Orègue
Orègue.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||||
L'église Saint-Jean-Baptiste. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Bayonne | ||||
Canton | Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays Basque | ||||
Maire Mandat | Jean-Michel Camou 2014-2020 | ||||
Code postal | 64120 | ||||
Code commune | 64425 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Oragartar | ||||
Population municipale | 484 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 23′ 43″ nord, 1° 08′ 02″ ouest | ||||
Altitude | Min. 19 m Max. 230 m | ||||
Superficie | 36,43 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
modifier |
Orègue est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Le gentilé est Oragartar[1].
Sommaire
1 Géographie
1.1 Situation
1.2 Accès
1.3 Hydrographie
1.4 Lieux-dits et hameaux
1.5 Communes limitrophes
2 Toponymie
3 Histoire
4 Politique et administration
4.1 Intercommunalité
5 Démographie
6 Économie
7 Culture et patrimoine
7.1 Patrimoine civil
7.2 Patrimoine religieux
7.3 Patrimoine environnemental
8 Équipements
9 Personnalités liées à la commune
10 Notes et références
10.1 Notes
10.2 Références
11 Pour approfondir
11.1 Article connexe
11.2 Liens externes
Géographie |
Situation |
La commune fait partie du pays de Mixe, dans la province basque de Basse-Navarre.
Accès |
Orègue est desservie par les routes départementales D 123, D 156, D 246 et D 313.
Hydrographie |
La commune est traversée[2] par un affluent de la Bidouze, le Lihoury et par les tributaires de celui-ci, les ruisseaux Arbéroue (rejoint sur la commune par le ruisseau de Jouan de Pès), d'Isaac-borda, Carabindéguiko erreka et le Patarena.
Lieux-dits et hameaux |
- Afrique ;
- Alcharberry ;
- Bidartéa ;
- Borda ;
- Etcheberria ;
- Etchebers ;
- Jélosborda ;
- Suhigarayborda ;
- Urrutia ;
- Zapatendeyborda.
Communes limitrophes |
Toponymie |
- Mentions anciennes
Le toponyme Orègue apparaît sous les formes Sanctus Johannes de Oleger (1160[4]), Oreguer (1268[4]), Orreguer (1316[4]), Oreger (1350[4]), Oreguer (1413[4]), Oregay (1513[5], titres de Pampelune[6]), Oregar (1621[5], Martin Biscay[7]) et Oreguer (1665[5], États de Navarre[8]).
Jean-Baptiste Orpustan[4] indique qu'Orègue signifie 'lieu exposé, en vue'.
- Graphie basque
Son nom basque actuel est Oragarre[1].
Au XIXe siècle, Paul Raymond indique la forme Orabarre[5].
Histoire |
Politique et administration |
Intercommunalité |
La commune appartient à neuf structures intercommunales[9] :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le syndicat AEP de l'Arberoue ;
- le syndicat AEP du pays de Mixe ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour la réalisation d'une maison de retraite dans la vallée de l'Arberoue ;
- le syndicat intercommunal pour le fonctionnement des écoles d'Amikuze ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat mixte Erreka Berriak ;
- le syndicat regroupement pédagogique d'Amorots-Succos, Arraute-Charritte, Béguios, Masparraute et Orègue.
Démographie |
En 1350, 16 feux sont signalés à Orègue[10].
Le recensement[11] à caractère fiscal de 1412-1413, réalisé[12] sur ordre de Charles III de Navarre, comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports[13], révèle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Orègue la présence de 11 feux, le second de 45 (43 + 2 feux secondaires).
Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[14] dénombre 113 feux à Orègue.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2016, la commune comptait 484 habitants[Note 1], en augmentation de 1,68 % par rapport à 2011 (Pyrénées-Atlantiques : +2,65 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie |
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture et patrimoine |
Patrimoine civil |
- Les passerelles de l'Aphatarena, dans le bois de Mixe à l'est de la commune : un lieu de promenade familiale sur les rives du ruisseau, agrémenté d'un gué aménagé, de passerelles et de ponts de bois.
Patrimoine religieux |
L'église Saint-Jean-Baptiste[19] date de 1670. Elle recèle un retable[20] comprenant un tableau représentant sainte Catherine d'Alexandrie, datant du XVIIIe siècle, un retable[21] dont le tableau représente saint Dominique recevant le rosaire des mains de la Vierge, datant également du XVIIIe siècle, et un ensemble[22] maître autel-retable-tableau datant du premier quart du XIIIe siècle.
Patrimoine environnemental |
Équipements |
- Éducation
Amorots-Succos, Masparraute, Orègue, Béguios et Arraute-Charritte se sont associées pour créer un regroupement pédagogique intercommunal (R.P.I. AMOBA[23]).
Personnalités liées à la commune |
- Antoine-Henri Planté (vers 1600) est l’ancêtre de Francis Planté et de Gaston Planté.
Jean Errecart, né à Orègue en 1909 et décédé à Paris en 1971, est un homme politique français.- Bernadette « Itxaro » Borda, née en 1959, de la maison Oihenartia, est un célèbre écrivain basque.
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
- Académie de la langue basque
Notice du Sandre sur Orègue
Carte IGN sous Géoportail
Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque, Presses universitaires de Bordeaux 2006 (ISBN 2 86781 396 4)
Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
Derecho de naturaleza que la merindad de San-Juan-del-pie-del-puerto, una de las seys de Navarra, tiene en Castilla - 1622 petit in-4°
Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le 18 juin 2014)
Jean-Baptiste Orpustan, Ouvrage collectif, Amikuze - Le Pays de Mixe, Éditions Izpegi - 1992 (ISBN 2 909262 05 7), page 77
Recensements cités par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, 2001, 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 26. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu.
Transcrit et publié par Ricardo Cierbide, Censos de población de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1993
Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54
Bibliothèque nationale, 6956, registre Moreau 979, cité par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque III : Évolution économique et sociale du XVIe au XVIIIe siècle, t. 3, Donostia / Bayonne, Elkarlanean, 2001, 411 p. (ISBN 8483317443 et 9788483317440, OCLC 466971263), p. 299.
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Jean-Baptiste
Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le retable dédié à sainte Catherine d'Alexandrie
Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le retable dédié à saint Dominique
Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur l'ensemble maître autel-retable-tableau de l'église Saint-Jean-Baptiste
Site du R.P.I. AMOBA
Pour approfondir |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
Article connexe |
- Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
Liens externes |
Notices d'autorité :
Bibliothèque nationale de France (données)
- Ressources relatives à la géographie : GeoNames • Insee (communes)
- Portail des Pyrénées
- Portail des communes de France
- Portail des Pyrénées-Atlantiques
- Portail du Pays basque