Stewart Granger
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Nom de naissance | James Lablache Stewart |
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Naissance | 6 mai 1913 Londres, Angleterre (Royaume-Uni) |
Nationalité | originaire : Britannique naturalisé : Américain |
Décès | 16 août 1993(à 80 ans) Santa Monica, Californie (États-Unis) |
Profession | acteur |
Films notables | Scaramouche |
Stewart Granger, né James Lablache Stewart, est un acteur britannique naturalisé américain, né le 6 mai 1913 à Londres en Angleterre et mort d'un cancer le 16 août 1993 à Santa Monica en Californie.
Il a été un des plus grands séducteurs de l’écran, partenaire notamment d'Edwige Feuillère, Rita Hayworth, Ava Gardner, Janet Leigh, Elizabeth Taylor, Grace Kelly, Debra Paget. Héros privilégié des films d'aventures de la MGM, il a été dirigé par George Cukor, Richard Brooks (qui l'oppose à Robert Taylor) et Fritz Lang dans des œuvres plus nuancées[C'est-à-dire ?].
Sommaire
1 Biographie
1.1 Jeunesse et formation
1.2 Carrière
1.2.1 Début à Londres
1.2.2 La star est née à Hollywood
1.2.3 La fin aux États-Unis
1.3 Vie privée
1.4 Mort
2 Filmographie sélective
2.1 Films
2.2 Téléfilm
3 Voix françaises
4 Notes et références
4.1 Autobiographie
4.2 Références
5 Liens externes
Biographie |
Jeunesse et formation |
Né le 6 mai 1913 à Londres en Angleterre, son vrai nom est James Lablache Stewart — ce qui l'a contraint à prendre un nom de scène pour ne pas être confondu avec l'acteur James Stewart. Il est l'arrière-arrière-petit-fils du chanteur d'opéra Luigi Lablache et le petit-fils de l'acteur Luigi Frédéric Lablache[1].
Il fait ses études au collège d'Epsom[2]et se destine à la médecine[réf. nécessaire]. Il s’inscrit plus tard à lacadémie d'art dramatique Douglas Webber à Londres. Il débute à au théâtre Old Vic[réf. nécessaire], et apparaît au cinéma dans de petits rôles dès 1933.
Carrière |
Début à Londres |
Sous le nom de Stewart Granger, il se fait connaître en jouant sur les scènes londoniennes avec Vivien Leigh en 1937. Démobilisé après deux ans de guerre à la suite d’une blessure[réf. nécessaire], il fait sa rentrée au théâtre en 1943 dans Gaslight avec Deborah Kerr tout en devenant l’un des jeunes premiers les plus en vue du cinéma britannique de l’époque avec son ami James Mason. Ils joueront d’ailleurs ensemble dans plusieurs films tels que Service secret (Secret Mission) de Harold French (1942), L'Homme en gris (The Man in grey) de Leslie Arliss (1943) et L'Homme fatal (Fanny by gaslight) d'Anthony Asquith (1944)), dans lesquels ils sont souvent rivaux.
Ils deviennent même interchangeables, l'un joue un rôle conçu pour l'autre et inversement : c'est ainsi que l’acteur incarne le violoniste Niccolò Paganini dans L'Archet magique (The Magic Bow, 1946) prévu pour James Mason[réf. nécessaire].
En 1949, lorsque James Mason est sollicité par Hollywood, il reste le plus grand séducteur du cinéma anglais : un personnage romantique qu'il tempère toutefois par un naturel désabusé[réf. nécessaire].
La star est née à Hollywood |
En 1950, Hollywood lui fait à son tour une offre mirifique : la Metro-Goldwyn-Mayer le paie un million de dollars pour un contrat de sept ans d'exclusivité. La gloire internationale va consacrer sa carrière. De 1950 à 1957, c'est sa grande période de triomphe : il devient une star grâce à plusieurs grands succès[réf. nécessaire].
Cette même année, il joue à nouveau avec Deborah Kerr, dans Les Mines du roi Salomon (King Solomon's mines) de Compton Bennett (1950). Ce film donne lieu à des rumeurs selon lesquelles lui et Deborah Kerr auraient eu une relation extra-conjugale[réf. nécessaire].
Il est l'explorateur, en 1952, dans Au pays de la peur (The Wild North) d’Andrew Marton avec Cyd Charisse, puis le héros de Scaramouche de George Sidney (1952) avec Janet Leigh et Eleanor Parker et du Prisonnier de Zenda (The Prisoner of Zenda) (1952) avec à nouveau Deborah Kerr dans lequel il affronte son vieux complice James Mason, il a pour partenaire Grace Kelly dans L'Émeraude tragique (Green Fire) d’Andrew Marton et Rita Hayworth dans le péplum Salomé (Salome) de William Dieterle. Sa distinction aristocratique le désigne pour incarner le dandy célèbre du Beau Brummel (Beau Brummell) de Curtis Bernhardt avec Elizabeth Taylor (1954).
Les cinéastes se le disputent[réf. nécessaire], Fritz Lang travaillera avec lui sur Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet, 1955) avec sa compatriote Joan Greenwood, George Cukor sur La Croisée des destins (Bhowani Junction, 1955) avec Ava Gardner ainsi que Richard Brooks avec La Dernière Chasse (The Last Hunt, 1956) avec Robert Taylor et Debra Paget.
La fin aux États-Unis |
Cependant le comédien a mauvaise réputation à cause de son caractère irritable, difficile et capricieux[réf. nécessaire]. En 1956, le Daily Mirror le définit comme « l'acteur anglais le plus impopulaire d'Hollywood »[réf. nécessaire]. Petit à petit, cette notoriété va lui causer des problèmes pour sa carrière[réf. nécessaire]. Elle sera exploitée par le producteur Darryl Zanuck que l’acteur avait boxé parce que celui-ci voulait coucher avec son épouse Jean Simmons[réf. nécessaire]. Cette anecdote a été racontée par lui-même et le producteur lui a dit qu'il allait briser sa carrière. Il l'a fait : sa carrière américaine est finie[réf. nécessaire] après 1957.
Son contrat avec la Metro-Goldwyn-Mayer se termine par deux films médiocres et insignifiants[réf. nécessaire][Lesquels ?]. Depuis 1956, il est naturalisé américain, mais il décide de rentrer dans son pays natal pour y apparaître dans une série de petits films qui ne sont en rien comparables à ceux qui firent sa gloire[réf. nécessaire].
Le comédien accepte de tourner dans des petites coproductions européennes qui achèvent de ternir sa réputation[réf. nécessaire]. Il retrouve néanmoins un regain de popularité aux États-Unis au début des années 1970[réf. nécessaire] en étant le héros d'un feuilleton téléviséThe Men from Shiloh.
L'acteur a toujours avoué sa préférence pour le théâtre[réf. nécessaire]. En ce qui concerne sa carrière cinématographique, il est fort sévère :« J'ai joué dans une quantité de films », confiait-il en 1970 dans une interview à un grand hebdomadaire américain, « certains exécrables, d'autres supportables. Mais je n'ai jamais fait un film dont je sois fier… »[réf. nécessaire].
Vie privée |
Stewart Granger est marié à plusieurs reprises, avec Jean Simmons en deuxièmes noces notamment[réf. nécessaire], et a eu des liaisons avec Deborah Kerr et Hedy Lamarr durant son premier mariage[réf. nécessaire].
En 1938, il se marie avec Elspeth March (1911-1999) jusqu'en 1948, avec qui il a deux enfants Jamie et Lindsey[réf. nécessaire].
Le 20 décembre 1950, il se marie avec l'actrice et sa partenaire à l'écran Jean Simmons (1929-2010) jusqu'au 12 août 1960 : ils ont un enfant[réf. nécessaire].
En 1964, il se marie, une dernière fois, avec Caroline LeCerf jusqu'en 1969. Ils ont une fille appelée Samantha[réf. nécessaire].
Mort |
Stewart Granger est mort le 16 août 1993 d'un cancer de la prostate et des os à Santa Monica en Californie.
Filmographie sélective |
Films |
- Années 1930
1939 : So this is London (en) de Thornton Freeland
- Années 1940
1942 : Service secret (Secret Mission) de Harold French
1943 : L'Homme en gris (The Man in grey) de Leslie Arliss
1944 : Love Story de Leslie Arliss
L'Homme fatal (Fanny by gaslight) d'Anthony Asquith
1945 : La Madone aux deux visages (en) (Madonna of the Seven Moons) d’Arthur Crabtree
Un soir de rixe (en) (Waterloo Road), de Sidney Gilliat
César et Cléopâtre (Caesar and Cleopatra) de Gabriel Pascal
1947 : Jusqu'à ce que mort s'ensuive (Blanche Fury) de Marc Allégret
1948 : Sarabande (Saraband for Dead Lovers) de Basil Dearden
Les Ennemis amoureux (Woman Hater) de Terence Young
1949 : Adam et Evelyne (en) (Adam and Evelyne) de Harold French
- Années 1950
1950 : Les Mines du roi Salomon (King Solomon's mines) de Compton Bennett
1951 : Trois troupiers (Soldiers Three) de Tay Garnett
1952 : Au pays de la peur (The wild north) d'Andrew Marton
Miracle à Tunis (The Light Touch) de Richard Brooks
Scaramouche de George Sidney
Le Prisonnier de Zenda (The Prisoner of Zenda) de Richard Thorpe
1953 : Salomé (Salome) de William Dieterle
La Reine vierge (Young Bess) de George Sidney
La Perle noire (All the brothers were valiant) de Richard Thorpe
1954 : Le Beau Brummel (Beau Brummell) de Curtis Bernhardt
L'Émeraude tragique (Green Fire) d’Andrew Marton
1955 : Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet) de Fritz Lang
Des pas dans le brouillard (Steps in the Fog) d’Arthur Lubin
1956 : La Dernière Chasse (The Last Hunt) de Richard Brooks
La Croisée des destins (Bhowani Junction) de George Cukor
1957 : La Petite Hutte (The Little Hut) de Mark Robson
Terreur dans la vallée (Gun Glory) de Roy Rowland
1958 : Harry Black et le tigre (en) (Harry Black and the Tiger) de Hugo Fregonese
Le Crime était signé (The Whole Truth) de John Guillermin
- Années 1960
1960 : Le Grand Sam (North to Alaska) de Henry Hathaway
1961 : Scotland Yard contre X (The Secret Partner) de Basil Dearden
1962 : Sodome et Gomorrhe (Sodom and Gomorrah) de Robert Aldrich
Héros sans retour (Marcia o crepa) de Frank Wisbar
Le Mercenaire (La Congiura dei Dieci)
1963 : Le Jour le plus court (Il Giorno più corto) de Sergio Corbucci
1964 : L'Invasion secrète (The Secret invasion) de Roger Corman
Parmi les vautours (Unter Geiern) d'Alfred Vohrer
1965 : L'Appât de l'or noir (Der Ölprinz) de Harald Philipp
1966 : Le Carnaval des barbouzes (Gern hab'ich frauen gekitt) de Alberto Cardone, Louis Soulanes, Sheldon Reynolds et Robert Lynn
La Planque (The Trygon Factor) de Cyril Frankel
1967 : Le Dernier Safari (The Last Safari) de Henry Hathaway
- Années 1970
1978 : Les Oies sauvages (The Wild Geese) d’Andrew V. McLaglen
Téléfilm |
1982 : The Royal Romance of Charles and Diana de Peter Levin
Voix françaises |
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et aussi :
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Notes et références |
Autobiographie |
(en) Stewart Granger, Sparks fly upward, Granada (Londres), 1981, 416 p. (ISBN 0-586-05599-1)
Références |
(en) Clarissa Lablache Cheer, The Great Lablache : Nineteenth century operatic superstar: his life and his times, Bloomington, Xlibris, 2009, XX-701 p. (ISBN 978-1-4415-0215-5, OCLC 695818945), Appendice F (Lablache family tree), p. 582.
(en) TR Thomson, Epsom College Register 1855-1954, Oxford University Press, 620 p. (OCLC 26735674, lire en ligne [PDF]), p. 339.
Liens externes |
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(en) Stewart Granger sur l’Internet Movie Database
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