Équipe d'Italie de rugby à XV





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ItalieEmpty.pngItalie




Description de l'image Italie_Rugby.svg.













Surnom
la Squadra Azzurra, les Azzurri
Stade
Stadio Olimpico (72 698 places)
















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short FFFFFF

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Entrée au Board

1987
Sélectionneur
Drapeau : Irlande Conor O'Shea
Capitaine
Sergio Parisse
Record de sélections
Sergio Parisse (128)
Record de points
Diego Domínguez (983)
Record d’essais
Marcello Cuttitta (25)



Premier match officiel
20 mai 1929
Drapeau : Espagne Espagne 9 - 0 Italie Drapeau : Italie




Plus large victoire
18 mai 1994
Drapeau : Italie Italie 104 - 8 Rép. Tchèque Drapeau : République tchèque




Plus large défaite
19 juin 1999
Drapeau : Afrique du Sud Afrique du Sud 101 - 0 Italie Drapeau : Italie




















Coupe du monde
 
· Phases finales
8/8
· Meilleur résultat
3e de poule (1987, 1991, 1995, 2003, 2007, 2011, 2015)





L’équipe d'Italie de rugby à XV ou Squadra Azzurra est l'équipe qui représente l'Italie dans les compétitions majeures de rugby à XV, la Coupe du monde de rugby à XV et le Tournoi des Six Nations (appelé Tournoi dans la suite de l'article). Elle intègre le tournoi lors de l'édition 2000. Elle n'a jamais remporté cette compétition et son bilan est de 12 rencontres gagnées et un match nul pour 67 défaites. L'Italie participe également à la Coupe du monde depuis sa création mais elle n'a jamais dépassé le stade des matchs de poule.


La Federazione Italiana Rugby (fédération italienne de rugby à XV ou F.I.R.) fondée en 1928, a la charge de gérer l'équipe d'Italie. Les Italiens jouent en blanc et bleu. Les Azzurri ont évolué à domicile au stade Flaminio de Rome jusqu'en 2013. À la suite de difficultés rencontrées pour effectuer une mise aux normes et d'agrandissement de ce stade, la F.I.R. décide que l'équipe nationale joue ses rencontres au Stade olympique et abandonne ses droits sur le stade Flaminio à la Fédération italienne de football. l'Irlandais Conor O'Shea, successeur du français Jacques Brunel, est l'entraîneur de la sélection nationale depuis mai 2016.


Au 21 novembre 2016, elle est treizième au classement des équipes nationales de rugby[1].




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Débuts (1911-1942)


    • 1.2 Après-guerre (1948-1980)


    • 1.3 Entrée dans le haut niveau mondial (1980-2000)


    • 1.4 Intégration et apprentissage du Tournoi (2000-2007)


    • 1.5 Stagnation (depuis 2007)




  • 2 Palmarès


    • 2.1 Coupe du monde


    • 2.2 Tournoi des Six Nations


    • 2.3 Statistiques des rencontres




  • 3 Tenue, emblèmes, symboles


    • 3.1 Tenue vestimentaire


    • 3.2 Hymne et emblème




  • 4 Stades


  • 5 Composition du XV italien


    • 5.1 Joueurs


      • 5.1.1 Provenance des joueurs


      • 5.1.2 Joueurs emblématiques


      • 5.1.3 Record de sélections


      • 5.1.4 Record de points


      • 5.1.5 Record d'essais


      • 5.1.6 Équipe en 2017


        • 5.1.6.1 Avants


        • 5.1.6.2 Arrières






    • 5.2 Entraîneurs


      • 5.2.1 Entraîneurs notables


      • 5.2.2 Équipe technique 2017






  • 6 Aspects socio-économiques


    • 6.1 Popularité


    • 6.2 Couverture médiatique


    • 6.3 Aspects économiques




  • 7 Annexes


    • 7.1 Notes et références


      • 7.1.1 Notes


      • 7.1.2 Références




    • 7.2 Bibliographie




  • 8 Pour aller plus loin


    • 8.1 Articles connexes


    • 8.2 Liens externes







Histoire |



Débuts (1911-1942) |



Photographie d'hommes d'une équipe de rugby posant en maillots blancs

Équipe d'Italie en 1933.


En 1929 a lieu le premier championnat d'Italie, gagné par Ambrosiana Milano. Il regroupe alors 6 des 16 équipes existant en Italie. C'est en mai de la même année que l'équipe nationale joue sa première rencontre internationale, contre l'Espagne, à Barcelone, et perd 9 à 0[2]. L'année suivant les Italiens prennent leur revanche à l'Arena Civica de Milan, en battant les Ibériques (3-0)[3].


En 1934, le rugby à XV se répand en Italie, notamment dans les villes de Milan, Rome, Turin, Bologne, Padoue, Naples, Gênes, Brescia, Trévise, Rovigo et Parme[2]. En 1935 l'Italie, sous les ordres de Julien Saby, affronte pour la première fois l'équipe de France au stade Flaminio, lors du premier Tournoi européen FIRA et perd (6-44)[4]. Sous la férule d'un autre entraîneur français, Michel Boucheron, l'Italie participe au Tournoi préolympique de Berlin où elle termine à la 3e place, en battant la Roumanie (8-7)[5]. En 1937, les Italiens sont à nouveau largement dominés par les Français (43-5) au Parc des Princes, lors de la finale du Tournoi FIRA 1937[6].


Malgré la Seconde Guerre mondiale, le championnat italien et l'équipe nationale continuent d'organiser des rencontres jusqu'en mai 1942[7]. Le régime fasciste pourtant hostile au départ à ce sport en raison de ses origines anglaises, va ensuite en faire la promotion, valorisant « l'esprit de combat et de camaraderie »[8].



Après-guerre (1948-1980) |



Photographie en noir et blanc d'un match de rugby opposant l'Italie en maillots blancs et la France en maillots sombres.

Italie - France en 1954.


Après le conflit, le rugby à XV entre dans une nouvelle dimension grâce à l'aide des troupes alliées basées en Italie[2]. L'ancien joueur Tommaso Fattori (it) devient l'entraîneur de la sélection nationale, mais il faut attendre 1948 pour que l'Italie joue un nouveau match international face à la Tchécoslovaquie, victoire 17 à 0[9]. La Vénétie (Rovigo, Padoue et Trévise) domine rapidement le rugby italien, gagnant le surnom de République du rugby italien. Parme et L'Aquila sont alors aussi des centres importants du rugby à XV.



Photographie en noir et blanc du buste d'un homme portant une chemise blanche, une cravate noire et une veste noire


Pierre Villepreux, entraîneur de l'Italie de 1978 à 1981.


Dans les années 1950, l'Italie domine les équipes européennes qu'elle affronte, à savoir les équipes d'Espagne, de Roumanie, d'Allemagne de l'ouest et de Tchécoslovaquie, à l'exception de la France[10].


Dans les années 1960, l'Italie est concurrencée par la Roumanie, mais le 14 avril 1963, elle est toute proche de réaliser l'exploit de battre pour la première fois la France, au stade Lesdiguières à Grenoble, menant sur le score de 6 à 12 à quelques minutes de la fin de la rencontre[11] avant que les deux ailiers Christian Darrouy et Jean Dupuy permettent à l'équipe de France de sortir du piège italien en marquant deux essais pour une victoire compliquée 14-12[12]. Entre octobre 1965 et novembre 1966, la nouvelle formule de la Coupe européenne voit l'équipe d'Italie terminer deuxième, battant la Tchécoslovaquie (11-0)[13], et la Roumanie (3-0)[14], faisant match nul contre l'Allemagne de l'ouest (3-3)[15], et perdant contre la France (0-21)[16], cette dernière remportant la coupe européenne. La fin de la décennie est compliquée pour les Italiens, qui se retrouvent dans le groupe B de la Coupe européenne des nations FIRA, en raison de mauvais résultats.


Au début des années 1970, l'Italie effectue des tournées en Afrique, affrontant le Madagascar, le Zimbabwe et une sélection d'Afrique du sud nommée les Léopards. Grâce à de meilleurs résultats et l'apport d'entraineurs venant de l'étranger, les Gallois Roy Bish[17], et Gwyn Evans ainsi que le Français Pierre Villepreux[18], l'Italie commence à rencontrer des sélections britanniques, australiennes et néo-zélandaises.



Entrée dans le haut niveau mondial (1980-2000) |


Articles détaillés : Équipe d'Italie de rugby à XV à la Coupe du monde 1987, Équipe d'Italie de rugby à XV à la Coupe du monde 1991, Équipe d'Italie de rugby à XV à la Coupe du monde 1995 et Équipe d'Italie de rugby à XV à la Coupe du monde 1999.


Photographie d'un ballon de rugby de couleur blanc, de marque Mitre, avec un drapeau de l'Italie inscrit dessus.

Ballon de rugby italien.




Victoire contre la France 1997




Grenoble, stade Lesdiguières, 22 mars 1997


France - Italie 32-40


Points marqués:



  • France : 4 essais : collectif (14e) Bondouy (52e, 82e), Sadourny (79e), 3 transformations d'Aucagne (14e, 52e, 82e), 2 pénalités d'Aucagne (20e, 24e)

  • Italie : 4 essais : Francescato (5e) Gardner (34e), Croci (56e), Vaccari (74e), 4 transformations de Dominguez (5e, 34e, 56e, 74e), 4 pénalités de Dominguez (17e, 30e, 62e, 68e).


France: Sadourny, Ougier, Delaigue, Bondouy, Saint-André, Aucagne, Accoceberry, Costes, Pelous, Benetton, Miorin (Betsen), Merle, Tournaire, Dal Maso (Ibañez), Rougemont.
Entraîneur: Jean-Claude Skrela.


Italie: Pértile; Vaccari, Bordon, I. Francescato (24e Mazzariol), Marcello Cuttitta; Domínguez, Troncon (39e et 42e Guidi); Gardner, Giovanelli, Sgorlon; Cristofoletto, Croci; Properzi, Orlandi, Massimo Cuttitta.
Entraîneur: Georges Coste.


Arbitre: Flag of Ireland rugby.svg McHugh





À partir de 1980, les victoires obtenues contre des membres de la Coupe d'Europe des nations (Roumanie, Espagne, Portugal, Allemagne ou Union soviétique), mais également contre le Canada (9-37)[19], permettent à la Squadra Azzurra d'affronter en 1983, pour la première fois l'Australie à Rovigo au stade Mario-Battaglini, perdant 7 à 29[20].


En 1987, l'Italie fait partie des seize équipes qui participent à la première Coupe du monde de rugby qui a lieu en Nouvelle-Zélande et en Australie[21]. L'Italie joue le match d'ouverture à l'Eden Park d'Auckland face à la Nouvelle-Zélande. La défaite est lourde pour les Azzurri (70-6)[22]. Après une nouvelle défaite face à l'Argentine (25-16)[23], les Italiens terminent la Coupe du monde par une victoire face aux Fidji (18-15)[24]. En 1988, l'Italie rencontre à nouveau l'Australie et perd cette rencontre 6 à 55, puis affronte pour la première fois l'Irlande, perdant à Lansdowne Road 31 à 15[25].


La Squadra Azzurra participe à la Coupe du monde 1991 qui a lieu en Angleterre, se trouvant dans une poule très relevée, avec l'Angleterre, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis. Elle démarre cette compétition par une victoire face aux États-Unis (30-9), avant de perdre les deux rencontres suivantes, 36 à 6 face au XV de la rose[26], et 31 à 21 face aux All Blacks[27]. Dans cette compétition, le demi d'ouverture Diego Dominguez inscrit 29 points.


Peu avant la Coupe du monde 1995, en mai, elle obtient la première victoire de son histoire face à une équipe participant au Tournoi des Cinq Nations : elle s'impose 22 à 12 à Trévise face à l'Irlande. Lors de la Coupe du monde, les Italiens se retrouvent dans une poule en compagnie de l'Angleterre, des Samoa et de l'Argentine, où ils ont l'ambition de se qualifier pour les quarts de finale, avec des joueurs de qualité tels que le pilier Massimo Cuttitta, la charnière Alessandro Troncon et Diego Dominguez, ainsi que l'ailier Marcello Cuttitta. Mais ils manquent leur entame de compétition en perdant contre les Samoa (42-18)[28]. Ils perdent ensuite de peu face à l'Angleterre (27-20)[29]. Ils terminent la phase de poule par une victoire face à l'Argentine (31-25)[30], mais ne réussissent pas à se qualifier pour la suite de la compétition.


En 1997, l'Italie a des résultats significatifs. En janvier, elle bat l'irlande à Lansdowne Road sur le score de 29 à 37[31], puis, le 22 mars 1997, elle remporte pour la première fois une rencontre contre la France (32-40), au stade Lesdiguières de Grenoble[32]. Giambattista Croci est à la conclusion d'une action remarquable lors de cette rencontre. En fin d'année, elle affronte de nouveau l'Irlande. Pour la troisième fois consécutive lors des confrontations entre les deux équipes, elle s'impose face à celle-ci.


En janvier 1998, c'est l'Écosse qui tombe au Stadio Comunale di Monigo à Trévise, (25-21)[33]. La même année, l'Italie se qualifie pour la Coupe du monde 1999 en battant l'équipe des Pays-Bas (67-7)[34]. Le XV italien apprend également son intégration dans le Tournoi par le comité d'organisation, à partir de l'édition 2000[35].


À l'approche de la Coupe du monde, les Italiens perdent quasiment tous leurs matchs, subissant la plus large défaite de leur histoire, à Durban contre l'Afrique du Sud (101-0)[36]. Durant la compétition, l'Italie termine dernière de son groupe, perdant ses trois rencontres, face à l'Angleterre (67-7)[37], les Tonga (28-25)[38], et la Nouvelle-Zélande (101-3)[39].



Intégration et apprentissage du Tournoi (2000-2007) |


Articles détaillés : Équipe d'Italie de rugby à XV à la Coupe du monde 2003 et Équipe d'Italie de rugby à XV à la Coupe du monde 2007.


Photographie du buste d'un homme portant un polo bleu


John Kirwan, entraîneur de l'Italie de 2002 à 2005.


En 2000, l'Italie rejoint le Tournoi, qui devient le Tournoi des Six Nations[40], avec à sa tête le Néo-Zélandais Brad Johnstone[41]. L'équipe gagne son premier match dans cette compétition, contre l'Écosse sur le score de 34 à 20[42], Diego Domínguez, avec 29 points, établissant un nouveau record de points pour un joueur lors d'un match du tournoi[43],[N 1]. La suite du Tournoi est compliquée pour la Squadra Azzurra, avec trois lourdes défaites, au pays de Galles (47-16), en Irlande (60-13) et contre l'Angleterre (12-59). Pour terminer, l'Italie se déplace au Stade de France et subit une courte défaite face à la France (42-31)[44].


En 2001 les Italiens héritent de la cuillère de bois et subissent une lourde défaite à Twickenham face à l'Angleterre (80-23)[45]. Lors du Tournoi 2002, l'Italie perd à nouveau tous ses matchs, ce qui a pour conséquence le renvoi de l'entraîneur Brad Johnstone[46]. Il est alors remplacé par un autre Néo-Zélandais, John Kirwan[47]. Les Italiens gagnent le deuxième match de leur histoire dans un tournoi en 2003 contre le pays de Galles, (30-22)[47]. Pour la première fois, l'équipe ne termine pas à la dernière place de la compétition, et c'est le XV du Poireau qui récupère la cuillère de bois.


Les Italiens entament la Coupe du monde 2003 par une défaite face à la Nouvelle-Zélande (70-7), mais ils enchaînent ensuite deux victoires face aux Tonga (36-12) puis face au Canada (19-14). Dans le match pour la deuxième place de poule qualificative pour les quarts de finale, les Azzurri s'inclinent face aux Gallois (15-27)[48].
En 2004, l'Italie ne remporte qu'une seule rencontre dans le Tournoi, face à l'Écosse (20-14). Lors du Tournoi 2005, l'Italie termine en dernière position avec la cuillère de bois, et John Kirwan est remplacé par les Français Pierre Berbizier et Jean-Philippe Cariat. En juin, les Italiens réalisent une tournée en Argentine où ils créent la surprise en battant les Pumas (29-30)[49].



Photographie d'un joueur de rugby vêtu d'un maillot bleu, d'un short blanc et portant un ballon dans la main droite


Marko Stanojevic lors de la Coupe du monde 2007.


Lors du Tournoi des Six Nations 2006, les Italiens opposent une forte résistance à leurs adversaires. Ils obtiennent un match nul contre le pays de Galles (18-18)[50] et ne s'inclinent face à l'Écosse, par 13 à 10[51], qu'à cause d'une pénalité de Chris Paterson en fin de partie. Cependant ils terminent à nouveau dernier de la compétition avec un seul point.



Photographie de joueurs de rugby en maillots bleus, dont l'un tape dans un ballon posé au sol.


Écosse - Italie à Murrayfield, lors du Tournoi des six nations 2007.


Le début du Tournoi 2007 est compliqué pour l'Italie qui perd lourdement à domicile face à la France (3-39), puis s'incline à Twickenham face au XV de la rose (20-7). Se déplaçant ensuite à Murrayfield, l'Italie arrache un succès significatif face à l'Écosse (17-37), marquant trois essais transformés dans les six premières minutes de la partie, de la part de Mauro Bergamasco, Andrea Scanavacca et Kaine Robertson[52]. C'est la première victoire de la Squadra Azzurra à l'extérieur dans le cadre du Tournoi. Fort de ce succès, l'Italie domine ensuite le pays de Galles (23-20)[53]. Pour la première fois, l'Italie termine quatrième du Tournoi avec deux victoires.


La même année, l'Italie joue dans la poule C de la coupe du monde, où elle affronte la Nouvelle-Zélande, l'Écosse, la Roumanie et le Portugal. Pour commencer la compétition, les All Blacks écrasent les Italiens (76-14), mais les Transalpins se reprennent lors des deux rencontres suivantes et s'imposent face à la Roumanie (24-18), puis face au Portugal (31-5). Pour terminer cette phase de poule, ils jouent la deuxième place face à l'Écosse, afin d'obtenir leur qualification pour les quarts de finale. Le buteur écossais Chris Paterson passe six pénalités durant la rencontre et permet au XV du chardon de l'emporter 18 à 16 et élimine l'Italie[54]. À l'issue de la compétition, Pierre Berbizier quitte ses fonctions[55].



Stagnation (depuis 2007) |


Articles détaillés : Équipe d'Italie de rugby à XV à la Coupe du monde 2011 et Équipe d'Italie de rugby à XV à la Coupe du monde 2015.


Photographie d'un stade lors d'un match de rugby de l'équipe d'Italie

Italie - Australie à Padoue, en 2008.


Le Sud-Africain Nick Mallett est nommé à la tête du XV transalpin[56]. Lors du Tournoi 2008 l'Italie débute par une courte défaite (16-11) face à l'Irlande à Lansdowne Road, avant de s'incliner à domicile face à l'Angleterre (19-23). Les Transalpins perdent ensuite lourdement face aux Gallois (47-8), puis au Stade de France face aux Bleus (25-13). Pour clôturer ce Tournoi, ils évitent la cuillère de bois, en dominant l'Écosse (23-20), cette victoire est arrachée grâce à un drop de dernière minute d'Andrea Marcato[57].


Le Tournoi 2009 débute face à l'Angleterre, par le fiasco de la titularisation de Mauro Bergamasco au poste de demi de mêlée[58], alors qu'il est habituellement troisième ligne. Le sélectionneur le remplace à la mi-temps, mais cela ne peut éviter la défaite (11-36). Les Italiens perdent ensuite tous les autres matchs et décrochent la cuillère de bois. En 2010 les Italiens ne gagnent qu'une seule rencontre face à l'Écosse (16-12) et terminent à la dernière place.


Lors du Tournoi 2011, la sélection italienne commence par une courte défaite contre l'Irlande (11-13)[59], avant de subir une large défaite en Angleterre (59-13) et un nouvel échec à domicile face aux Gallois (16-24). Mais le 12 mars 2011, au Stadio Flaminio, l'Italie réussit pour la première fois dans le Tournoi, à gagner contre la France (22-21)[60]. Une semaine plus tard, l'Italie chute en Écosse (21-8) et n'échappe pas à la dernière place.


Participante de la coupe du monde 2011, l'Italie est dans la poule C, en compagnie de l'Australie, de l'Irlande, des États-Unis et de Russie. Après une défaite face aux Wallabies (32-6)[61], les Italiens dominent successivement la Russie (53-17)[62], puis les États-Unis (27-10)[63]. Lors de la dernière rencontre, ils s'inclinent face à l'Irlande (36-6)[64], étant une nouvelle fois dans l'impossibilité de se qualifier pour les quarts de finale.


Nick Mallett n'est pas conservé à son poste[65], remplacé par le Français Jacques Brunel, qui prend la tête de l'équipe le 1er novembre 2011[66].


Lors du Tournoi 2012, les Italiens entament la compétition par une défaite au Stade de France contre l'équipe de France (30-12)[67]. Une semaine plus tard, lors de leur premier match au Stadio Olimpico de Rome, les Azzuri livrent une prestation plus qu'honorable, inscrivant deux essais en toute fin de première mi-temps. L'Angleterre s'impose finalement 19 à 15[68]. L'Italie s'incline ensuite deux nouvelles fois à l'extérieur, plus lourdement, en Irlande (42-10) et au pays de Galles (24-3). En clôture du Tournoi, lors du match pour la cuillère de bois, les Transalpins l'emportent face à l'Écosse (13-6), s'évitant l'antitrophée qui revient aux Écossais[69]. En juin, les Azzurri partent en tournée en Amérique ; après une défaite contre l'Argentine (37-22), ils gagnent contre le Canada (25-16) et les États-Unis (30-10). Lors des tests de novembre, ils battent les Tonga (28-23), avant une défaite logique contre la Nouvelle-Zélande (10-42)[70]. Pour leur dernier match, ils frôlent l'exploit contre l'Australie (19-22)[71],[72].



Photographie d'une touche lors d'un match de rugby entre les Italiens en maillots bleus et les Gallois en maillots rouges.

Italie - Galles, en 2013.


En 2013, Le Tournoi s'avère être une réussite pour les Italiens. Lors de la première journée, l'Italie bat à nouveau, deux ans après la victoire 22-21 à Flaminio, le XV de France (23-18)[73]. Néanmoins, la Squadra Azzura ne confirme pas par la suite, s'inclinant largement en Écosse (34-10) et face au pays de Galles (9-26). En revanche, elle se montre héroïque en Angleterre, inscrivant le seul essai du match et s'inclinant de sept points (18-11). Lors de la dernière journée, elle montre le même visage que face à la France et domine étonnamment l'Irlande, (22-15)[74], battant le XV du Trèfle pour la première fois dans le Tournoi. C'est la deuxième fois que l'Italie remporte deux matchs dans un même tournoi, après celui de 2007. En juin, les Italiens se rendent en Afrique du Sud pour un Tournoi contre les Springboks, les Samoa et l'Écosse. Ils perdent les trois rencontres, face à l'Afrique du Sud (44-10)[75], aux Samoa (39-10), puis face aux Écossais (30-29)[76]. Lors de la tournée d'automne, les Italiens sont dominés par les Australiens (20-50)[77], avant de s'imposer face aux Fidji (37-31)[78], dans une rencontre marquée par la centième sélection du capitaine Sergio Parisse (auteur d'un essai) et du pilier Martin Castrogiovanni. Ils terminent leur tournée par une défaite face à l'Argentine (14-19). C'est également la dernière rencontre jouée par Les Azzurri au stade Flaminio de Rome[79]. Des travaux de mise aux normes et d'agrandissement de ce stade ont été exigés par l'IRB. Et vu les difficultés rencontrées pour effectuer la rénovation[80], la F.I.R. décide que l'équipe nationale joue ses rencontres au Stade olympique et abandonne ses droits sur le stade Flaminio à la Fédération italienne de football[81].



Photographie d'un homme porteur de lunette et d'un haut bleu avec des bandes blanches sur les épaules


Jacques Brunel, sélectionneur de l'Italie de 2011 à 2016.


Lors du Tournoi 2014, après une défaite honorable au pays de Galles (23-15), l'Italie perd plus lourdement en France (30-10). Le troisième match contre l'Écosse s'avère être la finale des perdants avant l'heure et le match pour la cuillère de bois. Menant de dix points à la pause, l'Italie se relâche en seconde période et s'incline à la dernière minute (20-21), à la suite d'un drop de Duncan Weir[82]. Dès lors, la cuillère de bois semble promise aux Transalpins, qu'elle décroche pour la cinquième fois en quinze participations au Tournoi, après deux débâcles en Irlande et contre l'Angleterre, respectivement 46 à 7 et 11 à 52.


En juin, après ce tournoi désastreux, l'équipe va concéder trois nouvelles défaites. Elle perd d'abord à Suva, face aux Fidji (25-14). La semaine suivante, les Azzurri sont incapables d'inscrire le moindre point à Apia face aux Samoa, s'inclinant 15-0. Ils terminent leur tournée à Tokyo, où ils concèdent leur première défaite de leur histoire face au Japon (26-23)[83]. En novembre, l'Italie met un terme à une série de neuf défaites de suite en s'imposant face aux Samoa (24-13)[84], mais elle s'incline 20-18 contre l'Argentine et 22-6 contre l'Afrique du Sud.


L'Italie débute le Tournoi 2015 face à l'Irlande. Après avoir tenu tête au XV du Trèfle pendant une heure, elle s'incline finalement 26 à 3[85]. Une semaine plus tard à Twickenham, malgré une large défaite face aux Anglais (47-17)[86], les Italiens inscrivent trois essais. C'est en Écosse que l'Italie arrache un succès inespéré dans les derniers instants (19-22)[87], grâce à un essai de pénalité en toute fin de rencontre, et un autre essai (de Giovanbattista Venditti) consécutif à une pénalité manquée par Kelly Haimona. Si en 2014, l'Écosse avait battu l'Italie à Rome dans les derniers instants, c'est bien l'Italie qui bat l'Écosse à Édimbourg en 2015 à la dernière minute, se mettant à l'abri de la cuillère de bois. Mais quinze jours plus tard, l'Italie ne rivalise absolument pas avec le XV de France, et s'incline sans marquer le moindre point (29-0)[88]. Pour le dernier match, si les Azzuri livrent une première mi-temps assez convaincante contre le pays de Galles (menés 13-14 à la mi-temps), ils explosent en plein vol en seconde période, s'inclinant finalement sur le score sévère de 61 à 20[89].


Lors de la Coupe du monde, l'Italie présente dans la poule D, perd sa première rencontre à Twickenham face à la France (32-10)[90], avant de l'emporter difficilement contre le Canada (23-18)[91]. Lors de son troisième match, elle s'incline de peu face à l'Irlande (16-9)[92]. Malgré une victoire avec le bonus offensif face à la Roumanie (32-22)[93], l'Italie quitte une nouvelle fois la coupe du monde en phase de poules.


En 2016, lors de l'entame du Tournoi, l'Italie est proche de battre la France au Stade de France, s'inclinant de peu (23-21), Parisse manquant le drop de la gagne à la dernière minute[94]. Lors du deuxième match à domicile, après avoir fait jeu égal face aux Anglais lors de la première mi-temps, les Transalpins s'inclinent 9 à 40[95]. Par la suite, Ils perdent à nouveau à Rome face au XV du Chardon (20-36)[96], avant de subir deux revers cinglants en Irlande (58-15)[97], puis au pays de Galles (67-14)[98], récoltant une nouvelle fois la cuillère de bois. À l'issue de la compétition Jacques Brunel quitte ses fonctions de sélectionneur afin de devenir entraîneur des avants à l'Union Bordeaux Bègles[99]. C'est l'Irlandais Conor O'Shea qui le remplace à la tête de la Squadra azzurra[100].


En juin, l'Italie effectue avec son nouveau sélectionneur, une tournée en Amérique du Nord. Elle s'impose à San José face aux États-Unis (20-24)[101], puis à Toronto face au Canada (18-20)[102]. En novembre, lors de la tournée européenne des équipes de l’hémisphère sud, elle chute lourdement face à la Nouvelle-Zélande (10-68)[103], puis remporte un succès historique contre l'Afrique du sud (20-18)[104] et s'incline à nouveau face aux Tonga (17-19)[105].



Palmarès |


Championnat européen des nations de rugby à XV : 1995-1997, 1997-1998


Trophée Giuseppe-Garibaldi : 2011, 2013



Coupe du monde |


Articles détaillés : Coupe du monde de rugby à XV et Coupe Webb Ellis.

Le tableau suivant récapitule les performances des Italiens en Coupe du monde. L'Italie participe à la Coupe du monde depuis sa création mais elle n'a jamais dépassé le stade des matchs de poule.



Une coupe en dorée avec un couvercle tenue dans une main.


Coupe Webb Ellis.



Photographie d'une touche dans un match de rugby à XV entre l'Italie en maillots blancs et l'Écosse en maillots gris et bleus


Écosse - Italie à Saint-Étienne lors de la Coupe du monde 2007.



Performances de l'Italie en Coupe du monde.[106]























































Édition
Organisateur
Place
Commentaire

1987

Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande & Drapeau de l'Australie Australie
poule du 1er tour

voir Italie CM 1987

1991

Drapeau de l'Angleterre Angleterre[107]
poule du 1er tour

voir Italie CM 1991

1995

Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
poule du 1er tour

voir Italie CM 1995

1999

Drapeau du Pays de Galles Pays de Galles[108]
poule du 1er tour

voir Italie CM 1999

2003

Drapeau de l'Australie Australie
poule du 1er tour

voir Italie CM 2003

2007

Drapeau de la France France
poule du 1er tour

voir Italie CM 2007

2011

Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande
poule du 1er tour

voir Italie CM 2011

2015

Drapeau de l'Angleterre Angleterre
poule du 1er tour

voir Italie CM 2015



Tournoi des Six Nations |


Article détaillé : Palmarès du Tournoi des Six Nations.


Photographie d'une mêlée dans un match de rugby à XV, entre l'équipe d'Italie en maillots rouges et l'équipe d'Italie en maillots bleus


Galles - Italie en 2008



Photographie d'un regroupement dans un match de rugby à XV, entre l'équipe d'Italie en maillots bleus et l'équipe de France en maillots blancs


France - Italie en 2012
























































Nations
Tournois disputés
victoires
dont victoires seul[N 2]
dont Grands Chelems

Drapeau : Angleterre Angleterre
122[N 3]
38 28 13
Drapeau : Pays de Galles Galles 124 37 26 11[N 4]
Drapeau : France France 89 25 17 9
Drapeau : Écosse Écosse 124 22 14 3
Drapeau : Irlande Irlande 124 22 13 3
Drapeau : Italie Italie 19 0 0 0

Mis à jour après le Tournoi 2018

L'Italie a intégré le Tournoi depuis l'édition 2000, soit 17 Tournois joués. Elle n'a jamais remporté cette compétition et son palmarès est de douze rencontres gagnées et un match nul pour 72 défaites[109].




  • Cuillère de bois (6) : 2001, 2002, 2005, 2009, 2014, 2016, 2017

  • Depuis 2007, le Trophée Giuseppe Garibaldi est attribué annuellement au vainqueur du match France-Italie dans le Tournoi[109].



Statistiques des rencontres |


Le tableau suivant dresse le bilan des matchs contre tous les adversaires de l'équipe d'Italie, il est mis à jour au 19 novembre 2016[110].


L'équipe d'Italie est largement dominée par les équipes majeures du rugby à XV (Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande) et elle présente un bilan négatif par rapport aux autres équipes classées dans les dix meilleures nations du rugby à XV (Angleterre, Argentine, Australie, Écosse, France, Irlande et pays de Galles).























































































































































































































































































































































































































Bilan de l'Italie par adversaire : matches jouées par l'Italie, nombre de victoires et défaites italiennes, nombre de matches nuls, et taux de victoires. Le nombre de matches est, le cas échéant, un lien vers l'article détaillé des confrontations de l'Italie avec l'équipe en question. (modifier)
Adversaires
Matches
Victoires
Nuls
Défaites
% victoires
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 13 1 0 12 7,69
Drapeau : Allemagne Allemagne 20 15 1 4 75,0
Drapeau : Angleterre Angleterre 22 0 0 22 0,00
Angleterre A 1 0 0 1 0,00
Angleterre -23 3 1 1 1 33,3
Drapeau : Argentine Argentine 20 5 1 13 25,0
Drapeau : Australie Australie 16 0 0 16 0,00
Drapeau : Belgique Belgique 2 2 0 0 100,00
Drapeau : Bulgarie Bulgarie 1 1 0 0 100,00
Drapeau : Canada Canada 9 7 0 2 77,78
Catalogne 2 1 1 0 50,00
Drapeau : Croatie Croatie 1 1 0 0 100,00
Drapeau : Écosse Écosse 26 8 0 18 30,77
Écosse A 3 1 0 2 33,3
Drapeau : Espagne Espagne 27 23 1 3 85,18
Drapeau : États-Unis États-Unis 5 5 0 0 100,00
Drapeau : Fidji Fidji 10 5 0 5 50,00
Drapeau : France France 39 3 0 36 7,69
France XV 2 0 0 1 0,00
France A 10 0 0 10 0,00
France A1 19 1 1 17 5,26
France Espoirs 1 0 0 1 0,00
Drapeau : Pays de Galles Galles 24 2 1 21 8,33
Drapeau : Géorgie Géorgie 1 1 0 0 100,00
Drapeau : Îles Cook Îles Cook 1 0 0 1 0,00
Drapeau : Irlande Irlande 26 4 0 22 15,38
Drapeau : Japon Japon 5 4 0 1 80,00
Léopards 2 2 0 0 100,00
Drapeau : Madagascar Madagascar 2 2 0 0 100,00
Drapeau : Maroc Maroc 8 6 0 2 75,00
Drapeau : Namibie Namibie 3 1 0 2 33,33
Drapeau : Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 13 0 0 13 0,00
Nouvelle-Zélande juniors 1 0 0 1 0,00
Drapeau : Pays-Bas Pays-Bas 4 4 0 0 100,00
Free Use Pacific Islanders flag.png Pacific Islanders 1 0 0 1 0,00
Drapeau : Pologne Pologne 7 6 0 1 85,71
Drapeau : Portugal Portugal 12 10 1 1 83,33
Drapeau : République tchèque République tchèque 1 1 0 0 100,0
Drapeau : Roumanie Roumanie 42 23 3 16 54,76
Drapeau : Russie Russie 5 5 0 0 100,00
Drapeau : Samoa Samoa 7 2 0 5 28,57
Tchécoslovaquie 11 9 1 1 81,81
Drapeau : Tonga Tonga 4 3 0 1 75,00
Drapeau : Tunisie Tunisie 3 3 0 0 100,0
URSS 14 3 1 10 28,57
Drapeau : Uruguay Uruguay 3 3 0 0 100,0
Drapeau : République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie 3 3 0 0 100,00

Drapeau : Zimbabwe Zimbabwe (ex-Rhodésie)
4 3 0 1 75,00
Total contre 25 adversaires 416 174 10 232 41,83


Tenue, emblèmes, symboles |



Tenue vestimentaire |


Le XV transalpin ne joue pas aux couleurs du drapeau national, mais en bleu, en hommage à la famille royale issue de la Maison de Savoie[111].
De 2000 à 2012, Kappa a été l'équipementier de l'équipe nationale d'Italie[112].
Depuis, la sélection transalpine est équipée par Adidas[113]. Pour les rencontres à domiciles, ils jouent avec un ensemble, maillot bleu ciel avec les 3 bandes de la marque bleu marine sur les épaules, un short et des chaussettes bleu marine. Durant certaines rencontres lorsque son adversaire est également en bleu, ils jouent avec un maillot blanc avec les bandes bleu ciel sur les épaules, un short et les chaussettes bleu ciel. Cariparma, banque de détail italienne, filiale du groupe Crédit agricole, est le sponsor du maillot italien depuis 2007[114].





















Période
Équipementiers
Sponsors maillot
2000-2007

Kappa
-
2007-2012

Cariparma
2012-

Adidas


Hymne et emblème |



Photographie d'une équipe de rugby en ligne, portant des maillots bleus

L'équipe d'Italie pendant l'hymne national.



Photographie d'un écusson représentant le drapeau italien entouré de feuilles de lauriers

Emblème actuel de l'équipe d'Italie.



Photographie d'un buste d'un homme portant un maillot blanc avec un emblème dessus

Premier emblème de l'équipe d'Italie.


Avant chaque début de rencontre de l'équipe d'Italie, est joué Fratelli d’Italia (« Frères d'Italie »), l'hymne national italien[115].


Des débuts de l'équipe d'Italie de rugby jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l'emblème sur le maillot venait du blason de la Maison de Savoie.
Aujourd'hui, le symbole de l'Italie est un écusson rappelant le drapeau italien (vert, blanc, rouge), entouré de feuilles de lauriers, qui symbolisent la grandeur de l'histoire romaine et les victoires de Jules César dans l'Antiquité. La couronne de lauriers était portée par les empereurs romains. Elle était aussi octroyée aux généraux en récompense de victoires militaires[116].



Stades |


La première rencontre internationale a lieu le 29 mai 1930 à l'Arena Civica située à Milan[3], contre l'Espagne. Ce stade sera quasiment l'unique utilisé par l'équipe nationale jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, les Italiens vont aussi affronter leurs adversaires sur les différents stades de rugby du pays, à savoir le Stadio Flaminio à Rome, le Stadio Plebiscito à Padoue, le Stadio Comunale di Monigo à Trévise, le stade Tommaso-Fattori à L'Aquila et le stade Mario-Battaglini à Rovigo.


Admise dans le Tournoi des 6 nations 2000, la sélection italienne va jouer dans le stade Flaminio, basé dans le quartier Parioli, à Rome. Depuis l'édition 2012, le rugby devenant un sport de plus en plus populaire en Italie, afin d'accueillir plus de spectateurs, mais aussi devant des demandes vaines de travaux et de modernisation du stade Flaminio de la part de la F.I.R[117], c'est le Stade olympique qui est devenu le stade principal.












Stadio Flaminio
Capacité : 30 000

Stadio Olimpico
Capacité : 72 698

Stade Flaminio

Stade olympique


Composition du XV italien |



Joueurs |



Provenance des joueurs |


À l'époque de la première édition du championnat d'Italie en 1928-29, tous les joueurs internationaux italiens y jouent. Les premiers clubs sont Amatori Milan, Rugby Brescia, la SS Lazio, le Rugby Rome et le Rugby Bologne. Puis viennent s'ajouter après-guerre, les clubs vénitiens, à savoir Rugby Rovigo, Benetton Trévise et Petrarca Padoue. Dans les années 1950, Sergio Lanfranchi fait partie des premiers joueurs à s'expatrier et s'engage avec le FC Grenoble, devenant champion de France lors de la saison 1953-1954[118]. Dans les années 1960, Francesco Zani remporte trois titres du championnat de France avec le SU Agen[119]. À partir des années 1990, les meilleurs joueurs italiens évoluent à l'étranger, comme Diego Domínguez au Stade français[120], et Alessandro Troncon au ASM Clermont[121]. Dans les années 2000, l'exode s'accentue vers la France et l'Angleterre, et afin de garder les joueurs internationaux en Italie, deux clubs (Benetton Trèvise et Aironi Rugby) intègrent la Celtic League en 2010, afin d'affronter les clubs Irlandais, Gallois et Écossais[122]. En 2012, Zebre remplace Aironi Rugby qui disparaît[123]. Cependant à l'issue de la saison 2014-2015, les clubs italiens sont menacés d'être exclus à cause d'important problèmes financiers[124].


La plupart des joueurs internationaux actuels nés en Italie, sont originaires de la région de Vénétie (entre autres : Marco Bortolami, Mauro Bergamasco, Michele Campagnaro, Alberto De Marchi, Leonardo Ghiraldini, Leonardo Sarto, Alessandro Zanni). Depuis les années 1990, afin de faire progresser la Squadra Azzurra dans la hiérarchie mondiale du rugby, un certain nombre de joueurs venant d'Argentine, d'Australie, d'Afrique du Sud et de Nouvelle-Zélande ont incorporé l'effectif[125].



Joueurs emblématiques |




Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Joueur international italien de rugby à XV.



La liste suivante est limitée à des joueurs qui ont au moins 60 sélections en équipe d'Italie, plus quelques personnalités marquantes (capitaines de l'équipe d'Italie, joueurs comptant moins de sélections mais ayant évolué à une époque où il y avait moins de matchs internationaux).


Avants :



  • Mauro Bergamasco

  • Marco Bortolami

  • Martín Castrogiovanni

  • Carlo Checchinato

  • Massimo Cuttitta

  • Santiago Dellapè

  • Massimo Giovanelli

  • Sergio Lanfranchi

  • Andrea Lo Cicero

  • Fabio Ongaro

  • Sergio Parisse

  • Salvatore Perugini

  • Alessandro Zanni

  • Leonardo Ghiraldini


Demis :



  • Stefano Bettarello

  • Diego Domínguez

  • Alessandro Troncon


Arrières :



  • Mirco Bergamasco

  • Gonzalo Canale

  • Marcello Cuttitta

  • Andrea Masi

  • Luke McLean

  • Alessandro Stoica



Record de sélections |



Photographie de la tête d'un homme ayant le crâne rasé,


Sergio Parisse.


Le demi de mêlée, Alessandro Troncon devient le premier joueur italien à franchir la barre des 100 sélections, lors d'une rencontre face au Portugal lors de la Coupe du monde 2007[126]. Andrea Lo Cicero rejoint Troncon lors du Tournoi des six nations 2013 face au pays de Galles, avant de porter le record à 103 sélections[127]. Le pilier, Martin Castrogiovanni et le troisième ligne centre, Sergio Parisse deviennent codétenteurs du record en 2014 face à l'Écosse[128]. Parisse est désormais seul détenteur du record avec 122 sélections[129].


Il faut noter qu'un classement par nombre de sélections ne dépend pas que de la qualité du joueur mais aussi du nombre de rencontres internationales. La naissance de la coupe du monde en 1987, la périodicité désormais biannuelle des tournées et l'intégration au tournoi influent sur ce classement et doivent donc être rappelés.














































































Tests disputés[130]

#
Joueur
Parcours en équipe nationale
Nombre de sélections
1 Sergio Parisse 2002- 134
2 Martin Castrogiovanni 2002-2016 119
3 Marco Bortolami 2001-2015 112
4 Alessandro Zanni 2005- 109
5 Mauro Bergamasco 1998-2015 106
6 Andrea Lo Cicero 2000-2013 103
7 Alessandro Troncon 1994-2007 101
8 Leonardo Ghiraldini 2006- 99
9 Andrea Masi 1999-2015 95
10 Mirco Bergamasco 2002-2012 89
- Luke McLean 2008- 89


Record de points |


Le record de points marqués pour la sélection italienne est détenu par Diego Dominguez avec 983 points (9 essais, 127 transformations, 208 pénalités et 20 drops)[131].








































































Points marqués[132]

#
Joueur
Parcours en équipe nationale
Nombre de points
1 Diego Dominguez 1991-2003 983
2 Stefano Bettarello 1979-1988 483
3 Luigi Troiani 1985-1995 294
4 Ramiro Pez 2000-2007 260
5 Mirco Bergamasco 2002-2012 256
6 Tommaso Allan 2013- 235
7 Luciano Orquera 2004-2015 154
8 David Bortolussi 2006-2008 147
9
Ennio Ponzi (it)
1973-1977 133
10 Carlo Canna 2015- 118


Record d'essais |



Photographie de la tête et du buste d'un homme aux cheveux gris, vêtu d'une chemise à rayures, d'une cravate et d'une veste noire


Marcello Cuttitta.


Marcello Cuttitta, ailier de l'équipe d'Italie, détient le record d'essais de la sélection, avec 25 unités[133].











































































Essais marqués[134]

#
Joueur
Parcours en équipe nationale
Essais
1 Marcello Cuttitta 1987-1999 25
2 Paolo Vaccari 1991-2003 22
3
Manrico Marchetto (it)
1972-1981 21
Carlo Checchinato 1990-2004 21
5 Alessandro Troncon 1994-2007 19
6 Serafino Ghizzoni 1977-1987 17

Massimo Mascioletti (it)
1977-1990 17
Mirco Bergamasco 2002-2012 17
9 Ivan Francescato 1990-1997 16
10 Mauro Bergamasco 1998-2015 15
- Sergio Parisse 2002- 15


Équipe en 2017 |


Le nombre de sélections et le nombre de points marqués ont été mis à jour le 24 juin 2017.



Avants |


































































































































































Nom
Poste
Naissance
Sélections
(points marqués)
Club
Année 1re
sélection
Tommaso D'Apice Talonneur 30/06/1988 13 (5)
Drapeau : Italie Zebre
2011
Ornel Gega Talonneur 24/03/1990 16 (15)
Drapeau : Italie Benetton Trevise
2016
Leonardo Ghiraldini Talonneur 26/12/1984 97 (30)
Drapeau : France Stade toulousain
2006
Pietro Ceccarelli Pilier 12/02/1992 11 (0)
Drapeau : Italie Zebre
2016
Dario Chistolini Pilier 14/09/1988 15 (0)
Drapeau : Italie Zebre
2014
Lorenzo Cittadini Pilier 17/12/1982 58 (15)
Drapeau : France Stade français
2008
Andrea Lovotti Pilier 28/07/1989 28 (0)
Drapeau : Italie Zebre
2016
Sami Panico Pilier 04/06/1993 10 (0)
Drapeau : Italie Calvisano
2016
George Biagi
2e ligne
04/10/1985 23 (0)
Drapeau : Italie Zebre
2014
Joshua Furno
2e ligne
21/10/1989 37 (10)
Drapeau : Italie Zebre
2011
Marco Fuser
2e ligne
09/03/1991 32 (5)
Drapeau : Italie Benetton Trévise
2012
Federico Ruzza
2e ligne
04/08/1994 7 (0)
Drapeau : Italie Zebre
-
Dries van Schalkwyk
2e ligne
21/12/1984 14 (5)
Drapeau : Italie Zebre
2016
Marco Barbini
3e ligne aile
16/10/1990 2 (0)
Drapeau : Italie Benetton Trévise
2015
Simone Favaro
3e ligne aile
07/11/1988 41 (15)
Drapeau : Écosse Glasgow Warriors
2009
Maxime Mbanda
3e ligne aile
10/04/1992 15 (5)
Drapeau : Italie Zebre
2016
Francesco Minto
3e ligne aile
29/05/1987 43 (5)
Drapeau : Italie Benetton Trévise
2012

Sergio Parisse (c)

3e ligne centre
13/09/1983 134 (75)
Drapeau : France Stade français
2002
Braam Steyn
3e ligne centre
02/05/1992 23 (0)
Drapeau : Italie Benetton Trévise
2016


Arrières |


















































































































Nom
Poste
Naissance
Sélections
(points marqués)
Club
Année 1re
sélection
Giorgio Bronzini Demi de mêlée 20/03/1990 6 (0)
Drapeau : Italie Benetton Trévise
2016
Edoardo Gori Demi de mêlée 05/03/1990 66 (40)
Drapeau : Italie Benetton Trévise
2010
Marcello Violi Demi de mêlée 11/10/1993 15 (3)
Drapeau : Italie Zebre
2015
Tommaso Allan Demi d'ouverture 26/04/1993 41 (230)
Drapeau : Italie Benetton Trévise
2013
Carlo Canna Demi d'ouverture 25/08/1992 31 (118)
Drapeau : Italie Zebre
2015
Tommaso Benvenuti Centre 12/12/1990 53 (35)
Drapeau : Italie Benetton Trévise
2010
Tommaso Boni Centre 15/01/1993 10 (0)
Drapeau : Italie Zebre
2016
Michele Campagnaro Centre 13/03/1993 39 (45)
Drapeau : Angleterre Exeter Chiefs
2013
Luke McLean Centre 29/06/1987 92 (74)
Drapeau : Italie Benetton Trévise
2008
Giulio Bisegni Ailier 04/04/1992 11 (0)
Drapeau : Italie Zebre
2014
Angelo Esposito Ailier 14/06/1993 18(10)
Drapeau : Italie Benetton Trévise
2014
Giovanbattista Venditti Ailier 27/03/1990 44 (40)
Drapeau : Italie Zebre
2012
Edoardo Padovani Arrière 15/05/1993 15 (14)
Drapeau : Italie Zebre
2016


Entraîneurs |



Entraîneurs notables |


Mis à part Luigi Bricchi qui restera de longues années dans l'encadrement technique, ce sont surtout les entraîneurs étrangers qui ont marqué l'équipe d'Italie. À commencer par Julien Saby dans les années 1930, qui remporta un concours international ouvert par l'Italie pour recruter un entraîneur[135]. Vers la fin du XXe siècle, ce sont le Gallois Roy Bish et les Français Pierre Villepreux et Georges Coste qui vont permettre à la sélection italienne de progresser et d'intégrer le Tournoi des Cinq Nations[136]. Depuis cinq entraîneurs se sont succédé à la tête de l'équipe, deux Néo-Zélandais Brad Johnstone, John Kirwan, un Sud-Africain Nick Mallett et deux Français Pierre Berbizier et Jacques Brunel[137]. À l'issue du Tournoi 2016, l'Irlandais Conor O'Shea est nommé sélectionneur de l'équipe[100].






































































































































































































































































































































































































































































































Entraîneurs de l'équipe d'Italie[138]
Nom
Début
Fin
Tests
Victoires
Nuls
Défaites
% de victoires

Drapeau : Italie Arnaldo Cortese
Drapeau : Angleterre John Thomas
20 mai 1929
-
1
0
0
1
0

Drapeau : Italie Arturo Cameroni
Drapeau : Italie Luigi Bricchi
29 mai 1930
-
1
1
0
0
100

Drapeau : Italie Luigi Bricchi

1er novembre 1932
26 décembre 1934
4
3
0
1
75

Drapeau : Italie Luigi Bricchi
Drapeau : France Julien Saby
26 décembre 1934
7 avril 1935
1
1
0
0
100

Drapeau : France Julien Saby
7 avril 1935
14 mai 1936
2
0
0
2
0

Drapeau : Italie Luigi Bricchi
Drapeau : France Michel Boucheron
14 mai 1936
16 mai 1936
2
1
0
1
50

Drapeau : Italie Luigi Bricchi
Drapeau : France Julien Saby

1er janvier 1937
17 octobre 1937
5
2
1
2
40

Drapeau : Italie Luigi Bricchi
6 mars 1938
20 novembre 1938
1
0
0
1
0

Drapeau : Italie Luigi Bricchi
Drapeau : Italie Giuseppe Sessa
20 novembre 1938
19 mars 1940
2
1
0
1
50

Drapeau : Italie Romano Bonifazi
19 mars 1940
9 février 1941
2
1
0
1
50

Drapeau : Italie Luigi Bricchi
Drapeau : Italie Franco Chiaserotti
9 février 1941
18 mai 1947
1
1
0
0
100

Drapeau : Italie Tommaso Fattori
18 mai 1947
27 mars 1949
2
1
0
1
50

Drapeau : Italie Giorgio Briasco
Drapeau : Italie Antonio Radicini
27 mars 1949
26 février 1950
2
0
0
2
0

Drapeau : Italie Romano Bonifazi
26 février 1950
29 juillet 1950
-
-
-
-
-

Drapeau : Italie Francesco Vinci
29 juillet 1950
4 octobre 1950
-
-
-
-
-

Drapeau : Italie Renzo Maffioli
4 octobre 1950
25 février 1951
-
-
-
-
-

Drapeau : Italie Renzo Maffioli
Drapeau : France Julien Saby
25 février 1951

1er août 1954
9
6
0
3
66,7

Drapeau : Italie Piermarcello Farinelli
Drapeau : Italie Aldo Invernici
Drapeau : Italie Umberto Silvestri

1er août 1954
22 décembre 1956
8
5
0
3
62,5

Drapeau : Italie Giulio Fereoli
Drapeau : Italie Aldo Invernici
Drapeau : Italie Umberto Silvestri
22 décembre 1956
8 décembre 1957
2
1
0
1
50

Drapeau : Italie Sergio Barilari
Drapeau : Italie Aldo Invernici
Drapeau : Italie Umberto Silvestri
8 décembre 1957
19 juillet 1958
1
0
0
1
0

Drapeau : Italie Sergio Barilari
Drapeau : Italie Mario Battaglini
Drapeau : Italie Aldo Invernici
19 juillet 1958
10 avril 1960
2
1
0
1
50

Drapeau : Italie Sergio Barilari
Drapeau : Italie Romano Bonifazi
10 avril 1960
22 avril 1962
4
2
0
2
50

Drapeau : Italie Aldo Invernici
22 avril 1962
8 décembre 1965
7
2
0
5
28,5

Drapeau : Italie Sergio Barilari
Drapeau : Italie Mario Martone
8 décembre 1965
28 octobre 1967
7
3
1
3
42,8

Drapeau : Italie Aldo Invernici
28 octobre 1967
24 mai 1970
8
7
0
1
87,5

Drapeau : Italie Giordano Campice
24 mai 1970
25 octobre 1970
2
2
0
0
100

Drapeau : Italie Sergio Barilari
25 octobre 1970
10 avril 1971
3
0
0
3
0

Drapeau : Italie Domenico Geremia
11 avril 1971
27 mai 1971
1
0
0
1
0

Drapeau : Italie Aldo Invernici
28 mai 1971
19 février 1972
-
-
-
-
-

Drapeau : Italie Umberto Levorato
20 février 1972
25 novembre 1972
4
1
2
1
25

Drapeau : Italie Gianni Villa
26 novembre 1972
14 février 1975
20
6
1
13
30

Drapeau : Pays de Galles Roy Bish
15 février 1975

1er avril 1977
15
8
1
6
53,3

Drapeau : Italie Isidoro Quaglio
2 avril 1977

1er mai 1977
2
1
0
1
50

Drapeau : Pays de Galles Gwyn Evans
23 octobre 1977
23 octobre 1978
5
1
1
3
20

Drapeau : France Pierre Villepreux
24 octobre 1978
24 octobre 1981
24
10
1
13
41,6

Drapeau : Italie Paolo Paladini
Drapeau : Italie Marco Pulli
25 octobre 1981
9 novembre 1985
28
16
2
10
57,14

Drapeau : Italie Marco Bollesan
10 novembre 1985
4 novembre 1988
19
7
1
11
36,8

Drapeau : Italie Loreto Cucchiarelli
5 novembre 1988
29 septembre 1989
7
1
0
6
14,3

Drapeau : France Bertrand Fourcade
30 septembre 1989
30 août 1993
29
17
0
12
58,6

Drapeau : France Georges Coste
31 août 1993
19 juin 1999
48
19
1
28
39,6

Drapeau : Italie Massimo Mascioletti
20 juin 1999
4 février 2000
5
2
0
3
40

Drapeau : Nouvelle-Zélande Brad Johnstone
5 février 2000
26 avril 2002
27
5
0
22
18,5

Drapeau : Nouvelle-Zélande John Kirwan
27 avril 2002
18 avril 2005
32
10
0
22
31,2

Drapeau : France Pierre Berbizier
19 avril 2005
30 septembre 2007
30
12
1
17
40

Drapeau : Afrique du Sud Nick Mallett
3 octobre 2007
2 octobre 2011
42
9
0
33
21,4

Drapeau : France Jacques Brunel

1er novembre 2011
19 mars 2016
50
11
0
39
22

Drapeau : Irlande Conor O'Shea
18 juin 2016

4
3
0
1
75


Équipe technique 2017 |


En 2017, l'encadrement technique est composé de la manière suivante :




  • Drapeau : Irlande Conor O'Shea : Entraîneur[100] ;


  • Drapeau : Angleterre Mike Catt : Entraîneur des trois-quarts ;


  • Drapeau : Afrique du Sud Brendan Venter : Entraîneur de la défense[139].



Aspects socio-économiques |



Popularité |


Jusqu'en 2000, l'année de l'entrée de l'Italie dans les Six Nations, le rugby italien comptait environ 30 000 licenciés[140]. Le Comité olympique national italien, dans son rapport de 2014, révèle un nombre de 76 875 membres, le nombre réel est moindre car l'adhésion n'est pas nécessairement la pratique de ce sport[141].


La fréquentation dans les stades où évolue le XV transalpin est bonne (ex. : le match en 2009 contre la Nouvelle-Zélande perdu 6 à 20, disputé dans le stade Giuseppe Meazza à Milan, devant 81 018 spectateurs, alors que la ville est plus connue pour être accro au football[142]). Puis lorsque la F.I.R. a adopté le Stade olympique à Rome à la place du stade Flaminio. Pour le premier match prévu contre l'Angleterre dans le Tournoi 2012, environ 73 000 billets ont été vendus, même si, en raison d'une tempête de neige qui a frappé la capitale, la présence réelle était entre 58 000 et 65 000 spectateurs[143]. La même année, la victoire italienne sur l'Écosse 13 à 6, a vu la présence de 72 354 spectateurs[144]. En 2013, la victoire sur l'Irlande 22 à 15, lors de la dernière journée du Tournoi, a eu lieu devant 74 174 spectateurs, sixième plus grosse affluence de la saison derrière les rencontres disputés à Twickenham et au Stade de France[145].



Couverture médiatique |


Les rencontres de l'équipe nationale sont retransmises par DMAX, qui a acquis les droits de diffusion des Tournois de 2014 à 2017[146]. L'audience moyenne de la première rencontre du Tournoi 2014, contre le pays de Galles est de 736 000 téléspectateurs, soit 4,5 % de part de marché[146], ce qui correSpond au cinquième plus grand taux d'audience globale et le second pour les hommes entre 20 à 49 ans[146]. Lors du premier match du Tournoi 2015 entre l'Italie et l'Irlande, l'audience moyenne est de 710 000 téléspectateurs, soit 4,5 % de part de marché[147].



Aspects économiques |


L'industrie italienne utilise la popularité des joueurs de rugby dans la publicité, comme Edison qui a choisi le pilier Martin Castrogiovanni en 2013[148]. En 2014, la Fédération Italienne a collaboré à une campagne de prestation sociale pour l'Agence nationale pour la sécurité des chemins de fer avec six joueurs internationaux (Mauro Bergamasco, Lorenzo Cittadini, Alberto De Marchi, Luke McLean, Leonardo Sarto et Quintin Geldenhuys)[149]. À noter également que Peugeot a effectué une campagne de publicité avec certains joueurs de la Squadra Azzurri en 2014[150].



Annexes |



Notes et références |



Notes |





  1. Le record de Diego Domínguez avec 29 points est battu une semaine plus tard par l'Irlandais Ronan O'Gara, 30 points, lors de la victoire 60 à 13 de Irlande face à l'Italie.


  2. Victoire dans le Tournoi auquel on a retranché les victoires partagées, une victoire partagée indique que plusieurs équipes se partagent la victoire du Tournoi. La dernière victoire partagée fut celle du pays de Galles et de la France en 1988. En 1994, la victoire fut accordée pour la première fois au bénéfice de la différence de points marqués et encaissés dans la compétition avec un nouveau règlement en application depuis 1993. Le pays de Galles a alors été la première à bénéficier du changement de règlement au détriment de l’Angleterre.


  3. L’Angleterre compte deux participations de moins, en 1888 et 1889, elle ne fut pas officiellement exclue mais boycottée par les trois autres équipes.


  4. Par convention le pays de Galles est crédité d'onze Grands Chelems et non de neuf, on compte effectivement les années 1908 et 1909 car, si la France fut admise seulement en 1910, le pays de Galles rencontrait déjà la France ces années-là en marge du Tournoi et doublait ses « triples couronnes » par une victoire face aux Français.




Références |




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  107. avec assistance de Pays de Galles, Écosse, Irlande et France


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