Pologne







République de Pologne


Rzeczpospolita Polska (pl) .mw-parser-output .prononciation>a{background:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8a/Loudspeaker.svg/11px-Loudspeaker.svg.png")center left no-repeat;padding-left:15px;font-size:smaller}Écouter











Drapeau
Drapeau de la Pologne.


Blason
Armoiries de la Pologne.




Description de l'image EU-Poland.svg.








Hymne national
Mazurek Dąbrowskiego




























Administration
Forme de l'État
République semi-présidentielle
Président de la République
Andrzej Duda
Président du Conseil
Mateusz Morawiecki
Langues officielles
Polonais
Capitale
Varsovie

52° 13′ 56″ N, 21° 00′ 30″ E























Géographie
Plus grandes villes
Varsovie, Cracovie, Łódź, Wrocław, Poznań, Gdańsk
Superficie totale
312 679 km2
(classé 70e)
Superficie en eau
2,6 %
Fuseau horaire
UTC +1

















































Histoire
Christianisation
14 avril 966
Royaume de Pologne
18 avril 1025
République des Deux Nations
1er juillet 1569
Troisième partition de la Pologne
24 octobre 1795
Duché de Varsovie
22 juillet 1807
Royaume du Congrès
9 juin 1815
Deuxième République de Pologne
11 novembre 1918
Gouvernement polonais en exil
17 septembre 1939
République populaire de Pologne
8 avril 1945
Troisième République de Pologne
13 septembre 1989
Adhésion à l'Union Européenne
1er mai 2004

















Démographie
Gentilé
Polonais

Population totale (2017[1])

38 442 346 hab.
(classé 35e)
Densité
123 hab./km2





































Économie

PIB nominal (2018)

en augmentation 614,190 milliards de $
+ 17,01 %[2] (23e)

PIB (PPA) (2018)

en augmentation 1 193,112 milliards de $
+ 6,43 %[2] (21e)

PIB nominal par hab. (2018)

en augmentation 16 179 $
+ 17,05 %[2]

PIB (PPA) par hab. (2018)

en augmentation 31 430 $
+ 6,47 %[2]

Taux de chômage (2017)

Decrease Positive.svg 4,89 %[réf. nécessaire]

Dette publique brute (2018)

Nominale :
Increase Negative.svg 1,03 billion d'€[3]
+ 1,0 %
Relative :
Decrease Positive.svg 51,2 % du PIB[3]
- 2,6 %

IDH (2017)

en augmentation 0,865[4] (très élevé  ; 33e)
Monnaie
Złoty (PLN​)

















Divers
Code ISO 3166-1
POL, PL​
Domaine Internet
.pl
Indicatif téléphonique
+48



La Pologne, en forme longue république de Pologne[a] (en polonais : Polska ; [forme longue] Rzeczpospolita Polska[b]), est un État d'Europe centrale, frontalier avec l'Allemagne à l'ouest, la République tchèque et la Slovaquie au sud, l'Ukraine et la Biélorussie à l'est, l'enclave russe de Kaliningrad et la Lituanie au nord. Avec une population de 38 millions d'habitants, la Pologne est le trente-quatrième pays le plus peuplé au monde. Elle est divisée en voïvodies, districts (powiat) et communes (gmina). C'est une république parlementaire qui a pour monnaie nationale le złoty. Elle est membre de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004, du Conseil de l'Europe, du groupe de Visegrád, de l'Organisation mondiale du commerce et de l'Organisation des Nations unies.


De nombreux historiens situent la formation de la Pologne en 966, avec Mieszko Ier. Le royaume de Pologne est fondé en 1025. En 1569, une association politique liant ce royaume au grand-duché de Lituanie, par l'union de Lublin, donne naissance à la république des Deux Nations, une monarchie élective. Celle-ci est dissoute entre 1772 et 1795 lorsque le territoire de la Pologne est partagé entre la Prusse, l'Empire russe et l'Autriche. C'est en 1918, après la Première Guerre mondiale, que la Pologne retrouve son indépendance et qu'elle devient une république.


Le 1er septembre 1939, à la suite de la signature du Pacte germano-soviétique, son invasion par le Troisième Reich est l'événement déclencheur de la Seconde Guerre mondiale. Deux semaines plus tard, l’allié soviétique de l'Allemagne passe également à l’attaque, prenant ainsi l'armée polonaise en tenaille : la défaite est rapide, avec des pertes importantes de part et d’autre en dépit de la brièveté de l’affrontement. Le pays est immédiatement partagé entre les deux assaillants. En 1941, l’Allemagne repousse son ancien allié soviétique jusqu'à Moscou, et occupe seule jusqu'en 1944 l'ensemble du territoire polonais qui est asservi et devient notamment, avec l'Ouest de l'Union soviétique, le lieu de meurtres de masse commis par les nazis, dont l'essentiel de la Shoah. En 1944, un gouvernement provisoire est formé sous le contrôle de l'Union soviétique, qui fait de la Pologne d'après-guerre l'un de ses États satellites ; en 1952, la république de Pologne est rebaptisée « république populaire de Pologne ». En 1989, le gouvernement communiste est tenu en échec lors des premières élections semi-libres ; il doit céder la place : une république parlementaire est restaurée. Dans la décennie et demie qui suit, la Pologne rejoint l'Alliance atlantique puis l'Union européenne.


La culture polonaise est riche : quinze sites sont classés dans le patrimoine mondial de l'UNESCO et cinquante-quatre sites historiques nationaux sont répertoriés.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Du Xe siècle au XIVe siècle


    • 1.2 De la fin du XIVe siècle au XVIe siècle


    • 1.3 Du XVIIe siècle au XVIIIe siècle


    • 1.4 De la fin du XVIIIe siècle au XIXe siècle


    • 1.5 XIXe siècle


      • 1.5.1 Rivalité pour la possession de la Pologne




    • 1.6 XXe siècle


      • 1.6.1 La Deuxième République


      • 1.6.2 La Seconde Guerre mondiale


      • 1.6.3 La Pologne communiste




    • 1.7 La IIIe République


      • 1.7.1 1989-1995 : L'avènement de la démocratie


      • 1.7.2 1995-2005 : Les deux mandats du président Kwaśniewski


      • 1.7.3 2005-2007 : Victoire des conservateurs et des nationaux-catholiques


      • 1.7.4 2007-2015 : Les libéraux au pouvoir


      • 1.7.5 Retour des conservateurs






  • 2 Système politique et administratif


    • 2.1 Régime politique


    • 2.2 Subdivisions administratives


      • 2.2.1 Voïvodies




    • 2.3 Relations avec l'Union européenne




  • 3 Géographie


    • 3.1 Côte


    • 3.2 Cours d'eau


    • 3.3 Lacs


    • 3.4 Géologie


    • 3.5 Relief


    • 3.6 Désert


    • 3.7 Utilisation des sols


    • 3.8 Flore et faune


    • 3.9 Climat


    • 3.10 Pollution




  • 4 Économie


    • 4.1 Énergie


    • 4.2 Tourisme


    • 4.3 Transport




  • 5 Démographie


    • 5.1 Principales villes


    • 5.2 Minorités


    • 5.3 Diaspora


    • 5.4 Religions


    • 5.5 Langues




  • 6 Culture


    • 6.1 Théâtre polonais


    • 6.2 Musique polonaise


    • 6.3 Folklore polonais


    • 6.4 Cuisine polonaise


    • 6.5 Cinéma


    • 6.6 Sports


    • 6.7 Fêtes et jours fériés




  • 7 Polonais célèbres


    • 7.1 Astronomie


    • 7.2 Autres




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes







Histoire |


Articles détaillés : Histoire de la Pologne et Chronologie de la Pologne.




Boleslas Ier, le premier roi de Pologne, tenant une épée appelée « Szczerbiec ».


L'histoire de la Pologne commence véritablement au Xe siècle, sous le règne de Mieszko Ier, duc des Polanes (de la dynastie Piast), qui convertit la Pologne naissante au christianisme en 966, puis, par le couronnement de son fils Boleslas Ier le Vaillant, le premier roi de Pologne, sacré en 1025. La Pologne devient rapidement au Moyen Âge une puissance régionale, tout en essayant régulièrement de sortir de l'influence du Saint-Empire romain germanique, et de repousser le « Drang nach Osten ». C'est ainsi qu'à partir du XIIe siècle, le royaume de Pologne doit lutter contre les chevaliers Teutoniques qui ont colonisé la Prusse et une partie de la Poméranie.


Le pays atteint son apogée aux XVe et XVIe siècles sous la dynastie des Jagellon, après l'union du royaume de Pologne et du grand-duché de Lituanie, donnant naissance à la république des Deux Nations, l'un des plus grands pays d'Europe. Cependant, durant le XVIIe siècle et surtout le XVIIIe siècle, la République est engagée dans de nombreux conflits militaires qui lui font perdre une grande partie de sa superficie, notamment sous le coup de l'expansion de l'Empire russe. À la fin du XVIIIe siècle, après trois partages, le territoire de la république des Deux Nations est divisé entre la Prusse, l'Autriche et l'Empire russe.


La Pologne ne recouvre que brièvement son indépendance, de 1918 à 1939, puis est à nouveau envahie par l'Allemagne nazie et l'URSS qui se partagent le pays, précipitant l'Europe dans la Seconde Guerre mondiale et provoquant la mort de près de six millions de Polonais. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'URSS conserve la partie orientale de la Pologne, qui en contrepartie acquiert les territoires de la Poméranie, de la Prusse-Orientale et de la Silésie, régions allemandes depuis plusieurs centaines d'années. Joseph Staline impose la mainmise des Soviétiques sur le pays : la république populaire de Pologne est instituée en 1952, le régime communiste tient jusqu'en 1989. Après avoir retrouvé toute son indépendance, le pays devient membre de l'OTAN en 1999, de l'Union européenne en 2004 et tourne progressivement la page de l'économie planifiée au cours des décennies 1990 et 2000.


Dans les années 2010, l'économie polonaise est l'une des plus dynamiques d'Europe[6]. C'est le seul État européen à ne pas avoir connu la récession[7] lors de la crise économique qui frappe les pays développés en 2008.



Du Xe siècle au XIVe siècle |



Carte

La Pologne entre 992 et 1025.


Fondée au Xe siècle par les Polanes, la Pologne devient au Moyen Âge une puissance incontournable en Europe centrale. Son premier souverain est Mieszko Ier, fondateur de la dynastie Piast qui règne sur la Pologne de 966 à 1370. La capitale est alors Gniezno, au nord de la Posnanie.


Poste avancé de l'Occident catholique romain et cible du Drang nach Osten, la poussée germanique vers l'est, elle fait face aux mondes orthodoxe (en Russie, Biélorussie et Ukraine), païen (les Baltes sont tardivement christianisés), et musulman avec la poussée turco-mongole. Située au carrefour de plusieurs mondes, et dépourvue de frontières naturelles, la Pologne est extrêmement exposée aux invasions. L'invasion de la Horde d'or mongole de 1248 à 1275 ruine le pays. Casimir III le Grand, dernier roi de la dynastie des Piast, unifie la Pologne.


En 1386, la reine de Pologne, Hedwige d'Anjou et le grand-duc de Lituanie, Ladislas II Jagellon signent l’accord de l’union de Krewo qui marque le commencement de l'union de Pologne-Lituanie, sous la dynastie lituanienne des Jagellon. La dynastie Jagellon réunit pour une petite période les couronnes de Bohême (1471-1526) et de Hongrie (1490-1526) à celle de Pologne.



De la fin du XIVe siècle au XVIe siècle |




La république des Deux Nations après l’union de Lublin.


La république des Deux Nations (Rzeczpospolita Obojga Narodów), extension de l'Union de Pologne-Lituanie, en existence depuis 1386, est concrétisée par la signature, en 1569, du traité de l'Union de Lublin qui unit le royaume de Pologne et le Grand-duché de Lituanie en un seul État. Le royaume couvre alors un territoire qui va de la mer Baltique à la mer Noire et jusqu'aux portes de Moscou. La capitale est alors Cracovie, en Petite-Pologne.


La Rzeczpospolita est un système politique inédit depuis la Rome antique, où l'aristocratie exerce une sorte de démocratie parlementaire. Le roi est en effet élu par ses pairs. C'est le principe de la monarchie élective. Cette « république » donne le droit de vote à la seule szlachta, mais cette noblesse polonaise représente toutefois presque 15 % de la population et plus encore autour de Varsovie, devenue capitale en 1596. Les nobles obligent le roi à céder de ses prérogatives, notamment en ce qui concerne les impôts, l'armée et la justice. Ainsi, le monarque polonais, à l'époque où les monarchies européennes « s'absolutisent », est au contraire affaibli.


La tolérance religieuse est une autre caractéristique majeure de la Rzeczpospolita. Si la majeure partie des paysans est restée catholique (dans les années 1980, 9 Polonais sur 10 sont baptisés), de nombreux nobles se sont convertis au protestantisme, luthéranisme, mais surtout calvinisme. La Pologne a donné abri, en particulier dans la ville de Leszno, aux Frères tchèques qui veulent échapper à la re-catholicisation de la Bohême entreprise par les Habsbourg.


Enfin, la Rzeczpospolita compte alors une très importante population juive (5 à 10 % de la population totale), en particulier dans les villes et surtout dans la partie orientale du pays.



Du XVIIe siècle au XVIIIe siècle |





Jean III Sobieski a vaincu les Turcs au siège de Vienne.


Mais, cette tolérance religieuse se réduit progressivement au XVIe siècle, en particulier après 1655, quand la Suède protestante envahit la Pologne et est arrêtée à Częstochowa, devant le sanctuaire marial de Jasna Góra, dont le prieur, Augustyn Kordecki, est à la tête de troupes numériquement très inférieures. Le règne de Jean III Sobieski (1674-1696) est marqué par la construction, à partir de 1677, du palais de Wilanów à Varsovie, et par la victoire de ses troupes en 1683, appelées en renfort par les puissances européennes et le Pape pour faire face à une offensive turque de grande ampleur sous les murs de Vienne. Cette victoire militaire a une conséquence politique importante, car les Habsbourg, traditionnels rivaux des Polonais, sont sauvés et partagent plus tard le pays avec la Russie et la Prusse. Cette victoire est aussi à l'origine des croissants, les premières viennoiseries[8], dont la forme rappelle le symbole du drapeau ottoman.





Varsovie en 1770, peinte par Bernardo Bellotto.



De la fin du XVIIIe siècle au XIXe siècle |


Article connexe : Relations entre l'Allemagne et la Pologne.

La Rzeczpospolita est peu à peu victime d'un long déclin, du fait de son système politique anarchique, et des nombreuses invasions (suédoises, russes, turques, prussiennes). À la fin du XVIIIe siècle, la Pologne perd son indépendance, les partages de la Pologne se succèdent entre 1772, 1793 et 1795.




Les trois partages successifs de la Pologne.


La première partition de la Pologne, en 1772, conduit à un sursaut civique. Ce sursaut mène en 1791 à la proclamation de la Constitution polonaise du 3 mai 1791, nettement moins « révolutionnaire » que celle de la France, mais, néanmoins perçue comme trop dangereuse pour ses voisins, d'où le deuxième partage, qui provoque une révolte menée par un héros de la guerre d'indépendance américaine, Tadeusz Kościuszko. Cette révolte sert de prétexte au troisième partage, quand le royaume de Pologne est rayé de la carte.



XIXe siècle |



Rivalité pour la possession de la Pologne |


Articles détaillés : Autriche-Hongrie, Empire allemand et Empire russe.




La Prise de l'Arsenal (de Marcin Zaleski) durant l'insurrection de novembre 1830.


Tout au long du XIXe siècle, exception faite de la fin de la période napoléonienne avec le duché de Varsovie, la Pologne est niée comme entité nationale, écartelée, partagée entre la Russie, la Prusse (puis l'Allemagne), et l'Autriche (puis l'Autriche-Hongrie).


Cette période est marquée par une succession de révoltes et d'insurrections nationales, notamment :



  • l'insurrection de novembre 1830-1831 ;

  • l'insurrection de Grande-Pologne (1848) ;

  • l'insurrection de Janvier en 1863.


Dans les années 1890 des dizaines de milliers de travailleurs polonais émigrent en Allemagne vers la Ruhr pour s'embaucher dans les mines de charbon. À la fin de la Première Guerre mondiale, certains reviennent en Pologne mais la plus grande partie est embauchée par les industriels français souhaitant relancer leur économie, en raison de leur savoir-faire. Environ 50 000 d'entre eux arrivent ainsi en France au début des années 1920, dont près des deux tiers dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais[9].



XXe siècle |



La Deuxième République |


Article détaillé : Deuxième République (Pologne).



La Pologne entre 1921 et 1939.


La Pologne ne recouvre son indépendance qu'en novembre 1918 et fonde alors une Deuxième République, dont l'indépendance est reconnue par le petit traité de Versailles en juin 1919. Dès son indépendance, la guerre soviéto-polonaise de 1919-1921 l'oppose à la Russie bolchévique.
Comme dans la plupart des pays d'Europe du Centre-Est, à l'exception de la Tchécoslovaquie, les idéaux démocratiques des premiers temps durent peu. Le régime évolue vers une forme semi-autoritaire, notamment sous l'influence du maréchal Józef Piłsudski, qui prend le pouvoir en 1926, tout en conservant des élections libres.



La Seconde Guerre mondiale |


Article détaillé : Histoire de la Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale.



Attaque du cuirassé allemand Schleswig-Holstein à Westerplatte, le 1er septembre 1939.


La Pologne est envahie par les forces allemandes et slovaques le 1er septembre 1939 (campagne de Pologne), déclenchant la Seconde Guerre mondiale. La Wehrmacht atteint les faubourgs de Varsovie en sept jours grâce à sa stratégie du « Blitzkrieg » et à sa supériorité technologique (la ville ne capitule cependant que le 28 septembre 1939). Conformément aux accords secrets du Pacte germano-soviétique signé le 23 août 1939, soit une semaine avant le début de l'invasion allemande, l'URSS envahit à son tour la Pologne, à partir du 17 septembre.


Au début de la guerre, le président de la République Ignacy Mościcki et le gouvernement polonais pensent obtenir droit de passage en Roumanie, le 17 septembre 1939, après l'invasion soviétique de la Pologne, mais sont internés par les autorités roumaines sous la pression allemande. En vertu de la Constitution polonaise d'avril 1935 qui le prévoit explicitement, le président de la République transmet alors sa charge, le 29 septembre 1939, à un successeur désigné, Władysław Raczkiewicz qui nomme comme Premier ministre le général Władysław Sikorski. Le Gouvernement polonais en exil est constitué et accueilli en France, à Paris, puis Angers. Le président de la République et les divers ministères polonais s'installent au château de Pignerolle (au sud-est d'Angers) ainsi qu'à Angers même, ce dès novembre 1939, qui devient de fait la capitale politique de la Pologne, à titre temporaire. Le gouvernement officiel polonais en exil officie jusqu'à l'invasion de la France par les troupes allemandes en juin 1940. Refusant l'armistice que l'allié français cherche à imposer aux troupes polonaises reconstituées sur le sol français, les autorités polonaises en exil se réfugient alors à Londres pour continuer le combat.





Irena Sendler est une militante polonaise catholique qui sauva 2 500 enfants juifs (Ghetto de Varsovie) et fut déclarée Juste parmi les nations (Mémorial de Yad Vashem).


La Pologne en tant qu'État (388 390 km2 en 1939) disparaît donc pour la quatrième fois de son histoire, partagée cette fois-ci entre l'Allemagne nazie (216 219 km2) et l'Union soviétique (172 171 km2). Le régime nazi annexe une partie du territoire qu’il contrôle et instaure dans le reste (un quart du territoire de 1939) une administration subordonnée, le « Gouvernement général ». La partie envahie par l'URSS est annexée puis répartie entre ses deux républiques soviétiques : la Biélorussie et l’Ukraine. Dans cette partie orientale, l'armée soviétique est diversement accueillie par les populations locales majoritairement biélorusses, juives et ukrainiennes (devenues polonaises en 1920 à la suite de la paix de Riga)[10] qui craignent les réquisitions et le NKVD, lequel les dresse les unes contre les autres en encourageant la délation[11].


Des deux côtés, les nazis et le NKVD procèdent à l'éradication de l'élite polonaise : côté est, intellectuels, officiers, fonctionnaires, religieux, propriétaires terriens sont déportés en URSS, voire assassinés comme à Katyń ; côté ouest, les nazis entendent ouvertement transformer les Polonais, considérés comme des « sous-hommes », en un « peuple d'esclaves » et plongent le pays dans une terreur totale et meurtrière, responsable de la disparition en six ans de près de 20 % de la population totale. Dès les premiers jours, les élites polonaises sont systématiquement exterminées par les Einsatzgruppen et le SD, entraînant la mort de plus de 50 000 membres du clergé, de l'aristocratie, du corps enseignant et universitaire. Les théâtres, les séminaires, les journaux, l'enseignement secondaire et supérieur sont fermés. Deux millions de civils sont raflés et envoyés au travail forcé dans le Reich, où ils subissent mauvais traitements et discriminations systématiques. Tortures, pendaisons de masse et massacres de villages entiers deviennent quotidiens.




Ruines de Varsovie. La capitale de la Pologne a été presque complètement détruite.


À partir de l'été 1941, date du déclenchement de l'invasion de l'Union soviétique par laquelle l'Allemagne rompt avec son allié de 1939, la Pologne devient aussi le terrain principal de la mise en œuvre du génocide des Juifs d'Europe occupée par l'Allemagne nazie. Spoliée, terrorisée et réduite à une misère inimaginable dans des ghettos surpeuplés et affamés (dont le ghetto de Varsovie, rasé après son insurrection du 19 avril 1943), la communauté juive de Pologne, jusque-là la première du monde, est anéantie à 97 %, par les fusillades ou dans les camions à gaz ou les chambres à gaz des camps d'extermination de Belzec, Sobibor, Treblinka, Maidanek, Chełmno et surtout d'Auschwitz-Birkenau, où périrent au total un million de Juifs déportés de toute l'Europe, ainsi que 30 000 Roms et des résistants, notamment polonais catholiques.


Durant la guerre et, en particulier, à partir de 1942, les autorités polonaises en exil, alimentées en informations de première main par la Résistance intérieure, fournissent aux gouvernements alliés et aux opinions publiques du monde libre les rapports les plus précoces et les plus précis sur l'extermination en cours des populations juives — et appellent en vain à des actions spécifiques pour mettre fin à l'extermination[12].




L'insurrection de Varsovie : l'armée polonaise de l'intérieur tente de libérer Varsovie de l'occupation allemande attendant en vain l'arrivée de l'Armée rouge.


En tout, la terreur nazie fait périr trois millions de Polonais catholiques et autant de Polonais juifs. Une puissante résistance, autour de l'Armia Krajowa (AK), parvient à mettre sur pied un véritable État clandestin, disposant de ses ministres, de sa justice, de son administration et de son réseau d'enseignement secret. Du 1er août au 2 octobre 1944, l'insurrection de Varsovie est réduite par les nazis au prix de la mort de 200 000 personnes et de la destruction à 85 % de la capitale polonaise[13], à laquelle l'Armée rouge, arrêtée aux portes de la ville, n'apporte volontairement aucune aide, favorisant ainsi l’élimination rapide de l'élite non communiste.


Comme au XIXe siècle, les armées polonaises luttent sur de nombreux fronts, en France en 1940, dans le ciel de Londres pendant le Blitz, ou de l'Afrique du Nord à l'Italie en passant par la Normandie. À partir de 1941, elles constituent par leurs effectifs la 4e armée alliée lors du conflit aux côtés des soldats soviétiques, américains, britanniques et français, et même la 2e armée alliée (après la Grande-Bretagne) après la défaite française de 1940 et avant le changement de camp de l’Union soviétique en juin 1941. Des exilés participent aussi à la Résistance intérieure française, notamment dans l’Organisation polonaise de lutte pour l'indépendance (la POWN)[14] particulièrement active dans le Nord de la France ou au sein du réseau F2, intégralement polonais lors de sa création.



La Pologne communiste |


Article détaillé : République populaire de Pologne.



En 1939, la partie grise (plus Białystok jusqu'en 1945) est envahie puis annexée par l'URSS ; en 1945, la Pologne perd définitivement ces territoires (en gris) et reçoit en compensation les territoires (en rose) pris à l'Allemagne. La nouvelle frontière avec l'Union soviétique est connue sous le nom de « ligne Curzon B ».




Le pape Jean-Paul II lors de sa première visite en Pologne (1979).





Lech Wałęsa signe des autographes pendant la grève du chantier naval de Gdańsk (1980).


À la fin du second conflit mondial, la Pologne, pourtant pays allié, perd 75 711 km2 par rapport à son étendue de 1939, et est déplacée de 300 km en moyenne vers l'ouest, laissant ses territoires orientaux (notamment la Polésie et la Galicie orientale) à l'URSS, mais recevant en échange le Sud de la Prusse-Orientale, la Poméranie orientale et la Silésie prises au Troisième Reich, et en grande partie vidées de leurs habitants allemands, installés là depuis près de huit siècles. Dans cette nouvelle Pologne qui retrouve grosso-modo ses frontières du XIIIe siècle, les Soviétiques imposent le PKWN pro-communiste au pouvoir : le pays devient une république dite « populaire » (mais en fait une dictature à parti unique) membre du Pacte de Varsovie.


En juin 1956, un soulèvement ouvrier à Poznań annonce les manifestations massives d'octobre 1956, qui obligèrent les Soviétiques à accepter l'arrivée au pouvoir de Władysław Gomułka, un communiste réputé réformateur (en partie à tort). Celui-ci fut évincé en 1970 au profit de Edward Gierek lors de grèves ouvrières importantes contre la hausse des prix alimentaires. En 1968, après la guerre des Six Jours, le régime tenta de faire diversion par une campagne antisémite responsable du départ de la plupart des derniers Juifs de Pologne. Dans les années 1970 et 1980, de violentes révoltes éclatent à nouveau dans le pays. Dans ce climat, l'élection sur le trône de Saint-Pierre de l'archevêque de Cracovie, Karol Wojtyła (Jean-Paul II), en octobre 1978, est vécue par les autorités communistes comme une provocation.


En 1980, naît le syndicat indépendant Solidarność (Solidarité), dirigé par Lech Wałęsa, d'abord interdit, puis, reconnu à contre-cœur par les autorités. Celui-ci regroupe vite plusieurs millions d'ouvriers soutenus par les intellectuels réformateurs. Le général Wojciech Jaruzelski déclare la loi martiale dans la nuit du 12 au 13 décembre 1981[15] : la plupart des leaders du syndicat sont internés pendant plusieurs mois. La mort de Léonid Brejnev en novembre 1982 à Moscou anticipe leur libération (Lech Wałęsa est d’ailleurs libéré le jour des funérailles de l’ancien maitre du Kremlin). Malgré l’instauration de l’état de siège, le pouvoir communiste ne parvient pas à étouffer la fronde syndicale et les revendications populaires, les grèves et les manifestations ne faisant que s'amplifier d'année en année.



La IIIe République |


Article détaillé : Troisième République (Pologne).


1989-1995 : L'avènement de la démocratie |


Articles détaillés : Mur de Berlin et Parti ouvrier unifié polonais.

En 1989, le général Wojciech Jaruzelski cumule les fonctions de chef de l'État (président du Conseil d’État de la république populaire de Pologne) et de Premier secrétaire du Parti ouvrier unifié polonais (le POUP) dans un climat de révolte généralisée. Incapable de réinstaurer une « normalité socialiste », le pouvoir est contraint de tenir des « Tables rondes », réunions entre le gouvernement et le syndicat Solidarność (de fait reconnu comme un interlocuteur incontournable), qui permettent la tenue d’élections législatives partiellement libres ; celles-ci ont lieu en juin 1989 et consacrent une large victoire aux membres de Solidarność et à leurs alliés. Les termes de l’accord conclu à l’issue des « Tables rondes » prévoyant une candidature unique à la fonction nouvellement créée de président de la République, Wojciech Jaruzelski est le premier à occuper ce poste, mais sa légitimité est quasi nulle : il nomme un tout dernier gouvernement communiste qui tient à peine deux mois avant de se résoudre à appeler Tadeusz Mazowiecki pour former le premier gouvernement non communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale (le 24 août 1989), événement qui provoque, d'abord un exode d'Allemands de l'Est vers la Pologne, et moins de trois mois plus tard la chute du mur de Berlin.


Le 1er janvier 1990, la IIIe République est proclamée ; des élections présidentielles ont lieu au cours de cette même année, celles-ci sont largement remportées par Lech Wałęsa, mais l’instabilité politique demeure : Mazowiecki démissionne en janvier 1991, remplacé par l’économiste libéral Jan Krzysztof Bielecki, qui démissionne à son tour en décembre de la même année, puis par Jan Olszewski (jusqu’en juin 1992). C'est à cette époque qu'est institué entre l'Allemagne, la France et la Pologne le « triangle de Weimar », cadre de rencontres régulières visant alors à permettre de soutenir activement le rapprochement de la Pologne au système de sécurité transatlantique de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (l'OTAN) et de préparer au mieux sa future adhésion à l'Union européenne (l’UE). Ces deux objectifs sont couronnés de succès : la Pologne intègre l'OTAN en 1999 et adhèrera à l'UE le 1er mai 2004.


En 1992 Waldemar Pawlak, le leader du Parti paysan, tente de former un gouvernement. Au terme de 33 jours de négociations infructueuses, c’est finalement Hanna Suchocka qui prend la tête d'un gouvernement de coalition de centre-droit, devenant la première femme à occuper le poste de chef du gouvernement en Pologne. En 1993, alors que les troupes russes quittent la Pologne, Solidarność subit une défaite aux élections législatives qui contraint Wałesa à nommer à nouveau Waldemar Pawlak au poste de président du Conseil des ministres.



1995-2005 : Les deux mandats du président Kwaśniewski |


Articles détaillés : Józef Oleksy, Droit et justice et Leszek Miller.




Soldats polonais en Irak (2005)


En 1995, Lech Wałesa se présente à sa propre succession ; il est battu par Aleksander Kwaśniewski, jeune leader du parti social-démocrate refondé sur les ruines de l’ancien parti communiste. Le premier gouvernement du président Kwaśniewski est dirigé par Józef Oleksy, l’ancien ministre des Relations avec les syndicats qui avait participé aux négociations de la « Table ronde ». Soupçonné d’intelligence avec les Soviétiques par le passé, ce dernier démissionne en janvier 1996 et laisse la place à Włodzimierz Cimoszewicz.


En 1997, à la suite d'élections législatives remportées par la droite, s'ouvre une période de cohabitation : Jerzy Buzek (président du Parlement européen de 2009 à 2012) devient président du Conseil des ministres. Cette année-là voit l'adoption de la Constitution définitive instituant la Troisième République.


Kwaśniewski est réélu président de la République en 2000 et cette victoire de la gauche est confirmée aux législatives de l'année suivante ; Leszek Miller est nommé à la tête du gouvernement. En 2003, la Pologne prend part à la guerre d'Irak et les États-Unis lui attribuent le commandement d'une zone d'occupation (l'Armée polonaise reste engagée en Irak jusqu'au 4 octobre 2008). Le 1er mai 2004, elle intègre l'Union européenne. Miller remet la démission de son gouvernement à la suite de scandales de corruption à répétition qui le rendent très impopulaire ; Marek Belka lui succède mais ne parvient pas à enrayer le déclin de la gauche dans l'opinion.



2005-2007 : Victoire des conservateurs et des nationaux-catholiques |


Articles détaillés : élections parlementaires polonaises de 2005 et élection présidentielle polonaise de 2005.

Le 23 octobre 2005, le maire de Varsovie et candidat du parti conservateur Droit et justice (PiS) à l'élection présidentielle, Lech Kaczyński, est élu président de la République avec 54,0 % contre 46,0 % pour le candidat du parti libéral pro-européen Plate-forme civique (PO), Donald Tusk. La victoire du maire de la capitale, arrivé loin derrière son adversaire au premier tour, est une surprise de taille, tous les sondages donnant Donald Tusk largement vainqueur. Le président élu affirme peu après son élection qu'il va mettre en place son programme, fortement inspiré par l’aile la plus conservatrice de l’Église catholique ; celui-ci est critiqué par de nombreux médias pour sa radicalité, son manque d’ouverture sur les questions de société (farouche opposition à toute avancée en matière de droits LGBT, de droit à l’avortement ou à l’euthanasie, par exemple), son étatisme et son euroscepticisme prononcé[citation nécessaire]. Kazimierz Marcinkiewicz est nommé Premier ministre et forme un gouvernement.


Le 5 mai 2006, le gouvernement polonais voit l'entrée en fonction de plusieurs ministres ultra-conservateurs, tels Roman Giertych, dirigeant de la Ligue des familles polonaises (LPR - Liga Polskich Rodzin), nommé à l'Éducation nationale avec le projet d'insister dans les programmes scolaires sur « les valeurs chrétiennes de la Pologne éternelle » [citation nécessaire]. Quant à Andrzej Lepper, le chef du parti nationaliste Autodéfense de la république de Pologne, il obtient le poste de vice-président du Conseil des ministres chargé de l'Agriculture. Les ministères du Travail et de la Construction reviennent également à des membres de Samoobrona. Ce cabinet de coalition, négocié par Jarosław Kaczyński, le frère jumeau du président de la République, par ailleurs président du PiS, provoque des manifestations organisées par l'opposition. Le 15 juillet 2006, Jarosław Kaczyński prête serment avec son gouvernement au palais présidentiel de Varsovie, devant son frère.



2007-2015 : Les libéraux au pouvoir |


Articles détaillés : Accident de l'avion présidentiel polonais à Smolensk et Jarosław Kaczyński.



Donald Tusk, 14e chef du gouvernement polonais (2007–2014), 2e président du Conseil européen (depuis le 1er décembre 2014).


Le 21 octobre 2007, lors d'élections législatives anticipées, le parti libéral Plate-forme civique (PO) de Donald Tusk, parti d'opposition à Lech et Jarosław Kaczyński, remporte 41 % des voix et distance le parti conservateur Droit et justice (PiS) au pouvoir depuis deux ans, qui arrive à la seconde position avec 33 % des suffrages exprimés. Donald Tusk est officiellement désigné Premier ministre (président du Conseil des ministres) le 9 novembre suivant, puis forme un gouvernement de coalition (avec 209 députés sur 460, la PO ne dispose pas de la majorité absolue) en s'alliant avec le parti paysan centriste PSL de Waldemar Pawlak.


Lech Kaczyński meurt dans l'exercice de ses fonctions le 10 avril 2010 dans un accident d'avion près de Smolensk, en Russie, alors qu'il se rendait à la commémoration du massacre de Katyń, commis par les Soviétiques en 1940. Avec lui périssent les membres les plus éminents du gouvernement polonais et de l'opposition, des dignitaires civils et religieux. Le paysage politique du pays est profondément bouleversé à la suite de cette catastrophe et l'élection présidentielle anticipée se déroule dans une atmosphère politique tendue, les 20 juin et 4 juillet 2010. Bronisław Komorowski, le candidat libéral, l'emporte avec 53,01 % des voix face au frère jumeau du président défunt, le conservateur Jarosław Kaczyński. Il est investi à la présidence de la République le 6 août suivant et reconduit Tusk à la tête du gouvernement.


Les élections législatives de 2011 confortent la coalition PO (39,2 %) - PSL (8,4 %) au pouvoir, le PiS n'obtenant que 29,9 % des voix, suivi par le tout nouveau « Mouvement Palikot » (parti anti-clérical, social-libéral) avec 10 % et l'Alliance de la gauche démocratique (SLD) avec 8,2 % des voix. La même année, la Pologne prend de juillet à décembre 2011 la présidence du Conseil de l'Union européenne. En novembre 2012, la Pologne rejoint l'Agence spatiale européenne et organise avec l'Ukraine le Championnat d'Europe de football 2012.


Le pays compte toujours devenir un important acteur régional, notamment compte tenu de son importante démographie.



Retour des conservateurs |




La manifestation du KOD le 19 décembre 2015 à Varsovie.


Articles détaillés : élections parlementaires polonaises de 2015 et élection présidentielle polonaise de 2015.

L'élection d'Andrzej Duda à la présidence de la République en août 2015 et la victoire de son parti Droit et justice aux élections législatives d'octobre 2015 marquent le retour des conservateurs en Pologne et le triomphe de l'euroscepticisme. En réaction est créé le comité de défense de la démocratie au mois de novembre 2015.



Système politique et administratif |



Régime politique |


Articles détaillés : Politique en Pologne, Président de la République de Pologne, Liste des présidents de la Pologne, Président du Conseil des ministres de Pologne et Liste des chefs du gouvernement polonais.



Andrzej Duda, président de la République depuis 2015.


La Pologne est une république semi-présidentielle régie par une constitution adoptée en 1997. Le président de la République (Prezydent Rzeczypospolitej Polskiej), élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois, est le chef de l'État. Il nomme le président du Conseil, les ministres et les autres membres du gouvernement ; en outre, il dispose d'un droit de veto qui ne peut être levé par la chambre basse qu'à la majorité qualifiée des trois cinquièmes. S'il est le garant des institutions, le président de la République détient des pouvoirs limités, s'en tenant à faire figure d'autorité politique et morale. Il est toutefois le chef des Forces armées et peut détenir une certaine influence dans la conduite de la politique étrangère de la Pologne.


Le président du Conseil des ministres (Prezes Rady Ministrów), généralement désigné par le titre de Premier ministre, est le chef du gouvernement du pays. Nommé par le président de la République, tout comme les autres membres du gouvernement, il préside le Conseil des ministres et est le responsable du travail mené par son cabinet devant le Parlement. Chef de l'administration, il peut décider des actes réglementaires et exercer un contrôle régulier et légal des collectivités territoriales. Enfin, il représente le pays à l'étranger, notamment au sein du Conseil européen.




Le Parlement polonais (Sejm).


Le Parlement de la République de Pologne est composé de deux chambres : la Diète (Sejm), composée de 460 sièges, et le Sénat (Senat) qui compte 100 sièges. Leurs membres sont simultanément élus dans le cadre des élections générales, dont la date est fixée par le président de la République. Chargés de discuter et de sanctionner les lois, les parlementaires doivent également voter le budget, mais les députés sont les seuls à disposer du droit de voter la confiance au gouvernement ou de renverser celui-ci, le Sénat ayant un rôle bien plus limité dans la pratique.


Enfin, la Constitution de 1997, posant les bases de la IIIe République, conforte le rôle du Tribunal constitutionnel (créé dès 1986) chargé de contrôler la constitutionnalité des lois ; d'autre part, elle institue un Défenseur des droits, une fonction fondée sur le modèle de l’Ombudsman suédois. Elle consacre l'indépendance du pouvoir judiciaire avec la création d'un Conseil national de la Magistrature.



Subdivisions administratives |


Article détaillé : Organisation territoriale de la Pologne.

L'organisation territoriale de la Pologne repose, depuis 1999, sur trois niveaux géographiques. Le territoire polonais est divisé en voïvodies, lesquelles sont divisées en districts (powiaty), et ces derniers sont à leur tour subdivisés en communes (gminy). Les villes majeures ont, pour la plupart, à la fois le statut de gmina et de powiat. La Pologne est divisée en 16 voïvodies, 379 districts (dont 65 villes au statut de district) et 2 478 communes.



Voïvodies |


Article détaillé : Voïvodies de Pologne.



POL województwo lubuskie COA.svgVoïvodie de Lubusz
(Lubuskie)



POL województwo wielkopolskie COA.svgGrande-Pologne
(Wielkopolskie)



POL województwo kujawsko-pomorskie COA.svgCouïavie-Poméranie
(Kujawsko-Pomorskie)



Warminsko-mazurskie herb.svgVarmie-Mazurie
(Warmińsko-Mazurskie)



POL województwo łódzkie COA.svgVoïvodie de Łódź
(Łódzkie)



POL województwo podkarpackie COA.svgBasses-Carpates (Podkarpackie)


POL województwo mazowieckie COA.svgMazovie
(Mazowieckie)



POL województwo lubelskie COA.svgVoïvodie de Lublin (Lubelskie)


POL województwo śląskie COA.svgSilésie
(Śląskie)



POL województwo małopolskie COA.svgPetite-Pologne
(Małopolskie)



POL województwo dolnośląskie COA.svgBasse-Silésie
(Dolnośląskie)



POL województwo opolskie COA.svgVoïvodie d'Opole
(Opolskie)



POL województwo zachodniopomorskie COA.svgPoméranie-Occidentale
(Zachodniopomorskie)



POL województwo świętokrzyskie COA.svgSainte-Croix
(Świętokrzyskie)



POL województwo podlaskie COA.svgPodlachie (Podlaskie)


POL województwo pomorskie COA.svgPoméranie
(Pomorskie)



La Pologne est subdivisée depuis 1999 en 16 régions (à la fois divisions administratives et collectivités territoriales) appelées voïvodies ou voïévodies (województwa au pluriel, województwo au singulier), qui sont :





  • POL województwo dolnośląskie flag.svg Basse-Silésie (Dolnośląskie)


  • POL województwo kujawsko-pomorskie flag.svg Couïavie-Poméranie (Kujawsko-Pomorskie)


  • POL województwo lubelskie flag.svg Lublin (Lubelskie)


  • POL województwo lubuskie flag.svg Lubusz (Lubuskie)


  • POL województwo łódzkie flag.svg Łódź (Łódzkie)


  • POL województwo małopolskie flag.svg Petite-Pologne (Małopolskie)


  • POL województwo mazowieckie flag.svg Mazovie (Mazowieckie)


  • POL województwo opolskie flag.svg Opole (Opolskie) (nommée parfois Silésie centrale ou Silésie d'Opole)


  • POL województwo podkarpackie flag.svg Basses-Carpates (Podkarpackie)


  • POL województwo podlaskie flag.svg Podlachie (Podlaskie)


  • POL województwo pomorskie flag.svg Poméranie (Pomorskie)


  • POL województwo śląskie flag.svg Silésie (Śląskie) (nommée parfois Haute-Silésie)


  • POL województwo świętokrzyskie flag.svg Sainte-Croix (Świętokrzyskie)


  • POL województwo warmińsko-mazurskie flag.svg Varmie-Mazurie (Warmińsko-Mazurskie)


  • POL województwo wielkopolskie flag.svg Grande-Pologne (Wielkopolskie)


  • POL województwo zachodniopomorskie flag.svg Poméranie-Occidentale (Zachodniopomorskie)



Ces voïvodies étaient au nombre de 49 entre 1975 et 1999.



Relations avec l'Union européenne |


Articles détaillés : Adhésion de la Pologne à l'Union européenne et Euro et Pologne.



Journée de l'Europe à Varsovie, une célébration de l'intégration européenne et de la paix entre les nations européennes, récompensé par le prix Nobel de la paix en 2012.


Les relations de la Pologne avec l'Union européenne sont caractérisées par les échéances suivantes :




  • 16 décembre 1991 : signature de l'accord d'association ;


  • 23 novembre 1992 : transmission auprès du Secrétariat général de l'Union européenne des instruments de ratification de l'accord d'association ;


  • 1er février 1994 : entrée en vigueur de l'accord d'association ;


  • 5 avril 1994 : présentation de la question d'adhésion ;


  • 31 mars 1998 : ouverture de la négociation d'adhésion ;


  • 13 décembre 2002 : achèvement des négociations d'adhésion lors du Conseil européen de Copenhague ;


  • 14 avril 2003 : le Conseil européen approuve l'adhésion[16];


  • 16 avril 2003 : signature du traité d'adhésion[17];


  • 8 juin 2003 : par référendum, 77,4 % des Polonais approuvent l'adhésion ;


  • 5 août 2003 : transmission au ministère des Affaires étrangères de la République italienne des instruments de ratification du traité d'adhésion ;


  • 1er mai 2004 : la Pologne devient membre de l'Union européenne ;


  • 21 décembre 2007 : la Pologne devient membre de l'espace Schengen ;


  • 1er juillet 2011 : la Pologne préside[18] pour six mois le Conseil des ministres de l'Union européenne.


  • 20 décembre 2017 : l'UE déclenche une procédure administrative contre le gouvernement polonais en raison de réformes judiciaires controversées[19].



Géographie |


Article détaillé : Géographie de la Pologne.



Carte topographique de la Pologne.


Le paysage polonais consiste presque entièrement en terres constituant la Plaine d'Europe du Nord. Le Sud est cependant marqué par le massif des Carpates et des Sudètes, qui forme une frontière naturelle avec la République tchèque et la Slovaquie.


Le pays dispose d'une large ouverture sur la Baltique facilitant les exportations de produits agricoles ou manufacturés et de matières premières (charbon), et permettant la création de chantiers navals.


La frontière avec l'Allemagne a été fixée sur la ligne Oder-Neisse, du nom du fleuve et de son affluent situés à l'ouest du pays.



Côte |


La côte baltique polonaise est longue d'approximativement 528 kilomètres et s'étend de Świnoujście, sur les îles d'Usedom et de Wolin dans l'Ouest, à Krynica Morska, sur la presqu'île de la Vistule dans l'Est.




Parc national de Słowiński.


Dans l'ensemble, la Pologne a un littoral régulier, qui a été formé par le mouvement continuel du sable par des courants et des vents d'ouest en est. Ces érosions et dépôts continuels ont formé des falaises, dunes et presqu'îles, dont beaucoup se sont déplacées vers les terres pour former des lagunes, telles que le lac de Łebsko dans le parc national de Słowiński.


Les plus grandes presqu'îles sont celles de Hel et de la Vistule. La plus grande île baltique polonaise est Wolin. Les plus grandes villes portuaires sont Gdynia, Gdańsk, Szczecin et Świnoujście. Les principales stations balnéaires sont Sopot, Międzyzdroje, Kołobrzeg, Łeba, Władysławowo et la presqu'île de Hel.



Cours d'eau |




Vallée de la Vistule à l'est de Toruń.


La Pologne est parcourue par deux fleuves majeurs qui se jettent dans la mer Baltique. La Vistule, longue de 1 047 km, traverse plusieurs grandes villes polonaises dont Varsovie, la capitale. L'Oder, longue de 854 km, délimite quant à elle une partie de la frontière entre l'Allemagne et la Pologne. Le pays compte aussi des rivières de première importance telles que la Warta, un affluent de l'Oder long de 808 km, le Boug, un affluent de la Vistule long de 772 km, ainsi que l'Alle et l'Angrapa.


La majorité des cours d'eau de Poméranie et des régions avoisinantes terminent leur course dans la mer Baltique. Dans les Beskides, cependant, prennent source certains ruisseaux qui se déversent indirectement dans la mer Noire, soit par l'intermédiaire du Dniestr, soit par l'intermédiaire de l'Orava, puis du Váh, et enfin du Danube.


Les cours d'eau polonais sont depuis longtemps utilisés pour la navigation. Les Vikings, par exemple, avaient l'habitude de remonter la Vistule et l'Oder. Au Moyen Âge et au début de l'ère moderne, lorsque la Pologne-Lituanie était le grenier de l'Europe, l'acheminement de céréales et d'autres produits agricoles le long de la Vistule vers Gdańsk puis l'Europe de l'Ouest devint particulièrement important.



Lacs |




Le lac Śniardwy.


Avec près de dix mille lacs de plus d'un hectare, la Pologne est l'un des pays au monde qui en compte le plus (en Europe, seule la Finlande possède une plus grande densité de lacs). Les plus grands d'entre eux, couvrant plus de 100 km2, sont le lac Śniardwy et lac Mamry en Mazurie, ainsi que le lac Łebsko et le lac Drawsko en Poméranie ; le lac le plus profond (plus de 100 mètres) est le lac Hancza, situé dans la région des lacs de Wigry, au nord-est du pays, en Podlachie.


Les ancêtres des Polonais d'aujourd'hui, les Polanes, construisirent leurs premières forteresses sur des îles entourées par ces lacs : citons les maisons sur pilotis de Biskupin, encore occupées par plus de mille résidents, construites à l'origine par les Lusaciens avant le VIIe siècle av. J.-C. De même, le prince légendaire Popiel est censé s'être installé à Kruszwica, sur le lac Gopło, et le premier souverain de la Pologne qui soit documenté, le duc Mieszko Ier de Pologne, avait son palais situé sur une île du fleuve Warta, aujourd'hui intégrée à la ville de Posnanie.


Outre la région des lacs qui couvre tout le nord du pays (Mazurie, Poméranie, Cachoubie, Lubuskie, et Grande-Pologne), on trouve également un grand nombre de lacs de montagne au sud, dans les Tatras (tel le lac Morskie Oko, le plus grand lac de montagne de Pologne).



Géologie |





Le plateau de Cracovie-Częstochowa (Jura cracovien).


La structure géologique de la Pologne résulte de la collision des continents européens et africains durant les soixante derniers millions d'années d'une part, et de l'effet du Quaternaire au nord de l'Europe d'autre part, ces deux phénomènes ayant conduit à la formation des Sudètes et des Carpates.


Les plaines du Nord de la Pologne sont des moraines, (ce qui permet aux scientifiques de dire qu'il y avait avant des glaciers dans cette zone du globe, notamment lors de la glaciation de Würm), qui comportent des sols essentiellement composés de sable ou de loam, tandis qu'au Sud, les vallées creusées pendant l'ère glaciaire contiennent souvent du lœss.


Les plateaux de la région Cracovie-Częstochowa, qui forment d'ailleurs l'un des plus anciens massifs de la planète, les Piénines, et les Tatras occidentales sont constitués de calcaire, tandis que les Hautes Tatras, les Beskides, et les Monts des Géants sont principalement composés de granite et de basalte.



Relief |




Les Hautes Tatras.


La Pologne comporte 70 sommets de plus de 1 000 mètres d'altitude, tous situés dans les Tatras.


Les Tatras polonaises, qui comprennent les Hautes Tatras et les Tatras occidentales, forment le massif le plus élevé de Pologne et de toutes les Carpates. Dans les Hautes Tatras se situe le point culminant de la Pologne, le mont Rysy (2 499,6 mètres). À son pied se trouve un lac de montagne, le Morskie Oko (Œil de la mer).


Les Beskides, dont la crête la plus élevée est la Babia Góra (1 725 mètres) sont le deuxième massif le plus élevé de Pologne.


Le massif suivant est le massif de Karkonosze monts des Géants, dont le point le plus élevé est le Sniejka (1 602 mètres).




Le massif des Trois Couronnes dans les Piénines.


Les Bieszczady, dans le Sud-Est de la Pologne, dont le point le plus élevé en Pologne est le Tarnica (1 346 mètres).


Les touristes fréquentent également les montagnes de Gorce dans le parc national de Gorce, dont le point le plus élevé est le Turbacz (1 310 mètres), et les Piénines dans le Parc national des Piénines, dont le point le plus élevé est le Wysoka (Wysokie Skałki) (1 050 mètres).


Le point le plus bas en Pologne, à 2 mètres au-dessous du niveau de la mer, est Raczki Elbląskie[20], dans le delta de la Vistule, près d'Elbląg.



Désert |


Le désert de Błędów est situé en Pologne méridionale, dans la voïvodie de Silésie, et s'étend au-dessus de la région de Zagłębie Dąbrowskie. Il a une surface totale de 32 km2. C'est le seul désert polonais et l'un des cinq seuls déserts naturels en Europe. C'est le désert le plus chaud qui apparaisse à cette latitude. Il fut créé par la fonte d'un glacier, il y a 12 000 ans, à la fin de la glaciation würmienne.


La structure géologique spécifique a été de grande importance dans sa formation, l'épaisseur de la couche de sable étant d'environ 40 mètres en moyenne et atteignant 70 mètres, ce qui a rendu l'assèchement rapide et profond. Ces dernières années, le désert a commencé à se rétrécir. Le phénomène des mirages y est fréquent.




Le désert de Błędów.



Utilisation des sols |




Paysage de Mazurie, dans le Nord-Est de la Pologne.


Les forêts couvrent 28 % du territoire polonais. Plus de la moitié des terres sont consacrées à l'agriculture. Tandis que la surface totale sous culture diminue, les champs restants sont cultivés plus intensivement.


Plus de 1 % du territoire de la Pologne, (3 145 km2), est protégé par 23 parcs nationaux. À cet égard, la Pologne est au premier rang en Europe. Trois parcs nationaux de plus sont projetés pour la Mazurie, la montagne de Cracovie-Częstochowa et les Beskides orientales. La plupart des parcs nationaux polonais sont situés dans la partie méridionale du pays. En outre, les marécages le long des lacs et des fleuves du centre de la Pologne sont protégés légalement, de même que les secteurs côtiers dans le Nord. On compte également beaucoup de secteurs protégés pour leurs paysages et de nombreuses réserves naturelles.



Flore et faune |


Article détaillé : Environnement en Pologne.

La Pologne compte 23 parcs nationaux (Parki narodowe), qui couvrent une superficie totale de 3 145 km2.


La Pologne orientale comporte des régions boisées, comme la forêt vierge de Białowieża, qui n'ont jamais été défrichées par les hommes. De grands secteurs sont également couverts de forêts dans les régions montagneuses, en Mazurie, en Poméranie et en Basse-Silésie.




La végétation sur le lac dans le parc Arkoński à Szczecin.


Beaucoup d'animaux qui se sont depuis éteints dans d'autres parties de l'Europe survivent toujours en Pologne, tel le bison d'Europe dans la forêt de Białowieża et en Podlasie. D'autres espèces incluent l'ours brun, dans la forêt de Białowieża, dans les Tatras et dans les Beskides au sud de la voïvodie des Basses-Carpates, le loup gris et le lynx d'Eurasie dans diverses forêts, les élans dans le Nord de la Pologne et le castor en Mazurie, en Poméranie et en Podlasie[21]. Dans les forêts, on rencontre également des gibiers, tels que des cerfs élaphe, des chevreuils et des sangliers.


La Pologne est l'endroit de couvée le plus important pour les oiseaux migrateurs européens. Parmi tous les oiseaux migrateurs qui viennent en Europe pour l'été, un quart se reproduisent en Pologne, en particulier dans la région des lacs et dans les zones marécageuses le long de la Biebrza, du Narew et de la Warta, qui font partie de réserves naturelles ou de parcs nationaux. En Mazurie, certains villages recensent davantage de cigognes que d'habitants[21].



Climat |


Le climat est de type océanique, au nord et à l'ouest, et devient graduellement plus continental vers le sud et l'est. Les étés sont tièdes, avec des températures moyennes variant entre 20 °C et 27 °C.


Les hivers sont froids, avec des températures moyennes tournant autour de °C au nord-ouest et −8 °C au nord-est. Bien que les précipitations restent régulières tout au long de l'année, l'hiver est plus sec que l'été, surtout à l'est.



Pollution |




Pollution dans les Montagnes Sudètes.


La Pologne est au deuxième rang européen et au neuvième rang mondial pour la production de charbon et de lignite en 2012 (1,8 % de la production mondiale)[réf. nécessaire]. Afin de remplir ses engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la Pologne a engagé une politique de développement des énergies renouvelables, en particulier la biomasse et l'énergie éolienne.


Une pollution de l'air excessive se produit dans 20 % du pays[réf. nécessaire]. Les facteurs en sont :



  • l'énergie basée sur le charbon et le lignite ;

  • la pénurie de matériel pour l'épuration des gaz ;

  • la croissance rapide du transport par camions.


Les régions les plus polluées sont la Haute-Silésie et les grandes villes, particulièrement Cracovie.



Économie |


Article détaillé : Économie de la Pologne.




Bourse de Varsovie - la plus grande bourse d'Europe centrale et orientale.




Vue du centre financier de Varsovie. La Pologne est la huitième économie la plus importante et la plus dynamique de l'Union européenne.


La transition de l'économie planifiée vers l'économie de marché fut initiée par le vice-président du Conseil et ministre des Finances Leszek Balcerowicz, considéré comme le père des réformes économiques et le principal architecte de la profonde mutation de la Pologne du début des années 1990. Ce plan, de type thérapie de choc, a permis de maitriser l'hyperinflation qui ruinait l'économie polonaise et d'accélérer le processus de transformation.


Après une première phase difficile se caractérisant par une forte inflation, une dévaluation de la monnaie, des fermetures d'entreprises et une forte hausse du chômage, cette politique a permis le développement et la modernisation de l'économie polonaise. Elle a abouti au retour de la croissance dès 1993, à une amélioration sensible du niveau de vie de la population, permettant une augmentation de la consommation, une baisse de l'inflation, une stabilisation du złoty, une augmentation des échanges commerciaux et d'importants flux d'investissements directs étrangers.


L'embellie de l'économie polonaise due à la « thérapie de choc » s'est poursuivie jusqu'en 1997, avec cette année-là un taux de chômage enregistré passant sous la barre des 10 %. Il est brutalement remonté dans les années 2000, dépassant le seuil des 20 % en 2004, puis diminue continûment depuis 2013[22] pour atteindre 7% en 2017[23].


L'économie polonaise est dans les années 2010 l'une des plus dynamiques d'Europe. C'est le seul État européen à ne pas avoir connu de récession[7] lors de la crise économique de 2008.


Le pays a bénéficié de nombreuses aides de l'UE depuis son entrée en 2004. Sur la période 2004-2014, ce sont près de 85,2 milliards d'euros qui lui ont été alloués[24]. De nombreuses infrastructures ont pu être financées, comme l'autoroute reliant désormais Varsovie à Berlin[25]. La Pologne rattrape ainsi rapidement son retard sur ses voisins européens en termes de maillage du territoire et attire plus facilement les capitaux étrangers.


En 2015, la Pologne est la huitième économie de l'Union européenne et la vingt-cinquième économie du monde en termes de PIB[réf. nécessaire].



Énergie |


Article détaillé : Énergie en Pologne.

Le secteur énergétique polonais se caractérise par la prépondérance massive du charbon, qui en 2015 assurait 51 % de la consommation intérieure totale d'énergie primaire et 81 % de la production d'électricité.


Les efforts réalisés depuis la fin de l'ère communiste[26] ont permis de réduire les émissions de dioxyde de carbone par habitant de 19% entre 1990 et 2015. Elles restent encore élevées, avec 6,28 tonnes de CO2 par habitant en 2015 (contre 4,37 t/hab en France, 8,93 t/hab en Allemagne et une moyenne de 6,28 t/hab en Union européenne).


La Pologne est dépendante à 30,4 % de sources extérieures en 2015, toutes énergies confondues, ce qui la positionne à une meilleure place que la France dont la dépendance est de l’ordre de 50 %. Le pays a été jusqu’à la fin 2013 autosuffisant, voire exportateur, avec une consommation de l’ordre de 158 TWh et une production de 160 TWh. Du fait de sa croissance économique importante, la situation a commencé à s’inverser début 2014 et le pays a commencé à importer.



Tourisme |


Article détaillé : Tourisme en Pologne.



La jetée de Sopot.





Toruń est classée au patrimoine mondial.


Selon les calculs de l'Institut du Tourisme[réf. nécessaire], en 2012 le nombre d'arrivées a totalisé 67,4 millions, dont 14,8 millions de touristes étrangers. La grande majorité des touristes proviennent d'Allemagne, plus grand pays limitrophe de la Pologne, avec 4 520 000 arrivées en 2010. Les pays de l'Europe et de l'Union européenne figurent donc logiquement aux premières places. Le tourisme contribue à l'économie du pays. Les villes les plus populaires sont Varsovie, Cracovie, Wrocław, Poznań, Szczecin, Świnoujście, Gdańsk, Sopot, Gdynia, Bydgoszcz, Toruń, Lublin, Zamość, Częstochowa, Zakopane, Wieliczka et Oświęcim (camp de concentration d'Auschwitz). La Pologne est le 16e pays le plus visité dans le monde par les touristes étrangers, selon le classement de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) en 2014[27].



Transport |


Article détaillé : Transport en Pologne.


Démographie |




Évolution de la démographie entre 1961 et 2010 (chiffre de la FAO, 2005). Population en millions d'habitants.


Article détaillé : Démographie de la Pologne.


Principales villes |


Articles détaillés : Grandes villes de Pologne et Villes de Pologne.




Vieille ville de Varsovie.





Place du marché principal de Cracovie.





Vieille ville de Wrocław.




Vieux marché de Poznań.




Le Long Marché, sur la Rue Longue, à Gdańsk.










































































































































































































































Rang
Villes
Habitants (2012)
Voïvodies

Rang
Villes
Habitants (2012)
Voïvodies
1
Herb Warszawy Varsovie (Warszawa)
1 802 398
Mazovie

21
Herb Olsztyna Olsztyn
175 843
Varmie-Mazurie
2
Herb Krakowa Cracovie (Kraków)
754 854
Petite-Pologne

22
Herb Bielska-Białej Bielsko-Biała
175 476
Silésie
3
Herb Łodzi Łódź
747 152

Łódź

23
Herb Rzeszowa Rzeszów
173 300
Basses-Carpates
4
Herb Wrocławia Wrocław
632 240
Basse-Silésie

24
Herb Rudy Śląskiej Ruda Śląska
144 254
Silésie
5
Herb Poznania Poznań
559 458
Grande-Pologne

25
Herb Rybnika Rybnik
141 057
Silésie
6
Herb Gdańska Gdańsk
455 830
Poméranie

26
Herb Tych Tychy
129 540
Silésie
7
Herb Szczecina Szczecin
407 260
Poméranie-Occidentale

27
Herb Dąbrowy Górniczej Dąbrowa Górnicza
128 560
Silésie
8
Herb Bydgoszczy Bydgoszcz
360 142
Couïavie-Poméranie

28
Herb Płocka Płock
126 807
Mazovie
9
Herb Lublina Lublin
351 345
Lublin

29
Herb Elbląga Elbląg
126 460
Varmie-Mazurie
10
Herb Katowic Katowice
312 201
Silésie

30
Herb Opola Opole
126 382
Opole
11
Herb Białegostoku Białystok
294 265
Podlachie

31
Herb Gorzowa Wielkopolskiego Gorzów Wielkopolski
125 360
Lubusz
12
Herb Gdyni Gdynia
249 787
Poméranie

32
Herb Wałbrzycha Wałbrzych
122 927
Basse-Silésie
13
Herb Częstochowy Częstochowa
241 449
Silésie

33
Herb Włocławka Włocławek
118 160
Couïavie-Poméranie
14
Herb Radomia Radom
224 501
Mazovie

34
Herb Zielonej Góry Zielona Góra
117 406
Lubusz
15
Herb Sosnowca Sosnowiec
221 775
Silésie

35
Herb Tarnowa Tarnów
116 584
Petite-Pologne
16
Herb Torunia Toruń
206 346
Couïavie-Poméranie

36
Herb Chorzowa Chorzów
113 469
Silésie
17
Herb Kielc Kielce
205 665
Sainte-Croix

37
Herb Kalisza Kalisz
107 910
Grande-Pologne
18
Herb Gliwic Gliwice
196 968
Silésie

38
Herb Koszalina Koszalin
107 307
Poméranie-Occidentale
19
Herb Zabrza Zabrze
188 717
Silésie

39
Herb Legnicy Legnica
104 754
Basse-Silésie
20
Herb Bytomia Bytom
184 328
Silésie

40
Herb Jaworzna Jaworzno
95 383
Silésie

Le classement est établi sur la base de la population des villes, il diffère si l'on prend en compte les agglomérations.
Les plus grandes agglomérations du pays sont l'agglomération industrielle de Haute-Silésie autour de Katowice (3,4 millions d'habitants), Varsovie (2,7 millions), Łódź (1,4 million), Cracovie (1,2 million) et la « Tricité » formée par Gdańsk, Sopot et Gdynia (1 million). Les aires métropolitaines de Wrocław, Posnanie, Szczecin, Bydgoszcz–Toruń et Lublin sont également importantes, avec respectivement 900 000, 850 000, 760 000, 750 000 et 650 000 habitants.



Minorités |






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  • Les Cachoubes (dénombrement particulièrement incertain, allant de 5 000 parlant la langue jusqu'à 100 000 personnes, voire 300 000, les Cachoubes se déclarant généralement Polonais) habitant principalement la Cachoubie ;

  • les Silésiens (comme les Cachoubes, ils se déclarent le plus souvent Polonais, leur nombre total étant d'environ 1 500 000) ;

  • les Allemands de Pologne (300 000 à 400 000), parmi lesquels les germanophones représentent 150 000 personnes, situées principalement en Silésie autour de Opole ;

  • les Tatars, minorité (environ 3 000 membres) installée en Podlachie entre les XIVe et XVIIe siècles, en majorité musulmane ;

  • les Grecs et Macédoniens (de 2 000 à 4 500), minorité nationale reconnue sous le régime communiste, ne le sont plus dans la Pologne actuelle parce qu'il s'agit d'une minorité issue de l'immigration, de réfugiés de la Guerre civile grecque de 1946-1949, au sein desquels les slavophones ont fini par demander une reconnaissance distincte en tant que Macédoniens.


Il y a environ 400 000 ressortissants étrangers en Pologne, majoritairement originaires d'autres pays d'Europe orientale (Russie, Biélorussie, Ukraine…) mais aussi d'Extrême-Orient (Chine, Viêt Nam, avec environ 60 000 Vietnamiens[28], soit la 3e concentration en Europe après la France et l'Allemagne). Depuis 2000, plus de 71 711 Allemands se sont installés en Pologne[29].



Diaspora |


Article détaillé : Diaspora polonaise.


La diaspora polonaise (Polonia) compte 20 millions de personnes nées en Pologne ou d'ascendance polonaise.



Religions |


Article détaillé : Religion en Pologne.



Une église à Poznań. La Pologne est un pays catholique où les églises sont richement décorées.


Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, plusieurs religions étaient fortement représentées en Pologne : les minorités substantielles juive, protestante et chrétienne orthodoxe ont coexisté durant plusieurs siècles avec la majorité catholique. En raison de l'Holocauste et de l’expulsion et de la fuite des populations allemandes et ukrainiennes après la Seconde Guerre mondiale, la Pologne est devenue primordialement catholique. En 2011, 87,0 % de la population était catholique, contre 1,3 % d'orthodoxes, 0,4 % de protestants et 0,3 % de Témoins de Jéhovah[30]. Le taux d'observance religieuse, de 40 %[31], fait de la Pologne l'un des pays les plus religieux en Europe.


L'islam est très peu présent en Pologne, les statistiques officielles font état de seulement 20 000 croyants. Les musulmans (Tatars baltiques) sont concentrés en Podlachie.



Langues |


Article détaillé : Langues en Pologne.

Le polonais est la langue officielle du pays et est parlé nativement par 97 % de la population, ce qui fait de la Pologne l'un des pays linguistiquement les plus homogènes d'Europe.


Les langues étrangères les plus apprises sont, dans l'ordre décroissant, l'anglais, le russe, l'allemand et le français.


L'OIF aurait recensé 1 million de personnes parlant le français dans le pays[32].



Culture |


Article détaillé : Culture de la Pologne.


Théâtre polonais |


À partir du XVIIIe siècle, une importante production dramaturgique donne ses lettres de noblesse au théâtre polonais, qui continue à s'enrichir aujourd'hui des apports d'une création toujours très active.




Musique polonaise |


Article détaillé : Musique polonaise.




Frédéric Chopin.


Les premières compositions polonaises remontent au XIIIe siècle. Il s'agit alors essentiellement de musique sacrée (avec notamment l'hymne religieux Bogurodzica). Au XIXe siècle, la musique polonaise acquiert une renommée internationale grâce à Frédéric Chopin, puis Karol Szymanowski, Krzysztof Penderecki, Witold Lutosławski et Henryk Górecki au XXe siècle.


La musique pop s'est développée en Pologne sous l'influence des scènes occidentales, malgré le régime communiste. Après 1989, l'activité musicale polonaise n'a cessé de prendre de l'importance avec l'émergence de nombreux festivals et de groupes de tous styles, notamment de rock et de hip hop.


La scène metal polonaise, connue en Europe depuis ses débuts, compte de grands noms, tels que Graveland, Behemoth ou Vader.



Folklore polonais |




Un Góral de la Petite-Pologne.


Article détaillé : Danses polonaises.

Souvent réduit à tort aux simples prestations des ballets Śląsk et Mazowsze par une grande partie de la polonité, le folklore polonais reste cependant pratiqué assidûment par un grand nombre de Polonais de tous âges et de toutes classes sociales.


Ceci est en partie dû à la volonté et au travail exceptionnel d'Oskar Kolberg, qui parcourut la Pologne au XIXe siècle afin de répertorier le maximum de mélodies, de poèmes et de danses, région par région ; ce travail de recherche a donné lieu à son chef-d’œuvre de plus de 50 tomes, Lud (le peuple).


Ainsi, de nombreux groupes se sont créés et revendiquent encore aujourd’hui leurs régions d’origine, teintées de mélodies typiques et de pas de danse très caractéristiques de ces régions. Il existe 5 danses nationales, popularisées pour la plupart par Chopin : le krakowiak (danse de Cracovie), l’oberek, la polonaise, le mazur et le kujawiak.


L’exemple le plus frappant de cette préservation des traditions folkloriques reste la région de Podhale, près de Zakopane. Cette région montagneuse conserve ses traditions dans la vie quotidienne, dans ses coutumes, mais surtout dans sa musique, grâce au développement touristique et aux karczma (tavernes où l’on peut écouter de la musique montagnarde).


Enfin, dans le cadre de la polonia (diaspora polonaise), de nombreux groupes étrangers de folklore polonais existent et perpétuent les traditions.



Cuisine polonaise |





Pierogi.




Le bigos est un ragoût aux choux.


Article détaillé : Cuisine polonaise.

La formation des traits particuliers de la cuisine polonaise a été influencée par les changements historiques. À travers les siècles et au gré des migrations, la cuisine polonaise fut soumise à des influences et changements régionaux. Grâce à cela, on dénombre d'importantes influences orientales (mongoles, puis tatares et turques), russes, allemandes, françaises, italiennes et juives.


Les plats les plus populaires en Pologne (qui le sont également dans les pays voisins) sont entre autres : les pierogi, le chou farci, le bigos, les kluski, les soupes (au chou, bortsch, żurek, bouillon, etc.), les plats de choux et de pommes de terre, le pain, les gâteaux, les légumes, les fruits (pommes, poires, différentes baies et groseilles, cerises et merisier), le fromage blanc et différents types de viandes (principalement porc, volaille et bœuf), ainsi que, dans une moindre mesure, les poissons d'eau douce ou de mer. Parmi les desserts figurent la babka, le pain d'épices, le sernik ou le makowiec. Les beignets ou les faworki sont des desserts de la fin de carnaval.




Un bagel est un pain assez dense en forme d'anneau, originaire de Pologne.


Parmi les boissons alcoolisées, l'hydromel, très populaire à une certaine époque, a été remplacée par la vodka, souvent préparée à base de céréales, plus rarement de pommes de terre. La bière à base de houblon est une boisson traditionnelle courante, alors que le vin l'est moins. Le thé noir est également populaire. Jusqu'à une époque récente, il était bu dans des verres, souvent avec une tranche de citron et du sucre. Le thé est arrivé en Pologne depuis l'Angleterre, peu après son apparition en Europe occidentale, grâce aux marchands néerlandais. Cependant, sa propagation est attribuée aux occupants russes au XIXe siècle. C'est à ce moment-là que les samovars sont arrivés depuis la Russie où le thé est apparu à la cour du tsar comme cadeau de la Chine, environ 50 ans avant son apparition en Hollande. Le café est également populaire et est bu couramment depuis le XVIIIe siècle, également par les classes inférieures de la société comme les artisans ou les riches paysans.


La cuisine traditionnelle urbaine est notamment présente à Cracovie et Szczecin. Les obwarzanki, petits pains en forme d'anneaux, sont un symbole de Cracovie. À Szczecin, le pasztecik szczeciński est fait de pâte frite farci de viande, de champignons ou de chou, tandis que le paprykarz szczeciński est une pâte de poisson haché, de riz, d'oignon, de tomate et d'épices.



Cinéma |


Article détaillé : Cinéma polonais.




Roman Polanski.


L’histoire du cinéma polonais est presque aussi longue que celle de la cinématographie. Le cinéma polonais a acquis une renommée mondiale, même si les films polonais sont considérés comme étant moins commerciaux que les films en provenance d'autres nations européennes.


Le cinéma polonais a traversé les frontières au cours de la Première Guerre mondiale. Des films réalisés à Varsovie ou à Wilno étaient souvent diffusés dans les salles de projection de Berlin. C'est ainsi que la jeune actrice Pola Negri (née Barbara Apolonia Chałupiec), s'est fait connaître en Allemagne et est devenue une grande star du cinéma muet.


À partir de 1955, les travaux de l’École polonaise du film ont eu une forte influence sur des mouvements cinématographiques tels que la Nouvelle Vague, le Néoréalisme et même le cinéma classique hollywoodien. De plus, des réalisateurs polonais comme Roman Polanski, Krzysztof Kieślowski, Agnieszka Holland, Andrzej Wajda, Andrzej Żuławski ont eu un impact fort sur le développement de la cinématographie.


Les films d'Andrzej Wajda, notamment L'Homme de marbre (1977) et L'Homme de fer (1981)[33], offrent des analyses perspicaces des éléments universels de l'histoire de la Pologne. Ses films ont inspiré plusieurs générations polonaises. Un Oscar d'honneur lui fut attribué pour l'ensemble de sa carrière.


Un grand nombre de réalisateurs polonais, comme Agnieszka Holland, Janusz Kamiński, ont travaillé pour des studios américains. Des directeurs de la photographie et compositeurs de musique de film polonais apparaissent également souvent au générique de productions américaines.


Les films animés polonais — par exemple ceux de Jan Lenica et de Zbigniew Rybczyński — ont une longue tradition et tirent leur inspiration des arts graphiques de la Pologne.



Sports |


Article détaillé : Sport en Pologne.




Championnat d'Europe de football 2012, stade municipal de Wrocław : coup-franc tiré par Jaroslav Plašil lors de Pologne-République tchèque.


Le sport en Pologne est développé mais peine à être performant et surtout régulier comme en Russie et en Occident. Mais les Polonais récoltent quand même plusieurs résultats probants. L'âge d'or du sport polonais ayant eu lieu pendant la période communiste. Le football n'a jamais eu de titre en Ligue des champions, en Coupe des Vainqueurs de Coupe ou en Coupe de l'UEFA, mais réalisa plusieurs performances qui firent frémir les favoris dans les années 1970 et 1980. La sélection nationale remporta plus de succès en gagnant un titre olympique et deux médailles d'argent. En Coupe du Monde, la Pologne finit successivement 3e, 5e, 3e entre 1974 et 1982, avant de faire le chant du cygne en huitièmes de finale en 1986. Du 8 juin au 1er juillet 2012, la Pologne a accueilli le Championnat d'Europe de football, coorganisé avec l'Ukraine.


Le volley-ball possède un excellent palmarès puisque la sélection nationale a glané plusieurs podiums et des titres, surtout chez les hommes. L'athlétisme est une valeur sure et les Polonais glanèrent régulièrement des titres et médailles (une soixantaine en tout dont 24 en or). Robert Korzeniowski est le plus titré. Le handball masculin semble commencer à s'affirmer depuis la fin des années 2000 avant deux troisièmes places. Le hockey sur glace est un sport populaire mais dont les résultats déclinent depuis plus de 20 ans.


Toutefois il est intéressant de voir des sports inexistants en termes de performance jusqu'à présent et qui connaissent aujourd'hui un gain de résultats intéressants ; le sport automobile où Robert Kubica a participé à une poignée de saisons de Formule 1 avec un Grand prix gagné au Canada et 12 podiums. Après un accident, il pilote aujourd'hui en rallye. Le tennis, où jusque là seule une poignée de joueurs et de joueuses ont réussi des résultats éphémères et épars, voit apparaître les sœurs Radwanska qui brillent dans les années 2010 parmi l'élite mondiale féminine ; Agnieszka qui finit 4e en 2012 et Urszula qui finit 31e en 2012. Janowicz et Kubot font des résultats relativement honorables actuellement chez les hommes.



Fêtes et jours fériés |


Article détaillé : Fêtes et jours fériés en Pologne.
















































































Date
Nom français
Nom local
Remarques

1er janvier

Jour de l'an

Nowy Rok


6 janvier

Épiphanie

Święto Trzech Króli

Un dimanche de mars ou avril (premier dimanche après la première pleine lune du printemps - fête mobile)

Pâques

Wielkanoc

Un lundi de mars ou avril (lendemain de pâques - fête mobile)

Lundi de Pâques

Poniedziałek Wielkanocny


1er mai

Fête du Travail

Święto Pracy


3 mai
Fête nationale de la Constitution

Narodowe Święto Konstytucji

Constitution de 1791
Un dimanche de mai ou de juin (49 jours après Pâques - fête mobile)

Pentecôte

Zesłania Ducha Świętego
N'est pas férié
Un jeudi de mai ou de juin (60 jours après Pâques - fête mobile)

Fête-Dieu

Boże Ciało
En 2015 le 4 juin en 2016 le 26 mai

15 août

Assomption de Marie

Święto Wniebowzięcia Najświętszej Marii Panny
Aussi le jour de l'armée polonaise pour célébrer le miracle de la Vistule.

1er novembre

Toussaint

Wszystkich Świętych


11 novembre
Jour de l'indépendance

Narodowe Święto Niepodległości
1918

25 et 26 décembre

Noël

Boże Narodzenie



Polonais célèbres |



Astronomie |




  • Nicolas Copernic (1473 - 1543), astronome et médecin, célèbre pour sa théorie selon laquelle la Terre tourne autour du Soleil et non l'inverse, comme le prétendait l'Église catholique ;


  • Johannes Hevelius (1611 - 1687), considéré comme le fondateur de la topographie lunaire ;


  • Adam Prażmowski (1821 - 1885), astrophysicien réputé pour ses travaux sur la polarisation ;


  • Bohdan Paczyński (1940 - 2007), spécialiste de l'évolution des étoiles ;


  • Aleksander Wolszczan (1946 -), spécialiste des pulsars, le premier à avoir découvert une planète hors de notre système solaire[34].



Autres |



  • Acteurs : Beata Tyszkiewicz, Helena Modjeska, Wojciech Pszoniak, Andrzej Seweryn, Gustaw Holoubek, Anna Prucnal, Zbigniew Zamachowski, Daniel Olbrychski, Krystyna Janda, Jerzy Stuhr, Paul Wesley.

  • Biologie : Rudolf Weigl.

  • Chimie : Marie Curie-Skłodowska, Kazimierz Funk, Karol Olszewski, Zygmunt Wróblewski, Antoni Grabowski, Tadeusz Estreicher, Ignacy Mościcki, Jędrzej Śniadecki, Michael Sendivogius, Tadeusz Reichstein.

  • Danse : Mathilde Kschessinska, Vaslav Nijinski, Bronislava Nijinska, Stanislas Idzikowski.

  • Économie: Karol Adamiecki, Leszek Balcerowicz, Władysław Grabski, Leonid Hurwicz, Eugeniusz Kwiatkowski, Sławomir Szwedowski.

  • Film : Andrzej Wajda, Andrzej Munk, Krzysztof Kieślowski, Roman Polanski, Krzysztof Zanussi, Jerzy Hoffman, Agnieszka Holland, Jerzy Skolimowski.

  • Informatique : Piotr Anweiler, Wiesław Romanowski, Marek Sell, Steve Wozniak, Andrzej Trybulec.

  • Invention : Bruno Abakanowicz, Stefan Drzewiecki, Jan Szczepanik, Ignacy Łukasiewicz, Joseph Tykociński-Tykociner.

  • Journalisme : Jan Nowak, Mieczysław Grydzewski, Jerzy Giedroyc, Bogdan Lis, Juliusz Mieroszewski, Jerzy Turowicz, Ryszard Kapuściński, Adam Michnik.

  • Linguistique : Jan Niecisław Baudouin de Courtenay, Jan Miodek, Ludwik Lejzer Zamenhof.


  • Littérature polonaise : Biernat z Lublina, Mikołaj Rej, Jan Kochanowski, Maciej Kazimierz Sarbiewski, Hieronim Morsztyn, Jan Andrzej Morsztyn, Mikołaj Sęp Szarzyński, Wacław Potocki, Franciszek Bohomolec, Wojciech Bogusławski, Ignacy Krasicki, Julian Ursyn Niemcewicz, Jan Potocki, Adam Mickiewicz, Juliusz Słowacki, Zygmunt Krasiński, Cyprian Kamil Norwid, Henryk Sienkiewicz, Eliza Orzeszkowa, Bolesław Prus, Stanisław Wyspiański, Joseph Conrad, Leopold Staff, Kazimierz Przerwa-Tetmajer, Bolesław Leśmian, Julian Tuwim, Bruno Schulz, Władysław Reymont, Stefan Żeromski, Jarosław Iwaszkiewicz, Witold Gombrowicz, Stanisław Ignacy Witkiewicz, Janusz Korczak, Krzysztof Kamil Baczyński, Marek Hłasko, Rafał Wojaczek, Edward Stachura, Wisława Szymborska, Czesław Miłosz, Zbigniew Herbert, Tadeusz Różewicz, Stanislas Lem, Ryszard Kapuściński, Martin Gray, Andrzej Kijowski, Stanisław Barańczak, Adam Zagajewski, Andrzej Stasiuk, Marcin Świetlicki, Dorota Masłowska, Wiesław Myśliwski, Eugeniusz Tkaczyszyn-Dycki, Andrzej Sapkowski.

  • Mathématiques : Hugo Steinhaus, Stefan Banach, Jan Brożek, Tadeusz Banachiewicz, Stanisław Leśniewski, Marian Rejewski, Jerzy Różycki, Henryk Zygalski, Stanislaw Ulam.

  • Médecine : Ludwik Hirszfeld (découverte du système ABO), Andrzej Wiktor Schally.

  • Militaire : Tadeusz Bór-Komorowski, Józef Haller, Stanisław Kopański, Stanisław Maczek, Edward Rydz-Śmigły, Władysław Sikorski, Stanisław Sosabowski, Kazimierz Sosnkowski, Piotr Wysocki.

  • Musique : Wincenty z Kielczy, Waclaw de Szamotuly, Cyprian Bazylik, Adam Jarzębski, Mikołaj Gomółka, Marcin Mielczewski, Mikołaj Zieleński, Karol Kurpiński, Michał Kleofas Ogiński, Frédéric Chopin, Stanisław Moniuszko, Henryk Wieniawski, Moritz Moszkowski, Karol Szymanowski, Witold Lutosławski, Władysław Szpilman, Henryk Górecki, Wojciech Kilar, Krzysztof Penderecki, Arthur Rubinstein, Adam Harasiewicz, Piotr Paleczny, Rafał Blechacz, Małgorzata Walewska, Basia Trzetrzelewska, Hanka Ordonówna, Jan Kiepura, Benjamin Kowalewicz, Paweł Mykietyn, Andrzej Panufnik.

  • Peinture : Master Christo Stefanof, Jan Polack, Mikołaj Haberschrack, Marcin Kober, Stanisław Samostrzelnik, Bartłomiej Strobel, Daniel Schultz, Marcello Bacciarelli, Jean-Pierre Norblin de La Gourdaine, Aleksander Orłowski, Janvier Suchodolski, Franciszek Ksawery Lampi, Cyprian Kamil Norwid, Jan Matejko, Juliusz Kossak, Wojciech Kossak, Jacek Malczewski, Stanisław Wyspiański, Józef Mehoffer, Józef Chełmoński, Władysław Podkowiński, Olga Boznańska, Józef Czapski, Tadeusz Kantor, Nikifor, Jan Lebenstein, Zdzisław Beksiński,Waldemar Smolarek.

  • Philosophie et sociologie : Wawrzyniec Goślicki, Bronisław Malinowski, Stanisław Staszic, August von Cieszkowski, Josef Hoëné-Wronski, Andrzej Towiański, Karol Libelt, Władysław Tatarkiewicz, Leon Chwistek, Alfred Tarski, Kazimierz Ajdukiewicz, Kazimierz Twardowski, Roman Ingarden, Florian Znaniecki, Maria Ossowska, Stanisław Ossowski, Józef Tischner, Zygmunt Bauman, Leszek Kołakowski, Michał Heller, Mieczysław Albert Krąpiec, Jan Andrzej Kłoczowski, Władysław Stróżewski, Jan Woleński.

  • Physique : Vitellion, Marie Curie-Skłodowska, Leopold Infeld, Józef Rotblat, Wojciech Rubinowicz, Marian Smoluchowski, Wojciech Hubert Zurek.

  • Politique : Liste des souverains de Pologne, Piast, Casimir de Pologne, Pierre Włostowic, Sigismond II de Pologne, Henri III de France, Sigismond Vasa, Ladislas IV Vasa, Jean III Sobieski, Maria Kazimiera Sobieska, Stanislas Leszczynski, Jean-Henri Dombrowski, Tadeusz Kościuszko, Stanisław Koniecpolski, Joachim Lelewel, Émilie Plater, Casimir Pulaski, Joseph-Antoine Poniatowski, Edward Rydz-Śmigły, Adam Jerzy Czartoryski, Władysław Gomułka, Wojciech Jaruzelski, Stanisław Mikołajczyk, Andrzej Szczypiorski, Ignacy Paderewski, Józef Piłsudski, Lech Wałęsa, Jacek Kuroń, Wincenty Witos, Władysław Bartoszewski, Donald Tusk, Maciej Płażyński, Andrzej Olechowski, Eryk Mistewicz, Jarosław Gowin, Bronisław Komorowski.

  • Religion : Adalbert de Prague, Saint Stanislas, Saint Casimir, Jakub Frank, Gaon de Vilna, Andrzej Bobola, Jean de Kenty, Faustine Kowalska, Maximilien Kolbe, Stefan Wyszyński, Jean-Paul II.

  • Sport : Irena Szewińska, Władysław Kozakiewicz, Jacek Bastin, Robert Korzeniowski, Robert Kubica, Adam Małysz, Otylia Jędrzejczak, Waldemar Kita, Justyna Kowalczyk, Wanda Rutkiewicz, Rafał Kubacki, Andrzej Bachleda, Zenon Jaskuła, Agnieszka Radwańska, Robert Lewandowski, Marcin Gortat, Wojtek Fibak.

  • Technique : Karol Adamiecki, Christophe Arciszewski, Stanisław Wigura, Casimir Stanislaus Gzowski, Kazimierz Siemienowicz, Constantin Tsiolkovski.

  • Théâtre : Jan Kochanowski, Mikołaj Rej, Juliusz Słowacki, Adam Mickiewicz, Zygmunt Krasiński, Witold Gombrowicz, Tadeusz Różewicz, Tadeusz Kantor, Jerzy Grotowski, Włodzimierz Staniewski, Krystian Lupa, Grzegorz Jarzyna, Krzysztof Warlikowski.

  • Zoologie : Władysław Taczanowski.




Notes et références |



Notes |





  1. Deux graphies sont connues :

    • « la république de Pologne » conformément à une bonne pratique typographique appliquée aux noms de pays et régimes politiques ;

    • « la République de Pologne » pour l'usage diplomatique, selon les préconisations du ministère des Affaires étrangères de la République française[5].





  2. Prononciation.





Références |




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  5. République française (Commission générale de terminologie et de néologie), « Recommandation concernant les noms d’États, d’habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires (liste établie par le ministère des Affaires étrangères et européennes) », sur legifrance.gouv.fr, 24 septembre 2008(consulté le 1er août 2016).


  6. « "La Pologne doit se préparer à l'euro", estime l'OCDE »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lesechos.fr, 8 avril 2010(consulté le 8 octobre 2017).


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  17. Traité entre le royaume de Belgique, le royaume de Danemark, la République fédérale d'Allemagne, la République hellénique, le royaume d'Espagne, la République française, l'Irlande, la République italienne, le grand-duché de Luxembourg, le royaume des Pays-Bas, la république d'Autriche, la République portugaise, la république de Finlande, le royaume de Suède, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (États membres de l'Union européenne) et la République tchèque, la république d'Estonie, la république de Chypre, la république de Lettonie, la république de Lituanie, la république de Hongrie, la république de Malte, la république de Pologne, la république de Slovénie, la République slovaque relatif à l'adhésion de la République tchèque, de la république d'Estonie, de la république de Chypre, de la république de Lettonie, de la république de Lituanie, de la république de Hongrie, de la république de Malte, de la république de Pologne, de la république de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([PDF] GU EU L 236 du 23.9.2003).


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Voir aussi |


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Bibliographie |




  • Jules Michelet, Pologne et Russie, Légende de Kosciusko, Paris, Librairie Nouvelle, 1852.


  • Henri Grappin, Histoire de la Pologne des origines à 1922, Paris et Vienne, Larousse, 446 p., 1922.


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  • Paul Wagret (dir.), Pologne, Genève, Paris et Hambourg, Nagel, coll. « Les Guides Nagel », 405 p., 1964.


  • Roger Portal, Irène Jacqz, Bronisław Geremek, Jean Hugonnot, « La Pologne des origines à nos jours », dans Les Cahiers de l'Histoire, no 44 (spécial), mars 1965.

  • Jean-Jacques Fauvel, Pologne, Paris, Hachette, coll. « Les Guides Bleus », 733 p., 1967.


  • Tadeusz Poklewski-Koziell, Châteaux rouges de Pologne, Strasbourg, Castrum Europe, Châteaux-forts d’Europe, décembre 1999(ISSN 1253-6008, lire en ligne)
    Éditions du Centre d'étude des châteaux-forts, no 12.


  • Pierre Buhler, Histoire de la Pologne communiste: autopsie d'une imposture, Éditions Karthala, coll. « Hommes et sociétés », 1997, 808 p. (ISBN 2865377709, présentation en ligne, lire en ligne)


  • Beata de Robien, Le roman de la Pologne, Éditions du Rocher, coll. « Le roman des lieux et noms magiques », 2007 (réimpr. 2015, 2017), 489 p. (ISBN 9782268062914, OCLC 470728247, présentation en ligne, lire en ligne).


  • Révoltes polonaises, résistances culturelles. De la période des partages à la chute de communisme de Julie Boisard, dans la revue en ligne Sciences Humaines Combinées.



Articles connexes |



  • Armée polonaise

  • Diaspora polonaise en France

  • Institut polonais

  • Institut Adam Mickiewicz



Liens externes |



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