Lombardie




































































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Blason de Lombardie
Héraldique


Drapeau de Lombardie
Drapeau

Administration

Pays

Drapeau de l'Italie Italie
Chef-lieu

Milan

Provinces
12

Communes
1 546

Président
Attilio Fontana (Ligue du Nord)
2018-2023

NUTS 1
ITC (Italie du nord-ouest)

ISO 3166-2
IT-25
Démographie

Population
10 031 195 hab. (30/09/2017)
Densité 420 hab./km2
Géographie

Superficie

2 386 300 ha = 23 863 km2
Localisation

Localisation de Lombardie
Liens

Site web

regione.lombardia.it


La Lombardie (en italien : Lombardia, /lombarˈdiːa/, en lombard : Lumbardia) est une région d'Italie septentrionale, située au sud de la Suisse, à l’est du Piémont, à l’ouest de la Vénétie et du Trentin-Haut-Adige et au nord de l’Émilie-Romagne. La ville de Milan en est le chef-lieu.


La superficie est de 23 857 km2 et sa population est estimée à 10 023 876 habitants, ce qui en fait la région italienne la plus peuplée.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Géographie


  • 3 Orographie


  • 4 Climat


  • 5 Économie


    • 5.1 Secteur primaire


    • 5.2 Secteur secondaire


    • 5.3 Secteur tertiaire




  • 6 Administration


  • 7 Politique


  • 8 Spécialités culinaires


  • 9 Vins, spiritueux et autres boissons


  • 10 Notes et références


  • 11 Bibliographie


  • 12 Annexes


    • 12.1 Article connexe


    • 12.2 Liens externes







Histoire |


Pendant et après la chute de l'Empire romain, l'Italie fut ravagée par des séries d'invasions tribales. La dernière et la plus marquante fut celle des Lombards (Longobardi en italien), qui vinrent vers 570. Leur long règne donna à la région, dont Pavie était la capitale, son nom actuel, la Lombardie. Les noblesses franque, bavaroise et lombarde entretinrent des relations étroites pendant plusieurs siècles. Après des querelles initiales et la conversion des Lombards au christianisme, les relations entre les Lombards et les populations locales s'améliorèrent. Finalement, la langue et la culture des Lombards s'assimilèrent avec la culture latine, laissant des traces dans de nombreux mots de la langue italienne, des noms (notamment des toponymes), le code civil, des lois, etc.




La Cathédrale de Milan.


Le règne lombard prend fin en 774 lorsque le roi franc Charlemagne conquit Pavie et annexa le Royaume d'Italie (principalement l'Italie du nord et centrale) à son empire. Les anciens ducs et nobles lombards furent remplacés par d'autres vassaux, princes-évêques ou marquis germaniques. Le onzième siècle fut marqué par un essor économique important dans la région, dû au développement du commerce et surtout à des conditions agricoles favorables. Comme dans d'autres régions en Italie, cette évolution mena à une reconnaissance des villes, dont la richesse croissante leur permit de défier le pouvoir suprême féodal traditionnel, représenté par les empereurs germains et leurs légats locaux. Ce processus atteint son apogée aux douzième et treizième siècles, lorsque différentes ligues lombardes formées de villes alliées de Lombardie, généralement menées par Milan, vainquirent l'Empereur Hohenstaufen Frédéric Ier à Legnano, ainsi que son petit-fils Frédéric II, à Parme.


Le duché de Milan se structure alors sous la domination des Visconti (1277-1447) puis des Sforza (1450-1535). À l'issue des guerres d'Italie, la domination espagnole s'impose sur le duché de Milan (traité du Cateau-Cambrésis en 1559), puis celle des Habsbourg à l'issue de la guerre de succession d'Espagne (traité de Baden (1714).


Conquise en 1797 par Bonaparte qui la transforma en République cisalpine, la Lombardie (Lombardia) fut rendue par le Congrès de Vienne à l'Autriche qui l'associa à la Vénétie pour former le Royaume lombard-vénitien.


En 1848, un soulèvement favorable au Risorgimento réussit à chasser provisoirement les Autrichiens de Milan. Toutefois, le très martial maréchal Radetzky, malgré ses 82 ans, contre-attaqua. Il écrasa les troupes du Royaume de Sardaigne lors de la première Custozza et de celle de Novare et réinstalla ainsi l'Autriche en Italie du Nord.


Ce n'est qu'en juin 1859 que les Piémontais, très fortement épaulés par les Français, réussirent à prendre le dessus sur l'Autriche lors des batailles de Magenta et de Solférino. Toutefois le 12 juillet, Napoléon III, rendu inquiet par les pertes dans son armée, stoppait tout. À l'armistice de Villafranca, il obtenait le rattachement de la Lombardie au Royaume de Sardaigne de Victor-Emmanuel II de Savoie et de Cavour en échange du duché de Savoie et du comté de Nice pour la France et le maintien de l'Autriche en Vénétie.



Géographie |




Nord-ouest de la Lombardie vu depuis le satellite. À partir de la gauche : le Lac Majeur, le lac de Lugano, le Lac de Côme et Iseo en bas à droite. Dans la partie inférieure gauche, la zone métropolitaine de Milan.


La surface de la Lombardie est divisée presque également entre les plaines (qui représentent environ 47 % du territoire) et les zones montagneuses (qui représentent 41 %). Les 12 % restants de la région sont vallonnés.
Morphologiquement, la région est divisée en quatre parties : une strictement alpine, une montagneuse ou formée de collines, un niveau de division entre Haute et Basse-Vallée, et enfin la zone située au sud du fleuve Pô. La région est traversée par des dizaines de rivières (y compris le plus grand fleuve en Italie) et est arrosée par des centaines de lacs naturels et artificiels.


Elle atteint son point culminant avec le Punta Perrucchetti (4 020 m) appartenant aux Alpes Bernina.


Tandis que presque toute la Lombardie est située dans le bassin du Pô, elle comporte de petits morceaux de territoire appartenant au bassin du Rhin ainsi qu'à celui du Danube.



Orographie |




Zones d'altitude en Lombardie.


En termes géographiques, la Lombardie ne peut pas être considérée comme un territoire unique, délimité par des configurations physiques précises, en raison de la variété des paysages qui la traversent sans la délimiter, ou parce que les frontières administratives sont très souvent le résultat d'événements historiques complexes. Cependant, il est possible de décrire en termes généraux son territoire administratif en considérant les reliefs, les lacs et les rivières. Au nord, la Lombardie est bordée par des bassins versants alpins entre la Valteline et les vallées du Rhin et de l'Inn, même si parfois, la frontière traverse la Valteline. À l'est s'étendent le lac de Garde et la rivière Mincio pour séparer la Lombardie d'autres régions italiennes ; au sud le Pô (sauf pour l'Oltrepò pavese et l'Oltrepò mantovano qui se prolongent vers le sud), et à l'ouest le Lac Majeur et le Tessin (à l'exception de la région historique de la Lomellina (it)).



Climat |


Le climat de la région est de type climat continental humide, les hivers sont froids et humides et les étés sont chauds avec des précipitations plus marquées en été et en automne.
Données climatiques de la ville de Milan (source meteoam) :



  • température moyenne minimum en janvier : −2 °C, maxi : 5 °C ; précipitations 64 mm ;

  • température moyenne minimum en juillet : 17 °C, maxi : 29 °C ; précipitations 68 mm.



Économie |


Première puissance économique régionale d'Italie, la Lombardie produit à elle seule 20,7 % des 1 740 milliards d’euros du PIB italien en 2009, accueillant de nombreux pôles industriels, financiers, et commerciaux du pays. Supérieur de 35 % à la moyenne européenne, son PIB par habitant s'élevait à 33 647,7 euros en 2008, contre 26 277,7 euros pour l'Italie.


En Lombardie, en 2005, il y avait 4 millions d’emplois : 63 % travaillaient dans les services, 36 % dans l’industrie, et 1 % dans l’agriculture. Le taux d’emploi régional était de 66,6 % en 2006 : 76,4 % des hommes travaillaient, contre 56,5 % des femmes. L’emploi chez les femmes a augmenté ces dernières années grâce à des politiques sociales de niveau local et national, mais il n’est pas encore au niveau des pays nord-européens (>60 %). Le pourcentage des femmes cadres a doublé de 1992 à 2005 en passant de 12 % à 20,8 %.


L’économie de la Lombardie se caractérise par une grande variété de secteurs dans lesquels elle s’est développée, des secteurs traditionnels tels que l’agriculture et l’élevage, à l’industrie lourde et légère, jusqu’au secteur des services, qui a fortement évolué ces dernières décennies.



Secteur primaire |


L’agriculture était la base du développement économique de la Lombardie. La mécanisation et la restructuration du territoire a permis une augmentation sans précédent de la production agricole. L’agriculture de la région est principalement axée sur la production de céréales (maïs, soja, blé), de légumes, de fruits (poires et melons) et de vin.



Secteur secondaire |


L’industrie est dominée par des PME (petites et moyennes entreprises) souvent à caractère familial, mais aussi par de grandes entreprises. Elle est florissante dans de nombreux domaines : mécanique, électronique, métallurgique, textile, chimie, pétrochimie, pharmacie, alimentaire, rédaction, mobilier, et la production de chaussures. La ville métropolitaine de Milan rassemble plus de 40 % des entreprises lombardes.



Secteur tertiaire |


Le commerce et les finances ont un poids important dans le secteur des services. Milan accueille notamment la Bourse italienne, les principaux centres financiers et la Foire de Milan, qui est le plus grand complexe d’exposition d’Europe. Les banques, les transports, les communications et les services aux entreprises ont aussi une grande part dans le secteur tertiaire, sans oublier le tourisme (villes, montagnes, lacs).



Administration |




Les provinces lombardes.


La Lombardie est subdivisée en une ville métropolitaine et onze provinces :



  • Milan, Bergame, Brescia, Côme, Lecco, Crémone, Lodi, Mantoue, Monza et Brianza, Pavie, Sondrio, Varèse.


Politique |


À l'issue des élections régionales de 2010, le Conseil régional de Lombardie est constitué de 23 élus du Peuple de la liberté, 21 du Parti démocrate, 18 de la Ligue du Nord, 4 de l'Italie des valeurs, 3 de l'Union de Centre, 1 du Parti des retraités et 1 de Gauche, écologie et liberté. Président de la région depuis 1995, Roberto Formigoni (PdL) est réélu.



Spécialités culinaires |




  • Polenta (Polenta e asino, Polenta e osei: génoise en forme de demi-sphère avec des amandes et de la mousse au chocolat. Un oiseau en chocolat y est posé au sommet, d’où "osèi". Polenta Vunscia, Polenta e Gorgonzola)

  • Minestra de fasö

  • Minestrone

  • Vitello tonnato

  • Bresaola de la Valtellina


  • Pizzoccheri della Valtellina (plat de tagliatelles à la farine de sarrasin et de froment, agrémenté de beurre, de légumes verts, d’ail, de sauge, de pommes de terre et d’oignon, le tout nappé de fromage Bitto)

  • Quartirolo lombardo

  • Stufato à la pavesane

  • Zuppa a la pavese

  • Brasato

  • Risotto

  • Bollito misto

  • Osso buco

  • Escalope à la milanaise

  • Côtelette à la milanaise ou cotùleta

  • Büseca

  • Crustin negà

  • Less e mustarda

  • Less e salsa verda

  • Cassoeula

  • Mostarda de Crémone et de Mantoue

  • Fromage Gorgonzola

  • Fromage Bitto

  • Fromage Grana Padano

  • Fromage Mascarpone

  • Fromage Taleggio

  • Fromage Bel Paese

  • Torta bertolda ou bertuldina


  • Panettone ou Colomba

  • Torrone de Crémone

  • Amaretti di Saronno

  • Safran

  • Miels de plaine et de montagne



Vins, spiritueux et autres boissons |



  • Franciacorta

  • Nebbiolo (producteur)

  • Nino negri (producteur)


  • Bonarda de Lombardie



  1. Pinot gris

  2. Barbera Oltrepo'

  3. Rouge S. Colombano

  4. Rouge Franciacorta



  • Inferno (Valtellina)

  • Grumello (Valtellina)

  • Sassella (Valtellina)

  • Sforzato (Valtellina)

  • Valtellina Superiore (Valtellina)

  • Oltrepo' Pavese

  • Tene di franciaforte

  • Capriano del colle

  • Sarda bresciano

  • Moscato di Scanzo

  • Amaretto di Saronno

  • Grappa lombarde

  • Vermouths lombards

  • Bières artisanales

  • Jus de fruits et sirops

  • Eaux minérales locales



Notes et références |





Bibliographie |


  • Daniel Vitali, Les Celtes d'Italie, Paris, Collège de France/Fayard, coll. « Leçons inaugurales du Collège de France » (no 189), 2007, 80 p. (ISBN 978-2-213-63289-6)


Annexes |


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Article connexe |


  • Liste des commanderies templières en Lombardie


Liens externes |




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