Médium (spiritisme)





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Le médium Eusapia, lors d'une expérience dirigée par Albert de Rochas d'Aiglun en 1894.


On nomme médium une personne qui serait sensible à des influences ou à des phénomènes non perceptibles par les cinq sens. Des suppositions avancent que les médiums percevraient les manifestations de l'au-delà, ou bien des esprits. D'autres suppositions suggèrent que les médiums percevraient intuitivement des informations lors d'un changement de leur état de conscience. De multiples activités, religions et cultures prétendent utiliser les capacités des médiums dont les facultés supposées se déclinent de diverses manières.


La médiumnité a gagné en popularité au cours du XIXe siècle. Les investigations durant cette période ont révélé des fraudes généralisées où les praticiens employaient des techniques utilisées en prestidigitation, la pratique a ensuite perdu sa crédibilité[1],[2]. Malgré tout, la pratique a continué de nos jours, des fraudes de haut niveau ont été mises au jour au cours des années 2000[3]. Au cours des dernières années, la recherche scientifique a été menée pour vérifier la validité des allégations de médiumnité. Dans une expérience menée par la British Psychological Society, la conclusion a été que les sujets testés n'ont démontré aucune capacité médiumnique. D'autres expériences qui ont apparemment trouvé des preuves d'activités paranormales ont été critiquées pour ne pas établir des conditions de tests suffisamment poussées.




Sommaire






  • 1 Définition et étymologie


  • 2 Histoire et évolutions


    • 2.1 Du magnétisme à la médiumnité


    • 2.2 Évolution des interprétations


    • 2.3 Perceptions actuelles du phénomène




  • 3 Activités revendiquant l'usage de formes de médiumnités


  • 4 Catégories de médiums


  • 5 Les signes de la médiumnité


  • 6 Des instituts dédiés aux médiums


  • 7 Scepticisme scientifique


  • 8 Médiums célèbres


  • 9 Médiums comme personnages principaux au cinéma et à la télévision


    • 9.1 Au cinéma


    • 9.2 À la télévision


    • 9.3 Film documentaire




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références




  • 11 Annexes


    • 11.1 Bibliographie


    • 11.2 Articles connexes







Définition et étymologie |


Le substantif « médium », emprunté à la langue anglaise, apparaît en France au milieu du XIXe siècle, après l'arrivée de missionnaires du spiritualisme moderne anglo-saxon[4]. Il passa dans le langage courant avec la diffusion du Le Livre des médiums, publié par Allan Kardec en 1861. Dans cet ouvrage, le mot médium (du latin, medium, milieu intermédiaire) désigne une « personne pouvant servir d'intermédiaire entre les Esprits et les hommes »[5] et la médiumnité désigne l'ensemble des facultés spécifiques aux médiums.
Bien que représentés dans de multiples activités, les médiums sont généralement associés au mouvement spirite[6] ou au domaine du surnaturel[7].



Histoire et évolutions |



Du magnétisme à la médiumnité |


Avant la période de la Révolution, la France connaît un véritable engouement pour les phénomènes du magnétisme animal étudiés par Franz-Anton Mesmer. Des individus exposés à ces phénomènes entrent dans des états de conscience comparables à ceux que l'on observera plus tard chez les médiums. En 1811, le marquis de Puységur considère notamment que les effets du sommeil hypnotique s'apparentent à du « somnambulisme provoqué »[8]. Avant l'apparition du terme médium, on utilise le mot de somnambule pour désigner des personnes qui, dans un état hypnotique, attestent d'une sensibilité exceptionnelle ou bien affichent des comportements sans rapport avec leur personnalité habituelle. Les tentatives pour développer les applications scientifiques de l'hypnose et du mesmérisme sont alors supplantées par l'expansion du spiritisme et sa propre définition des médiums, qui seraient les instruments utilisés par les « Esprits » pour se manifester. Le déclin du mouvement spirite en Europe au milieu du XXe siècle fera progressivement disparaître l'intérêt pour les médiums au profit des voyant(e)s. Les médiums croient essentiellement à la vie éternelle et aux échanges avec les défunts, alors que les voyants annoncent généralement que leurs capacités extra-sensorielles sont des moyens pour répondre aux préoccupations pratiques des clients qui les consultent[8].



Évolution des interprétations |




Illustration du livre d'Albert de Rochas d'Aiglun, L'extériorisation de la sensibilité, Paris, 1899.


À la fin du XIXe siècle, les phénomènes médiumniques suscitent des débats entre les scientifiques qui analysent le psychisme comme Charles Richet ou Isabel Briggs Myers. En dehors du mouvement spirite, certains médiums exposent des capacités exceptionnelles telles que la lecture à distance, la vision d'objets cachés ou la précognition[9]. À cette époque, des études académiques tentent de vérifier la réalité de ces facultés et de les comprendre[Note 1].


En France, durant la première moitié du XXe siècle, l'étude des médiums est considérée comme un sujet vulgaire, empreint de superstitions. Cependant, à partir des années 1950, de nombreux ethnologues rendent compte des états modifiés de conscience observés dans d'autres cultures, ainsi que du rôle social des chamanes.



Perceptions actuelles du phénomène |




La médium Eusapia, lors d'une expérience contrôlée par Alexandre Aksakof en 1892.


Dans les pays anglo-saxons, la possibilité de « perceptions extrasensorielles » n'est pas réfutée a priori et les spécialistes préfèrent désormais le terme de channel à celui de médium. En France, à partir des années 1980, une convergence de disciplines scientifiques s'oriente occasionnellement vers les énigmes posées par la médiumnité. Des chercheurs mentionnent la complexité du réel et la nécessité d'en considérer tous les éléments. Leur objectif n'est plus de « faire la preuve » de faits paranormaux, dans un laboratoire qui isole le sujet observé de l'environnement nécessaire à la production de ces faits. Leur démarche consiste plutôt à définir des méthodes d'observation pouvant s'appliquer à des phénomènes non perceptibles par les cinq sens. Ces travaux sont compliqués par le fait que les « états altérés de conscience », communément admis dans d'autres cultures, ne le sont pas en occident[10].


L'étude de ces phénomènes implique au départ l'acceptation d'hypothèses et cette acceptation dépend de la subjectivité de l'observateur[11].



Activités revendiquant l'usage de formes de médiumnités |



De nos jours, la médiumnité est une faculté prise en considération dans le cadre :



  • de religions comme le pentecôtisme, le renouveau charismatique, le spiritualisme moderne, le caodaïsme, l'antoinisme, l'animisme, le vaudou, le candomblé, la Santeria, l'umbanda, le quimbanda, le Palo Mayombe et les diverses formes de spiritisme.

  • de certaines branches du bouddhisme tibétain comme le bön ou les nyingmapa d'où sont issus les oracles tibétains.

  • d'une philosophie comme la doctrine spirite

  • d'une pratique comme le channeling

  • d'une tradition comme le mazzérisme, le chamanisme ou le druidisme

  • d'une profession comme la voyance

  • d'expériences mystiques, d'extase ou de visions

  • de cas de possession en anthropologie

  • d'activités non spirituelles comme la parapsychologie.



Catégories de médiums |



Dans la liste suivante, le mot « entité » a été choisi pour désigner toute forme d'intelligence censée appartenir à une dimension non matérielle, selon les médiums.



Médium clairvoyant 

Le médium voit une entité qu'il est généralement le seul à percevoir (exemples : Emanuel Swedenborg, Bernadette Soubirous). Il peut voir son don se manifester également par des rêves dits prémonitoires et entrant en contact avec des entités ou situations réelles. La médiumnité à clairvoyance est sans doute la forme de perception la plus répandue chez les individus médiums.

Médium clairentendant 

Le médium entend une entité qu'il est généralement le seul à percevoir (exemples : Jeanne d'Arc, John Edward). Les sons qu'il entend peuvent également provenir d'énergies propres à des lieux ou des personnes. Le médium clairentendant peut aussi être clairvoyant ainsi que tout type autre de médiumnité.

Médium christique 

Le médium possède un magnétisme qui lui permet de guérir toutes sortes de maux et paralysies, il est à la fois guérisseur et magnétiseur.

Médium à inspiration 

Le médium est particulièrement réceptif aux idées suggérées par une entité. Cette faculté se confond avec l'intuition, la prémonition et l'inspiration artistique. Ces incitations se mélangent aux pensées personnelles du médium, qui peine souvent à faire la distinction. Ces suggestions sont bonnes ou mauvaises, créatives ou destructives, selon la nature de l'entité qui les produit. Un concept équivalent existe en psychanalyse, mais dans ce cas, les pulsions sont attribuées à l'inconscient et non à des entités extérieures. Dans le type de cas où le don du prétendu médium est authentique, l'individu est souvent en proie à l'hypersensibilité, il ressent des émotions submergeantes, déroutantes qui ne proviennent pas de lui, il capte les énergies produites par des entités, des personnes, des lieux. C'est le type de médiumnité le plus difficile à déceler car on peut le confondre avec un désordre psycho-émotionnel et une fragilité toute simple de l'individu dans ses ressentis, ce qui conforte les sceptiques dans l'idée que tout part d'une volonté complexe inconsciente de créer soi même ces altérations de ressenti, qui seraient d'après eux tout à fait humains dans le cas des personnes psychologiquement fragiles. C'est aussi un état à ne pas confondre avec certains troubles psychiques. Le médium à inspiration perçoit en lui quelque chose de différent, impalpable et le plus souvent dès le plus jeune âge, comme un feeling qu'on ne peut analyser matériellement.

Médium à table tournante 

L'énergie du médium sert à l'entité pour produire des coups sur ou dans un meuble situé à proximité, ou à faire bouger (très légèrement) ce meuble. Forme de médiumnité populaire au XIXe siècle (exemple : Eusapia Palladino).

Médium écrivain 

Le médium écrivain prend un stylo ou un crayon. Il détend sa main et laisse l'entité utiliser ses doigts pour écrire. Pratique médiumnique répandue, également appelée écriture automatique (exemple : Chico Xavier). L'écriture automatique est assez courante. Elle se développe par la pratique, selon ses partisans.

Médium peintre 

Comme le médium écrivain, mais l'entité produit des dessins ou des peintures (exemples : Victorien Sardou, Hilma af Klint, Luiz Gasparetto, Augustin Lesage).

Médium à planchette 

Le médium se tient calmement près d'une planche sur laquelle sont inscrites les lettres de l'alphabet. Au-dessus de la planche se trouve un petit objet comme un triangle en bois ou un verre retourné. L'énergie du médium sert à l'entité pour déplacer le petit objet vers les lettres afin de composer des mots et des phrases. Cette pratique est également appelée Ouija.

Médium parlant 

Le médium prête son larynx et ses cordes vocales à une entité afin que celui-ci puisse parler de manière claire et perceptible. Il arrive ainsi que le médium s'exprime dans une langue qu'il ne connaît absolument pas, mais qui correspond à une langue parlée par l'entité. Le médium est parfois conscient, parfois inconscient. Ce dernier cas est appelé transe médiumnique (exemple : Thérèse Neumann ou le médium de Johannes Greber). Ce phénomène est également appelé Glossolalie.

Médium à matérialisation 

La présence du médium favorise la pseudo-matérialisation d'une entité. Ceci se manifeste soit sous la forme d'un ectoplasme ou d'une forme anatomique limitée (une main ou un visage par exemple). La pseudo-matérialisation complète du corps d'une entité est également appelée Apparition.

Médium à effet physique 

Le médium à effet physique ignore généralement qu'il participe à cet effet physique. Involontairement, il cède de l'énergie à des entités. Celles-ci peuvent, par exemple, provoquer des bruits autour de lui (exemple : Sœurs Fox). Si le phénomène se produit de manière désordonné il est appelé Poltergeist

Médium guérisseur 

Le médium guérisseur ne soigne pas lui-même. Il sert uniquement de canal à une entité pour transmettre de l'énergie (à un malade). Le malade peut être à proximité ou éloigné (exemples : Rosemary Altea, João Teixeira de Faria, Louis-Joseph Antoine). Lorsqu'une personne donne sa propre énergie sans l'aide d'une entité, on parle alors de magnétiseur.

Médium psionique 

Le médium psionique [précision nécessaire], dans son inconscient, créerait des failles spatio-temporelles[précision nécessaire] qui pourraient faire venir des entités.


Médium lucide


Recevoir des messages par l'intermédiaire des gens qui nous entour et ce de leur propre bouche, comme un passant au téléphone... (source Méta-Science)



Les signes de la médiumnité |


Les personnes qui admettent l'existence de la médiumnité, croient qu'un authentique médium est reconnaissable par un ou plusieurs des critères suivants :



  • les visions ou apparitions d'entités telles que les esprits ou toute autre forme d'énergie invisibles. Ces apparitions peuvent témoigner de la présence d'un don de médiumnité de l'individu, le plus souvent elles apparaissent dans l'enfance.

  • l'intuition propre à chaque individu, qui est particulièrement présente chez les individus médiums, elle peut se révéler par de forts ressentis, des pressentiments, des flashs durant lesquels le médium voit une scène se produire.

  • les rêves, qu'ils soient prémonitoires ou mettant en scène des situations réelles dont il a l'information par cette voie. Il peut également être au contact d'entités dans son sommeil, chez l'individu médium, celui-ci est d'ailleurs peu réparateur, le médium se réveille souvent dans un état troublé et met du temps à émerger.

  • la perception d'émotions, d'énergies, de sensations qui sont extérieures aux siennes, elles sont provoquées par les lieux, les personnes, et tout autre facteur pouvant ramener le médium à ressentir des événements, le plus souvent lourds d'atrocités ou de morts.


Selon Alain Assailly (Médium ou médiateur, 1959), les médiums auraient des caractéristiques physiologiques distinctives : gonflement de l'abdomen en période prémenstruelle chez la femme, fragilité des vaisseaux capillaires, hyperlaxité des ligaments, développement pileux supérieur à la normale, sensibilité aiguë à l'épigastre. Il leur prête également des caractéristiques psychologiques : insatisfaction sensuelle, affective ou intellectuelle, propension à la mythomanie, troubles du schéma corporel, aisance pour les automatismes. Assailly n'a fourni aucune donnée empirique fiable pour étayer ses affirmations.



Des instituts dédiés aux médiums |


Certaines institutions ont pour vocation l'accueil des médiums et le développement de leur médiumnité. Par exemple :



  • En Angleterre : Le collège Arthur Findlay[12]. L'Institute of Spiritualist Mediums[13]

  • Aux États-Unis (Arizona) : Le Imagine Spirit Institut[14]

  • En Suisse : L'École Suisse de Médiumnité[15]

  • En Suisse : Le Centre Surya[16]

  • En Nouvelle-Zélande : La Fondation des médiums spiritualistes[17]


D'autres instituts font passer des tests à des médiums afin de vérifier leurs aptitudes pour ensuite les "certifier" comme d'authentiques médiums. Par exemple :


  • Aux États-Unis : l'institut Windbridge[18]. La fondation Forever Family[19].

D'autres instituts analysent la médiumnité pour tenter de développer les connaissances scientifiques sur ce sujet. Par exemple :



  • En France : l'Inrees, l'Ifres[20] ou encore l'Institut métapsychique international

  • En Écosse : la Scottish Society for Psychical Research[21].



Scepticisme scientifique |


Les scientifiques qui ont étudié la psychologie anomalistique considèrent que la médiumnité est le résultat de fraudes et de facteurs psychologiques. La recherche en psychologie depuis plus de cent ans a révélé que là où il n'y a pas de fraude, la médiumnité et le spiritualisme peuvent être expliqués par l'hypnose, la pensée magique et la suggestion[22],[23]. La validation subjective joue un rôle déterminant dans ce genre d’activité : les médiums comptent sur la grande motivation de leurs clients pour faire reconnaître comme significatifs des mots, des initiales, des énoncés ou des signes quelconques. Cette validation est tenue comme une preuve d’un contact avec les morts. La transe médiumnique, qui est revendiquée par les spiritualistes pour être causée par des esprits désincarnés parlant par leur intermédiaire, est due à un trouble dissociatif de l'identité du subconscient du médium[24].


Albert Moll était l'un des premiers scientifiques à étudier la psychologie des séances de spiritisme. Selon (Wolffram, 2012) « [Moll] argumente que l'atmosphère hypnotique des salles sombres de séance de spiritisme et l'effet de prestige social et scientifique des expérimentateurs pourrait expliquer pourquoi les personnes apparemment rationnelles accordent du crédit aux phénomènes occultes »[25].


Les médiums peuvent obtenir des informations sur leurs clients de façon détournée, pour se donner l’apparence de transmettre des messages réconfortants venant de l’au-delà, en écoutant secrètement les conversations de leurs clients ou en faisant des recherches dans les annuaires téléphoniques, sur l'internet où dans les journaux avant les séances[26]. Les médiums sont connus pour employer la technique de la lecture à froid et obtiennent des informations sur leurs clients par leur comportement, leurs vêtements, leur posture, et leurs bijoux[27],[28].


Les psychologues Leonard Zusne et Warren Jones dans leur livre Anomalistic Psychology: A Study of Magical Thinking (1989) écrivent :



« Les esprits, les contrôles et les guides d'un médium sont les produits de la dynamique psychologique propre au médium. D'une part, ils personnifient les stimulations cachées du médium, d'autre part, ils sont aussi modelés par les attentes du client, l'expérience du médium, le fond culturel et l'air du temps.[29] »



Dans une série d'expériences de fausses séances de spiritisme (Wiseman et coll. 2003) un acteur suggérait à des croyants et des non croyants au paranormal qu'une table entrait en lévitation, alors qu'en fait, elle était restée stationnaire. Après la séance, environ un tiers des participants indiquait à tort que la table avait bougé. Les résultats ont montré un plus grand pourcentage de personnes qui déclaraient que la table avait bougé parmi les croyants au paranormal. Dans une autre expérience, des croyants au paranormal ont aussi rapporté qu'une clochette avait bougé alors qu'elle était restée stationnaire et ont exprimé leur croyance que la fausse séance contenait de véritables phénomènes paranormaux. Ces expériences soutiennent fortement la notion que dans une salle de spiritisme les croyants sont plus suggestibles que les non croyants, ce qui est cohérent avec leur croyance aux phénomènes paranormaux[30].



Médiums célèbres |




  • Edgar Cayce (1877-1945), médium mystique


  • Florence Cook (1856-1904), médium spirite


  • Allison DuBois (1972), médium parapsychologue


  • Luiz Gasparetto (1949), médium peintre


  • Daniel Dunglas Home (1833-1886), médium à effets physiques


  • Augustin Lesage (1876-1954), médium spirite


  • Jakob Lorber (1800-1864), médium mystique


  • Eusapia Palladino (1854-1918), médium spirite


  • Divaldo Pereira Franco (1927), médium spirite


  • Jane Roberts (1929-1984), médium parapsychologue


  • William Stainton Moses (1839-1892), médium spiritualiste


  • Emanuel Swedenborg (1699-1772), scientifique et médium


  • James Van Praagh (1958), médium parapsychologue


  • Neale Donald Walsch (1943), médium et écrivain


  • Lorraine Warren (1927), médium clairvoyante


  • Lisa Williams (1973), médium parapsychologue


  • Chico Xavier (1910-2002), médium spirite


  • Rosemary Brown, médium spirite et compositrice



Médiums comme personnages principaux au cinéma et à la télévision |



Au cinéma |



  • George Lonegan (Matt Damon) dans Au-delà

  • Chico Xavier (Angelo Antonio) dans Chico Xavier

  • Oda Mae Brown (Whoopi Goldberg) dans Ghost

  • Carol Anne Freeling (Heather O'Rourke) dans Poltergeist est une médium à matérialisation et à effets physiques.

  • Charlie St. Cloud (Zac Efron) dans Le Secret de Charlie

  • Cole Sear (Haley Joel Osment) dans Sixième sens est un médium clairvoyant.

  • Daniel Anthony Torrance (Danny Lloyd) dans Shining est un médium télépathe.



À la télévision |



  • Alison Mundy (Lesley Sharp) dans Afterlife (série télévisée)

  • Georgia Lass (Ellen Muth) dans Dead Like Me

  • John Smith (Anthony Michael Hall) dans Dead Zone (série télévisée)

  • Melinda Gordon (Jennifer Love Hewitt) dans Ghost Whisperer

  • Allison Dubois (Patricia Arquette) dans Médium (série télévisée)

  • Lafayette Reynolds (Nelsan Ellis) dans True Blood



Film documentaire |



  • Les yeux fermés, réalisation Clémént Dorival et Christophe Pons, production CNRS image, Paris, 2011. Ce documentaire de 59 minutes montre la complicité qui unit les morts aux vivants dans la société islandaise, en suivant les pratiques de deux médiums, Skuli et Maggy[31].


Notes et références |



Notes |





  1. Albert de Rochas d'Aiglun, L'extériorisation de la sensibilité, Paris, 1899. Albert de Rochas d'Aiglun, L'extériorisation de la motricité, Paris, 1896. Alexandre Aksakof, Animisme et spiritisme, Paris 1906. William Crookes, Nouvelles expériences sur la force psychique, Paris, 1896.




Références |




  1. Ruth Brandon. (1983). The Spiritualists: The Passion for the Occult in the Nineteenth and Twentieth Centuries. Alfred E. Knopf. (ISBN 978-0394527406)


  2. Milbourne Christopher. (1979). Search for the Soul. T. Y. Crowell. (ISBN 978-0690017601)


  3. Terence Hines. (2003). Pseudoscience and the Paranormal. Prometheus Books. (ISBN 978-1573929790)


  4. Marion Aubrée (2010), p. 703.


  5. Allan Kardec, p. chapitre XXXII, vocabulaire spirite, 505.


  6. Selon le dictionnaire Hachette (2005), un médium est « une personne qui, selon les spirites, peut communiquer avec les esprits et servir d'intermédiaire entre eux et les humains ».


  7. Selon l'encyclopédie Larousse (2003), un médium est une « Personne capable de percevoir, par des moyens apparemment surnaturels, des éléments de connaissance réels, et dans un sens plus restreint et plus classique, de percevoir les messages des esprits. »


  8. a et bMarion Aubrée (2010), p. 704.


  9. Jean Prieur, L’Europe des médiums et des initiés, éditions Perrin, 1987.


  10. Marion Aubrée (2010), p. 705 et 706.


  11. Marion Aubrée (2010), p. 706.


  12. Site officiel du Collège Arthur Findlay


  13. Site officiel de l'ISM


  14. Site officiel de l'Imagine Spirit Institut


  15. Site officiel de l'ESM


  16. Site officiel


  17. Site officiel de la fondation des médiums spiritualistes


  18. Site officiel


  19. Site officiel et tableau de certification des médiums


  20. « Institut Français de Recherche et d'Expérimentations Spirites », sur IFRES (consulté le 21 novembre 2016)


  21. Site officiel de la Scottich Society of Psychical Research.


  22. David Marks. (2000). The Psychology of the Psychic. Prometheus Books. (ISBN 978-1573927987)


  23. Nicola Holt, Christine Simmonds-Moore, David Luke, Christopher French. (2012). Anomalistic Psychology (Palgrave Insights in Psychology). Palgrave Macmillan. (ISBN 978-0230301504)


  24. Millais Culpin. (1920). Spiritualism and the New Psychology, an Explanation of Spiritualist Phenomena and Beliefs in Terms of Modern Knowledge. Kennelly Press. (ISBN 978-1446056516)


  25. Wolffram, Heather. (2012). ‘Trick’, ‘Manipulation’ and ‘Farce’: Albert Moll’s Critique of Occultism. Medical History 56(2): 277-295.


  26. Ian Rowland. (1998). The full facts book of cold reading. London, England: Ian Roland. (ISBN 978-0955847608)


  27. Brad Clark (2002). Spiritualism. p. 220-226 in Michael Shermer. The Skeptic Encyclopedia of Pseudoscience. ABC-CLIO. (ISBN 978-1576076538)


  28. Jonathan Smith. (2009). Pseudoscience and Extraordinary Claims of the Paranormal: A Critical Thinker's Toolkit. Wiley-Blackwell. p. 141-241. (ISBN 978-1405181228)


  29. Leonard Zusne, Warren H. Jones Anomalistic psychology: a study of magical thinking 1989, p. 221


  30. Wiseman, R., Greening, E., and Smith, M. (2003). Belief in the paranormal and suggestion in the seance room. British Journal of Psychology, 94 (3): 285-297.


  31. Notice au dos de la jaquette du DVD : Les yeux fermés, CNRS Images, Paris, 2011



Annexes |



Bibliographie |




  • Marion Aubrée (dir.), Dictionnaire des faits religieux, Paris, Presses universitaires de France, 2010, 703-706 p. 


  • Grégory Gutierez et Nicolas Maillard, Les aventuriers de l'esprit : Une histoire de la parapsychologie, Paris, Presses du Châtelet, 2005. 


  • René Louis, Les explorateurs de l'invisible, Paris, Kiron Philippe Lebaud, 2000. 


  • Jean Pierre Girard, Encyclopédie de l'au-delà, Paris, éditions Trajectoire, coll. « Les incontournables », 2006. 


  • Bertrand Méheust, Somnambulisme et médiumnité : Vol. I : Le défi du magnétisme, 620 p. vol. II : Le choc des sciences physiques, Le Plessis-Robinson, Les empêcheurs de penser en rond, 1999. 


  • Allan Kardec, Le Livre des médiums, Paris, Dervy, 1999. 


  • Allan Kardec, Le Livre des Esprits, 1857


  • Allan Kardec, Le Livre des médiums, 1861


  • Robert Amadou, Les Grands Médiums, Denoël, 1957



Articles connexes |




  • Art médiumnique

  • Clairaudience

  • Clairvoyance

  • Ectoplasme (spiritisme)

  • Institut métapsychique international

  • Le Livre des médiums

  • New Age

  • Parapsychologie

  • Paranormal

  • Perception extrasensorielle

  • Spiritisme

  • Voyance


  • Oracle de Nechung, Thubten Ngodup




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