Phonolite






Phonolite



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Phonolite du Puy Griou


























Catégorie
roche magmatique
Sous-catégorie
roche volcanique leucocrate
Minéraux principaux


  • feldspath

  • feldspathoïde



Texture
microlithique
Couleur
gris clair



La (ou le) phonolite, ou phonolithe[1], est une roche magmatique volcanique à structure microlithique fluidale.
De couleur grise à verdâtre, elle est composée de feldspath, de feldspathoïde et d'une pâte de verre peu abondante. La phonolite se débite en dalle.




Sommaire






  • 1 Propriétés et utilisations


  • 2 Gisements


  • 3 Voir aussi


  • 4 Notes et références





Propriétés et utilisations |


Cette roche se caractérise par un son clair quand on frappe une dalle. C'est cette propriété qui a donné son nom à la roche.


De plus, elle transmet très bien les sons : les voûtes construites en phonolithe de la salle de l'écho de l'abbaye de la Chaise-Dieu auraient permis de confesser les lépreux à 8-10 mètres de distance, mais cette explication est controversée. Cela reste pour les curieux une expérience étonnante : un chuchotement reste parfaitement audible, même pour une personne située à l'opposé de la salle.


Il existe également la phonolite à grenats, pierre rare qui existe dans l'archipel des Marquises, au Brésil, en Éthiopie et dans le Massif central[2].


Les dalles de phonolite peuvent être utilisées comme lauzes, pour couvrir les toitures des maisons, notamment dans le Massif central.


La phonolite à grenats est transformée en sculptures, notamment sur l'île de Ua Pou[2].


La phonolithe a été, dès le néolithique, utilisée comme lithophone : des lithophones cylindriques subsahariens conservés au musée de l'Homme (Paris, France) seraient les plus anciens lithophones manufacturés connus[3]. Il s'agit de vingt-trois monolithes cylindriques d'environ quatre-vingts centimètres à un mètre de long dont l'analyse morphologique a révélé les propriétés acoustiques[4]. Le 22 mars 2014, des percussionnistes de l’Orchestre national de France les ont utilisés pour un concert au Jardin des Plantes de Paris[5],[6].



Gisements |



  • Les roches Tuilière et Sanadoire (Puy-de-Dôme).

  • Le puy Griou (Cantal).

  • Le mont Gerbier-de-Jonc (source de la Loire) et le Mont Mézenc.

  • La coulée de Bort-les-Orgues, dans la vallée de la Dordogne.


  • Devils Tower (États-Unis).

  • Île de Ua Pou, vallées de Hohoi, de Hakatao et de Hakahetau (archipel des Marquises)[2].

  • Brésil

  • L’Adrar Iktebine, dans le désert du Ténéré (voir La montagne aux écritures de Roger Frison-Roche).




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Voir aussi |


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Notes et références |





  1. Le Petit Larousse illustré 2008 (p. 771) ne connait que l'entrée Phonolite de genre féminin, alors que Le Nouveau petit Robert de la langue française 2008 (p. 1888) indique Phonolithe ou Phonolite, de genre masculin ou féminin.


  2. a b et cLes sculpteurs de Ua Pou célèbrent la Pierre fleurie, La Dépêche de Tahiti, 2 juin 2015.


  3. (fr) Érik Gonthier et Tran Quang Hai, Lithophones subsahariens néolithiques : Isomorphisme et nouvelle approche paléo-musicale


  4. (fr) Érik Gonthier, « Des lithophones sahariens au Musée de l’Homme », Archeologia, no 418


  5. (fr) Présentation sur le site officiel du Muséum national d'histoire naturelle (consulté le 23 mars 2014)


  6. (fr) Présentation sur le site officiel du Jardin des plantes (consulté le 23 mars 2014).





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