Bernard Rogel
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Bernard Rogel | ||
Nom de naissance | Bernard Émile Marc Rogel | |
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Naissance | 5 janvier 1956 Brest, Finistère (France) | |
Origine | Français | |
Allégeance | France | |
Arme | Marine nationale | |
Grade | Amiral | |
Années de service | 1976- | |
Commandement | SNA Casabianca, SNA Saphir, SNLE L'Inflexible Forces sous-marines et Force océanique stratégique | |
Distinctions | Grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre national du Mérite Commandeur de l'ordre du Mérite maritime | |
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Bernard Rogel est un officier de marine français, né le 5 janvier 1956 à Brest. Amiral, il est chef de l'état-major particulier du président de la République depuis le 13 juillet 2016.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Formation
1.2 Grades successifs
1.3 Commandements
1.4 Fonctions d'état-major
2 Décorations
2.1 Décorations françaises
2.2 Décorations étrangères
3 Notes et références
4 Voir aussi
4.1 Lien externe
Biographie |
Formation |
Bernard Rogel entre à l'École navale en 1976. Il est d'abord affecté sur des sous-marins d'attaque et lanceurs d'engins ; en 1989, il obtient le brevet d'atomicien à Cherbourg[1].
Grades successifs |
Grades et dates de promotion
- Enseigne de vaisseau de 1re classe : 1er août 1979
- Lieutenant de vaisseau : 1er août 1983
- Capitaine de corvette : 1er août 1988
- Capitaine de frégate : 1er août 1992
- Capitaine de vaisseau : 1999
- Contre-amiral : 2006
- Vice-amiral : ~2009
- Vice-amiral d'escadre : ~2010
- Amiral : 12 septembre 2011
Commandements |
Il prend le commandement des sous-marins nucléaires d'attaque Casabianca (équipage bleu) et Saphir (équipage rouge) de 1990 à 1992[1]. Il devient officier chargé de l'entraînement et de la tactique au sein de l'escadrille des sous-marins de la mer Méditerranée, avec une responsabilité particulière sur l'entraînement et de la qualification des commandants et équipages de sous-marins nucléaires d'attaque, de la mise au point des matériels et de l'évolution des tactiques sous-marines[1].
Admis en 1994 comme stagiaire[2] au Collège interarmées de Défense[3] à Paris[1], il devient ensuite commandant en second de la frégate anti-sous-marine Tourville puis du sous-marin nucléaire lanceur d'engins Indomptable en 1996[1].
Il sert ensuite à l'état-major des armées, en tant qu'adjoint « mer » du chef de cabinet du CEMA, de janvier 1998 à avril 2000[1].
Il exerce à nouveau un commandement à la mer, d'avril 2000 à décembre 2001, sur le sous-marin nucléaire lanceur d'engins Inflexible (équipage bleu) avec lequel il effectue deux patrouilles opérationnelles, puis rejoint en janvier 2002 l'état-major de l'amiral commandant la FOST, où il est chef de la division « Conduite des opérations », puis chef d'état-major[1].
Fonctions d'état-major |
Auditeur de l’Institut des hautes études de Défense nationale et du Centre des hautes études militaires pendant l'année universitaire 2003-2004, il rejoint ensuite l'Élysée comme adjoint au chef de l’état-major particulier du président de la République, chargé des dossiers nucléaire et maritime et du suivi des opérations militaires extérieures[1].
De septembre 2006 à août 2009, il est le chef de cabinet du chef d’état-major des armées, puis sous-chef d’état-major « Opérations » à l'état-major des armées (EMA) dirigeant pendant deux ans les opérations extérieures interarmées. Il a également sous sa responsabilité le commandement interarmées de l’Espace, la cyberdéfense des armées, le commandement interarmées des hélicoptères et plusieurs divisions de l'EMA[1]. L'amiral Rogel totalise 27 000 heures de plongée[1].
Le 12 septembre 2011, il prend les fonctions de chef d'état-major de la Marine et est élevé aux rang et appellation d'amiral à la même date[4]. Enfin par arrêté du 6 juillet 2016, il est nommé par François Hollande chef de l'état-major particulier du président de la République à compter du 13 juillet[5]. Il est confirmé dans ces fonctions par le nouveau président de la République Emmanuel Macron[6],[7],[8].
Décorations |
Décorations françaises |
Grand officier de la Légion d'honneur[9]
Commandeur de l'ordre national du Mérite[10]
Commandeur de l'ordre du Mérite maritime
Médaille de la Défense nationale, échelon argent
Décorations étrangères |
Brésil : grand officier du Mérite naval
Ordre souverain de Malte : grand officier avec épées du Collier de l'ordre pro Merito Melitensi
États-Unis : commandeur de la Legion of Merit
Côte d'Ivoire : commandeur de l'Ordre national
Tchad : officier de l'Ordre national
République centrafricaine : chevalier de l'Ordre de la Médaille de la Reconnaissance
Allemagne : Croix de commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
Notes et références |
Biographie officielle sur le site du ministère de la Défense.
Le terme Stagiaire qualifie les "officiers-élèves" de l'Enseignement militaire supérieur du second degré.
Le CID avait succédé en 1993 aux Écoles supérieures de Guerre de chaque armée et à l'École supérieure de la Gendarmerie.
Décret du 24 juin 2011
Arrêté du 6 juillet 2016
Arrêté du 14 mai 2017 portant nomination à la présidence de la République (NOR : PREX1714467A), dans Journal officiel de la République française, no 114 du 15 mai 2017, texte no 1 (extrait du Journal officiel électronique authentifié [PDF]).
Pierre Laberrondo, « Emmanuel Macron a constitué sa garde rapprochée à l’Élysée », acteurspublics.com, 15 mai 2017(consulté le 15 mai 2017)
Arrêté du 14 mai 2017 portant nomination à la présidence de la République
Décret du 4 juillet 2014
Décret du 6 novembre 2009
Voir aussi |
Lien externe |
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