Panama





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République du Panama[1]


República de Panamá











Drapeau
Drapeau du Panama.


Blason
Armoiries du Panama.




Description de l'image Panama (orthographic projection).svg.














Devise nationale
(la) Pro Mundi Beneficio
(Pour le bénéfice du monde)

Hymne national
Hymne de l’isthme





















Administration
Forme de l'État
République
Président
Juan Carlos Varela
Langues officielles
Espagnol
Capitale
Panama

8° 58′ N, 79° 32′ O























Géographie
Plus grande ville
Panama
Superficie totale
75 420 km2
(classé 118e)
Superficie en eau
2,9 %[réf. nécessaire]
Fuseau horaire
UTC - 5













Histoire
Indépendance
De l'Espagne
Déclarée
28 novembre 1821 (déclaration)
3 novembre 1903 (séparation de la Colombie)

















Démographie
Gentilé
Panaméen

Population totale (2017[2])

3 753 142 hab.
(classé 130e)
Densité
50 hab./km2





















Économie

PIB nominal (2015)

52 13 milliards de USD[2] (81e)

PIB (PPA) (2011)

50,25 milliards de USD[2] (85e)

IDH (2017)

en augmentation 0,789[3] (élevé  ; 66e)
Monnaie
Balboa (PAB​)

















Divers
Code ISO 3166-1
PAN, PA​
Domaine Internet
.pa
Indicatif téléphonique
+507



Le Panama, en forme longue la république du Panama[1] (en espagnol : Panamá et República de Panamá), est un pays de 75 420 km2 situé à l’extrémité sud de l’Amérique centrale, sur l’isthme de Panama. Il est limitrophe du Costa Rica et de la Colombie, dont il faisait autrefois partie. Le pays est peuplé de 3 657 024 habitants en 2015.


Le canal du même nom, canal de Panama autrefois américain, est aujourd'hui une source majeure de financement pour l'État panaméen. Une des spécificités du pays sur le plan politique est qu'il ait renoncé à avoir une armée puissante[4] au profit de la protection de son environnement ; c'est aussi le pays dont la plus grande proportion est couverte par des parcs naturels nationaux.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Période colombienne : 1821-1902


    • 1.2 Indépendance en 1903 : république du Panama


    • 1.3 Omar Torrijos : 1968-1981


    • 1.4 Manuel Noriega : 1981-1989




  • 2 Politique et administration


  • 3 Provinces, districts et municipalités


  • 4 Climat


  • 5 Géographie


    • 5.1 Axes de communication et transports


      • 5.1.1 Canal de Panama


      • 5.1.2 Chemin de fer


      • 5.1.3 Réseau routier




    • 5.2 Frontières terrestres


    • 5.3 Frontières maritimes




  • 6 Économie


  • 7 Démographie


  • 8 Religions


  • 9 Culture


  • 10 Divers


  • 11 Notes et références


  • 12 Annexes


    • 12.1 Bibliographie


    • 12.2 Articles connexes


    • 12.3 Liens externes







Histoire |


Article détaillé : Histoire du Panama.



Carte du Panama.


Christophe Colomb touche les côtes panaméennes pendant son quatrième voyage, au cours duquel il longe les côtes du Honduras jusqu'à l'isthme de Panama. Le 24 février 1503[réf. nécessaire], Colomb fonde l'un des premiers établissements espagnols en territoire continental, Santa María de Belen, laissant la charge de cette dernière à son frère Bartolomé tandis qu'il repart pour l'Espagne demander du renfort pour poursuivre la colonisation. Les envahisseurs espagnols entrent par la suite en conflit avec les Indiens, et à la suite de plusieurs attaques victorieuses des Indiens, Santa María de Belen est abandonnée par ses habitants qui s'embarquent pour l'Espagne


Dès le début du XVIe siècle, l’isthme fut colonisé par l’empire espagnol qui y ouvrit de grandes routes marchandes pour l’or et l’argent du Pérou. Par conséquent, cet emplacement était très bien gardé et fortifié contre les possibles attaques des flibustiers, pirates et autres menaces d'envergure. L'Espagne et l'Angleterre n'entretenaient pas de bonnes relations, puisque l'Espagne possédait une majeure partie du Nouveau Monde et que les empires européens comme l'Angleterre convoitaient certains de ces territoires. Les deux empires établirent donc un traité afin de réduire considérablement les hostilités dans leurs colonies du Nouveau Monde : le traité de Madrid (1670) ou traité de Godolphin. En dépit de ce traité, des corsaires anglais prirent Portobelo l'année suivante sous le commandement d'Henry Morgan. Malgré les fortifications de la ville et des défenseurs plus nombreux que les troupes pirates, l’équipage s’empara de la ville et la pilla. Le butin de Morgan se serait élevé à plus de 120 000 euros. La mise à feu et à sang de la ville par les flibustiers obligea les Espagnols et les survivants de Portobelo à s’établir quelques milles plus loin. À la fin de la prise de Panama, Henry Morgan abandonne son équipage en emportant l'essentiel du butin[5].



Période colombienne : 1821-1902 |


Par les Guerres d'indépendance hispano-américaines (1810-1825, la Colombie, intégrée dans la vice-royauté du Pérou (1542-1824), puis rattachée à celle de Nouvelle-Grenade, se sépare de l'Espagne. La région fait partie de la Grande Colombie en 1821-1831[6].


L'État souverain du Panama (1855-1886) redevient Département de Panama (1886-1903), à quoi met fin la Guerre des Mille Jours (1899-1902).



Indépendance en 1903 : république du Panama |


Articles détaillés : Guerre des Mille Jours et Scandale de Panama.

Alors que la Colombie est plongée dans la guerre civile, des indépendantistes soutenus par les États-Unis déclarent l’indépendance du Panama de la Colombie le 3 novembre 1903. Les navires de guerre américains ancrés à l’abord des côtes interdisent toute intervention de l’armée colombienne. Le 18 novembre 1903, à New York, est signé le Traité Hay-Bunau-Varilla, faisant du Panama un protectorat[7].


Les États-Unis reçoivent une frange de 10 miles de large des deux côtés du canal, pour sa construction et son exploitation à perpétuité. La souveraineté dans la zone du canal leur revient, le Panama étant « exclu de l’exercice de tels droits souverains, pouvoir ou autorité ». On leur concède aussi un droit d’ingérence permanent dans les affaires intérieures panaméennes, et la possibilité d’intervenir militairement en cas d’atteinte à l’ordre public. Cette clause prend force de loi lorsqu’on l’inclut dans la Constitution, promulguée le 20 février 1904, et rédigée avec la participation du consul américain William I. Buchanan. Le canal de Panama (dont la construction fut commencée en 1881 sous l’impulsion de Ferdinand de Lesseps), est inauguré en 1914[7]. En France, cette construction donna lieu à un scandale politico-financier. De nombreux troubles sociaux et politiques agitèrent cette république qui connut des régimes plus ou moins autoritaires. De nombreux français (Guadeloupe et Martinique) ont participé à la construction du canal de Panama. Ils ont pris souche dans le pays[réf. souhaitée].



Omar Torrijos : 1968-1981 |


Le général Omar Torrijos, au pouvoir depuis 1968, se lance dans un combat contre les États-Unis pour obtenir la souveraineté du Panama. En 1973, devant l'absence de progrès dans les négociations avec Washington, il tente de faire intervenir l'ONU : « Nous n'avons jamais été, ne sommes pas et ne serons jamais un État associé, une colonie ou un protectorat, et nous n'entendons pas ajouter une étoile au drapeau des États-Unis ». Mis en minorité, Washington appose son véto à la résolution adoptée. Finalement, en 1977, Torrijos réussit à renégocier l’accord sur la zone du canal (Traités Torrijos-Carter)[8].


En dehors du canal, Torrijos met en œuvre une politique de caractère populiste, avec l'inauguration d'écoles et la création d'emplois, la redistribution des terres agricoles (qui fut la mesure la plus populaire de son gouvernement). Les réformes furent accompagnées d'un important programme de travaux publics. Il affronte par ailleurs les multinationales nord-américaines, exigeant d'elles des hausses de salaires pour les travailleurs et redistribue 180 000 hectares de terres non cultivées. En février 1974, sur le modèle de l'OPEP pour le pétrole, il tente de constituer l'Union des pays exportateurs de bananes avec les autres États d’Amérique centrale pour répondre à l'influence de ces multinationales, mais n'obtient pas leur soutien. Sa politique favorise l'émergence d'une classe moyenne et la représentation des communautés indigènes[8].



Manuel Noriega : 1981-1989 |


À sa mort en 1981, le général Manuel Noriega, commandant la garde nationale (qui fut à une période rémunéré par la CIA[9]), s’est mis, dans les faits, à contrôler le pouvoir. En juillet 1987, les États-Unis ont tenté d’obtenir l’extradition de Noriega, pour trafic de drogue, puis ont soumis le pays à des sanctions économiques. Noriega, en dépit d'une opposition civile majoritaire[10], s'est maintenu au pouvoir jusqu'à l’opération Just Cause lancée en décembre 1989 par l’armée américaine pour le capturer. Il est ensuite remplacé par Guillermo Endara, son concurrent à l'élection présidentielle de 1989, que Noriega avait annulée[10]. La Commission pour la défense des droits de l'homme en Amérique centrale (CODEHUCA) a estimé entre 2 500 et 3 000 le nombre de civils tués pat l’armée américaine et la Commission pour la défense des droits de l'homme au Panama (CONADEHUPA) a estimé à 3 500 le nombre de morts parmi les civils au cours de l'invasion du Panama[11].


La Zone du canal de Panama fut rendue au Panama le 31 décembre 1999, à la suite des Traités Torrijos-Carter. Depuis le 22 octobre 2006, les Panaméens ont décidé d’agrandir le canal, pour faire face à la hausse du trafic et rester compétitifs sur le transbordement.



Politique et administration |


Article détaillé : Politique au Panama.

Le Panama est une république présidentielle. Le vote est accordé à tous les citoyens de plus de dix-huit ans[12]. Il n’est pas obligatoire de voter.


Le Président de la République, les membres du parlement ainsi que les vice-présidents sont élus par le suffrage universel direct pour une durée de cinq ans.


L'actuel président de la république panaméenne est Juan Carlos Varela.


Les membres du gouvernement sont nommés par le Président. Le parlement est monocaméral, seulement composé d'une Assemblée nationale.


Pour ce qui est de l'autorité judiciaire, dix juges composent la Cour suprême de Justice pour une période, cette fois, de dix ans. Le pouvoir législatif n’est exercé que par une seule chambre, renouvelée tous les cinq ans. Elle compte 72 sièges. Le pays est divisé en 10 provinces, trois territoires indigènes et 74 municipalités.


Les tâches militaires et de police sont attribuées aux Forces publiques du Panama.



Provinces, districts et municipalités |


Article détaillé : Provinces du Panama.

Provinces

Le Panama est divisé en dix provinces, la dernière créée étant Panama Ouest en janvier 2014[13], et trois territoires indigènes autonomes (comarques, en espagnol comarcas indígenas).


Les dix provinces sont : Bocas del Toro, Coclé, Colón, Chiriquí, Darién, Herrera, Los Santos, Panama, Veraguas et Panama Ouest.


Les trois territoires sont : Emberá, Ngöbe-Buglé et Guna Yala (San Blas). Ils constituent à eux trois une province supplémentaire.


Districts et municipalités

Chaque province est divisée en plusieurs districts et chaque district est divisé en plusieurs municipalités (corregimientos).


Les deux territoires supplémentaires de Kuna de Madugandí et de Kuna de Wargandí, respectivement situés dans les provinces de Panama et de Darién, n'ont que le statut de municipalités[13],[14].



Climat |


Le climat du Panama peut être défini comme tropical, les températures nocturnes sont comprises entre 21 °C et 25 °C, contre 28 °C à 34 °C en journée; tandis que l'humidité reste comprise entre 50 % et 90 %. Les reliefs de la côte caribéenne sont en moyenne, plus exposés aux précipitations que ceux de la côte pacifique. Les pluies abondantes (1 100−3 600 mm par an) et l'humidité toujours élevée, participent au développement d'une flore luxuriante sur l'ensemble du territoire panaméen.



Géographie |


Article détaillé : Géographie du Panama.



Image satellite du Panama.


Le Panama est un pays d’Amérique centrale, entouré par la mer des Caraïbes, l’océan Pacifique, la Colombie et le Costa Rica.


Le Panama est traversé par le canal de Panama. Ce pays a une superficie d'environ 75 420 km2[2], ce qui est comparable à un peu moins du dixième de la superficie du Chili.
Le Panama, par sa situation dans l’isthme reliant l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, occupe une situation stratégique.



Axes de communication et transports |



Canal de Panama |


Un canal interocéanique long de 79,6 km qui traverse le pays, du Nord au Sud, permet d’aller par bateau de l'océan Atlantique via la mer des Caraïbes à l’océan Pacifique et inversement, sans contourner l’Amérique du Sud par la Terre de Feu au sud du Chili. Il offre un gain de temps considérable pour les transporteurs maritimes, le trajet durant de huit à dix heures.
Ce canal est composé de trois jeux d’écluses :



  • Les écluses de Miraflores qui comportent deux chambres inversées ;

  • Les écluses de Pedro Miguel qui se composent d’une seule chambre ;

  • Les écluses du lac Gatún qui comportent trois chambres dénivelées.


La construction du canal a débuté en 1881. Le projet est alors une initiative française après le succès du canal de Suez.
En 1888, les travaux s’arrêtent en raison des problèmes financiers de la Compagnie universelle qui exploite le canal.
Ce n’est qu’en 1914, après reprise des travaux en 1904, que le canal peut ouvrir. Le premier navire à passer le canal est alors le SS Ancon.


Les États-Unis exploitèrent ensuite les droits du canal, sur une zone large de dix miles de chaque côté du tracé du canal, avec le traité de Panama, et ce, malgré l’indépendance du Panama signée avec la Colombie en 1903. En effet les travaux avaient repris grâce à la pression américaine qui avait aussi contribué à la révolte du Panama envers cette même Colombie.


En 1978, le Panama a repris le contrôle de la concession grâce aux multiples interventions du général au pouvoir, Omar Torrijos.



Chemin de fer |


La seule voie de chemin de fer existante au Panama est la ligne de la Compagnie des chemins de fer du canal de Panama qui longe le canal du port de Balboa au port de Colon.



Réseau routier |


La Transaméricaine qui traverse le pays sur toute sa longueur est la colonne vertébrale routière du pays sur laquelle viennent se greffer les routes secondaires allant soit vers le Nord, soit vers le Sud. Goudronnée sur toute sa longueur, elle est cependant à certains endroits en mauvais état. De gros travaux sont en cours pour créer une 2×2 voies sur toute la longueur.



  • La route de Panama City à Santiago est en bon état, ensuite, de gros travaux sont en cours.

  • Il n'est pas possible de rejoindre la Colombie par la route.


Le réseau routier secondaire est dans un piteux état ou non goudronné.



Frontières terrestres |


Les frontières terrestres sont d'une longueur totale de 555 km



  • 330 km avec le Costa Rica

  • 225 km avec la Colombie
    • Le traité Victoria-Vélez délimite la frontière terrestre entre la Colombie et le Panama.




Frontières maritimes |


Le Panama est baigné par l'océan Atlantique au Nord et l'océan Pacifique au Sud. La longueur des côtes du Panama est de 2 490 km.


  • Le traité Liévano-Boyd délimite la frontière maritime entre la Colombie et le Panama.


Économie |


Article détaillé : Économie du Panama.

Le Panama possède la plus puissante économie d'Amérique centrale[15]. Le pays doit principalement son essor économique au Canal de Panama. La ville de Panama est le plus important centre financier d'Amérique centrale. D'autre part, la taxation y étant faible, le Panama est classé comme un paradis fiscal par d'autres pays. Le PIB par habitant, de 13 000 dollars (estimation 2010)[2], est également le plus élevé de la région. Le pourcentage du PIB consacré à l'investissement était de 26,8 %[2] du PIB en 2010. Celui consacré à l'éducation était de 3,8 %[2] en 2008 et le pourcentage du PIB consacré à la défense était de 1 %[2] du PIB dans les dépenses militaires en 2008.


Les services occupent une grande place dans l’économie du Panama. Les principales activités sont les services financiers, le commerce et le tourisme. Pour ce qui est des principaux produits du secteur primaire du Panama ils sont : les bananes, le riz, le maïs, le café, le sucre de canne, le bétail, les légumes, le bois de construction et les crevettes. Ce pays contient des ressources naturelles limitées telles que le cuivre et l’or. Chaque année, il y a 1 050,6 milliers de tonnes de bananes produites au Panama. En 2008, 29,96 % des terres du Panama constituent des terres arables agricoles. Puis, 7,36 % des terres panaméennes sont des terres arables. Tandis que le secteur secondaire du Panama est caractérisé par l’industrie. Les industries les plus prospères sont celles où l’on retrouve les matériaux de construction ; tel que le ciment et la fabrication de meubles, ainsi que la préparation des aliments, de produits laitiers, le raffinage du sucre, la fabrication de vêtements, les produits pétroliers, les produits chimiques, les papiers et tout autre produit de papier puis l’impression. La restitution de la zone du canal, contrôlée par les États-Unis jusqu’en 1999, a encouragé le lancement de nouveaux projets. Panama fait partie des pavillons de complaisance.

Le 22 octobre 2006, les Panaméens ont décidé par référendum d'élargir le canal afin de rester compétitifs dans le trafic de marchandises. D’après l’ACP (organisme qui gère le canal) les retombées économiques générées seront énormes. Cet agrandissement à un jeu de trois écluses s’imposait car le trafic de conteneurs est en constante augmentation, de plus les deux canaux ne pouvaient plus absorber le flux incessant de navires. Cet élargissement va permettre aux bateaux à fort tirant d’eau et à grand tonnage de ne plus faire de détour et donc de gagner du temps, cet élargissement permettra un gain de temps énorme, ce qui permettra d’engranger plus de profit. Du côté panaméen, cela va engendrer la création de près de quarante mille emplois directs et indirects et permettre à la population de ce pays, dont 40 % vit sous le seuil de pauvreté, de profiter de la manne économique. Cela peut aussi influer sur la région où les investisseurs pourront trouver des conditions avantageuses à leur installation, de trouver des taux d’impositions faibles et pourquoi pas profiter d’une zone franche comme on en trouve à la frontière sud des États-Unis. De plus, un troisième élargissement est déjà prévu pour faire face à la hausse du trafic et pour rester compétitif.


La monnaie est le balboa. Seules les pièces circulent, la monnaie papier est le dollar des États-Unis.


En 2011, la part des principaux secteurs d’activités dans le PIB est de :



  • secteur agricole : 4,3 % du PIB ;

  • secteur industriel : 16,6 % du PIB ;

  • secteur des services : 79,1 % du PIB[2].


Les principales productions du Panama sont (agriculture) : bananes, riz, maïs, café, sucre de canne, légumes ; animaux de ferme ; crevettes[16]


Les principaux partenaires du Panama pour ce qui est des exportations sont : États-Unis 45,9 %, Suède 8,1 %, Benelux 5,3 %, Costa Rica 5,1 %[16]



Démographie |




Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d’habitants.


Article détaillé : Démographie du Panama.

Le pays compte 3 657 024 habitants en 2015 dont environ 1 426 habitent la capitale même[2].


En 2015, le taux de croissance annuelle était de 1,32 %, (1,463 % en 2010)[2], le taux de natalité était de 18,32 pour 1 000 habitants (19,17 en 2010) et le taux de mortalité était de 4,81 décès pour 1 000 habitants (4,62 en 2010)[2].


La population du Panama est originaire principalement des colonisateurs espagnols, d'esclaves provenant d'Afrique subsaharienne et de peuples indigènes ces derniers sont résultat d'un métissage.
La population du Panama est très métissée : 72 % de la population panaméenne est métis. Les Noirs representent 9 % de la population. 13 % de la population sont amérindiens et 6 % de la population sont Blancs, les principales tribus indigènes au Panama sont les Guaymí (Ngäbe), les Kuna, les Emberá et d'autres tribus minoritaires[2].



Religions |


























Religion à Panama[17]
Religion
Pourcentage

Catholicisme
70 %

Protestantisme
19 %

Sans religion
7 %
Autres confessions
4 %

En ce qui concerne la religion, la liberté de culte existe au Panama. La plupart des Panaméens sont catholiques. Toutefois, en raison de la diversité de population du pays, il y a de nombreuses églises, temples, synagogues et mosquées.


En 2019, les Journées mondiales de la jeunesse se tiendront dans ce pays[18].



Culture |


Article détaillé : Culture du Panama.

L’espagnol est l'unique langue officielle du pays, legs de la colonisation espagnole, mais une partie importante de la population maîtrise également l’anglais, du fait des liens très étroits, tant politiques qu'économiques, entretenus avec les États-Unis.
Les Espagnols ont converti les indigènes et les esclaves africains et leurs descendants au catholicisme, aujourd’hui encore très présent.
Cependant des restes de religion indigène ou africaine existent toujours.
Le Panama compte de nombreuses danses d’origine africaine.


Les Panaméens font une semaine de carnaval qui se termine la veille du mercredi des Cendres premier jour de carême.


Chaque année, le 4 novembre, les Panaméens fêtent leur drapeau (Dia de la bandera), symbole de leur indépendance d'avec la Colombie. Ce jour-là, on peut observer des défilés dans les grandes villes du pays, constitués de multiples Bandas (groupes) de tipico (musique traditionnelle du Panama), ainsi que de troupes de danse traditionnelle panaméenne vêtues de la pollera.



Divers |


Le Panama a pour codes :



  • MP, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;


  • .pa, selon la liste des Internet TLD (domaine de premier niveau) ;

  • PA selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;

  • PA selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;

  • PAN, selon la liste des codes pays du CIO ;

  • PAN, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, alpha-3 ;

  • PAN, selon la norme ISO 3166-1 alpha-3 (liste des codes pays) ;

  • PM selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2.



Notes et références |




  1. a et bLa graphie du nom du pays varie en français : on trouve aussi les noms Panamá et république du Panamá, mais aussi république de Panamá (Robert des noms propres).


  2. a b c d e f g h i j k l et m(en) « The World Factbook — Central Intelligence Agency », sur www.cia.gov (consulté le 25 avril 2018).


  3. (en) « Human Development Reports », sur hdr.undp.org (consulté le 12 octobre 2018).


  4. (es) « Congreso Decide Abolir Ejército En Panamá » (consulté le 14 septembre 10).


  5. (en) Robert Guttman, « Henry Morgan: The Pirate Who Invaded Panama in 1671 », dans Military History magazine, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne).


  6. « Panama », sur www.tlfq.ulaval.ca (consulté le 25 avril 2018).


  7. a et b« Panamá, un canal à tout prix », Le Monde diplomatique,‎ 1er novembre 2003(lire en ligne, consulté le 11 décembre 2017).


  8. a et bMaurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, 2015, p. 305-311.


  9. Larry Collins, Les Aigles Noirs, Robert Laffont, 1993, 505 p. (ISBN 2-221-06833-5).


  10. a et bObservatoire Politique de l'Amérique latine et des Caraïbes : « Panama : Système électoral », sur sciencespo.fr (consulté le 15 janvier 2017).


  11. (en) Central American Human Rights Commission, Report of Joint CODEHUCA–CONADEHUPA delegation, january–february 1990.


  12. Constitution de la République du Panamà, Titre IV Droits politiques, Chapitre I De la citoyenneté, Article 131, Sont citoyens de la République tous les Panaméens de plus de dix-huit ans sans distinction de sexe


  13. a et b« Provinces et Comarques | Vivre au Panama », sur www.vivre-au-panama.com (consulté le 19 octobre 2016).


  14. (en) « Provinces of Panama », Wikipedia,‎ 31 août 2016(lire en ligne, consulté le 19 octobre 2016).


  15. PAUL RIBÉREAU-GAYON, « Panama, un paradis autre que fiscal ? », sur Le Journal International, 24 janvier 2014(consulté le 25 avril 2018).


  16. a et b« Panama : géographie, démographie, politique, économie, transport », sur www.studentsoftheworld.info (consulté le 25 avril 2018).


  17. (en) Religion in Latin America: Widespread Change in a Historically Catholic Region, Pew Research Center, 13 novembre 2014, 14, 162, 164 p., PDF (lire en ligne).


  18. « Panama, « le centre du monde » pour les prochaines JMJ », sur La Croix, 31 juillet 2016(ISSN 0242-6056, consulté le 25 avril 2018).



Annexes |




Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Panama.



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Bibliographie |



  • Garibay, David, Médina-Nicolas, Lucile, Vieillard-Baron, Alain, [s.d.]. site Universalis, « Panama »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 18 septembre)

  • Guttman, Robert [s.d.]. « Henry Morgan: The Pirate Who Invaded Panama in 1671 », dans Military History magazine : Henry Morgan (consulté le 18 septembre)

  • Larousse [s.d.]. Encyclopédie du Petit Larousse, « Panama » (consulté le 18 septembre)

  • Tugault, Frédérique (1986), dans Repère, le Panama (consulté le 18 septembre)

  • Mellander, Gustavo A., The United States in Panamanian Politics:The Intriguing Formative Years. Danville, Ill.: Interstate Publishers, 1971, OCLC 138568

  • Mellander, Gustavo A.; Nelly Maldonado Mellander (1999). Charles Edward Magoon: The Panama Years. Río Piedras, Puerto Rico: Editorial Plaza Mayor. (ISBN 1-56328-155-4). OCLC 42970390.

  • François Trotet, Le Panama, Paris, Éditions Karthala, 1991. 189 p.

  • Interex, Présentation : Panama, consultée le 5 janvier 2011

  • Université de Laval [s.d]. Panama (consulté le 18 septembre)



Articles connexes |



  • Histoire du Panama

  • Canal de Panama

  • Ferdinand de Lesseps

  • Scandale de Panama



Liens externes |





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