Plounéour-Trez
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La mairie annexe (Plounéour-Trez). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Finistère | ||||
Arrondissement | Brest | ||||
Canton | Lesneven | ||||
Intercommunalité | Communauté Lesneven Côte des Légendes | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué | Pascal Goulaouic 2017-2020 | ||||
Code postal | 29890 | ||||
Code commune | 29203 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Plounéour-Tréziens | ||||
Population | 1 231 hab. (2014) | ||||
Densité | 115 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 39′ nord, 4° 19′ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 64 m | ||||
Superficie | 10,68 km2 | ||||
Historique | |||||
Date de fusion | 1er janvier 2017 | ||||
Commune(s) d’intégration | Plounéour-Brignogan-Plages | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Géolocalisation sur la carte : Finistère
Géolocalisation sur la carte : France
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Plounéour-Trez [pluneuʁ tʁɛs] (en breton : Plouneour-Traezh) ((en breton , dixit Adèle CASTEL épouse UGUEN , le mot TRAEZH qui signifie PASSAGE n'est pas le bon. Mais le mot TREAS qui signifie SABLE est le bon mot. Ce sable que plus récemment nous allons nommé "PLAGE)) est une ancienne commune située sur la côte nord du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Le 1er janvier 2017, elle fusionne avec Brignogan-Plages pour former la commune nouvelle de Plounéour-Brignogan-plages[1].
Sommaire
1 Géographie
1.1 Localisation
1.2 Relief et géologie
1.3 Lieux-dits et hameaux
2 Toponymie
3 Histoire
3.1 Préhistoire et Antiquité
3.2 Moyen Âge
3.3 Époque moderne
3.3.1 Les redevances féodales
3.3.2 La récolte du goémon
3.3.3 La réputation d'être des naufrageurs
3.3.4 Les épidémies
3.3.5 L'élevage des chevaux
3.4 La Révolution française
3.5 Le XIXe siècle
3.5.1 Plounéour-Trez en 1845
3.5.2 Le ramassage du goémon
3.5.3 L'épidémie de variole de 1864
3.5.4 Plounéour-Trez en 1889
3.6 Le XXe siècle
3.6.1 La Belle Époque
3.6.2 La Première Guerre mondiale
3.6.3 L'Entre-deux-guerres
3.6.4 La Seconde guerre mondiale
3.6.5 L'après Seconde Guerre mondiale
3.7 Le XXIe siècle
3.7.1 L'implantation de "Le Groupe Ouest"
4 Politique et administration
4.1 Liste des maires
5 Population et société
5.1 Démographie
6 Économie
7 Culture locale et patrimoine
7.1 Lieux et monuments
7.2 Littérature
7.3 Jeu
7.4 Personnalités liées à la commune
8 Voir aussi
8.1 Articles connexes
8.2 Liens externes
9 Notes et références
9.1 Notes
9.2 Références
Géographie |
Localisation |
Plounéour-Trez est une commune littorale de la Manche formant une légère presqu'île entre la Baie de Goulven et l'Anse de Pontusval, marquée par quatre pointes (Beg en breton) peu prononcées : Pointe de Kerguélen, Beg Culéren, Beg ar Groaz et Beg an Toullou (celle de Beg ar Scaf est en Brignogan-Plages]), enserrant des longues plages (Kerurus, Menhir et Lividic) ; la côte est à dominante sableuse, marquée par des dunes basses, surtout dans sa partie orientale faisant face à l'Anse de Goulven qui découvre largement à marée basse ; il devient plus rocheux vers le nord-ouest, à l'approche de Brignogan, et particulièrement au niveau des pointes.
Carte de la commune de Plounéour-Trez
Carte de la région de Plounéour-Trez et Kerlouan à la fin du XVIIIe siècle
Plounéour-Trez : la côte à Beg Culéren , le port d'échouage (ouest de la baie de Goulven)
Plounéour-Trez : la croix de Beg-ar-Groaz ; à l'arrière-plan, le rocher du Goueltoc
Plounéour-Trez : la plage du Lividic vue depuis Beg an Toullou
Relief et géologie |
D'assez vaste superficie (10,68 km2), la commune possède une campagne assez étendue, plate pour l'essentiel, sauf dans sa partie sud-ouest qui atteint 45 mètres d'altitude près du hameau de Toulran, mais la majeure partie du finage communal est à moins de 20 mètres d'altitude.
Lieux-dits et hameaux |
L'habitat rural est dispersé en de nombreux hameaux comme ceux de Kervillo, Kerurus, Menbleïz, etc. dans sa partie nord, de Tréberre, Mentoull, Kerbreslaouen, Menmeur, etc. dans sa partie ouest, de Trégueiller, Roudouan, le Cléguer, Trévigny, etc. dans sa partie sud ; le lieu-dit "La Gare" s'explique par l'existence d'une ancienne voie ferrée dont le tracé est en partie repris par le sentier de grande randonnée GR 34.
Toponymie |
Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Enemori (Eneuuori) aux XIIe et XIIIe siècles[2], Ploeneour in littore vers 1330[3], Plouneour Ystrez en 1422, Ploencour Istreas en 1481, Ploeneourys-Treaz en 1486[2].
Le nom breton de la commune est Plouneour-Trez, c'est-à-dire "paroisse" (le mot breton ploue signifie paroisse) de saint Enéour de la Plage (trez en breton signifie "sable", "plage")[2], pour la distinguer de Plounéour-Ménez, littéralement « paroisse de saint Enéour de la montagne ».
Histoire |
Préhistoire et Antiquité |
Un habitat et un dépôt, contenant entre autres des fosses à coquillages et des poteries (en particulier un grand vase à fond plat), datant de l'Âge du bronze ont été trouvés sous les dunes littorales, de formation récente, de la plage du Lividic, particulièrement à la suite des tempêtes de l'hiver 1966-1967[4].
La stèle de l'Âge du fer de Menmeur en Plounéour-Trez a été découverte fortuitement en 1962 lors de travaux agricoles ; de forme tronconique et haute de 2,40 m en comptant son socle enterré, elle présente à son sommet un disque plat légèrement débordant ; elle est couverte de dessins géométriques désormais à peine lisibles, les plus nombreux étant des losanges[5]. La commune possède aussi un dolmen et un menhir.
Bracelet à fermoir et débris de poterie datant de l'Âge du bronze moyen trouvés en bordure de la plage du Lividic (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h)
Auguste Mayer : Menhir près de Plounéour-Trez (dessin publié en 1845-1846)
Plounéour-Trez : le dolmen de Roc'h an Daul vers 1882 (dessin)
Plounéour-Trez : le dolmen de Dievet
Plounéour-Trez : le menhir sud de Pontusval
Émile Souvestre évoque en 1836 les ruines d'un immense dolmen, disparu depuis : « Près du village des rochers (Kerroc'h), les ruines d'un immense dolmen de 34 pieds de long sur 15 de large. Les habitans [orthographe respectée] du pays vous diront que ce sont des jeunes filles ainsi transformées pour avoir continué à danser quand le Saint-Sacrement passait »[6].
Moyen Âge |
Époque moderne |
Les redevances féodales |
La paroisse de Plounéour-Trez était redevable de dîmes inféodées : la dîme du Mennat était de 166 livres par an, celle du Folgoët de 304 boisseaux de froment, mesure comble de Lesneven, et de 146 boisseaux d'orge. Ces dîmes furent supprimées par l'Assemblée constituante en 1789[7].
La récolte du goémon |
La collecte du goémon a suscité pendant des siècles de nombreuses querelles entre les habitants des paroisses littorales, comme l'écrit Antoine Favé :
« Du Corréjou à l'anse de Kernic, nous sommes sur les lignes d'un littoral aussi fertile en discussions héroïques, en batteries classiques, en procès interminables, qu'en gros temps et mauvais temps. Les administrateurs, les juges, les agents vigilants de la douane et de la maréchaussée, furent bien souvent mis sur les dents par les disputes, maintes fois meurtrières, de Plounéour-Trez, Goulven, Tréflez, Plounévez-Lochrist, Cléder, au sujet des délimitations de territoires et de questions de propriété touchant cette question vitale de la récolte du goémon[8]. »
La réputation d'être des naufrageurs |
Longtemps, Plounéour et l'ensemble du Pays pagan ont eu la réputation, probablement exagérée, d'être des naufrageurs ; un auteur non précisé écrit par exemple en 1901 : « Pendant plusieurs siècles et jusqu'à ce que Louis XIV réprimât leurs sinistres exploits, Lannilis, Kerlouan, Guissény, Kertugal [Pontusval], Plounéour et bien d'autres lieux ne furent que des repaires de naufrageurs. Tous les hommes y étaient associés pour conspirer la perte d'autres hommes. (...) Les habitants étaient plus à craindre que les écueils parmi lesquels, le couteau au poing, ils guettaient les épaves et les naufragés »[9].
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Plouncourtrez [Plounéour-Trez] de fournir 45 hommes et de payer 295 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[10].
Les épidémies |
Une épidémie de fièvre typhoïde sévit, comme dans la plupart des paroisses voisines, à Plounéour-Trez en 1775, y faisant cette année-là 65 morts[11].
L'élevage des chevaux |
A. Dupuy écrit : « La commune de Plounéour-Trez (...) est habitée par une population active et intelligente, qui a pour spécialité l'élevage du cheval. Les paysans achètent de jeunes chevaux qui, grâce à une nourriture particulière, aux pâturages salins et aux bains de mer, deviennent rapidement des animaux magnifiques, très recherchés pour la remonte de la cavalerie »[12].
La Révolution française |
Le premier maire de Plounéour-Trez fut son recteur, l'abbé François Perrot. Yves Calvez, du hameau de Kermoné, lui succède le 13 novembre 1791, puis Jean Abjean Uguen le 9 décembre 1792, remplacé en raison de son âge et de ses infirmités par Guillaume Noël le 3 mars 1793. Le 23 décembre 1792, deux officiers publics, chargés de tenir l'état-civil, sont nommés : Jacques Jacq et Goulven Bihan-Poudec, deux notaires[12].
Le recteur et les trois vicaires de Plounéour-Trez refusèrent de prêter serment de fidélité à la Constitution civile du clergé et restèrent cachés pendant toute la Terreur. La municipalité refuse de reconnaître la validité de l'élection de prêtres constitutionnels, « la paroisse ne veut et n'accepte que l'abbé François Perrot, son recteur actuel » et les commissaires envoyés par le district trouvèrent « une grande affluence du peuple (...) à la messe inconstitutionnelle». Le 30 décembre 1792, l'abbé Ursin Le Gall, prêtre jureur, est nommé, mais subit l'indifférence complète des fidèles à son égard[13].
En 1793, la commune de Plounéour-Trez n'obéit qu'avec réticence aux ordres de réquisition des biens d'église et n'envoie à Lesneven qu'une partie de l'argenterie de ses chapelles, mais reçoit en août 1794 l'ordre d'obéir dans les 24 heures « sous peine d'exécution militaire »[14]. La municipalité est aussi contrainte de faire abattre les cloches de l'église, malgré ses protestations : « Ne pouvant plus assembler le conseil par le son de ses cloches », la commune est contrainte « de nommer un piéton, postillon ou héraut, tant pour assembler le conseil en cas d'affaire pressante que pour faire passer les ordres et instructions aux corps de garde de Plouescat, du Coréjou et autres »[15]. En mars 1793, un arbre de la liberté est planté dans la commune près de la mairie lors d'une cérémonie solennelle au cours de laquelle Bihan-Poudec, procureur-syndic de la commune prononce un discours patriotique en présence des membres des municipalités de Plounéour-Trez, Goulven, Tréflez et Kerlouan et d'un détachement de 60 hommes de la garde nationale commandés par le capitaine Pasquier[16].
L'emprunt forcé décidé par la loi du 3 septembre 1793 n'eût aucun succès à Plounéour-Trez : il ne se présenta aucun souscripteur. La commune fut aussi contrainte de loger à partir du 1er octobre 1793 une compagnie du 108e régiment d'infanterie qui y tint garnison, ainsi qu'un douanier, Fortuné Bloyet, chargé de contrôler les entrées et sorties au port de Pontusval, logé au manoir de Coatanguy, devenu bien national. Les Plounéouriens durent aussi subir des réquisitions : dans ce but, un état des récoltes fut dressé le 16 octobre 1793 : à cette date, la commune avait produit en grains battus 3.454.550 livres de froment, 1.360.910 livres de seigle, 69.956 livres de méteil, 15.451.920 livres d'orge, 1.011.960 livres d'avoine, 1.108.978 livres de blé noir sans compter ce qui restait à battre. Les trois communes du canton de Goulven (Goulven, Plounéour-Trez et Kerlouan) furent aussi contraintes de créer un corps de gardes nationaux, formé d'un bataillon comprenant cinq compagnies (une cinquantaine d'hommes), entre autres pour la garde de la batterie de Pontusval (24 hommes y sont affectés). Lors de la levée en masse décidée le 23 février 1793, Plounéour-Trez dût fournir 14 hommes et le tirage au sort, obligatoire faute de volontaires, se fit difficilement ; cette levée en masse qui provoqua dans le Léon une révolte contre le gouvernement révolutionnaire, réprimée par le général Canclaux, dont l'épisode le plus connu fut la bataille de Kerguidu (24 février 1793) ; même si les habitants de Plounéour-Trez ne participèrent pas à cette révolte, ils durent néanmoins payer au général Canclaux une contribution de guerre de 3 000 livres[17].
En juin 1793, un navire corsaire de Cherbourg, la Grébanne, poursuivi par un navire anglais, se réfugia dans le port de Pontusval.
En fonction du décret du 8 pluviôse an II (27 janvier 1794), chaque commune doit nommer un instituteur : l'abbé Barthélémy Le Gall, ancien curé constitutionnel de Plouguerneau, est choisi pour les garçons et Marguerite Grall pour les filles ; cette dernière était certes animée d'un ardent patriotisme, mais savait à peine signer son nom[18].
Le XIXe siècle |
En 1838, cinq cultivateurs-pêcheurs coupables de vols de toiles dans un navire naufragé à Plounéour-Trez en juin 1837, furent condamnés par les Assises du Finistère[19].
Plounéour-Trez en 1845 |
Selon A. Marteville et P. Varin, continuateurs de Jean-Baptiste Ogée, en 1845, pour une superficie totale de 157 ha, Plounéour-Trez comptait 908 ha de terres labourables, 119 ha de prés et pâturages, 15 ha de vergers et jardins, 367 ha de landes et incultes. La commune possédait alors deux moulins ; les auteurs précisent également que le village commerçant de Pontusval (actuellement Brignogan) est alors plus important que le bourg lui-même ; ils indiquent aussi qu'on parle le breton dans la commune[20].
Le ramassage du goémon |
L'activité goémonière fut longtemps très importante ; elle était réglementée comme l'indique ce texte datant de 1852 :
« (...) Il y a beaucoup de roches à goémon, particulièrement à Kerlouan et à Plounéour-Trez. On fait habituellement deux coupes : celle du goémon noir vers la fin d'avril ; celle du lacet, taly, corré ou goémon jaune en septembre et octobre. Les conseils municipaux désignent des gardes goémonniers, qui assignent à chaque maison ou famille l'emplacement où elle pourra couper à volonté dans le temps indiqué. Depuis un temps immémorial, les grèves se partagent par feux[21]. »
L'épidémie de variole de 1864 |
En 1864, 1 517 cas de variole sont recensés dans le département du Finistère, dont de nombreux cas dans le canton de Lesneven :
« La variole a fait de nombreuses victimes dans plusieurs communes du canton : Plouider, Ploudaniel et Kernouës ont été les communes les plus éprouvées : les cas de mort y ont été nombreux. Plounéour-Trez, Kerlouan, Goulven ont eu aussi beaucoup de malades, mais la mortalité y a été moins sensible[22]. »
Plounéour-Trez en 1889 |
Benjamin Girard décrit ainsi Plounéour-Trez en 1889 : « Le bourg n'a que 176 habitants et est beaucoup moins important que le village de Brignogan, situé à 1 km du dit bourg et où se trouve le port de Pontusval (...) »[23].
Le XXe siècle |
La Belle Époque |
Le 9 janvier 1903, Coataudon, curé de Plounéour-Trez, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements[24] sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton[25].
La Première Guerre mondiale |
Le monument aux morts de Plounéour-Trez porte les noms de 108 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, dix au moins sont morts sur le front belge, la plupart lors de la Course à la mer, un (Jean Pont[26]) est mort en Russie, six au moins sont des marins disparus en mer (dont André Lagadec[27], décoré de la Médaille militaire ainsi que de la Croix de guerre et Yves Le Guen, décoré de la Médaille militaire), un au moins (François Jaffrès[28]) est mort en Serbie lors de la Campagne ds Balkans, un (Guillaume Favé) est mort en Suisse et un au moins (Jean Le Guen) alors qu'il était en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont morts sur le sol français[29].
L'Entre-deux-guerres |
En 1923, il y avait 5 garçons à l'école publique de Plounéour-Trez contre 143 à l'école catholique de la commune[30].
Brignogan est érigé en paroisse en 1925 et en commune le 27 janvier 1934.
Costume traditionnel d'une femme du Pays pagan (photo de 1933)
Tenue traditionnelle des femmes de Kerlouan et Plounéour-Trez lors des grandes cérémonies religieuses (photo de 1933)
Le 16 avril 1936, un violent incendie détruisit le garage Le Bihan à Plounéour-Trez ; l'autocariste assurait alors les liaisons régulières Brignogan-Brest et Brignogan-Landerneau[31].
La Seconde guerre mondiale |
Le monument aux morts de Plounéour-Trez porte les noms de 17 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Parmi elles, par exemple, Yves Le Menn[32] décédé lors de la débâcle le 8 juin 1940 à Rosières (Aisne)[29].
L'après Seconde Guerre mondiale |
Le monument aux morts de Plounéour-Trez porte les noms de deux soldats (Christophe Bihan, Pierre Gac) morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et de trois soldats (A. Abiven, G. Castel, J.-L. Coat)morts pendant la Guerre d'Algérie[29].
Le XXIe siècle |
L'implantation de "Le Groupe Ouest" |
En 2014, un pôle européen de création cinématographique, "Le Groupe Ouest" s'installe dans l'ancienne gare de Plounéour-Trez ainsi que dans un ancien hangar à échalotes situé à proximité. Cette entreprise, créée par Antoine Le Bos, tire profit des paysages des alentours, en particulier de ceux de Brignogan-Plages, et est devenu un des principaux pôles du cinéma indépendant en France[33].
Politique et administration |
Liste des maires |
Population et société |
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 231 habitants, en diminution de -0,89 % par rapport à 2009 (Finistère : 1,32 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Économie |
Une zone commerciale s'est développée le long de la route départementale no 10, aux approches de la commune voisine de Kerlouan.
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
- Le menhir sud de Pontusval, classé monument historique[39].
- L'enclos paroissial dont le clocher, le calvaire (1506) et les ossuaires sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[40]. Le corps de l'église Saint-Pierre date lui de 1889.
- Le calvaire de Menbleiz (XVIe siècle ou XVIIe siècle).
- La croix de Menmeur (1500), restaurée en 1821.
- La fontaine-lavoir de Langueno.
- À la limite avec Kerlouan se trouve un centre de transmissions militaire servant entre autres à la transmission d'informations à destination des sous-marins français.
- Monument aux morts de 1914-1918.
La façade occidentale de l'église Saint-Pierre.
Les deux ossuaires de l'enclos paroissial.
Le calvaire de l'enclos paroissial (1506).
Le monument aux morts de 1914-1918.
Littérature |
Louis-Casimir Colomb a écrit en 1866 une nouvelle Loïk Malô dont l'action se déroule à Kerlouan, Plounéour-Trez et dans les communes avoisinantes[41].
Jeu |
Le jeu de quilles pratiqué à Plounéour-Trez a été inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.
Personnalités liées à la commune |
- Jean Favé, dit "Le barde de Gralon" (né en 1826 à Plounéour-Trez, mort en 1884), avocat à Quimper, puis régent de collège à Landerneau, puis médecin à Kerlouan, poète à ses heures, collaborateur de plusieurs journaux et revues comme le Journal de Rennes, l'Indépendance bretonne et Feiz ha Breiz, auteur de livres dont "Histoire de saint Yves"[42].
- René Troadec (Plounéour-Trez 1908 - Brignogan-Plages 1986), officier du Régiment de marche du Tchad, Compagnon de la Libération[43]
Voir aussi |
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Articles connexes |
- Pays de Léon
- Côte des Légendes
- Liste des anciennes communes du Finistère
Liens externes |
- Office du Tourisme
- Site de la Communauté Lesneven Côte des Légendes
Notices d'autorité :- Fichier d’autorité international virtuel
Bibliothèque nationale de France (données)
Notes et références |
Notes |
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références |
« recueil des actes administratifs du Finistère » (consulté le 5 juillet 2016)
infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Plouneour-Trez » (consulté le 28 janvier 2017)
Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, coll. « Universels Gisserot » (no 22), Universels Gisserot, p. (ISBN 978-2-877-47482-5, OCLC 2877474828, lire en ligne), p. 96
Bernard Hallegouet, Pierre-Roland Giot et Jacques Briard, Habitat et dépôt de l'âge du Bronze au Lividic en Plounéour-Trez (Finistère), revue "Annales de Bretagne", année 1971, consultable http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1971_num_78_1_2598
Anne Villard et Marie-Yvane Daire, "Les stèles de l'Âge du Fer à décors géométriques et curvilignes. État de la question dans l'Ouest armoricain", Revue archéologique de l'Ouest, no 13, 1996, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rao_0767-709x_1996_num_13_1_1044
Émile Souvestre, Le Finistère en 1836, Come fils aîné et Bonetbeau fils, 1838(lire en ligne)
A. Dupuy, Plounéour-Trez et Plouguerneau, deux communes du Finistère pendant la Terreur, revue "Annales de Bretagne" no 4, juillet 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214901w/f31.image
Antoine Favé, Les faucheurs de la mer en Léon (récolte du goémon aux XVIIème et XVIIIème siècles), "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076777/f174.image
Auteur non précisé, Les rivales amies, "Revue du monde catholique", 1er décembre 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5658250w/f319.image.r=kerlouan.langFR
>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan
A. Dupuy, Les épidémies en Bretagne au XVIIIe siècle, revue "Annales de Bretagne" , novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f47.image.r=Kerlouan.langFR
A. Dupuy, Plounéour-Trez et Plouguerneau, deux communes du Finistère pendant la Terreur, revue "Annales de Bretagne" no 4, juillet 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f522.image.r=PLouguerneau.langFR
A. Dupuy, Plounéour-Trez et Plouguerneau, deux communes du Finistère pendant la Terreur, revue "Annales de Bretagne" no 4, juillet 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f529.image.r=Plouguerneau.langFR
A. Dupuy, Plounéour-Trez et Plouguerneau, deux communes du Finistère pendant la Terreur, revue "Annales de Bretagne" no 4, juillet 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f526.image.r=Plouguerneau.langFR
A. Dupuy, Plounéour-Trez et Plouguerneau, deux communes du Finistère pendant la Terreur, revue "Annales de Bretagne" no 4, juillet 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f527.image.r=Plouguerneau.langFR
A. Dupuy, Plounéour-Trez et Plouguerneau, deux communes du Finistère pendant la Terreur (2e partie), revue "Annales de Bretagne" no 1, novembre 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214901w/f46.image.r=Plouguerneau.langFR
A. Dupuy, Plounéour-Trez et Plouguerneau, deux communes du Finistère pendant la Terreur (2e partie), revue "Annales de Bretagne" no 1, novembre 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214901w/f33.image
A. Dupuy, Plounéour-Trez et Plouguerneau, deux communes du Finistère pendant la Terreur, revue "Annales de Bretagne" no 4, juillet 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f535.image.r=Plouguerneau.langFR
Annick Le Douguet, Violence au village la société rurale finistérienne face à la justice (1815-1914, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014(ISBN 978-2-753-53294-6)
Jean-Baptiste Ogée, A. Marteville et Pierre Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne ..., Mollieux, 1845(lire en ligne)
J.-M.-P.-A. Limon, "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère", 1852, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688569v/f377.image.r=Kerlouan.langFR
Henri-Marie Husson, Rapport sur les vaccinations pratiquées en France ..., Imprimerie impériale, 1866, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6361337z/f73.image.r=Ploudaniel.langFR
Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f233.image.r=Kerlouan.langFR
En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État
Journal La Croix no 6064 du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR
Jean Pont, marsouin au 21e bataillon colonial sibérien, issu du 9e régiment d'infanterie coloniale, débarqué à Vladivostok afin de lutter contre les Bolcheviques, tué à l'ennemi le 8 août 1918 à Velogda (Russie)
André Lagadec, quartier-maître à bord du cargo Libia coulé le 2 août 1917 au large de Penmarc'h, torpillé par un sous-marin allemand
François Jaffrès, tué à l'ennemi le 15 mai 1917 lors du naufrage du contre-torpilleur Boutefeu au large de Brindisi
« Plounéour-Trez Monument aux Morts (Relevé n° 16746) », sur www.memorialgenweb.org (consulté le 20 mars 2017)
Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, [ISBN 978-2-918135-37-1]
Journal Ouest-Éclair no 14408 du 18 avril 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660501k/f4.image.r=Brignogan.langFR
Yves Le Menn, né le 5 août 1913, membre du 71e régiment d'infanterie alpine
Guénaëlle Daujon, Un vent nouveau sur les scénarios, revue "ArMen" no 207, juillet-août 2015
http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=314
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années
20062007
2008
2009
2010
2011201220132014
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Notice no PA00090259, base Mérimée, ministère français de la Culture
Notice no PA0009025, base Mérimée, ministère français de la Culture
Louis-Casimir Colomb; Loïk Malô, nouvelle, "Revue française", 1866, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6424334s/f485.image
René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", livre premier, Les bretons. 12-13,ENA-EVE, 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f257.image.r=Kerlouan.langFR
Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[1]
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