Jeanne d'Arc (porte-hélicoptères)







Page d'aide sur l'homonymie Pour les autres navires du même nom, voir Jeanne d'Arc (navire).















































































































Jeanne d'Arc

Image illustrative de l’article Jeanne d'Arc (porte-hélicoptères)
La Jeanne d'Arc descendant la Seine, juillet 1999
Autres noms

La Résolue (avant armement)
Jeanne d'Arc (1964)
Type

Croiseur porte-hélicoptères
Histoire
A servi dans

Civil and Naval Ensign of France.svg Marine nationale

Chantier naval

Arsenal de Brest
Quille posée

1959
Lancement
30 septembre 1961
Armé
16 juillet 1964
Statut
Retirée du service le 7 juin 2010
Désarmée le 2 novembre 2010
Équipage
Équipage
677 personnes (46 officiers dont 16 instructeurs, 158 officiers élèves, 473 équipage)
Caractéristiques techniques

Longueur
181,38 m

Maître-bau
24 m (22 m à la ligne de flottaison)

Tirant d'eau
7,5 m

Tirant d'air
52 m

Déplacement
10 575 tonnes

À pleine charge
13 270 tonnes

Propulsion
2 groupes de 2 turbines
4 chaudières à chauffe automatique
2 hélices
Puissance
40 000 ch (29 420 kW)
Vitesse

26,5 nœuds (49 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement
6 missiles mer-mer Exocet MM 38
4 tourelles de 100mm Mle 53
Électronique
1 radar naval DRBV-22 D
1 radar DRBV-51
2 radars Racal Decca DRBN-34
3 radars DRBC-32 A
1 sonar DUBV-24
1 détecteur ARBR-16
1 intercepteur ARBX-10
1 bruiteur remorqué SLQ-25 Nixie
TACAN : NRBP-20
1 système d'identification ami-ennemi NRBI-50
Rayon d'action
7 500 nq à 15 nd (13 890 km à 27,8 km/h) et 3 000 nq à 27 nd (5 556 km à 50 km/h) - 90 jours de vivres
Aéronefs
8 hélicoptères de combat
Carrière

Port d'attache
Brest
Indicatif
(international) : FAMJ

La Jeanne d'Arc (R97) (affectueusement surnommée la Jeanne) était un croiseur porte-hélicoptères français. Il fut construit par l'arsenal de Brest de 1959 à 1964. Mis à flot sous le nom provisoire de La Résolue, il reçut le nom de Jeanne d'Arc le 16 juillet 1964 au désarmement de son prédécesseur, le croiseur école Jeanne d'Arc. La Jeanne d'Arc est rentrée de son ultime mission le 27 mai 2010 et a été retirée du service le 7 juin 2010[1]. La dernière cérémonie des couleurs a quant à elle eu lieu le 1er septembre 2010[2]. Le bâtiment est déconstruit à partir d'octobre 2014. Il n'est pas remplacé.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Mission


    • 1.2 Campagnes


      • 1.2.1 44e et dernière campagne




    • 1.3 Désarmement




  • 2 Caractéristiques


    • 2.1 Caractéristiques techniques


    • 2.2 Caractéristiques militaires


    • 2.3 Record de vitesse




  • 3 Liste des commandants


  • 4 D'autres navires appelés Jeanne d'Arc


  • 5 Hommage


  • 6 Bibliographie


  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Articles connexes


    • 8.2 Liens externes







Histoire |


La Jeanne d'Arc est mise sur cale à l'Arsenal de Brest le 7 juillet 1960. Elle est lancée le 30 septembre 1961 sous le nom de La Résolue. Le 16 juillet 1964 elle est rebaptisée Jeanne d'Arc et mise en service en tant que porte-hélicoptères. Son numéro de coque est R97.



Mission |


La Jeanne d'arc était destinée :



  • en temps de paix, à servir de bâtiment-école au profit du groupe école d'application des officiers de Marine (GEAOM), tout en possédant un groupe aérien de 2 hélicoptères Puma et 2 hélicoptères Gazelle de l'Aviation légère de l'armée de terre (ALAT), et de 2 hélicoptères Alouette III de l'escadrille 22S de l'Aviation navale ;

  • en temps de guerre, à mener des missions de combat, soit dans le domaine de la lutte anti-sous-marine en embarquant 8 hélicoptères WG 13 Lynx, soit dans le cadre d'une mission d'action extérieure en mettant en œuvre des hélicoptères Puma ou Gazelle de l'Aviation légère de l'armée de terre (ALAT), et en transportant des troupes de débarquement.


Elle ne sera pas remplacée par un autre bâtiment-école. Les officiers élèves de l'école navale effectueront à la place un stage de formation à la mer de 6 mois, appelé « mission Jeanne d'Arc » à bord d'un bâtiment de projection et de commandement (BPC) et sa conserve (actuellement une frégate de type La Fayette)[3],[4].



Campagnes |




Campagne 1974 - 1975 avec le Forbin 




  • Départ de Brest le 21 octobre 1974

  • Dakar du 28 octobre 1974


  • Port of Spain (Trinidad et Tobago) du 10 novembre au 13 novembre 1974

  • Nouvelle Orléans (États-Unis) du 20 novembre au 26 novembre 1974


  • Veracruz (Mexique) du 29 novembre au 2 décembre 1974

  • Panama City (Panama) du 11 décembre au 15 décembre 1974

  • San Francisco (États-Unis) du 26 décembre au 3 janvier 1975

  • Carthagène (Colombie) 17 janvier au 21 janvier 1975

  • Antilles françaises et britannique du 24 janvier au 13 février 1975

  • Rio de Janeiro ( Brésil) du 24 février au 2 mars 1975

  • Buenos Aires (Argentine) du 7 mars au 15 mars 1975

  • Salvador ( Brésil) 21 mars au 26 mars 1975

  • Santa Cruz de Ténériffe (Espagne) du 5 avril au 8 avril 1975

  • Alger (Algérie) du 26 avril au 30 avril 1975

  • Arrivée à Brest le 7 mai 1975




Campagne 1975 - 1976 avec le Forbin 




  • Départ de Brest le 13 novembre 1975

  • Tunis (Tunisie) du 20 novembre au 24 novembre 1975

  • Athènes (Grèce) du 27 novembre au 2 décembre 1975

  • Canal de Suez (Égypte) du 4 décembre au 4 décembre 1975

  • Djibouti (République de Djibouti) du 9 décembre au 15 décembre 1975

  • La Réunion du 23 décembre au 28 décembre 1975

  • Ile Maurice (République de Maurice) du 29 décembre au 3 janvier 1976

  • Jakarta (Indonésie) du 13 janvier au 18 janvier 1976

  • Bali (Indonésie) du 20 janvier au 22 janvier 1976

  • Singapour (Singapour) du 26 janvier au 31 janvier 1976

  • Bombay (Inde) du 9 février au 15 février 1976


  • Bandar Abbas (Iran) du 18 février au 23 février 1976

  • Djibouti (République de Djibouti) du 28 février au 10 mars 1976

  • Les Seychelles (République des Seychelles) du 15 mars au 19 mars 1976

  • Le Cap (Afrique du Sud) du 29 mars au 1er avril 1976

  • Abidjan (Côte d'Ivoire) du 10 avril au 15 avril 1976

  • Dakar (Sénégal) du 19 avril au 23 avril 1976

  • Toulon (Jeanne-d'Arc) du 30 avril au 7 juin 1976

  • Brest (Forbin) le 30 avril 1976

  • Brest (Jeanne-d'Arc) le 11 juin 1976




Campagne 1977 - 1978 avec le Forbin 




  • Départ de Brest le 7 novembre 1977

  • Alexandrie (Égypte) du 17 novembre au 22 novembre 1977

  • Djibouti (République de Djibouti) du 28 novembre au 30 novembre 1977

  • Les Seychelles (République des Seychelles) du 7 décembre au 12 décembre 1977


  • Mombasa (Kenya) du 15 décembre au 20 décembre 1977

  • Mayotte du 22 décembre au 30 décembre 1977

  • La Réunion du 2 janvier au 4 janvier 1978

  • Maurice (Maurice) du 7 janvier au 12 janvier 1978


  • Crozet le 17 janvier 1978


  • Kerguelen du 20 janvier au 22 janvier 1978


  • Fremantle (Australie) du 31 janvier au 4 février 1978

  • Melbourne (Australie) du 10 février au 17 février 1978


  • Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée) du 24 février au 27 février 1978

  • Darwin (Australie) le 2 mars 1978

  • Bali (Indonésie) du 6 mars au 11 mars 1978

  • Singapour (Singapour) du 14 mars au 18 mars 1978

  • Madras (Inde) du 24 mars au 29 mars 1978


  • Colombo (Sri Lanka) du 31 mars au 5 avril 1978

  • Djibouti (République de Djibouti) le 13 avril 1978


  • Port Soudan (Soudan) du 15 avril au 18 avril 1978

  • Tunis (Tunisie) du 27 avril au 1er mai 1978

  • Brest le 9 mai 1978




Campagne 1995 - 1996 « Mers de feu, Mers de glace » avec le Germinal 




  • Départ de Brest le mardi 7 novembre 1995

  • Casablanca (Maroc) le lundi 13 novembre 1995

  • Ponta Delgada (Açores) le lundi 20 novembre 1995

  • New York (États-Unis) le 29 novembre 1995

  • Miami (États-Unis) le 8 décembre 1995


  • La Guaira (Venezuela) le 22 décembre 1995

  • La Guadeloupe le 28 décembre 1995


  • Sainte-Lucie le 4 janvier 1996


  • Recife (Brésil) le 12 janvier 1996

  • Santa Cruz de Tenerife (Espagne) le 25 janvier 1996

  • Tunis (Tunisie) le 1er février 1996

  • Istanbul (Turquie) le 9 février 1996


  • Haïfa (Israel) le 16 février 1996

  • Lisbonne (Portugal) le 29 février 1996

  • Portsmouth (Angleterre) le 8 mars 1996


  • Gdynia (Pologne) le 18 mars 1996

  • Retour Brest le 27 mars 1996




44e et dernière campagne |




La Jeanne d'Arc à Québec


Au cours de sa dernière mission, la Jeanne d'Arc a fait escale en Martinique à Fort-de-France pendant une semaine en mars 2010, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Québec en avril 2010[5]. Elle était aussi présente lors de l'anniversaire du port de Hambourg en mai 2010 aux côtés de navires de lutte anti-sous-marine allemands. Le 21 mai 2010, le porte-hélicoptères a fait son avant-dernière escale à Rouen, sa ville marraine, en compagnie du Belem, puis a fait son ultime retour à Brest le 27 mai 2010 au quai Malbert, après sa 44e campagne.



Désarmement |




2010 : la Jeanne d'Arc désarmée le long de l'épi porte-avions no 4 de la base navale de Brest.


La Jeanne d'Arc a été retirée du service actif le 7 juin 2010. Il fut un temps évoqué qu'elle serve d'hélisurface près de Saint-Tropez[6], mais le navire sera finalement détruit. Le matériel de rechange a été débarqué puis un certain nombre d'équipements et de matériels utilisables sur d'autres navires ont été démontés comme certains éléments de machine qui serviront pour les frégates De Grasse et Tourville. Certaines pièces symboliques seront remises aux villes de Brest, de Rouen, sa ville marraine, et de Domrémy-la-Pucelle ou à des musées. Les archives et des éléments du patrimoine du navire ont eux été transmis au Service historique de la Marine. Les superstructures les plus importantes du navire ont été démontées et toutes les inscriptions permettant d'identifier le navire effacées. Un inventaire de produits polluants a été effectué.


En juillet 2010, la flamme de guerre de 60 mètres de long de la Jeanne d'Arc a été remise au Tonnerre qui reprend la mission de formation des Officiers de Marine.


Depuis le 2 novembre 2010, le navire ne porte plus officiellement le nom de Jeanne d'Arc et s'est vu attribuer le numéro de coque Q860. Il a fait l'objet d'un appel d'offres pour son démantèlement avec recyclage des métaux[7]. Le 27 novembre 2012, son ancre est installée à l'extrémité de l'île Lacroix à Rouen. Amarrée à Brest le long de la digue de la rade abri côté port militaire, la coque était visible depuis la route de la corniche qui longe le port militaire. Elle a quitté Brest pour Bassens le 11 octobre 2014, pour y être démantelée par les sociétés Bartin Recycling et Petrofer Société Nouvelle, le Colbert[8] subira le même sort en 2016. Fin mars 2016, avec 6 mois de retard le désamiantage de la Jeanne est achevé, elle a rejoint la forme fin mai pour être découpée. Fin 2016, la coque de la Jeanne a complètement disparu du port girondin, l'acier est transféré au Pays basque pour être recyclé[réf. nécessaire].


Le navire école des élèves-officiers de marine n'est pas remplacé.



Caractéristiques |



Caractéristiques techniques |


La Jeanne d'Arc mesure 181,38 m de long, 24 m de large et son tirant d'air est de 52 m. Son déplacement est compris entre 10 575 t et 13 270 t selon qu'il est à lège ou à pleine charge. Quatre chaudières multitubulaires de type dissymétrique[9] fournissent en énergie le navire et ses quatre turbines Rateau-Bretagne. Ainsi le navire dispose d'une puissance électrique de 4 400 kW et d'une puissance de 40 000 ch (29 420 kW) pour faire tourner deux hélices[10]. À feux poussés, le porte-hélicoptères pouvait atteindre 30 nœuds soit 55 km/h[11]. En 2008, en raison de son âge, la Jeanne d'Arc file à une vitesse de croisière de 12 nœuds et peut monter à 20 nœuds pour des pointes de plusieurs heures.



Caractéristiques militaires |




Gros plan des superstructures : les conteneurs Exocet, une tourelle de 100mm et les embarcations côté bâbord (en 1999)


Armement d'origine :



  • 4 tourelles 100 mm Mle 53

  • 4 mitrailleuses Browning 12.7mm M-2HB


Armement avant son retrait du service :



  • 2 tourelles 100 mm Mle 53

  • 4 mitrailleuses Browning 12.7mm M-2HB

  • 6 missiles mer-mer Exocet MM 38

  • 8 hélicoptères


Une rampe double de missiles Masurca était prévue à l'origine sur la plage avant, mais n'a jamais été installée.


Les 6 missiles mer-mer Exocet MM 38 ont été installés en 1975 soit 11 ans après son armement et les 2 tourelles arrière débarquées en 2000.


Les canons de 100 mm Mle 53 assurent la défense anti-aérienne du navire avec une portée pratique de 6 km contre une cible aérienne.


La Jeanne d'Arc a des capacités d'emport d'une dizaine d'hélicoptères lourds et légers. Elle peut mettre en œuvre simultanément (décollage et appontage) 3 hélicoptères.



Record de vitesse |


Le mercredi 26 mai 2010 à h du matin, dans un baroud d'honneur, les mécaniciens ont poussé les machines de la « vieille dame » à la vitesse sur le fond de 30,9 nœuds [12] (soit près de 57 km/h). Cette vitesse a pu être atteinte grâce au courant du raz Blanchard, qui l’a légèrement aidée. La vitesse alors affichée au loch était de 29,4 nœuds, dépassant ainsi l'ancien record de 27 nœuds (50 km/h) établi peu de temps après son lancement.



Liste des commandants |


La Jeanne d'arc aura eu 25 commandants. Le capitaine de vaisseau Clotteau est, en fonction des sources, compté ou non dans cette liste car il l'a commandée alors qu'elle s'appelait encore La Résolue et cela avant son admission au service actif[13].








































































































































































Grade à la nomination

Nom

Date de prise de commandement
0
Capitaine de vaisseau
Pierre Clotteau
4 mai 1963 (La Résolue)
1
Capitaine de vaisseau
Alfred Postec
16 juillet 1964
2
Capitaine de vaisseau
Christian Claverie
4 septembre 1965
3
Capitaine de vaisseau
André Gélinet
5 septembre 1967
4
Capitaine de vaisseau

François Flohic
5 septembre 1969
5
Capitaine de vaisseau

Gérard de Castelbajac
3 septembre 1971
6
Capitaine de vaisseau

Christian Brac de la Perrière
31 août 1973
7
Capitaine de vaisseau
Stéphane Beaussant
4 juillet 1975
8
Capitaine de vaisseau
Bertrand Bonavita
8 juillet 1977
9
Capitaine de vaisseau
Jean-Pierre Fourquet
3 août 1979
10
Capitaine de vaisseau
Régis Merveilleux du Vignaux
15 mai 1981
11
Capitaine de vaisseau
Pierre Bonnot
5 juillet 1983
12
Capitaine de vaisseau
Xavier de Lussy
27 juin 1985
13
Capitaine de vaisseau
Christian Rouyer
12 juin 1987
14
Capitaine de vaisseau
Jean-Marie Viriot
13 juillet 1989
15
Capitaine de vaisseau
Michel Olhagaray
15 juillet 1991
16
Capitaine de vaisseau
Alain Dumontet
13 juillet 1993
17
Capitaine de vaisseau
Bruno Sifantus
31 mai 1995
18
Capitaine de vaisseau
Pierrick Blairon
31 juillet 1997
19
Capitaine de vaisseau
Philippe Combes
23 juillet 1999
20
Capitaine de vaisseau
Jérôme Régnier
20 juillet 2001
21
Capitaine de vaisseau
Marc de Briançon
24 juillet 2003
22
Capitaine de vaisseau
Gilles Tillette de Mautort
31 août 2005
23
Capitaine de vaisseau
Hervé Bléjean
28 août 2007
24
Capitaine de vaisseau
Patrick Augier
10 juillet 2009
25
Lieutenant de vaisseau
Pascal Guerriau

1er septembre 2010


D'autres navires appelés Jeanne d'Arc |


Article détaillé : Jeanne d'Arc (navire).

Depuis 1820, avec une interruption entre 1885 et 1901, la Marine nationale a toujours disposé d’un bâtiment portant le nom de Jeanne d’Arc. L'école d'application était accueillie à bord d’un navire portant ce nom depuis 1912. Depuis 2010, les élèves officiers ne disposent plus de navire dédié.



Hommage |



  • En 2010, pour la collection Des bateaux et des hommes créée par Cristel Éditeur d'Art, le peintre officiel de la Marine Michel Bez réalise la lithographie « La Jeanne d'Arc, Ambassadrice de France » présentée dans un portfolio. Tiré à 290 exemplaires, celui-ci rassemble cette lithographie originale et un texte de Christophe Penot numérotés et signés à la main par l’artiste et l'auteur.

  • En 2010, le peintre officiel de la Marine Michel Bez réalise la lithographie du portfolio « Inoubliable Jeanne d'Arc » créé par Cristel Éditeur d'Art. Tiré à 45 exemplaires pour saluer les 45 campagnes du « mythe amiral de la Marine française », ce portfolio rassemble cette lithographie originale et un texte inédit de Didier Decoin, tous deux numérotés et signés à la main par l’artiste et l'auteur.



Bibliographie |



  • Axel Duroux et Jean-Marie Chourgnoz, La Jeanne, Ouest-France, 1989(ISBN 978-2737302145)

  • Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française, Rennes, éditions Ouest-France, 1994, 428 p. (ISBN 2-7373-1129-2)


  • Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d’Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2002, 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0).

  • Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, 2011, 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)

  • Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, 2016, 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)

  • Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. II : 1870-2006, Millau, Rezotel-Maury, 2005(ISBN 2-9525917-1-7, lire en ligne)


  • Michel Bez et Yann Le Pichon, La Jeanne d'Arc, Lavauzelle, 1994.

  • « Adieu, Jeanne, Adieu ! », texte de Christophe Penot, tirage à 690 exemplaires numérotés, 48 p., 2009, Cristel Éditeur d'Art



Notes et références |




  1. Décision n° 0-25103-2010/DEF/EMM/STN portant changement de position du porte-hélicoptères « Jeanne d’Arc »


  2. Stéphane Jézéquel, « Brest. La Jeanne d'Arc entre une dernière fois en Penfeld. », sur letelegramme.com, Le Télégramme, 13 juillet 2010


  3. (fr) Vincent Lastennet, « École navale. La Jeanne d'Arc ne sera pas remplacée », sur letelegramme.com, Le Télégramme, 19 octobre 2008(consulté le 19 octobre 2008)


  4. (fr)Yann Bessoule, « Interview avec l'amiral Pierre-François Forissier », Le Marin,‎ octobre 2008(ISSN 1149-9877)


  5. https://www.defense.gouv.fr/marine/base/breves/journees_portes_ouvertes_a_bord_de_la_jeanne_d_arc_a_fort_de_france


  6. http://www.actualite-francaise.com/depeches/porte-helicopteres-jeanne-arc-quitte-brest-derniere-campagne,7312.html


  7. Note-Web, Recyclage-Récupération, consulté le 2011/01/06


  8. « Déconstruction des coques de l’ex-Jeanne d’Arc et de l’ex-Colbert », sur defense.gouv.fr, 11 juin 2014


  9. chaudières multitubulaires de type dissymétrique, timbrées à 45 kg/cm2, surchauffe à 450°


  10. hélices à quatre pales fixes pesant chacune 6,36 t


  11. https://www.defense.gouv.fr/marine/base/articles/jeanne_d_arc_termine_barre_et_machines


  12. https://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-30-5-noeuds-record-battu-pour-la-Jeanne-d%E2%80%99Arc-_39382-1387522_actu.Htm


  13. La Jeanne d'Arc sur netmarine.net



Voir aussi |


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Articles connexes |



  • Liste des porte-aéronefs français

  • Liste des anciens navires de la marine nationale depuis 1945

  • Histoire de la marine française depuis 1789

  • Mission Jeanne d'Arc



Liens externes |



  • Site officiel

  • « Porte-hélicoptères Jeanne d'Arc », sur netmarine.net (consulté le 11 juin 2013)

  • Les bâtiments ayant porté le nom de Jeanne d'Arc




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