillé, éditions Ouest-France, (ISBN 2737321948), page 2.
« La ville aux deux sites classés au Patrimoine Mondial », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 21 mai 2007)
Carcassonne (11069 - Commune) - Thème : Logement
Languedoc-Roussillon (91 - Région) - Thème : Logement
[1]
« Histoire de l'office », Office HLM de l'Aude (consulté le 20 août 7)
Insee - Logements à Carcassonne : le parc
Insee - Logements en Languedoc-Roussillon : le parc
« Les projets d'aménagement de la ville », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 27 juillet 2007)
Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, (ISBN 2-7089-8328-8), page 4
Pline l'Ancien, Histoire naturelle, III, 5, 6.
Les dates sont différentes suivant les sources : Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, (ISBN 2-7089-8328-8), page 39 donne la date de 462.
Ibn al-Athîr, Annales du Maghreb & de l'Espagne,
"Expédition d'Anbasa contre les Francs".
Henri Pirenne, Mohammed and Charlemagne, Courier Corporation, 2012, p. 156. (ISBN 0486122255)
Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, (ISBN 2-7089-8328-8), page 41.
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Emmanuel Leroy Ladurie, Histoire du Languedoc, éd. Presses universitaires de France, coll. Que sais-je ?, 1982, page 42
« la dynastie des Trencavel », Ministère de la culture (consulté le 27 mai 2007)
Carcassonne, histoire et architecture de Jean-Pierre Panouillé, éditions Ouest-France, (ISBN 2737321948), page 52
Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, (ISBN 2-7089-8328-8), page 97
https://books.google.fr/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PA409
https://books.google.fr/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PA407
https://books.google.fr/books?id=FZfHoyI8BKwC&pg=PA220 Lettres patentes de Louis XI, Dieppe, juillet 1464
Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Club France Loisirs, 1980(ISBN 2-7242-0785-8)., p. 255
se référer à ce lien
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Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, (ISBN 2-7089-8328-8), page 164
[RTF] Histoire de la viticulture en Languedoc-Roussillon - Conseil régional du Languedoc-Roussillon.
« Le retour de l'Histoire », ministère de la Culture (consulté le 23 mai 2007)
« Résumé historiographique à propos de la Première Guerre mondiale. », Académie de Grenoble (consulté le 27 août 2007)
« Les chiffres clés du tourisme audois », sur pro.audetourisme.com (consulté le 5 juillet 2017)
Site de l'Élysée.
L'Indépendant du 7/11/2003.
Le Figaro du 2/07/2008 (en Une).
Préfecture de l'Aude
« Service de sécurité de l'Aude », Préfecture de l'Aude (consulté le 7 juillet 2007)
« Services de l’État », Préfecture de l'Aude (consulté le 7 juillet 2007)
Sapeur-pompier de Carcassonne
Agences ANPE de l'Aude
CAF de l'Aude
« La justice dans votre région, cour d'appel de Montpellier », Ministère de la Justice (consulté le 11 juin 2007)
« Les armées dans l'Aude », Préfecture de l'Aude (consulté le 11 juillet 2007)
« Le conseil municipal », Site de la ville de Carcassonne (consulté le 7 juillet 2007)
« Le conseil communautaire », Site de la ville de Carcassonne (consulté le 7 juillet 2007)
« Conseil municipal des enfants », Site de la ville de Carcassonne (consulté le 7 juillet 2007)
« Hommage », Journal de l'emploi (consulté le 7 juillet 2007)
« Scrutin présidentiel de 2002 - Carcassonne », Ministère de l'intérieur (consulté le 6 juin 2007)
« Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Carcassonne », ministère de l’Intérieur (consulté le 6 juin 2007)
« Scrutin présidentiel de 2007 - Carcassonne », ministère de l’Intérieur (consulté le 6 juin 2007)
Communiqué de presse de la préfecture de l'Aude, 13-09-2009
[xls] Site officiel de la direction générale des Impôts - Données communales
[xls] Site officiel de la direction générale des Impôts - Données communales
200 millions de francs, soit 30,5 millions d'euros remboursés entre 1989 et 2009. Voir [2]
« Carcassonne-Narbonne: où vit-on le mieux ? Deux villes, deux mondes », L'express (consulté le 20 août 2007)
« Palmarès 2005 du Languedoc-Roussillon », Le Figaro - Délinquance (consulté le 7 juillet 2007)
« Ville de Carcassonne » [PDF], sur carcassonne.org, 21 septembre 2006(consulté le 22 mars 2018)
« La Ville s’engage : Objectif 0 Phyto ! | Ville de Carcassonne », sur www.carcassonne.org (consulté le 26 juin 2018)
« LENA: Association pour l'élevage écologique nomade et alternatif | Blog / Le débroussaillage des abords de la Cité de Carcassonne et des berges de l'Aude browse », sur lesdebroussailleuses.org (consulté le 26 juin 2018)
« Comité de jumelage Carcassonne-Eggenfelden », Site officiel de la ville de Carcassone (consulté le 7 juillet 2007)
« Carcassonne se trouve une jumelle », La Dépêche Du Midi (consulté le 18 février 2012)
« Carcassonne est officiellement jumelée avec Tallinn en Estonie », Chroniques de Carcassone (consulté le 14 février 2013)
« Carcassonne. Castellar del Vallès investit l'esplanade du Conservatoire », La Dépêche, 11 avril 2011(lire en ligne, consulté le 18 juillet 2014)
Jumelage entre Essaouira et Carcassonne en France. - Webanis
Viisite du consul général d'Italie: un jumelage Carcassonne-Venise ?
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
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« 25km autour de Carcassonne, une ville à la campagne », Insee (consulté le 11 juin 2007)
Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'Insee
Insee : pyramide des âges 1999 - Carcassonne
Insee : pyramide des âges 1999 - Région Languedoc-Roussillon
« Enseignement », site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 7 juillet 2007)
« Ancien hôpital général », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 12 juillet 2007)
Marcel Durliat - L'église Saint-Vincent de Carcassonne - p. 595-603, dans Congrès archéologique de France. 131e session. Pays de l'Aude. 1973 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1973
« Cathédrale Saint-Michel », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 21 mai 2007)
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http://www.tourisme-carcassonne.fr/preparer/voir-faire/sites-et-monuments-a-visiter/358135-eglise-saint-gimer
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« Chapelle Saint-Gimer », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 11 juillet 2007)
« Chapelle Notre-Dame de la Santé », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 21 mai 2007)
« église des Carmes », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 11 juillet 2007)
« Temple protestant », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 27 juillet 2007)
Annuaire des mosquées en France
« Accueil », ASC Carcassonne XIII (consulté le 20 août 7)
« Histoire du rugby durant le régime de Vichy », lemondedurugby.com (consulté le 27 août 2007)
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« Extrêmement sport ! », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 8 août 2007)
Fiche de Contact FM sur SchooP
Fiche de Fun Radio Carcassonne sur SchooP
Fiche de Virgin Radio Plein Sud
Fiche de 100% Radio sur SchooP
Fiche d'RTL2 Languedoc FM sur SchooP
Fiche de Chérie FM Carcassonne
Site web de Radio Marseillette
Coordonnées d'RCF Pays d'Aude
Situation géographique du site de diffusion. Cet émetteur permet de combler les zones blanches carcassonnaises du Pic de Nore.
33 boulevard Jean Jaurès, Carcassonne
[PDF] Ville de Carcassonne
Carcassonne - Aude (Code postal - 11000)
« Agro-alimentaire », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 7 juillet 2007)
« Artisanat », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 7 juillet 2007)
« Carcassonne, activités et salaires », Insee (consulté le 11 juillet 2007)
« Services », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 7 juillet 2007)
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Placido Llorca, « Carcassonne, commune viticole », sur Vin Vigne, 2012(consulté le 3 juillet 2012)
Répartition des actifs par secteur économique selon le RP Insee 1999, étude de l’Insee (1999)
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Insee - Population de quinze ans ou plus par sexe et âge selon le niveau d’études
Insee
https://www.ladepeche.fr/article/2010/07/06/869066-Premier-site-classe-la-Cite-attire-4-millions-de-visiteurs-par-an.html citant les 4 millions de visiteurs par an
Carcassonne, histoire et architecture de Jean-Pierre Panouillé, éditions Ouest-France, (ISBN 2737321948), page 20
Histoire de Carcassonne de Jean Guilaine et Daniel Fabre, édition Privat, (ISBN 2-7089-8328-8), page 72
Joseph Poux, La Cité de Carcassonne, précis historique, archéologique et descriptif, éd. Privat, 1923, page 174
Joseph Poux, La Cité de Carcassonne, précis historique, archéologique et descriptif, Ed. Privat, 1923, page 174
Notice no PA00102592, base Mérimée, ministère français de la Culture
« Musique et musiciens d’Église dans le département de l'Aude autour de 1790 », sur Base de données Musefrem (consulté le 28 octobre 2014)
« La basilique Saint-Nazaire », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 10 juin 2007)
Michel Cotte, « canal du Midi, merveille de l'Europe », édition Belin Herscher, 2003, (ISBN 2-7011-2933-8), page 97
« Une Histoire Particulière », Site Officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 21 mai 2007)
« La Bastide Saint-Louis », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 21 mai 2007)
« festival de la bastide », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 21 juillet 2007)
« Jardin Maria et Pierre-Sire », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 10 juillet 2007)
« Jardin André Chenier », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 11 juillet 2007)
« Dans l'Aude », Villes et villages fleuris (consulté le 12 juillet 2007)
« Manufacture royale de La Trivalle », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 27 juillet 2007)
« Halle aux grains », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 27 juillet 2007)
« Gastronomie », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 25 juillet 2007)
Rémy Cazals, Michel Sabatier, site internet carcassonne.org consulté le 12 avril 2008
Chroniques de Carcassonne, 22 février 2008, consulté le 12 avril 2008
Théâtre Jean-Deschamps sur le site de la mairie de Carcassonne
Théâtre Jean Deschamps pour le festival de la Cité
« La longue vue de Napoléon retrouvée à Carcassonne », L'Independant (consulté le 13 janvier 2011)
« Musée des Beaux-Arts de Carcassonne », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 11 juillet 2007)
« Actualitté » (consulté le 14 septembre 2011)
« Cap'Cinéma de Carcassonne », Cap'Cinéma (consulté le 12 juillet 2007)
« Famille Chénier », Site officiel de la ville de Carcassonne (consulté le 20 août 2007)
Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération[3]
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