La Bastide-Clairence






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La Bastide-Clairence
La place de la mairie.
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Nouvelle-Aquitaine

Département

Pyrénées-Atlantiques

Arrondissement

Bayonne

Canton

Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre

Intercommunalité

Communauté d'agglomération du Pays Basque

Maire
Mandat
François Dagorret
2014-2020

Code postal
64240

Code commune
64289
Démographie

Gentilé
Bastidot

Population
municipale
985 hab. (2016 en diminution de 2,48 % par rapport à 2011)
Densité 42 hab./km2
Géographie

Coordonnées

43° 25′ 42″ nord, 1° 15′ 19″ ouest

Altitude
Min. 7 m
Max. 192 m

Superficie
23,39 km2
Localisation


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La Bastide-Clairence





Liens

Site web

labastideclairence.com





Maison de type labourdin.




La place des Arceaux.





Maison à colombages.




Maison Garralda.




Dans le village.


La Bastide-Clairence est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.


Le gentilé est Bastidot[1].




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Hydrographie


    • 1.2 Lieux-dits et hameaux


    • 1.3 Communes limitrophes




  • 2 Toponymie


    • 2.1 Attestations anciennes


    • 2.2 Autres toponymes


    • 2.3 Graphie en langues locales




  • 3 Histoire


    • 3.1 La communauté israélite




  • 4 Héraldique


  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Intercommunalité




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement




  • 7 Économie


  • 8 Culture et patrimoine


    • 8.1 Patrimoine linguistique


    • 8.2 Patrimoine civil


    • 8.3 Patrimoine religieux


    • 8.4 Patrimoine environnemental




  • 9 Équipements


  • 10 Personnalités liées à la commune


  • 11 Voir aussi


    • 11.1 Articles connexes


    • 11.2 Liens externes




  • 12 Notes et références


    • 12.1 Notes


    • 12.2 Références







Géographie |


Classée parmi les "Plus Beaux Villages de France", cette bastide navarraise se situe dans la province basque de Basse-Navarre.



Hydrographie |


La commune est traversée[2] par la Aran (ou Joyeuse), l'Arbéroue et par l'affluent de ce dernier, le ruisseau de Jouan de Pès.



Lieux-dits et hameaux |


Six quartiers composent la commune de La Bastide-Clairence[3] :



  • la Ville-Bidon ;

  • la Chapelle-l'Escapat 43° 25′ 41″ N, 1° 13′ 17″ O ;

  • le Touron ;

  • Pessarrou (Pessarou sur les cartes IGN) 43° 24′ 31″ N, 1° 12′ 51″ O ;

  • Arresteguy ;

  • les Agnescons (la Côte sur les cartes IGN) 43° 25′ 30″ N, 1° 16′ 22″ O.



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de La Bastide-Clairence[4]


Bardos


Hasparren
La Bastide-Clairence
Orègue


Ayherre




Toponymie |



Attestations anciennes |


Le toponyme La Bastide-Clairence apparaît sous les formes
la Bastida nueva de Clarenza (1312[5], titres de la Camara de Comptos[6]),
la Bastide de Clarence (1364[5], titres de Navarre[7]),
la Bastide et la Bastida de Clarença (respectivement 1380[5] et 1398[5], collection Duchesne volume CXIV[8]),
la Bastide de Clarensse (1422[5], notaires d'Oloron[9]),
Bastida de Clarencia (1513[5], titres de Pampelune[10]),
la Bastide de Clarence (1650[5]),
la Bastide de Clerance (1665[5], règlement des États de Navarre[11]) et
Beata Maria de la Bastide de Clerence (1767[5], collations du diocèse de Bayonne[12]).



Autres toponymes |


Agnescous est un hameau mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[5].


Pessarou est noté Pessarrou par Paul Raymond[5].



Graphie en langues locales |


Son nom basque est Bastida[13] (ou Bastida Arberoa[13]) et son nom occitan gascon actuel est La Bastida Clarença[14].


Le gentilé est Bastidot, bastidòt en gascon et Bastidar[13] en basque).



Histoire |




La forge.


Cette bastide navarraise a été fondée créé en 1288 par Claire de Rabastens, sur un coteau en bordure de la rivière Aran, d'où son nom gascon Bastida de Clarença.


Venant principalement de Bigorre, les habitants se voient octroyer une charte en juillet 1312, par Louis I de Navarre, futur Louis X le Hutin. La naissance de ce village correspond à une nécessité pour la Navarre de créer une ville forte dans cette zone frontière boisée. La Bastide-Clairence, ainsi que son nom l'indique, est une ville forte. L'historien Paul Broca y voit encore les restes de son ancienne et puissante forteresse en 1875.


La Bastide-Clairence accueille peu à peu une population commerçante venue du Sud-Ouest de la France puis d' d'Espagne fuyant l'inquisition, et des Basques des villes et villages aux alentours. Une autre version concernant l'origine de la ville existe. Celle-ci aurait été peuplée notamment de pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle appelés les Francos.


Vers 1700, la population est de 2 000 communiants. Les habitants vivent de l'industrie de la clouterie, de la confection de lainages et de la bonnèterie et de l'agriculture. Des foires de 12 jours assurent la prospérité de la ville.


Si au XVIe siècle les habitants ne parlent pas le basque, mais le gascon, peu à peu ils adoptent la langue et les coutumes basques. La ville compte au XVIIe siècle 320 maisons et des moulins. De 1575 à 1789, La Bastide de Clairence dépend des seigneurs de Gramont.


La ville compte une importante communauté juive après l'expulsion des juifs portugais.


Aujourd'hui encore, la place des Arceaux et ses maisons à colombages accueillent de nombreux artisans d'art. Parmi ces maisons très typiques, on distingue deux tendances architecturales :



  • le style labourdin, avec des maisons à mur pignon, toit à deux pentes, façade en colombage de couleur rouge ou verte sur encorbellements, fenêtres à meneaux et linteaux sculptés.

  • un style de maisons navarraises à toit à deux ou quatre versants et portes en arc de voûte.


La Bastide-Clairence s'est vu attribuer le label des plus beaux villages de France, décerné par une association indépendante visant à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité.


La commune, autrefois dénommée Labastide-Clairence, a été rebaptisée La Bastide-Clairence le 25 juin 1988.



La communauté israélite |





Cimetière israélite de La Bastide-Clairence.


Elle a existé environ 200 ans, du début du XVIIe siècle à la fin du XVIIIe siècle.


Réfugiés venus d’Espagne et surtout du Portugal, des Israélites séfarades s’installèrent à la fin du XVIe siècle à Bayonne, d’où ils essaimèrent dans les trois petites villes de Peyrehorade (où les accueille le seigneur d’Aspremont), de Bidache et de La Bastide-Clairence où les protège le duc de Gramont.


Souvent appelés Portugais , les Israélites comptèrent dans la bastide de l’ordre de 70 à 80 familles au XVIIe siècle. Ils y vécurent en une communauté relativement autonome désignée par l’expression de Nation juive sur les registres du Corps de Ville et disposèrent d’un cimetière distinct du cimetière chrétien qui fut ouvert au début du XVIIe siècle.


Les inscriptions portées sur les tombes, au nombre de 62, ont été relevées de 1962 à 1964 par le professeur Gérard Nahon. La plus ancienne tombe date de 1620, la plus récente de 1785. Sur 18 d’entre elles, la date du décès est exprimée dans le calendrier hébreu. À partir de 1659, tous les prénoms sont bibliques : Jacob, Isaac, Benjamin, Esther, Sarah, Rebecca. Parmi les noms de famille figurent Dacosta, Henriquez, Lopez, Nunez, Depas, Alvares.


Le nombre des Israélites diminua nettement au milieu du XVIIIe siècle, où l’on ne compte plus qu’une quinzaine de familles juives. Il n’en restait plus que six en 1798.


Le cimetière appartient au Consistoire israélite de Bayonne.



Héraldique |






Blason

Blasonnement :
Losangé d'or et de gueules à la fasce d'or brochant sur le tout ; l'écu sommé d'une couronne murale (non représentée ici)[15].



Politique et administration |




























Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.
1995
2014
Léopold Darritchon

UDF
puis SE
Conseiller général
2014
En cours
(au 2014)
François Dagorret

SE
 



Intercommunalité |


La commune participe à sept structures intercommunales[16] :



  • la communauté de communes du pays d’Hasparren Hazparneko Lurraldea ;

  • le syndicat AEP de l’Arbéroue ;

  • le syndicat d’assainissement Adour - Ursuia ;

  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;

  • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;

  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;

  • le syndicat mixte études pour élaboration et suivi du SCOT de l’agglomération de Bayonne et sud des Landes.


La Bastide-Clairence accueille le siège du syndicat d'assainissement Adour - Ursuia.



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].



En 2016, la commune comptait 985 habitants[Note 1], en diminution de 2,48 % par rapport à 2011 (Pyrénées-Atlantiques : +2,65 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 071 1 948 2 043 2 061 2 003 2 209 2 097 2 019 1 836



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 695 1 578 1 529 1 450 1 472 1 470 1 408 1 325 1 364



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 341 1 333 1 241 1 054 1 021 1 101 1 132 946 825



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
874 821 844 759 852 881 990 1 010 985

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |


La commune dispose de deux écoles : l'école élémentaire privée Immaculée-Conception et l'école primaire publique Bourg[21].



Économie |


L'activité de la commune est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.



Culture et patrimoine |




L'ancien jeu de paume.



  • Courses pédestre en mai ;

  • Fêtes locales avec encierro fin juillet ;

  • Marché potier en septembre.



Patrimoine linguistique |




Carte des sept provinces basques (1), 1863




Carte des sept provinces basques (2), 1863


Les deux versions de la Carte des sept provinces basques montrant la délimitation actuelle de l'euscara en dialectes, sous-dialectes et variétés dressée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte placent La Bastide-Clairence en dehors de l'aire bascophone.


Le Recueil de linguistique et de toponymie des Pyrénées réalisé en 1887 par Julien Sacaze nous livre pour La Bastide-Clairence une version en gascon, composée d'une traduction de deux textes mythologiques, ainsi que d'une liste des micro-toponymes de la commune.


Le Recueil des idiomes de la région gasconne réalisé en 1894 par le linguiste Édouard Bourciez nous livre pour La Bastide-Clairence deux versions de la parabole de l'enfant prodigue traduite en gascon.


La carte du Pays Basque français dressée en 1943 par Maurice Haulon laisse apparaître la "démarcation actuelle entre la langue basque et les dialectes romans", incluant la commune de La Bastide-Clairence dans l'aire gasconophone.


La Bastide-Clairence constitue un des points d'enquêtes établi pour l'élaboration de l'Atlas Linguistique de la Gascogne dressé en 1957 par Jean Séguy, professeur d'université et linguiste spécialiste du gascon. Une version orale de la parabole de l'enfant prodigue fût de plus enregistrée en gascon en 1963 par le bastidòt Armand Darritchon.


D'après la Morfología del verbo auxiliar vasco [Morphologie du verbe auxiliaire basque], La Bastide-Clairence n'est pas située dans l'aire bascophone.



Patrimoine civil |


  • l'ancien jeu de paume, actuel trinquet Gartxot, inscrit aux monuments historiques[22] en 2011.


Patrimoine religieux |




L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.



  • l'ancien cimetière juif de La Bastide-Clairence[23] ;

  • l'église Notre-Dame-de-l'Assomption[24] du XIVe siècle avec un porche roman ouvrant sur un cimetière-préau. Cette église renferme un tableau[25] du XVIIIe siècle, montrant la Vierge et l'Enfant Jésus honorés par saint Jean-Baptiste, saint François-d'Assise et deux autres saints.

  • La chapelle Notre-Dame de Clairence, construite par un particulier en 1886 pour le mariage de sa fille sur une source du XIIIe siècle soignant les maladies de peau [26].




Patrimoine environnemental |



Équipements |


La commune dispose de deux écoles primaires.



Personnalités liées à la commune |




  • Jean de Liçarrague, né à Briscous en 1506 et décédé à Labastide-Clairence en 1601, traduisit la première version du Nouveau Testament en basque ou euskara.

  • Salvatus Ier d'Iharse (ou Salvat Diharce) est nommé par Henri III évêque de Tarbes (19 janvier 1577 - vers 1602). Il est issu de la branche de cette famille de La Bastide-Clairence[27].


  • Armand Joseph Dubernad, financier et révolutionnaire, est le petit-fils de Salvat du Bernad, sieur de Tichanné, à La Bastide-Clairence.


  • Jean-Baptiste Dasconaguerre, né en 1815 à Bayonne et mort en 1899 à Londres, est un écrivain basque, maire de La Bastide-Clairence (1851-1868), auteur du premier roman publié en langue basque,"Atheka-gaitzeko oihartzunak" (1870).



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques

  • Royaume de Navarre

  • Histoire de l'Aquitaine

  • Pays basque



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

    • Fichier d’autorité international virtuel


    • Bibliothèque nationale de France (données)



  • Ressources relatives à la géographie : GeoNames • Insee (communes) • OpenStreetMapVoir et modifier les données sur Wikidata

  • Site officiel de la commune

  • Les bastides en Pyrénées-Atlantiques



Notes et références |



Notes |




  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Références |




  1. Gentilé sur habitants.fr


  2. Site du Sandre sur La Bastide-Clairence


  3. Généalogie et Histoire des Familles, « Cadastre napoléonien Basse-Navarre / La Bastide-Clairence », 1835(consulté le 26 août 2018)


  4. Carte IGN sous Géoportail


  5. a b c d e f g h i j et kPaul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque


  6. Titres publiés par don José Yanguas y Miranda - Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra ; 1840 ; Pampelune


  7. Titres du royaume de Navarre - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques


  8. Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France


  9. Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques


  10. Titres publiés par don José Yanguas y Miranda


  11. Collection manuscrite de 11 volumes de délibérations (1606 à 1789) - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques


  12. Manuscrits du XVIIe et du XVIIIe siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques


  13. a b et c- Académie de la langue basque


  14. « Toponymes occitans », sur Lo Congrès (consulté le 1er janvier 2017).


  15. GASO la banque du blason


  16. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité », sur comdpt.pyrenees-atlantiques.pref.gouv.fr (consulté le 8 juin 2014)


  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.


  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.


  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  21. [1]


  22. Notice no PA64000078, base Mérimée, ministère français de la Culture


  23. Notice no PA00084415, base Mérimée, ministère français de la Culture


  24. Notice no PA00084416, base Mérimée, ministère français de la Culture


  25. Notice no PM64000491, base Palissy, ministère français de la Culture


  26. Panneau d'information proche de la chapelle


  27. Armorial du Pays basque, ou, Recueil des notices et armoiries des maisons, familles, villes et communautés de Basse-Navarre, Labourd et Soule, des vallées du Baztan, Cinco Villas, Santesteban, Erro, Aezkoa, Urrobi, Salazar et Roncal, des villes d'Irún, Fontarabie, Saint-Sébastien et de la vallée ..., Hubert Lamant-Duhart, H. Lamant, J & D, 1997, p.64 et 150.




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