Irancy
Pour l’article homonyme, voir Irancy (AOC).
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Yonne | ||||
Arrondissement | Auxerre | ||||
Canton | Vincelles | ||||
Intercommunalité | CC du Pays Coulangeois | ||||
Maire Mandat | Stéphan Podor 2014-2020 | ||||
Code postal | 89290 | ||||
Code commune | 89202 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 288 hab. (2016 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 42′ 51″ nord, 3° 39′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 105 m Max. 298 m | ||||
Superficie | 11,98 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Yonne
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Géolocalisation sur la carte : France
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Irancy est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Hameaux
1.2 Communes limitrophes
2 Économie
3 Histoire
3.1 Bourg viticole
3.2 Pandémie de choléra
3.3 Époque contemporaine
4 Politique et administration
5 Démographie
6 Lieux et monuments
7 Personnalités liées à la commune
8 Pour approfondir
8.1 Bibliographie
8.2 Articles connexes
8.3 Liens externes
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
Géographie |
La commune s'étend sur 12 km² et se trouve à 171 mètres d'altitude. L'Yonne est le principal cours d'eau qui traverse Irancy.
Hameaux |
Communes limitrophes |
Économie |
251 hectares de vigne sur la commune sont délimités en appellation communale, l'irancy, depuis le 6 novembre 1998. Les irancy Palottes ou Mazelot sont des crus recherchés. L'irancy est un vin de garde, les bonnes années il peut avantageusement vieillir plus de dix ans. L'irancy est le seul vignoble qui utilise encore dans sa composition l'antique césar.
La culture de la cerise y a longtemps occupé une autre part importante des terres exploitables.
La commune accueille la Saint-Vincent tournante en 2016[1].
Histoire |
La terminologie en « y » suppose probablement une occupation gallo-romaine. Grands amateurs de vins, les Romains ont probablement apprécié à leur juste mesure les possibilités de la situation géographique d'Irancy[2]. La tradition locale veut qu'il y ait eu des émeutes sanglantes pendant la Saint-Barthélémy, que le sang ait coulé dans les ruelles en pente, ce qui expliquerait le nom à caractère morbide de certaines voies, notamment la "rue des morts", située à l'extrémité ouest du village[2],[3].
Il est dit qu'au cours d'une nuit, les huguenots ont assailli le village[2], ont tué de nombreux habitants et pillé le village, par représailles. Les corps auraient été jetés dans les puits situés tout au long de cette "rue des morts".
Bourg viticole |
Le village est la propriété du monastère Saint-Germain d'Auxerre. L'autorité monastique s'étend depuis le IXe siècle sur la paroisse voisine d'Aucept, aujourd'hui disparue et intégrée à la commune de Saint-Bris. C'est donc l'abbé de ce vénérable monastère qui désigne le lieutenant et le procureur fiscal de la justice du lieu[2].
La population atteinte au début du XVIe siècle justifie "la fermeture" du village, c'est-à-dire la construction d'une enceinte. Les murailles procurent un sentiment de puissance aux habitants. Ils auront ainsi la prétention de résister à l'armée protestante (Condé détient Noyers) : la population sera massacrée sans pitié.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, Irancy a, comme tous les villages des environs, une vocation viticole. Les familles Barlois, Michau, Chapotin et Soufflot assurent successivement la direction de la communauté. Les éléments les plus actifs tissent des liens avec Paris[3].
Pandémie de choléra |
Irancy est atteint par une pandémie de choléra en 1832. Alors que la mortalité moyenne était de environ 30 décès par an, en 1832 il y a 97 décès dont 64 entre le 4 et le 29 mai. Les personnes décédées se répartissent sur toutes les tranches d'âge, de 6 mois à 92 ans. Dans certaines familles on déplore plusieurs décès (les deux époux, un parent et un enfant)[4].
Époque contemporaine |
Le village a reçu la Fête de la Saint-Vincent tournante le 30 et 31 janvier 2016.
Politique et administration |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7].
En 2016, la commune comptait 288 habitants[Note 1], en diminution de 4,32 % par rapport à 2011 (Yonne : -0,56 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments |
Église Saint-Germain, de plusieurs époques, du roman au classique en passant par la Renaissance, dégradée puis restaurée plusieurs fois, actuellement en travaux.
Son acoustique est remarquable, surtout pour la musique de chambre.
Possession de l'évêché d'Auxerre jusqu'au Xe siècle, l'évêque Héribert (demi-frère du duc des Francs Hugues le Grand) en fait don avec dix autres églises à l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre après que saint Mayeul a rétabli la règle monastique à Saint-Germain[10].
Personnalités liées à la commune |
Jacques-Germain Soufflot, architecte du Panthéon, né à Irancy le 22 juillet 1713.
Georges Hosotte, de réputation extra-cantonale, y possédait une résidence avec sa somptueuse véranda style rococo et s'est beaucoup inspiré des beaux paysages vallonnés pour ses tableaux ; il a peint tous les cerisiers en fleur des coteaux d'Irancy. Le village a beaucoup conservé de son aspect d'antan.
René Lagrange, militant syndical né sur la commune.
Pour approfondir |
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Bibliographie |
Articles connexes |
- Liste des communes de l'Yonne
- Liste des anciennes communes de l'Yonne
Liens externes |
- Irancy sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références |
Centre France, « Irancy accueillera la Saint-Vincent 2016 », sur www.lyonne.fr (consulté le 30 janvier 2016).
« Irancy 1568 et 1691 », sur www.phanelle.fr (consulté le 27 décembre 2016).
« Familles et histoire d'Irancy », sur www.famillesparisiennes.org (consulté le 27 décembre 2016).
Archives départementales de l'Yonne: Registre 5 Mi 466/ 5 p. 206 à 218.
Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 24 décembre 2013.
L'organisation du recensement, sur insee.fr.
Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
Jean Lebeuf, Mémoire concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre, vol. 1, 1848, 544 p. (présentation en ligne), p. 245.
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