Équipe d'Italie de rugby à XV
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Italie
Surnom | la Squadra Azzurra, les Azzurri |
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Stade | Stadio Olimpico (72 698 places) |
Entrée au Board | 1987 |
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Sélectionneur | Conor O'Shea |
Capitaine | Sergio Parisse |
Record de sélections | Sergio Parisse (128) |
Record de points | Diego Domínguez (983) |
Record d’essais | Marcello Cuttitta (25) |
Premier match officiel
20 mai 1929
Espagne 9 - 0 Italie
Plus large victoire
18 mai 1994
Italie 104 - 8 Rép. Tchèque
Plus large défaite
19 juin 1999
Afrique du Sud 101 - 0 Italie
Coupe du monde | |
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· Phases finales | 8/8 |
· Meilleur résultat | 3e de poule (1987, 1991, 1995, 2003, 2007, 2011, 2015) |
L’équipe d'Italie de rugby à XV ou Squadra Azzurra est l'équipe qui représente l'Italie dans les compétitions majeures de rugby à XV, la Coupe du monde de rugby à XV et le Tournoi des Six Nations (appelé Tournoi dans la suite de l'article). Elle intègre le tournoi lors de l'édition 2000. Elle n'a jamais remporté cette compétition et son bilan est de 12 rencontres gagnées et un match nul pour 67 défaites. L'Italie participe également à la Coupe du monde depuis sa création mais elle n'a jamais dépassé le stade des matchs de poule.
La Federazione Italiana Rugby (fédération italienne de rugby à XV ou F.I.R.) fondée en 1928, a la charge de gérer l'équipe d'Italie. Les Italiens jouent en blanc et bleu. Les Azzurri ont évolué à domicile au stade Flaminio de Rome jusqu'en 2013. À la suite de difficultés rencontrées pour effectuer une mise aux normes et d'agrandissement de ce stade, la F.I.R. décide que l'équipe nationale joue ses rencontres au Stade olympique et abandonne ses droits sur le stade Flaminio à la Fédération italienne de football. l'Irlandais Conor O'Shea, successeur du français Jacques Brunel, est l'entraîneur de la sélection nationale depuis mai 2016.
Au 21 novembre 2016, elle est treizième au classement des équipes nationales de rugby[1].
Sommaire
1 Histoire
1.1 Débuts (1911-1942)
1.2 Après-guerre (1948-1980)
1.3 Entrée dans le haut niveau mondial (1980-2000)
1.4 Intégration et apprentissage du Tournoi (2000-2007)
1.5 Stagnation (depuis 2007)
2 Palmarès
2.1 Coupe du monde
2.2 Tournoi des Six Nations
2.3 Statistiques des rencontres
3 Tenue, emblèmes, symboles
3.1 Tenue vestimentaire
3.2 Hymne et emblème
4 Stades
5 Composition du XV italien
5.1 Joueurs
5.1.1 Provenance des joueurs
5.1.2 Joueurs emblématiques
5.1.3 Record de sélections
5.1.4 Record de points
5.1.5 Record d'essais
5.1.6 Équipe en 2017
5.1.6.1 Avants
5.1.6.2 Arrières
5.2 Entraîneurs
5.2.1 Entraîneurs notables
5.2.2 Équipe technique 2017
6 Aspects socio-économiques
6.1 Popularité
6.2 Couverture médiatique
6.3 Aspects économiques
7 Annexes
7.1 Notes et références
7.1.1 Notes
7.1.2 Références
7.2 Bibliographie
8 Pour aller plus loin
8.1 Articles connexes
8.2 Liens externes
Histoire |
Débuts (1911-1942) |
En 1929 a lieu le premier championnat d'Italie, gagné par Ambrosiana Milano. Il regroupe alors 6 des 16 équipes existant en Italie. C'est en mai de la même année que l'équipe nationale joue sa première rencontre internationale, contre l'Espagne, à Barcelone, et perd 9 à 0[2]. L'année suivant les Italiens prennent leur revanche à l'Arena Civica de Milan, en battant les Ibériques (3-0)[3].
En 1934, le rugby à XV se répand en Italie, notamment dans les villes de Milan, Rome, Turin, Bologne, Padoue, Naples, Gênes, Brescia, Trévise, Rovigo et Parme[2]. En 1935 l'Italie, sous les ordres de Julien Saby, affronte pour la première fois l'équipe de France au stade Flaminio, lors du premier Tournoi européen FIRA et perd (6-44)[4]. Sous la férule d'un autre entraîneur français, Michel Boucheron, l'Italie participe au Tournoi préolympique de Berlin où elle termine à la 3e place, en battant la Roumanie (8-7)[5]. En 1937, les Italiens sont à nouveau largement dominés par les Français (43-5) au Parc des Princes, lors de la finale du Tournoi FIRA 1937[6].
Malgré la Seconde Guerre mondiale, le championnat italien et l'équipe nationale continuent d'organiser des rencontres jusqu'en mai 1942[7]. Le régime fasciste pourtant hostile au départ à ce sport en raison de ses origines anglaises, va ensuite en faire la promotion, valorisant « l'esprit de combat et de camaraderie »[8].
Après-guerre (1948-1980) |
Après le conflit, le rugby à XV entre dans une nouvelle dimension grâce à l'aide des troupes alliées basées en Italie[2]. L'ancien joueur Tommaso Fattori (it) devient l'entraîneur de la sélection nationale, mais il faut attendre 1948 pour que l'Italie joue un nouveau match international face à la Tchécoslovaquie, victoire 17 à 0[9]. La Vénétie (Rovigo, Padoue et Trévise) domine rapidement le rugby italien, gagnant le surnom de République du rugby italien. Parme et L'Aquila sont alors aussi des centres importants du rugby à XV.
Dans les années 1950, l'Italie domine les équipes européennes qu'elle affronte, à savoir les équipes d'Espagne, de Roumanie, d'Allemagne de l'ouest et de Tchécoslovaquie, à l'exception de la France[10].
Dans les années 1960, l'Italie est concurrencée par la Roumanie, mais le 14 avril 1963, elle est toute proche de réaliser l'exploit de battre pour la première fois la France, au stade Lesdiguières à Grenoble, menant sur le score de 6 à 12 à quelques minutes de la fin de la rencontre[11] avant que les deux ailiers Christian Darrouy et Jean Dupuy permettent à l'équipe de France de sortir du piège italien en marquant deux essais pour une victoire compliquée 14-12[12]. Entre octobre 1965 et novembre 1966, la nouvelle formule de la Coupe européenne voit l'équipe d'Italie terminer deuxième, battant la Tchécoslovaquie (11-0)[13], et la Roumanie (3-0)[14], faisant match nul contre l'Allemagne de l'ouest (3-3)[15], et perdant contre la France (0-21)[16], cette dernière remportant la coupe européenne. La fin de la décennie est compliquée pour les Italiens, qui se retrouvent dans le groupe B de la Coupe européenne des nations FIRA, en raison de mauvais résultats.
Au début des années 1970, l'Italie effectue des tournées en Afrique, affrontant le Madagascar, le Zimbabwe et une sélection d'Afrique du sud nommée les Léopards. Grâce à de meilleurs résultats et l'apport d'entraineurs venant de l'étranger, les Gallois Roy Bish[17], et Gwyn Evans ainsi que le Français Pierre Villepreux[18], l'Italie commence à rencontrer des sélections britanniques, australiennes et néo-zélandaises.
Entrée dans le haut niveau mondial (1980-2000) |
Grenoble, stade Lesdiguières, 22 mars 1997 France - Italie 32-40 Points marqués:
France: Sadourny, Ougier, Delaigue, Bondouy, Saint-André, Aucagne, Accoceberry, Costes, Pelous, Benetton, Miorin (Betsen), Merle, Tournaire, Dal Maso (Ibañez), Rougemont. Italie: Pértile; Vaccari, Bordon, I. Francescato (24e Mazzariol), Marcello Cuttitta; Domínguez, Troncon (39e et 42e Guidi); Gardner, Giovanelli, Sgorlon; Cristofoletto, Croci; Properzi, Orlandi, Massimo Cuttitta. Arbitre: McHugh |
À partir de 1980, les victoires obtenues contre des membres de la Coupe d'Europe des nations (Roumanie, Espagne, Portugal, Allemagne ou Union soviétique), mais également contre le Canada (9-37)[19], permettent à la Squadra Azzurra d'affronter en 1983, pour la première fois l'Australie à Rovigo au stade Mario-Battaglini, perdant 7 à 29[20].
En 1987, l'Italie fait partie des seize équipes qui participent à la première Coupe du monde de rugby qui a lieu en Nouvelle-Zélande et en Australie[21]. L'Italie joue le match d'ouverture à l'Eden Park d'Auckland face à la Nouvelle-Zélande. La défaite est lourde pour les Azzurri (70-6)[22]. Après une nouvelle défaite face à l'Argentine (25-16)[23], les Italiens terminent la Coupe du monde par une victoire face aux Fidji (18-15)[24]. En 1988, l'Italie rencontre à nouveau l'Australie et perd cette rencontre 6 à 55, puis affronte pour la première fois l'Irlande, perdant à Lansdowne Road 31 à 15[25].
La Squadra Azzurra participe à la Coupe du monde 1991 qui a lieu en Angleterre, se trouvant dans une poule très relevée, avec l'Angleterre, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis. Elle démarre cette compétition par une victoire face aux États-Unis (30-9), avant de perdre les deux rencontres suivantes, 36 à 6 face au XV de la rose[26], et 31 à 21 face aux All Blacks[27]. Dans cette compétition, le demi d'ouverture Diego Dominguez inscrit 29 points.
Peu avant la Coupe du monde 1995, en mai, elle obtient la première victoire de son histoire face à une équipe participant au Tournoi des Cinq Nations : elle s'impose 22 à 12 à Trévise face à l'Irlande. Lors de la Coupe du monde, les Italiens se retrouvent dans une poule en compagnie de l'Angleterre, des Samoa et de l'Argentine, où ils ont l'ambition de se qualifier pour les quarts de finale, avec des joueurs de qualité tels que le pilier Massimo Cuttitta, la charnière Alessandro Troncon et Diego Dominguez, ainsi que l'ailier Marcello Cuttitta. Mais ils manquent leur entame de compétition en perdant contre les Samoa (42-18)[28]. Ils perdent ensuite de peu face à l'Angleterre (27-20)[29]. Ils terminent la phase de poule par une victoire face à l'Argentine (31-25)[30], mais ne réussissent pas à se qualifier pour la suite de la compétition.
En 1997, l'Italie a des résultats significatifs. En janvier, elle bat l'irlande à Lansdowne Road sur le score de 29 à 37[31], puis, le 22 mars 1997, elle remporte pour la première fois une rencontre contre la France (32-40), au stade Lesdiguières de Grenoble[32]. Giambattista Croci est à la conclusion d'une action remarquable lors de cette rencontre. En fin d'année, elle affronte de nouveau l'Irlande. Pour la troisième fois consécutive lors des confrontations entre les deux équipes, elle s'impose face à celle-ci.
En janvier 1998, c'est l'Écosse qui tombe au Stadio Comunale di Monigo à Trévise, (25-21)[33]. La même année, l'Italie se qualifie pour la Coupe du monde 1999 en battant l'équipe des Pays-Bas (67-7)[34]. Le XV italien apprend également son intégration dans le Tournoi par le comité d'organisation, à partir de l'édition 2000[35].
À l'approche de la Coupe du monde, les Italiens perdent quasiment tous leurs matchs, subissant la plus large défaite de leur histoire, à Durban contre l'Afrique du Sud (101-0)[36]. Durant la compétition, l'Italie termine dernière de son groupe, perdant ses trois rencontres, face à l'Angleterre (67-7)[37], les Tonga (28-25)[38], et la Nouvelle-Zélande (101-3)[39].
Intégration et apprentissage du Tournoi (2000-2007) |
En 2000, l'Italie rejoint le Tournoi, qui devient le Tournoi des Six Nations[40], avec à sa tête le Néo-Zélandais Brad Johnstone[41]. L'équipe gagne son premier match dans cette compétition, contre l'Écosse sur le score de 34 à 20[42], Diego Domínguez, avec 29 points, établissant un nouveau record de points pour un joueur lors d'un match du tournoi[43],[N 1]. La suite du Tournoi est compliquée pour la Squadra Azzurra, avec trois lourdes défaites, au pays de Galles (47-16), en Irlande (60-13) et contre l'Angleterre (12-59). Pour terminer, l'Italie se déplace au Stade de France et subit une courte défaite face à la France (42-31)[44].
En 2001 les Italiens héritent de la cuillère de bois et subissent une lourde défaite à Twickenham face à l'Angleterre (80-23)[45]. Lors du Tournoi 2002, l'Italie perd à nouveau tous ses matchs, ce qui a pour conséquence le renvoi de l'entraîneur Brad Johnstone[46]. Il est alors remplacé par un autre Néo-Zélandais, John Kirwan[47]. Les Italiens gagnent le deuxième match de leur histoire dans un tournoi en 2003 contre le pays de Galles, (30-22)[47]. Pour la première fois, l'équipe ne termine pas à la dernière place de la compétition, et c'est le XV du Poireau qui récupère la cuillère de bois.
Les Italiens entament la Coupe du monde 2003 par une défaite face à la Nouvelle-Zélande (70-7), mais ils enchaînent ensuite deux victoires face aux Tonga (36-12) puis face au Canada (19-14). Dans le match pour la deuxième place de poule qualificative pour les quarts de finale, les Azzurri s'inclinent face aux Gallois (15-27)[48].
En 2004, l'Italie ne remporte qu'une seule rencontre dans le Tournoi, face à l'Écosse (20-14). Lors du Tournoi 2005, l'Italie termine en dernière position avec la cuillère de bois, et John Kirwan est remplacé par les Français Pierre Berbizier et Jean-Philippe Cariat. En juin, les Italiens réalisent une tournée en Argentine où ils créent la surprise en battant les Pumas (29-30)[49].
Lors du Tournoi des Six Nations 2006, les Italiens opposent une forte résistance à leurs adversaires. Ils obtiennent un match nul contre le pays de Galles (18-18)[50] et ne s'inclinent face à l'Écosse, par 13 à 10[51], qu'à cause d'une pénalité de Chris Paterson en fin de partie. Cependant ils terminent à nouveau dernier de la compétition avec un seul point.
Le début du Tournoi 2007 est compliqué pour l'Italie qui perd lourdement à domicile face à la France (3-39), puis s'incline à Twickenham face au XV de la rose (20-7). Se déplaçant ensuite à Murrayfield, l'Italie arrache un succès significatif face à l'Écosse (17-37), marquant trois essais transformés dans les six premières minutes de la partie, de la part de Mauro Bergamasco, Andrea Scanavacca et Kaine Robertson[52]. C'est la première victoire de la Squadra Azzurra à l'extérieur dans le cadre du Tournoi. Fort de ce succès, l'Italie domine ensuite le pays de Galles (23-20)[53]. Pour la première fois, l'Italie termine quatrième du Tournoi avec deux victoires.
La même année, l'Italie joue dans la poule C de la coupe du monde, où elle affronte la Nouvelle-Zélande, l'Écosse, la Roumanie et le Portugal. Pour commencer la compétition, les All Blacks écrasent les Italiens (76-14), mais les Transalpins se reprennent lors des deux rencontres suivantes et s'imposent face à la Roumanie (24-18), puis face au Portugal (31-5). Pour terminer cette phase de poule, ils jouent la deuxième place face à l'Écosse, afin d'obtenir leur qualification pour les quarts de finale. Le buteur écossais Chris Paterson passe six pénalités durant la rencontre et permet au XV du chardon de l'emporter 18 à 16 et élimine l'Italie[54]. À l'issue de la compétition, Pierre Berbizier quitte ses fonctions[55].
Stagnation (depuis 2007) |
Le Sud-Africain Nick Mallett est nommé à la tête du XV transalpin[56]. Lors du Tournoi 2008 l'Italie débute par une courte défaite (16-11) face à l'Irlande à Lansdowne Road, avant de s'incliner à domicile face à l'Angleterre (19-23). Les Transalpins perdent ensuite lourdement face aux Gallois (47-8), puis au Stade de France face aux Bleus (25-13). Pour clôturer ce Tournoi, ils évitent la cuillère de bois, en dominant l'Écosse (23-20), cette victoire est arrachée grâce à un drop de dernière minute d'Andrea Marcato[57].
Le Tournoi 2009 débute face à l'Angleterre, par le fiasco de la titularisation de Mauro Bergamasco au poste de demi de mêlée[58], alors qu'il est habituellement troisième ligne. Le sélectionneur le remplace à la mi-temps, mais cela ne peut éviter la défaite (11-36). Les Italiens perdent ensuite tous les autres matchs et décrochent la cuillère de bois. En 2010 les Italiens ne gagnent qu'une seule rencontre face à l'Écosse (16-12) et terminent à la dernière place.
Lors du Tournoi 2011, la sélection italienne commence par une courte défaite contre l'Irlande (11-13)[59], avant de subir une large défaite en Angleterre (59-13) et un nouvel échec à domicile face aux Gallois (16-24). Mais le 12 mars 2011, au Stadio Flaminio, l'Italie réussit pour la première fois dans le Tournoi, à gagner contre la France (22-21)[60]. Une semaine plus tard, l'Italie chute en Écosse (21-8) et n'échappe pas à la dernière place.
Participante de la coupe du monde 2011, l'Italie est dans la poule C, en compagnie de l'Australie, de l'Irlande, des États-Unis et de Russie. Après une défaite face aux Wallabies (32-6)[61], les Italiens dominent successivement la Russie (53-17)[62], puis les États-Unis (27-10)[63]. Lors de la dernière rencontre, ils s'inclinent face à l'Irlande (36-6)[64], étant une nouvelle fois dans l'impossibilité de se qualifier pour les quarts de finale.
Nick Mallett n'est pas conservé à son poste[65], remplacé par le Français Jacques Brunel, qui prend la tête de l'équipe le 1er novembre 2011[66].
Lors du Tournoi 2012, les Italiens entament la compétition par une défaite au Stade de France contre l'équipe de France (30-12)[67]. Une semaine plus tard, lors de leur premier match au Stadio Olimpico de Rome, les Azzuri livrent une prestation plus qu'honorable, inscrivant deux essais en toute fin de première mi-temps. L'Angleterre s'impose finalement 19 à 15[68]. L'Italie s'incline ensuite deux nouvelles fois à l'extérieur, plus lourdement, en Irlande (42-10) et au pays de Galles (24-3). En clôture du Tournoi, lors du match pour la cuillère de bois, les Transalpins l'emportent face à l'Écosse (13-6), s'évitant l'antitrophée qui revient aux Écossais[69]. En juin, les Azzurri partent en tournée en Amérique ; après une défaite contre l'Argentine (37-22), ils gagnent contre le Canada (25-16) et les États-Unis (30-10). Lors des tests de novembre, ils battent les Tonga (28-23), avant une défaite logique contre la Nouvelle-Zélande (10-42)[70]. Pour leur dernier match, ils frôlent l'exploit contre l'Australie (19-22)[71],[72].
En 2013, Le Tournoi s'avère être une réussite pour les Italiens. Lors de la première journée, l'Italie bat à nouveau, deux ans après la victoire 22-21 à Flaminio, le XV de France (23-18)[73]. Néanmoins, la Squadra Azzura ne confirme pas par la suite, s'inclinant largement en Écosse (34-10) et face au pays de Galles (9-26). En revanche, elle se montre héroïque en Angleterre, inscrivant le seul essai du match et s'inclinant de sept points (18-11). Lors de la dernière journée, elle montre le même visage que face à la France et domine étonnamment l'Irlande, (22-15)[74], battant le XV du Trèfle pour la première fois dans le Tournoi. C'est la deuxième fois que l'Italie remporte deux matchs dans un même tournoi, après celui de 2007. En juin, les Italiens se rendent en Afrique du Sud pour un Tournoi contre les Springboks, les Samoa et l'Écosse. Ils perdent les trois rencontres, face à l'Afrique du Sud (44-10)[75], aux Samoa (39-10), puis face aux Écossais (30-29)[76]. Lors de la tournée d'automne, les Italiens sont dominés par les Australiens (20-50)[77], avant de s'imposer face aux Fidji (37-31)[78], dans une rencontre marquée par la centième sélection du capitaine Sergio Parisse (auteur d'un essai) et du pilier Martin Castrogiovanni. Ils terminent leur tournée par une défaite face à l'Argentine (14-19). C'est également la dernière rencontre jouée par Les Azzurri au stade Flaminio de Rome[79]. Des travaux de mise aux normes et d'agrandissement de ce stade ont été exigés par l'IRB. Et vu les difficultés rencontrées pour effectuer la rénovation[80], la F.I.R. décide que l'équipe nationale joue ses rencontres au Stade olympique et abandonne ses droits sur le stade Flaminio à la Fédération italienne de football[81].
Lors du Tournoi 2014, après une défaite honorable au pays de Galles (23-15), l'Italie perd plus lourdement en France (30-10). Le troisième match contre l'Écosse s'avère être la finale des perdants avant l'heure et le match pour la cuillère de bois. Menant de dix points à la pause, l'Italie se relâche en seconde période et s'incline à la dernière minute (20-21), à la suite d'un drop de Duncan Weir[82]. Dès lors, la cuillère de bois semble promise aux Transalpins, qu'elle décroche pour la cinquième fois en quinze participations au Tournoi, après deux débâcles en Irlande et contre l'Angleterre, respectivement 46 à 7 et 11 à 52.
En juin, après ce tournoi désastreux, l'équipe va concéder trois nouvelles défaites. Elle perd d'abord à Suva, face aux Fidji (25-14). La semaine suivante, les Azzurri sont incapables d'inscrire le moindre point à Apia face aux Samoa, s'inclinant 15-0. Ils terminent leur tournée à Tokyo, où ils concèdent leur première défaite de leur histoire face au Japon (26-23)[83]. En novembre, l'Italie met un terme à une série de neuf défaites de suite en s'imposant face aux Samoa (24-13)[84], mais elle s'incline 20-18 contre l'Argentine et 22-6 contre l'Afrique du Sud.
L'Italie débute le Tournoi 2015 face à l'Irlande. Après avoir tenu tête au XV du Trèfle pendant une heure, elle s'incline finalement 26 à 3[85]. Une semaine plus tard à Twickenham, malgré une large défaite face aux Anglais (47-17)[86], les Italiens inscrivent trois essais. C'est en Écosse que l'Italie arrache un succès inespéré dans les derniers instants (19-22)[87], grâce à un essai de pénalité en toute fin de rencontre, et un autre essai (de Giovanbattista Venditti) consécutif à une pénalité manquée par Kelly Haimona. Si en 2014, l'Écosse avait battu l'Italie à Rome dans les derniers instants, c'est bien l'Italie qui bat l'Écosse à Édimbourg en 2015 à la dernière minute, se mettant à l'abri de la cuillère de bois. Mais quinze jours plus tard, l'Italie ne rivalise absolument pas avec le XV de France, et s'incline sans marquer le moindre point (29-0)[88]. Pour le dernier match, si les Azzuri livrent une première mi-temps assez convaincante contre le pays de Galles (menés 13-14 à la mi-temps), ils explosent en plein vol en seconde période, s'inclinant finalement sur le score sévère de 61 à 20[89].
Lors de la Coupe du monde, l'Italie présente dans la poule D, perd sa première rencontre à Twickenham face à la France (32-10)[90], avant de l'emporter difficilement contre le Canada (23-18)[91]. Lors de son troisième match, elle s'incline de peu face à l'Irlande (16-9)[92]. Malgré une victoire avec le bonus offensif face à la Roumanie (32-22)[93], l'Italie quitte une nouvelle fois la coupe du monde en phase de poules.
En 2016, lors de l'entame du Tournoi, l'Italie est proche de battre la France au Stade de France, s'inclinant de peu (23-21), Parisse manquant le drop de la gagne à la dernière minute[94]. Lors du deuxième match à domicile, après avoir fait jeu égal face aux Anglais lors de la première mi-temps, les Transalpins s'inclinent 9 à 40[95]. Par la suite, Ils perdent à nouveau à Rome face au XV du Chardon (20-36)[96], avant de subir deux revers cinglants en Irlande (58-15)[97], puis au pays de Galles (67-14)[98], récoltant une nouvelle fois la cuillère de bois. À l'issue de la compétition Jacques Brunel quitte ses fonctions de sélectionneur afin de devenir entraîneur des avants à l'Union Bordeaux Bègles[99]. C'est l'Irlandais Conor O'Shea qui le remplace à la tête de la Squadra azzurra[100].
En juin, l'Italie effectue avec son nouveau sélectionneur, une tournée en Amérique du Nord. Elle s'impose à San José face aux États-Unis (20-24)[101], puis à Toronto face au Canada (18-20)[102]. En novembre, lors de la tournée européenne des équipes de l’hémisphère sud, elle chute lourdement face à la Nouvelle-Zélande (10-68)[103], puis remporte un succès historique contre l'Afrique du sud (20-18)[104] et s'incline à nouveau face aux Tonga (17-19)[105].
Palmarès |
Championnat européen des nations de rugby à XV : 1995-1997, 1997-1998
Trophée Giuseppe-Garibaldi : 2011, 2013
Coupe du monde |
Le tableau suivant récapitule les performances des Italiens en Coupe du monde. L'Italie participe à la Coupe du monde depuis sa création mais elle n'a jamais dépassé le stade des matchs de poule.
Performances de l'Italie en Coupe du monde.[106]
Édition | Organisateur | Place | Commentaire |
---|---|---|---|
1987 | Nouvelle-Zélande & Australie | poule du 1er tour | voir Italie CM 1987 |
1991 | Angleterre[107] | poule du 1er tour | voir Italie CM 1991 |
1995 | Afrique du Sud | poule du 1er tour | voir Italie CM 1995 |
1999 | Pays de Galles[108] | poule du 1er tour | voir Italie CM 1999 |
2003 | Australie | poule du 1er tour | voir Italie CM 2003 |
2007 | France | poule du 1er tour | voir Italie CM 2007 |
2011 | Nouvelle-Zélande | poule du 1er tour | voir Italie CM 2011 |
2015 | Angleterre | poule du 1er tour | voir Italie CM 2015 |
Tournoi des Six Nations |
Nations | Tournois disputés | victoires | dont victoires seul[N 2] | dont Grands Chelems |
---|---|---|---|---|
Angleterre | 122[N 3] | 38 | 28 | 13 |
Galles | 124 | 37 | 26 | 11[N 4] |
France | 89 | 25 | 17 | 9 |
Écosse | 124 | 22 | 14 | 3 |
Irlande | 124 | 22 | 13 | 3 |
Italie | 19 | 0 | 0 | 0 |
Mis à jour après le Tournoi 2018 |
L'Italie a intégré le Tournoi depuis l'édition 2000, soit 17 Tournois joués. Elle n'a jamais remporté cette compétition et son palmarès est de douze rencontres gagnées et un match nul pour 72 défaites[109].
Cuillère de bois (6) : 2001, 2002, 2005, 2009, 2014, 2016, 2017
- Depuis 2007, le Trophée Giuseppe Garibaldi est attribué annuellement au vainqueur du match France-Italie dans le Tournoi[109].
Statistiques des rencontres |
Le tableau suivant dresse le bilan des matchs contre tous les adversaires de l'équipe d'Italie, il est mis à jour au 19 novembre 2016[110].
L'équipe d'Italie est largement dominée par les équipes majeures du rugby à XV (Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande) et elle présente un bilan négatif par rapport aux autres équipes classées dans les dix meilleures nations du rugby à XV (Angleterre, Argentine, Australie, Écosse, France, Irlande et pays de Galles).
Adversaires | Matches | Victoires | Nuls | Défaites | % victoires |
---|---|---|---|---|---|
Afrique du Sud | 13 | 1 | 0 | 12 | 7,69 |
Allemagne | 20 | 15 | 1 | 4 | 75,0 |
Angleterre | 22 | 0 | 0 | 22 | 0,00 |
Angleterre A | 1 | 0 | 0 | 1 | 0,00 |
Angleterre -23 | 3 | 1 | 1 | 1 | 33,3 |
Argentine | 20 | 5 | 1 | 13 | 25,0 |
Australie | 16 | 0 | 0 | 16 | 0,00 |
Belgique | 2 | 2 | 0 | 0 | 100,00 |
Bulgarie | 1 | 1 | 0 | 0 | 100,00 |
Canada | 9 | 7 | 0 | 2 | 77,78 |
Catalogne | 2 | 1 | 1 | 0 | 50,00 |
Croatie | 1 | 1 | 0 | 0 | 100,00 |
Écosse | 26 | 8 | 0 | 18 | 30,77 |
Écosse A | 3 | 1 | 0 | 2 | 33,3 |
Espagne | 27 | 23 | 1 | 3 | 85,18 |
États-Unis | 5 | 5 | 0 | 0 | 100,00 |
Fidji | 10 | 5 | 0 | 5 | 50,00 |
France | 39 | 3 | 0 | 36 | 7,69 |
France XV | 2 | 0 | 0 | 1 | 0,00 |
France A | 10 | 0 | 0 | 10 | 0,00 |
France A1 | 19 | 1 | 1 | 17 | 5,26 |
France Espoirs | 1 | 0 | 0 | 1 | 0,00 |
Galles | 24 | 2 | 1 | 21 | 8,33 |
Géorgie | 1 | 1 | 0 | 0 | 100,00 |
Îles Cook | 1 | 0 | 0 | 1 | 0,00 |
Irlande | 26 | 4 | 0 | 22 | 15,38 |
Japon | 5 | 4 | 0 | 1 | 80,00 |
Léopards | 2 | 2 | 0 | 0 | 100,00 |
Madagascar | 2 | 2 | 0 | 0 | 100,00 |
Maroc | 8 | 6 | 0 | 2 | 75,00 |
Namibie | 3 | 1 | 0 | 2 | 33,33 |
Nouvelle-Zélande | 13 | 0 | 0 | 13 | 0,00 |
Nouvelle-Zélande juniors | 1 | 0 | 0 | 1 | 0,00 |
Pays-Bas | 4 | 4 | 0 | 0 | 100,00 |
Pacific Islanders | 1 | 0 | 0 | 1 | 0,00 |
Pologne | 7 | 6 | 0 | 1 | 85,71 |
Portugal | 12 | 10 | 1 | 1 | 83,33 |
République tchèque | 1 | 1 | 0 | 0 | 100,0 |
Roumanie | 42 | 23 | 3 | 16 | 54,76 |
Russie | 5 | 5 | 0 | 0 | 100,00 |
Samoa | 7 | 2 | 0 | 5 | 28,57 |
Tchécoslovaquie | 11 | 9 | 1 | 1 | 81,81 |
Tonga | 4 | 3 | 0 | 1 | 75,00 |
Tunisie | 3 | 3 | 0 | 0 | 100,0 |
URSS | 14 | 3 | 1 | 10 | 28,57 |
Uruguay | 3 | 3 | 0 | 0 | 100,0 |
Yougoslavie | 3 | 3 | 0 | 0 | 100,00 |
Zimbabwe (ex-Rhodésie) | 4 | 3 | 0 | 1 | 75,00 |
Total contre 25 adversaires | 416 | 174 | 10 | 232 | 41,83 |
Tenue, emblèmes, symboles |
Tenue vestimentaire |
Le XV transalpin ne joue pas aux couleurs du drapeau national, mais en bleu, en hommage à la famille royale issue de la Maison de Savoie[111].
De 2000 à 2012, Kappa a été l'équipementier de l'équipe nationale d'Italie[112].
Depuis, la sélection transalpine est équipée par Adidas[113]. Pour les rencontres à domiciles, ils jouent avec un ensemble, maillot bleu ciel avec les 3 bandes de la marque bleu marine sur les épaules, un short et des chaussettes bleu marine. Durant certaines rencontres lorsque son adversaire est également en bleu, ils jouent avec un maillot blanc avec les bandes bleu ciel sur les épaules, un short et les chaussettes bleu ciel. Cariparma, banque de détail italienne, filiale du groupe Crédit agricole, est le sponsor du maillot italien depuis 2007[114].
Période | Équipementiers | Sponsors maillot |
---|---|---|
2000-2007 | Kappa | - |
2007-2012 | Cariparma | |
2012- | Adidas |
Hymne et emblème |
Avant chaque début de rencontre de l'équipe d'Italie, est joué Fratelli d’Italia (« Frères d'Italie »), l'hymne national italien[115].
Des débuts de l'équipe d'Italie de rugby jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'emblème sur le maillot venait du blason de la Maison de Savoie.
Aujourd'hui, le symbole de l'Italie est un écusson rappelant le drapeau italien (vert, blanc, rouge), entouré de feuilles de lauriers, qui symbolisent la grandeur de l'histoire romaine et les victoires de Jules César dans l'Antiquité. La couronne de lauriers était portée par les empereurs romains. Elle était aussi octroyée aux généraux en récompense de victoires militaires[116].
Stades |
La première rencontre internationale a lieu le 29 mai 1930 à l'Arena Civica située à Milan[3], contre l'Espagne. Ce stade sera quasiment l'unique utilisé par l'équipe nationale jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, les Italiens vont aussi affronter leurs adversaires sur les différents stades de rugby du pays, à savoir le Stadio Flaminio à Rome, le Stadio Plebiscito à Padoue, le Stadio Comunale di Monigo à Trévise, le stade Tommaso-Fattori à L'Aquila et le stade Mario-Battaglini à Rovigo.
Admise dans le Tournoi des 6 nations 2000, la sélection italienne va jouer dans le stade Flaminio, basé dans le quartier Parioli, à Rome. Depuis l'édition 2012, le rugby devenant un sport de plus en plus populaire en Italie, afin d'accueillir plus de spectateurs, mais aussi devant des demandes vaines de travaux et de modernisation du stade Flaminio de la part de la F.I.R[117], c'est le Stade olympique qui est devenu le stade principal.
Stadio Flaminio Capacité : 30 000 | Stadio Olimpico Capacité : 72 698 |
Composition du XV italien |
Joueurs |
Provenance des joueurs |
À l'époque de la première édition du championnat d'Italie en 1928-29, tous les joueurs internationaux italiens y jouent. Les premiers clubs sont Amatori Milan, Rugby Brescia, la SS Lazio, le Rugby Rome et le Rugby Bologne. Puis viennent s'ajouter après-guerre, les clubs vénitiens, à savoir Rugby Rovigo, Benetton Trévise et Petrarca Padoue. Dans les années 1950, Sergio Lanfranchi fait partie des premiers joueurs à s'expatrier et s'engage avec le FC Grenoble, devenant champion de France lors de la saison 1953-1954[118]. Dans les années 1960, Francesco Zani remporte trois titres du championnat de France avec le SU Agen[119]. À partir des années 1990, les meilleurs joueurs italiens évoluent à l'étranger, comme Diego Domínguez au Stade français[120], et Alessandro Troncon au ASM Clermont[121]. Dans les années 2000, l'exode s'accentue vers la France et l'Angleterre, et afin de garder les joueurs internationaux en Italie, deux clubs (Benetton Trèvise et Aironi Rugby) intègrent la Celtic League en 2010, afin d'affronter les clubs Irlandais, Gallois et Écossais[122]. En 2012, Zebre remplace Aironi Rugby qui disparaît[123]. Cependant à l'issue de la saison 2014-2015, les clubs italiens sont menacés d'être exclus à cause d'important problèmes financiers[124].
La plupart des joueurs internationaux actuels nés en Italie, sont originaires de la région de Vénétie (entre autres : Marco Bortolami, Mauro Bergamasco, Michele Campagnaro, Alberto De Marchi, Leonardo Ghiraldini, Leonardo Sarto, Alessandro Zanni). Depuis les années 1990, afin de faire progresser la Squadra Azzurra dans la hiérarchie mondiale du rugby, un certain nombre de joueurs venant d'Argentine, d'Australie, d'Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande ont incorporé l'effectif[125].
Joueurs emblématiques |
La liste suivante est limitée à des joueurs qui ont au moins 60 sélections en équipe d'Italie, plus quelques personnalités marquantes (capitaines de l'équipe d'Italie, joueurs comptant moins de sélections mais ayant évolué à une époque où il y avait moins de matchs internationaux).
Avants :
- Mauro Bergamasco
- Marco Bortolami
- Martín Castrogiovanni
- Carlo Checchinato
- Massimo Cuttitta
- Santiago Dellapè
- Massimo Giovanelli
- Sergio Lanfranchi
- Andrea Lo Cicero
- Fabio Ongaro
- Sergio Parisse
- Salvatore Perugini
- Alessandro Zanni
- Leonardo Ghiraldini
Demis :
- Stefano Bettarello
- Diego Domínguez
- Alessandro Troncon
Arrières :
- Mirco Bergamasco
- Gonzalo Canale
- Marcello Cuttitta
- Andrea Masi
- Luke McLean
- Alessandro Stoica
Record de sélections |
Le demi de mêlée, Alessandro Troncon devient le premier joueur italien à franchir la barre des 100 sélections, lors d'une rencontre face au Portugal lors de la Coupe du monde 2007[126]. Andrea Lo Cicero rejoint Troncon lors du Tournoi des six nations 2013 face au pays de Galles, avant de porter le record à 103 sélections[127]. Le pilier, Martin Castrogiovanni et le troisième ligne centre, Sergio Parisse deviennent codétenteurs du record en 2014 face à l'Écosse[128]. Parisse est désormais seul détenteur du record avec 122 sélections[129].
Il faut noter qu'un classement par nombre de sélections ne dépend pas que de la qualité du joueur mais aussi du nombre de rencontres internationales. La naissance de la coupe du monde en 1987, la périodicité désormais biannuelle des tournées et l'intégration au tournoi influent sur ce classement et doivent donc être rappelés.
# | Joueur | Parcours en équipe nationale | Nombre de sélections |
---|---|---|---|
1 | Sergio Parisse | 2002- | 134 |
2 | Martin Castrogiovanni | 2002-2016 | 119 |
3 | Marco Bortolami | 2001-2015 | 112 |
4 | Alessandro Zanni | 2005- | 109 |
5 | Mauro Bergamasco | 1998-2015 | 106 |
6 | Andrea Lo Cicero | 2000-2013 | 103 |
7 | Alessandro Troncon | 1994-2007 | 101 |
8 | Leonardo Ghiraldini | 2006- | 99 |
9 | Andrea Masi | 1999-2015 | 95 |
10 | Mirco Bergamasco | 2002-2012 | 89 |
- | Luke McLean | 2008- | 89 |
Record de points |
Le record de points marqués pour la sélection italienne est détenu par Diego Dominguez avec 983 points (9 essais, 127 transformations, 208 pénalités et 20 drops)[131].
# | Joueur | Parcours en équipe nationale | Nombre de points |
---|---|---|---|
1 | Diego Dominguez | 1991-2003 | 983 |
2 | Stefano Bettarello | 1979-1988 | 483 |
3 | Luigi Troiani | 1985-1995 | 294 |
4 | Ramiro Pez | 2000-2007 | 260 |
5 | Mirco Bergamasco | 2002-2012 | 256 |
6 | Tommaso Allan | 2013- | 235 |
7 | Luciano Orquera | 2004-2015 | 154 |
8 | David Bortolussi | 2006-2008 | 147 |
9 | Ennio Ponzi (it) | 1973-1977 | 133 |
10 | Carlo Canna | 2015- | 118 |
Record d'essais |
Marcello Cuttitta, ailier de l'équipe d'Italie, détient le record d'essais de la sélection, avec 25 unités[133].
# | Joueur | Parcours en équipe nationale | Essais |
---|---|---|---|
1 | Marcello Cuttitta | 1987-1999 | 25 |
2 | Paolo Vaccari | 1991-2003 | 22 |
3 | Manrico Marchetto (it) | 1972-1981 | 21 |
Carlo Checchinato | 1990-2004 | 21 | |
5 | Alessandro Troncon | 1994-2007 | 19 |
6 | Serafino Ghizzoni | 1977-1987 | 17 |
Massimo Mascioletti (it) | 1977-1990 | 17 | |
Mirco Bergamasco | 2002-2012 | 17 | |
9 | Ivan Francescato | 1990-1997 | 16 |
10 | Mauro Bergamasco | 1998-2015 | 15 |
- | Sergio Parisse | 2002- | 15 |
Équipe en 2017 |
Le nombre de sélections et le nombre de points marqués ont été mis à jour le 24 juin 2017.
Avants |
Nom | Poste | Naissance | Sélections (points marqués) | Club | Année 1re sélection |
---|---|---|---|---|---|
Tommaso D'Apice | Talonneur | 30/06/1988 | 13 (5) | Zebre | 2011 |
Ornel Gega | Talonneur | 24/03/1990 | 16 (15) | Benetton Trevise | 2016 |
Leonardo Ghiraldini | Talonneur | 26/12/1984 | 97 (30) | Stade toulousain | 2006 |
Pietro Ceccarelli | Pilier | 12/02/1992 | 11 (0) | Zebre | 2016 |
Dario Chistolini | Pilier | 14/09/1988 | 15 (0) | Zebre | 2014 |
Lorenzo Cittadini | Pilier | 17/12/1982 | 58 (15) | Stade français | 2008 |
Andrea Lovotti | Pilier | 28/07/1989 | 28 (0) | Zebre | 2016 |
Sami Panico | Pilier | 04/06/1993 | 10 (0) | Calvisano | 2016 |
George Biagi | 2e ligne | 04/10/1985 | 23 (0) | Zebre | 2014 |
Joshua Furno | 2e ligne | 21/10/1989 | 37 (10) | Zebre | 2011 |
Marco Fuser | 2e ligne | 09/03/1991 | 32 (5) | Benetton Trévise | 2012 |
Federico Ruzza | 2e ligne | 04/08/1994 | 7 (0) | Zebre | - |
Dries van Schalkwyk | 2e ligne | 21/12/1984 | 14 (5) | Zebre | 2016 |
Marco Barbini | 3e ligne aile | 16/10/1990 | 2 (0) | Benetton Trévise | 2015 |
Simone Favaro | 3e ligne aile | 07/11/1988 | 41 (15) | Glasgow Warriors | 2009 |
Maxime Mbanda | 3e ligne aile | 10/04/1992 | 15 (5) | Zebre | 2016 |
Francesco Minto | 3e ligne aile | 29/05/1987 | 43 (5) | Benetton Trévise | 2012 |
Sergio Parisse (c) | 3e ligne centre | 13/09/1983 | 134 (75) | Stade français | 2002 |
Braam Steyn | 3e ligne centre | 02/05/1992 | 23 (0) | Benetton Trévise | 2016 |
Arrières |
Nom | Poste | Naissance | Sélections (points marqués) | Club | Année 1re sélection |
---|---|---|---|---|---|
Giorgio Bronzini | Demi de mêlée | 20/03/1990 | 6 (0) | Benetton Trévise | 2016 |
Edoardo Gori | Demi de mêlée | 05/03/1990 | 66 (40) | Benetton Trévise | 2010 |
Marcello Violi | Demi de mêlée | 11/10/1993 | 15 (3) | Zebre | 2015 |
Tommaso Allan | Demi d'ouverture | 26/04/1993 | 41 (230) | Benetton Trévise | 2013 |
Carlo Canna | Demi d'ouverture | 25/08/1992 | 31 (118) | Zebre | 2015 |
Tommaso Benvenuti | Centre | 12/12/1990 | 53 (35) | Benetton Trévise | 2010 |
Tommaso Boni | Centre | 15/01/1993 | 10 (0) | Zebre | 2016 |
Michele Campagnaro | Centre | 13/03/1993 | 39 (45) | Exeter Chiefs | 2013 |
Luke McLean | Centre | 29/06/1987 | 92 (74) | Benetton Trévise | 2008 |
Giulio Bisegni | Ailier | 04/04/1992 | 11 (0) | Zebre | 2014 |
Angelo Esposito | Ailier | 14/06/1993 | 18(10) | Benetton Trévise | 2014 |
Giovanbattista Venditti | Ailier | 27/03/1990 | 44 (40) | Zebre | 2012 |
Edoardo Padovani | Arrière | 15/05/1993 | 15 (14) | Zebre | 2016 |
Entraîneurs |
Entraîneurs notables |
Mis à part Luigi Bricchi qui restera de longues années dans l'encadrement technique, ce sont surtout les entraîneurs étrangers qui ont marqué l'équipe d'Italie. À commencer par Julien Saby dans les années 1930, qui remporta un concours international ouvert par l'Italie pour recruter un entraîneur[135]. Vers la fin du XXe siècle, ce sont le Gallois Roy Bish et les Français Pierre Villepreux et Georges Coste qui vont permettre à la sélection italienne de progresser et d'intégrer le Tournoi des Cinq Nations[136]. Depuis cinq entraîneurs se sont succédé à la tête de l'équipe, deux Néo-Zélandais Brad Johnstone, John Kirwan, un Sud-Africain Nick Mallett et deux Français Pierre Berbizier et Jacques Brunel[137]. À l'issue du Tournoi 2016, l'Irlandais Conor O'Shea est nommé sélectionneur de l'équipe[100].
Nom | Début | Fin | Tests | Victoires | Nuls | Défaites | % de victoires |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Arnaldo Cortese John Thomas | 20 mai 1929 | - | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 |
Arturo Cameroni Luigi Bricchi | 29 mai 1930 | - | 1 | 1 | 0 | 0 | 100 |
Luigi Bricchi | 1er novembre 1932 | 26 décembre 1934 | 4 | 3 | 0 | 1 | 75 |
Luigi Bricchi Julien Saby | 26 décembre 1934 | 7 avril 1935 | 1 | 1 | 0 | 0 | 100 |
Julien Saby | 7 avril 1935 | 14 mai 1936 | 2 | 0 | 0 | 2 | 0 |
Luigi Bricchi Michel Boucheron | 14 mai 1936 | 16 mai 1936 | 2 | 1 | 0 | 1 | 50 |
Luigi Bricchi Julien Saby | 1er janvier 1937 | 17 octobre 1937 | 5 | 2 | 1 | 2 | 40 |
Luigi Bricchi | 6 mars 1938 | 20 novembre 1938 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 |
Luigi Bricchi Giuseppe Sessa | 20 novembre 1938 | 19 mars 1940 | 2 | 1 | 0 | 1 | 50 |
Romano Bonifazi | 19 mars 1940 | 9 février 1941 | 2 | 1 | 0 | 1 | 50 |
Luigi Bricchi Franco Chiaserotti | 9 février 1941 | 18 mai 1947 | 1 | 1 | 0 | 0 | 100 |
Tommaso Fattori | 18 mai 1947 | 27 mars 1949 | 2 | 1 | 0 | 1 | 50 |
Giorgio Briasco Antonio Radicini | 27 mars 1949 | 26 février 1950 | 2 | 0 | 0 | 2 | 0 |
Romano Bonifazi | 26 février 1950 | 29 juillet 1950 | - | - | - | - | - |
Francesco Vinci | 29 juillet 1950 | 4 octobre 1950 | - | - | - | - | - |
Renzo Maffioli | 4 octobre 1950 | 25 février 1951 | - | - | - | - | - |
Renzo Maffioli Julien Saby | 25 février 1951 | 1er août 1954 | 9 | 6 | 0 | 3 | 66,7 |
Piermarcello Farinelli Aldo Invernici Umberto Silvestri | 1er août 1954 | 22 décembre 1956 | 8 | 5 | 0 | 3 | 62,5 |
Giulio Fereoli Aldo Invernici Umberto Silvestri | 22 décembre 1956 | 8 décembre 1957 | 2 | 1 | 0 | 1 | 50 |
Sergio Barilari Aldo Invernici Umberto Silvestri | 8 décembre 1957 | 19 juillet 1958 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 |
Sergio Barilari Mario Battaglini Aldo Invernici | 19 juillet 1958 | 10 avril 1960 | 2 | 1 | 0 | 1 | 50 |
Sergio Barilari Romano Bonifazi | 10 avril 1960 | 22 avril 1962 | 4 | 2 | 0 | 2 | 50 |
Aldo Invernici | 22 avril 1962 | 8 décembre 1965 | 7 | 2 | 0 | 5 | 28,5 |
Sergio Barilari Mario Martone | 8 décembre 1965 | 28 octobre 1967 | 7 | 3 | 1 | 3 | 42,8 |
Aldo Invernici | 28 octobre 1967 | 24 mai 1970 | 8 | 7 | 0 | 1 | 87,5 |
Giordano Campice | 24 mai 1970 | 25 octobre 1970 | 2 | 2 | 0 | 0 | 100 |
Sergio Barilari | 25 octobre 1970 | 10 avril 1971 | 3 | 0 | 0 | 3 | 0 |
Domenico Geremia | 11 avril 1971 | 27 mai 1971 | 1 | 0 | 0 | 1 | 0 |
Aldo Invernici | 28 mai 1971 | 19 février 1972 | - | - | - | - | - |
Umberto Levorato | 20 février 1972 | 25 novembre 1972 | 4 | 1 | 2 | 1 | 25 |
Gianni Villa | 26 novembre 1972 | 14 février 1975 | 20 | 6 | 1 | 13 | 30 |
Roy Bish | 15 février 1975 | 1er avril 1977 | 15 | 8 | 1 | 6 | 53,3 |
Isidoro Quaglio | 2 avril 1977 | 1er mai 1977 | 2 | 1 | 0 | 1 | 50 |
Gwyn Evans | 23 octobre 1977 | 23 octobre 1978 | 5 | 1 | 1 | 3 | 20 |
Pierre Villepreux | 24 octobre 1978 | 24 octobre 1981 | 24 | 10 | 1 | 13 | 41,6 |
Paolo Paladini Marco Pulli | 25 octobre 1981 | 9 novembre 1985 | 28 | 16 | 2 | 10 | 57,14 |
Marco Bollesan | 10 novembre 1985 | 4 novembre 1988 | 19 | 7 | 1 | 11 | 36,8 |
Loreto Cucchiarelli | 5 novembre 1988 | 29 septembre 1989 | 7 | 1 | 0 | 6 | 14,3 |
Bertrand Fourcade | 30 septembre 1989 | 30 août 1993 | 29 | 17 | 0 | 12 | 58,6 |
Georges Coste | 31 août 1993 | 19 juin 1999 | 48 | 19 | 1 | 28 | 39,6 |
Massimo Mascioletti | 20 juin 1999 | 4 février 2000 | 5 | 2 | 0 | 3 | 40 |
Brad Johnstone | 5 février 2000 | 26 avril 2002 | 27 | 5 | 0 | 22 | 18,5 |
John Kirwan | 27 avril 2002 | 18 avril 2005 | 32 | 10 | 0 | 22 | 31,2 |
Pierre Berbizier | 19 avril 2005 | 30 septembre 2007 | 30 | 12 | 1 | 17 | 40 |
Nick Mallett | 3 octobre 2007 | 2 octobre 2011 | 42 | 9 | 0 | 33 | 21,4 |
Jacques Brunel | 1er novembre 2011 | 19 mars 2016 | 50 | 11 | 0 | 39 | 22 |
Conor O'Shea | 18 juin 2016 | 4 | 3 | 0 | 1 | 75 |
Équipe technique 2017 |
En 2017, l'encadrement technique est composé de la manière suivante :
Conor O'Shea : Entraîneur[100] ;
Mike Catt : Entraîneur des trois-quarts ;
Brendan Venter : Entraîneur de la défense[139].
Aspects socio-économiques |
Popularité |
Jusqu'en 2000, l'année de l'entrée de l'Italie dans les Six Nations, le rugby italien comptait environ 30 000 licenciés[140]. Le Comité olympique national italien, dans son rapport de 2014, révèle un nombre de 76 875 membres, le nombre réel est moindre car l'adhésion n'est pas nécessairement la pratique de ce sport[141].
La fréquentation dans les stades où évolue le XV transalpin est bonne (ex. : le match en 2009 contre la Nouvelle-Zélande perdu 6 à 20, disputé dans le stade Giuseppe Meazza à Milan, devant 81 018 spectateurs, alors que la ville est plus connue pour être accro au football[142]). Puis lorsque la F.I.R. a adopté le Stade olympique à Rome à la place du stade Flaminio. Pour le premier match prévu contre l'Angleterre dans le Tournoi 2012, environ 73 000 billets ont été vendus, même si, en raison d'une tempête de neige qui a frappé la capitale, la présence réelle était entre 58 000 et 65 000 spectateurs[143]. La même année, la victoire italienne sur l'Écosse 13 à 6, a vu la présence de 72 354 spectateurs[144]. En 2013, la victoire sur l'Irlande 22 à 15, lors de la dernière journée du Tournoi, a eu lieu devant 74 174 spectateurs, sixième plus grosse affluence de la saison derrière les rencontres disputés à Twickenham et au Stade de France[145].
Couverture médiatique |
Les rencontres de l'équipe nationale sont retransmises par DMAX, qui a acquis les droits de diffusion des Tournois de 2014 à 2017[146]. L'audience moyenne de la première rencontre du Tournoi 2014, contre le pays de Galles est de 736 000 téléspectateurs, soit 4,5 % de part de marché[146], ce qui correSpond au cinquième plus grand taux d'audience globale et le second pour les hommes entre 20 à 49 ans[146]. Lors du premier match du Tournoi 2015 entre l'Italie et l'Irlande, l'audience moyenne est de 710 000 téléspectateurs, soit 4,5 % de part de marché[147].
Aspects économiques |
L'industrie italienne utilise la popularité des joueurs de rugby dans la publicité, comme Edison qui a choisi le pilier Martin Castrogiovanni en 2013[148]. En 2014, la Fédération Italienne a collaboré à une campagne de prestation sociale pour l'Agence nationale pour la sécurité des chemins de fer avec six joueurs internationaux (Mauro Bergamasco, Lorenzo Cittadini, Alberto De Marchi, Luke McLean, Leonardo Sarto et Quintin Geldenhuys)[149]. À noter également que Peugeot a effectué une campagne de publicité avec certains joueurs de la Squadra Azzurri en 2014[150].
Annexes |
Notes et références |
Notes |
Le record de Diego Domínguez avec 29 points est battu une semaine plus tard par l'Irlandais Ronan O'Gara, 30 points, lors de la victoire 60 à 13 de Irlande face à l'Italie.
Victoire dans le Tournoi auquel on a retranché les victoires partagées, une victoire partagée indique que plusieurs équipes se partagent la victoire du Tournoi. La dernière victoire partagée fut celle du pays de Galles et de la France en 1988. En 1994, la victoire fut accordée pour la première fois au bénéfice de la différence de points marqués et encaissés dans la compétition avec un nouveau règlement en application depuis 1993. Le pays de Galles a alors été la première à bénéficier du changement de règlement au détriment de l’Angleterre.
L’Angleterre compte deux participations de moins, en 1888 et 1889, elle ne fut pas officiellement exclue mais boycottée par les trois autres équipes.
Par convention le pays de Galles est crédité d'onze Grands Chelems et non de neuf, on compte effectivement les années 1908 et 1909 car, si la France fut admise seulement en 1910, le pays de Galles rencontrait déjà la France ces années-là en marge du Tournoi et doublait ses « triples couronnes » par une victoire face aux Français.
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Pour aller plus loin |
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Articles connexes |
- Lexique du rugby à XV
- Composition d'une équipe de rugby à XV
- Rugby à XV en Italie
- Fédération italienne de rugby à XV
- Tournoi des Six Nations
- Trophée Giuseppe Garibaldi
- Fratelli d’Italia
Liens externes |
Officiels
Fédération Italienne de Rugby à XV – Site officiel- "Fratelli d’Italia" Hymne de l'équipe d'Italie de rugby à XV
Ressources
Les équipes nationales jouées par l'équipe d'Italie, sur rugbydata.com- Les origines du rugby
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